MAISON DE COHM Ct CORRESPONDICE Le Gaz de ma rousine Le Concert de AIcool el fêtes A la congrégaJion de Saint Martin A bhayc ou Prêv'óté do Si-Martin a Ypres Les éieetions prochaines M v0u3 ne l'iJarmonie Communale Conseil communal Je Ypres, le 15 décembre 1908. Monsieur Callewaert, Editeur du Journal d'Ypres». E(v Le 12 de ce mois, sous la rubrique «Le gaz de ma Cousine», vous insérez dans le «Journal d'Ypres» une leltre ano- nyme d'un courageux et spirituel abon- né, qui s'occupe de Tinterpellation que j'ai faite récemment, en séance au Con- seil Communal, sur l'état défectueux de notre voirie. Certes, je ne m'attendais pas a une approbation aussi flatteuse que celle que me donne ce monsieur, eut-elle ëmané d'un actionnaire de la Société chère ai son cceur. Combien il est regrettable que voire du monde entier nous la montrent comme un brillant couronnement des manifestations ju- bilaires qui n'ont cesse' de se pioduire depuis le 11 février dernier. C'est dire que l'hommage a été digne de la Vierge jubilaire, pour autant que rien de terrestre puisse être digne de l'auguste Mère de Dieu, autrementque par l'intention. A ne considérer les choses que sons leur aspect extérieur, il semble déja, en effet, que l'hommage jubilaire mérite d'etre agréé de la Vierge. II y a cinquante ans, Notre Dame de Lourdes avait exrrimé le double désir de voir Quand Dieu noya le genre hu main 11 sauva Noé du naufrnge, Et dit, en lui donnant le vin Voila ce qué doit boire un sage. Buvons en done jusqu'au tombeau Et stiivons l'arrêt d'un tel jugc Tous les méebants sont buveurs d'eau C'est bien prouvé par le déluge. •®e Ce n'est pas cependant que,peur ma part, je veuille leur doener tort sans réserves. Je connais des abstinents complets qui sont les plus joyeux compères du monde, tandis qu'ils de'gustent l'eau claire et boudent le viu. Et, d'autre part, je me garderai bien de s - blamer ce que l'Eglise loue et recommande f énger un sanctuaire a Massabielle et d y voir i vivement. venir du monde. Est-il besoin de rappeUr I comment Ia chrétienté a répondu a ce double ij désir? Non seulement une superbe basilique ainsi qu'une riche annexe ont été construites, non seulement les foules y affluent sans cesse si correspond ant d'occasion ne se soit pas trouvé a Roubaix, quand eut lieu la vive polémique relative a !a concession I du service d'éclairage de cette ville son Mais l'argument de la créationet l'excmple des noces de Cana reviennent, malgré tout, a la charge pour m'amener a redire le refrain de la chanson Si Dieu nous défendait de boire Auraii-Il fait le vin si bon Non Non! Non Non Non 1 Le Concert de la S" Barbe a attiré Dimanche dernier une grande foule a la féérique Salie des Fètes des Halles. L'interprétation drs oeuvres figurant au programme rendue avec beaucoup d'empleur a été le digne pendant du Concert de la Ste Cécile de la Fanfare Royale. Citons spécialement l'ouvermre le Bravo du compositeur francais Salvayre, oeuvre ancienne qui plait toujours pour ses qualrés mélodiques la bruyante mais difficile selec tion wagnérienne de la Walkyrie, et la brillante suite d'orchestre de 1 'Arlésienne du maitre Bizet. Cette dernière oeuvre écrite pour un drame d'Alphonse Daudet, pleine de gracieust poésie, a recti unc interpretation pour présenter leurs hommages a la Vierge j vraimant artistique, surtout le déiieicux mais aujourd'hui l'on peut dire que Lourdes Mennetvrai triomphe pour lc solo de la n'est plus dans Lourdes mais a projeté d'in- j petite'clarinette, et la pe'nétrante Farandole Mettons pourtant que la perfection se trouve du coté de l'abstinence, même totale. Mettons aussi que la galté ne soit pas l'apa j „„„„„ai i nags exclusif des buveurs de vin et que, s'il intervention anonyme n eut pas manque b c est viai de dire que le bonum vinum leeti- d empecher 1 mstauration du régime qui -„„„.m,,»* 1 1 f ficatcorhomims)),il est tout aussi evangelique g y u a op e. g