a r xiuij 1908 emmmirPMÊim" Téléphone 53 Téléplione 52 Samedi 26 Décembre 1908 10 centimes ie N° 43 Anus N° 4514 Pour le- affarués des Indes PiiO DOMO Le Massacre des lunoeents Conseil communal ©a. s'abonïie rue au Eenrre, 365 A Tpres, et k tons les bureaux de post© du royaism©» Croquis de Circonstance $S fS fp pi fp fp SSPs8faSPs$S#SS#SS>2S?sSP S#/ ié' "'ia ^.jma.,.c>< - <i^: Tv^iuk^u;.. JOURNAL VDDFC ©rgane Öathoiique de I'Arrondissement Le Journal d'Ypres parait une fois par semaiae. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 ïi\ 50 C. par atl pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port ft l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclaimes dans le corps du journal So centteg® la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémetóaires ceüösuÉ' 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Fiandres) s'adresser Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourss. ETRENNES PONTIFICALES L'Association des Journalistes Catho liques ouvre en cette fète de Noël, la souscrip tion des Etrennes Pontificales, sous le haut patronage de Son Eminence le Cardinal Mercier, Archevêque- de Malines et de l'Episcopat beige. 1909 sera pour les catholiques beiges une année de jubilation. Au taois d'Avril prochain, nous célèbrerons, sous les aus- spices de No-s Seigneurs les Evêques, les solennités du jubilé sacerdotal de Sa Sainteté Pie X. Peu après, nous fê- terons le XXVc aniversaire du jour oü la Belgique rétabiit le règne des libertés civiles et religieuses. Unissant dans un même amour l'Egiise et la Patrie, nous ïaisserons éclater la joie de nos cceurs et (notre reconnaissance de ces deux grati fies graces de la Providence. De toutes les manifestations que pour- ra suggérer la piété filiale envers un Pontile vénéré, Ia souscription des E- trennes Pontificales sera certainement l'une des plus agréables au coeur du Saint Père. Elle Lui apporte chaque an née 1:éclatant et public témoignage de la fidélité des catholiques beiges, en un tribut d'amour auquel participent tou tes les classes de la société. Toutes les raisons cjui nous poussè- rent, il y |a[ dix ,ans, a restaurer cette oeuvre, subsistent toujours. Le gouver nement de l'Egiise est rendu chaque année plus difficile et plus lourd, tandis que les progrès merveilleux de l'Evangi- le dans les pays infidèles, accroissent de,plus en plus les charges du Souverain Pontificat. C'est un devoir, dès lors, pour tout enfant dévoué de l'Egiise, de cher- cher a venir en aide au Père commun des fidèles, chacun selon ses moyens. Tous les catholiques beiges voudront répondre avec empressement, nous n'en doutons pas, a l'appel que nous leur adressons. Ils le feront cette année avec plus de générosité encore que les autres années, afin d'augmenter l'éclat de cette manifestation et en faire le digne prolo gue de nos Fêtes jubilaires. La souscription est ouverte dès ce jour, au Journal d'Ypres. La liste cle souscription .sera publiée en même temps par tous les journaux catholiques du pays. Les noms des souscripteurs seront ré- unis dans un album qui sera remis au Saint Père avec le produit de la sous cription. Lïste précédente 114 50 Onbekend 2.00 Apotre et paladin, dit le Précurseur penseur et poète, parfois humoriste et sou vent érudit comme un bénédictin, le publi ciste est un grand semeur d idéés dont le cerveau en ebullition nous réserve sans doute des surprises étonnantes... Quand on jette un coup d'oeuil en arrière afin de se rendre compte de l'oeuvre accomplie par la presse, qui s'est faite pour l'instrucdon des masses tour a tour moraliste, penseur, méde- cin, avocat, professeur, critique et conteur, on demeure stupéfait devant l'immensité des résultats acquis par l'effort isolé du jour naliste, souvent condamné a l'oubli après le rude labeur d'une idéé par jour. Faire rire et faire