CONCERT
ADJUDICATIONS
Denrées Fourragères
WM>'
II. Seconde objection.
Le Congo au Oavidsfonds
Chfonique reiigieuse
VILLE D' YPRES
UONSEIL COMMUNAL
La Nainte-Barbe
La
lerreur de i'hiver
Le Khumatisme
Üomici iiioi eticufo uu verre
faites et analogiques. Mais nous remarquons f
avec Bossuet qu ii ne faut jamais r jeter de,;x I
thèsesdéja admises et suffisamment prouvées j
paree qu'on ne trouve pas ie moyen positif
de les eoncilier ce fait ne prouve point la
fausseté de l'uDe des deux assertions, mais il i
accuse «implement l'imperfection de notre j
intelligence créée.
Dieu intiniment bon et sage n'aurait pas
dü donner a l'homme cette liberté dont il
savait que rhornme abuserait si souvent
pour faire le mal.
Réponse
Tout homme peut bien employer la
liberté que Dieu lui concéda. Si quelques
uns en abusent, il en est de leur laute. 11
est vrai que la préscience connait de toate
éternité ces abus, mais elle connait en même
temps les actes loualfies et méritoires de
ceux qui usent sagement de leur liberté, et
elle voit tout le bien qui, pour l'üomme,
rssulte de ce bienfait. Qui done oserait j
fouteuir que Dieu aurait dft organiser le j
monde au détriment des bons, et en faveur j
des méchants qui, s'ils le voulaient pour- 1
raient bien agir, mais abusent volontaire f
ment de leur liberté p
Mais les advarsaires nous proposent eer- f
taines mesures radicales, qui, leur avis, 5
auraieut pu tout concilier. Discutons succes-
sivement ces différents remèdes.
1° Pour empêcher les abus et le mal,
Dieu aurait dü supprimer toute liberté pour
l'homme.
Réponse
Mais alors on supprirae la liberté non
seulement pour les méchants qui en abusent,
mais aussi pour ies bons qui en usent sage-
ment. La iiberté est un si grand bien.
L'homme, inférieur sous de multiples rap
ports aux autres êtres vivants, est ceper-
dant le maitre de la création, et cela g &ce
a la liberté. Sans la liberté 1'intelligenco ne
nous serviraic t e riena quoi bon de
connaltre le bien si nous no pouvons pas le
poursuivre. Sans la liberté l'inteüigence
nous scrait même nuisiole, elle exposerait
ruomme au supplice de T&utale apercevant
une fin qu'il ne peut atteindre. J'eut on
sérieusement vouloir que Dieu éteigno en
nous Tiatelligence a cause do quelques
hommes qui alusent do leur liberté et
pourraient, s'ils le voulaient, n'en abuser
pas 1
2° Pour empêcher les abus et le mal,
Dieu aurait dü supprimer tons ceux qui au
cours des siècles abusent de leur liberté.
Réponse
Supprimer ces counab'.es c'est suppiimcr
en même temps tons leurs descendants
parroi lesquels il est bien dos hommes qui
useront sagement de la iiberté et qu'on
empêcherait de jouir de ses bien fait La
mesure proposée obligerait ia Providence
de changer l'ordre du monde au détriment
des bons et au profit des mauvaF. Même
elle aurait comtne ronséqueuce de suppri
mer Adam et tout le genre humain.
3° Dieu doit au mains supprimer la
Liberté dans ceux qui vont en abuser. j
Réponse
uans ceite rvypottiöse il fuudlaiï"ad n ft re
deux categories d'hcmmes des hommes
libres, et a eö:é deux une categorie d'bom-
in s iuféti'urs privés de Liberté et par j
couaéqu nt auasi dépourvus d'iu «lligence,
puisquo Intelligence requiert la liberté. I
(Voir plus haut N° 1). Ges derniers se raient f
ooeddimiés a eet état (l'iulerioiité pour des
infractions a la lui ui ra a.prévues mais non f
commises. Peut on ëtre puui pour tin crime 1
qu'on n'a pas commis?
