Pensées diverses
La Restauration
de Tancienne Abbaye
de St-Mariin a Ypres
Le Gaz de ma Cousine
Willen is kunnen
A bbaye ou Prévóté
de Si-Martin a Ypres
Congregation des jeunes gens
de St Martin
La inesse de Ste Cécile
de ia chorale l'Orphéon
Concert de charité
au Patronage
Néerologie
Actes Officiels
Notre éminent architecte communal Mr
Tlogénieur Coomans a bien voulu nous
autori8er i publier le remarquable rapport
qu'il a adressé au Conseil de fabrique de
St Martin en vue de la restauration de8
bitiments jadis occupés par lea Pauvres
Claires.
Nous donnons aujourd'hui en feuilleton la
première partie de ce *émoire.
Monsieur l'Editeur,
Je ne dois pas rappeler a vos lecteurs
combien vives ont éte' les polémiques qui ont
divisé les Yprois sur la question de savoir
s'il ne fallait pas avant tout donner la con
cession du gaz k un groupe Yprois.
Je reconnais avoir été du nombre de ceux
qui penchèrent vers l'affirmative. Mais, je
vous avoue en toute sincérité que mes idees
se sont totalement modifiées. Ce qui a
achevé de m'ouvrir les yeux, c'est la de'clara-
tion si judicieuse faite re'cemment au Conseil
Communal par Monsieur l'avocat Begerem.
Tout le monde doit en effet reconnaitre avec
l'honorable Conseiller qu il aurait éte si
naturel d'avoir des complaisances pour la
sociéié gazière si bien enlendu elle avail été
Yproise relations de parente'de cou
sins a cousinesrelations d'affaires, de
commergants ou négociants avec ses clients,
d'avocat et de notaire, relations de sociétes
tout aurait conspire a rendre tout
naturel, comme l'a si bien dit monsieur le
Conseiller, Begerem d'être condescendant
tandis que tout au contraire il est tout
naturel i aussi, d'avoir le courage d'être
exigent vis a vis d'une société qui après
tout est étrangère.
La conclusiomqu'il y a lieu de tirer de ce
juste raisonnement, c'est que les Yprois ont
beaucoup plus de chances d'être bien servis
par une compagnie étrangère... sur laquelle
on peut taper ferme... sans s'exposer a de
graves inconve'nients, que de se laisser ex
ploiter par une société Yproise quelconque,
que tout le monde aurait un intérêt a
ménager.
Veuillez, je vous prie, Monsieur l'Editeur,
insérer cette lettre dans votre estimable
journal et agréez en même temps que mes
remerclments, l'assurance de ma considéra-
tion la plus distinguée.
Un abonné du Gaz et du Journal,
qui est... plus content de l'un que de l'autre.
La vaillante société dramatique Willen
is kunnen a donné Dimanche dernier sa
première leprésentation de cette période
d'hiver. Inutile de dire que la spacieuse salle
du Volkshuis étaitarchicomble,tout le monde
sait d'ailleurs que Willen is kunnen ne
fait jamais rien a la légère, que tout est bien
soigné, le choix d s pièces, la morale, les
décors, l'interprétation etc. Ces différents
facteurs ne sont pas toujours si facile a
réunir et l'un ressort parfois au détriment
des autres. Ajoutez encore le nombreux
public des représentations du Volkshuis, qui
Lo projet de restauration des bali-
ments ayant fait partij de l'ancienne
èt puissante prévoté de St-Martin, en
notre ville, fait suite, en le complétant,
a celui que nous avons dressé, en 1903,
pour la restauration générale de la ca-
thédrale.
En notre qualité d'ingénieur commu
nal nous signalions, au mois de mars
1905, a Messieurs les Bourgmestre et
Echevins de la Ville d'Ypres, l'état de
délabrement des constructions en ques
tion, qui présentent une valeur histori-
que, archéologique et artistique consi-
dérable et nous insistions sur la néces-
sité de les restaurer dans un délai trés
rapproché, sous peine de les voir vouées
a une ruine compléte.
