Pensées diverses m &cFGro°eGWO'G q Victor Fournel. Fanfare Royale Un héros beige au Congo A propos d'une pièce au Volkshuis fton oiet La V laamsdiu Mer Aeles Ol'liciels II éprouve même de ia repulsion pour foute es- pêce de boisson aleoo- iique. !0 4* 4* Samedi »o Février, k 8 i/a h. Soire'e-Taba- gét. k la Salle Iweins. Le drame patriotique si dignement inter- prété dimanche, au Volkshuis, par notre vaillante société Willen is Kunnen rend l'actualité a la belle page que Séverine con- sacra Jadis, sous le titre ci-dessus, au glorieux Sergent De Bruyne. En voici quel- ques Iragments: II eta.it une fois, aux pays africains, un petit soldat beige qui s'appelait De Bruyne, Hen ri-Au guste. Quand je dis «soldat», c est fagon de parler, car il était sergent, né natif de Blankenberghe. Et son régiment était le 2m« de ligne. Venu au monde le 2 Février H68, il avait pris servicedu roi lel6 Octobre 1886. Le 1 Janvier 1887, pour ses étrenDes, il eut les galons de caporal; et le 1 Avril 1888 comme cadeau de Pêques, fut promu sergent. Le 30 Juin d'ensuite, il s'offrait a partir pour le Congo; lel2 Décembre 1891 il était nommé sous lieutenant de la force publique en mêine temps qu'adjoint au rési- dent de Kassongo. En 1892 il avait done 24 ans. C'était un beau petit soldat, a figure bien franche, bien ouverte; sans dédain pour les bonnes choses de ce monde, content de vivre, J'ai la son portrait devant moi: une gentille trimousse ronde auxyeux trés espacés, au nezpoupin, a labouche friande. Seules l'accentuation des sourcils et la massivité du menton décèlent une extraordinaire énergie,, une persévérance indomptable. En ce temps la, leMangemas'était soulevé contre l'Etat du Congo: des massacres hor ribles avaient été perpétrés a Riba-Riba. Et, surpris par l'insurrection, le lieutenant Lippens, résident k Kassongo, était tombé aux mains des indigènei, du cruel chet Sefu, ainsi que son adjoint. Le lieutenant Scheerlinck en fut avisé; et aussi que les rebelles, au nombre de dix mille, se préparaient a envanir lacontrée, a massacrer tous les ch' étiens. II rassembla ce qu'il put de blancs et de noirs fidèles afin de barrer le passage, latraversée du Lorna- mi, gagDer du temps, donnar aux renforts la possibilité d'arriver. Cefutalors que, successivement, il regut deux messages: l'un de son collègue Lippens; l'autre du sergent De Bruyne. voix portait aisément au dessus de 1 eau silencieuse. Point de doute quun violent combat ne se livrat dans les pensées et le j jeune coeur du captif. On voyait luire des I larmes datis ses yeux caves. C était la li- beité offerte, la fin des tortures, le retour a la patrie... Dans les joncs le3 tirenrs retenaient leur haleine, le doigt sur la détente du fusil. La rivière était étroite, la retraite assurée, le pas facile a franchir. Scheerlinck et le doc- teur insistaient, trés pressants, la gorge étreinte. L'obstination du sargent De Bruyne las désolait. Je vous en supplie, dit-il enfin d'une voix grave, ne me tentez plus. Je ne puis point abandonner Lippens. S'il est vraiment mort, ja chercherai a fuir.» II fit un geste d'adieu. a bout d'héroisme et retourna selivrer a sesbourreaux. Scheer linck et les autres le gardaient disparaitre, navrés sesj haillons faisaient une tache noire parmi les hautes herbes. cile, en présence de l'afflaiblissement consé- cutif des caractères et de l'atrophie des cceurs, il importe d'injecter fréquemment dans les organismes anémiques et neurasthénxques un peu de oet élexir de vie qu'est