m$b
Aleool el, question militaire srand bien de la cause cathoiique,
Conseii communal
Voeux sincères S
Le nouvel an au
Lerele Cathoiique
I croulement d'un
éciiafaudage a Ypres
Bitiiographie
Coup double
A des Ofïicieis
Un mortcinq blessés
Alot's que Demotion provoquée par le
mystérieux assassinat d'uu jeuue soldat du
3° do'igne est encore fort vivo, uu terrible
accident ayant causé mort d'homme vient
de se produire jeudi inatiii, aux travaux de
restauration des Halles.
La catastrophe
Les secours
Les secours furent immédiatement orga
nises et les blessós transportés dans ies
locaux du commissariat de police et Je Petit
Marché au Beurre, oü iis recureut les soins
des docteurs Beesau, Dierickx, DevJoo,
Douck, Justice, Lagrange, Van Robaeys.
Uo des blessës expire
L'état de Désire Crabbe. ne a Pollincliove,
le 5 avril 1851, ne cessa d'empirer et le
malheuieux expire, a dix heures 40.
te cadavre du malheureux soldat a
rété transporté k Thöpital civil.
II serait difficile de décrire Témotian
provoquée dans toute la région yproise
par le crime af'freux découvert lundi
matin. Dans cette partie de la Flandre
les assassinats sont heureusement rares
et celui qui vient ensanglanter la gar-
nison d'Ypres, par son caractere de fé-
rocité, par le sombre mystère qui l'en-
,toure, est bien fait .pour Jeter une im
pression tragique dans les coeurs. Pom-
la caserne, dont le jeune soldat faisait
partie, c'est un deuil cruel.
Depuis la découverte du cadavre, le
parquet, la police, la gendarmerie sont
sur les dents. Chacun a hate d'appren-
dre l'arrestation de l'assassin. Malheu-
reusement, si les indices ont été retrou-
Vés, il ne semble pas encore qu'on tienne
la bonne piste. Au cours des recherches,
on a noté les moindres détails des der-
nières heures de la victime.
Son compagnon a été longuement in-
terrogé, mais il ne sait plus rien a partir
du moment oü il a quitté Goethals pour
se rendre au Cercle militaire.
L'opinion générale est qu'on se trouve
'en présence d'un guet-apens. Le jeu
ne soldat se vantait naïvement, nous ra
yons dit, de la petite fortune quin-
ze francs, c'est une fortune pour un mi
litaire! qu'il portait sur lui et sans au-
cune méfiance il précisait l'endroit de
la cachette sous ses yêtements. On a vu
commettre des crimes pour moins de
quinze francs. II est done presque cer
tain que l'assassin a entrainé la trop
confiante victime dans une promenade
nocturne, loin des habitations et qu'ar-
ïiyé sur le boulevard extérieur oü tout
estelésert, il l'a assassiné lachement en
le frappant a grands coups de pieu qu'il
iavait arraché a une barricade.
Goethals a du tomber sans pousser un
cri; en tout cas, personne ne pouvait
rentendre et venir a son secours.
L'autopsie a révélé plusieurs graves
Llessures a la tête et des fractures au
crane; ce qui témoigne de la brutalité de
l'assassin.
iL'enquète continue. Souhaitons qu'elle
aboutisse bientöt. 4
ster.ant pour lui même, n'en plus orfrir aux
autres. En ce qui concerne l'usage du v:-n
et de la bière, Léon XI11 a loué i'abstinence
totale, commc l'Eglise loue ceux qui prati-
quenl, dans les ordres religieux, la perfection
desconseils évangéliques, lapacvreté, l'obe'is-
sancf, la virginité, la charité poussdes jus-
qu'au complet sacrifice. Le Conciie de Balti
more des e'vêqucs Aniéricains a recommandé
pareillement cette abstention complete, et
Fie X a encouragé, par l'octroi d indulgences,
une prière qui en contient l'engagecnent.
