Fanfare BoyaIe
La Madone communale
Triptyquc
Abbaye ou Prévóté
de Si-Martin a Ypres
A propos de Turners
Pour les colombos hiles
Actes Officiels
$r,
ftlu'ualistes
g«üts, ni éclairage et surtout par suite du
défaut de parage elles forment de vastes
ornières. II demande, rnaintenant que ces
rue» existent, si l'admiiiistratioii communale
na pas le droit et le devoir d'obliger les
propriétaires de ces rues, qui par la vente
de leurs terrains ont réalisé de beaux bene
fices, a les mettre dans un meilleur état.
II croit que oui et donne a ce sujet lecture
d'un règlement communal de 1844 sur l'éta-
blissement de rues nouvelles par des parti
culiere. II ne demande pas de supprimer ces
rues, mais d'obliger les propriétaires a les
maintenir dans un état convenable et d'em-
pêcher pour l'avenir d'établir des rues qui
auraient une largeur moindrede sept mètres
et s'il le faut, d'élaborer un règlement
Bpécial traitant de eet objet.
M. le Président dit que la question sera
examinée par Je Collége éclievinal, qui
avisera aux mesures a prendre. II ne pourrait
dire si la ville peut imposcr certaines obli
gations aux propriétaires des rues actuelles.
M. Begerem est d'avis que oui et qu'un
récent arrêt de la Cour de cassation a
tranche la question pour l'affirmative.
M. le Président. La question sera
examinée avec beaucoup uo soin par le
Collége échevinal.
M. Bouquet demande d'iuscrire un
crédit au prochain budget pour l'installation
d'un trottoir, rue Capron.
M. le Président repond que la chose est
déja prévue.
Administration de la ville.
Le rapport sur l'administration de la ville
pour lVxercice 1907 est déposé. II sera im-
primé.
Finances communales
Le budget 1909 de la ville est déposé.
Le Président propose de l'examiner en
sections samedi prcchain 26 décembre, a
quatre beures, et de tenir une séance publi-
que le lundi 28 décembre, car il importe de
la voter avant la tin de i'année. Cette propo
sition est approuvée.
Bureau de bienfaisance
Le compto 19J7 et le budget 1909 du
Bureau de bienfaisance sont aéposés et
renvoyés pour examen a. la croisième section
présidée par M. 1 échevin Vardenboogaerde,
qui l'examinera pour la prochaine reunion
du Conseil.
Proprieties communales
Le Conseil accorde une prolongation de
bail de deux ans et demi a M. Edmond
Liógeois pour la maison cccupée par lui,
rue lu Marais. M. le Président fait remat-
querquece bail ne comporte pas le jardiu
dependant de lafondation de feuM.Alph.
Vandon Peereboom et qu'il s'agira ci'exami-
nerprocbainement commmt il faudra utili-
ser ce jardm qui ne peut rtster dans sen état
inculfe actusl.
M. Beger<m. Qj'on 1'utiiise seionles
fondations du donateur.
M. le Pié3ideKt. C'est co quo nou»
examinerons.
Hospices civils
Autorlsafion est deir.audée pour une vente
d'arbres et bots taillés, appartenant aux
hospices. M. le Président fait remarqui r
que les hospic°s ont déja fait publier les
afliches paree que cette vente se l'aisant do
femps immemorial au commencement de
janvier, il imporfait ue l annoncer a temps.
L autorisaties du Conseil communal n'a
pu être donnée plus tót paree que Je Conseil
ne s'est point réuni dans le courant du mois Soipéfi dll «^Huzifk krill1*»
de décembre, mais comme cette autorisation
n'a jamais été refusée, les hospices n ont pas Notre théAtre communal a eu rarement
hésité a faire parattfe les afilcbes, afin s une aussi belle Salle a 1 occasion de la gran-
d'annoncer Ia vente en temps opportun. de Soiree dramatiqua etmusicale de Lundi
M. Begcrem. Et si le conseil refuse dernier, organisée par notre jence sympbo-
l'autorisatioa de vendre 1 i nie Yproise Muziek kring
Al. Ja Président. Aio s, les hospices Tout le monde select de la cité s'y était
apposeront une bande indiquant que la vente i dor.ré rendez-vous et nous y avons remar-
n'aura pas lieu.
L'autorisatiou de vendre est accordée a
l'unanimité moins le vote négatif de M. Be- j
gerem, qui declare voter contre paree qu'il
i
estime que les hospices doivent demander
l'autorisation «ie vendre en temps utile et
avant de faire caraftre les affiches annon-
cant la vente.