D'autre part, Monsieur Colaert, bourg
mestre d'Ypres, a qui aucune des ques
tions se rattaehant au domaine "artisti
que de la ville n'est indifférgjite, dijait
dans son exposé justificatif de l'emprunt
communal présenté en séance du con
seil, du 10 npvembre 1906, en parlant
de la prévóté
«Ce Mtiment qui est une dépendance de l'E
glise S' Martin, est dans un état plus facheux
encore que la collégiale. II se détériore de
jour en jour, et si la restauration ne s'en fait
pas 'sans retard, il ne sera plus bientót qu'une
0ste ruine. Ce serait, k notre avis, un crime
de laisser périr un monument historique d un
mérite archéologique incontestable.»
Le bienveillant appui de Monsieur le
Bourgmestre d'Ypres, assura le succés
de notre proposition auprès de Messieurs
les Président et Membres du Conseil de
fabrique de S1 Martin.
par son grar.d nombre même est d'une intel-
lectuahté fort différente et partant de gout
fort différent aussi et vous aurez une idéé de
la difficulté qu'il y a a obtenii un succès.
Mais la dramatique Willen is Kunnen ne
porte pas en vain son nom et maintes fois
elle a obtenu des succès retentissants et la
représentation de Dimanche dernier a con-
stitué pour elle une nouvelle preuve de sa
vitalité et de son hardiesse.
Car c'ótait faire preuve de vitalité et de
hardiesse que d'oser aborder la scène avec
un drame comme De Martelaarqui
malg'é certains passages un peu étriques est
si poignant et si pathétique, et une comédie
si pét llante d esprit et de finesse comme
TooneelstudiënRarement le public a prêté
une attention aussi soutenue a un drame
dont la haute portée morale, constitue une
apologie du secret de la conlession. Disons
cependant qu'un peu moins d'emphase et
de déclamation chez certains acteurs et un
peu plus de réalité et de vigueur chez certains
autres n auraient pas nui a Taction générale
du drame. Ceci ne constitue pas un reproche,
tout au plus une simple remarque, car nous
nous souvenons toujours que la critique
est aisée et Tart difficile
Tooneelstudiën par contre a été rendu
avec un art, un fini, une réalité parfaits. La
tous les acteurs étaient maitres dans leur
role el ont fait ressortir superbement toute
la finesse et touts la gaité de cette comédie
si bien combine's et aux caractères si divers.
Un mot de remerciment pour la sym
phonic St Michel qui pendant les intermèdes
nous a régalé de plusieurs excellents mor-
ceaux.
A Toccasion de la solennité de TImmaculée
Conception, la chapelle de la Congrégation
(Place Van den Peereboom) sera accessible au
public Dimanche prochain, id Décembre, de
2 1/2 h. a 4 h. de Taprès-midi,
Le matin a 7 h., Messe solennelle et com
munion générale pour les congréganistes.
Le soir a 7 1/2 h., salut solennel et sermon
par le P. Chrysosthome, S. Th. L., capucin,
professeur de Théologie.
Les amis et bienfaiteurs sont invite's a cette
solennité.
A l'occasion de l'excellente interprétation
par notre chorale Yproise de deux oeuvres
artistiques et religieuses, exécutées a la Messe
de Ste Cécile, le 29 novembre dernier, le
Journal d' Ypres se fait un devoir de féliciler
notre vaillante société de son exécur'on tout-
a-fait remarquable. Nous nous faisons volon-
tiers lecho de Topinion publique en adressant
nos vives félicitations a !a méritante chorale,
a son dévoué président, M. Jules Antony, son
directeur, M. Jules Tyberghein, en associant
a leur succès M. Louis Vanhoutte, Texcellent
organiste de notre cathe'drale.
COM I NES
Dimanche dernier une grende Soirée
dramatique ct musicale était offerte par les
Non seulement les archéologues et les
artistes, mais lious les habitants sauront
gré a Monsieur le Bourgmestre et a
Messieurs les Membres de l'administra-
tiion Tabricienne d'avoir sauvé d'une des
truction certainc ce joyau du patrimoine
conti 6 a leur garde.
Si ces constructions monumentales ne
sont pas encore appréciées et vulgarisées
autant que le comporterait leur mérite
artistique, il faut' l'attribuer a ce fait
que des 'religieuses Clarisses out été loca-
taires pendant une période ininterrom-
pue de plus de soixante années (de 1839
a 1900). et qu'ainsi ces locaux sont res-
tés inaccessibles aux amateurs d'art.
Ce n'est que depuis le mois d'oetobre
1900, date du depart des religieuses sus-
dites, que Cette belle oeuvre architectu
rale a été remise tui jour et signalée
a nouveau a 1' attention des archéolo
gues et artistes.
