tics gvrnrinstes inodcles Le Frogrès ei la crise Ganloise -Sir© ©'Si Pour nos voyageursde commerce et nos ouvriers La constipation L'Asthme enfin guéri Oüsoht lts fanatiqis P SüP 2 0 2^ O- ntratiiGtioBS liberales AVIS Le i) ctcur 'chiffmann prouve sa coiifianccenson remède en ie don- nant gratuit nnent. dl iUjÏÏCCl'?'l'Ur d,arlcom<M f",ioule L examen du plan a vol doiseau de la ville, de 1564, 53321S3aEffiE3SaR Voici ce qu'ose écrirc le Progrès II y a_quelgues semaines a peine ie Jour nal nous attribuait, comme ayant paru dans nos colonnes, un article que nous n'avions jamais écrit et que nous ne pouvions approu- ver par ce qu'il nous aurait mis en contradic tion avec nous mêmes. Le Journal sommé de dire dans quel nu méro de notre journal cet article avail paru, finit par reconnaitre qu'il avait extra:t d'un journal d'lxelles, intitule également Le Pro grès, alléguant piteusement pour sa defense que lorsqu'il parle du Progrès d'Ypres il a soin de nous nommer le Progrès d' Ypres, ce qui est un nouveau mensonge. Le Journal nous appelle, en effet, le Pro grès tout court, sans ajoute aucune. Vingt lignes seulement, et la dedans trois mensonges d'une supreme injustice. Com- mencons par le dernier Le Journal nous appelle, en effet, le Progrès tout court, sans ajoute aucune. Permettez 1 Nous vous appelons habituel- lement le Progrès tout court, e'est vrai, pour le bon motif que e'est votre nom (a la diffe rence de notre organe qui s'appelle le Jour nal dYpres). Seulement, nous av ins soin de vous appeler le Progrès d Ypres cbaque fqis que votre nom tout court pourrait vous faire confondre avec d'autres Progrès tout court, et c'était le cas dans 1 article injustement incriminé. Done, e'est vous qui mentez. 20 Le Journaldites vous, sommé de dire dans quel numéro de notre journal cet article avait paru, finit par reconnaitre qu'il l'avait extrait d'un journal d'lxelles intitule' également Le Progrès. Pardon, encore Nous n'avons attendu aucune sommation de votre part pour finir par reconnaitre. C est dans Particle même et a différentes reprises que nous avons dument précisé la source étrangère pour éviter une injuste confusion. I" Enfin le mensonge principal Le Journal nous attribuab, comme ayant paru dans nos colonnes. Pour étabiir a toute évidence la fausseté de lassertion du Progrèsnous nous bornerons a reproduire Particle incriminé,en soulignant les attributions de paternité. et en ajoulant cette simple observation que le Progrès n 'y est pas allé d'un triple mensonge mais en outre d'un véritable faux, en tronquant notre article et en arrêtant la citation a l'endroit précis oü la mesure de sa bonne foi aurait éclaté a tous les yeux. Voici Particle en question Journal d'Y pres du illOctobre iqo8) II y a quelque temps nous lisinns dans le Progrès La eu nous sommes les mritres, eh 'men faisons le leur sentir que les cle'ri- caux et tous ceux qui ont des attaches cléri- caies soient impiioyabiement éccrtés. Mon- trons de la décisica et de 1'énergie, si nous voulons que l'on ait c.mfiance en nous. Le métier de calotiin finit par d.eyenir trop lu- cratif il faut que cela cesse Sans doute les ca'o'tins crieront comme des oies qu'on plume toutcs vives mais taut- il s'en ir quieter Ps orient du reste aursi fort quand on les chatonille que lorsqu on tape dessus a coups de matraque. Dès lots, a quoi bon se gêner Soyons pour la matraque: e'est plus cruuo et e'est plus viril. C'est en vain que le Prog ès d'Ypres dés- avouerait, p.