Roma locuta estil ne nous reste plus
qu'it ticus incliner et a applaudir au geste de
1' Onthoudersbond.
Ncus nous rdservons cependant, une foisle
mois de Verkoren maandag passé, de re-
venir sur notre consultation du plus savant, I d a-propos au Roi d'J jour, au doyen d'Age
du plus sage et cn même temps du plus large t du parti cathoiique et k la jeuues3G si bien
et du plus condescendant des thdologiens de representee a cette cordiale réuoion qui
Belgique. espérons-le, aura donué a notre cercle uu
I nouveau regain de vitalité pour le plu«
Dernièrement, il propos de la première
fête d'hiver donnée par les Gymnastes de
Si-Michel, nous nous rangions a l'idée, pré»
conisée a la Chainbre et dans la presse catho
lique,d'organiser les sociétés de gymnastique
dans le sens de la formation militaire.
fête iuaugure son pouvoir avec une largesse
vraiment royale-et c'est au bruit des coupes
de champagne ontrechoquées qu'on acclamo
la harangue royale prontmcée avcc bonho
mie et avec toute la tranche überté qu'un
Souverain le droit de se permettre.
Puis, M. le Uonseiller d'Huvetter, toujours
huinoiistique, a pronoucé. en étnule du
Roi mage Gaspard, uu discours chaotique
et congopbile de grande envergure. II a
coaclu par le voeu intéressé que de Bunion
des races beige et congolaise puisse résulter
un heureux transformisnie du erdne per»
mettant aux futurs membres de nos Conssils
de mieux se tirer.... par les cheveux.
Enfin, M. la Bourgmestra a relevé le
niveau de Tébquence dans un toast plein
Son Eminence le Cardinal Mercier vient,
a son tour, de féliciter la solution du pro-
biême militaire par une précieuse contribu
tion.
Au cours de la magistrale conférence qu il
VILLE D'YPRES
REUNION DU CONSE1L COMMU
NAL du 2 janvier 1909. La séance s'ou-
vre a cinq heures et quart. Présents: MM.
Coiaert, bourgmestre, Fraeijs, Vandenboo-
gaerde, échevins Fiers, Vanderghote,
D'Huvettere,Bouquet, Sobry,Iweins d'Eeck-
houite, Lemahieu, Begerem, Boone, conseil-
lers. M. Boudry, chef de bureau a l'admi-
e nistration communale, remplit les fonctions
a donnee dermerement au Bien-etre social, j
i de secretaire communal.
11 a signale la guerre a 1 alcoohsms comme
t i ii 'Ui DS w ïi V S
üevant contnbuer granclement a assurer le conseii]ers
recrutement, Puis, après avoir exposé quel-
Absents excuses: MM. Struye et Biebuyck,
Au risque de nous mettre a dos tous les fils
de Gutenberg et tous les sujets de öambrinus,
nous souhaitons s:ncèrement de voir nos
honorables voter, a leur rentree au Parle
ment, un bout de lol cmgu a peu prés de la
sorte
ART. I. L'usage des cartes de visite et
des lettres de nouvel an, échangées sous pré-
texte de voeux sincères a s'adresser, estaboü.
ART. II. La loi n'ect pas applicable aux
Ligues de tempérauce.
II est clair, en Set, que la tr.oralité pu
blique y gagnerait beaucoup si la loi dispen-
sait les gens de mentir aussi cffrontément
qu'ils ont coutume de le faire au nouvel an.
Que de mensong-rs prévenus du coup de
puis celui du gendre qui poiterait volontiers
au cimetière, kic et nunc, la chère belle mère
a laquelle il souhaite encore un demi siècle
de vie, jusqu'a celui du subordonné ou du
compétiteur qui souhaite tout haut mille
bonnes choses a son rival, sauf de le voir
bien vite décamper ou culbuter, en lui cédant
sa place.
Et les lettres de nouvel an done, que les
élèves ont copiées du tableau et que le maitre
a extraites du recueil ad hoe
w
k
Mais passons a Particle II d; la loi.
