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Téléplione 52
is ie ig hé m m
Samedi 5 Décembre 190S
10 centimes Ie ft®
4S Awnëê - N° 4811
i ounies et la t raternité
A propos d'une conférence
Encore Ste Cathérine
Baissez voire saiaire, M.
Notre jubiié gouvcrneinenlal
Cercle d'études «Excelsior!»
On s'afoosssie raie gu Bem*re, 36,
a ITpres, et toiss les bureaux de poste du royatsm©.
'Jf. sSl ssl ïS# sik S# sS| sfll S$ S$,
La Liberté et la Providence
Dieu.
fZafii
JOURNAL
TPRES
©rgane Satholique
de l'Rrrondissement
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
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Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse,
Le retour de la fête de l'Irir.matulée Con
ception au cours de l'année jubilaire de Lour-
des réveillera avec force les plus doux souve
nirs chez les pèierins de l'illustre sanctuaire.
D'autant plus que la commemoration des
célestes apparitions détermina, cètte année,
un afflux extraordinaire a ia Grotte Masabiel-
ie, et que les solennités religi uses y revêti-
rent un caractère exceptionncllement gran
diose et émotionnant.
Comme toujours, la Belgique y fut
dignement representee. II pleuvait des
Flatnands». A leur tête, leur digne é"êque
S. G. Mgr Waffelaert qui inscrivit solennel-
lement au Livre d'or de la Grotte un des faits
les plus glorieux de 1 histoire de Lourdes.
A toutes ces glorifications de la Vierge, a
toutes ces solennités jubilaires il manquait
un digne complémentcelui de la persecu
tion.
En attendant qu'ils ïrouvcnt quelque mau-
va:s prétexte pour légitimer la mainmise
qu ils ruminent sur le domaine de la Grotte,
ou tout au moins l'interdiction de son acces,
voici que les mait.'es de la France vont s'ef-
forcer de restreindre l'afflux des pèierins en
mettant des entravcs a la circulation des
trains de pèlerinage.
La legon de 1S58 ne les a pas instruits ils
courent inconsciemment au devant d'une
réédition de leur mémorable mésaventure.
Nous ne soulignerons pas, une fois de
plus, a cette occasion, leur démenti qu'ils
donne.ot a leur prétendu souci de liberté pour
tous. On est fixé depuis longtemps sur leur
fagon d'entendre la liberté et 1'égaiité.
Bornons nous a. mettre en relief letrange
attitude de ces sji-disant apotres de la fru»
ternité.
Car Lourdes, la terre des prodiges et des
manifestations grandioses, n'offre peut-être ni
spectacle plus impressionnant ni bienfait
comparable a l'admirable fraternité qui carac-
térise ses pèlerinages. Le Voyez comme ils
s'aiment des premiers ages chrétiens se
justifie la avec une ampleur magnifique. Et
cette fraternité s'y aliments si copieusemeut a
sa source surnaturelle qu'elle déborde de
Lourdes, suit les trains de pèierins, les
trains blancs surtout, jusqu'aux confins de
l'Europe et s'épanche ensuite jusque dans les
moindres bourgades pour y féconder toute la
vie sociale.
Et c'est ce bienfaisant rapprochement des
classes, c'est ce débordement de charité et de
dévoüment, c'est cette fraternité modèle,
enfin, que poursuivent et rêvent d'anéantir,
dai.s un de ses pruicipaux foyers, ces soi
disant philanthropes qut ont inscrit b mot de
fraternité sur tous les murs publics dïla
France
Les voilü bien pris en flagrant délit d'im
posture.
Et c'est vraiment le digne couronnement
des triomphes de la Vierge jubilaire que cette
Mais, tandisque chez la jeune fiiie rich e la
fortune, le désoeuvrement, lorgueil de la
condition, etc. favorisent et multiplient le
danger, chez b fiLie pauvre, au contraire,
le travail et le dénüment raréfient et attérruent
le péril et si elle a le bonheur de posséder
des parents quelque peu dignes et soucieux
de leurs devoirs, elle grandira et s'épanouira
dans son humble logis, avec une grüce et
une noblesse qu'on trouve rarement dans les
boudoirs les plus luxueux.
