Pensées diverses
m
&cFGro°eGWO'G q
Victor Fournel.
Fanfare Royale
Un héros beige au Congo
A propos d'une pièce
au Volkshuis
fton oiet
La V laamsdiu Mer
Aeles Ol'liciels
II éprouve même de ia
repulsion pour foute es-
pêce de boisson aleoo-
iique.
!0 4* 4*
Samedi »o Février, k 8 i/a h. Soire'e-Taba-
gét. k la Salle Iweins.
Le drame patriotique si dignement inter-
prété dimanche, au Volkshuis, par notre
vaillante société Willen is Kunnen rend
l'actualité a la belle page que Séverine con-
sacra Jadis, sous le titre ci-dessus, au
glorieux Sergent De Bruyne. En voici quel-
ques Iragments:
II eta.it une fois, aux pays africains, un
petit soldat beige qui s'appelait De Bruyne,
Hen ri-Au guste. Quand je dis «soldat», c est
fagon de parler, car il était sergent, né natif
de Blankenberghe. Et son régiment était le
2m« de ligne. Venu au monde le 2 Février
H68, il avait pris servicedu roi lel6 Octobre
1886. Le 1 Janvier 1887, pour ses étrenDes,
il eut les galons de caporal; et le 1 Avril
1888 comme cadeau de Pêques, fut promu
sergent. Le 30 Juin d'ensuite, il s'offrait a
partir pour le Congo; lel2 Décembre 1891 il
était nommé sous lieutenant de la force
publique en mêine temps qu'adjoint au rési-
dent de Kassongo.
En 1892 il avait done 24 ans. C'était un
beau petit soldat, a figure bien franche, bien
ouverte; sans dédain pour les bonnes choses
de ce monde, content de vivre, J'ai la son
portrait devant moi: une gentille trimousse
ronde auxyeux trés espacés, au nezpoupin,
a labouche friande. Seules l'accentuation
des sourcils et la massivité du menton
décèlent une extraordinaire énergie,, une
persévérance indomptable.
En ce temps la, leMangemas'était soulevé
contre l'Etat du Congo: des massacres hor
ribles avaient été perpétrés a Riba-Riba. Et,
surpris par l'insurrection, le lieutenant
Lippens, résident k Kassongo, était tombé
aux mains des indigènei, du cruel chet Sefu,
ainsi que son adjoint.
Le lieutenant Scheerlinck en fut avisé; et
aussi que les rebelles, au nombre de dix
mille, se préparaient a envanir lacontrée, a
massacrer tous les ch' étiens. II rassembla
ce qu'il put de blancs et de noirs fidèles afin
de barrer le passage, latraversée du Lorna-
mi, gagDer du temps, donnar aux renforts la
possibilité d'arriver.
Cefutalors que, successivement, il regut
deux messages: l'un de son collègue Lippens;
l'autre du sergent De Bruyne.
voix portait aisément au dessus de 1 eau
silencieuse. Point de doute quun violent
combat ne se livrat dans les pensées et le
j jeune coeur du captif. On voyait luire des
I larmes datis ses yeux caves. C était la li-
beité offerte, la fin des tortures, le retour
a la patrie...
Dans les joncs le3 tirenrs retenaient leur
haleine, le doigt sur la détente du fusil. La
rivière était étroite, la retraite assurée, le
pas facile a franchir. Scheerlinck et le doc-
teur insistaient, trés pressants, la gorge
étreinte. L'obstination du sargent De
Bruyne las désolait.
Je vous en supplie, dit-il enfin d'une
voix grave, ne me tentez plus. Je ne puis
point abandonner Lippens. S'il est vraiment
mort, ja chercherai a fuir.»
II fit un geste d'adieu. a bout d'héroisme
et retourna selivrer a sesbourreaux. Scheer
linck et les autres le gardaient disparaitre,
navrés sesj haillons faisaient une tache
noire parmi les hautes herbes.
cile, en présence de l'afflaiblissement consé-
cutif des caractères et de l'atrophie des cceurs,
il importe d'injecter fréquemment dans les
organismes anémiques et neurasthénxques un
peu de oet élexir de vie qu'est un pur idéal
ainsi que le puissant stimulant de i'exemple
dans ses plus nobles manifestations.
Serait-ce exagérer que de dire que chez les
neuf dixièmes des humains barbus l'idéal ne
dépasse guère les limites du ventre ou de la
bourse, les horizons de la chair ou de 1 am
bition
du Saint Père et d'insérer, a la seconde, une
annonce de ce genre
u Le Pape. De l'avis du Pape, la pilule
autiglaireuse X est aussi salutaire pour le
corps que la prière est salutaire pour l ame».