l'abstinent modèle sait se montrer Je souhaite a votre excellent journal g 1 j I souriant et amène tu autem cum jejunas une perseverente collaboration de la part - F S unse capv.i tuum et faciem tuam lava de eet abonné dont l'humour egale le r J avoue que pas mal d amis de la treilie courage et le desinteresscment. g 8 rrs ont plutot le vin mechant et querelleuret, Je vous prie, Monsieur lEditeur. et au a r 1 I quant aux autres, la gaite artificielle que leur besom vous requiers, d inserer Ia présen- b 1 procure 1 alccol n a ricn de cette cordiale et te dans le plus procham numero du g ,,,r same gaitr qui nait des veritab es ivresses du «Journal ld Ypres», sous la menie rubri- s 8 d A s cronr que et au même endroit oü parut la lettre de votre perspicace abonné. Agréez, Monsieur l'Edi'tèur, 1'expres sion de mes sentiments distingués. G. BEGEREM. Le Journal n'a qu'un mot a dire, c'est qu'en insérant la lettre de l'abonné du Gaz et du «Journal», il n'avait aucuné intention d'etre désobligeant pour l'ho- norable Conseiller, qui, comme tous ses collègues du Conseiil Communal, a le droit d'exposer librement ses opinions personnclles. Les plans du projet de restauration de l'abbaye de S' Martin, sont exposés en 1'hotel de ville, salie bleue. L'hive.r dernier, 1Onthoudersbond a fait jouer une piece a these qui n'a probablement sages banquets pas convaincu tout 1c mondc, pour la bonne raison que le rideau s'est abaissé avail! que la justesse de la thèse ne fut démontiéc. Il y ctait question d'un régal sec qu'on devait offiir le soir pour célébrer un succes académique. On se flattait] d'y faire legner une folie gaité et un entrain soutenu, malgré la proscription absolue de toule boision forte. Voici revenue la saison des banquets et ties fêtes, des ré?alades.e! des joyeux révéil- lons. C'est le moment pouunos Abstinents de compléter la démonstraton et de donner tort a Ségur Iorsqu'il dit pour les confondre: cceur. Mais ce que je demande aux buveurs d'eau 1 d'établir, c'est leur droit au prosélytisme a l'aide de la carte lorcée. Nul ne leur conieste le droit de ptéférer le vin de canard d'aucuns même prisent haute- ment leur sagesse. Ce n'est pas une raison pour imposer cetts sagesse aux autres, car voyez oü cela nous mèneraitUn végétarien, abstinent compler, invite parents et amis a sa noceet, eii guise d'apéritif, leur sert le boni- ment suivant- la sagesse et la science ctant unanimes a proclamer que le3 abus du car- nivorisme ct de 1'alcoolisme sont parmi les pi res fle'aux de l'huminité, j'ai tenu, mes chers convives, a vous régaler exclusivemen t d eau insipide et inodore et de léguinescuits a l'eau. En plus, j'ai un petit étang ii votre disposition pour vous en donner jiisque-!a.» Ne pensez vous pas que les invités de la noce, si sages fussent ils,la trouveraient mau- vaisc quand même Et puis, il me semble toujours que les de j'avenir perdront tout de même un tatinet de leur entrain et de leur chaleur communicative lorsque, a l'heure de... de l'eau de source, on fera s'cntrecho- que boire a la santé de Pie X ou de Leopold nombrables extensions a travers le monde en tier, Sanctuaires, monumentsou simples autels, notre petite ville, a elle seule, compte plu- sieurs succursales de Massabielle oü les ser- viteurs de Marie ainjent a offrir leurs homma ges a l'Immaculée. Tel le sanctuaire des congréganistes de St-Martin oü l'on fêtait» dimanche dernier, la cloture de l'année jubi laire. Cesjeunes gardes du culte Marial avaient bien fait les choses et leur cadeau jubilaire ne sera certes pas le moins beau parmi tous ceux que la Vierge se sera vu offrir. Ils ont fait subir a leur chapslle une véritable transfor mation. De riches vitraux ont remplacé les claires verrières mal placées la peinture et le vernis font maintenant reluire colonnes et lambris et, de la base au sommet, les parois du sanctuaire ont recu une decoration pictu rale du meilleur goüt, due