La séance est levée a 5 1/2 heures.
qué de nombreuses autorités parmi les-
quelles MM. le sénateur baron de Vmck,
1'écbevin Fraeijs, les conseillers provinciaux
Iweins d'Eeckhoutte et D'Huvettere, le
baron de Bieberstein, etc., ainsi qu'uue
nombreuse députation dos officiers de Ja
garnison et de l'Ecole d'Equitation.
La partie musicale comprenais deux
morceaux pour sympbonie l'ouverture le
Nouveau Seigneur du village du compositeur
francais Böieldieu et le Marteaude l'orfèvre
de Heylenberg. Trés bonne execution, r
Dimanche 10 Janvier 1909 a 7 1/2 beures I marquable par ses qualités rythmiques. sa
la Salie hveins, G-RAND CONCERT t Justèsse et sou ensemble. C'est avec raison
ARTISTIQUE offert aux membres bonorai- j qUe l'audifoire a chaleureusement applaudi
res, par la Fanfare Royale.
Le programme détaillé de cette brilfante
soirée paraltra dans notre prochain numéro.
Daus de precedents numéros, nous avons
félicité, tour a «our, garcons et filles, jeunes
et vieux, d'avoir si dignement cloture I'année
du cinquantenaire de Lourdes. Nous avons
notamment applaudi les congréganistes de
St-Martin qui ont ter.u a conserver un sou
venir durable de ce cinquantenaire, en lui
érigeant un véritable mémorial
5 le jeune et courageux directeur Lucien
Verhaegen et ses méritants collaborateurs
qui nous promettent poui l'avenir ua orches-
tre de valeur.
Mademoiselle Gabrielle Callebertprofes
seur de violon a l'Académie de Conrtrai, a
ravi les amateurs de belle et bonne musiquo
par son jeu délicat et savant dans la belle
pave bien connue Ballade et polonaise de
Vieuxtemps, et l'ccuvre de grand envergure
Zigeuner Weissen de Sarasate. La char
mante artiste y a développé toutes 'es res
sources de sa virtuosité et recueilli uu graud
Mais
a coté des particuliers qui ont riva- sl,ccès bien mérité et Partaf?é Par son excel
j lisé entrc cux duns l'expression de leurs hom-
j mages a la Vierge, nous eussions vu avec
j plaisir encore les représentants officials de la
cité de Notre-Dume de Tuine, faire queique
j chose, eux aussi, tn l'honneur delacékste
Protectrice d'Ypres.
1 Hélas Voici que I'année jubilaire s'achève,
I et la Mad.me que nos pères ont installée a la
place d'honncur de leur beffroi, cette Ma-
done, discnr-.ous, ignominieusemect dé-
gradée, mutilée, de'couronnée, snbit eet ul
time affiont d'assister aux restaurafions qui
se font de toutes parts a nos monuments
publics, tandis qa'on l'oublie outragcuse-
ment dans sa triste posture
Et pouitant la lamentable mésaventure
survenue au pignon sud de la maison com
munale aura;!, dü servir de salutaire avertis-
sement ar.x occupants de cette maison.
Bien n'y a fait. Leurs constructions nou
velles cf leurs échafaudages se remettent a
braver insoLmment le ciel et le déchaine-
ment de ses fureurs, tandisque la Patronne
d'Ypres, Reine des Cieux, attend patiem-
ment, toute en lambeaux, d'avoir son tour...
après les niches des mnombrables duchesses
et comtcsses de sa suite
Que l'auteur de Partiele ci-Jcssus se
rassnre nous pauvons lui gararrtir que les
lent accompagnateur au piano, AL Callebert
pêre.
La commission organisatré# s'étaifc assuré
le concours du célèbre cerele dramatique de
Bruxelles l'Etincelle si avantag usement
connudan- les cercles catholiques do nos
grandes villes. C'était donner a la fèto un
relief tout particulier qui devait en assurer
Je succes.
L excellente sociale a débu par un char
mant lever de rideau a.'c Ricochetcompose
par son principal acteur M Osméa, (lont los
lines r"parti:s souhgnccs av, c une defica-
(esso exqütse ont charmé «out l'auditoire.
