MAISON DE COHM Ct
CORRESPONDICE
Le Gaz de ma rousine
Le Concert de
AIcool el fêtes
A la congrégaJion de
Saint Martin
A bhayc ou Prêv'óté
do Si-Martin a Ypres
Les éieetions prochaines
M v0u3 ne
l'iJarmonie Communale
Conseil communal
Je
Ypres, le 15 décembre 1908.
Monsieur Callewaert,
Editeur du Journal d'Ypres».
E(v
Le 12 de ce mois, sous la rubrique
«Le gaz de ma Cousine», vous insérez
dans le «Journal d'Ypres» une leltre ano-
nyme d'un courageux et spirituel abon-
né, qui s'occupe de Tinterpellation que
j'ai faite récemment, en séance au Con-
seil Communal, sur l'état défectueux de
notre voirie.
Certes, je ne m'attendais pas a une
approbation aussi flatteuse que celle que
me donne ce monsieur, eut-elle ëmané
d'un actionnaire de la Société chère ai
son cceur.
Combien il est regrettable que voire
du monde entier nous la montrent comme un
brillant couronnement des manifestations ju-
bilaires qui n'ont cesse' de se pioduire depuis
le 11 février dernier.
C'est dire que l'hommage a été digne de la
Vierge jubilaire, pour autant que rien de
terrestre puisse être digne de l'auguste Mère
de Dieu, autrementque par l'intention.
A ne considérer les choses que sons leur
aspect extérieur, il semble déja, en effet, que
l'hommage jubilaire mérite d'etre agréé de la
Vierge. II y a cinquante ans, Notre Dame de
Lourdes avait exrrimé le double désir de voir
Quand Dieu noya le genre hu main
11 sauva Noé du naufrnge,
Et dit, en lui donnant le vin
Voila ce qué doit boire un sage.
Buvons en done jusqu'au tombeau
Et stiivons l'arrêt d'un tel jugc
Tous les méebants sont buveurs d'eau
C'est bien prouvé par le déluge.
•®e
Ce n'est pas cependant que,peur ma part, je
veuille leur doener tort sans réserves. Je
connais des abstinents complets qui sont les
plus joyeux compères du monde, tandis
qu'ils de'gustent l'eau claire et boudent le viu.
Et, d'autre part, je me garderai bien de s -
blamer ce que l'Eglise loue et recommande f énger un sanctuaire a Massabielle et d y voir
i vivement. venir du monde. Est-il besoin de rappeUr
I comment Ia chrétienté a répondu a ce double
ij désir? Non seulement une superbe basilique
ainsi qu'une riche annexe ont été construites,
non seulement les foules y affluent sans cesse
si
correspond ant d'occasion ne se soit
pas trouvé a Roubaix, quand eut lieu la
vive polémique relative a !a concession I
du service d'éclairage de cette ville son
Mais l'argument de la créationet l'excmple
des noces de Cana reviennent, malgré tout,
a la charge pour m'amener a redire le refrain
de la chanson
Si Dieu nous défendait de boire
Auraii-Il fait le vin si bon
Non Non! Non Non Non 1
Le Concert de la S" Barbe a attiré
Dimanche dernier une grande foule a la
féérique Salie des Fètes des Halles.
L'interprétation drs oeuvres figurant au
programme rendue avec beaucoup d'empleur
a été le digne pendant du Concert de la
Ste Cécile de la Fanfare Royale.
Citons spécialement l'ouvermre le Bravo
du compositeur francais Salvayre, oeuvre
ancienne qui plait toujours pour ses qualrés
mélodiques la bruyante mais difficile selec
tion wagnérienne de la Walkyrie, et la
brillante suite d'orchestre de 1 'Arlésienne du
maitre Bizet. Cette dernière oeuvre écrite
pour un drame d'Alphonse Daudet, pleine
de gracieust poésie, a recti unc interpretation
pour présenter leurs hommages a la Vierge j vraimant artistique, surtout le déiieicux
mais aujourd'hui l'on peut dire que Lourdes Mennetvrai triomphe pour lc solo de la
n'est plus dans Lourdes mais a projeté d'in- j petite'clarinette, et la pe'nétrante Farandole
Mettons pourtant que la perfection se
trouve du coté de l'abstinence, même totale.