pleurer, être le visiteur jamais importun, l'ami qui vous suit dans le tumulte de la rue, a travers le va et vient des affaires, puis qui s installe dans la tiédeur du foyer pour charmer et distraire, tel est le röle du journal. Mais le public exigeant et bénévole sait-il ce qu'a coüté de peines tel article léger d'allures, fin, spirituel, mor- j dant, qu'il lit par bribes, d'un oed dédai- gneux, dans la quietude capitonnée du coin du feu Se rend-il compte du talent quil faut et de Ta-propos pour qu'un journaliste, disposant seulement d'une feuille de papier et d une heure, puisse donner son avis net et précis sur l'évènement du jour ou la Question qui vient de lurgir Et dans les polémiques qui s'échangent quotidiennement entre écrivains d'opinions opposées, sait-il ce qu'il faut de poignet et de cerveau pour, dans une note de dix lignes, clouer i'adver- saire au mur comme un papillon ou une chauve-souris S'il est de nos jours, dit ie Luxembourg un lutteur exposé au jugements sévèrcs et irréfléchis, c'est le journaliste qui, tous les matins, doit s'adresser a un public exigeant c-t bien souvent injuste. Chaque lecteur a sa manière de comprendre la journal, la forme des c'ébats, le choix dcs lités et nécessités qu'il faut pour former un veritable journaliste, il entre certains ingré- dients moraux qui font de lui le plus utile Toujours cunemis du bluff, nous n'avons pas porté aux nues notre éminent député anticongolais Erne: tnous n'avons pas et le désintéressé soutien du parti qu'il sert. j anaoncé a grand renfort de réclame la 1 elle Rien ne peut remplacer un journaliste j conférence du P. Huys, venu pourtant du capable et convaincu. g fin fond de l'Afrique pour nous présenter C'est lui qui toujours veille sur la brèche nos nouv.eaux compatriotës! Nos retards et et qui frappe a n* mos, souvent sans conscil, 3 nos oublis ont biou découragé nuelque peu souvent contr: toionté des chefs, non les les vaillants orgauisateurs'de conférences et grands coups, s ties coups sürs. II force de solennités diverses scoiaires, orphéo- t""-, engage, compromet f niques ou autres; osais chacun sait que la témérairesil pause 1 louange est une denree dangérëuse et nui- disposition du les trainards a ether, engage les timides, retient les matières. L'un detestela philosophie l'autre f les blesses, réconforte les vjincus, lait com- sible, et les iniessés nous sauront gré denos abhorre la poe'sie un troisième voudrait des légendes pieusesson voisio soupire après des re'cits guerriers ou des nouvelles politi- ques les études sociales charment Pierre, maïs ennuient Paulles fails divers ici sont trop tares, la trop encombrants pour les uns les discussions abstrailes sont fades et insupportables pour les autres les querelles de personnes manquent da bon goüt et de tact. Et pour un détail qui manque ou qui déplail, on maudit le journal. II ne faut pas croire pourtant que ces prendre aux maladroits les fausses ma- 5 oubhs. noeuvres et les répare. Mais, assez parlé de nous mêrnesnous Que la désunion se mettrait vite dans le n'en fiuirious pas sil nous failait dóballer parti, si le journaliste n'en était pas la Car aujourd'hui tout notre linge sale et faire voir il recoit toutes les confidences, il est dans le urbi et orbi tout ce que nous fa'sons ici, en secret de tous les amours-propi es et de familie, pour nous pousser mutuellement au toutes les ambittons, et il force les jaloux a ciel. Jetons les regards plus haut! s'entreservir. Plus que tous les autres, par la grace de sa position secondaire et presque I Voici l'hótel de villa. Un vide récemment cachée, il s'élève au dessus des antipathies jj creusé s'y remarquerenouvelons la parole personnelles il étouffe au besoin ses sym- [j de regrets chrétiens que nous avons pronon- pathiesson écritoire, d'oü coule la renom- f cés sur la tombe de