Mensonge a part, une telle annonce nous
paraitrait quelque peu irrévérencieuse pour
Sa Sainteté.
Elle ferait meilleure figure dans un journal
bleu.
Leur sort n'avait pas été le mème, quoi-
que faits ensemble prisonniers Lippens,
effroyablement éprouvé par le ciimat, était
demeurét, sous boune garde, dans sa baraza,
a Kassongo. li se mourait, miné, depuis
quatorze mois, par des atteintes success ves
de dysenterie, variole, hépatite, abces du
foie, maladie de coeur, de 1 estomac, des
intestins etudes reins
La lettre était datée du B Octobre, avant
mème la captivitó. On était au 14 Novembre.
Scheerlinck pensa: Lippens est mort. Et
le di cteur Hinde, son compagnon, tout haut
le formula.
La seconde missive était de De Bruyne.
Lui, on l'avait emmené. II so trouvait a trois
heures de 1&, avec deux cents Arabes, char
gé d'aller signifier le lendemain a ses ex-
compagnons d'armes, d'unerive al'autre du
Lomami, les volontés, les ordres de Sefu. II
se plaignait d'être traité en vil esclave d'un
maïtre cruel.
Scheerlinck songea: Demain nous le
sauverons I
Le lendemain, c'était le 15 Novembre
1892. Sur l'autre berge du fleuve, le lieute
nant et le médecin virent apparaitre une
sorte de spectre...
Affaibli, décharné, vieilli par cinq mois
de souffrances physiques et morales, De
Bruyne était quasi méconnaissable.Un groupe
d'Arabes, a une quinzaine de mètres en ar-
rière, le surveillait. Ses vêteme.ffs étaient
en lambeaux. Comme il avait beaucoup
marché et qu'il n'avait point de chaussures,
il lava dans le Lomami ses pieds couverts
de sang et d8 poussière.
Scheerlinck avait, a l'avance, apposté dix
de ses meilleurs tireurs dans les buissons de
la rive, et rallié le restant autonr de lui.
Tout d'abord il cria au captif:
Quelqu'un par lk comprend ;1 le fran
cais
Non.
Savez vous nager
Oui.
Alors la conversation s'engagea Mon
pauvre ami, fit l'officier, Lippenr n'est plus
en vie. Vous puuvez vous évader sans man-
quer a 1 honneur ni au dévouement que vous
professes en vers votre chef. Vous ne le re-
trouverez plus.
Et s'il était encore en vie f
Ce serait miraculeux, e'est impossible!
ajouta le docteur Hinde.
Les Arabes, fit De Bruyne, rn'ont assuré
qu'il n'est pas mort.
Mensonge! reprit le lieutenant. C'est
pour vous engager rester, Allonsl décidez- ture idéaliste
vous! L'occasion est unique. Pourquoi *-
rstouraer chez vos bourreaux! Songez aux
supplices qu'ils ont fait endurer a Hodister,
Michiels...
Et Scneerlinck commanda tout bas a ses
hommes: Visez bien! Et Scheerlinck dit au
sergent: J'ai du monde dans l'herbe. Faites
le sautlUn silence effrayant régnait. La
Reste a narrer l'épilogue.
De Bruyne, sous bonne escorte, fut recoa-
duit a Kassongo II y retrouva Lippens vi-
vant, mais sur sa fin. On était alors aux
premiers jours de décembre.
Un matin Ton frappe la porte:
Qui va la?
Moi, Ka'ooïdi. J'ai desesclavesklibérer.
Le lieutenant fJairant un piège refuse
d'ouvrir.
Mais si! Ami. Neuvelles importante»
de la part de Sefu. Viens, si tu préféres.
Lippens tire les gaches, fait jouer les pênes,
sort. II tombe, sans proférer un cri, percé
de coups de poignard.
Par l'huis entrebaillé, les meurtriers se
glissent, arrivent a la muette, sur leurs
pieds nus, jusqu'au sergent occupé k écrire
et l'égorgent.
Aux deux corps pantelants, on coupa les
pieds, les mains, expédiés en arrhes d'al-
lianceaMuiné Mobarra, le grand chef de
Nyangwé. Puis Sefu tit enfouir, nou loin
de la case, les corps mutilés.