Depuis lors sa valeur est de plus en
plus appréciée, non seulement par les
connaisseurs, mais aussi par la plupart
des Yprois, dont un grand nombre igno-
rait jusqu'a l'existence de ces construc
tions éminemment artistiques au coeur
de leur ville.
Les batimenls encore actuellement de-
bout, groupés autour des galeries ajou-
rées du cloïtre, constituent, en quelque
sorte, le noyau de ce que füt au moyen-
age la grande abbaye.
Un plan, a vol tl'oiseau, de la ville
d'Ypres, daté de 1564, nous renseigne
sur l'étendue considérable de l'enclos
du chapitre de S' Martin, a cette épo
que, qui formait une espèce de seigneu-
rie ecclésiastique &u nioyen-age. (1).
(1). Les clichés de ce plan, gravé sur bois,
sont déposés au Musée Communal. L'arcjhi-
viste et le biblioffiécaire de la ville en détien-
nent un exemplaire daps leurs dépots respec-
tifs.
membres de la Conférence ouvrière au profit
des families patronnées. L'flarmonie Com
munale et l'Union Symphonique Cominoise
prêtaient la fête leur concours bienveillant.
Comme d'habitude, la Salle était archicom-
ble. Parmi les personnes présentes on re-
marquait les membres du Clergé, Messieurs
Ferrant Vandermersch.échevins, ainsi que
la plupart des conseillers communaux. Le
programme comporrait entre autres deux
comédies Les deux locataires perplexes
et A qui le Neveu qui ont été jouées avec
un talent remarquable.
Au cours de la séance, Monsieur Louis
Ferrant, trésorier de la Conférence, a fait un
rapport sur l'oeuvre.Nous regrettons de man-
quer de place pour donner le discours en
entier.
L'orateur commence par signaler les con
ditions spéciales de l'année 1908 pendant
laquelle la crise industrielle a mis 1 ;s pauvres
dans une situation plus pénible que les années
précédentes et se propose en donnant le
compte rendu des secours, de tracer en
même temps un tableau comparatif de la si
tuation actuelleavec cellede la première année
de la Conférenceeet exposé prouvera
qu'elle a été a la hauteur de_sa tache. Alors
qu'en 1902 la Conférence comptait 99 mem
bres assistés, elle en compte actueliement
190; soit prés du double de families pauvres.
Les secours qui suivent la même progression
ont atteint la valeur de noi2.i5. Ces
chiffres sont salués par les applaudissements
de Tassemblée I
Monsieur Louis Ferrant, expose ensuite
le thème qui forme une partie non moins
intéressante de son discours: l'intervention
nécessaire del'Eglise et de l'Etat pourconcou-
rir au bonheur de Thumanité,au soulagement
de ses misères 11 développe ensuite ces
deux points: 1 intervention de l'Etat, la
collabaration nécessaire de l'Eglise.
II passé en revue les lois ouvrières, les
institutions sociales et économiques, siadmi-
rablement comprises, qui font ia gloire du
Gouvernement Catholique
Mais, ajoute Monsieur Ferrant,malgré cela
nous aurons toujours des pauvresct c'est
alors qu'intervient ls beau iö!e de la Cha
rité chrétienne Quel spectacle plus beau
que ce zèle du mande catholique, du haut
en bas de Téchelle sociale, a secourir les
misères, a panser les plaies dont souffre
Thumanité
L'orateur dit ensuite quelles sont les rai-
sons pour lesquelles les Catholiques doivent
faire la charité. II rend hommage a Monsieur
le Guré, qui posa les bases de)la Conférence,
aux jeunes gens accourus a cette voix auto
risee, pour se groSapar sous l'étendard)de la
charité, grossir le nombre des amis des
pauvres En terminant.il fait un chaleureux
appel a la générosité, car il sait que les
catholiques de Comines savent s'imposer les
sacrifices nécessaires pour aider l'Eglise dans
son role le plus subiime
Le 5 Décembre est décédé en son chateau,
a l'öge de 82 ans, après une très-courte ma-
ladie, M. le Marquis d'Ennetières, comte
d'Hust et du Saint Empire, bourgmestre dc
la commune d'Elverdinghe.