4° Mais si Dieu voulait supprimer au
moins la causa des abus de la lioerté.
Réponse
Ces ca s s isont su tont, au déh >rs,
l'attrait iju-exerco sur nous los créa'ures
('e charme et l'attirance que Jes objets
px'r.cit sur nous constituent la tcntation)
et au deda s, la pcussée des passions.
Or les passions poussont au b:en coinme
au mal et sont los elements de notre peifec-
tlonnemeut moral. Le c'iarme des crea
tures procure una quautité de jouissances
lcgitiniiS, qu'on voudrait ainsi supprimer,
même pour ies justts
Conclusion.
Ou le voit, toutes ces propositions ten lent
a rrfoadre 1 'organisation du monde au
profit des méchants et au détriment de3
bons. Ne refaisons pas, avec notre sagesse a
co irte vue, les plans do la sagesso divine.
Dieu a ró-olu autrement co probiême
troublant de la Liberté en assurant a
Taomme, par sa grace, la foico et le moyen
d'en user pour soa b'en-êtrj matérie!, de
i'actiount-r pour sou perfectiounemeut mo
ral, de la réfréner pour éviter ses écarts et
de s'eu sorvir encore p >ur en corriger les
abu3.
Encore une fois, la solution de ce pro
biême ne se trouve que d ies l'aecepta.ion
de la doctrine integrale du christianisme.
A coasultei'
MonsabréConférences de Notre Dame
JS76
20e Conférence II
22e Conférence II
Le Père Janvier Conférences de Notre
Dame 1901
12eConférence III
13e Coi férence III
De Bonniot, S. J. Le Prob'ême du mal.
Livre VI.
HARMONIE COMMUNALE
Dimanche, i3 Décembre 1908
a i> 1/2 h. du soir, Salie Pauvvels
Programme
1. Allegro militaire Seha
2. Le Bravo, ouverture, G. Salveyre
3. La Walkyrie, sélection
arr. p. Rouweirolis R Wagner
4. Lentement, lentement,
valse Borel
5. L'Arle'sienne,suited'or-
chestre .-
1. Pre'iude, 2. Intermezzo,
3. Menuet, 4. Farandole, G. Bizet
6. Cendrillon, marche, Massenet
hntrée Marche'-bas.
Le Davidsfonas a fait mieux, lundi der
nier, que de faire valoir les beaute's et les
ressources de Ia langue flamande il nous a
permis d apprécier ia noblesse et la richesse
d'une ame d'apotre flamand, voue'e depuis
onze ans au détrichement de Tame inculte du
Congolais. II a demaodé a l'un des plus vail-
lants pionniers de la civilisation africaine de
nous faire entrevoir l'admirable fleuron que
le vingtième siècle ajoutera a la glorieuse
couronne de la Flandre, si le peuple flamand
tout entier soutient comme il convient ceux
do ses enfanis qui savent et qui veulent, a
tout prix, relever la race indigene de notre
colonic.
Malgré ses onze années d'Afrique, le P.
Huys n'a, du reste, pas oublié sa langue ma-
tcrnelle, et c'est en excellent flamand qu'il
neus a présenté ses chers protégés noirs ainsi
q ie ie décor de son champ d'activitó apostoli-
que, un décor si prestigieux qu il doit,
sans aucun doute, attéuuer pour lui les
regrets provoqués par l absence des paysages
de la terrc natale.
A l'aide d'une richc collection de clichés
projeiés sur la toile lumineuse, il nous a fait
parcourir, dans des conditions ultra-confor-
tables, brousse» et forêts vierges, montagnes
les jeunes exceptés se soient rendus a
l'invitation du Davidsfonds.
Préféreraune couférenco aussi intéres
sante a tous égards la séince d'estaminet ou
la partie du vogelpik accoutumée, c'est déja
d'un civilisé passablement estomaquant.
