RECITAL POUR PIANO Téléptaie Téléplione 52 Samedi 30 Janvier 1909 10 centimes ie .V -H* Arme N° 4819 tpc'ioes Pontificales CMhOWttMPmU Revision des listes éleciorales Les éleeteurs dont la radiea- tion ou la diminution de votes serait poursuivie devant la Cour d'Appel peuvent s'adresser au bureau de l'assoeiation conser vatrice qui prendra gratuitement en mains la defense de leur droits électoraux. lis sont priés d'en- voyer sans retard au siège de l'Association (16, rue de Menin a Ypres) le recours qui leur a été notifïé et d'y joindre tous les renseignements et les pièces né- cessaires. Fanfare Royale Dl MANCHE7FÉVRIER Cercle d etudes e! de Conférences Kxcelsior!» Conseil communal La fête de Cbarilé ©si s'abonne rue au ISeiarre, 36, A Ypres, et A tons les bureaux de poste da royaame, ïSPs#!i>SSPsSPs£s#sSPsS?Sl# ip if* if* ar* if* 1f* AVIS JOURNAL D'YPRE ©rgane Catholique de l'Arrondissement =rs»^3sscc£dacii Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal So centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentgkes coütgtó: 10. francs les cent exemplaires. 'our les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adressêf k 1'AffléfóSS Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par ail pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port l'adresse ci-dessus. Souscription ouverte cette année, selon le voeu du Souverain Pontile, en faveur des victimes de la catastiophe de Sicile et de Calabre. Liste précédente 943.00 Da congregatie der jonge dochters, 71.50 Boesinghe E. H Dilger, Bestierder van 't Weezengesticht, Yper 50.00 De leden der gilde van 0. L. Vrouw van Thuine, Yper 35.CO E H. De Beir, pastor, Kemmel 25 00 Jufvrouw Amelie Vermeersch, Kemmel 10.00 Mr en Mme Ev. Huys-Depuydt, Kemmel 5.00 Jufvrouw Goleta Devooght, Kemmel 5.00 Jufvrouw EudoxieVanbocke,Kemmel 2.00 V. K.B. 5.00 a 7 heures du soir a la SALLE IWEINS par M. L. VANHOUTTE, avec ÏNTERMÈDES de chant par M. DEBBAUDT. CONFÉRENCES PUBLIQUES 2me année, 19081909. 4me SÉRIE. Le comité d'« Excelsior a 1 bonneur d'inviter les abonnés aux conférences pu- bliques a la nouvelle série de conférences pour Dames et Messieurs. Elles auront lieu dans 1 ordre et aux dates ci-après, a 8 heures et demie du soir, a la Salie Iweins. 1Samedi 3o Janvier ipop L'art Egyptienavec projections lumi- neuses, par M. 1 abbé R. LEMAIRE, docteur en philosophic et histoire, professeur a i'Uni- versité de Louvain. 2. Samedi i3 Février Un poête Beige Max ELSKAMP, confé rence par M. Thomas BRAUN, avocat a la Cour d'appel de Bmxelles. 3Jeudi 18 Février Allo!.... j'écoutecommunications in- terrompues, par M. HUBERT HeNRARD. 4. Mardi p Mars Conférence avec audition musicale sur Le sentiment religieux dans la musique moderne par M. CHARLES MakTENS. docteur en philosophic et lettres et en droit, suivie de l'audition d'oeuvres de M. JOSEPH Byelandt, avec le bienveiilant concours du compositeur. N, B. U11 programme spécial indiquera l heure exacte de cette dernière grande séance. Carte d'abonnement a la série des quatre conférences fr, 3,50. Carte de conférence fr. 1. Four la conférence Martens-Ryelandt fr. 2. Des cartes seront en vente a l'entrée de la salie le soir des conférences. Le Conseil communal s'es! réuni sa" edi 23 janvier 1909. La séance s'ouvre a 5 heures et quart. Présents: MM. Colaert, bourg- mestre; Fraeijs, Vandenboogaerde, échevins; Vanderghote, D'Huvettere, Bouquet, Sobry, Iweins d'Eeckhoutte, Lemahieu, Biebuyck, Begerem, Boone, conseillers Qorrissen, seciétaire communal. Excusés MM. Struye, Fiers, conseillers. Le procés-verbal de la précédente séance est approuvé sans observations. Bureau de bienfaisance