un pur idéal ainsi que le puissant stimulant de i'exemple dans ses plus nobles manifestations. Serait-ce exagérer que de dire que chez les neuf dixièmes des humains barbus l'idéal ne dépasse guère les limites du ventre ou de la bourse, les horizons de la chair ou de 1 am bition du Saint Père et d'insérer, a la seconde, une annonce de ce genre u Le Pape. De l'avis du Pape, la pilule autiglaireuse X est aussi salutaire pour le corps que la prière est salutaire pour l ame». Mensonge a part, une telle annonce nous paraitrait quelque peu irrévérencieuse pour Sa Sainteté. Elle ferait meilleure figure dans un journal bleu. Leur sort n'avait pas été le mème, quoi- que faits ensemble prisonniers Lippens, effroyablement éprouvé par le ciimat, était demeurét, sous boune garde, dans sa baraza, a Kassongo. li se mourait, miné, depuis quatorze mois, par des atteintes success ves de dysenterie, variole, hépatite, abces du foie, maladie de coeur, de 1 estomac, des intestins etudes reins La lettre était datée du B Octobre, avant mème la captivitó. On était au 14 Novembre. Scheerlinck pensa: Lippens est mort. Et le di cteur Hinde, son compagnon, tout haut le formula. La seconde missive était de De Bruyne. Lui, on l'avait emmené. II so trouvait a trois heures de 1&, avec deux cents Arabes, char gé d'aller signifier le lendemain a ses ex- compagnons d'armes, d'unerive al'autre du Lomami, les volontés, les ordres de Sefu. II se plaignait d'être traité en vil esclave d'un maïtre cruel. Scheerlinck songea: Demain nous le sauverons I Le lendemain, c'était le 15 Novembre 1892. Sur l'autre berge du fleuve, le lieute nant et le médecin virent apparaitre une sorte de spectre... Affaibli, décharné, vieilli par cinq mois de souffrances physiques et morales, De Bruyne était quasi méconnaissable.Un groupe d'Arabes, a une quinzaine de mètres en ar- rière, le surveillait. Ses vêteme.ffs étaient en lambeaux. Comme il avait beaucoup marché et qu'il n'avait point de chaussures, il lava dans le Lomami ses pieds couverts de sang et d8 poussière. Scheerlinck avait, a l'avance, apposté dix de ses meilleurs tireurs dans les buissons de la rive, et rallié le restant autonr de lui. Tout d'abord il cria au captif: Quelqu'un par lk comprend ;1 le fran cais Non. Savez vous nager Oui. Alors la conversation s'engagea Mon pauvre ami, fit l'officier, Lippenr n'est plus en vie. Vous puuvez vous évader sans man- quer a 1 honneur ni au dévouement que vous professes en vers votre chef. Vous ne le re- trouverez plus. Et s'il était encore en vie f Ce serait miraculeux, e'est impossible! ajouta le docteur Hinde. Les Arabes, fit De Bruyne, rn'ont assuré qu'il n'est pas mort. Mensonge! reprit le lieutenant. C'est pour vous engager rester, Allonsl décidez- ture idéaliste vous! L'occasion est unique. Pourquoi *- rstouraer chez vos bourreaux! Songez aux supplices qu'ils ont fait endurer a Hodister, Michiels... Et Scneerlinck commanda tout bas a ses hommes: Visez bien! Et Scheerlinck dit au sergent: J'ai du monde dans l'herbe. Faites le sautlUn silence effrayant régnait. La Reste a narrer l'épilogue. De Bruyne, sous bonne escorte, fut recoa- duit a Kassongo II y retrouva Lippens vi- vant, mais sur sa fin. On était alors aux premiers jours de décembre. Un matin Ton frappe la porte: Qui va la? Moi, Ka'ooïdi. J'ai desesclavesklibérer. Le lieutenant fJairant un piège refuse d'ouvrir. Mais si! Ami. Neuvelles importante» de la part de Sefu. Viens, si tu préféres. Lippens tire les gaches, fait jouer