Page 4 J. FIBRS-LOUWYCK WINTERSEIZOEN JköX ÖBUX S&1S0HS IJ.DECHIÈVRE-VAN OVERSCHELDeI HUIDUITSLAG fél SHE TH. PROCUREUR BLIECK iilifi f AU nidliSi DEPEN8IER Crédit Général Hypothécaire m Irnperméables et Caclu'-Poussière SPÉCIALITÉ DE COLLETS H Choix extraordinaire de Blouses pour Dames 0PGKEL3ST! Mistrouwt u m K^maaKsiis S i Savon DA DA Onmogelijke Goncurentie SALON OE COIFFURE TW Eafants, Convalescents^ ■*i Fanfare Boyale VÏLL\ MVRIETTK P018S0N1WIIIE rue Lcugue du Marats» u° 20 YPRES Poissons fins et ordinairca Rui tres 'ra qualits Cr« r}a Hlsn'renhaneh-'' ENFIN 1 JE VOIS Le Verre Iénapliaque IN DE GOUDE WIEG HUIS MARIA WARLOMOMT z O z I'HIIZEN GtNAÖlGSTF WWWW'Gt 8 GRAND'PLACE, 39. YPRES g Choix Incomparable de Confections pouraDames, en tous genres# 2 liaison la plus assortie. Concurrence Impossible J Assortiment riehe en Paletots Fantaisie. 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II gagna sou procés Le tribunal de Bruxelïes s'inspirant de ce qu'un ancien procureur général appelait une juris prudence progressive accueillit la thè se, mais en dépitd'une consécration ac- cidentelle, elle paraissait trop fragile ppiir servir de fondement a un droit nouveau.il fallait l'organiser légalement. Les tenta,tiyes pour le faire remontent k 1889. Les divers projets inspirés par ces tentatives ont eu des fortunes bien tour- mentéés et noüs rappelons ici une page cüriduse de notre histoire parlementaire.; Déja eri 1889, M. Lejeune, alors mini stro de la Justice, déposa un projet de 'loi relatif a la protection de l'enfance, qui reglement ait l'exercice des droits de garde, de correction et d'éducation. Ce pröjet fut l'objet d'un premier rapport dépösé par M. Colaert en séance du 27 avril 1892. Dans l'intervalle, la commission avait pris connaissance des travaux de revi sion du code civil, auquel venait s'ad- joindre un projet de M. Van den Heuvel sur la revision des articles du code régle- mentaht l'atitorité des père et mère. Une première dissolution des Cham bres entraina la caducité du projet. Nou veau dépöt, le lr février 1893, et second rapport de M. Colaert, du 22 février 1893. - r Nouvelle dissolution des Chambres en 1894. En 1895, le projet reparait avec certaines modifications proposées a l'i nitiative de M. Begerem. M. Colaert^ que le découragement n'atteint pas, dé- pose son troisième rapport le 2ö mai 1897. Mais la fatalité parait le poursui- yre: les Chambres sont dissoutes en mai 1900 et tout le travail est a repren- dre. Est-ce lassitude ou crainte supersti- héroïquement, avec l'espoir de lasser la fortune, le vieux projet de 1897. M. Renkin, qui aura marqué son court pas- la séance du 16 décembre que MM. De- nis, Vandervelde et Pirard reprennent sage au ministère de la Justice par quel- ques initiatives heureuscs, s'empare de la question, s'y attelle et a la bonne for tune de s'entendre avec la section cen trale pour en arriver a l'élaboration d'un texte transactionnel fusionnant dans un accord de bon augure tons les projets dont la Chamjbre avait été saisie. tieuse d'une débacle que paraissait pro- nostiquer tout dépot d'un projet de ce genre Toujours est-il qu'ojti ne parle plus de, rien jusqu'en 1901 et c'est a M. Colaert, 'rapporteur-^ öans cet te question, a bravement déposé son quatrième rapport. II vient d'être distri- bué. Cette nomenclature de dates et de projets n'est peut-être pas faite pour donnèr une fiére idéé de la machine par lementaire et en dépit de bonnes volou- tés certaines nous réglementarons cette ma fiére bien après la Prusse, la France l'Anglelerre. Mais consolons-nousnous nurons profité de l'expérience de nos devanciers et la proposition d'un texte transactionnel nous conduira saus dou- itef a june adoption procliaine, si laCham- bre a le bon esprit, en se hatant, de déjouer les surprises du sort, Ce