Compte 1907. M. Sobry, au nom de la troisième com mission qui a examiné ce compte, présente un rapport. II en résulte que ce compte cloture avec un excédent de 6,5ao fr. 29, les recettes ayant été de 114 814 fr 70 et les dép nses de 108 294 fr. 41, dont 101,045 fr 5i de recettes ordinaires et i3 768 fr. 19 de recettes extraordinaires 97,907 fr. 90 de dépenses ordinaires et 10.376 fr. 5i de dé- penses extra >rdinaires. II fait ressortir que plusieurs postes ont ae'passé les chiffres p'é- vus au oudget de 1907 et propose les voeux suivants i° de voir introduire par le Bureau de Bienfaisance l'GEuvre du Coin de Terre, qui permettrait a un certain nombre d'as- sistés tl'améliorer par un travail propre leur situation, plutot que de restercomme main- tenant a charge du Bureau de Bienfaisance dans ce but, il cite différente» propriétés de j ce bureau qui sont situe'es a-ux environs de 'i la ville et qui pónrraiént servir a cette fin 20 de voir accorder, par le Bureau de Bien- laisance un subside «Ie 3 francs a inscrire sur un carnet de retraite a chaque enfant pauvre I dans le but de leur assurer une pension de I vieillesse et de les empêcher de tomber dans leurs vieux jours a. charge de l'assistance publique. Le Conseil décide de transmetlre ces voeux au Bureau de Bienfaisance et approuve. comme !e rapporteur le proposait, le compte I9r7<lccette institution. M. Sobry présente alors le rapport sur le 909 du Bureau de Bienfaisance. II propose 1 approbation de ce budget qui se I monteen recettes et dépenses a 1 i6,38;fr. 53. j M. D'Huvettere critique un crédit de 25 fr. j inscrit a ce budget comme subside a la Ligue de l'abstinence des boissons alcooliques, I paree que cela ne produira aucun effet pour j co.nbattre I'alcoolisme er qu'il n'entre pas j dans les attributions du Bureau de Bienfai- j sance d'accorder des subsides pareils. M. Begerem justifie ce crédit de 25 francs et fait l'élogede la Ligue contre l'abstinence de boissons alcooliques, dont le but est louable, mais qui n est pas assez soutenue. II formule encore le voeu de voir le Bureau de Bienfaisance introduire l'CEuvre de la Goutte de Lait. M. le Bourgmestre estime que e'est a la Ville a instaurer l'CEuvre de la Goutte de Lait, mais un subside pourrait être demandé au Bureau de Bienfaisance. D'ailleurs, il espère que cette oeuvre fonctionnera déja durant l'année 1909 elle est nécessaire, car, pour ce qui concerne la mortalité infantile, nous avons ici une trés mauvaise moyenne. Des renseignements sur cette oeuvre seront demandés dans les villes oü elle fonctionne des rapports ont déja été présentés par les Docteurs Van Robaeys et Donck et, pro- chaiuement la question pourra être mise a l'ordre du jour du Conseil communal, Le budget 1909 du Bureau de Bienfaisance est approuvé. Hospices Civils. Le compte 1907 et le budget 1909 des Hospices civils sont ren- voyés a une prochaine séance, la troisième commission n'en ayant pas achevé 1 examen. Instruction publique. L'intervention du Bureau de Bienfaisance dans les trais de l'instruction primaire gratuite des élèves de 1 école du Verloren Hoek est majorée de 376 francs, le nombre des élèves y ayant droit, s'étant élevé de 5o a 97. Restauration du cloitre Saint-Martin. Le Conseil communal ayant voté la restau- s budget ration du cloitre Saint Martin, il est appelé aujourd'hui a examiner ei a se prononcer sur le projet de convention a conclure a ce sujet entre la ville et la fabrique de l'église Saint- Martin, propriétaire du cloitre St Martin. Cette restauration est évaluée a environ 180.000 francs. La convention porte que la ville prendrait a sa charge une partie de la