-ur la forme, cette déclaration fanatique de son h riior.yma du ccsur st oerveau organe de ces cheva'iers da la matraque qui compien! la fameuse journfe du Septembre parmi leurs-pus giorieux faits d'armes. 11 serait désavoué lui-même par tous ces it- béraux qui sécotisèrent pour ériger une statue an granddocteur liberal Laurent, en recon naissance des aphorisrnes ultra-fanatiques qu'il commit et dont voici un échantillon L'Et.it ne peut ad netire aux examens ceux qui ont fait leu-s études dans un collége ou dans une universiié cathohque. C est d la folie que de declarer sdm'ssibles aux lonc- tions publiques ceux qui sont élevés dans Is catholicisme ultramontain e'esz plus que de la folie, c'est un crime. Done la !oi peut et doit exclure des fonctions publiques ccux qui ont été élevés dans les écoles du clergé. Cet odieux fanatisme la n'a pas disparu avec Pauteur de cette objurgation fe'roce. II est toujours professépar les poniifes du libé ralisme par les sincères du nuoins. Est-il beaucoup moins fanarique que les vulgaires stokslagers d'Oostacker ou d'ailleurs ce professeur de I'universiié de Bruxelles qui préfère aux matraques du Progrès les pi res rigueurs d'u n despotisme pseudo-légal Ecoutez M. Pergameni en- seigner ex cathedra la pure doerrine Si les libéraux beiges veulent sauver leur pays et leurs i iées, il faut qu'ils recourent a des moyens plus énergiques il faut qu i!s tra- vaillent sans reiache a la suppression des convents et des ordres religieux, qu'ils arra- chent 1'enseignement aux mains du clergé, qu'ils arrêtent par des mesures radicales le développement incuï des miracles, d's pèle- rinages et des stigmatisées qui sont un scan- dale et une bonte pour notre pays. Quelles seront ces mesures Sans doute, il ne s'agit pas de faite des martyrs les temps lie sont plus ou Pon brfilait et i on torturait au Bom d'une opinion politique les moeurs de Phumanité sont change es et Fhomme du XIXe sièc'e n'a plus le coeur de fer de ses a'ieux mais si la répression a perdu son ca- ractère de férocité. elle n'en existe pas moins, car elle est la sanction du droit. La prison, les amendes et Ie oannissement sont des armos légales pourquoi ce pas s'en servir Si nous t onions faire oeuvre sérnuse, nous devons oubfier lesdocirines de tS3oet mettre de cöté nos beaux rêves de liberie... II faut que nous sachions user de la contrainte. Progrès mon arm, avant que de honnir snperbement le fanatisme, il faudrait bien examiner, au préalable, si vous n'englobez pas dans votre.reprobation des amis dévoués et nombreux et jusqu'a vos grands manitours eux-mêmes. Sans cela, Pon vous trouvera enfant terrible, presque a Pég-ul de voire sosie bruxeliois. O*/ Sans marcher dans l s piates-bandes du reporter, notts croyons devoir trrduire les impressions du public relativement a un numéro ou deux du programme de la fêto gymuastique donnéo, dimanche dernier, par ia Gilde St. Michel. Aussi lien, le reporter u'aura-t-il guère le loisir de philosopher, s'il lui ia ut défaiiler par le menu et iouer comme il eonviurr, les nombreux numéros du program ure uo cette excellente soiréo gymm-.stique suédoise et mouvememts d ensemble div-'rr, boxe, uitte, marches et contie-marc'es, tableaux de pose tires do l'histoire kéivïque du Sergent De B uytte, chceurs et chancs divers, say notes et comedies, sans oublie r les iuter- mèdes musicHüx et accompognsmeuts d-3 l'excelieiate Marmonie St. Michelsous la direction de son talentueux et infatigable chef Al. Djsramauit. C'est préciëémexit cette grande variété et cet heureux mchirgo qui fai-t lent l'objet d'un. des