Pour qui no se laissa pas aveugler par
l'éclat emprunténi offusquer par des haillons;
pour qui suit discerner l'or purdu clinquant,
oui, c'est dans la classe pauvre qu'on rencon
tre le plus fréquemmant les prote'gées de St.e
Cathérine les plus dignes.
Les indications constantes des Prix de
Vertu suffiraient, a el les seules, a le prouve'.
Et cela se congoit sans peine.Pien n'aiour-
bants du Parlement, lamentablement dégar-
nis de leurs savoureux occupants
L'un des projets apportait de larges satis
factions a tous ceux qui ne sont pas satisfaits
de notre régime militaire.
L autre projet répondait a un besoin plus
pressant encore, car il avait pourobjet de ré-
prrmer un odieux abus de pouvoir que se
perinettent certains conseils provinciaux, en
faisant servir l'argent de tous a !a formation
de maiires irréligieux et sectaires. Aurun de
ces deux pro)ets n'a pu être oris en considé-
ratiou, la Chambre n'étant pas en nombre
En bien nous est avis que si nos manda-
taires se dispensent si volontiers de siéger,
ils pourraient se dispenser aussi de passer au
guichet. Ainsi qu'il est dit dans l'Evangile
Le travaiileur seul mérite sa nourriture
Mais nous aurions mauvaise grace a insis-
ter et a appeler les foudrles de 1 Evangile a la
dit les ailes de 1'ame comme la vile pouss'ère rescousse. Aprè" tout, ii vaut peut être enco'e
terrestre, föt-elle dorée et parfumée. Même
quan la jeune fiile rich.: veut secouer ses
ailes pour s'élever vers Dieu, même alors
mille légères attaches rendent l'essor compii-
qué fatigue des nuits de fête, preoccupations
de tenue et de toilette, prie-Dieu luxueux,
chapelet et formu'aire trop beaux
d'emprunt trop fades, etc. taiilent.
La jenne fiile pauvre, elle, n'a pas de peine :i sur faccueii qu'ils
mieux regarder entre les do:gts, quand on
voit nos honorabks faire si volontiers l'e'cole
huissonnicre. Ne sont-ils pas les représen-
tants d'un pays oü rien n'est sacré comme la
liberté
En cs moment surtout, ils nous convient
prières d'être indulgents pour la liberté qu'ils se
Cela nous rasslire
d'autant mieux
ferOiiT tl tons ets prrcfl-tïT
a secouer ses ailes et a prendre son essor vers I liberticides qu agitent certains politiciens,
le ciei. Tout l'y invite a tout moment. 11 fait guides par d'étroites considerations particu-
au milieu des mi fi fères instruction obligatoire service obli-
gatoire, fiamand obligatoire jusqu'au fin fond
;j de la Wallonië et même du Katanga, que
ff sais je encore
I Quant-a leur voir réduire leur indemnité
I parlementaire.... zut alors
I Travailler pour un salaire de famine quand
ouvriers en face. un mur élevé empêchant les lionorables voisins y vont par des
si bon se réfugier la haut,
sères de la vie
Jfc
«1
Tenez, l'autre jour, je passais
une éiroite ruelle que le soleil ne visite que
l'espace d'une heure ou deux, vers le milieu
du jour. D'un cóié, de misérables logis
rue
toute p'ongée indiscrete dans le jardin qu'il
cloture.
Je traverse la rue ientement, songeant a
l'inégalité, des conditions humaines et me
demandant pourquoi, d'une part, un logis si
triste, si sombre, si éttoit et pourquoi, vis
a-vis, cette spacieuse et conlortable demeure
agrémentée d'un vaste jardin ensoleilié
Rien ne rompt le silence de l'endroit que le
léger tapotage des fuseaux s'entrechoouant
sous les Hoigts des dentellières courbéessur
leur carreau dans ces sombres taudis. Mais je
n'ai pas atteint le bout de la ruelle qu'une voix
pure de jeune fiile me transporte d'un trait
dati3 l'empyrée. pour y entendre saluer la
Consolatrice des affligés des accents de ce
cantique cher aux pèierins de Lourdes Au
ciel, auciel, au ciel, j'irai La voir un jour..,»
quinze mille balles, sans compter le buffet ni
les petits profits qui ne figurent pas au bud
get, oui sa
Nous nous permettons cependant de faire
observer respectueusernent que toute compa-
raison cloche et qu'au pays oü fleurissent les
liquidations, sans parler des Panamas, on ne
doit pas y regarder a quelques millions quand
il s'agit de rétribuer convenablemenC des dé-
I mocrates qui se tuent a enfanter un projet de
loi instituant des pensions ouvrières.