J'excellent et sage M.L. amis grincheux soient les plus incommodes i mée, est libérale paur tout le monde et ne Van deu Peereboom. et les plus redontables. II y a ceux qui ne sont ni abonnés, ni lecteurs du journal doués d'une ciaire vue extraordinaire, ils devinent tour, jugent tout, et sententieux comme un épiphonème, ont vite dit son fait au malcncoutreux journaliste asscü osé pou; oser affronter le feu de la rampe. Ce nëst pas tout. L'article sera bien gouté peut être le fond, la forme ne laissent rien a de'sirer et l'auteur inconnu, malgré sa modestie, respire avec plaisir un peu d'en- eens c'est si rare dans la vie. Mais les éloges lui ont fait des jaloux et bientót il expiera ce petit bonheur par des coups de dent d'autant plus sensibles qu'il les sait moins mérités. Oh l'on trouvera bien a redire et on lui reprochera des omissions calcuiées, des arrière-pensées peu généreuses ou même des prétenttons fort illégttimes. Oui, n'en de'plaise a nos chers lecteurs, le public est ainsi fait. II suffit de consulter ses souvenirs pour en être convaincu. Le jour naliste, surtout en province, est exposé aux se ferme que pour iui-même, Voyant comment se fait la gloire, le jour- .aliste y gagne de la mépriser. C'est quelque chose de mépriser la gloire, surtout lorsque l'on n'y a nul titre et qu'eile pourrait se montrer revêche, J appellerai le journaliste la béte de somme du parti. II le tire, il le fait avancer, il le porte a la sueur de son front, sans gloire et tel homme important, orateur, éerivain, intrigant, dont le panache ondoie au dessus de la foule, est redevable de sa haute taille ct des enjambées rapides a l'animal robuste, patiënt, modeste et inconnu qui lui prête son dos. Un outre vide, mais non endeuillé, Dieu merci, c'est celui laissé par la retraite de M l'échevin Struye. Linoubiable manifes tation du 16 février dernier a prouvé.mieux que toute parole, de quel estime jouit a •Yprca, comme au loin, le plus digne et le meilieur de 1103 concitoyens. Mais 1908 nous a apporté ses consolations en noas faisantassister aux excellents débuts de notre nouvel écbevin M. Fraefjs. Nos tippréciations pourraient paraitresus- pcctes. Tenous-nous on, comme éloge, a. lenervemeat dusileacieux organe de Toppo st tion. Du temps de certaius échevins, restés Pour tant dc services, pour tant de zèle, tristement célèbres, le Progrès ne trouvait le journaliste regoit dai s tous les cas l'oubli. Trop heureux s'il n'a pas stté, travaillé, dévoué sa vie pour faire des ingrats et des traxtres Que de personnages surfaits, gon- flés, exaltés par le journaliste, des pius caressés, paradant sous le drap d'or que leur a tissé sa plume, le renient au moment jugements les plus capricieux, aux exigences difficile, ct si oa leur dit: Mais vous lin ies plus injustifiables, au dédain ie pius sévère, aux critiques les plus acerbes, surtout de la part de ceux qui n'ont rien fait ou ne sauraient rien faire. Voyez-vous au fort de la mêlee ces spectateurs, soigneusernent abrités contre le péril, qui lancent leurs sarcasmes aux vaillants dont les forces et le sang s'épuisent pour la Patrie Et ce n'est pas tout. Journaliste, vous n'avez pas seulement a mstruire vos lecteurs de mille questions politiques, religieuses, sociales, économiques, littéraires. L'heure sonnera oü vous serez aux prises avec un spirez répondentJe ne les connais pas 1 Dans les compromis qui se trament a son I insu, lui qui ne veut rien devenir et qui ne peut rien être, il est le bouc émissaire de 1 toutes les manoeuvres irritantes, le galeux de qui vient tout le mal 1 I C'est lui qui ,a été amer, violent, qui a I fait les blessures crueiles, qui a méconnu f les égards dus a l'honorable adversaire que t n'a-t-on pas fait pour le bnder, pour Tadou cir'? Mais rien n'a pu jamais dompter sa passion ex son insolence... 