a l'habile pinceau de MFcrrant. Entre autres motifs décoratifs, les plus pures gloiros et les plus poétiques altributs de Marie y ont été retrace's, en paroles et en symboles, avec un rare bonheur. Désormais les murs eux mêmes publieront les louanges de Marie, mieux qu'en simples éihos du chant des congréganutes. Ce superbe présent est comp'été, du moins j 5. P virtuellement, par un nouvel uutel qui ne sera j ta'F's- termini qu'eu 1909. j Malgré tout, nous a sembié, en assistant I k la belle cérémonie de cloture du jubilé, que !toute cette décoration pailante a la gloire de Marie e'était pas ce qui devait plaire surtout I a l'Immaculée. j A entendre les congréganistes chanter les j louanges de Marie, a observer leur receuille- l ment, a voir i'arfieur avec laquelle, pour I fêter leur Mère, ils s'offraient eux-mêmes a qui compléte la splendide unité de cette céièbre page musicale. Nos vives félicitatioqs a M. le directeur W llebroodt, a ses solistes et ses méritants musiciens. Qu'on nous permette néanmoins une petite observation qui n'est pas une critique: Dans les forte des divers morceaux, les cuivres ont été j-arfois un peu lourds, tendant a dommer l'ensemble. Ils n'auront qu'a ofcéir a leur chef distingue pour se corriger de cette tendance. Bref, excellente audition qui a fait grand plaisir a tous les amateurs de belle et bonne musique. Elle, en une solennelle conse'cration, il nou e les coupes dé oord antes de tl 2 O pour j paraïssait bien évident qu'ils avaient surtout ire a la santé de Pie X ou de Leopold II. songé a se transformer eux mêmes, a orner Je ne demande qu'a être Jétrompé. La fête de Flmmaculée Conception a servi de fete de cloture du Cinquantenaire de Lourdes. Les échos qui nous en parviennent (Suite) Au XIII0'siècle la ville atteint son summum de próspérité et est rangée, comme il a été dit plus haut, parmi les citcs les plus riches de l'Europe. Elle possède, outre diverges communautés re- ligieuses et un grand noaibre d'établis- semonts de bienfaisance, buit églises dont quatre pour desservir les popula tions des faubourgs. L'état de próspérité de l'abbaye n'é- tait en rien inférieur a celui de la prós périté de la villei et de la richesse des habitants Si d'une part nous vöyons s'é- difier, aux frai's des gildes et coapora- tions, le batiment incomparable de h Halle-aux-Draps, chef-d'ceuvre de l'ar- chitecture civile au moyen-age; d autre part s'élève aux flaucs de la prcvöté, la superbe cathédrale, intense et virile expression de la foi et de l'art de nos pères. C'est aussi a cette période de plein épanouissement artistique que nous pou- vons reporter le 'bfftiment principal qui cloture, a l'orient, l'ambulatoire, et qui fait suite au transept nbfrd de la Collé giale. Cette ancienne construction, cjui n'a subi que des modifications peu profon- des, présente en effet, tons les carac'ères distinctifs de rarchitëcture oglvale pri maire, caractèrés que l'on retrouve a peu prés identiques daus le Mt hnent des Halles dont la construction fut com- mencée et achevéc dans le courant du XIIIc siècle. On y'trouve de part et d'au tre les mêmes elements enmatériaux riches, une disposition semblable pour l'ossature de la cbarperite. I ..a même iris redentée et crénelee, appuyée sur des montants, supportés par des corbeaux sculptés, couronnait les deux édifices a la naissance des toitures. Dans les deux monuments, la sculpture rappelle les j méthodes, des sculptures de 1'EcoIe de Reims plutöt que les procédés simples de ceux de l'Ecole de Tournay. Enfin on y remarque aussi cette disposition ori ginate et purement décorative, de fenê- ti os ogivaies, alternécs avec des tympans aveugies de même forme, munies des mêmes meneaux et des mêmes résilles. Nous basant sur ces données, nous osons affirmer que la construction con- stituant l'aile oriëntale de l'abbaye re monte au XHIe siècle elle renferme au rez-de cbaussée, la belle salie capi- tulaire a l'étage, Ie dortoir oü les reli- gieux logeaient en commun, suivant la i'ègle de St Augustin. De plus de nombreux vestiges épars que nous avo-ns relrouvës, nous permet- tënt dc croire que déja la prévóté se com- posait a ceite époque, d'un ensemble considerable de batiments. Le grand prévöt Hugo fit rebatir le ebeeur de l'.