Téléphone <53
Téléplione 52
Samedi 17 OHobre
10 ceiiuiite* ie
43 ANiUSii
La réorganisafion
ministerie! !e.
'union cutholique
Uu so Dl les fanatiques?
L'Ofeuvre du Coin de Terre
el du oyer insaisissabie.
e- Jardii s uvriers.
O ai s'abonne rue au Beurre, 36, Ypres, et
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A tows les bureaux de poste du royaume,
JOURNAL D'YPRES
©rgane GathoSique
de l'Arrondissement
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Dans leur reunion de samedi. les mem
bres du gouvernement se sont occupés de la
répartüion des portefeuilles ministériels.
Contrairenrent au bruit répandu, le minis
tère des sciences et des arts est maintenu er
M. ie baron Descamps en dem ure Ie titu
laire.
Le département de l'agricuiture, dónl M.
Helleputte ét a it le chef ad interimest Jésor-
mais rattacbé au département de i intérieur.
Tous les services de ('agriculture seront
maintenu8 tels qu'ils existent a présent et
du cabinet, puree que le premier traite sur
le Congo était contraire a ses conviction-!
Dorre sou entrée dans le conseil des uii i-
stres, renforcera celui ci, ei laidera <1 au taai
mieux a faire faceaux diffleu tés qli<- nog d-
versaires se pro-osentd- lui sèum -ffée. et
a résoudre les problèmes q ii se poshróui!
Ainsi avec le concours <le ladroite u-ie
quand même et qui montrera toujours, nous
en sommes certains, l'esprit de cohésion
qu elle a. uiamfesté daus le débat co golais,
1 nouveau cabiuet pourra, continuant les
grandes traditions du parti, travailler a les
sor moral, économique et social de la Bel-
iqoe. La Patrie
Si nous y revenons. c'est paree que nos
adversaires et leurs journaux se donnent un
pour eux la modification consistera simple-
ment dans le fait qu ils aurontun autre chef. Notre confrère La Patrie de Bruges
Le département que dirige M. Schollaert publie dans son numéro de Mercredi dernier
prendra le titre de» Mininstère de l'intérieur i'excedent article suivant
et de l'agricuiture.
M. De Lantsheere recueillera, au minis
tère de la justice, la succession He M. Ken-
kin,qui on le sait, passe aux colonies.
Les portefeuilles seront done répartis com. I mal énorme pour nier ce qui est 1 évicience
me suit: intérieur et agriculture, M, Schol- I méme.Mais ils ont une excuse trés naturelle,
laert; colonies. M. Renkin; justice, MDe c'est leur déception a propos de la combinai-
Lantsheere; finances, M Liebaert; Sciences g son ministérielle. Par la formation du nou
veau abinet, i s se voient dans limpossibi-
lité de parltr de cette excellente crise qui
taisait les délices de tout bon liberal. Elle
est finre, et même si bien, que c'est ie statu
quo, plus l'augmentation d'une recrue nou-
vej e, dont tous apprécient la valeur, ce ui
leniV.tce le cabinet et lui assure un bel av.mr.
Oe qui prouv.e que i'est ia oil le bat les
i lesse, Crst l'attitude de l'Eloilequi essaie
encore de brouiller les cartes tl a l'air de
prendre M. Woeste sous sa protection, de le
plaindre, lout en le déoeignant comme dan-
geieux et en nous mettant en garde contre
(ui. Ce so.d la des eDfantillages I
Nous connaissons trop M. Woeste le
I parti catholique a trop d'estime et de respect
pour la reet tude de son caractère, la valeur
de son jugement, pour le croire capable de
la moindre rancune, li n'a en vue que l'inté-
rêt de son parti et a su prouver a l'occasion
que, loin d'etre hostile a Taction sociale, il
savait au besoin y mettre la mam k son tour.
Ce sont la des inlormauons ridicules et nous
ne les mciitionnons que parce qu'elits dé-
avec l'intérieur dont les services dóno.aient, j montrent le dépit de nos adversaires que ce
pai ait-il, des loisirs. Ains' on a rémoigné la f ne' s'oit pas encore pour cette fois la fameuse
Volonté manifes e d'enrayer lc fonctionnaris-
et arts, M. le baron Descamps,- guerre, M. l'e
général Hellebaut; industrie et travail M.