pru c naux ólögos. du public. Un autre eh»ge s\;di'GStait au sou ;i montté par ie devoté Directeur de la Gilde de develop per au cieur de sa jetim sse 1 esprit pat. iot qce et -a itobre aruS.Piori marcher sur les tracss d ces graudes, cimos apos- -toliques ou mxlita.iies qui o; t su iaite en peu d unnc.es, a ia petite B -]giqu>, uu s ie monde S j nom st grand et 81 envic en tier. Elog.es surtout pour le but nroralisateur v. una glide oit i on n oublie pus, a lorce d'assouphr los membres, de former et d assouplir la portion la plus coble de i'être. Combi en de socié'és gymca-üques son t plus funestes que bimfaisantes paree que ce but-'a est négligé Combien qui ne visent qu a faire des acrobates et des athlètes, et surtout d'habilt et fervents disciples de Terpsichore 1 Cette formation morale s'est révélée d'abord dans ce noble chant fiamand De Congo» du a notre distingue poète-compo siteur M. C. Tieberghienpuis dans la désopilaüte saynète Gazetten Bien Public XX' Siècle Petit Beige etc. etc., ces braves gymnastes de. S»Michel n'aiment que les bons journaux ils les lisent et les propagent. Quant aux mauvais, ils se c'éf ndent tièreme t de leur réserver jamais d'aulre acceuil que celui que méri- tent des encemis de leur ^me, de la fci et des moeurs chrc'tiennes. Nous compiimentons plu3 vivement en core. eta tour les titres, ces braves et inté- j ressants jou nes geus qui procurent de si j agréables et si édifiautes soirees a la popu- j lation Yproise. Et par dessus tout, nous remercions profondément leur dévoue' Directeur M. Neuvilie qui ne s'épargne aucune fatigue pour faire croitre se3 jeuncs gymnastes eu force et en soup'eëse, en sauté pitysiquo et en vigneur mora'e, afiu quils deviennent de dignes imitateurs de leur patron Saint Michel. Le Progrès essaie de pole'miquer a i'occa- sion des incidents qui ent amené, a Garid, l'échec du Coilège libéral et préterrd que h I Journal d'Ypres approuve l'aliiance clérico- socialiste. Le Journal n'a ni approuvé, ni accepts une 5 alliance qui n existe pas et il sera bien op- portun de démontrer au Progrès ce que c'est qu'unc allitnce. L'occasion nous est propice en rapprochant des incidents de l'hötei de 1 ville de Gand de ceux qui viennent de se 1 produire al'h6ttl;d.e ville d'Anvers. A Anvers. Jors des dernières élections com- nr.unaks, les libéraux craignant ne pas obte- j nir la majórilé dts sièges, négocièrent avec j les sociaiistes et offrireot a ceux-ci, pour !e j cuoyen Cools, une echarpe d'échevin pour le cas oü ils 1'e-'-porferaient. Ce procé Ié pro- cura aux libéraux tout i'avantage de Ia jour- i née. Toutefois, dcrant de longs mois, ils j ajournèreot l'exécution de- leur engagement. Enfin, la' mort ;ie i'échevin Va-u Cauwenber- ghe kur focrr.it .'occasion de f ire honneur j a leur signature ct I'échevin socialiste Cools j a été clu éehevin grace a la gauche libérale. Ce denouement s'est produit au lendemain i dts incidents communaux de Gand, et aiors que, a la suite de toute la presse libérale, le Progrès dénonce le pacte monstrucux conclu ent re les catholiques et les sociaiistes Gantois 1 Ironie des coïnc dences I 11 n'y a j pas eu on le sait de pacte entrc catho- liqueset sociaiistes a Gand, mais uriiquement voionté de substitper au Collége libéral ho rn rtgène un College formé par la R. P.