C'est lè. que, sur 1 indication d'un bov
qui avait assisté au drame, ils furent retrou-
vés, series l'un contre l'autre, lors de la
reprise de Kassongo. Les volets, les portes
de la bazara furent arrachés pour leur
confectioneer un cercueil; ils eurent pour
suaire le drapeau bleu étoilé d'or qui cacha
leurs moignons sanglants.
Et toute la. Wallonië, et toutes les Flan-
dres se pasdonnent aujourd'hui pour que
se dresse sur la place de Blankenberghe,
auelque hommagecommémoratif perpétuant
a jamais la mémoire de Henri-Auguste De
Bruyne, qui préféra trépas et supplices
plutöt qu'abandonner son chef'.
Quoi qu'on pense des monuments en géné-
ral et du sentiment de la hiërarchie en
particulier, un pareil acte, une telle abne
gation da soi. provoque irrésistiblement
l'enth'iusiasme. C'est beau, vraiment beau;
autrement que l'holocauste de Régulus, et
paree que plus inutile que le sacrifice du
cheva'ier d'Assos, d'nne conception peut-
ètre supérieure.
Vingt quatre ans, du sang plein les
vaines, la soif de vivre. et renoncer k l'exi-
stence paree qu'un pauvre bomme, inéviia
blement et prochainement condammé par la
nature même, mais qui fut bon, aurait peiue
et douleur a se voir seul, a se sentir aban-
donné, cela, non, n'est pas d'uDe kme vul
gaire!
Vous êtes venu tror> tard, petit sergent,
jeune Beige a. figure naïve, coeur de héros
Plutarque est mort.
Nos lecteurs out trouvé par ailleurs la nar
ration épisodique de E exploit héroïque ac
compli, au coeur du Congo beige, par notre
immortel compatriots, te sergent De Bruyne,»
et qui constitue le thènae du drame interprété
dimanche dernier par nos intrépides acteurs
de «WILLEN IS KUNNEN».
Laissant de co té les mérites techniques tant
de la pièce que de son interpolation,
toutes deux dignes des plus vifs éloges nous
voulons réserver ces lignes l'éloge exclu-
sif du caractère idéaliste et patriotique de cette
excellente soirée.
Oui, en vérité, excellente soirée, «une des
meilleure sinon la meilleure de toutes celles
dont nous a encore gratifiés «WILLEN IS
KUNNEN,» de l'avis d un assidu do ces soi-
rées, trés haut placé. Eloge non seulement
trés autorisé dans sa i&ouche, mais d'autant
plus significatif, venant de lui, que nous l'a-
vions toujours pris pour un eongophobe, tant
il se plaisait douches- les enthousiastes de
notre future colonic.
Excellente surtout au point de vue qui nous
öccupe, de l'avis d une autre notabilité, na-
et ardent:e en face de toutes
les nobles causes, autant que judicieuse et
pondérée quand elle tient les plateaux de Thé-
mis. v
Bienfaisanle soirée: e-ar l'éloquence de I'ex-
emple 1 emportera toujours sur celle des plus
beaux discours et des meilleurs sermons.
De nos temps surtout, au milieu de cette
ruée universelle vers la jouissance et la vie fa-
Aimer le devoir pour le devoir, si austère
soit-il; mettre toute sa fierté et toute son éner
gie dans l'accomplissement d'une mission dés-
intéressée, d'ordre relevé; ne vouloir d'autres
joies et d'autres griseries que celles du dévoü-
ment k toutes les nobles causes; être pret k
tous les sacrifices, toutes les tortures plutót
que de manquer Ia parole donnée, et mou-
rir volontiers k 24 ans plutöt que de déserter
son poste, - voilé qui n'est pas d'une Sme
vulgaire.
Et il est bon, il est (nécessaire de faire enten
dre k la foule la voix entraïnante de pareils
exemples. Ces lecons-lè conviennent k l'hu-
manité toute entière.
Au point de vue beige en particulier, ques
tion de fierté nationale k part, il est opportun
plus que jamais de faire aller le peuple cette
grande école d'héroisme que nos pionniers
africains ont ouverte au Congo, avant même
qu'il ne füt beige.
Nous ne manquons certes point de patrio
tisme toute notre hestoire est la pour l'attes-
ter; mais ii faut bien reconnaitre nous
avons un peu les défauts de nos qualitésnous
avons le tempérament calme, et l'idéal patrio
tique, comme tout idéal en général, réclame
de 1'enthousiasme.
