tics gvrnrinstes inodcles
Le Frogrès
ei la crise Ganloise
-Sir© ©'Si
Pour nos voyageursde
commerce et nos ouvriers
La constipation
L'Asthme enfin guéri
Oüsoht lts fanatiqis P
SüP 2 0 2^
O- ntratiiGtioBS liberales
AVIS
Le i) ctcur 'chiffmann prouve sa
coiifianccenson remède en ie don-
nant gratuit nnent.
dl iUjÏÏCCl'?'l'Ur d,arlcom<M f",ioule L examen du plan a vol doiseau de la ville, de 1564,
53321S3aEffiE3SaR
Voici ce qu'ose écrirc le Progrès
II y a_quelgues semaines a peine ie Jour
nal nous attribuait, comme ayant paru dans
nos colonnes, un article que nous n'avions
jamais écrit et que nous ne pouvions approu-
ver par ce qu'il nous aurait mis en contradic
tion avec nous mêmes.
Le Journal sommé de dire dans quel nu
méro de notre journal cet article avail paru,
finit par reconnaitre qu'il avait extra:t d'un
journal d'lxelles, intitule également Le Pro
grès, alléguant piteusement pour sa defense
que lorsqu'il parle du Progrès d'Ypres il a
soin de nous nommer le Progrès d' Ypres, ce
qui est un nouveau mensonge.
Le Journal nous appelle, en effet, le Pro
grès tout court, sans ajoute aucune.
Vingt lignes seulement, et la dedans trois
mensonges d'une supreme injustice. Com-
mencons par le dernier Le Journal nous
appelle, en effet, le Progrès tout court, sans
ajoute aucune.
Permettez 1 Nous vous appelons habituel-
lement le Progrès tout court, e'est vrai, pour
le bon motif que e'est votre nom (a la diffe
rence de notre organe qui s'appelle le Jour
nal dYpres). Seulement, nous av ins soin de
vous appeler le Progrès d Ypres cbaque fqis
que votre nom tout court pourrait vous faire
confondre avec d'autres Progrès tout court,
et c'était le cas dans 1 article injustement
incriminé. Done, e'est vous qui mentez.
20 Le Journaldites vous, sommé de
dire dans quel numéro de notre journal cet
article avait paru, finit par reconnaitre qu'il
l'avait extrait d'un journal d'lxelles intitule'
également Le Progrès.
Pardon, encore Nous n'avons attendu
aucune sommation de votre part pour finir
par reconnaitre. C est dans Particle même et
a différentes reprises que nous avons dument
précisé la source étrangère pour éviter une
injuste confusion.
I" Enfin le mensonge principal Le
Journal nous attribuab, comme ayant paru
dans nos colonnes.
Pour étabiir a toute évidence la fausseté de
lassertion du Progrèsnous nous bornerons
a reproduire Particle incriminé,en soulignant
les attributions de paternité. et en ajoulant
cette simple observation que le Progrès n 'y
est pas allé d'un triple mensonge mais en
outre d'un véritable faux, en tronquant notre
article et en arrêtant la citation a l'endroit
précis oü la mesure de sa bonne foi aurait
éclaté a tous les yeux.
Voici Particle en question Journal d'Y
pres du illOctobre iqo8)
II y a quelque temps nous lisinns dans le
Progrès La eu nous sommes les mritres,
eh 'men faisons le leur sentir que les cle'ri-
caux et tous ceux qui ont des attaches cléri-
caies soient impiioyabiement éccrtés. Mon-
trons de la décisica et de 1'énergie, si nous
voulons que l'on ait c.mfiance en nous. Le
métier de calotiin finit par d.eyenir trop lu-
cratif il faut que cela cesse
Sans doute les ca'o'tins crieront comme
des oies qu'on plume toutcs vives mais taut-
il s'en ir quieter Ps orient du reste aursi fort
quand on les chatonille que lorsqu on tape
dessus a coups de matraque. Dès lots, a quoi
bon se gêner Soyons pour la matraque:
e'est plus cruuo et e'est plus viril.
C'est en vain que le Prog ès d'Ypres dés-
avouerait, p.-ur la forme, cette déclaration
fanatique de son h riior.yma du ccsur st oerveau
organe de ces cheva'iers da la matraque qui compien!
la fameuse journfe du Septembre parmi leurs-pus
giorieux faits d'armes.