projet, précisément paree qu'il touche hl'autorit© paternelle et qu'il aboutit dans certains cas a lui substituer uue autorité administrative, eat évidemment d'une gravi- té extréme. Dès le premier jour, deux opini ons se sont trouvées aux prises; les uns, n-op frappés de certains abus et de certains dap. gers, paraisaaient trop disposés a sacrifier une autorité que taut et de Ri graves raisons nous commandant de fortifUr etde garantir- les autres, trop assejrvis a la tradition jurj. dique, opposaient a uue reforms nécessaire un entêtement qu'expliquait une méfiaoce justiliée kTeniroit des verlu3 éducatrices de Tadministration. Entre ces deux opinions extrêqaes, l'accord nia pu se faire que pw des concessions dont le résultat général est de 'ne porter atteinte a l'autorité, paternel|e que dans le cas de nécessité absolue et de ré- duire au minimum tout ce qui est intei ven- tion administrative. Sans entrer dans le détail assez touflu du projet, donnons en les grandes lignes. La déchéance de l'autorit i paternelle sera obligatoire et devra être prononcée par les tribunsux. sur requète du Parquet; 1° lors- que les père et mère auront été condam? és pou? attentat a la pudeur ou excitations a la débauche; 2° lorsque les père et mère aurontété condamnés k une peine crimin 11a duchei de crime le cas d'infanticide excep'é cqmmis sur ia personae de l'enfant. Elle est facultative daus les cas suivants: lorsque le père ou la mère tiennent une aai- son de débauche ou sont d'une inconduite notoire; lorsqne, par l'effetde mauvsis trai- tement, d'abus d'autorité; ou de négligence grave, ils ont compromis la santé, la sécu- rifé. ou la moralité de l'enfant; lorsqu i's ont été condamnés du chef d'un crime non politi que auquel ils ont associé l'enfant. Ici encore c'est le Parquet qui, seul, k le droit d'agir. La déchéance prononcée, il y a lieu a con vocation d'un conseil de familie qui de'signe- ra la personne chargée. §d'exercer désor- mais les droits de la puissance paternelle. Le texte du projet déclare et le rapport de la section centrale le confirms expressé- ment que ce n'est que dans le cas oü il ne se trouverait personnejjdigne a/remplacer les père qu mère, que l'eafant serait mis a la disposition de l'autorité communale. Cette redaction, avouons-le,ne nous satis- fait qn a demi; rien ne aémontre, en effet, que dans certains milieux le conseil de fa milie fera un exerciceijudicieuxet efficacede son droit de désignation; rien ne nous garan- tit non plus sur l'espiit dans lequel des ad- ministrations communales pourront remplir cette mission toute nouvelle et lourde de responsabilité. Le rapport de M. Colaert ex prime le voeu que l'initiative privée s'exerce largement et que la charité individuelle fasse merveille en Belgique, comme elle a fait merveille en Angleterre, en Italie, en France, en Améri- que. Nous exprimons a notre tour le voeu que eet appel soit entendu et que, par de mesquines préoccupations, certaines admi nistrations n'en vienuent pas a. contrecarrer le noble effort do certaines initiatives. Mais est-il bien sür que eet appel sera entendu et que l'intérêt évident de l'enfant aura seul voix au chapitre Bornons-nous a cette ré- flexion et a cette crainte. Les dispositions suivantes du projet modi- fient assez rapidement les régies actuelle- ment suivies a l'égard des jeunes déünquants et renforcent sensiblemont les peines com- minées en cas de crime ou de dclit contre la moralité ou la fa;blesse de l'enfant. Des incidents récents et trop fréquents ont démontré la triste nécessité de ce relèvement de pënalité, Mais il s'ag't ici de questions trés sréciales non nous per mettra de ne pas nous y arrêter pour la moment. Tel qu'il est, le projet constitue ut e initia tive keureuse. Dans la mesure oü i! lui est permis de le faire sans briser