Se payer une colonie et se refuser a en
passer l'inspection, sans même devoir bou-
ger desa chaise, c'cst plus étrange encore.
Mais se féliciter de sa civilisation, bénir le
Ciel d'etre cbrétien, et rester indifférent aux
détresses morales des enfants de la Belgique
africaine, comme aux travaux hóroïques de
ceux de nos computriotes qui peinent et qui
luttent au champ d'honneur, voila qui uous
paralt absolument iuconciliable.
Mettons que le calms de notre tempéra
ment national soit le grand coupahlo dans
l'affaire. Nous no nous faisons p>s illusion,
en effet. 11 faudra quelque temps avant que
tous, jusqu'uu dernier, nous nous soyons
bien reridu compte de nos devoirs nouveaux;
ii en faudra peut-êtredavantage encore avant
que les tils de Godefroid de Bouillon se
soient enthonsiasmés pour ia croisade civili-
satrice que Dieu veut aujourd'hui.
Eglise de St-Martin
Confrérie de N.D. de Lourdes et Apostolat
hours.
de la prière pour la conversion des péc
Mardi 8 Décembre, Eête do l'Iaimaculée
Conception de la Ste-Viergo. Indulgence
plénière.
Messe solennelio a 8 heures a l'intention
des associés.
S*
Du samedi 28 novembre 1908. La séance
s'ouvre a cinq heures. Présents: MM. Co-
laert, bourgmestre Fraey», Vandenboo-
gaeide, échevins Fiers," Vanderghote,
Bouquet, Sobry, Iweins d'Eéchoutte, Lc-
mahieu, Begeren, Boone, conseillers Gor-
rissen, secrétaire communal.
ct gorges chaotiques, fleuves, torrents ct
mers iniérieures. II nous a fait admirer quel-
i ques coins de ces regions tourmemées qui,
- pour ies touristes inirépidts, détröneront un
jour la Suisse,
f II a fait rêver ces dames en ieur apprenant
que tout ce pitch pin, ce noyer, ce chêne
qu'flles étalent si vaniteusement dans leurs
demeures nc sont que de la petite bière a
cote des bois précieux qui poussent au soleil
I equatorial.
j II les a même lége ement humiliécs en leur
apprenant que les coiffeuses congolaises ne
j consacrent pas moins de quatre ou cinq
heures a la chevelure naturelle ou em-
prucüée de leurs beiles clientes.
ISloue ti o ootigvona pao ci ö'jivrc lü COHfË-
rencier dans son exposé d'une infinite de pai-
i licularite's tres curieuses de la topographie et
I de l'ethnog'-apbie congolaises. Mais nous ne
i pouvons passer sous silence ce qu'il a dit de
j la perfeetibilité du Congolais ni laisser de le
f rcrnercier vivement d'avoir, en toute sincérité
tt en parfaite connaissance de cause, cciairc
j notre religion a eet endroit. ici encore le
j léincignage irrefragable de ia photographie a
fourni une éloquente documentation. Nous
j avons vu le Congolais artisan industrieux et
habile, m ilgré s;n outillage rudimentaire
nous i'avons vu se faisant parfaitement aux
procédés européens abordant même des
travaux artistiques et savants, travaillant le
bois, le cuivre, le ter, etc. avec un réei talent;
ne reculant ni devant la confection typo-
grapbique deslivres, ni même devant l'assi-
rnilation de leur savantc matière. II y a, en
effet, parmi eux, des humanistes et des nor-
maliens, voire des philosophes et des théolo-
giens.
Et peut-être, d'ici quelques lustr.s, deman-
derons nous au clergé de couleur noirc
nécessaire.
1 appoint de missionnaire devenu
par ces temps de persécution reiigieuse, pour
arrêter cei taines peuplades européennes sur
la pente de la barbarie.