11 serait désavoué lui-même par tous ces it-
béraux qui sécotisèrent pour ériger une statue
an granddocteur liberal Laurent, en recon
naissance des aphorisrnes ultra-fanatiques
qu'il commit et dont voici un échantillon
L'Et.it ne peut ad netire aux examens
ceux qui ont fait leu-s études dans un collége
ou dans une universiié cathohque. C est d la
folie que de declarer sdm'ssibles aux lonc-
tions publiques ceux qui sont élevés dans Is
catholicisme ultramontain e'esz plus que de
la folie, c'est un crime. Done la !oi peut et
doit exclure des fonctions publiques ccux qui
ont été élevés dans les écoles du clergé.
Cet odieux fanatisme la n'a pas disparu
avec Pauteur de cette objurgation fe'roce. II
est toujours professépar les poniifes du libé
ralisme par les sincères du nuoins.
Est-il beaucoup moins fanarique que les
vulgaires stokslagers d'Oostacker ou
d'ailleurs ce professeur de I'universiié de
Bruxelles qui préfère aux matraques du
Progrès les pi res rigueurs d'u n despotisme
pseudo-légal Ecoutez M. Pergameni en-
seigner ex cathedra la pure doerrine Si les
libéraux beiges veulent sauver leur pays et
leurs i iées, il faut qu'ils recourent a des
moyens plus énergiques il faut qu i!s tra-
vaillent sans reiache a la suppression des
convents et des ordres religieux, qu'ils arra-
chent 1'enseignement aux mains du clergé,
qu'ils arrêtent par des mesures radicales le
développement incuï des miracles, d's pèle-
rinages et des stigmatisées qui sont un scan-
dale et une bonte pour notre pays.
Quelles seront ces mesures Sans doute, il
ne s'agit pas de faite des martyrs les temps
lie sont plus ou Pon brfilait et i on torturait
au Bom d'une opinion politique les moeurs
de Phumanité sont change es et Fhomme du
XIXe sièc'e n'a plus le coeur de fer de ses
a'ieux mais si la répression a perdu son ca-
ractère de férocité. elle n'en existe pas moins,
car elle est la sanction du droit. La prison,
les amendes et Ie oannissement sont des
armos légales pourquoi ce pas s'en servir
Si nous t onions faire oeuvre sérnuse, nous
devons oubfier lesdocirines de tS3oet mettre
de cöté nos beaux rêves de liberie... II faut
que nous sachions user de la contrainte.
Progrès mon arm, avant que de honnir
snperbement le fanatisme, il faudrait bien
examiner, au préalable, si vous n'englobez
pas dans votre.reprobation des amis dévoués
et nombreux et jusqu'a vos grands manitours
eux-mêmes. Sans cela, Pon vous trouvera
enfant terrible, presque a Pég-ul de voire sosie
bruxeliois.
O*/
Sans marcher dans l s piates-bandes du
reporter, notts croyons devoir trrduire les
impressions du public relativement a un
numéro ou deux du programme de la fêto
gymuastique donnéo, dimanche dernier, par
ia Gilde St. Michel.
Aussi lien, le reporter u'aura-t-il guère
le loisir de philosopher, s'il lui ia ut défaiiler
par le menu et iouer comme il eonviurr, les
nombreux numéros du program ure uo cette
excellente soiréo gymm-.stique suédoise et
mouvememts d ensemble div-'rr, boxe, uitte,
marches et contie-marc'es, tableaux de
pose tires do l'histoire kéivïque du Sergent
De B uytte, chceurs et chancs divers,
say notes et comedies, sans oublie r les iuter-
mèdes musicHüx et accompognsmeuts d-3
l'excelieiate Marmonie St. Michelsous la
direction de son talentueux et infatigable
chef Al. Djsramauit.
C'est préciëémexit cette grande variété et
cet heureux mchirgo qui fai-t lent l'objet
d'un. des pru c naux ólögos. du public. Un
autre eh»ge s\;di'GStait au sou ;i montté
par ie devoté Directeur de la Gilde de
develop per au cieur de sa jetim sse 1 esprit
pat. iot qce et -a itobre aruS.Piori marcher
sur les tracss d ces graudes, cimos apos-
-toliques ou mxlita.iies qui o; t su iaite
en peu d unnc.es, a ia petite B -]giqu>, uu
s ie monde
S
j nom st grand et 81 envic
en tier.
Elog.es surtout pour le but nroralisateur
v. una glide oit i on n oublie pus, a lorce
d'assouphr los membres, de former et
d assouplir la portion la plus coble de i'être.