1 Terminons par un petit éehantillon d'ab»
I seruéisme parlementaire plus réussi encore
que celui que nous signalions en commen-
cant
Une commission spéciale de la Chambre
était ronvoquée pour Vendredi après-midi, a
l'efïet de discuter la proposition de loi de M.
Frauck, concernant les employés et commis
(question du prcavis).
Un seul membre s'était dérangé pour assis-
Oh 1 comma cela fit prestement s'évanouir
l'arnertume de mes réflexions 1 Comme j'eus 1
vite fait de bénir la justice divine 1 Et comme f;
ma manière de voir changea brusquement ter a cette reunion Après avoir attendu en
sous le coup de baguette magique de ce sug-
gestif cantique
Non, ce n était pas derrière le mur du tjn membre est présent II a dü
tion de nuances pourraient s'y associer avec
une unanimité qui prouverait une fois
de plus la vitalité et Ja vigueur de notre
parti
Sans empiéter sur la rubrique du repor
tage, félicitons vivetnent le Davidsfonds et
de son excellente initiative et du succès de la
conférence sur le Congo organisée par ses
soins. lundi dernier, eu la salie des fêtes du
collége episcopal.
Succès d assistance, trés choisie sinon trés
nornbreuse succès d'iatérêfc, justifiée par
la parole autorisée du conférencier et par sa
documentation abondante, suggestive et lu-
mineuse succès düment mérité, a raison
du but moral et patriotique poursuivi, a cóté
du but littéraire et récréatif.
Et c'est ce coté de la fête que nous tenons a
souiigner, a la louange du Davidsfonds.
Que les flamirigants méditent et se flattent,
ou non, de fiandriciser le Congo beige puis,
d'intelligence avec les Boers, de faire règner
i'idiome de Vader Cats jusqu'aux confins du j
Zouiouland, ce n'est pas ce qui nous chiffon-
ne, pas plus que cela ne nous enthousiasme.
Mais nous pensons qu'il est utile et nécessaire
'UV'a'Üt"tcut tsIc fai-ic-©- cos autxclf>
pays qu'ils sont appelés a gouverner, a civi-
liser et a faire servir a l'accroissement de la
grsndeur et de la prospérité nationales.
Ignoli nulla cupido. Le Congo est loin
l d'ici, et aujourd'hui comme avanton n'éprou-
f vera ni le besoin ni l'envie de se donner a lui
ij et de commencer avec lui avant d'avoir fait
i sa connaissance avant d'être fixé sur ses res-
sources, son climat, ses moyens de mise en
valeur, etc.
A des points de vue plus élevés que l'in-
térêt materiel, il importe non moins d'être
fixé sur les besoins moraux des populations
que nous avons prises sous notre tutelle.
Quand nous serons pleinement instruits
l de l'état de dégradation de cette pauvre race
nöirc, livrée pendant de longs siècles a toutes
les abjections de la sauvagerie et de l'idola-
i trie, a toutes les horreurs de l'esclavagisme,
ainsi qu'au fléau plus moderne de l'abrutisse-
I ment par 1 alcool, sans parler de bien a'autres
I; misères de tout ordre, se pourrait-:l qu'alors
une immense pitié ne vienne secouer notre
égoisine, ne nous rappelle a notre devoir et
ne nous remplisse d'ardeur pour la noble
mission que la Providence nous assigne
5 Qui certes, alors nous comprendrons que
j nous serions indignes des bienfaits dont le
I Ciel a comblé notre patrie, si nous nous en-
dormions dans les dangereuscs délices de la
i prospérité, au lieu de faire partdger aux races
désnéritées du Congo les trésors de la Foi et
ardin, au gai soleil, queje voyais, en esprit,
confusion de ses ennemts, reduits, dans leur a
s epanouir des fieurs ravissanteset parfumées,
aveuglement sectaire, a s inniger a eux
mêmes, a la face du peuple, le plus humiliant
des dementis.