les pênes, sort. II tombe, sans proférer un cri, percé de coups de poignard. Par l'huis entrebaillé, les meurtriers se glissent, arrivent a la muette, sur leurs pieds nus, jusqu'au sergent occupé k écrire et l'égorgent. Aux deux corps pantelants, on coupa les pieds, les mains, expédiés en arrhes d'al- lianceaMuiné Mobarra, le grand chef de Nyangwé. Puis Sefu tit enfouir, nou loin de la case, les corps mutilés. C'est lè. que, sur 1 indication d'un bov qui avait assisté au drame, ils furent retrou- vés, series l'un contre l'autre, lors de la reprise de Kassongo. Les volets, les portes de la bazara furent arrachés pour leur confectioneer un cercueil; ils eurent pour suaire le drapeau bleu étoilé d'or qui cacha leurs moignons sanglants. Et toute la. Wallonië, et toutes les Flan- dres se pasdonnent aujourd'hui pour que se dresse sur la place de Blankenberghe, auelque hommagecommémoratif perpétuant a jamais la mémoire de Henri-Auguste De Bruyne, qui préféra trépas et supplices plutöt qu'abandonner son chef'. Quoi qu'on pense des monuments en géné- ral et du sentiment de la hiërarchie en particulier, un pareil acte, une telle abne gation da soi. provoque irrésistiblement l'enth'iusiasme. C'est beau, vraiment beau; autrement que l'holocauste de Régulus, et paree que plus inutile que le sacrifice du cheva'ier d'Assos, d'nne conception peut- ètre supérieure. Vingt quatre ans, du sang plein les vaines, la soif de vivre. et renoncer k l'exi- stence paree qu'un pauvre bomme, inéviia blement et prochainement condammé par la nature même, mais qui fut bon, aurait peiue et douleur a se voir seul, a se sentir aban- donné, cela, non, n'est pas d'uDe kme vul gaire! Vous êtes venu tror> tard, petit sergent, jeune Beige a. figure naïve, coeur de héros Plutarque est mort. Nos lecteurs out trouvé par ailleurs la nar ration épisodique de E exploit héroïque ac compli, au coeur du Congo beige, par notre immortel compatriots, te sergent De Bruyne,» et qui constitue le thènae du drame interprété dimanche dernier par nos intrépides acteurs de «WILLEN IS KUNNEN». Laissant de co té les mérites techniques tant de la pièce que de son interpolation, toutes deux dignes des plus vifs éloges nous voulons réserver ces lignes l'éloge exclu- sif du caractère idéaliste et patriotique de cette excellente soirée. Oui, en vérité, excellente soirée, «une des meilleure sinon la meilleure de toutes celles dont nous a encore gratifiés «WILLEN IS KUNNEN,» de l'avis d un assidu do ces soi- rées, trés haut placé. Eloge non seulement trés autorisé dans sa i&ouche, mais d'autant plus significatif, venant de lui, que nous l'a- vions toujours pris pour un eongophobe, tant il se plaisait douches- les enthousiastes de notre future colonic. Excellente surtout au point de vue qui nous öccupe, de l'avis d une autre notabilité, na- et ardent:e en face de toutes les nobles causes, autant que judicieuse et pondérée quand elle tient les plateaux de Thé- mis. v Bienfaisanle soirée: e-ar l'éloquence de I'ex- emple 1 emportera toujours sur celle des plus beaux discours et des meilleurs sermons. De nos temps surtout, au milieu de cette ruée universelle vers la jouissance et la vie fa- Aimer le devoir pour le devoir, si austère soit-il; mettre toute sa fierté et toute son éner gie dans l'accomplissement d'une mission dés- intéressée, d'ordre relevé; ne vouloir d'autres joies et d'autres griseries que celles du dévoü- ment k toutes les nobles causes; être pret k tous les sacrifices, toutes les