l'harmonie de notre droit civil, il s'inspire do la loi prus- sienne du 2 juillet 1900, mais il est moins complet. Son execution pratique demande a être assurée par un certain nombre de me- su' es organiques.Nous pourronsa eet e'gard nous inspirer des remarquables résultats ob- tenus par la Prusse, tels qu'ils sont exposés et commen és par M. Cb. Collard, dans son beau livre sur l'Education protectrice de l'enfance Mais enfin, c'est un premier pas et vous verrez qua la 'aveur de cette première me sure l'initiative privée. toujours si active ea Belgique, saura réaliser les merveilles aux- quelles M. Colaert fait un si pressant appel. P. Mirecourt. Dimancbe 10 Janvier 1909 i 7 1/2 heures k la Salle Iweins, GRAND CONCERT ARTISTIQUE offert aux membres honorai- res, par la Fanfare Royale. A LOUER Boulevard Malou, N° ti. A visiier tous les jours. SOCIÉTÉ' ANONYME capital s 7,500,000 francs Directeur pour les Flandres W. VERSPETEN, A Gand Prêts sur immeubles; obligations foncières è4 placements sur hypothèques. Agent k Ypres M. CH PAEME Rue des Chiens, 18, Conditions avantageuses. co stitue le proprrès le plus considerable accomrli ce jour dans la verre de la lunette IïSSAYEZ ET COMPAREZ Succès merveilleux Ne se trouve que cb. z les personiK8 compéteutes. Exiger la marque Dépositaire M. 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Slechte SpijsvertceriiiE-, Hoofdptja,^Xbvren <t Hart Geraaktheid, Puisten t li e Vefslektcn. - I STANDAERT'S-PILLEN worden bij vooi kr-ur gpi:<.n:.' nineteen goede i maaltijd en kennen rioolde niinslc stoornis tr bet lichaam li vreeg brengen, j foegezsgèid dat het fabrislimerk draagt en de firma Tpctbtt's tl. STAtJDAËRT.Stecsstrüt tSUGËEvTfrkrij^isririarsorïflMtSiïft. hFAVORI des dames est incontestablement le au lait de lis de Bórgnian Oo - Radebeu! Ii entretient lotientfrais et rose et fait disparaitre taclies de rou seur, points, noirs, rongeurs etc. etc. a 6, 75 ct la brtque a YPRES: Flor. Bartier, ruoauBsurre; Jules Flamand, rue du Temple. nensanoiBUK» 69 Rijselstraat, >Ter, 69. Fabriek en magazijn van Meubelen, Stoelen Spiegels, Kador Lijsten, stootstokken, Tafel pooten enz. Slaapkamers in Olmen bout (iepon) pitsehpin, kerselaren, notelaren, Acajou. Meubelen por kommande in alte Stylan. Ai de Meubelen zijn mot do grootste zorg in huis gemaakt, en gewaarborgd. DE f ORDRE HUE DE LILil E, 64, YPRES Ex-ouvrier desprinsipales maisons de Bruxelles Seul dépositaire de la maison Millot de Paris. SERVICE A TISEPTIQUE IMPÉTIGO OP HUIDUITSLAG DAUWWORM MET KORST genezen in 25 dagen. De huiduitslag of impétigo, eene ziekte die dikwijls bij kinderen voorkomt, bestaat in een uitslag van lichte maar aanhoudende blaasjes op het aangezicht en de huid van het hoofd; deze verzweren en bedekken zich met dikke korsten. Over het algemeen is dit eene niet gevaarlijke aandoening, maar toch doet zij de kinderen lijden en maakt de ouders verdrietig. Men moet er niet al te veel erg in zien, maar trachten te genezen om alle verwikkelingen te vermijden. Wanhoopt niet, gij zult zekerlijk deze ziekte overwinnen door het gebruik van het EAU PRÉCIEUSE DEPENSiER, een bijna onfeilbaar middel tegen alle ziekten der huid, eczéms, dauwworm, puistjes, zweeren, wonden, bloedgebreken, enz.; de bijval van dit middel vergroot van dag tot dag, door de wonder bare bekomen genezingen. Weifelt niet! houdt met alle andere remedien op, en gebruikt alleen het EAU PRÉCIEUSE DEPENSIER. Weigert alle andere remedien, die slechts eene ondoelmatige namaking zouden zijn, en eischthetEAU PRÉCiEUSE DEPENSIER met het neergelegde merk Een been in het glas gegoten; hetzelve wordt verkocht 3 fr. 50 in alle apotheken, of 4 fr. 50 in postmandaat, gezon de» aan de apotheek DEPENSIER, 47, rue du Ba«, Reuen. A- f

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1908 | | pagina 4