fabrique d'église, soit 10 000 francs et inter- viendrait done pour 40.000 francs, la part de l'église restant dc 20.000 francs, le reste serait supplée par la province, 3o,ooo francs et l'Etat 90.000 fr. La fabrique d'église céde- rait a la ville, a titre d'emphytéose, pour une période de quatre-vingt-dix-neuf ans, le cloitre Saint-Martin, a l'exception de tout le rez-de-chaussée de l'aile oriëntale, sauf les deux premières travées nord, moyennant le prix annuel de sept cents francs, outre les contributions et impots afférents a l'occupa- tion de l'immeuble et la prime d'assurance contre l'incendie. La ville instal'erait dans le cloitre Saint-Martin, le Musée, la Bibliothè- que et éventuellement les archives. M. D'Huvettere critique le loyer annuel de 700 lrancs qu'il trouve trop élevé et de» mande pourquoi on ne s'est pas tenu 65o fr. comme il était convenu. M. le bourgmestre. J'avais proposé 65o fr., mais la fabrique voulait 800 francs après néuociations nous sommes tombés d'accord pour 700 fr. C&ie somme repré- sente l'intérêt de 20.000 fr. avancés par la fabrique, plus 1 amortissument. M D'Huvettere. Je trouve les preven tions de la fabrique exorbitantes. Voila un batiment qui ne vaut rien actuellement sans y être obliges, nous aidons a Ie restaureret assumons une p.irtie des dépenses de la fa brique, le batiment montera en valeur et nous devons, pour en avoir l'usage, payer un loyer et arnortir la part de la fabrique. M. le bourgmestre. N'oubüez pas que si nous n'intervenons pas, le monument ne sera pas restauré, la fabrique n'ayant pas les fonds, or, la loi communale nous impose de veiller a la conservation des monuments. Notre trésor artistique augmentera considé- rablemem au profit de la ville et de ses habitants, et pour un prix minime, nous aurons de superbes locaux pour installer différents services communaux. M. Begerem. -Le cloitre St»Mariin n'est pas un monument, mais avec les travaux qui seront faits.il le deviendra.On parle toujours de restauration, mais ce sont de véritable3 reconstructions qu'on est en train de faire et pour le cloitre Saint-Martin, qui n'est pas un édifiee du culte, il n'y a aucune obligation de la part de la Ville. M. B ebuyek. II y toujours l'obligation morale. M. le 1 ourgmestie. Oui et aussi l'obli gation civile. En fait de restauration, mais si des parties tombent en ruines, si des pisrres, des ornements s'effritect,comment les restau- rer, si vous ne les renouvelez pas. J'ai moi- même, examiné les différents travaux en cours, et prie' les conseillers d en faire autant, ils pourront constater que toutes les parties anciennes, qui peuvent servir, restent intac- tes, si la restauration d il y a soixante ans avait été plus rationnelle, nous ne devrions pas recommencer aujourd'hui. Quant au Cloitre Saint-Martin, il contient des parties d'une haute valeur artistique, ils sont pas assez appréciés, paree que ils sont restés trop longtemps encastrés. Une fois les travaux faits, tout le monde appre'ciera la grande valeur du batiment, qui sera unique en son genre, et dont le style des différents époques de sa construction, le gothique du XIII, XIV, XV et XVIe siècle, et l'architecture de la première période de la renaissance, s .ra conservé. M. Sobry soutieDt la convention qui nous donnera i.n b°au mouument en plus quant au bail de 700 francs, il n'est pas élevé vu l'usage que la ville pourra faire de ces lo caux, une simple comparaison avec le bail de la salie de theatre qui n'a aucun cachet et pour laquelle la ville paie anuuellement 1.000 francs, devrait suffire. Il s'agit de tenir comrffe aussi que les locaux actuels de la Bibliothèque