tortures plutót que de manquer Ia parole donnée, et mou- rir volontiers k 24 ans plutöt que de déserter son poste, - voilé qui n'est pas d'une Sme vulgaire. Et il est bon, il est (nécessaire de faire enten dre k la foule la voix entraïnante de pareils exemples. Ces lecons-lè conviennent k l'hu- manité toute entière. Au point de vue beige en particulier, ques tion de fierté nationale k part, il est opportun plus que jamais de faire aller le peuple cette grande école d'héroisme que nos pionniers africains ont ouverte au Congo, avant même qu'il ne füt beige. Nous ne manquons certes point de patrio tisme toute notre hestoire est la pour l'attes- ter; mais ii faut bien reconnaitre nous avons un peu les défauts de nos qualitésnous avons le tempérament calme, et l'idéal patrio tique, comme tout idéal en général, réclame de 1'enthousiasme. Sans donner dans le travers bien connu de certains peuples Fracasse, au patriotisme bret- teur, nous aurións du bien de nous énamou- rer un peu plus de l'emblême sacré de la patrie. Nous n'hésitons pas ;i dire que c'est la une véritable nécessité, aujourd'hui que notre dra peau tricolore mêle ses couleurs au drapeau bleu étoilé d'or. Comme l'enseigne excellem- ment lo drame du «Sergent De Bruyne,» si puissante que spit l'Angleterre, et quelles que soient ses visjées, quels aussi ses procédés, jamais le Congo ne eessera d'être beige, si nous savons aimer notre drapeau comme 1 ai- ma l'héroïque sergent; si, nous inspirant, a son exemple, d'un noble idéal, nous savons, nous aussi, aller arroser de nos sueurs, de nos larmes, de notre sang les sillons de la patrie agrandie. Alors, en effet, le monde civilisé ne per- mettra jamais qpi'un peuple avide, quel qu'il soit, se permette de nous ra,vir le sol oü re- poseront les restes de nos meilleurs, de nos plus illustres enfants. Les gicteurs de WILLEN IS KUNNEN ont fait mieux que s'assurer des applaudissements ils ont bien mérité de la patrie. DEPARTS SENSATIONNELS POUR LE CONGO La gyande nouvelle du jour, e'est que le Prince Albert, héritier de la couronne, se rendra bientöt au Congo. De même notre mi- nistre des colonies, accompagné de Madame Renkin. On sait que MM. Vandervelde et Tib- baut y sont allés l'an dernier. C'est le moment pour notre député Ernest de s'y rendre a son tour, en vue de mieux s'é- clairer l'endroit de notre colonie. Nul doute qu'il en revienne en chemise et la tête couverte de cendres pour faire ainsi amen- de honorable de son vote anticongolais. La population de la ville d'oü partirent les Hanssens, les Verschelde, les Lapiere, les Bou- ckenooghe, les Duflou, etc. etc. lui pardonnera de tout coeur son incartade parlementaire. C'est l'amère plaisanterie dont l'empereur Vespasien s'avisa d'accompagner l'impot sur les immondices dont il gratifia un jour les contribuables romains. L'argent n'a pas d'odeur. La sentence est restée en honneur. Pour les plus fiers eux-mêmes l'argent n'a pas d'odeur on l'accepte d'oü qu il vienne. Témoin le Peuplel'organe des fougueux adversaires du capitalisme, qui insère jusqu'a des annonces de maisons concurrentes de la Maison du Peuple. Et malgré les critiques dont il a été l'objet de la part des puritains du parti, le conseil des chefs a décidé de passer oatre a ces remontrances, cVst-a dire de laisser le Peuple continuer a se soutenir grace a la galette des capitalistes dont il recommande les produits i: Pour ne pas miire aux iêtes de chavité, ii anuoncées au profit des sinistrés iialieue, 1 la Vlaamsche Ster a decide de ne pas donner la représeatation de cüarilé aunou- cée dans le même büt. Au nom de la Vlaamsche Ster Le Secrétaire, R.