Combi en de socié'és gymca-üques son
t
plus funestes que bimfaisantes paree que
ce but-'a est négligé Combien qui ne visent
qu a faire des acrobates et des athlètes, et
surtout d'habilt et fervents disciples de
Terpsichore 1
Cette formation morale s'est révélée
d'abord dans ce noble chant fiamand De
Congo» du a notre distingue poète-compo
siteur M. C. Tieberghienpuis dans la
désopilaüte saynète Gazetten
Bien Public XX' Siècle Petit Beige
etc. etc., ces braves gymnastes de. S»Michel
n'aiment que les bons journaux ils les
lisent et les propagent. Quant aux mauvais,
ils se c'éf ndent tièreme t de leur réserver
jamais d'aulre acceuil que celui que méri-
tent des encemis de leur ^me, de la fci et
des moeurs chrc'tiennes.
Nous compiimentons plu3 vivement en
core. eta tour les titres, ces braves et inté- j
ressants jou nes geus qui procurent de si j
agréables et si édifiautes soirees a la popu- j
lation Yproise.
Et par dessus tout, nous remercions
profondément leur dévoue' Directeur M.
Neuvilie qui ne s'épargne aucune fatigue
pour faire croitre se3 jeuncs gymnastes eu
force et en soup'eëse, en sauté pitysiquo et
en vigneur mora'e, afiu quils deviennent
de dignes imitateurs de leur patron Saint
Michel.
Le Progrès essaie de pole'miquer a i'occa-
sion des incidents qui ent amené, a Garid,
l'échec du Coilège libéral et préterrd que h I
Journal d'Ypres approuve l'aliiance clérico-
socialiste.
Le Journal n'a ni approuvé, ni accepts une 5
alliance qui n existe pas et il sera bien op-
portun de démontrer au Progrès ce que c'est
qu'unc allitnce. L'occasion nous est propice
en rapprochant des incidents de l'hötei de 1
ville de Gand de ceux qui viennent de se 1
produire al'h6ttl;d.e ville d'Anvers.
A Anvers. Jors des dernières élections com-
nr.unaks, les libéraux craignant ne pas obte- j
nir la majórilé dts sièges, négocièrent avec j
les sociaiistes et offrireot a ceux-ci, pour !e j
cuoyen Cools, une echarpe d'échevin pour le
cas oü ils 1'e-'-porferaient. Ce procé Ié pro-
cura aux libéraux tout i'avantage de Ia jour- i
née. Toutefois, dcrant de longs mois, ils j
ajournèreot l'exécution de- leur engagement.
Enfin, la' mort ;ie i'échevin Va-u Cauwenber-
ghe kur focrr.it .'occasion de f ire honneur j
a leur signature ct I'échevin socialiste Cools j
a été clu éehevin grace a la gauche libérale.
Ce denouement s'est produit au lendemain i
dts incidents communaux de Gand, et aiors
que, a la suite de toute la presse libérale, le
Progrès dénonce le pacte monstrucux
conclu ent re les catholiques et les sociaiistes
Gantois 1 Ironie des coïnc dences I 11 n'y a j
pas eu on le sait de pacte entrc catho-
liqueset sociaiistes a Gand, mais uriiquement
voionté de substitper au Collége libéral ho
rn rtgène un College formé par la R. P.- et
oü la place est ouverte aux libéraux comme
aux autres groupes. A Anvers, au contraire,
I alliance a été con}.lue d'une facon indénia-
ble, et en vue d'exclure les catholiques de
toute representation au conseil communal.
Pour avoir pröné si souvent le Cartel,
le Progrès don avoir bien vite oublié ce que
c'est qu'une alliance. Ses amis d'Anvers sont
lü pour lui rafraichir la mémoire.
-
Malgréla malencontreusecampagne menée 1
contre la iète de charilé pour les stnistrés de
Sictle et de Caiabre, le Progrès reconnait
que cellc-ci a pleinement réussi,
Par contre, le journal flamand libéral, qui
n'est pas la doublure du Progrès écrit
sans broncher que la fete a été un grand j
fiasco. Sans commentaires 1
L'Agent Consulaire de France a Ypres
nous fait connaitre que suivant une commu
nication qu'il vient de recevoir du Ministre
des Affaires Etrangères, M. le Général
Picquart vient de décider que les hommes de
réserve en résidence réguliere en Belgique,
c'est-a-dire ayant fait auprès de l'autortté
Consulaire leur déclaration réglementair de
résidence, sont considérés, au point de vi e
de l'accomplissement des périodes d exercicts
comme ajournés d office, jusqu'a leur rentree
en France.