Hubert; travaux publics, M. Delbeke; che-
mins de fer, M. Hellepntte; affaires étran-
gères, M. Davignon. Le cabinet comprendra
désormais dix ministres.
Le Moniteur promulg-era cette répar-
tition nouvelle en même temps que !a ioi
coloniale et Tacte de transfert du Congo a la
Belgique, demain ou après demain Les jj
arrêtés ont été signés par 'e Roi.
Voila done le nouveau ministère constituè,
habilement, solidement constituè. et la crise,
la fameuse crise, une fois de plus, ne pourra
plus faire l'objet de sollicitudes pa' trop j
intéressées des bonnes feuilies de Topp.si-
tion.
Ce sera done une excellente nouvel e que
le Moniteur publiera, parce qu'elle prouvera
qu'on a su éviter dans la composition du
nouveau cabinet, tous les écueils qui auraient
pu entraver son action.
Toutd'abord ou n'a pas créé de nouveau
miniaièie, puisque l'agricuiture va désormais
ine ce qui est heureux, car ii taut bien !e
reconnaitre, il se développe btaucoup irop
patmi nous!
C'es' done une excellente mesure
Ensuite on n'a pas non rlus supprimé ni
l'agricuiture dont Torganisariou reste entiére
sous la direciion d'un fondateur du Boeren
bond, ni les sciences et les ans. dont la dis-
parit ion eut provoqué des mécontenieirients
Enfin Ie utuveau cab'ilèt en s'adjo'snaiTt
l'avocat éloquent, I esprit distingue' ei le ca
ractère ferme qu'est M. De l.antsheere qui a
la justice succède a M. Renkin. vientd. faire
une acquisitio 1 serieus^, qui le renlorce, lui
donne plus de poids et doi' lui donner pleine
confiance en Tavenir.
M. De Landtshenre, en effet, n est pas le
premier venu son talent incontestable, la
puissance de son iugemeQt,la pondérationde
son esprit et sa pèrspicacité sont Couuus'et
appréciésdepuislongtemps; huil ansa peine
de préseuce a la Chambre. lui ont suffi pour
y prendre une place des .plus en vue. Né k
Bruxelles en 1862 il fit au collége St Michel,
puis a l'université de Louvain de brillantes
étude» oü il conquitses diplómes do doctorat
en droi et phi osopbie tbomiste. I! enseigua
a sou tour, le droit péual et les institutions
c v p„ k I'Alm-Mater. VI. De Lantsheere
11 es. p un! u.i discuuri-ur et il a le caractère
ui dan 1 ,ilenx quali és éinrnei tes k c„up
mYi Q 1.1 <1 il pari eest a bun scient et
pour ii e .elque cb'/se il le du u anieuis
1 e p' ra>e- nettes et précises, saus se
reucciip r du point ie sa voir si sa mauiera
de vuir piaira ou nou.
C'est i icontestablement un caractère;
et ia preuves eu est trouvée, il y a peu de
temps encore, quand il refusa de faii e partie
crise tam désirée, si impat-emmeiu utlendue.
11 faut se m ifier, dit ÏEtoileet e est vrai,
olie don se méfier d'-dle-même 01 se garder
dt-s jug' ments téméraires
l<t-sft aux feuilles libérales la ressource de
de l'union catholique, ma! en point selon
leur idéc.
Nous avons dit Tautre jouree quil faliait
en croiitet combien malveillants étaient les
propos qu'on tenait a rei égard. Maïs Vlrdé
pendance se gausse, elle rit de tout ceia et,
après avoir cité deux, 1 O's phrases de notre
ar; cle de samedi sur V Union catholique. elle
dit Cette belle confiance est admirable,
maïs ii est permis de croire qu'elle est injus-
ufiée.