La Ppsrituclle comédie en 11 actes les
vi. ucit^s du cap'.taine L a obtenu un vil j je mgme temps, si un cycliste pratique avait
succes pour son execution impeccable et j vou!u acti0!,ner le8 pédales.
jush K. {.•lememcnt excellente reputation j Et de même, tandis que je regardais les
e u.Lince .'u nul ui el, ua jeu soupio et Turners jeter en Pair leurs bras désarmés, se
distingue,une diction élégante,caractérisent g tordre
le beau talent do tous ces artistes-amateurs
exercicts qui leur ont valu les fréquents et
chaleureux applaudissements de la nom-
breuse assistance Nous croyons plus utile de
consigner quelques reflexions que nous sug-
gérèrent leurs jeux gymniques.
A l'heure ou nos adversaires, s'octroyant
le monopole du patriotisme, essayent de
nous entrainer vers la mégolomonie milita-
riste, en prétextant la faiilite du voloutariat
et les besoins de la défense national. nous
devons non settlement démontrer l'inauité de
leurs allégations, mais viser a de'veloppcr le
volontariat de telle manière qu'il ne puisse
plus ctrc question des autres systêmes mis
en avant pour le supplanter.
Comme l'a préconise', entre autres, M. le
depute Verhaegen, appro avé par le Bien Pu
blicun des meilleuis moyens de féconi'cr le
système du volontariat, c'est de fonder, de
multiplier et de développer, dans le sens de
la formation miliuire, les iartnutiöns de
nymnastique sco aires ou indépendantes. Ces
institutions, fort en honneur en Angleterre
le sont encore davantage en France, oil le
service militaire pourtant est général et obli
gatoire. C'est même au point que les jacobins
francais viennent de prendre ombrage de la
I muItiplicité des sociétés de ce genre existant
dans les institutions fibres, et qu'ils ont dé I
posé un projet de loi qui doit leur permettre I
de refuser l'existence a celles qui ne leur
plaisent pas, mclgré les services incontesta- j
bles qu'elles rendent, toutes indistinctement, j
en concourant efficacement a l'oeuvre com- j
mune de ia défense nationale.
Dans notre pays pareille intolérance n'est
P's a craindre, «lans l'improbable éventualité
d un retour au pouvoiQ des admirateurs du
jacocinisme francais. Le peuple beige ne le j
supporterait pas. La "formation militaire 1
cómmencée dès l'adolescence estsusceptible de 2
déterminer des vocations militaires ou tout
au moins de détruire les répulsions qu'inspire
généralement le métier de soldat pour peu
i que cette formation se généralise, elle doit 1
aboutir a rendre facile e.t agre'able, a abréger j
j même la durée de l'enseignement ala caserne, j
Un pcu d'utilitarisme américain serait do j
mise sur ce terrain. Quand je vois un cycliste
tricoter des jambes, des heures entières sur j
j 'a piste d'un vélodrome, je songe, malgré j
l moi, aux nombreuses paires de chaussettes 1
l qu'öDC machine a tricoter aurait livrées, dans I,
ave: une habileté et une vigueur qui enthou.
siasmèrent 1 assistance, nous songions qu'ain
si rompus aux evercices athlétiques, ils fe.
raient de toute fa<;on excellente figure sur la
scène de l'avenir de l'avenir de demain.
Ils avaient du reste pressenti eux-mêmes
cos besoins de l'avenir et nous le disaient no
tamment par leur tableau d'apothéose Et
c'est avec une égale énergie qu'ils brandis-
saient tous, qui la croix du missionnaire
qui le fusil ou l'épée du soldat et de l'explo-
ratcur, qui le drapeau tricolore <>u le drapeau
d'azur é'dilé d'or.
Vocation apostolique ou militaire, voca
tion de marin, de colon, de commer9ent,
etc., toutes doivent béne'ficier de cette sa-
vante et salutaire gyronrstique qüé les Tur
ners i) nous faisaient admirer dimanche, au
Volkshuiset p.tites causes, grands effets,
cette formation athlétique de notre jeunesse
contribuera, sans au-eün doutc, a rendre la
nation mieux a même de remplir toute sa
mission, dans les étrortes limites de notre
vieux terrfioire comme dans les vastes étcn-
dues ue la Befi-ique afiicaine.
Le public enthousiasmé n'a pas ménagé ses i
ovations aux graci'euscs actrices Mesdemoi- S
selles Da verg ny et Denaucy it a tous les I
acteurs Messieurs Qsmès, Vinda, Smctfing, i
Wuyter et Griais. I
II convient de faire un vif éloge a la
Société Muziekkriag et a son président M. J. j
Tybergbein p tur le grand succès de ceRe i
agréable soirée. Un merci et uu proficiat tout
représentants otfictels de la cité, loin d ou- spécial au jeune et dévouó président d'hor
(Suite)
A la suite des événements politiques
au XVIe siècle, un évêché fut créé a
Ypres par une bulle du Pape Paul IV
(1559) et le dernier prévöt Jean Snic fut
d<;eh ar gé de ses functions, en 1561, lors
de la prise de possession du nouveau dic-
cèse par l'évêque Rythovius.