Bien que porteur d'un ordre d'appel, les
intéressés sont libres de re'pondre ou de ne
pas obtempérer a cet ordre.
Notre confrère Burgersbelang, organe du
Burgersbond Yprois, publte dansson numéro
de Janvier un article trè'- opportun sur nos
mauvaises correspondances de cbemin de fer
avec le centre du pays.
Nous tenons a le reproduire pour soutenir
ses justes re'clamations
Personne ne pourra nous contredire
quand nous constatons que les Yprois sont
depuis de longues années trés mal partagés
concernant les correspondances de chemin
de fer surtout sur la ligne d' Ypres a Courtrai.
En hiver comme en été, nos voyageurs de
commerce sont obligés de partir a cinq h du
matin pour pouvoir prendre, a une heure
convenafle, les directions au dessus de Cour
trai On les oblige d attendre trois quarts
d heure pour prendre le train vers Bruxelles.
De même pour nos ouvriers tiavaülant a la
frontière. Eux aussi doivent prendre ce pre
mier trai de cinq heures qui les oblige en
hiver de stationner par tous les temps durant
deux heures envtron dans les gares de Co-
mines, Wervicq ou Menin, avant de pouvoir
se rendrea leur travail.
N'est-ce pas désagréable voir même in-
humain
II serait pourtant facile de faire partir
d'Ypres un train it six heures les voyageurs
arriveraient attffips a Courtrai et nos ou
vriers béuéficieraient également d'une heure
desommeii supplementaire et bien nécessaire.
Le soir, raêmes inconvénients. Nos voya
geurs doivent perdre encore une fois qua-
rante minutes a Couitrai a l'arrivée du train
de Bruxelles de 8 h. 07. Pourtant, a 8 h. 10,
dene 3 minutes plus tard, on fait partir un
train qui s'arrête a Comines. Pourquoi done
ne peut-on 'faire continuer ce train jusqu'a
Ypres, afin de permettre a nos voyageurs
fatigués d'arriver chez eux une heure plus tót.
So:,t ce la des vosux déraisonnables
Pourquoi est-il si difficile de recevoir satis
faction
Qu'on ne disc p s qu'il y a lieu d'abord de
construire la double vote d'Ypres a Comines,
vaine excuse 1 Nous savons d'ailleurs que
i'administration deschemins de fer était dis-
posée a nous donner satisfaction il y a peu de
semaines mais certaines influences auratent
dérangé la combinaison
Nous compreaons Èrès bi n quo ces longs
arrets dont nus voyageurs et nos ouvriers
sont victories, iaisseut un grand profit aux
estaurinets voisius des gares susdites, mais
cela 118 fait point notre affaire. Nous prions
done 1 os deputes et tout spécialement notre
honorable Bourgmestre, de travailler éner-
giquement a éloigner tous les obstacles et
de détendre auprès du ministre compétent
nos si justes revendicaiions.
La situation actuelie ne peut plus per-
du re r.
B-avo, Burgersbelang, vous avez frappé
juste nos vóyageuts de commerce et nos
pauvres ouvriers ont le droit d être mieux
tra:tés. Nous att»ndrons dortc nos députés
a l'oeuvra.
BURGERSTAND VAN YPER
Va» den 29 Jan. tot den 5 Febr 19 9
Geboorten:
Soenen Ivonna, halfvaart
Fauvart Ivonna, Meenensteenweg
Lout 'aniel, Veurnesteenweg
i»-leu 'vlaurits, L. Thouroutstraat
Mlssea»!' ani 1, Peunestraat
CaiLndt Pi 0 per. Doorgaugstraat
Morel Pnilip, Neérstraat
Sa oiué Kmiel. Meenensp-enweg
v ai ilaronie ti-d i-as, Hruggesteenweg
Sanctorum Gésarir.a. Paddo 'Oelstraat
><ou' haert Maurits, T g-lstraat
D-- Potter Séi aphin, "liudenliedenstraat
o deyue Margareta, G immim-kst aat
Huwelijken
olffH-'nri, koffljliuisbedisrid Kools Maria
werkvrouw, beiden te Yper
Roscamps G orges, aardewerker Cotfyn
Gabriela, kantwerkster, beid-'u te Yper.