Pourtant la feuil'e libérale concède que
la scu'e préoccupa'ion de sauvegarder les
intéréts religieu a toujours prévalu jus-
qu'ici ans le parti catholique et qu'elle a
permis parfois de concilierce qui ne parais-
sait p'us guère conciliable mais peut-on
contester que les choses ont bien change
d aspect depuis quelques années et qu'elles
sont telles aujourd'hn que cette conciliation
néceessaire ne sera peut-être plus obtenue
maintenant a l'heure ïécisive
Eh bien I cette ciairte, nous dispemoi s
1 Indépendance de Tavoir, parce que r.ons
sommes convaincus qua bunion catholique
viv-a toujours plus longtemps que l'union
libérale
Dans noire parti, il peut y avoir des diver
gences d'idéés sur des questions de déu il;
mais il n y en a aucune sur les principes ct
si des Woeste et des Bcernaert pensent diffé-
remment que des Helleputte, des Renkin,ou
même des Carton do Wiart et des Verhaegen,
cela implique-t ii qu ils ne soient plus catho-
liques au méme degré Ce serait, on l'avoue-
r<?, une absurdité de le prétendre ils sont
tous également catholiques, done tous unis,
au. point de vue des principes er de la doctri
ne ce'sont, a\ant tout, des hommes qui ont
une croyance, ure foi commune et ce trait
d ur.'on est plus nuissant que tous les con
servatism, s 'U toutes les démocraties du
monde. Or. nous le demaudons, chez les
li éra'lix oü ces divergence^ subsiatent mais
outrées au point que lesuns sont mancheste-
ri ns et les autres radicaux ou propressistes,
oü est le trait d'union, oü esi lp lien assez
fort qui les unira eux qui s'affrani hissent de
tout principe au notn du libre-examen 1
Feut on dire qu'il y ait union pareilie a
cede que nous ci ions tout a l'heure entre des
Hymans, des Braun et des Loraud ou des
Janson, a part l'anticlérica isme Et encore
ne sont ils pas d'accord sur la manière de le
pratiquer 1!
L'Union libérale I mais c'est elle a coup
sür, qui est un mythe,puisque nous assistons
tous ies jours aux qnerelles uoii seuiement
entre les divers chefs du libéralisme, mais
entre les associations et lcurs jennes gardes
et ce sont des questions de personnes, de
tactiques ou do principe qui en font l'objet.
Leur aciivité sociale est nuile parce que leur
direction est faussée et chez eux manquera
toujou.s le vrai lien, celui d'une foi com
mune, dans un deal commun.
Vona, croyons-nous. ce ou't! convienl ae
dire, 1 reste ne serait que répétitiou sans
t
interet I
11 y a queique temps nous lisions dans le
Prog> ès
ii La oü nous sommes les muitres, eh bien
faisons le ieur sentii que les cléricaux et
tous ceux qui ont des attaches cléricales
soient impitoyablement écarlés. Montrons de
la décision et de l'énergie, si nous voulons
que Ton ait confiance en nous. Le métier de
calottin finit par devenir trop lucratit il
laut que cela cesse
Sans doute les caiottins crieront comme
des oies qu on plume toutes vivesmais
i.iut il s'en inquiéter Ils criem du reste
aussi lort qu-iua ou les chatouille que
lorsqu'on tape dessus a coups de matranue
Dès lois, a quoi bon se genet Soyons pour
la matraque c'est plus crane et c'est plus
viril.
C'est en vain que le Progrès d Ypres
désavouerait pour la forme, cette déclaration
fanatique de son homony ne du 0 coeur et
cerveau organe de ces chevaliers de la
matraque qui comptent la fameuse journee
du 7 Septembre parmi leurs plus glorieus
fails d armes.
11 serait désavoué lui même par tous ces
libéraux qu. se cotisèrent pour ériger une
statue au grand docteur libéral Liurcnt, en
reconnaissance des aphorismes ultra-fanati-
qnes qu'i! commit et dont voici un éciian-
tillon
L.'Efat ne peut pas admettre aux examens
ceux qui ont fait leurs études dans un
collége ou dans une umversité catholique.
C'est de la folie que de déclarer aimissi-
bles aux lonctions publiques ceux qui sont
éievés dans le catholicisme ultramonfain
c'est plus que de la folie, c'est un crime.
Done la loi PEUT et DOIT exclure des
fonctionc publiques ceux qui ou' été éievés
dans les écoles du ciargé
Cet odieiix fanatisme Ia na pas disparu
avec Tauteur de ceite objurgation féroc1. II
est toujours professé pai les ponlifes du
li >éraiismo |>ar les siocères, du moiru.
Est-il beaucoup möir.s fanatique que les
vulgaires ii sfóksla'gérs d Oostacker ou
d'atlléurs ce professeui de TUniversiii de
Bruxelles qui préfère aux matraque du
Progrès les pires ngueurs d'un d spot sme
pseudo-légai Ecoutëz M. Pergameni eusei-
gner excathedi a la pure doctrin
Si les libéraux beiges veulent si uver
leur pays et leurs idees, il faut qu ils recou-
rent a des moyens plus énergiques II faut
qu üs 'ravaillent sans relactie a Ja suppression
ues couvents et des ordres religieux, qu'ils
arrachent Tenseignement aux mains du
clergé, qu'jls arrêfent par des mesures radi-
cales le développement inou'i des miracles,
des pèlerinages et des stigmatisées qui sont
un. scandale et; une bonte pour notre pays.