L'exception se justifie non seulement par des
considerations de moralité mais encore d'hy-
giène.
Car voila au moins un voeu bien sincère et
un voeu excellent que celui déposé dans notre
boite par ies Tempérants VOnthouders-
bond Yprois vous souhaite une sainte et beu-
reuse annèe et vous prie respectueusement de
ne pas offrira boire, ces jours-ci, La croix
des bonnes croisades surmonte cette invita
tion.
Aucun distinguo, aucune réserve. C'est
une excitation formelle a la suppression ra
dicale d'une oeuvre temporede de miséricorde.
Cela parait bien grave, a première vue,
bien révolutionnaire. On ne dérange pas
comme cela les gens dans leur vieilles habi
tudes; on ne s'en prend pas surtout a ce verre
de viu tant louédu bon Samaritain tr.oins
encore k ce verre d'eau alcoolisée ou non
auquel est attachée une recompense éfer-
nelle.
Devant le geste subversif de ces milliers de
Tempérants que nous savor,s être les plus
braves gens du monde, des hommes de prin
cipes et de courage vraiment modèles, nous
n'avons pas voulu nous en rappor'cr a notre
humble jugement. Dare, dare, nous sommes
allé consulter le premier sage du pays et peut-
être du monde entiernotre trés savant Car
dinal Mercier. Or, voici sa réponse
Tout cathoiique, tout chrétien, tout
homme ayant une morale, doit plus que
jamais s'abstenir de liqueur forte et, s'en ab
ques-unes des suites de i'alcooiisme dans
l'ordre économique et dans l'ordre physiolc-
gique, après avoir stgaaié l'hérédité parmi
lescaractères les plus distinctifs des misè-es
de I'alcooiisme il ajoutait
Airsi se produisent des légioas d'anor-
maux, de tarés, inap'es au travaii, incapa-
bles de servir ou de défendre cette société a f
la charge de laquelle iis tombero
et dans laquelle ils perpétueront les gén
tions de mirérables. Dans tous les pays
d'ailleurs la correlation est étroite t ntre 1 as
cension de I'alcooiisme et le chiffre des jeunes
gens qu'il faut refuser pour incapacitc con-
slitutionnelle au seuil du service militaire.
La Suède et la Norivège étaient, il y a
cinquante ans, les pays oü par habitant il se
consornmait le plus d'a'cool2 5 °/0 des
recrues s'y trouvaient, en i860, inaptes au
service. Aujourd'hui, gr&ce a une legislation
énergique et a de puissants efforts priiés, la
consommation a baissé de plus de 20 a 8
litresla moyenne d:s recrues refusées n'y
Démission du secrétaire communal.
M. le bourgmestre donno lecture d'une
lettre de M. M. Gorrissen, secrétaire commu
nal. par laquelle celui-ct donne sa démission.
M. le bourgmestre fait un vif éioge du secré
taire communal démissionnaire, et propose
de lui offrir un cbjet d'art en souvenir.
Fondalions. M.D'Huvetteré présente le
nt bientöt, rai'Por! qu'il a assume dans la précédente
les généra- séance sur l'emploi des revenu-» des fondati-
ons faites en faveur das éiè/es de l'école com
munal pourgarcons. F Lit ressortir que l'ir-
gent placé sur un livrei d'cpargne peut être
trés facilement retire',ca qui fait que l'e'pargne
de plusieurs années est trés souvent retirée
en une fois pour être dépe.nsé le jour du ti-
rage au sort. Cela n'a certainement pas été
l'intention des personnes charitables qui ont
institue' des fondations pour favoriser et sti-
rnuler l'e'pargne. llestime qu'il serait préfe'-
rable de verser les trdis premiers francs pro- j
venant d'aliocation sur ies- fondations, sur j
le carnet de retraite pour les vieux jours. De
est plus que de 19 a 20 °/o. En France, phé- l ce^e fa^on, une somma resterait, qu on ne j
nomène inverse la consommation y monte, I PoulraR retirer; cette somme, par les subsi-
les incapacités aussiplus la courbe de l'al- des de i Etat, de la province et de la vilie,
coolisme s'élève, plus ditninue la validité. j serad presque doubiée. et constituerait pour
Avis a tous ceux qui cbez nous ont a cceur ^es intdressés une épargne intangible qu ris
la défense nationale seraient peut-être portés a augmenter par des j
La parole de notre éminent cardinal est j versementspersonnels.il fait une proposition j
trop autorisée pour qu'elle ne soit entendue I dans ce sens. La proposition est renvoyée au j
en haut lieu. Au nom du parti qu'on voudrait l co^®8e pour examen.