Sans donner dans le travers bien connu de
certains peuples Fracasse, au patriotisme bret-
teur, nous aurións du bien de nous énamou-
rer un peu plus de l'emblême sacré de la
patrie.
Nous n'hésitons pas ;i dire que c'est la une
véritable nécessité, aujourd'hui que notre dra
peau tricolore mêle ses couleurs au drapeau
bleu étoilé d'or. Comme l'enseigne excellem-
ment lo drame du «Sergent De Bruyne,» si
puissante que spit l'Angleterre, et quelles que
soient ses visjées, quels aussi ses procédés,
jamais le Congo ne eessera d'être beige, si
nous savons aimer notre drapeau comme 1 ai-
ma l'héroïque sergent; si, nous inspirant, a
son exemple, d'un noble idéal, nous savons,
nous aussi, aller arroser de nos sueurs, de nos
larmes, de notre sang les sillons de la patrie
agrandie.
Alors, en effet, le monde civilisé ne per-
mettra jamais qpi'un peuple avide, quel qu'il
soit, se permette de nous ra,vir le sol oü re-
poseront les restes de nos meilleurs, de nos
plus illustres enfants.
Les gicteurs de WILLEN IS KUNNEN ont
fait mieux que s'assurer des applaudissements
ils ont bien mérité de la patrie.
DEPARTS SENSATIONNELS
POUR LE CONGO
La gyande nouvelle du jour, e'est que le
Prince Albert, héritier de la couronne, se
rendra bientöt au Congo. De même notre mi-
nistre des colonies, accompagné de Madame
Renkin. On sait que MM. Vandervelde et Tib-
baut y sont allés l'an dernier.
C'est le moment pour notre député Ernest
de s'y rendre a son tour, en vue de mieux s'é-
clairer l'endroit de notre colonie.
Nul doute qu'il en revienne en chemise et la
tête couverte de cendres pour faire ainsi amen-
de honorable de son vote anticongolais.
La population de la ville d'oü partirent les
Hanssens, les Verschelde, les Lapiere, les Bou-
ckenooghe, les Duflou, etc. etc. lui pardonnera
de tout coeur son incartade parlementaire.
C'est l'amère plaisanterie dont l'empereur
Vespasien s'avisa d'accompagner l'impot sur
les immondices dont il gratifia un jour les
contribuables romains. L'argent n'a pas
d'odeur.
La sentence est restée en honneur.
Pour les plus fiers eux-mêmes l'argent n'a
pas d'odeur on l'accepte d'oü qu il vienne.
Témoin le Peuplel'organe des fougueux
adversaires du capitalisme, qui insère jusqu'a
des annonces de maisons concurrentes de la
Maison du Peuple. Et malgré les critiques
dont il a été l'objet de la part des puritains
du parti, le conseil des chefs a décidé de
passer oatre a ces remontrances, cVst-a dire
de laisser le Peuple continuer a se soutenir
grace a la galette des capitalistes dont il
recommande les produits
i: Pour ne pas miire aux iêtes de chavité,
ii anuoncées au profit des sinistrés iialieue,
1 la Vlaamsche Ster a decide de ne pas
donner la représeatation de cüarilé aunou-
cée dans le même büt.
Au nom de la Vlaamsche Ster
Le Secrétaire,
R.-D. CORDENIER
Le Président,
CREUS
Par arrêté royal du 7 janvier 1909, M. R.
Colaert, avocat, membrede la Chambre des
Représentants, bourgmestre de la ville
d'Ypres, est nommé membre du conseil de
perfectionnement de l'instruction primaire
pour la période triënnale 1909-1911, finissant
le 3i Décembre 1911.
Par arrêté royal du 5 Janvier 1909 la croix
militaire de 2eclasse est décernée aux officiers
dont les noms suiventJ. Chevalier, capi-
taine-commandant, adjoint d'état major,
commandant lécole du 3me regiment de
ligne; J, Sidders, capitaine en second au
3me légiment de ligne; C. Lecocq, lieutenant-
payeur au 3me régiment de Ligne.
Par arrêté royal du 17 Décembre 1908,
M. Plovier-Delplanque, a Gommes est auto
risé, sous certaines conditions, a établir une
fabrique de tabacs en cette commune, section
C. N° 43iP. du plan cadastral, a 600 mètres
de la frontière.
Un arrêté royal du 23 Décembre 1908
autorise le conseil communal de Neuve-
Eg !se a emprunter la somme de 68.000 frs
par l'entremise de la Société du Crédit com
munal.