1 Ainsi parient de lui ceux qui souvent se sont irrités contre lui parcequ'il biffait l'apre adversaire furieux et féroce. 11 ne ménagera expression de leur vanité blessée. rien pour vous atteindre plus qu au champ de bataille, les luttes de la presse sont sans pitie'. Dès les premières passes, la galerie a les yeux fixés sur vous. Combien d'amis vous encourageront a ce péruble moment Et si, ayant mal paré les coups, vous tom- bez épuisé et haletant, quel Samaritain vous relèvera et versera le baume sur vos plaies douloureuses Seul et vaincu, vous serez la victime inexcusable de vos imprudences téméraires, de vos audaces irréfléchies et nul ne songera que, pareil aux Curiaces antiques, vous alliez sur ie terrain pour défendre l'honneur commun. Faut-il done désarmer devant les haines de Tennemi, devant les injustices des amis? Oh non, jamais. C'est a Thomme de plume sur tout qu'il faut rediie Sursüm corda Haut Jes coeurs pour la défense des graves intéréts de Dieu, de la Patrie, de la société. II faut regarder avec composition les esprits aux humeurs noires et les ames avides de nuire et que tous les vaillants et les preux descen dent dans le glorieux champ-clos oü 1'on combat, oü Ton meurt pour la vérité Terminons par ce croquis du journaliste, brosse par Veuillot Dans la combinaison de talents, de qua- I A suivre. A l'heure oü Tannée 1908 va s'abi ner, a son tour, dans le gouffre des temps, il cou- vient de jeter sur elle un regard retrospectif afin de mieux rendre au Seigneur, Père des temps, le double tribut de nos regrets et de nos bénédictions. Paree Domine Deo Gra- tias Et d'abord, un rapide coup d'oeil sur nous-mêmes car chaiité bien ordonnée fait commencer par soi. Au Journal disons-le sans fausse mo destie depuis les typos, correcteurs et protes jusqu'aux rédacs-chefs et aux corres- pondants d'occasion grévistes ou non, attitrés ou usurpateurs, tout le monde a fait son petit bonhomme de possible pour óviter de révolutionner les paisibles habitudes des Yprois par de daugereuses innovations. Dédaigneux dub uff de JchnBull qui vous délivre, contre un half-pennyde quoi tapis ser tout notre cabinet, nous avons conscien- eieusement fourni a nos le Tears, chaque temaine, pour dix centimes de coquilles et de macules, de figues après-Pftques et de revalentas arabicas. pas un mot de bl&mc pour leurs pires incu lies, pas même pour ce coüteux réservoir dont la construction avait été si mal étudiée, combioée et exécutee qu'un beau matin, honteux de lui mêrne et de ses auteurs, il s'ea allait faire uu lamenfable plongeon dans ie fossé voisia j Mais qu'un sous-ordre queleonque ait une i distraction dans l'exécution des otdres re- c«s, ou qu'une compagnie gazière, qui a elft j nécessairement bouleverser notre voirie, oublie de remplacer comme il faut quelques pavés, sus alors a l'échevin des travaux pu blies Mais nul ne s'y méprend,- et les colères bleues de notre confrère bleu sont significa- tives et d'excellent indice. Continuez done k a lesmériter monsieur l'Echevin! Si du parlement communal nous passons aux sphères gouvernementales, nous trou- vons parmi les faits saillants de 1908, a l'heure même du reuouvellementde l'année, le décès imprévu du chef du cabinet, M. de Trooz.Perte immense pour le pays non moins que pour le parti catbolique. C'est M. de Trooz, on se- le rappelle, qui avait prouoncé 1 ce soiennel et én»rgique ouioui 1 oui qui nous faisait entrevoir enfin la solutmn si longtemps attendue de la question scolaire. I Le Progrès, en annongant la mort de M de Trooz. écrivaitMaintenant qu'il est di8paru,il est peu probable que Ton retrou ve Thomme indispensable pour tenircet offre». f Dieu merci, il n'y a nas d'hommes indispen- f sables. Et M. Scholaert a prouvé tout der- nièrement encore que M. de Trooz est dignement remplacé. L'an 1908 a surtout été marqué par l'ac- cession da