Mettons aussi que la galté ne soit pas l'apa j
„„„„„ai i nags exclusif des buveurs de vin et que, s'il
intervention anonyme n eut pas manque b
c est viai de dire que le bonum vinum leeti-
d empecher 1 mstauration du régime qui -„„„.m,,»* 1
1 f ficatcorhomims)),il est tout aussi evangelique g
y u a op e. g l'abstinent modèle sait se montrer
Je souhaite a votre excellent journal g 1
j I souriant et amène tu autem cum jejunas
une perseverente collaboration de la part -
F S unse capv.i tuum et faciem tuam lava
de eet abonné dont l'humour egale le r
J avoue que pas mal d amis de la treilie
courage et le desinteresscment. g
8 rrs ont plutot le vin mechant et querelleuret,
Je vous prie, Monsieur lEditeur. et au a r
1 I quant aux autres, la gaite artificielle que leur
besom vous requiers, d inserer Ia présen- b 1
procure 1 alccol n a ricn de cette cordiale et
te dans le plus procham numero du g
,,,r same gaitr qui nait des veritab es ivresses du
«Journal ld Ypres», sous la menie rubri- s 8 d
A s cronr
que et au même endroit oü parut la
lettre de votre perspicace abonné.
Agréez, Monsieur l'Edi'tèur, 1'expres
sion de mes sentiments distingués.
G. BEGEREM.
Le Journal n'a qu'un mot a dire, c'est
qu'en insérant la lettre de l'abonné du
Gaz et du «Journal», il n'avait aucuné
intention d'etre désobligeant pour l'ho-
norable Conseiller, qui, comme tous ses
collègues du Conseiil Communal, a le
droit d'exposer librement ses opinions
personnclles.
Les plans du projet de restauration
de l'abbaye de S' Martin, sont exposés
en 1'hotel de ville, salie bleue.
L'hive.r dernier, 1Onthoudersbond a fait
jouer une piece a these qui n'a probablement sages banquets
pas convaincu tout 1c mondc, pour la bonne
raison que le rideau s'est abaissé avail! que la
justesse de la thèse ne fut démontiéc.
Il y ctait question d'un régal sec qu'on
devait offiir le soir pour célébrer un succes
académique. On se flattait] d'y faire legner
une folie gaité et un entrain soutenu, malgré
la proscription absolue de toule boision forte.
Voici revenue la saison des banquets et
ties fêtes, des ré?alades.e! des joyeux révéil-
lons. C'est le moment pouunos Abstinents
de compléter la démonstraton et de donner
tort a Ségur Iorsqu'il dit pour les confondre:
cceur.
Mais ce que je demande aux buveurs d'eau 1
d'établir, c'est leur droit au prosélytisme a
l'aide de la carte lorcée.
Nul ne leur conieste le droit de ptéférer le
vin de canard d'aucuns même prisent haute-
ment leur sagesse. Ce n'est pas une raison
pour imposer cetts sagesse aux autres, car
voyez oü cela nous mèneraitUn végétarien,
abstinent compler, invite parents et amis a sa
noceet, eii guise d'apéritif, leur sert le boni-
ment suivant- la sagesse et la science ctant
unanimes a proclamer que le3 abus du car-
nivorisme ct de 1'alcoolisme sont parmi les
pi res fle'aux de l'huminité, j'ai tenu, mes
chers convives, a vous régaler exclusivemen t
d eau insipide et inodore et de léguinescuits
a l'eau. En plus, j'ai un petit étang ii votre
disposition pour vous en donner jiisque-!a.»