Overigdens
Uepuydt Camiel,7 w Moskoustraat.
Reckelb sub Berthina. 3ra. Reluikstraat.
Aspeslagh Karei, 1 j. z b Meenenstcenweg
Ramaut Theresia, 74 j z b. wweCö' f Engel
G. Uestuersstraat.
OemarezRosalia,7S j. z b wwe Heytens Karei,
Rijselstraat.
Vandenbergbe Eugeen, 57 j. meiSerdiender
echtgte Bullae t Maria, Almoezenierstraat.
Bolle Joanna. 81 j z. b. wwe Verghote oustaf,
Potiei ii-gbesteeu weg
De Bever Margareta, maanden .Me nenstr.
Degavre Henri 76 j z. b ongh. L. Thouroutstr
De Winter Joanna, 78 j z b. echtgenoote aey
Desideer, Rijselstraat.
Gbeysens Maria, 79 j z. b. echtgte Vandor-
heide Jaco», Poperingbesteenweg.
Vanl rbergbeFrancis,68 j. z. b. echtgteKinget
Maria, St Jai.s raat.
(migraine, vertiges, congestions, ap plexie, ap-
pendicite. etc.) C'est pourquoi ceux qui y sont
sujets doivent prendre la Pilule anliglaireuse du
Dr Waltbéry qui estleremède i iéal contre ce
mal. 1 fr. partout.
Le Dr Rudolph Schiffmonu est une auto
rité reconnue en ce qui concerns les mala
dies de la gorgo et des poumons, et il a,
pendant une pratique de plus de trente aDS,
cei taicement guéri plus de cas d'Asthme et
de maladies s'y rattachant que tout autre
médeciu du moade. II aui.ouce qu'il a enfin
perfectionné un remède qui non seulement
a soulagé instantanément ies pires attaques,
muis a guéri d'une facon permanente dts
miliiers de cassoi-Jisint incurables Le
Dr Schifïmann a pleme et enttêre coufiance
en sou remède, et pour convainc-e les au
tres de ses mérites de la manière la plus
prompte et la plus süre, il nou a demaadé
d'annoncer qu'il offred'envoyer gratuitement
un écfiantiilou suffisant du Remède du Dr
Schiffmann contrei'Asthme a t ute person
ne qui lui enverra ses nom et adressa écrits
lisibiemeat sur une carte postale, d'ici trois
jouts. II croit qu'un qssai personnel sera le
plus convaiucant et le seul moyen de détrui-
r le préjugé tout naturel de miliiers d'asth-
matiques qui jusqu'ici ont cfierché un remé
de en vain. Quoique la plupart des pharma
ciens aient vendu au public son remède
contte i'Asthm^ dtpuis son introduction en
Belgique, le decteur craint ceperidaut qu'il
y ait encore des personnes qui n'en aient
jamais entendu pa. Ier, et c'est dans le but de
les atteindre qu'il fait cette offre gónéteuse.
Une boune occasion d'essayer, sans frais, un
remède aussi célèbre et d'uue aussi grande
efficacité devrait être sai3;e avec empresso-
ment par toute malade. Adresse: Dr R.
SchiffmanD. Dépot pour la Belgique: 160,
boulevard Ai.spach, Bruxelles.
'RKS'TAURATION DU CLOITRB St MAR,TIN.
- - - -1" -
Pitijel 'de cohvcniion en trè la Ville ct la Fabriqrie d é-
glise.
Rapport fait au nom du Collége Êcheuinal par M. le
Boürgmcstre.
MESSIEURS,
Dans notre séance du 29 Décembre 1998, vous avez,
sur le rapport du Collége Èchevinal relatif a 1 em-
prunt, décidé qu'il y avait lieu, .pour la ville, d'inter-
venir, jusqu'a concurrence de 40,000 francs, dans le
coüt de la restauration' dn Cloltre S' Marfin, évalué,
a ce moment, a 120,009 francs.
Nous étions loin de la somme de 70,000 francs qui,
d'apres la lettre que .nous écrivit notre Ingénicur-Ar-
chitecte, M. Coomans, a la date du 13 Mars 1C05,
ne Serait pas dépassée; plus loin encore de la somme
de 180,779.73 francs, montant du devis estimatif. qui
nous est soumis auj-ourd'hui.