accuser de manquer de patriotisme, le gou- f M. Sobry partage la manière devoir de M. j
vernement saura tenir compte d s indications D'Huvettere et reprend une proposition qu'il j
I a faite antérieurement, de donner un livret
1 de retraite a tous les enfants des écoles de la i
ville, tant des écoles libres qu'officielles
de Mgr Mercier, et il en profitera pour faire
d'une pierre deux coups restreindre les ra
vages de I'alcooiisme et assurer la défense
nationale en maintenant le volontariat.
La bonne volonté des chercheurs saura
fa're découvrir d'autres perfectioanements et
d'autres moyens encore, notamment dans la
proposition de Mérode et, les petits ruis-
seaux laisant les grandes rivières nous
aboutirons, grace a tous ces moyens com
binés a faire mourir d'inanition le service
personnel et général pur et simple. Nous lui
souhaitons dès maintenant de reroser en
paix.
Le réveillon traditionnel av^it iéuni un
grand nombro de mombres, ei c'est avec
une vive satisfaction que tous out apolaudi
l'exceilente execution musicaia ,t„
M. le bourgmestre propose de renvoyer la
proposition de M. Sobry a la commission
des pensions, tout en declarant qu'il ne peut
pour ia question de finances, y adherer, d'au-
tant plus que la ville donne déja annuelle-
ment une somme de 4.000 francs comme
subside pour pensions de vieillesse.
Budget 1909. Après Finscription a l'ex
tiaordinaire d'une somme de 25o francs pour
la caisse de secours des pompiers, le budget
communal est définitivement arrêté et voté
comme suit: recettes ordinaires, 375.649 fr,
39; dépenses ordinaires 355.579 fr- 33; e*-
cédent a i'ordinaire, 20.070 tr. 06; recettes
f extraordinaires, 220.767 fr. 44 dépenses
I extraordinaires, 237.524 fr. 24; déficit a l'ex-
f traordinaire, 16.756 fr. 83; excédent général
3312 fr. 23.
j Le budget 1909 ne comporte pas de crédit
>r 11 i t/ r\i tv n - - PourI établissement d'un stand pour le lir
M. 1 advocat V. et .1. FD. ont fait ie plus paree que la commission mixte qui a été char-
graricl plaisir aans i^fre'-pretatjon de super- géedel'étude de cette question n'a pas en
core lerminé ses travaux d'études et n'a done
pu dresser un rapport.
Cloitre Saint-Martin. M. le Bourg-
mestre fait un magnifique rapport sur le
jj projet de restauration du cloitre Saint-Mar-
rexceitenie execution mustcite de notre
jeune syotphouie Yproise Maziekkrin"
bes romances bien cnoisies pour leur bel'e
voix.
A Tissue du Concert, ie punch a été s"rvi
et trois excellents discours pleins de cordiale
opportunité ont été prononcés par M. Téche-
vin Fraeijs, président du Cercle Cathoiique,
par M. le Bourgmestre-député Coiaert et par
M. Julien Antony, prés idea, de la Gilde de 1
N. D. do Tuin-, au nom de la jeunesse.
Excellente réunioa qui a raai mé les coeurs
au seuil de l'année nouvelle.
du
tin. Ifait valoir le cöté historique de la ques
tion et les motifs csthétiques et autres qui en-
trent en jeu pour la restauration de ce monu
ment qui fera une trilogie artistique avec la
cathédrale Saint»Martin ct les Halles. Cette
restauration est estimée a 18o.ooofrancs.