Quelles seront ces mesures Sans doute,
il ne s'agit pas de faire des martyrs les
temps ne sont plus oü Ton brüjait et Ton
torturait au nom d'une opinion politique
les moeurs de 1 humanité sont changées et
I homme du XIX6 siècle n'a plus le coeur de
fer de ses a'ieux mats si la répression a
perdu son caractère de férocité elle n'en
existe pas moins, car elle est la sanction du
droit. La prison, les ameriües et le bannisse-
ment sont des armes légales pourquoi ne
pas s'en servir
Si nous voulons faire oeuvre sérieuse,
nous devons oublier los doctrines de i83o et
mettre de coté nos beaux rêves de iiberté...
II faut que nous sachions user de ia con-
trainte.
Progrès, mon ami, avaut que de honnir
superbement le fanatisme, il faudrait bien
examiner, au préalable, si vous n englohez
pas dans votre réprobauon des amis dévoués
et nombreux et jusqua vos grands manitous
eux mêmes. Sans cela, 1 on vous trouvera
enfant terrible, presque a l'égal de votre
sosie bruxellois.
«Si -S# S& !&- S&
1.
Ou entend dire quelques foisLa légis-
gislation a pris assez de soins de la classe
ouvrière, '1 est p'us que temps qu'elle songe
a d'autres.
Le sort des ouvriers est assez amélioré
pour qu on amélioré dès a présent le sort
dtautres classes de la Suciété.
A notre humble avis o peut prendre soin
de toutes ies classes de la soc'éfé sa s léser
les intéréts d'aucun. Il 1-8' vrai qu'on
beaucoup fait pour la classe ouvrière; mais
il n'est pas vrat qu'on ai' assez fail Bien au
contraire il re«te éucoiu btaucoup a faire,
beaucoup a améltoi er. -
Nous voulons en don er in-t uv.e
appreuadt, a oonnaitre ux lecteurs du
Journal d Ypres une oeuvre ouv .ere t'>ute I
jeune encore én Belgiqus .uu-ceu tre
pen dévèloppée dan- uotr.- omvinoe, qtjasi
inconue k Ypres.
Nous voulous p ri - de 1 'CEuvre du Coin
de Terr eet du Foyer insaisissable u des
Jardins Ouvriers eu flsmairl Het Werk
van den Akker of'het Werk der Werkmans-
lochtingen.
Nous avoirs sous ies y- ux ie Bulletin
setnestriei de la Ligue du Coin de Terre du
Foyer insaisissables (u° de Jui 'et 1908).
A ia page 60 uous ltsons; II E existe
pas d oeuvre du genre de l'oeuvre du Coin de
Terre d Ypres, et peut-êtrepourrait-on a se{
facile ment en constituer une la
question a l'étude.
Oui elle l'est.
M. j'avocat Albert Biebuyckconseiller
communal, s est tuis en besogne et eu rela
tion avec ie S crétaire Général de la Li^ue,
M. J. Goemaere de Bruxelles.
Nous espérons que Ia question sera, a;.iès
étude, pratiquement résolue comme elle 'e»t
déja dans ïnaintes localités en Bmtb.int,
Namur, Flauure-Oriental-s, Anvers.
Dans notre h landre Bruges a pris les
devatits. Le Comité local (et provisoire- I
mentréginal pour fa province) y est
constituè sous le üaut patronage tie Sa
Grandeur Mgr Waf) e laert Evêque de
Bruges el de Mle Baron Burette, Gouver
neur de la Province.
Le comité brugeois a loué a la vide la
première parcelie de terre et y a établi lt»
buit iopius pour ies premiers colons. Les
négociations se ponrsuivent avec les iios-
pice6 civils et la viÜV nour la location
d'autres parcefies. Le Comité s'est acs iré
cbese indispensable ie concours d'un
ingénieur agricole. Au mois ue Decembre
sur les instances du Coooiité central de
Bruxelles, aura lieu I installation officielle
5 par M Beernaert. roinmtre d'Etat et dresi
dent de ia Ligue. On y attend comme con
férencier le grand promoteur de l'oeuvre,
M. Lerolledéputé de Paris.
Le but de la ligue est d'améliorer la
situation maténelie et morale des families
ouvrières par 1 acquisition d'un coin de terre
et d'un loyer insaisissables.