Si nous rappelons ces chiffres, ce n'est point pour
critiquer l'ceuvrc de notre distingué architec'.e, moins
encore pour lui adresser un blame. Mêlé, des Torig ne
de nos projets de restauration, a l'étude de nos mu-
numents, nous nous croyons a même d'apprécier les
difficultés de la tache incombant a ceux qui ont a coeur
de faire renaitre, pour ainsi dire de leurs ruines,'
certains de nos souvenirs archéologiques. Qui pou-
vait se dc-uter, il y a quelques années a peine, que
le Cloltre S' Martin ifit un monument de tout pre
mier ordre, un des plus beaux joyaux de nos trésors
artistiques
Nous-même, n'avons-nous pas écrit un jour que le
Couvent occupé par les Pauvres Claires était une vcr-
rue dont il faliait dégager notre superbe catliédrale'?
,C'était au temps oü l'on ne pouvaif juger du quarlier
Jansénius que par son aspect extérieur 1 Nous crti
mes alors que seuls le cliapitre de l'ancienne abbaye
aujourd'hui la sacristie ue l'égiise, ei le Cloïtre pro
pi eaieiit dit, galerie superbe, mais presque inconnue, de Tarchitecture de la première période de la Renais-
oitnuent quelquc intérêt artistique. Nous leur fi- sance.
!':0, volonlieis g ace; mais ic ba timen t dit «de Jansé- Lè monument fera done connaitre son histoire a ceux
1'"1 non., sem^la.it une ma»se lourde, presque sans qui youdront bien l'étudier. Ce ne sera pas son moindre
caractere, dont 1 intérêt liistorique seul pouvait justifier mérite.
ie m-aiutien, j>our -ut qu it fut en état d être restauré sans Noiis n'hésitons pas a dire que, sous ce rapport,
gi anas irais. Or, la depense a iaire pour cette restau- il sera plus intéressant que les plus beaux édifices
1 alien paraissait énorme et injustifiable. Que faire cotifus ou exécutés dans le style unique d'une époque
d ailleürs de cet edifice vieux, humide, en le subposant déterminée.
remis en son pristin état? Ces brèves coosidérations suffiront, croyons-nous,
On ne pouvait pas, non plus, Ie laisser tomber en rui- pour justifier la restauration du monument et 1 inter
nes. Sans doute nen n'est atirayant, pour les artistes vention de la vilie dans ies travaux qu'elle nécessitera.
ct 103 esthetes, comme une belle mine; mais le bati- Vous n'avez pas hésité, Messieurs, a fixer notre part
ment jansénius n eut pas même subj ce beau sort, a 40,000 francs pour i ensemble de ces travaux. Nous
Ra demolition se: justifiait done aux yeux d'un grand avons la ferme conviction qu elle 11e sera pas dépassée.
tiombre de nos conciioyens, comme a nos proprès Aujourd hui que l'étude du monument est compléte,
•>CpX' „-i axigmeaiation des chiffres, que nous avons cilés au
11 110 MM. en -Oinc pas de nor» cel aveu. dn peut débul de ce.'rapport, s'explique.
I CC "A™, I O nee i f rcc0,1i "émoulre V* I'-tte oriëntale du patimenl faAnt suil
name stai en emOr, une .euide appronion-dte du vieux KWf,
i-6'tï-i-ipivi et Gr t ïii - tiauaepi Nord s,e terminait par un piguon a gla-
iiaomoöt et oe x, ensemble du novau au tot 1 o 1 r
hivtvn ei- i i' i orués ae crochets. Les recherches taites sous le
cicüïig aDDa\ e, étude iaitö concurnRii i T
rr'r-fx éminent nreht'» t vr r ""iisoi P.ar iloa'e Ingemeur-Arclutecte, dans ia direction
nou e eminent archilecte, M. Coomans nousa don-
né la conviction que le quartier J ansénius restauré,
constituerait, a\tc nos Halles ei notre Collégiale, une
trilogie archéologique et artistique incomparable.
tics murs goutterots, ont fait retrouver les fondaiions
completes de la partie démolie probabiement sous l'é-
ipiscopat de Jansénius. La facade primitive avancait
ide 6.00 metres sur 1 aiiguement actueJ. On pourrait,
1 om s ©il convaancre, il suifitd cxciniiiier los nlans Hr- i
,-xr - xen pians üej a la ngueur, ne pas reconstruire cette partie de l'aile
ici re^caux-aiion, o ne nous avons soumis a insncciins i -
-ir „pc pp.mil'., r, V n3Pec"°h onentale-; mais ce serait, a notre avis, faire oeuvre
ue nos cOiicilO) ons. Oue Ion eomoare 1 et-at actnel i
■ut-- r rm'ii tri- - ijOcxteusex, «i appareil de la facade qui limite la construc-
avec Cc qua sera avec i achèvement des travaux!