Des arrêtés royaux du 8 Décembre 1908
approuvent les délibérations des conseils
communaux dont les noms suivent et qui
sont relatives au régime des taxes d'exper-
tises sur les viandes de boucherie, savoir
Bas Warneton, Boesinghe, Brielen, Pas-
schendaele, Poperinghe, Proven, Saint Jean,
Vlamertinghe, Warneton, Westoutre, Woes-
ten, Wytschaete, Zonnebeke, Crombeke,
Messines.
Le temps du milieu est passé il n'y a
d'avenir dans le monde que pom1 les s ic a-
listes comme Proudhon ou pour les c&tho-
liques comme nous, paree que le monde est
arrivé a un point oh il doit périr oü renax-
tre. Tous les entre-deux seront broyés par
la destruction ou rejetós avec dédain par la
reconstruction. Louis Veuillot.
C'est étrange L'nomme se révolte contre
le mal qu'il regoit du dehors, des autres,
qu'il ne peut écarter, et il ne lutte pas
contre !e mal qui est en lui, bien qu'il
soit en son pouvoir de le faire
Marc-Aurèle.
Ayons la franchise d'avouer que
sommes parfois tentés d'encourir le même
reproche.
Que voulez-vous? Les temps sont durs et
il faut vivre. Au prix dérisoire auquel il faut
laisser lesjournaux, on ne peut pas se passer
d'annonces. C'est entendu seulement, on
pourrait toujours inspecter et censurer un
tantinet ces annonces pour qu'elles ne jurent
pas trop avec l'esprit de la maison.
II serait de mauvais goüt, par exemple,
d'insérer a la première page un noble éloge
Si vous et moi, mes frères, nous étions
bien convaincu qu'il ne nou* reste plus que
fort peu de jourssi nous nous disions
souvent avec S. Paul, mais en sorte que
nous fussions bien rempli de cette pensée
Ego enimjam deleboret tempus résolutionis
mece instat. Je suis comme uue victime qui
va être immolée et qui a regu l'aspersion
pour le sacrifice le temps de ma dernière
dissolution approche, et il me sembie que
j'y suis déja si par Ie ministère d'un ange,
Dieu nous annongait que ce sera pour
domain, que ferions-nous ou plutot que ne
ferions-uous pas
Cette seule idee que je vous propose, et
qui n'est après tout qu'une supposition,
toute supposition qu'elle est, a néaumoiixs,
au moment que je vous parle, je ne sais
quoi qui nous touche, qui nous frappe, qui
nous anime. Nous ferious tout et, en faisant
tout, nous gémirions encore d'en faire trop
peu. Bien loin de nous ralentir, nous nous
porteiions a des excès qu'il faudrait modé-
rer. Ni divertissement, m plaisir, ui jeu
qui uous dissq atni spectacle, ni com
pagnie, ni assemblee qui nous attiratni
nous I espérance, ni intérêt qui nous engagehtni
I passion, ni liaisoa, ni attachement qui nous
I arrêtht,
I Tout receuilli8 et comme tout abïmés
dans nou8-mêmes ou pour mieux dire, tout
recueiliis et comme tout abimés en Dieu,
morts au monde et a tou3 les biens, htouteB
les vanités, a tous les amusements du
monde, nous n'aurions plus de pemée que
pour Dieu, plus de désirs quo pour Dieu
pas un moment qui ne lui füt consacré, pas
I une action qui ne füt sanctiüée par le
mérite de la plus pure et de la plus
fervente charité Et, comme il arrive qu'un
élément, mesure qu'il retourna vers son
centre, s'y porte avec un mouvement plus
rapide, aussi, plus nous avaocerions vers
notro termo, plus nou3 sentirions croitre
notre activité etnofro zèle. C'est le miracle
visible que la Drésence de la mort opérerait.
Or, pourquoi ne l'opère-t-elle pas dès a
présent Bourdaloue.
r*i
On dit que la société périt par l'indulgence
desjuges. Mais d'oü vient cette indulgence?
De la même source d'oü proviennent les
crimes. C'est l'affaiblissement du sentiment
du devoir, l'effacement de la croyance en
Dieu, le scepticisme et l'indifférence substi-
tués aux fortes croyances d'autrefois qui
arment le bras des assassins et désarment le
bras de la Justice.