Le Marquis d'Ennetières vint habiter El-
verdinghe en 1870. C'est lui qui fit bStir le
chateau dans le domaine familial, et transfor-
ma en grande partie le beau pare que tout le
monde admire.
L'origine de l'abbaye se confond avec
celle de la ville, comme Ie rappelle
Schayes
La plupart de nos villes prirent naissan-
ce :au Xc et XF siècles. Pauvres et ehétives
bourgades dans le principe, groupées autour de
quelque abbaye, église ou chateau, ce ne fut
qu'ó dater de Tinstitution des communes
que plusieurs d'entre-elles, recurent, en peu
d'années, un accroissement tel, que dès le
XIII" siècle Gand e"t Ypres étaient complés
parmi les cités les plus populeuses et les plus
riches de TEurope.». j)l).
La ville née sous Baudouin le Chauve,
sur l'ile formée par TYperlée, rue du ma
rais, avail été agrandie) successivement
par Baudouin le Jeune et par Baudouin
VI, dit de Mans; son noyau s'est déve-
loppé autour du sanctuaire primitif éri-
gé sur remplacement de l'Eglise da
Sl Martin et dédié a Torigine a Saint-
André.
L'Eglise de S4 Martin a Ypres fut fon-
dée, en 1088, par le Comte Bobert le
Erison, qui avait déja foudé en la même
ville, dix ans auparavant, 1'église de S'
Pierre.
Nous sommes ainsi amenés a coixsla-
ter que dès la fin du XIe siècle, des des-
servants, établis sur les bords de TYper
lée, assuraient Ie service religieux de
nos deux plus anciennes paroisses. Tou-
tefois, en 1102, Jean de Comines, évêque
de Thérouanne, déposséda les prétres
accusés de simonie, attachés a S' Martin,
et institua un chapitre de chanoines ré
guliers de l'ordre de Saint Augustin,
(1). Scjhayes Histoire de l'architecture
en Belgique pv 335
En 1884, il fut nommé Bourgmestre de la
commune, en remplacement de M- Edouard
Van der Ghote. II devint aussi un des vice-
présidents de TAssociation Catholique de
l'arrondissement et remplit cette fonction
jusqu'a un age avancé.
Elverdinghedoit a son défunt Bourgmest;e
de signalés bienfaits poste, télégraph?, tele
phone, lignes de chemins de fer vicinal, foi-
res aux chevaux. II contribua puissamment
k la restauration de 1'église paroissiale, a
Tétablissement de routes empierrées, a l'éclai-
rageau gaz de la commune. On lui duit aussi,
ainsi qu'a feu la Marquise d'Ennetières, l'in-
stallation de l'école privée dans l'ancien cha
teau après la loi néfaste de 1879,
Le Marquis d'Ennetières, comme toute sa
noble familie, était le grand bienfaiteur des
pauvres de la commune. On se rappelle vo.
lontiers que le chateau était accessible aux
petits comme aux grands, et qu'il se Eisalt
un bonheur d'être en contact avec tous, même
avec les enfants des écoles, qui bc'néficiaient
de ses largesses, a l'occasion des fêtes de l'en-
fance.
Ses funérailles ont c'té céiébrées Jeudi der
nier. au milieu d'un grand concours de viila-
geois et d'étrangers, qui avaieut tenu a rendre
un dernier hommage a l'homme de bien que
tout l'arrondissement regrette.
Qu'i! repose en paix, au milieu des siens,
en attendant la réco^jpense que Dieu réserve
a ceux qui ont passé en faisant.le bier.
Nous présentons a sa noble familie i'ex-
pression Ge nos bien vives condoléances.
Un arrêté royal du 3o Octobre 1908
autorise le conseil communal d'Ypres a per-
cevoir des droits pour l'abatlage des bestiaux
a Tabattoir public. (Nous croyons utile de
rappeler qu'il s'agit du nouveau règlement
sur cette matière qui a été votó dernièrement
par notre conseil communal et diminue la
taxe percue antérieurement).
Par arrêtés royaux du 12 Novembre 1908,
sont décernées aux officiers et sous-officiers
de la garde-civique d'Ypres la croix de tére
classe au capitaine-commandant A Gaimant;
la croix de 2e classe au lieutenant instructeur
F. Bartier; la médaille de lère classe au
sergent-major A. Salomé, au premier-sergent
G. Gandeel, au sergent-fourrier L. Wallaert.
Un arrêté royal du 3 Novembre 1908
accorde la médaille civique de ière classe a
M. C. Bossaert, conseiller communal a
Proven.