Ne pensez vous pas que les invités de la
noce, si sages fussent ils,la trouveraient mau-
vaisc quand même
Et puis, il me semble toujours que les
de j'avenir perdront tout de
même un tatinet de leur entrain et de leur
chaleur communicative lorsque, a l'heure
de... de l'eau de source, on fera s'cntrecho-
que
boire a la santé de Pie X ou de Leopold
nombrables extensions a travers le monde en
tier,
Sanctuaires, monumentsou simples autels,
notre petite ville, a elle seule, compte plu-
sieurs succursales de Massabielle oü les ser-
viteurs de Marie ainjent a offrir leurs homma
ges a l'Immaculée. Tel le sanctuaire des
congréganistes de St-Martin oü l'on fêtait»
dimanche dernier, la cloture de l'année jubi
laire.
Cesjeunes gardes du culte Marial avaient
bien fait les choses et leur cadeau jubilaire ne
sera certes pas le moins beau parmi tous ceux
que la Vierge se sera vu offrir. Ils ont fait
subir a leur chapslle une véritable transfor
mation. De riches vitraux ont remplacé les
claires verrières mal placées la peinture et le
vernis font maintenant reluire colonnes et
lambris et, de la base au sommet, les parois
du sanctuaire ont recu une decoration pictu
rale du meilleur goüt, due a l'habile pinceau
de MFcrrant.
Entre autres motifs décoratifs, les plus
pures gloiros et les plus poétiques altributs de
Marie y ont été retrace's, en paroles et en
symboles, avec un rare bonheur. Désormais
les murs eux mêmes publieront les louanges
de Marie, mieux qu'en simples éihos du
chant des congréganutes.
Ce superbe présent est comp'été, du moins j 5. P
virtuellement, par un nouvel uutel qui ne sera j ta'F's-
termini qu'eu 1909.
j Malgré tout, nous a sembié, en assistant
I k la belle cérémonie de cloture du jubilé, que
!toute cette décoration pailante a la gloire de
Marie e'était pas ce qui devait plaire surtout
I a l'Immaculée.
j A entendre les congréganistes chanter les
j louanges de Marie, a observer leur receuille-
l ment, a voir i'arfieur avec laquelle, pour
I fêter leur Mère, ils s'offraient eux-mêmes a
qui compléte la splendide unité de cette
céièbre page musicale.
Nos vives félicitatioqs a M. le directeur
W llebroodt, a ses solistes et ses méritants
musiciens.
Qu'on nous permette néanmoins une
petite observation qui n'est pas une critique:
Dans les forte des divers morceaux, les
cuivres ont été j-arfois un peu lourds, tendant
a dommer l'ensemble. Ils n'auront qu'a ofcéir
a leur chef distingue pour se corriger de
cette tendance.
Bref, excellente audition qui a fait grand
plaisir a tous les amateurs de belle et bonne
musique.
Elle, en une solennelle conse'cration, il nou
e les coupes dé oord antes de tl 2 O pour j paraïssait bien évident qu'ils avaient surtout
ire a la santé de Pie X ou de Leopold II. songé a se transformer eux mêmes, a orner
Je ne demande qu'a être Jétrompé.
La fête de Flmmaculée Conception a servi
de fete de cloture du Cinquantenaire de
Lourdes. Les échos qui nous en parviennent
(Suite)
Au XIII0'siècle la ville atteint son
summum de próspérité et est rangée,
comme il a été dit plus haut, parmi les
citcs les plus riches de l'Europe. Elle
possède, outre diverges communautés re-
ligieuses et un grand noaibre d'établis-
semonts de bienfaisance, buit églises
dont quatre pour desservir les popula
tions des faubourgs.