(1) Des Religieuses Clarisses ont occupé l'immeuble
a 1900.
de 1839
ut ici on ne nous accusera pas de faire du ne.uf, de
i'ceonstriure, comme 011 i a fait dans quelques autres
vibes. Tous ies ages sont respectés, chaque aile de l'é-
aiiicc conserve la physionomie de sou époque, les dé
tails sent rendus d après des témoins certains trouvés
Mti piace, a leur endroit primitif. S il y a disparate
ou plutot* inanque d'uuité apparente, c'est que ie mo-
iiument 11a peut-ètre pas été coustruit eu uné fois.!
m, s ii la été au Allfe siècle, dont les parties princi-
paies ont conserve, comme nos Halles, le caractère de-
ccnc belle époque, ii n'en est pas de même de certaines
autres, transformers dans la suite et oü se maniieste
le gethique des XI\e XV.e et XYR siècles et l'empreinte
tien du co té Nord ne se raccorde pas avec celui des
murs goutterots plus anciens, et a leur rencontre, ces
maponneries présentent sur toute leur hauteur une
solution de continuité» (1).
Neus ne pouvons que féliciter M. Coomans d'avoir
trc-uvé 1 heureuse solution d'une question qui nous
préoccupait depuis longtemps; comment raccorder
l'aile oriëntale avec les facade et toit Nord?
Neus disons que la solution est heureuse. Outre
qu elle reudra au batiment du XIIR siècle son aspect
et sou caractère primitifs, elle permettra de donner
son plein développement a la superbe salie supérieu-
(1) Rapport de M. Coomans.
re qui servait de dortoir aux moines Augustins el}
sera une merveille d'architecture artistique (1).
Cette solution sera heureuse a un autre point dev
La restauration du transept Nord de la Collégi
cxécutée eu 1866 (2), exigeait, aux yeux de nos pré
ccsseurs, la modification des versants longitudins
du batiment du XIIR siècle. Conception malheuret
sur laquelle il importe de revenir (3), en faisant W
de mouveau les versants contre le pignon de ce transf
de manière que le toil sc développe harmonieti
ment entre le transept de l'égiise et le vpignon af
cis qui terminera la construction du cöté Nord.
(1) Dans notre rapport de 1906 nous disons que cette s
était le choeur des Chanoines de St Augustin. Nous sot®
revenu do cette idéé- et nous croyons aujourd'hui, avec
Coomans, qu'elle servait de dortoir. En effet, suivant la 11
de St Augustin, les religieux couchaient en commun. La j
cominuniquait avec l'égiise par un large escalier emp$
en partie sur le iransept ct par lequel ils se rendaiei»
offices de nuit dans le choeur de l'égiise. On ne conQoit ff
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l'existonce d'un second choeur au temps des monies, r»
il existe, dans les ébrasements des fenêtres, des niches
petite demension avec. parfois une seconde cavité, qui servf
sans doute a caser les objets de minime valeur que
Religieux pouvaient posséder.
(2) Rapport de la ville de 1867, page 513.
(3) Une erreur analogue a été commise lors de la res»
tion des Halles (1850 :it 1860). Le toit de l'aile Oriel1
butait contre un pignon 5 gradins séparant 1e- monuB
du «Nieuwwerk». On a démoli la partie supérieure du
gnon et établi, dans le toit, un pan coupé analogue c'
qui termine l'aile Occidentale des Halles. Cette erreur
a paru irréparabtó, i\ tcause de l'existence du tablea"
Pauwels (le siège d'Ypres) l'intérieur de la salie.
D'ailleurs, le mur séparant les deux batiments est
un état de conservation .précaire. II a fallu le conso j
au moyen d'ancrages avant de- continuer les travaxW
tuels de restauration. Une superstructure présenteraijI F
être -des dangers, 5 -cause de l'affaisement qui se,n .j
produire dans le sol vers l'angle du monument. C est s
pour ce motif que nous avons proposé le déplacern® J
ia Balance. Les véhicules amenant des matières ponhe
au Poids public occasionnent des trépidations qui 110 1
vent avoir que des effets nuisibles.
A suivre