-D. CORDENIER Le Président, CREUS Par arrêté royal du 7 janvier 1909, M. R. Colaert, avocat, membrede la Chambre des Représentants, bourgmestre de la ville d'Ypres, est nommé membre du conseil de perfectionnement de l'instruction primaire pour la période triënnale 1909-1911, finissant le 3i Décembre 1911. Par arrêté royal du 5 Janvier 1909 la croix militaire de 2eclasse est décernée aux officiers dont les noms suiventJ. Chevalier, capi- taine-commandant, adjoint d'état major, commandant lécole du 3me regiment de ligne; J, Sidders, capitaine en second au 3me légiment de ligne; C. Lecocq, lieutenant- payeur au 3me régiment de Ligne. Par arrêté royal du 17 Décembre 1908, M. Plovier-Delplanque, a Gommes est auto risé, sous certaines conditions, a établir une fabrique de tabacs en cette commune, section C. N° 43iP. du plan cadastral, a 600 mètres de la frontière. Un arrêté royal du 23 Décembre 1908 autorise le conseil communal de Neuve- Eg !se a emprunter la somme de 68.000 frs par l'entremise de la Société du Crédit com munal. Des arrêtés royaux du 8 Décembre 1908 approuvent les délibérations des conseils communaux dont les noms suivent et qui sont relatives au régime des taxes d'exper- tises sur les viandes de boucherie, savoir Bas Warneton, Boesinghe, Brielen, Pas- schendaele, Poperinghe, Proven, Saint Jean, Vlamertinghe, Warneton, Westoutre, Woes- ten, Wytschaete, Zonnebeke, Crombeke, Messines. Le temps du milieu est passé il n'y a d'avenir dans le monde que pom1 les s ic a- listes comme Proudhon ou pour les c&tho- liques comme nous, paree que le monde est arrivé a un point oh il doit périr oü renax- tre. Tous les entre-deux seront broyés par la destruction ou rejetós avec dédain par la reconstruction. Louis Veuillot. C'est étrange L'nomme se révolte contre le mal qu'il regoit du dehors, des autres, qu'il ne peut écarter, et il ne lutte pas contre !e mal qui est en lui, bien qu'il soit en son pouvoir de le faire Marc-Aurèle. Ayons la franchise d'avouer que sommes parfois tentés d'encourir le même reproche. Que voulez-vous? Les temps sont durs et il faut vivre. Au prix dérisoire auquel il faut laisser lesjournaux, on ne peut pas se passer d'annonces. C'est entendu seulement, on pourrait toujours inspecter et censurer un tantinet ces annonces pour qu'elles ne jurent pas trop avec l'esprit de la maison. II serait de mauvais goüt, par exemple, d'insérer a la première page un noble éloge Si vous et moi, mes frères, nous étions bien convaincu qu'il ne nou* reste plus que fort peu de jourssi nous nous disions souvent avec S. Paul, mais en sorte que nous fussions bien rempli de cette pensée Ego enimjam deleboret tempus résolutionis mece instat. Je suis comme uue victime qui va être immolée et qui a regu l'aspersion pour le sacrifice le temps de ma dernière dissolution approche, et il me sembie que j'y suis déja si par Ie ministère d'un ange, Dieu nous annongait que ce sera pour domain, que ferions-nous ou plutot que ne ferions-uous pas Cette seule idee que je vous propose, et qui n'est après tout qu'une supposition, toute supposition qu'elle est, a néaumoiixs, au moment que je vous parle, je ne sais quoi qui nous touche, qui nous frappe, qui nous anime. Nous ferious tout et, en faisant tout, nous gémirions encore d'en faire trop peu. Bien loin de nous ralentir, nous nous porteiions a des excès qu'il faudrait