L'état de próspérité de l'abbaye n'é-
tait en rien inférieur a celui de la prós
périté de la villei et de la richesse des
habitants Si d'une part nous vöyons s'é-
difier, aux frai's des gildes et coapora-
tions, le batiment incomparable de h
Halle-aux-Draps, chef-d'ceuvre de l'ar-
chitecture civile au moyen-age; d autre
part s'élève aux flaucs de la prcvöté,
la superbe cathédrale, intense et virile
expression de la foi et de l'art de nos
pères.
C'est aussi a cette période de plein
épanouissement artistique que nous pou-
vons reporter le 'bfftiment principal qui
cloture, a l'orient, l'ambulatoire, et qui
fait suite au transept nbfrd de la Collé
giale.
Cette ancienne construction, cjui n'a
subi que des modifications peu profon-
des, présente en effet, tons les carac'ères
distinctifs de rarchitëcture oglvale pri
maire, caractèrés que l'on retrouve a
peu prés identiques daus le Mt hnent
des Halles dont la construction fut com-
mencée et achevéc dans le courant du
XIIIc siècle. On y'trouve de part et d'au
tre les mêmes elements enmatériaux
riches, une disposition semblable pour
l'ossature de la cbarperite. I ..a même iris
redentée et crénelee, appuyée sur des
montants, supportés par des corbeaux
sculptés, couronnait les deux édifices a
la naissance des toitures. Dans les deux
monuments, la sculpture rappelle les
j méthodes, des sculptures de 1'EcoIe de
Reims plutöt que les procédés simples
de ceux de l'Ecole de Tournay. Enfin on
y remarque aussi cette disposition ori
ginate et purement décorative, de fenê-
ti os ogivaies, alternécs avec des tympans
aveugies de même forme, munies des
mêmes meneaux et des mêmes résilles.
Nous basant sur ces données, nous
osons affirmer que la construction con-
stituant l'aile oriëntale de l'abbaye re
monte au XHIe siècle elle renferme
au rez-de cbaussée, la belle salie capi-
tulaire a l'étage, Ie dortoir oü les reli-
gieux logeaient en commun, suivant la
i'ègle de St Augustin.
De plus de nombreux vestiges épars
que nous avo-ns relrouvës, nous permet-
tënt dc croire que déja la prévóté se com-
posait a ceite époque, d'un ensemble
considerable de batiments.
Le grand prévöt Hugo fit rebatir le
ebeeur de l'.église, en 1221, et nous li
sons d'autre part dans l'Histoire de l'ar-
chitecture en Relgique
C'est de l'année 1251 que date la con-
traction des nefs et des transepts de la ma-
gnifique église primaire d'Ypres, qui ne le
cèdent pas en beauté au choeur que nous avons
sigrralé comme le plus splendide monument
de Ia transition existant en Belgique.
La première pierre de la nouvelle batisse
fut posée pat- Marguerite de Constantinople,
Comtcsse de Flandro et le prévöt de Si Martin.
Les travaux ne furent terminés que douze ans
a prés.»
II est a supposer que les prévöts Hu-
gues ct Baudouin II qui exécutèrent des
travaux si considerables a l'église pour
satisiairé aux nécessités du culte ne né-
glig"'! ent pas de construire des locaux en
1 apport avec le nombre considérable de
inoiues qu'ils devaient abriter.
Poui mieux préciser notre pensée nous
dii ons que l'aile orientate de la prévóté,
tout au moins pour les parties inférieu-
i es, est contemporaine des parties de l'ë-
son ge
ij leur ame et a y faire briber un noble rfflet
des vertus de leur divine Patronne.
Et le précieux memorial inaugurc dimanche
en souvenir du Jubilé, survivra même aux
murs de la chapelle si artistiquement décorée;
il leur survivra éternellement, car il s'est tra
duit déja et il continuera de se traduire par
une renovation sensible de la foi et du culte
Marial dans la cité de Notre-Dame de Tuine.
giise edifices avant l'incendie de 1240,
et qu'elie a subi, de même que le tran
sept, des réfections importantes dans la
seconde moitié du XI b siècle.