Comme le cloitre Saint-Martin est propriété
le ia fabrique d'église, une convention serait
Le 6 Janvier ramenait Ses metnbre3
Cercle au banquet traditionne: des Ilois.
Plus de monde que d habitude, excellent conc'us entre la fabrique et la ville qui moy
menu, bons vins, joyeuse oompagnie et !i ennaat^u-n-baiL»emphyth.éötique de99 ans,
franc he cordiaiitó ont contribué a rendre un loyer annuel de 650 fr- et les charges d'en-
cette fête iatime des plus agréable. H trelien, en aurait l'usage et pourrait y instal-
LegAteau royal est servi, c'est l'heure iï ler le musée communal, la bibliothöque et
soïenueile, et la fêve apparait bientöt daDs |i PeuGêtre les archives,
la part du ghteau de M. Jules Baus. Le M. D'Huvetterefélicite M. le bourgmestre
nouveau Roi est acclamé et complimenté deson remarquable rapport dont Timpression
par M. le Président Fraeijs au nom des 1 est ordonnée sur la proposition de M. l'éche-
fidèles sujets de sa majesté. Le héros de la vin Fraeijs.
Ecole communale pay ante pour filles.
M.D'Huvettere demande oü en est la ques
tion de la destination a donner au jardin
provenant de la fondation Vandenpeereboom
annexé a l'école comm.inalo payaute pour
filles.
Cette question reste ai'étude et, sur la pro
position de M.le bourgmestre,MD'Huvettere
se charge de 1 examiner a fond et de faire un
rapport qui exposera les meilieurs moyens
d utiliser ce jardin selon les intentions de feu
M. Alphonse Vandenpeereboom.
Restauration de l église Saint Jacques.
Les plansderestauration de la tour de l'e'glise
Saint-Jacques sont déposés. La tour serait
surmontée d'une fièche gothique. La restau
ration de la tour sans la fièche est esti née a
80.000 francs. La discussion de ce projet
aura lieu ultérieurement,
La séance est levée a si"' heures et quar'.
BUPEAUDE BIEnFaISANCE.— Le
Conseii communal, en sa séance dehuis-clos,
a nomnaé M. Hector Veys, juge au tribunal
de première instance, comine membre du
Bureau de bionfaisance en remplacement de
feu M. Léon Vandenpeereboom.
L'tutrepreneur général, M. Lolong de
Courtrai, avait confié cette partie en sous-
adjudication a, M. Verbeke, maltre-ardoisier
a Yprcs. La toiture intérieura des Halles-,
était presque entièrement terminée.
Le travail se fait au moyeu d'échelles
mobiles acciochées a des poutres de ia toi
ture et reposaut sur uu échafaudage soutenu
au moyen de consoles, que d'éaormes cram
pons en ter attachaient a la corciche du
batiment. Huit personnes y était occupées
ie maitre-ardoisier Verbeke, ses deux fils
Auguste et Julieu et les ouvriers Désiié
Crabbe, Henri Sanctorum, Charles Vauux-
cem, Jules Deltombe et Maerten.
Vers huit heures et demia, jeudi matia,
en se disposait a déplacer le systèmo
d'échelles mobiles. Six personnes se trou
vaient reünies sur Téchafaudage, tandis que
le ïnaitrö-ardoisier Verbeke et l'ouvrier
Maerten se tenaient su" une échelie sur Ie
toit. Soudain les écheiles mobiles se deta
cher ntun des crampons en fer se bt'isa
net et 1c tout tomba a terre, d'une hauteur
de douze mètres, ap èi avoir rebondi sur ia
toiture d'uue galerie dans ia cour Ltóiieure
des Halles. Désiré Crabbe, August Verbeke,
Julien Verbeke, ileuri Sanctorum Charles
Vaauxceia, Jules Deltombe, avaient
entratnés par la chute des uiatériaux, et
gisaient, renversées au milieu de débris de
toutes sortes. Le maitre-ardoisier Arthur
Verbeke et TouvrFr Maerten ayant pu s'ac-
crocher a une échelie étaier.t restés sur le
toit.