Par arrêté royal du 6 Novembre 1908,
M. Radermeeker a Verviers est autorisé sous
certam.s conditions établir une tannerie a
Warneton, section C. N° 858c du plan
cadastral, a environ ii3 mèties de la fron-
tière.
Par arrêté royal du 4 Novembre 1908 la
croix de ière classe est décernée a M. C.
Vanneste, secrétaire communal de la ville de
Wervicq.
Un arrêté royal du 19 Octobre 1908
approuve les délibérattons du conseil com
munal d'Ypres, tendarit a acquérir, par voie
d'expropriation pour cause d'utilité publique
les immeubles nécessaires la réalisation
des aliguements de la rue du Passage,
approuvés par l'arrêté royal du ier Mai 1895.
Un arrêté royal du 5 Novembre 1908
accorde la reconnaissance légale a la société
mutualiste Hulp in nood, établis a Yprcs.
sous la direction d'un vénérable prêtre,
nommé Gérard (2)
Robert de Jérusalem, par lettre du 27
février 1111, transféra a l'abbaye de S'
Martin, tous ses droits de justice et au
tres sur la possession de la dite abbaye
(i).
Le fief ecclésiastique du Comté de
Saint Martin, qui s'étendait a l'intérieur
et a Textérieur de la ville, fut ainsi con-
stitué il formait ,pn territoire non sou
mis a la juridiction commune.
L'abbaye, et J.a ville qui Tentourait,
se développèrent rapidement et déja,
dès la fin du XIE siècle, le pouvoir du
prévöt s'étend aux diverses églises pa-
roissiales et aux associations religieuses
établies en ville.
11 èi cette époque reculée, il nc subsiste
aucune construction monacale toutefois
nous pouvons nous rendre compte de
1'influence qu'eurent nos premiers pas-
teurs sur nos ancêtres a cette épocjue
par la part prise par les Yprois aux croi-
sades des chrétiens d'occident.
Nous savons, en effet, que dès la fin du
XE siècle, 600 Yprois prirent la bannière
do Flandre et partxrent, avec le Comte
Robert II, dit de Jérusalem, pour la Ter-
re Sainte.
En 1157,500 Yprois accompagnent
Thierry d'Alsace dans sa 3° expédition
pn Terre-Sainte.
En 1163, le même comte entreprit
une quatrième expédition dont faisaient
partie 400 Yprois (2.).
(2). Warnkcenig. Histoire des villes et
qMtellenies d'Ypres.
traduit par Gheldorf.
(1). Warnkcenig (traduit par Gheldorf)
(2). J Vereecke. Histoire militaire de la vil
le d'Ypres.
Par arrêté royal du 3i Octobre 1908
M. Léon Snauwaert, instituteur communal
a Ypres, muni du certificat d'aptitude aux
fonctions d'inspecteur cantonal est nommé
inspecteur cantonal de 3e classe de Tensei-
gnement primaire a Menin.
Un arrêté ministériel approuve le plan
d'emprises afférents a des terrains nécessaires
a Tétablissement des chemins de fer vicinaux
de la ligne Furnes a Ypres dans la commune
d'Ypres.
Par arrêté royal du 3o Novembre 1908
sont nommés Chevaliers de 1 Ordre de Léo-
pold le Capitaine-commandant JWillaime,
du 3e de lEne le Capitaine-commandant
J. Dor du 3e de ligne; le Capitaine-com
mandant R. Constant, adjudant major de
régiment au 3° de ligne, adjoint d'état major;
le capitaine en ier administrateur d'habille-
ment A. Blanpain, du 3e de ligne.
On nous annonce pour le 14 Décembre
un événement bruxelloisla mise en ven-
te et liquidation annuelle de la Maison
Tietz, 36 - 38, rue Neuve. Les personnes
qui habitant la province savent qu'elles
gagnent facilement leur voyage en ve-
nant faire leurs achats a cette occasion
chez Tietz, a Bruxelles. II y aura une
fois de plus cette année des soldes com
me oil n'en voit nulle part. Demandez-
en ide suite la liste, et, si vous êtes enipê-
cliés de venir, commaudez iinmédiate-
ment par écrit cei qu'il vous faut car
tout sera rapidement enlevé. En effet,
les Bruxellois guettent depuis plusieurs
semaines l'annonce de cette mise en ven-
te. Comme prime pour tout achat de 5
francs un merveilleux Calendrier, su
jet Directoire.