Les religieux de S' Martin ne soi-
gnaient pas seulement pour le bien-être
spirituel de leurs ouailles leur röle tem-
porel fut lui-même important, et fré-
quemment le prévöt intervenait dans les
affaires publiques.
En outre les religieux de la prévóté
avaient assumé la direction de l'ensei-
gnement, dont ils gardèrent le monopole
jusqu'en 1253.
La prévóté donna aussi fréquemment
asile aux princes de tout rang qui visi-
tèrent la ville entre autres a Jean sans
Peur en 1408 et a la duchesse Isabelle
de Portugal et le due son époux en 1431.
L'abbaye partagera la próspérité et
les revers de la ville. Les deux institu
tions naissent grandissent et se déve-
loppent ensemble pour atteindre leur
plein épanouissement au XIID siècle.
Les travaux dc la collégiale 11e furent
cependant pas menés avec la célérité
mise a 1'edification du batiment des Flal-
les.
E11 1370, on s'oceupait la construction
de la tour de l'église de Si Martin. Pour sub-
venir aux dépenses les avoué, échevins et
conseil autorisèrent, le 2 Aoüt, les marguil-
tiers per^evoir pendant deux ans, parlir
de la Si Bavon, toutes les amendes revenant
la vilie.». (1).
Le siège dc 1383, par les Anglais et
les Gantois, qui causa la ruine de la cité,
fut aussi désastreux pour la prévóté
celle-ci toutefois se releva rapidement
ct déja, vers 1390, de nouveaux travaux
importants y furent exéculés,
Comme l'attestent les armoiries sculp-
tées sur un modillon de support de la
nervure de la voüte lambrissée, le pré-
vót Christophe de Dixmude, qui gou-
(1). Cartulaires de la prévöté de S' Martin
Ypres par E. Feys A. Nelis.
Séance publique du Samedi ig décembre
a 5 heures.
Ordre du jour
1. Rapport sur l'administration de la ville,
exercicj 1907.
2. Finances commanales: Budget IQ09,
dc'pót.
3. Bureau de bienfaisance Compte 1907
et budget 1909, dépot.
4. Propriétés communales location d'une
maison.
5. Hospices civils vente d'arbres et bois
Monsieur le Bourgmestre recevra, le jour
de l'an, de 1 h uers a midi.
1
C'est en s'y préparant de longue date que
nos amis s'assureront le succès succès qui
nous est nécessaire pour consolider notre
majorité gouvernementale.
Déja en divers endroits nos amis ont créé
a. la campagne des groupements oü a l'insta:
de ceux que nous avons lecommandés, on
s'occupe des intéréts communs a défendre.
Ailleurs sont données des conférences poli-
tiques qui ont pour but de répondre aux
erreurs répandues par nos adversaires.
Ces groupements doivent être encouragés,
cette polémique continuée et répanJue dans
tous nos centres politiques de la ville et de la
campagne. Au moment oü l'adversaire,
exaspéré par un échec qui dure presqu'un
quart de siècle, répète les assauts, renouvelle
verna l'abbaye de 1388 a 1397, fit exé-
cuter la partie oriëntale de l'ambula
toire. (1)
Des travaux furent encore exécutés,
en 1428, au Monastère, et notamment
au eloitre.
Les pierres mises en oeuvre prove-
naient d'Antoing et étaient probablement
extraites des propriétés que possédaient
les religieux de St Martin a proximité
dq cette ville, a Calonne, au sujet des-
quelles ils eurent des démêlés avec l'é-
vêque d'Arras.
Peu après, sous Nicolas III de Maelbe-
ke, 28e prévöt, (1429-1445) nous voyons
s'édifier la tour a l'entrée occidentale
de l'église.
D'après Schayes
Ge porcihlef et la tour ont été construits en
1434, sur les plans et sous la direction de l'ar-
chitecto Martin Uttenhove, de Malines, et sur
les fondations de l'ancienne tour, détruite par
un incendie l'année précédente.».