église, en 1221, et nous li sons d'autre part dans l'Histoire de l'ar- chitecture en Relgique C'est de l'année 1251 que date la con- traction des nefs et des transepts de la ma- gnifique église primaire d'Ypres, qui ne le cèdent pas en beauté au choeur que nous avons sigrralé comme le plus splendide monument de Ia transition existant en Belgique. La première pierre de la nouvelle batisse fut posée pat- Marguerite de Constantinople, Comtcsse de Flandro et le prévöt de Si Martin. Les travaux ne furent terminés que douze ans a prés.» II est a supposer que les prévöts Hu- gues ct Baudouin II qui exécutèrent des travaux si considerables a l'église pour satisiairé aux nécessités du culte ne né- glig"'! ent pas de construire des locaux en 1 apport avec le nombre considérable de inoiues qu'ils devaient abriter. Poui mieux préciser notre pensée nous dii ons que l'aile orientate de la prévóté, tout au moins pour les parties inférieu- i es, est contemporaine des parties de l'ë- son ge ij leur ame et a y faire briber un noble rfflet des vertus de leur divine Patronne. Et le précieux memorial inaugurc dimanche en souvenir du Jubilé, survivra même aux murs de la chapelle si artistiquement décorée; il leur survivra éternellement, car il s'est tra duit déja et il continuera de se traduire par une renovation sensible de la foi et du culte Marial dans la cité de Notre-Dame de Tuine. giise edifices avant l'incendie de 1240, et qu'elie a subi, de même que le tran sept, des réfections importantes dans la seconde moitié du XI b siècle. Les religieux de S' Martin ne soi- gnaient pas seulement pour le bien-être spirituel de leurs ouailles leur röle tem- porel fut lui-même important, et fré- quemment le prévöt intervenait dans les affaires publiques. En outre les religieux de la prévóté avaient assumé la direction de l'ensei- gnement, dont ils gardèrent le monopole jusqu'en 1253. La prévóté donna aussi fréquemment asile aux princes de tout rang qui visi- tèrent la ville entre autres a Jean sans Peur en 1408 et a la duchesse Isabelle de Portugal et le due son époux en 1431. L'abbaye partagera la próspérité et les revers de la ville. Les deux institu tions naissent grandissent et se déve- loppent ensemble pour atteindre leur plein épanouissement au XIID siècle. Les travaux dc la collégiale 11e furent cependant pas menés avec la célérité mise a 1'edification du batiment des Flal- les. E11 1370, on s'oceupait la construction de la tour de l'église de Si Martin. Pour sub- venir aux dépenses les avoué, échevins et conseil autorisèrent, le 2 Aoüt, les marguil- tiers per^evoir pendant deux ans, parlir de la Si Bavon, toutes les amendes revenant la vilie.». (1). Le siège dc 1383, par les Anglais et les Gantois, qui causa la ruine de la cité, fut aussi désastreux pour la prévóté celle-ci toutefois se releva rapidement ct déja, vers 1390, de nouveaux travaux importants y furent exéculés, Comme l'attestent les armoiries sculp- tées sur un modillon de support de la nervure de la voüte lambrissée, le pré- vót Christophe de Dixmude, qui gou- (1). Cartulaires de la prévöté de S' Martin Ypres par E. Feys A. Nelis. Séance publique du Samedi ig décembre a 5 heures. Ordre du jour 1. Rapport sur l'administration de la ville, exercicj 1907. 2. Finances commanales: Budget IQ09, dc'pót. 3. Bureau de bienfaisance Compte 1907 et budget 1909, dépot. 4. Propriétés communales location d'une maison. 