- et oü la place est ouverte aux libéraux comme aux autres groupes. A Anvers, au contraire, I alliance a été con}.lue d'une facon indénia- ble, et en vue d'exclure les catholiques de toute representation au conseil communal. Pour avoir pröné si souvent le Cartel, le Progrès don avoir bien vite oublié ce que c'est qu'une alliance. Ses amis d'Anvers sont lü pour lui rafraichir la mémoire. - Malgréla malencontreusecampagne menée 1 contre la iète de charilé pour les stnistrés de Sictle et de Caiabre, le Progrès reconnait que cellc-ci a pleinement réussi, Par contre, le journal flamand libéral, qui n'est pas la doublure du Progrès écrit sans broncher que la fete a été un grand j fiasco. Sans commentaires 1 L'Agent Consulaire de France a Ypres nous fait connaitre que suivant une commu nication qu'il vient de recevoir du Ministre des Affaires Etrangères, M. le Général Picquart vient de décider que les hommes de réserve en résidence réguliere en Belgique, c'est-a-dire ayant fait auprès de l'autortté Consulaire leur déclaration réglementair de résidence, sont considérés, au point de vi e de l'accomplissement des périodes d exercicts comme ajournés d office, jusqu'a leur rentree en France. Bien que porteur d'un ordre d'appel, les intéressés sont libres de re'pondre ou de ne pas obtempérer a cet ordre. Notre confrère Burgersbelang, organe du Burgersbond Yprois, publte dansson numéro de Janvier un article trè'- opportun sur nos mauvaises correspondances de cbemin de fer avec le centre du pays. Nous tenons a le reproduire pour soutenir ses justes re'clamations Personne ne pourra nous contredire quand nous constatons que les Yprois sont depuis de longues années trés mal partagés concernant les correspondances de chemin de fer surtout sur la ligne d' Ypres a Courtrai. En hiver comme en été, nos voyageurs de commerce sont obligés de partir a cinq h du matin pour pouvoir prendre, a une heure convenafle, les directions au dessus de Cour trai On les oblige d attendre trois quarts d heure pour prendre le train vers Bruxelles. De même pour nos ouvriers tiavaülant a la frontière. Eux aussi doivent prendre ce pre mier trai de cinq heures qui les oblige en hiver de stationner par tous les temps durant deux heures envtron dans les gares de Co- mines, Wervicq ou Menin, avant de pouvoir se rendrea leur travail. N'est-ce pas désagréable voir même in- humain II serait pourtant facile de faire partir d'Ypres un train it six heures les voyageurs arriveraient attffips a Courtrai et nos ou vriers béuéficieraient également d'une heure desommeii supplementaire et bien nécessaire. Le soir, raêmes inconvénients. Nos voya geurs doivent perdre encore une fois qua- rante minutes a Couitrai a l'arrivée du train de Bruxelles de 8 h. 07. Pourtant, a 8 h. 10, dene 3 minutes plus tard, on fait partir un train qui s'arrête a Comines. Pourquoi done ne peut-on 'faire continuer ce train jusqu'a Ypres, afin de permettre a nos voyageurs fatigués d'arriver chez eux une heure plus tót. So:,t ce la des vosux déraisonnables Pourquoi est-il si difficile de recevoir satis faction Qu'on ne disc p s qu'il y a lieu d'abord de construire la double vote d'Ypres a Comines, vaine excuse 1 Nous savons d'ailleurs que i'administration deschemins de fer était dis- posée a nous donner satisfaction il y a peu de semaines mais certaines influences auratent dérangé la combinaison Nous compreaons Èrès bi n quo ces longs arrets dont nus voyageurs et nos ouvriers sont victories, iaisseut un grand profit aux estaurinets voisius des gares susdites, mais cela 118 fait point notre affaire. Nous prions done 1 os deputes et tout spécialement notre honorable Bourgmestre, de travailler éner- giquement a éloigner tous les obstacles et de détendre auprès du ministre compétent