Le batiment principal, qui masque
l'ambulatoire du cöté Nord, présente a
l'intérieur les caractèrés du XVe siècle
a l'extérieur Ia facade porte l'emprein-
le de 1'architecture de la première pé
riode de la Renaissance.
Sur lei mauclair sculpté de la porte
d'entrée de cette construction nous re-
trouvons l'écu de Jean VI Snic (2) 360
prévöt de S' Martin (1536-1557).
(1). Lc sceau ogival de Christophe de Dix
mude porte: dans une niche gothique, le pré
vöt debout, tête nue, crossé, tenant un vase
ou calice, d'oü sort un serpent ailé dex-
tre un écu a la croix double traverse, deux
crosses en sautoir brochant, sénestre un écu
parti k quatre faces, cantonné au premier d'un
lion passant... LLV XPOFORI PPOSITI
ACTI MARTI
(Sigilium Christofori prepositi sancti Martini
Yprensis.)
(2). Ecu a la bande chargée d'un soleil en
tre deux coquilles, tinxbré d'une crosse.
Les cartulaires de la prévöté de S' Martin
Ypres par E. Feys A. Nelis.
les attaques, et répand le plus d'erreurs
possible, il faut que, coalisés ct groupés,
nous déj mions ses efforts et nous nous
mettions sérieusement a l'oeuvre.
Le petit apercu que void publié par un
confrère nous édifiera a ce sujet. En effet, la
Presse écrit
L'lntérêt de la journée se concentrera h
peu prés entièrement sur trois arrondisse
ment» de la Flandre occidentale: Roulers-
Thielt et Courtrai.
A Roulers-Thielt, les quatre députés sont
catholiques, mais a l election de 1906, oü
les libéraux avaient recueilli 10,820 suffrages,
conlre 7,000 en 1902, il ne leur manqua que
787 voix pour nous enlever un siège. Or, en
1910, il y aura env ron 3,000 suffrages en
plus. Sans un effort énergique de nos amis
et un travail de tons les jours, nous courrons
grand lisque de sortir buttus de la lutte, car
il est a remarquer que bien qu'en 1906,
2,5oo suffrages en plus prirenc part au
scrutin, notre iisie en recemllit iii5 en
moins.
II y a la une situaiion qui mérile de fixer
louie (.'attention de l'éminent mimstre «i'Etat
M. Beernaert, ct de ses collègues, l'ancien
minisire de l'agiiculiure, M. ie baron van
der Bruggen, et MM. Julien Deloeke et
baron Charles Gülès de Pélichy, qui sauront,
de concert avec les vaillants propagandistes
de la-ba°-, prendre les mesures nécessaires
pour que le seul collége élecioral des deux
ffandres, qui ait une deputation liomogéue
cathoiique, conserve ce beau privilege.
Chacun des arrondissements comptant une
vingtaine de communes, dont Roulers,
22500 habitants Iseghem, 14,59061 Tuielt,
12,000, devrait, a notre avis, consutuer un
petit groupe politique, en communication
constante avec les électeurs de la locahté.
Si a Roulers-Thielt, il y a possibifité de
perdre un siège, y a chance a Courtrai dc
re'cupérer celui perdu en 1906. On se rappelle
que le s jcialisle-cartelliste De Hunne, passant
sur le corps du Daensiste Planquaert, et du
libéral Delbeke, ne l'emporta sur le député
cathoiique sonant, M. Busschaert, qu avec
une difference de quotient de huit unites
seulement. En toute honnêteté, c'est M.
Planquaert qui aurait dü être élu, mais entre
cartellistes de cette trempe, c'est a qui trompe
Tun l'autre. L'ignoble coalition bleue-rouge-
verte ne pourra done plus se reconstituer.
L'arrondissement compte 46 communes et
aura en 1910 environ 7,000 suffrages en plus.
Avec un assidu travail electoral, ïly a done
presque certitude que Téchec de 1906 sera
répaié.