Nous avons /u le Congolais travailier
comme un ncgre et, par son travail as;idu
et opiniatre, établir dans ces réyions sauva-
ges, loin de tout centre civilisé, des fermes
des éco'es, des églises, dis hopitaux, des
orphclinats, des exploitations agricoles èt in-
dus'.rieiles qui rendraieut jaloux maint cur'é
et maint bourgmestre de notre pays.
Nous avons appris aussi comment il faut
s'y prendre pourgagner leCongolais, et nous
avons surtout acquis ia certitude que notre
smote Religion seule est capable d'ope'rer
chez ccs natures sauvages et de'grade'es ies
prodiges de transformation morale" sans
lesquels l.ur civilisation ne serait qu'un vain
mot.
Nous a^
par
Nous reaiercioDs vivement le Róv. Père
Paquet, qui au cours de ses 3 corférences,
dans son langage si clair et si méthodique,
nous a exposé )e grave probiême de la liberté
humaine, et nous présentons nos siccères
félicitationsa la direst'on du cercle Excel
sior qui eut l hetireuse idéé d'inviter ce
brillant conférencier
venir parmi nous
qoest'on8 imporiantes
Puisse t i! biet,tót re-
pour trai er d'auhes
1
ons enfin et ceci nous a profon-
démertému, édifié et enthousiasme nous i
avons vu l'enfant du sauvage, transfirmé par
i'oeuvre de la giace et par le travail patient de S
nos missionnaires, se dévouer spontane'ment,
a 1 instar de nos héro'iques relig euses, au ser- i
vice des malheureuses victimes de Ia maladie i]
du sommeil, lachement abandonnécs
leurs parents a la m:rci des fauves.
C'est dire que h P Huys a noblement
vengé ses cheis noirs de certains reprocbes
que leur font ici des adversaires du Congo,
et notamment celui d'être invinciblement °ré'
fractaires a toute civilisation.
C'est mieux qu'une réfulation peremptoire
de cetto fausse rllégation qu'est venu nous
apporter la parole autorisée du missionnaire.
C'est une iecon et un example a suivre
donnés aux civilisateurs cux-mêmes par des
fiis de sauvages, hier encore piongés dans la
plus profonde déchéance.
No;.s ne croyons pas pouvoir clö'.urer ce
compte-rendu sans formuler le regret de ce i
qu'uu trop petit nombre de nos concitoyens jj
Absents excasé3MM. Struyve,Biebuyck
D'huvetter, conseillers.
M. le Bourgmestre Colaert devant tous
les conseillers et le public, qui écouteut
debout, iappell-3 ia per te que vientdo hire
le Conseil communal par suite de la m rt
du regretté Lém Vaudanpeerebootn, con
setllcr ominunal depuis 1899. 11 lait l'éloge
du dó fuut, qui fut un bomtne de bien, et
rendit de grasds services a ses concitoyens
et a sa ville natale. Tout, en u'ótant pas ora
tear il donnait trés souvent des avis trés
oppréciés et sou souvenir resteia vivace.
I Sur la proposition du bourgemostre le Com
j seil decide a Bunanimitó d'envoyer une
j loftre de condoléances a la familie.
Interpellation. M.Bfgerem adresse une
j interpellation a M. i'échavin des travaux
i publics. A tort ou a raison dit ii, certain
j journal local a. luxó lo o. cvioe (ies Cravaux
j publics de ia ville d'inconscieuca et 1 impré-
I voyance. II a prétendu que le service des
I travaux publics ignorant ''emplacement
j exact de ia canalisation d'eau an boulevard
Malou, il s'est fait quo la ville a veudu du
terrain a bitir situé au-dessus de ia catiaii-
sation-mère. Or ii peut en résulter un
g;and incouvénient pour le propriétaire de
ce terrain ie jour oü des réparations de-
vraient se faire a cette canalisation-mère.
Ensuite ce journal prétend aussi qu'il
n'existe au nouveau quartier prés de la gare
aucuue pierre ou autre indice quelconque
permettent de retrouver immédiatement
certains embranchements de la canalisation
d'eau. L'honorableconseiiler demanded ies
f iits sont exacts et ce qu'on compto faire
dans 1'affirmative.