modé- rer. Ni divertissement, m plaisir, ui jeu qui uous dissq atni spectacle, ni com pagnie, ni assemblee qui nous attiratni nous I espérance, ni intérêt qui nous engagehtni I passion, ni liaisoa, ni attachement qui nous I arrêtht, I Tout receuilli8 et comme tout abïmés dans nou8-mêmes ou pour mieux dire, tout recueiliis et comme tout abimés en Dieu, morts au monde et a tou3 les biens, htouteB les vanités, a tous les amusements du monde, nous n'aurions plus de pemée que pour Dieu, plus de désirs quo pour Dieu pas un moment qui ne lui füt consacré, pas I une action qui ne füt sanctiüée par le mérite de la plus pure et de la plus fervente charité Et, comme il arrive qu'un élément, mesure qu'il retourna vers son centre, s'y porte avec un mouvement plus rapide, aussi, plus nous avaocerions vers notro termo, plus nou3 sentirions croitre notre activité etnofro zèle. C'est le miracle visible que la Drésence de la mort opérerait. Or, pourquoi ne l'opère-t-elle pas dès a présent Bourdaloue. r*i On dit que la société périt par l'indulgence desjuges. Mais d'oü vient cette indulgence? De la même source d'oü proviennent les crimes. C'est l'affaiblissement du sentiment du devoir, l'effacement de la croyance en Dieu, le scepticisme et l'indifférence substi- tués aux fortes croyances d'autrefois qui arment le bras des assassins et désarment le bras de la Justice. J'aime mieux relever l'homme que le cha- tier. Le remords me rassure plus que le bourreau. Ce n'est pas un bourreau qu'il faut donner a l'humanité pour la guérir c'est une conscience. JulES SIMON v Tout ce que l'on retranche dans l'Etat a la souveraineté de Dieu, on l'ajoute a la sou- veraineté du boureau. LOUIS BLANC. Quand je vois élever des statues a des hommes tels que Camille Demouüns et Dan- ton, le mot de Joseph de Maistre me revient en mémoire, et je voudrais que ce fut au moins par la main du bourreau. ir Si l'on apprenait aujourd'hui a une femme qu'elle doit être guillotinée demain, il y a gros a parier que ses premières paroles se- raient: Hélas et moi qui n'ai rien a rr.e mettre Carnet d'un vieux gar^on. Vnns IOI1SSP7 vouscractxazdifflcilement, v UU3 oppresse, vous passez da mauvaises nuits, eli bien, prenez Texquisa Pastille Pectorale Walthéry eten 2 jours, vous serez guéri. I fr. partout. Ne pas confondre avec la Pilule Walthéry le purgatif favori des families J'ai l'honneur de porter votre cornais- sance qu'avec voire merveilleux Coza, je suis guéri de morj goüt pour l'alcool, j'é- prouve même de la repulsion pour toute espèce de boisson alcoolique En fait de quoi, j'ai le plaisir de vous délivrer le présent certificat. Je vous prie d'agréer, Monsieur, avec mes sineères félicitations, l'expression de mes plus ardents remerciements. Signé: Ch. Piron, a Grace-Berleur. (S'gnature légalisée par M. le bourg mestre de Grfiee-Berleur. IJ 11 échantillon «lo c« merveil leux Coza estenvoyé aratis. Peut être donné dans du café, du thé, du lait, de la liqueur, de la biêre, de Veau ou de la nourriture, sans que le buveur alt besoin de le savoir. M'fiez-vous des eontrefagons t,a poudre COZA produit l'effet mer veilleux de dégoüter l'ivrogne de l'alcool (bière, vin, absinthe, etc.J La poudre Coza opère sisilencieusement et sisürement que la femme, la soeur ou la fille de l'intéressé peut la lui donner k son insu et sans qu'il ait jamais besoin de savoir ce qui a cause le changement. 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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 2