Dans l'arrondissement d Ypres, la situation
est excellente les catholiques y gagnèrent en
1906 i,35o suffrages, tandis que i'opposition
resia stationnaire. Quand a conquérir le siège
de Tiilustre M. Nolf, la chose, pour être
difficile, n'en est néanmoins pas impossible.
Les mêmes remarques s'appliqucnt au col
lége électoral de Bruges. La, comme partout
ailleurs, oü ils ne luttent seuls, les dérno-
daensistes, s'allient aux pires ennemis de
l'Eglise, et c'est ainsi que ceux-ci purent at
teindre, en 1906, 16,142 voix, soit le tiers
des suffrages inscrits.
Dans le collége Dixmude-Furnes-Ostende,
le chiffre des suffrages des deux premiers
districts reste complètement stationnaire en
1900, ensemble, 3o,ooo en 1906, 80,871.
Au contraire, dans ceiui ü'Osiende, augmen-
lalion annueile de 6 a 700. En 1906, la liste
calholiqne gagna iö3g voix sur le scruiin de
1902, la liste libérale, 3,522. Si ceue propor
tion se reproduisait, nous garder'ons nos
trois députés catholiques, mais le quotient
électoral pour le troisième, soit 11,880, ne
dépasserait que de 65o umiés ie quotient li
béral.
MM. les députés Eug. De Groote, Aug.
Pil et Hamman sont des hommes jeunes et
actifs. Nous ne doutons pas qu en presence
d une situation politique aussi peu favorable,
lis sauront d'urgence prendre le» mesures
d organisation absolument nécessaires pour
éviter un douloureux échec nans un an et
aemi.
En résumé, done, ll y a bonne chance de
gèguer un siège lx Btuxelles, en cas U altian
Co ue loules Jes lorces conse: vainces, ct un
second aC mitral. D'auirepaii, un siege ca
thoiique a Roulets Tnicit nous semmc en
t ès grand danger.
Puisseni 110» amis profiiei de ces averusse
meats 1
til vous ue connaissez tias
eueoiela Pilule autlgiaii- use
du ur WaKüéry, n'UesiteZ plus, essay-z ia el
vous sei ez éiuervelllédo eoustatei- ses nombi eex
aiaiUageset sou tffiuaeité sui-pieuanta coutre
tous las maux causes paria bile et les glaires..
t ir. partout.
BURGERSTAND VAN YPER
Van deu 11 tot den 18 December 1908
Gebooi ten:
Ingels Roger, Doorgan. straat.
Durieux Audróas. Veemarkt.
Deweer Simona, Surmont de Volsbe. ghestr.
Ameloot Germana, St Chr stoffelstraat.
Delcroix Henri, Zonnebrke Steeriw eg.
Wullus Raoui. Lange Thou out traat
Keigoaert Laura, [Jixmuides raat.
Maer eu AlbeU, oorgaugstraat.
Pyck uciaan, Meenenste. nweg.
Vankan Joseph, Kalfvaart
SlerfgeVallHii
Seys Maria, 13 j. z. b. ongehuwd. Tempelstr.
tiecoek Simonia, 2 jaar. Gustaafde Stuersstr.
VaDp«teghem Ferdinand, 2 jaar Aardestr at.
Ban aut Julia, ~öj. z b. ongehuwd, (Justaaf de
Stuersstraat
Woets Gaston, 3 j. Eigen Heerdstraat.
Legon Esther, 28 j. z. b., ongehuwd, Groote
Markt.
J'étais oppressé, je crachais
lUUSSul difticilenoeut, je passais de
mauvaises nuits; mais, gi ace k une seule boite
d'un franc de déliciruses Pastid s P.*ctorales
Walthéry, je suis complè eme tguór Voila
ce quesc iiisent, cheque h/rer, des tnilli> rs -e
personnes
de la ville demande jeune gar$on instruit
pour écritures. Renseignements ici.