M. Fraevs, échevin des travaux publics,
répond qa'effectivement certain journal a
prétendu ces choses, mais qu'il s'en est s iu-
cié fort peu. Voici de quoi il s'agitle grand
tuyau de la c malisation d'eau fut nlacé en
1881, sous l'ancienne sdministration a cette
époque, on ne pouvait prévoir qu'un jour
tant de transformations se feraient dans ce
quatier. Par suite du riéplacement du che-
ujin de fer vicinal, un nouveau terrain
revenant a la villa et une offre d"achat pour
ce tei rain étant faite,la ville a cru bien faire
en vendant co terrain. Le service des tra
vaux publics n'ignorait pas qua cet eadroit
se trouvait le tuyau principal, mais il no tut
pas dépiacé puree que, aiusi que la c ose
est arrivée aussi pour l'entrepreneur de
1 étang de Zillebeke, il y avait impossibilité
de se procurer des conduites en fonte Ce
déplacement qui se fait maintenant ne pré
sente pas de grands inconvénients et se
poursuit aormalement.
Quant au second fait, ii a trait aux travaux
effectués pour la canaiisationjd'eau pour 1»
tram. Or, aiusi que M. l'ingénieur du tram
roo Ta iui-même affirmé, auiune recherche
n'a dft être fade pour retrouver I'embranche-
tnent de la prise d'eau. Uue tra,nchóe en
ligne directe a été faite.Ja puis ajouter aussi
qui pour l'é'abiissemeot de l'égout, aucuue
recherche n'a dö être faite. Nous soramei
done a l'abri de toute critique.
M. lo b urgmestreM. Begerem se déc-
iar-r-t-il satisfait
M. BegeremOui, sous les réserves
d usage.
M. h raeys Quelles réserves J usage
M. Begerem Quo pour l'avenir on fera
toujours bien
M. Fraeys Ze tache de faire biea et ne
ra inquiète pas, des critiques trés souvent
erronées de certain jo irna!.
Seconde interpellation. M. Begerem
désire interpell r M. ]e bourgmestre sur
1 etat de la voirie. C ci, il ne l'a pas iu dans
un journal, m iis i'a constate personneile-
ment. I! dit que 1 état de la voirie laisse
beaucoup a désirerla cause en est a la
Compagnie du Gaz qui, pour installer le gaz
cbez Jes particuliere, a obligée detablir
des trancbees un peu partout. 11 se fait
qu'un grand combre de ces tranchées sont
défoncées et reiident nos rues dans un pi-
teux état. Or, la convention oblige, sous
peine d amende, la Compagnie du gaz a re-
mettre ies rues en bon état. Je désire done
qu'on engage la Compaguie a accomplir ses
engagements et aappiiquer les ametnies, le
cus éehóant, et qu'on le fasao le plus tot
possible, car si on attend trop longremps, la
Campagnie du gaz pourrait s'y refuser.
M. le bourgmestre Je suis d'accord avec
M. Begerem. J1 y a un certain temps, il
s'agissait des tranchées faites en longueur
des ordres ont óté donnés a la Compagnie du
gaz qui les a executes. Maintenant, il s'agit,
des tranchées ea largeur un damage a étó
fait, mais cela ne suflid pas il faut recom-
mencer les damages jusqua restaurstion
compléte. J'ai appelé ie directeur du Gaz
qui m'a demendó d'indiquer ies tranchées a
taire. J'ai demandé un re'evé au seriic-"
technique et je te transmettrai k la Com
pagnie du Gaz. Je veillerai a ce qu'el'e tasse
une réfection compléte et entlèreet appliq ;e-
rai le cahier des charges dans toute sa
rigueur.
M. Begerem La Compagnie du Gaz
n'éiant pas yproise, on 113 doit pas avoir
our elle certains ménageinents qu'on au
rait pour des Yprois.