Désiré Crabbe, loplus gravement alteint,
rAlait il y regut l'Exlrême-Ouction des
mains du vicaire Louwage.
i-es blessós fureut transportés ensuite a
Thöpital civil, a l'exception de Julien Ver
beke, qui n'avait qu'une foulure au poignet
gauche, et quelques égratignures.
Augusta Verbeke, né a Ypres, Ie 17
décembre 1889, a une jambe Iracturée et
une blessure a la tête, Henri Sanctoruai, né
Ypres, le 26 aoüt i869, lesions internes
et multiples égratignuresCha les Van-
uxem, né a Ypres, le 22 aoüt 1858, lésions
internes et multiples égratignures Jules
Deltombe, né k Boesinghe, en 1865, biessu-
1 es a la tête, aux bras, douleurs internes.
L'cnquête
Une première enquête fut faite par le
commis-aire de police Vandenbraambrus»
sche. Le Parquet, composé de MM. Van-
daele, juge destruction, Vanderheyde,
substitut du procureur du Roi Dumon]
greffier, s'est rendu sur !es lieux dans ia
matinéa.
I L'entrepreDeui Leloog est assure centre
les accidents, mais le sousmntropreneur,
Arthur Verbeke, ne 1'était pas.
L enterrement da Desné Crabbe aura lieu
Lur.di matin a 9 h. en I'église de l'höpital.
La belle revue technique beige, les
Annales de VImprimerie. appelle a nouveau
1 attention du monde professioneel par son
numéro de décembre d'une importance et
d'uu iutérêt exceptionnels.
Cette publication mensuell8 de g-mnd luxe,
éditée avec uu soiu méticuleux, renferme
nou seulement des articles techniques inté
ressants et des mioux rédigés, mais encore
de nombreux et beaux moJèlos de travaux
de ville et d'admirables planches, hors texto,
dont les caractères ou clichés provienuent
dos fondaurs ou photograveurs les plus
réputés.
IjSS Annales de l'Imprimerie se recom-
mandent vivement a tons les amis du Livre
tint ariisans qu'ainateurs qui y
puiseront un enseignement continu, tout a
la fois tkéuriqua et pratique.
Le prix de i abonnement est, de quatro
francs pour la Belgique. Un numéro spéci-
men est envoyé sur demande adressóe a la
Direction, 42, rue des Bo^arde, Bruxelles.
BURGERSTAND VAN YPER
Van den 1 tot den 8 Januari 1908
Geboorten:
Trasschaert Jules, Dickebuschsteonwesr
bebacker Elvira, Lange Thouroutslraal.
orepeele Ivonna, Kemmelsteenwe"-
rollebout Emile, Kanonstraat
Depuydt Oscar, Rjjsclstraat.
Huwelijk
Rosiers Valeer, borstelfabrikant te Isoghem
Bagin Maria, z. b te Yper.
O verlij (lens
Depuydt Maurice, 5j. St. Jacobstraat.
Pattyn Victorina, 3 weken, Kanonstraat.
Paridaas Coleta,S7 j. z. b. we. Debecker Jo
annes, Gallet Vincent, eebtgte van Detr^
Edouard, Poperingtiesteenweg.
Kestelyn Rosalie. 73 j. z. b we Denudt Ed-
moed, St. Ja shoapitaals.'raat
Godtscnalck Edouard, 11 maanden,Bukkerstr.
Rruynsteei Constant, 81 j. Koperslager wadr
Didier Carolina, Hondstraat.