5. Hospices civils vente d'arbres et bois Monsieur le Bourgmestre recevra, le jour de l'an, de 1 h uers a midi. 1 C'est en s'y préparant de longue date que nos amis s'assureront le succès succès qui nous est nécessaire pour consolider notre majorité gouvernementale. Déja en divers endroits nos amis ont créé a. la campagne des groupements oü a l'insta: de ceux que nous avons lecommandés, on s'occupe des intéréts communs a défendre. Ailleurs sont données des conférences poli- tiques qui ont pour but de répondre aux erreurs répandues par nos adversaires. Ces groupements doivent être encouragés, cette polémique continuée et répanJue dans tous nos centres politiques de la ville et de la campagne. Au moment oü l'adversaire, exaspéré par un échec qui dure presqu'un quart de siècle, répète les assauts, renouvelle verna l'abbaye de 1388 a 1397, fit exé- cuter la partie oriëntale de l'ambula toire. (1) Des travaux furent encore exécutés, en 1428, au Monastère, et notamment au eloitre. Les pierres mises en oeuvre prove- naient d'Antoing et étaient probablement extraites des propriétés que possédaient les religieux de St Martin a proximité dq cette ville, a Calonne, au sujet des- quelles ils eurent des démêlés avec l'é- vêque d'Arras. Peu après, sous Nicolas III de Maelbe- ke, 28e prévöt, (1429-1445) nous voyons s'édifier la tour a l'entrée occidentale de l'église. D'après Schayes Ge porcihlef et la tour ont été construits en 1434, sur les plans et sous la direction de l'ar- chitecto Martin Uttenhove, de Malines, et sur les fondations de l'ancienne tour, détruite par un incendie l'année précédente.». Le batiment principal, qui masque l'ambulatoire du cöté Nord, présente a l'intérieur les caractèrés du XVe siècle a l'extérieur Ia facade porte l'emprein- le de 1'architecture de la première pé riode de la Renaissance. Sur lei mauclair sculpté de la porte d'entrée de cette construction nous re- trouvons l'écu de Jean VI Snic (2) 360 prévöt de S' Martin (1536-1557). (1). Lc sceau ogival de Christophe de Dix mude porte: dans une niche gothique, le pré vöt debout, tête nue, crossé, tenant un vase ou calice, d'oü sort un serpent ailé dex- tre un écu a la croix double traverse, deux crosses en sautoir brochant, sénestre un écu parti k quatre faces, cantonné au premier d'un lion passant... LLV XPOFORI PPOSITI ACTI MARTI (Sigilium Christofori prepositi sancti Martini Yprensis.) (2). Ecu a la bande chargée d'un soleil en tre deux coquilles, tinxbré d'une crosse. Les cartulaires de la prévöté de S' Martin Ypres par E. Feys A. Nelis. les attaques, et répand le plus d'erreurs possible, il faut que, coalisés ct groupés, nous déj mions ses efforts et nous nous mettions sérieusement a l'oeuvre. Le petit apercu que void publié par un confrère nous édifiera a ce sujet. En effet, la Presse écrit L'lntérêt de la journée se concentrera h peu prés entièrement sur trois arrondisse ment» de la Flandre occidentale: Roulers- Thielt et Courtrai. A Roulers-Thielt, les quatre députés sont catholiques, mais a l election de 1906, oü les libéraux avaient recueilli 10,820 suffrages, conlre 7,000 en 1902, il ne leur manqua que 787 voix pour nous enlever un siège. Or, en 1910, il y aura env ron 3,000 suffrages en plus. Sans un effort énergique de nos amis et un travail de tons les jours, nous courrons grand lisque de sortir buttus de la lutte, car il est a remarquer que bien qu'en 1906, 2,5oo suffrages en plus prirenc part au scrutin, notre iisie en recemllit iii5 en moins. II y a la une situaiion qui mérile de fixer louie (.'attention de l'éminent mimstre «i'Etat M. Beernaert, ct de ses collègues, l'ancien minisire de l'agiiculiure, M. ie baron van der Bruggen, et MM. Julien Deloeke et baron Charles Gülès de Pélichy, qui sauront, de concert avec les vaillants propagandistes de la-ba°-, prendre les mesures nécessaires pour que le seul collége élecioral des deux ffandres, qui ait une deputation liomogéue cathoiique, conserve ce beau privilege. Chacun des arrondissements comptant une vingtaine de communes, dont Roulers, 22500 habitants Iseghem, 14,59061 Tuielt, 