M. le bourgmestre Je suis de v Le avis
et appliquerai strictement Ie cahier des
charges.
M. Bergeiem se déclare satisfait.
M. Boone On ne doit pas tout metlre sur
Ie dos du Gaz. Ainsi, rue Grapaudière, ii y a
un défoncement qui provientde rinstaüation
de l'égout et non du gaz.
M. le bourgmestre: Il est enten iu que
nous n avons pas de"x poids et deux masur-s
et que l'entrepreneur des égouts comme la
Compagnie du Gaz doit faire ce qui lui in-
eombe et qu'il le fait généralement.
Distribution d'eau. M. le bougmestre
soumet au conseil une. ordonnance qu'il a
prise, règlementant provisoirement l'usage
de la canalisation d'eau pour l'alimentation
publique.
II explique que depuis la promulgation de
cette ordonnance, l'étang de Dickebusch est
monlé de 15 a 20 centimetres. Aussi les
heures de pression ont elies auguienté, mais
il 11e peut être question de donner la pres
sion du-raiit toute la journéa, car uous pou
vons nous trouver devant une gelée précoce,
aui dimmuerait notre provision d'eau, d'au-
tant plus que nous no pouvons compter sur
I'eau do i'étang do Zillebeke, qui est a s.c
par suite de travaux. line sera pas toléré
que certains, cemmó le cas s'est présenté
encore cette seniaine, gaspillent mécham-
ment l'eau la vanno devaut hyr maisan
sera ferinée et ils seront privés d'eau. On
veillera aussi a c .1 qu'une capt'ge d eau ne se
fasse sur la éouduite mère. Journellement,
ua buiLtin de l etiage do l'eau est demaadé,
et si on constatait un taux dans sa ré luctlon,
on sera sans pitié.
Le conseil approuve l'ordonnauce du
bourgmestre.
Propriétés communales. Le collége
échevinal demande i'autorisation pour la
mi se en vente d'une série d'arbras abimés
appurtenant a la ville et se trouvaut boule
vards Malou et de la Station, aux Remparts,
long de 1 Yperlée et du Vyverbeek. L'esti-
rnatiou est 3 9ü6 francs. Le conseil donne
un avis affi matif.
Finances. Le conseil approuve une
convention conclue entre la ville et les Hos
pices civils. La convention porte sur ce qui
suit: Si la ville devait actueilement iaire
l'emprunt dont le principe a été admis par le
conse'l communal, la chose se ferait d'une
facon trés onérense pour la ville, le taux de
l'argent étant assez élevé il a été décidé de
différer cet emprunt jusqu'a un moment plus
propice. Entretemps, les Hospices civils
prêteraient des valeurs jusqu'a concurrence
de 5oo,ooo francs a la ville, valeurs dont les
Hospices resteraient propriémires, mais qui
permettraient a la ville en les déposant a la
Banque nationale d'avoir 400,000 francs et
de payer les travaux aux échéances prévues.
Les Hospices rendent ainsi un service appre
ciable a la viile, sans courir aucun risque.
Hospices. Le conseil donne uu avi3
favorable a une demande des Hospices a
l'effet de convertir en titres au porteur une
inscription au grand livre d'un import de
500.000 francs.
Hospices. Une location de terrs a la
bour, au prix de 85 francs l'an, a M. Hector
Simyn, a Zillebeke, est approuvée.
Approuvés également quelques crédits
supplémentaires et des traasferts de crédits
au budget de 1907.
Ecole de musique. Le budget 1909, se
montant a8.200francs da 1 ecole de musique,
est adopté. Ce budget e3t en augmentation
de 100 francs par suite d'une augmentation
accordóe a un professeur.
M. Bouquet demande, ainsi que le règle-
ïnent I'ordorine, qu'on fasse paraitre annul
ment un rapport sur la marche de l'école.
Ecole Industrielle. Le budget 1909 de
l'école industrielle est adopté, Ce budget se
monti, en recettes et en dépenses a 9.940 frs.
en augmentaton de 75 trs. sur 1 exercice pré
cédent, par suite d uae augmentation de
traitemeut a un professeur.