Les chanoines réguliers furent sécu-
larisés et tons leurs droits et privilèges
passerent a l'évêque d'Ypres, dont la
dotation principale fut constituée par les
biöns de la prévóté.
Aii'nsi disparut l'anti^ue abbaye qui
avait rempli un röle si fécond dans 1 his-
toire de la ville au moyen-age.
Les batiments du monastère furent
appropriés a leur nouvelle destination
et lés 'divers titulaires qui se sont succédé
au siège episcopal de la ville d'Ypres, y
apportèrent, dans la suite, des transfor-
maiionS. pJus ou moins considerables.
L'évêque Jansenius notamment, se dis-
tingua par la nature et l'importance des
travaux qu il fit effecluer au batiment
principal qui fait face a la place dito
du cloitre de S' Martin,» Ces travaux
de modification, et non de construction
comme il est dit par erreur dans les
<i Ypriana,» furent exécutés, en 1636, par
l'architecte Franckaert.
Lors des persécutions religieuses sous
le règne de Philippe II la ville düt subir
les dévastations et les excès des iconoclas-
tes
Au mois d'Aoüt 1566, Ypres est aa pouvoir
d'une bande de pillards. Ce> iconoclastes en-
vahissent les monastères, puis la cathédrale;
ils y laissent les images et en pillent les trésors.
blier outrugeusement la céleste Protectrice
d'Ypres, désirent d'abord !a restauration
compléte de la maison qu'ils occupent avant
d'y donner la place d'honneur a une magni-
fique statue monumentale de Notre-Darne de
T(!ine. Ne convient-il pas de mettre la mai
son eu tout premier ordre avant d'y installer
sa plus auguste Occupants
(Note du Journal).
L'évêque Rythovius est obligé de quitter sa
ville épiscopale les chanoines fuient ou se ca-
chentle chfipitre est dispersé -«».
Rythovius revint fin de I'année 1566 après
le ï-ëtablissement de l'ordre (1).
En 1578, la palais épiscopal, le cloi
tre do S' Martin, la cathédrale furent
de nouveau pi 11 és par une bande de
gueux.
Au commencement du XVIIIe siècle,
un nouveau palais fut cons'truit, dans
le gout de 1'époque, en face des anciennes
constructions monacales qui devinvent
i les dépendances de la nouvelle, demeure
de l'évêque d'Ypres. Un plan, daté de
1713, déposé aux archives communales,
nous renseigne exactement sur la desti
nation des divers locaux tant anciens
que nouveaux.
Sous le gouvernement de la Républi-
(iue frangaise, en 1796, les bailments dc
lévêchó furent convertis en magasins
pour le Génie militaire. Nous lisons dans
I histoire militaire de la ville d'Ypres
par Vereecke que
L'église cathédrale de S' Alartin A Ypres,
fut comprise dans une vente pubiique de biens
nationaux qui eut lieu A Bruges, par devant les
administrateurs du Département de la Lys, le
II octobre 1799, ct elle fut adjugée au Sieur
Joseph Lebou sacristain de Ia dite égiise, pour
Prix dc 8.200.009 francs, payable en assignats
neur M. N. D Huvetter, l'amc de cette char
mante fête qu'il a si bien organisée a la
grande satisfaction de tous fes assistants.
Nos gymnastes de St-Martin ont donné,
dimanche soir, leur première fête de ia saison
d hiver. Nous ne détaillerons pas les divers
L'acquéreur céda son droit de propriétc A la
fabrique de l'église et aux habitants de la pa-
I roisse, par acte passé devant le notaire Deco-
ninck A Ypres, le 15 Septembre 1800.»
Au commencement du XIXc siècle, ces
I constructions qui se trouvaii&it déja dans
un état de délabrement prononcé,
ainsi qü'e l'atteste un état des lieux dres-
sé par le génie militaire, en 1796, furent
louées, par parties, a des particuliers
pour servir de dépots ou de magasins.
Cette situation ne perdura pas en
1839, la location de ces batiments fut don
née par bail emphythéotique a des reli
gieuses Clarisses auxquelles ont dut, en
1900, vu l'état précaire des batiments,
oonsentir la résiliation du bail en cours.