produiront quelque chose, produit qu'ii s'agit de défalquer de la somme de 700 francs. j Quelques observations sont encore pré- j sentées par plusieurs conseillers ©t la con- vention est approuvée a l'unanimité. I Restauration de l église Saint-Jacques. Cette restauration est estime'e 82.685fr 251 'a fabrique d'église assumerait un quart, la I ville un quart, la province un sixièrne, et l'Etat le restant de la somme. II n'est pas question de construire une flèche, celleci I n'ayant existé qu'a l'é+at de projet, elle aurait été trés gracieuse, mais D'a jamais été s établie antérieurement. Après une demandedeM. D'Huvettere, 1 qui voudrait être fixé exactement jusqu'oü I vont les obligations de la ville dans cette I restauration. la question est remise a une I prochaine séance. Propriétés communales. Une demande de souslocation pou letablissement d'un chalet a l'élang de Dickebuseh, est remise, les différentes parties ne paraissant pas d'aceord. Hospices civils. Autorisaiion est accordée pour une vente d'arbres dépendant. des anciennes propriétés Qodskalck h Ghelu- veit, L estimation est de 3,121 francs. Propriétés communales. M, Sobry de- mande l'ctablisss^ment d'une troisième rau- gée d'arbres au cóté nord de la Plaine d' Amour. M. le bourgemestre. II est question d'y déplacer Ia ligne du chemin de fer vicinal et cette question pourrait être examinee ea même temps. La séance est levee a 6 heures 45. au béuéfice des Victimes dc "uoile et Calabre A la nouvelle soudaine du cataclysme impitoyable qui ravagea la belle Calabre taut de fois éprouvéo et la joyeuss Sicile, la jolie suivante, assLe aux pieds de sa reine, 1 Italië les psupies du monde eutier, dans un élan de commisération sublime, riva'i seut de góaéresité pour subvénir a la détresse des p.oviuces sinistró S3 ct aux besoins des survivants accablés. La charité ne se mesure pas aux propor tions des pays et des villes. Les petits pays, les petites villes apportent largement leur grande part aux secours qui se collectent et qui s'eu vont, enyoyés lè, bas cü tout était riant et fleuri, plein de vie et de joie, oü tout fut décbiqueté et ravage, détruit de fond en comble dans un épouvantable trem- blement, oü tout est, a i'heure présante, morne et lugubre dans cette abomination de la désolation. Le Beige est charitable par nature, et la souscription nationale et les étronnes du Pape au profit des sinistrés de l'Italie ne viennent qu ajouter un témoignage de plus a celui de tant d'oeuvres de généro3ité I chréiieune entreprises depuis de longues années et soutenues fidèlement de gónéra- 3 tion en génération. L'Yprois ne manque jamais a l'appel au devoir au devoir de charité surtout quand il entend l'alarme, quand lui par- vieunent les cris au secours. Son nom paraii dans toutes les souscriptions et sa part s'ajoute, partout et toujours, large et gócéreuse, aux dons de la pitié compatis- sant A la misère suppliante. Ce que d'autres peuvent, il le peut; ce que dautre3 veulent, illeveut... soit dit sans vaine gloire il lo veut souvent Ie premier, il le peut sou vent le mieux. Nous en fümes une fois de plus convaincus après avoir assisté, jeudi dernier, a la grande fête de charité au béuéfice des victimes de Sicile et de Calabre. Fête de charité dans le vrai sens. Ce n'était pas une partie de plaisir des heurfux de la terre se déiassant et jouissant pendant que des frères éprouvés souffrent. Ce n'était pas une féérie d'aFégresse mondaine et de feux de joie grands frais inutiieg prélevés sur le montant des recettesnon ce n'était pas celac'était, dans une im mense salie, gentiment mais sobrement décorée, une assemblée d'un millier da