J vain l'arrivée de ses co'lègues, il a rédige' un
procés-verbal Jaconique
présent
se
Nous avons souhaité en retard la Sainte
Cathérine aux jeunes filles. Pour les dédom-
mager, consacrons leur encore quelques
lignes aujourd'hui. Aussi bien n avons nous
parlé que de la jeune fiile de condition aisée.
Parions, cette fois, de la jeune fiile pauvre.
Celle ci ne serait elle pas, par hasard, plus
sage et plus belle de beauté morale, s'en-
tend que la jeune fiile riche plus digne,
dès lors, de Ste Cathérine, son admirable
Patronne
Car il n'est pas ques'iou pour elle de tous
ces jeux et sports mixtes, de toutes ces fêt s
et reunions mondaines, de tous ces bals et
theatres dont i'atmosphère, toujours plus ou
moins méphitique, est si dangereuse pour la
jeune fiile riche.
Disons tout de suite cependant que si elle
ignore ces dangers la, il en est d'analogues
qui l'attendent au magasin, l'usine, au
cabaret, la salie de danse,
destinées a ajouter leurs charmes au boaheur
qui régnait dans la demeure du ilche. C'est
dans ces logis misérables,parmi le dénüment,
les haillons et le labeur, c'est la que forcé-
ment moa imagination s'ea alia découvrir
une fleur vivante, toute parfumée de vertu,
de foi etd espérance chrétienne, embeliissant
et égayant quand même sa sombre demeure
temporaire, afin de devenir dtgne de flaurir
un jour, aux cotés de la filiale Cathérine et en
face de la Rose mystique, dans les parterres
du ciel.
Nous ne nous faisorts pas illusion. Ce sera
jeter le feu sur un canard et, par dessus le
marché, nous confesser au diable que d'in-
viter MM nos Députés a réauire de 5o 0/0
le taux de l'indemnité parlementaire.
N'importe, ca nous soulagera toujours un
peu d'avoir prévenu les contribuables qu ils
n en ont pas pour leur argent.
N avons-nous pas vu, l'autre jour, deux
excellents projets de loi s'échouer sur les
borner a constater l'absence de ses eollègues».
De même que tous les meilleurs organes de
notre parti, nous applaudissons a la proposi
tion que vient d émettre la Presse. Le vaillant
journal Anverso'.s demande que l'on ce'lèbre
avec un éclat excep'ionuel ie jubile' du gou
vernement catholique en 1909, et précise la
pièce de resistance qui s'impose pour la mé- t ci des obligations vis-a-vis des races moins
Dans sa troisième conférence (La Liberté
et la Providence). Le Rév. Père Paquet a
a refuté les objections contre la Liberté de la
volonté humaine que certains auteurs dédui-
sent de la doctrine Catholique sur la Provi
dence de Dieu. La Providence divine
connalt de toute éternité avec une certitude
absolue, infaillible tout ce qui se fera dans
le cours des siècles. Rien ne fait exception a
cette règle générale. Mais alors:
1° Comment les hommes peuvent-ils
encore poser librement certaines actions
Tout ce que Dieu a prevu doit arriver, et de
la fa^on dont Dieu l'a prévu. Rien n'est indé-
ternriné, mais tout est est déterminé de toute
éternité.
2° Dieu, être infinimont bon, a done
prévu tout le mal, tous les crimes qui se
commettent dans les différents pays, aux
difïérentes époques. Pourquoi done sa Pro
vidence n'a-t-elle pas siodifié J'ordre des
choses de fagon a supprimer ces regrettables
abus, et refusé aux hommes cette liberté
dont elle savait que ces hommes abuseraientt
Le problème de la liberté soulève done une
double objection contre la Providence: une
Dbjc-vtitvn o^tïiro.la b.o«ut<> ot ia Sngraooo rlq
I. PeemxÈre OBJECTION. Oj
Cette objection s'énonce com ene suit
Si Dieu sait de toute éternité ce queje vais
faire, comment suis-je libre de ne pas le
faire.,
Réponse.
Le Rév. Père Paquet a prouvé apodicti-
quement dans sa première conférence (La
Liberté et le Déterminisme) que la volonté
humaine est douóa de liberté. Nous avons
donnó le résumé de cette demonstration et
la refutation de l'erreur déterministe dans
notre numéro du 22 novembre.