12,000, devrait, a notre avis, consutuer un petit groupe politique, en communication constante avec les électeurs de la locahté. Si a Roulers-Thielt, il y a possibifité de perdre un siège, y a chance a Courtrai dc re'cupérer celui perdu en 1906. On se rappelle que le s jcialisle-cartelliste De Hunne, passant sur le corps du Daensiste Planquaert, et du libéral Delbeke, ne l'emporta sur le député cathoiique sonant, M. Busschaert, qu avec une difference de quotient de huit unites seulement. En toute honnêteté, c'est M. Planquaert qui aurait dü être élu, mais entre cartellistes de cette trempe, c'est a qui trompe Tun l'autre. L'ignoble coalition bleue-rouge- verte ne pourra done plus se reconstituer. L'arrondissement compte 46 communes et aura en 1910 environ 7,000 suffrages en plus. Avec un assidu travail electoral, ïly a done presque certitude que Téchec de 1906 sera répaié. Dans l'arrondissement d Ypres, la situation est excellente les catholiques y gagnèrent en 1906 i,35o suffrages, tandis que i'opposition resia stationnaire. Quand a conquérir le siège de Tiilustre M. Nolf, la chose, pour être difficile, n'en est néanmoins pas impossible. Les mêmes remarques s'appliqucnt au col lége électoral de Bruges. La, comme partout ailleurs, oü ils ne luttent seuls, les dérno- daensistes, s'allient aux pires ennemis de l'Eglise, et c'est ainsi que ceux-ci purent at teindre, en 1906, 16,142 voix, soit le tiers des suffrages inscrits. Dans le collége Dixmude-Furnes-Ostende, le chiffre des suffrages des deux premiers districts reste complètement stationnaire en 1900, ensemble, 3o,ooo en 1906, 80,871. Au contraire, dans ceiui ü'Osiende, augmen- lalion annueile de 6 a 700. En 1906, la liste calholiqne gagna iö3g voix sur le scruiin de 1902, la liste libérale, 3,522. Si ceue propor tion se reproduisait, nous garder'ons nos trois députés catholiques, mais le quotient électoral pour le troisième, soit 11,880, ne dépasserait que de 65o umiés ie quotient li béral. MM. les députés Eug. De Groote, Aug. Pil et Hamman sont des hommes jeunes et actifs. Nous ne doutons pas qu en presence d une situation politique aussi peu favorable, lis sauront d'urgence prendre le» mesures d organisation absolument nécessaires pour éviter un douloureux échec nans un an et aemi. En résumé, done, ll y a bonne chance de gèguer un siège lx Btuxelles, en cas U altian Co ue loules Jes lorces conse: vainces, ct un second aC mitral. D'auirepaii, un siege ca thoiique a Roulets Tnicit nous semmc en t ès grand danger. Puisseni 110» amis profiiei de ces averusse meats 1 til vous ue connaissez tias eueoiela Pilule autlgiaii- use du ur WaKüéry, n'UesiteZ plus, essay-z ia el vous sei ez éiuervelllédo eoustatei- ses nombi eex aiaiUageset sou tffiuaeité sui-pieuanta coutre tous las maux causes paria bile et les glaires.. t ir. partout. BURGERSTAND VAN YPER Van deu 11 tot den 18 December 1908 Gebooi ten: Ingels Roger, Doorgan. straat. Durieux Audróas. Veemarkt. Deweer Simona, Surmont de Volsbe. ghestr. Ameloot Germana, St Chr stoffelstraat. Delcroix Henri, Zonnebrke Steeriw eg. Wullus Raoui. Lange Thou out traat Keigoaert Laura, [Jixmuides raat. Maer eu AlbeU, oorgaugstraat. Pyck uciaan, Meenenste. nweg. Vankan Joseph, Kalfvaart SlerfgeVallHii Seys Maria, 13 j. z. b. ongehuwd. Tempelstr. tiecoek Simonia, 2 jaar. Gustaafde Stuersstr. VaDp«teghem Ferdinand, 2 jaar Aardestr at. Ban aut Julia, ~öj. z b. ongehuwd, (Justaaf de Stuersstraat Woets Gaston, 3 j. Eigen Heerdstraat. Legon Esther, 28 j. z. b., ongehuwd, Groote Markt. J'étais oppressé, je crachais lUUSSul difticilenoeut, je passais de mauvaises nuits; mais, gi ace k une seule boite d'un franc de déliciruses Pastid s P.*ctorales Walthéry, je suis complè eme tguór Voila ce quesc iiisent, cheque h/rer, des tnilli> rs -e personnes de la ville demande jeune gar$on instruit pour écritures. Renseignements ici.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 2