J'aime mieux relever l'homme que le cha-
tier. Le remords me rassure plus que le
bourreau. Ce n'est pas un bourreau qu'il
faut donner a l'humanité pour la guérir
c'est une conscience. JulES SIMON
v
Tout ce que l'on retranche dans l'Etat a
la souveraineté de Dieu, on l'ajoute a la sou-
veraineté du boureau. LOUIS BLANC.
Quand je vois élever des statues a des
hommes tels que Camille Demouüns et Dan-
ton, le mot de Joseph de Maistre me revient
en mémoire, et je voudrais que ce fut au
moins par la main du bourreau.
ir
Si l'on apprenait aujourd'hui a une femme
qu'elle doit être guillotinée demain, il y a
gros a parier que ses premières paroles se-
raient: Hélas et moi qui n'ai rien a rr.e
mettre
Carnet d'un vieux gar^on.
Vnns IOI1SSP7 vouscractxazdifflcilement,
v UU3 oppresse, vous
passez da mauvaises nuits, eli bien, prenez
Texquisa Pastille Pectorale Walthéry eten 2
jours, vous serez guéri. I fr. partout. Ne pas
confondre avec la Pilule Walthéry le purgatif
favori des families
J'ai l'honneur de porter votre cornais-
sance qu'avec voire merveilleux Coza, je
suis guéri de morj goüt pour l'alcool, j'é-
prouve même de la repulsion pour toute
espèce de boisson alcoolique
En fait de quoi, j'ai le plaisir de vous
délivrer le présent certificat.
Je vous prie d'agréer, Monsieur, avec
mes sineères félicitations, l'expression de
mes plus ardents remerciements.
Signé: Ch. Piron, a Grace-Berleur.
(S'gnature légalisée par M. le bourg
mestre de Grfiee-Berleur.
IJ 11 échantillon «lo c« merveil
leux Coza estenvoyé aratis.
Peut être donné dans du café, du thé,
du lait, de la liqueur, de la biêre, de Veau
ou de la nourriture, sans que le buveur
alt besoin de le savoir.
M'fiez-vous des eontrefagons
t,a poudre COZA produit l'effet mer
veilleux de dégoüter l'ivrogne de l'alcool
(bière, vin, absinthe, etc.J La poudre Coza
opère sisilencieusement et sisürement que
la femme, la soeur ou la fille de l'intéressé
peut la lui donner k son insu et sans qu'il
ait jamais besoin de savoir ce qui a cause
le changement.
La poudre COZA a réconsilié des mil-
liersde families,sauvé des milliers d'hom-
mes de la bonte et du dóshonneur et en a
fait dos citoyens vigoureux et des hommes
d'affaires capables; elle a conduit plus d'un
jeune bomme sur le droit cbemin du bon-
heur ct prolongé do plusieurs années la
vie de beaucoup de personnes.
L'institut qui possède cette merveilleuse
poudre envoie gratuitement atoux ceux
qui en font la demande un livre de remer
ciements et un échantillon. La poudre
Coza est garantie inoffensive.
On trouve la poudre Coza dans toutes les
pharmacieset audépót indiquó ci-dessous.
Les pharmaciens nedonnent pasd'écban-
tillons, mais donnent gratuitement le
livre d'atte.stations a ceux qui se présen
tent a leur pbarmaeio. Toutes demandes
par la poste sont a envoyer directement k
COZA INSTITUTE, 62, Chancery Lane,
LONDRES 1226, Arigleterre.
Oépötas a Ypres: Camille Libotte, 13,
Marché au Beurre; Phie Centrale Socquet-
Terrière, Charles May Succ. 35,
Grand'Place; Donck Alois, 13, Rue de
Lille.
BURGERSTAND VAN YPER
Van den 15 tot den 22 Januari 1908
Geboorten:
Hoornaert Albert, L. Thouroutstraat
Bartier Martha, Zonnebekesteenweg
De Vos Gerard, Beluikstraat
Leterme Helena, Meenensteenweg
Tavenier Andreas, Rijselstraat
Mergaerts Hubert, Diokebuschsteenweg.
Overljjdens
Stock Mathilde, 82 j. z. b. ongeh. Patteelstr.
CastelAgnès, 1 l|2jaar, Meenensteenwev.
Romel Joannes, 76 j. herbergier, echtgt Vieren
Jacoba, Bruggesteenweg.
Vanhulst Barbara, 7nj z. b. wwe Parmentier
Joanne», Poperinghesteenweg.
Delhaye Victorina, 72 jz. b. ongehuwd Sur-
mont de Volsberghestraat.