Fabriqued'églises. Le conseil approuve
le budget présenté pour 1909 par la fabrique
de l'égiise St Pierre II se chiffre en recettes
et dépenses a 74 317 fr. G9.
M. lo bourgmestre constate que les parois-
siens de St-Pierre sont largemeatiutervenus
pour les restaurations de leur óglise et
engage ceux de Saint-Martin a en faire
autant.
Le corps des sapeurs-pompiers com.,»,
naux fêtera, dimauche, sa pa'ronne S XutT
Barbe. A r.p.ttft nnn*Binn .1
A cette occasion, il assistsra a I-,
messe d« 11 heures et demie en la catbédralo
Saiut-Martin A Tissue do la messe, revue
sur la Grand-Place et défilé en ville.
heure, banquet.
A. uue
Le rhumatisme est plus douloureux en hiver
par suite du froid, de l humiditó. Les quelauM
doüteur-s ressenties pendant la saison chaude
font place a des douleurs aigües et persistautes
Les muscles s entlainiu nt. les articulations sont
seösibies etrtiiliéds et le rftumatis.ne, la terreur
de 1 hiver, prend possession Ue voire organisme
Le m. lade alors, rctourne aux vêtemeats soéi
ciau aux pommades, aux liniments. Ma.beu.
reusemeut, le rbumaiisme 11'est pas une dé ces
maladies d ,nt oa se dóbarrasse avec nuelcuie
fric ionsles pommades apaisent bien u., psu et
UiomenUnéüiHiit ladouleur, tiiaisc'est (out.Sovez
ïnonil ós. les (iouleu s reviondront plus aieflpj
que jamais. s a
Lerbumaiisme est causa par unéiat particulier
du sang _I.es impuretós du corps, les resides de
la nulrition qui
voies naturelles
1 ils
doiverit etre eliminós par les
n out pas éié éliminés, ou i'on'
ulo ljit'Mn-iiit par Isib doo or^aties
eliminateurs, iiiietdins, reins, fo.ie. (Jes impure-
tósont torrnó l'acidj uiiquequi est absortió nar
le sang, et dópo eusuito dans les différents
muscles, dans les jointures, les articulaLons. Get
acide luique produit alors Tinliammation et lVn
dolorissemeut de ces jointures, de ces articula
tions, do ces muscles.
Les pilulet Pink vont a la raaine du mal, et
vout guérir le rhumatisme, en purifiant la san^.
hlLs neutralisent 1 action de Tacide ur.que Ta
font éliminer et envoient un sang rouge', riche
puiporter la force dans toutes les parties de
1'organisme, même les piusreculéés
Alors, los douleurs cessent, l'iriflammation dis-
parait, is sysième rierveuxestcalmó et le inalade
est forti (ié. La guérisou est durable paree auc
vous navez plus de poison dans lo sau^.
Les pilules Tiük. sont en vente dans loutes les
pharmacies ot au ópöt Phio Darneville 66
Boulevard da Wat ;i loo, Bruxelles, Fr 3 50 |-j
boite Fr. 17.5 i los 6 boites iranco.
Dépot a Ypres pharmacie LI BOTTE.
Moi un cafe, ga'gon moi uu cognac,» etc.
voila les appels qm s'entrecroisent rógnlière-
meut dans lo aaié blon counu Au Tigro Royal
faisant lo coin de la rue G <rnot a An vers. C'est un
des établissement» les mieux I, équontés d'An-
vers. Lo propriétaire M. A. DE tfUIJSSCHER
est un charmant bomme il nous accord a volon-
tiers Teutretien que nous avions sollicité
Nous avons appiis, disions nous, que Ie
Sirop de l'Abbaya vous a g éri d'une gravo
broncliite. Est ce exact? Un «bien sur - [irooo cé
avec cette force d'affirmation que seul le vrai
Anver, ois peut mettre dans ses paroles, conflrma
notre demande. Lorsque nous lui avions deman
dé quelques détails 4 ce sujat, il nous raconta ce
qui suit: - J'ai souffjrt longtemps d'une bron
cliite qui rn'avait aff'aibli et dócouragó a tel point
que je ne pouvais vaquer a mes occupations.