Depuis lors Taction du temps a re
pris son oeuvre dévaslatrice les im-
meubles inhabités étant exposés a tou
tes les intempéries.
en tous sens, s cscrimer, s'élancer
w I
contre un ennemi imaginaire, sar«s savoir
dans quel fut, autre que Tassouplissement s
des membres, je me disais quel dommage I j
et quelle dérision
Dire qu'il suffirait d'agrémenter tout cela l
des paroles sacramenteiles empiuntées au 1
code d'instruction militaire pour transformer
ces Turners en parfaits soldats Et dire ;l
que, faute de ce détail, quand ces gymnastes 1
arriveront a l'armée, il taudra des mois inter
minables et des bordées de jurons a faire
danser tous les démons de [Tenfer pour dé-
montrer aux malheureuses recrues qu'elles 1
ne savent pas le premier mot de la gymnas-
tique
Nous songions aussi, en voyant ces jeunes i
gens marcher si cranement, vers 'Avenir jj
représenter de si male facon l'amour de la
Patrie agrandie, s'escrimer et te défendre j
jour restent muets, remonte, f
Tavons dit plus fiaut, au
j tes mis
f comme nous
I XIII® siècle.
I Un examen détaillé des lieux a prouvé
quo ce corps de batiment occupait an-
ciennement une superficie plus considé-
I rable que celle accusée aujourd'liui.
I La faqade qui limite ia construction
du cöté Nord y a été établie sous l'épis- j
cojaat de Jansenius. L'appareil ne se rac- j
corde pas avec celui des murs goutte-
rots plus anciens et, it leur rencontre, i
I ces maqonneries présentent sur toute
f leur hauteur une solution de continuité. j
I Le plan a vol d'oiseau de la viile, de j
1564, dont un extrait est ci-annexé, mon-
tre que ce batiment se terminait, au
I Nord, par un pignon a glacis ornés de
crochets.
Les recherches faites, sous le sol, dans
la direction des murs goutterots nous
Ci le sujet d'un l.rptyquo fout indiqué
pour décorer ie local de notre société coL,m-
bophile:
I Volet de droite. La pia\\a san Marco,
a Veuisf, a quatorze beures précis^s. Un
employé communal répand sur les dalles e
marbre de la place une corbeille de nourri-
ture destince aux pigeons qui nichcnt en
foule sous les arcades de St Marco.
Una multitude de ces volatiles viennent
voltiger au tour de lui, se peroher famiiière-
ment sur ses ópauies, lui trotter on tre les
jombes, et ce n'est qu'arec des précautioas
infiui°s qu'il se «iégage de la troupe de ses
protégés.
II Volet degaucho La place du parvis
Notre Dame, a Paris. Scène toute pareille,
sauf que les pigeons sont remplacés par des
moineaux et le colombophfie officie! par un
oi eleur privé.
III Panneau central La grand'place, a
Ypres. Quelques pigeons craintifs picorent
deci drla. Un jeune homme s'amuse a lan
cer A leur poursuite un épagueul de forte
taille. Y>ngt fois il s'en faut d'un rien que le
chien, c-xcité par son maitre, ne parvienne
a faire une victime.
Légende: Autres pays, autres moeurs.
Tous les amateurs de pigeons ne sont pas
des colombophiles. II en est qui n'ont rien
de plus pcessé, lorsqu'un piaeoa en to re
dans leur propriété, que de lui ettvoyer du
plomb dans l'aile. C'est absolument abusif.
i'our la gouverne de oeux qui se'-aieut
tentés da les imiter, ignorant cu nnn leur
droit en cette matière, sianalons un jugeraent
rendu, il y a.quelques jours par le tribunal
correctionnei de Bruges juaeant eD appel et
confirmant la rremière sentence, laquefie
condaranait au paiement de quinze francs de
dommages-intéréts un habitant de Damme,
qui s était permis de tuer un pigeon égaré
dans sa propriété.
Par un arrêté paru au Moniteur du 26
Novembre 1908, TUnu>n professionnelle
chrétienne des ouvriers peintres Eendracht
is Machtest rccnnnuc.
Par arrêté royal du 20 Novembre 1908, In
reconnaissance légale est accordée a la société
motualiste d'assurance contrei i mortalité
du bétail («Geitenbond van de hoppestteek»,
état lie a Poperinghe.
Des arrêtés royaux dn "20 Novembre 1908
alloucnt aux communes dont les noms
suivent des subsides pour l'exécntion de
travaifx de voirie vicinalc a savoir: i'ece-
laere 20.000 fr. Poperinghe 9 000 fr. Wer-
vicq ro 000 fr. Ypres 2325 fr.