Tour atteindre ce but on procure au cbef
de familie ouvrière an lapiu de terre qu il
peut labourer gratuitementle comité l'aide
a en acaueni ia propriété il l'aide aussi a
devenir propriétaire de sa «aison.
La ligue joint ainsi deux oeuvres le Coin
de Terre et IHabitation ouvrière.
Nous ne parlous pas dans le présent
article de 1 oeuvre des Habitations ouvrières;
mais uniquemeut de celie du Coin de Terre.
L'oeuvre du Coiu ue Terre est tout inspirée
par l'esprit ue cua-ïié chrétieune si vivace
encore dans notre cathonque Belgique.
N est ce pas ia cbanié qui trouve a loute
occasion de nouveaux moyens, ues moyens
répoüuant aux nécessités de i'beure presente
pour secourir et relever le taible et ie néces-,
Siteux?
Xoute oeuvre de cüaute don nécessaire-
ment ïntei esser ies nonimes ue cbarité, les
membres uetifs Ues Conférences Ue Saint
Vincent de Paul-, aussi nous aUrcssous nous
Sjjecialement k eux afiu qu'au moment
upportun, quand n nous iaudra leur secours
et ieur dévouement, ils nous ia donneut sans
compter e: uous prëteut ies deux mains pour
ariiver a mettie en acuvité, a Ypres, l'oeuvre
uu Coin de Terre.
.viais cette oeuvre cnaritaule est d'une
expression leute spéciaie.
L ue sagit pas seuleuient d une simple
auuione dont tous ies mérites vont au
donateur; il s agit pnucipaiemeut ue laire
tfuctiber et de reuure productif ie don géné-
eux du üieuiaiteur. Cast a louvrier qui
reij.iit le Com de Terre de iaue rapporter
pour 0011 propre profit ie bieu reiju.
r'aumó.e est toujours iouaijle; une
pareilie auuiöne Test uuiie iois d'avautage
vu ie placement judicieux et pratique d#
i'argent. C est que cet acte de cnante est
daus toute ia lorce du terme uue ujuvre
sociale au profit de i'ouvner, puur le relève-
nient de l cspnt de fauulie,pourdeplus graad
bien de ia Sociéfé.
A l'heure presente d n'est pas sufflsant
d être homiue d'uouvre chariuuie.il faut ètra
domme u'ceuvre sociale. C'est lk le devoir
de tout cfiretien qui eoiaprend combien notra
temps léclame 1' union intime de laCnarité
et ue ia J ustice.
Notre oeuvre disions-neus est cfiaritablé
et sociale.
Eaites a 1 ouvrier l'aumóue d'uue pièce d*
de cent sous, ia valeur uu dou restera
toujours ie méme; après uépense nécessités
par les besoius de ia fauuiie, ia valeur
nèxistera plus. Daus 1 oeuvre du Jardm
des ouvriers ie uon qu'on lait aura une
vaieur toujours croissante pour l ouvrier qui
exploite sou lopm de terre. Les calculs ont
emuli que rar ia locatiou et Texpioitatioa
d'une parcelie de terre,5 rrauc» peuvent.pro-
duire iu ei 50 francs.
N est-ce pas eugageant pour ceiui qui
aime ia cfiante i N'est-ce pas encourageant
pour ceiui qui revolt de pouvoir dire, avec
legitime üerte, que cette augnteutation de la
vaieur du nou est due a lui persouneilemènt.
au, qu dl sera facile, cn travaiilaut de la
soite, ue reiever, d'elever i'ouvner. il aura
un plus juste estiui' de i'aaiour propre ei ds
sa peroonnaiile. il appreudra la próvoyance
et ïépargne ann u'ameiiorer son cuainp. 11
appreudra a caicuier, a oruoni er, a regier.
li coimaura ce que c est que la 1 esponsabi-
iite et queis soins, queiies preoccupations
refciainent ia possession et 1 a imiiiisiratioii
a un bien ou u une propiiete. L esprit de
taruiiie ekt néeessairen-enl soulenu etfoitibé
par iceuviedu oom ue ierre.