C'est dans les profondeur~de Ia vie intirno
de Dieu que les arts ont connu leur première
existence commune et leur première allian
ce. Cèst dans Tineffable accord des attributs
divin dans la variété ha-monieuse des
perfections éternellos. qu'ils ont puisé le
souvenir et les regrets impérissables de
l'unité.
Dieu I voila le terme a, la fois inévitable et
désespérant des arts La perfection de Dieu,
voila ce que poursuivent ces nobles exilé3
La beauté de Dieu, voila l'idéal qui donne
aux ames artistiques ces élans sacrés et ces
nobles découragements entre lesquels se
partage toute la destinée du génie.
B
Finis musicce pulchri amor. Si Tartiste
ne sait pas atteindre ca but suprème, s'il ne
répond pas dans les Ames qui l'écoutent un
amour pur et arrave des choses divines, loin
d'avoir servi son art, il l'a trahi,
Quel'art chrétien fasse done respecter ses
droits, et que les hommes que n'a pas encore
touchés la vipère pa'ienne.se fassent de plus
en plus étrangers de coeur, d'esprit, de via,
a la depravation croissante de l'art dans le
matérialisme et le sensualisme.
Perreyve.
A vingt ans, on aime ''luumanitéa trente
ans, on laconnalt; a quarante. on la mé«
prise. Catherine X.
Lesbonbeurs longtemps différés et qu'on
a cru perdus sont les plus doux, les plus
durables, les plus profonds.
Augustin Filon.
B
La solitude jette dans la langueur les
esprits ordinaires et retrempe un esprit
supérieur. Grjmm.
L'amour c'est l'esclavage a deux.
Edmond Deschaumes.
B
Le temps, qui efface la biauté, efface aussi
l'empreinte de nos douleurs les vieilles
médaillesn'ont p'us derevers.
Adolphe d'IIoudetot.
YILLE D'YPRES
On demande un AGENT DE POLICE
connaissant les deux langues. Age ma
ximum 30 ans. Traitement initial 1100
fr.après 5 ans, 1200 fr.après 10 ans,
1300 fr. S'adresser a Tadministration
communale.
AVIS
Le Bourgmestre de la ville d'Ypres
rappelle que les personnes nées en 1813
ou antérieurement ét désireuses d'oble-
nir en 1909 la pension de vieillesse dc
65 frs. peu vent se présenter au bureau
de l'État-civil oü les renseignenrents né
cessaires leur seront fournis gi-atuite-
ment.
Les demandes doivent 'être introduites
AVANT LE 1 JANVIER 1909.
L e Bourgm e:s tr e
R. COLAERT.
BURGERSTAND VAN YPER
Van den i lot den 11 December 1908
Geboorten:
Huyghe Maui its, Kalfvaart V'erleure Maria,
Bakkerstraat. - Gryson Cyriel. Dickebusch
s'eenweg Pa'tyn Victorina, Pattyn Maria,
Kanonstraat. Wolters Agnes, Hoornwerk.
Cardoen Raymond, Kalfvaart. Behague Maria,
Bukkerstraat.
Huwelijketi
Seys August,timmerman enMoerkerke Maria,
dienstmeid, beiden te Yper. Surgeon Gaston,
zwijnenslaobter, te Rijsel en Degorre Pelagie,
keukenmeid, te Yper,
Sterfgevallen
Derudder Joanna, 2 maanden, Oude Bella*
waei destrsat. Vandenbergbe Jgnaas. 52 jaar,
schrijver, weduwaar Vanderlinde Marie, G ds
Stuei>straat. Vermeerscb Camiel, t Psr'
Schotlandstraat. Breyne Romaan, Tl Par'
schoenmaker, echtgenoot Tack Maria, St-Nico-
laasstraat. - Duprez Suzanna, 2 maanden, Po-
peringhesteenweg. Reubrecht Garnillus, JT J
z. b. ecbtgt, Vanpetegin m, Sidonie, Veemarkt.
Vandenbusscbe Maria. 87 j., z. b. ongehuwa,
Beluikstiaat.Cappon Julia, 46 j., zb. onge"
huwd, Poperinghe steenweg.