Par arrêté royal du 7 Décembre 1908
M. Oscar Poupart. docteur en médecine. a
pres, est Dommé memhre du comité
d'inspection ct de surveillance de I éecle de
bienfaisance de l'Etat, en la dite ville, pour
un terme qui expirera le Ji Décembre 1914.
La decoration spéciale do lrcelasse est ac
cordée pararrêié RoyT aM.Louis Desagher
et M Henri Cos!aur. Membres fondatears
de la fociété Mutualiste dite Katholieke
Ziekentroost
Nos plus cbaleureuses félicifatiotia
s -
le
(2).
'l'-hérouanne fut rasée, en 1553, par Charles-
Quint, Le siège épiscopal des Morins que pos-
;.:dait cett- ville depuis I'année 500 fut pro-
vlsoiremcnt transféré A Boulogne jusqu'en
1559, époque A laquelle il fut démembré pour
former les trois évèchés de Boulogne, d'Ypres
ct de S' Omer. (Vereecke).
(1), Van den Peereboom Numismatique
5 j.f' :.-c
(2). II y a lieu de tenir compte que ce papier
nronnaie perdit jusqu'A 97 p. 100 de sa valeur.
Parcourons rnaintenant successive-
ment les divers baliuients qn^entourent
Tambulatoire, en ayant soinrd'accuser
brièvement les particularités qui les dis-
tinguent, et exposons sommairement les
travaux que nous nous proposons d'y
faire cffectucr.
Les plans et "documents ci-annexés
suppléeront a nos explications et jus-
tifieront d'une facon plus precise lc pro
jet que incus avons dressé.
Lo problème a résoudrc parait ab-
strait a première vue, mais il sc sirnpli-
fie a raison des résultats inespérés que
nous ont fournis de nombreux sondages.
Les fouilies que nous avons faites nous
ont permis de compléter les elements
que nous avions déja recueillis en vue
du travail de restauration projeté.
Aile oriëntale faisant suite au transept.
Ce batiment au sujet duquel les comp-
ont fait ratrouver les fondations com
petes de la partie démolie du Mtimcnt,
dont la faqade primitive avanqait de 6,00
mètres sur 1'alignement actuel.
Les limites extérieures du batiment
étant retrouvées, nous avons a continuer
nos recherches pour établir la distribu-
tion intérieure.
Pour nous guider dans le dcdale des
murs moderates et anciens qui divisent
la partie Nord, a partir de la salie du
chapitre, nous avons au préalable déter-
miné le système de construction dc la
partie antérieure vers l'église, restée in
tacte, et nous avons appliqué le même
système a la partie a restaurer; c'est
dire que nous avons continué la divi
sion en travécs, de largeur uniforme,
sur toute la longueur du batiment.
Certains indices nous permetlaient de
supposer que cette seconde pariie avait
dü, comme la première, recevoir des
voütes nervées.
j4 suivre.
BURGERSTAND VAN YPER
Van den 18 tot den 24 December 1908
Geboorten:
Tresy Malvina, Mosc.o s'r at
Florissoone Emiel, Brugsesteenweg.
Carre Margareta, Mondstraat.
Dooglio Joanna n,,,
Dooghe Joseph Gmummckstraat.
Ollevier Camiel. Patteelstraat.
Reydan! Joseph. Canonstraat.
Verleure Arthur, 1 atteélstraat
Verdeure Elza, Meenensteenweg
Sterfgevallen
Waterinekx Anna, 76 jaar, z. b., echtgenoote
Variden, Bossche Benigne, Maloulaar. T'ande-
vyver Alfons, 24 .jaar, soldaat hij het riRegt
Gidsen, Statiestraat.Boulanger Nathalie, 72 j
b ebtgenoote Oejaegher Karei. Frezerberg-
straat Haesebrouok Amelia, 78 jaar. z. b
weduwep.'lcorde Louis, ee.htgeooot Ver Eecke
Hf-ïiri, Ri,jselstraat. tiebusseré Odicl, 41 jaar,
z. b., ougehuwd. Lange Thourotilstraat.
VILLE DtYPRE:S~
On demande un AGENT DE POLICE
connaissant les deux langues. Age ma
ximum 30 ans. Trai.e neut in'tial 1100
fr.; après 5 ans, 1203 fr.; ap II ans,
1300 fr. S'adresser a l'administration
communale.