la Belgigue au rang de grande puissance coloniale. C'est une mission que la Providence nous confie et qu'Elle se ehargera, si nous le voulons, de faire servir non seulement a sa gloire mais encore a la grandeur morale et matérielle de la patrie. Deo Gratias Dans une sphere plus générale encore, 1908 a pris place parmi les années les plus marquantes, a rsisou du jnbilé sac-rdotal du Saint Père; mais 1909 doit complé.er et couronoer la grandiose manifestation de l'unré catholique autour du siège de Pierre. Deo Gratias Enfin 1908 fut Tannée du cinquantenaire de Lourdes, c'est a dire une année glorieuse entre toutes. Car, si considérable que fut en lui-même "événement de 1858. on peut dire que depuis 50 ans il n'a fait qu" se rènouve Ier avec une ampleur toujours croissante, si bien que c'est moins la commémoration des apparitions de Msssabielle que le monde a célébrée cette année, qua le demi-siècle signalé par d incessantes manifestations de la puissance et de la boute divines. L'annee 1908 a eu beau se distinguer paree Dominepar les violences at par Tastuce suprème des suppóts de l'enfer, Thistoire ne i'inscrira pas moins, un jour, benedicamus Domino parmi les plus glorieuses de Tére chrétienne, parcequ elle restera auréolée de Momphes semi-séculai- res du surnaturel, alors que le nom même des éteigneurs de lumières celestes sera oublié depuis longtemps. Gloire a l'lmmaculée Deo Gratias Le 28 décembre amène le souvenir d'une des tragédies les plus épouvantables qui aient ensanglanté Thistoire: le massacre d'en- viron deux mille enfants de moms de deux ans, parmi lesquels le crue! Hérode se flat- tait d'atteindre le Messie dont son ambition redoutait Tavênement. Dix-ucuf siècles se sont écoulés depuis lors; et, loin de les avoir consacrés a laver Taf- fr use tache qui souille ses annales, l'huma- nité n'a fait qu'accentuer sa cruauté et raffiner sa barbarie. Aujonrd'hui ce ne sont plusdeux mille enfants au berceau auxquels les nou- veoux Hérodes enlèvent la vie, leur rendant du moins par la le service d'en faire des bien- heureux ce sont des millions d'enfants de tout age dont ils s'acharnent a faire des mal- heureux et des damnés, en leur arrachant la vie de la me par le poison de Terreur et de Timmoralité. K a Mais de pareils crimes lassent la clémence divine. L'histcrien Josèphe décrit les maux dont la Justice de Dieu affligea Hérode, no- tamment le feu et la pourriture internes qui Is dévorèrent vivant. is** II n'est que trop manifeste que la nation qui se distingue aujourd'hui par le massacre des innocencts est livrée a une gangrene et a un feu intérieurs dont elle essaie en vain de conjurer les morsures et les désastres. Séance publique du Samedi 19 décembre. La séance s'ouvre a 5 heures. Présents MM. Fraeijs, échevin, qui préside Vanden Boogaerde, échevinFiers, V inderghoie, Bouquet, Sobry, Iwein d'Eeckhoutte, Le- mahieu, Begerem, Boone, conseillers Gor- rissen, secrétaire communal. Absents excusésMM. Colaert, bourg- mestre Struye, D'Huvettere, Biebuyck, conseillers. M. Lcmahieu signalede mauvais état des trottoirs, chaussée de Dixmude et Chaussée de Thourout. M. le Présidentrépond que le trottoir de la Chaussée de Dixmude sera prochainement amélioré quant a celui de la chaussée de Thourout, le prochain budget contient un crédit qui permettra de le renouveler en entier depuis la porte de Thourout vers le Kalfvaart. Les rues particulières M. Sobry attiie l'attention du College échevinal sur la situation résultant de la création de certaines rues faites par des particuliere. Des rues pareilies existent derrière le Quartier de Commerce, sur les propriétés Vaudevyvere prés de la gare, et entre la rue de la Piume et la chaussée de Bruges. Or, ces rues sont dans un état deplorable elies n'ont ni canalisation, ni

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 1