Une toux terrible m'accablait et m'empècbait
de dormir. Pa;('ois j'éta's acc- bió si tort que je
craignais de suffoquer. La vie m'ét it a cnarge.
Mon café, comme voui savez. est également
hotel. Je devais 1113 lever tót le matin a ce
moment j'étais affalé sa" uu-, ebais« dans mon
ImifMl
Portrait da Mr. DE BU1JSSCHER.
remis au reporter du journal, qui l'a
interviewé.
café, toussant terriblement et si accablé qua mes
logés avaient compassion de moi Un voyageur
de commerce, descendu chez moi, ma donna le
conseil d'essayer le Sirop de TAbbaye. Jusqu'a
ce moment aucun remède n'avait pu me soula
ger; je u'avais plus guère confiauce.Néanmoi s,
je me décidai et je me procurai un flacon de
Sirop de TAbbaye la pharmacie de Hoet. Ce
que je n'aurais pu croire est arrivé 5 flacons de
Sirop do l'Abbayo m'ont guéri.
Attention! procurez vous le même Sirop da
l'Aboaye que celui employé par M. DeBuysscher;
seul celui-ei guérit et se reconnait une bande
rouge autour de la bouteille e portant la signa-
turu'de l'agent général L. I. Akker, Rotterdam.
Tont autre produit n'est qu'une imitation et no
guérit j ,mais
Le Sirop da l'Abbaye du Gouvent Sancta Paulo
próvient ia phtisie, guérit la broncliite, les
rbumas anciens et négligés, Pasthme, les infla-
mations de la gorge, la pleurésia, les maux de
gorge, la coqueluche, ies inflamations pulmo-
naires, les crachements de sana, Tinfluenza et
toutes les affections de la poitrine et des pou-
rnons.
Prix 2, 4 et 7 fr. le flacon.
Dépöt général: L I. Akker, Rotterdam
Dépot principal pour la Belgique: O de Beul,
Longue Rue Neuve 57, Anvers.
En vente a YPRES L Aertsens, pharmacie
Becuwe, Marchó au Beurro 7 pharm. Centrale
Gh May, Grand'Piaee 35,C.LiboPe COPER INCH E
A Monr-yne. Grand'Piaee, 18 GOM IN ES: F.
Van indekens. et dans toutes les bonnes
phar names
M. Fraeijs. lis n'ont pas manqué de le
faire et mtervieniient pour un«»grandepartie.
La séance publique est levée a 6 heures
et demie.
Lo conseil b* constitue a huis-clos et
nomnie M. Gérard Desaver sous i stituteur
1GC016 libro Saint Michel, comme institu-
teui a la Looie, et Al. Lnon Dejoucheere,
sous-instituteur a 1 école adoptee St Louis,
comrn professeur a l'écoie industrielle. li
accepte ensuite la démission de M. Pierre
Damerlie comme agent de police.
2$ 2$.
11 sera procédé a i'adjudication de
(Avoine, Foin, Paille)
I LE 15 DÉCEMBRE 1908, a 16 heures,
pour 1 Avoine et
I LE 22 DÉCEMBRE J908, a 16 heures,
pour la Paille et le Foin pour le Magasiu de
fourrages d Ypres.
Les soumis-Ions doivent être adressées
pour la veille du jour, ft 1 adresse de Mon
sieur e Sous Intendant dirigeant R service
de mauutention a Bruges Poste Restaute
et sous ia forme renommaudée
Le Cahier des Charges peut être co isulté
dans le bureau du Directeur au magasin des
lourrages, tous les jours de 8 a 12 et de 2 a
heures.