per- sonnes bienfaisantes, de toutes les opinions et de toutes les classes aristocratie, ar mee, c'ergé, bourgeoisie, c'asse ouvrière, réunies dans un même esprit de commiséra tion t de générosité pour faire connais- sance de ce que furent les pays de Calabre et de Sicile, les provinces de Reggio et de Mes» sine avant d'être ce qu'elles sont aujourd'* hui des ruines fu nantes et dés^lées. Oui, c'était bien cèlaune assemblée d'Ames chai'itables, prési'iée par les autorités civiles, mi.'itaires, éclésiastiques, et venues pour donner encore et ajouter aux prix des cartes d'admission leur obole nouvelle dans ulp fructueuse vente de charité. C'est pourquoi i' convient de féliciter et de remercier les comités organisateurs et tout spécialemeut Monsieur l'Echevin Fraeys Président du Comité des fêtes de la ville et Madame Struye de Bieberstein, Présidente du Comité de Patronage des Dames. Ce qui n'engagea pas peu l'assistance a laumöue ca fut la poésie Pour les Sinistrés dItalië lua avec taüt d'ame et d'éloquence touchaute par Madame Iweins d'Eeckhoutte.... Ecoutez cette sirophe de l'appel émouvant de la gracieuse interprète des sinistrés A tous ces orphëlins, ces blessésYprois Refuserez vous done le secours qui console Ecoutez leur appel que répète ma voix Et, pour sécher leurs plsurs, prêtez-moi votre [obole. Nous ne résistons pas au plaisir de publier ici la petite allocution du premier magistrat de la viile, remerciaot tous ceux qui avaient coopéró a la réussite de la fête. MesdamesMessieurs «Si l'on pouvait donner place ici a d'autres sentiments qu'a une profonde commisération pour les sinistrés d'Italie, je me ferais un devoir d'exprimer, en votre nom et au nom de l'administration communale, toute notre reconnaissance et toutes nos félicitations a ceux qui ont contribué au succes de cette fête. En premier lieu au distingué conférencier, Monsieur le Juge Hebbelynck, qui a bien voulu mettre généreusement k notre dispo sition son grand taleüt, et nous donner une description aussi intéressante qu'exacte du theatre du dratne de Sicile et de Calabre. A ces Dames et Demoiselles aussi, et spé- cialement a Madame Struye, qui ont été plus que jamais les zélatrices intelligentes d'une oeuvre d'humanité sans égale. Et permettez- moi d'ajouter un mot pour Madame Henry Iweins d'Eeckhoutte, dont l'agréable sur prise, si bien présentée, a stimulé encore votre générosité. Je ne puis non plus oublier la Gommission officielle des fêtes qui, pendant plus de quinze jours, s'est prodiguée, sans autre preoccupation que celle du bien k faire. Je me borne a ces quelques paroles, vous remerciant tous, Messieurs et Mesdames, d'avoir coopéré avec tant d'empressement et de générosité a soulager ua people ami, qui ne connait aujourd'hui que des douleurs. Nous ne pouvons songer résumer la maguitique conférence avec projections lumineuses de Monsieur le Juge Hebbelynck sur la Sicile et la Calabre. Quant a la collection des vues, elle 63t tout simplement splendide, rarement nous en ayons vu de si belles, si claires et si bien détaillées. L'intérêt des projections s'est encore accru par la nouvelle série de clichés représentant les désastres du cataclysme a Messine. Quant a la conférence de l'orateur on serait trés difficile de ne pas en être eutière- rnent satisfait. Monsieur Hebbelynck a in- struit et charmé son nombrettx auditoire. Mo sieur Hebbelynck nest pas seul'ment voyaveur, il est voyageur sa va ff qui étudie, dans les pays lointains qu il visite, l'histoire et Tart dont il admire, en conaaisseur, les derniers documents et les précieux vestiges.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 1