Nous devons également admeitre la pré-
science de Dieu. Être infiniment parfait et
immuable. Dieu possède de toute éternité
toutes les perfections a un degré infini. Par
conséquent il doit connaitre et il connait de
toute éternité et d'une fagoa adéquate tout
co qui est cognoscible. La préscience de Dieu
est done urte nécessité de sa nature. Aucune
exception n'est faite pour les actes libres de
la volonté humaine.
Ces deux assertions, concernant la liberté
humaine et la préscience de Dieu ne sont pas
eontradictoires. Dieu Be connait point les
actions futures formellement comme futures
c'est a dire en tant qu'incluses dans leurs
causes contingentes, mais II les voit dans
leur propre présentialité ».Pour Dieu placé
par la perfection infinie de sa nature éter-
de la civilisation qui nous furent si largement nelle en dehors des limites du temps et de
dePauiS- l'espaqe, tout est dans un perpétuel présent,
Aussi bien, rien de grand ne se fait en ce et l'on ne peut pas dire qu'il saitqu'unechose
moiide sans idéal et sans amour. Et c est un 0 8»egt fajt0 ou ge fera) mais qu'elle se fait.Dieu
peu d ideal et de charité qu est venu nous VQ;t doIlc> plutöt qu'il ne prévoit, d'un seul
inspirer une de ces ames d'ehte qui savent regard de sa vision éternelle tout ce qui se
vivre et mouiir pour iendre témoignage de gur ja terr0 aux différentes époques de ce
r la vérité et de la sublimité d'une cause
j Et c'est pourquoi nous félicitons double-
ment le Davidsfonds de son initiative. Dans
j son souci de conservcr et de développer chez
ie peuple fiamand son génie, ses vertus et-sa
foi héréditaires, il a compris que ces précieux
avantages de la race flamande créent a celle-
morable circonstance
0 Mais les fêtes, lesjubilés passent. II fau-
drait quelque chose pour rappeler aux géné-
rations futures eet événement glorieux il
fauarait, en un mot, un souvenir durable des
belles fêtes qui auront lieu en 1909.
Quel plus beau souvenir pourrait-on don
ner de eet événement que de voter enfin une
loi scolaire qui répare fes injustices cominises
autrefois pai nos adversfires et empêche ceux-
ci de continuer a les commettre la oü ils sont
au- pouvoir
C est la quest'on scolaire qui a donné la
victoire aux cathoiiques en 1884 ce serait
l origine ou la cause de leur victoire qui ser-
virait a perpéiuer d'une facon durable le sou
venir de la cummémoraiion du vingt cin-
qiflètae anniversaire de cette victoire.
En outre, tous les cathoiiques sans distinc_
bien partagées, paree que, chez les nations
nous app"Ions le temps.
Cette remarque étant faite nous compre-
nons faeilemeDt que cette scienee(préscience)
pour nous qui sommes soumis au temps
quoique certaiue et infaillible, que Dieu pos
sède de nos actes, n'empêohe auounément la
Jibre détermination de la volonté humaine.
Cat homme ne parle point paree que nous
I l'entendons causer, mais nous l'entendons
comme chez les individus, «noblesse oblige.»
Ti 1 6 f causer paree que de fait il parle.
II a compris que le plus sür moyen pour
le peuple fiamand de rester lui-même, c'est
de cultiver et de développer sans cesse les
vertus de sn race cn les faisant rayonner au
loin et en imprimant a l'oeuvre de la civilisa
tion du Congo sa marque hors pair.
II a compris enfin que par dessus les gloi-
res littéraires d'un peuple, il en est d'autres,
incomparablement plus radieuses, qui s'ins-
cnvent non plus seulement dans les annales
de ce peuple, mais dans le fonds même de
l'humanité, enrichi et ennobli par le travail
et le dévoüment de ses enfants.
Nous ne posons pas un acte paree que
Dieu le sait,mais Dieu le sait paree que nous
le posons.
Pouvons nous concilier positivement la
préscience de Dieu et la libr© détermination
de la volouté humaine
II plane uu mystère sur la conciliation de
cett9 connaissance avec le fait de notre
liberté. Ce mystère tient surtout a l'igno-
rance oü nous sommes de la manière dont
Dieu nous connait(a cette question se rap-
porte la célèbre discussion théologique entre
Mofinistes et Thomistes) d'ailleurs toutes nos
notions sur les attributs de Dieu sont impar-