Rébéré Maria, 1 jaar, Comansteenwez.
Goetbals Emile, 20 jaar, soldaat by het 3« linie
regiment,ongehuwd, Esplanade
Belettre Florimond, 59 j. winkelknecht, echte
Po'.lée Maria, L. Tliouroutstraat.
Syssau Elodia. 27 j. z. b ongeb. Poporingbest.
Turcry Gustsaf,69j z.b. wedrDewdteSylvia
Rijselstraat.
Grabbo Desideer, 57 j. tegeldekker wedr
Jacquier Maria, echtgt Vancaipergh Barbara,
Tegelstraat.
Les pilules Pink font souvent coup double,
c'esl-a-dire quo dans une même familie olies ont
guórietguérissent chaquejourdeux ou plusieurs
personnes. Ceci tend a bien démontrer ce que
nous n'avons jamais cessé de répéter que Us
pilules Pink sont bonnes pour tous, vieiiiards,
adultes. enfants, et qu'elles sont aussi bonnes
pour tous les tempéraments. Nous meltons au
jourd'hui sous vos yeux une double guérison. II
s'agit de la mère et de la fitte
Mile F. Schoenmakers, rióe Broekmuller, de-
meurant a Eerkelaar prés (Echt) nous écrit
1
Mmr- Sckoeumakers
(Cl. Van Vaegeningb, Roermond.)
«J'ai été souffrante pendant deux ans. Mon
estomac était devonu trés mauvais, ii me faisait
beaucoup souffrir et je ne pouvais plus guère
m'alimentor. Je n'avais d'ailleurs plus que trés
peu d'appétit. .I'avais consulté plusieurs fois et
n'ayant obtenu aucun soulagernent des remèdes
indiquós, j'en avais cunclu que la guérison était
impossible. J'ai cependant voulu essayer ies pi
lules Pink dont tout, ie monde paria avec é!o'-e.
Après en avoir prix deux boites, j'ai obtenu uu
soulagemant incontestable. J'ai continué ie trai-
temorit et au bout de peu de, temps, j'ai éts com-
plètemeut guérie
MUe Sjboet.makers, fille de la précódente,
soufï'rait depuis 6 ans, d'une anemie leut.-. Elle
avait perdu ses couleurs, so„ appótit, clla so
plaignait beaucoup de migraines, d'insomnte et
était excessivemant faio e. En présence des bons
résultats obtenus par sa mère avec los pilules
Pink, elle a voulu, elle aussi, prendre ces pilules
qui avaient lalt tant do bien a samaman. Mile
Maria tra pas été desappointéa, et dans une
lettre que nous avons sous les yeux, elle dit que
ces pilules l'outguérie et qu'elle se porto main
tenant a merveille. M. Schoenmakers, rnari et
père de ces deux personnes, a conlirmé ces de
clarations.
Les pilules Pink guérissent non soulsmeut los
anémiqués et los personnes qui souffrent de
l'estomac, mais aussi les jeunes chlorotique, les
personnes agées atteintes de faiblesse, générale,
de douleurs Elies sont trés efücaces pour com-
battre l'épuisement nerveux, la neurasthénie,
les maladies des nerfs.
Les pilules Pink sont en vente dans toutes les
pharmacies et au dépotPhie Derneville, 66.
Boulevard de Wateiloo, Bruxelles, Fr. 3.5J la
boite Fr. 17 50 los 6 boites franco.
Dépot a Ypres pharmacie LIBOTTE.
Par arrêté royal en date du 27 Décembre
1908, les nominations suivantes ont e;i lieu
dans la garnison d'Ypres.
V étenuaire de le ciasse le vétérinaire de
2e classe N. Wousseu du 1" régiment de
chasseurs cheval, détaché k l'école d'équi-
tation.
Un arrêté royal du 4 Décembre 1908 au-
tortse le conseii communal do Wervicq a
petcevoir des taxes sur les divertissements
publics.