nos si justes revendicaiions. La situation actuelie ne peut plus per- du re r. B-avo, Burgersbelang, vous avez frappé juste nos vóyageuts de commerce et nos pauvres ouvriers ont le droit d être mieux tra:tés. Nous att»ndrons dortc nos députés a l'oeuvra. BURGERSTAND VAN YPER Va» den 29 Jan. tot den 5 Febr 19 9 Geboorten: Soenen Ivonna, halfvaart Fauvart Ivonna, Meenensteenweg Lout 'aniel, Veurnesteenweg i»-leu 'vlaurits, L. Thouroutstraat Mlssea»!' ani 1, Peunestraat CaiLndt Pi 0 per. Doorgaugstraat Morel Pnilip, Neérstraat Sa oiué Kmiel. Meenensp-enweg v ai ilaronie ti-d i-as, Hruggesteenweg Sanctorum Gésarir.a. Paddo 'Oelstraat ><ou' haert Maurits, T g-lstraat D-- Potter Séi aphin, "liudenliedenstraat o deyue Margareta, G immim-kst aat Huwelijken olffH-'nri, koffljliuisbedisrid Kools Maria werkvrouw, beiden te Yper Roscamps G orges, aardewerker Cotfyn Gabriela, kantwerkster, beid-'u te Yper. Overigdens Uepuydt Camiel,7 w Moskoustraat. Reckelb sub Berthina. 3ra. Reluikstraat. Aspeslagh Karei, 1 j. z b Meenenstcenweg Ramaut Theresia, 74 j z b. wweCö' f Engel G. Uestuersstraat. OemarezRosalia,7S j. z b wwe Heytens Karei, Rijselstraat. Vandenbergbe Eugeen, 57 j. meiSerdiender echtgte Bullae t Maria, Almoezenierstraat. Bolle Joanna. 81 j z. b. wwe Verghote oustaf, Potiei ii-gbesteeu weg De Bever Margareta, maanden .Me nenstr. Degavre Henri 76 j z. b ongh. L. Thouroutstr De Winter Joanna, 78 j z b. echtgenoote aey Desideer, Rijselstraat. Gbeysens Maria, 79 j z. b. echtgte Vandor- heide Jaco», Poperingbesteenweg. Vanl rbergbeFrancis,68 j. z. b. echtgteKinget Maria, St Jai.s raat. (migraine, vertiges, congestions, ap plexie, ap- pendicite. etc.) C'est pourquoi ceux qui y sont sujets doivent prendre la Pilule anliglaireuse du Dr Waltbéry qui estleremède i iéal contre ce mal. 1 fr. partout. Le Dr Rudolph Schiffmonu est une auto rité reconnue en ce qui concerns les mala dies de la gorgo et des poumons, et il a, pendant une pratique de plus de trente aDS, cei taicement guéri plus de cas d'Asthme et de maladies s'y rattachant que tout autre médeciu du moade. II aui.ouce qu'il a enfin perfectionné un remède qui non seulement a soulagé instantanément ies pires attaques, muis a guéri d'une facon permanente dts miliiers de cassoi-Jisint incurables Le Dr Schifïmann a pleme et enttêre coufiance en sou remède, et pour convainc-e les au tres de ses mérites de la manière la plus prompte et la plus süre, il nou a demaadé d'annoncer qu'il offred'envoyer gratuitement un écfiantiilou suffisant du Remède du Dr Schiffmann contrei'Asthme a t ute person ne qui lui enverra ses nom et adressa écrits lisibiemeat sur une carte postale, d'ici trois jouts. II croit qu'un qssai personnel sera le plus convaiucant et le seul moyen de détrui- r le préjugé tout naturel de miliiers d'asth- matiques qui jusqu'ici ont cfierché un remé de en vain. Quoique la plupart des pharma ciens aient vendu au public son remède contte i'Asthm^ dtpuis son introduction en Belgique, le decteur craint ceperidaut qu'il y ait encore des personnes qui n'en aient jamais entendu pa. Ier, et c'est dans le but de les atteindre qu'il fait cette offre gónéteuse. Une boune occasion d'essayer, sans frais, un remède aussi célèbre et d'uue aussi grande efficacité devrait être sai3;e avec empresso- ment par toute malade. Adresse: Dr R. SchiffmanD. Dépot pour la Belgique: 160, boulevard Ai.spach, Bruxelles. 'RKS'TAURATION DU CLOITRB St MAR,TIN. - - - -1" - Pitijel 'de cohvcniion en trè la Ville ct la Fabriqrie d é- glise. Rapport fait au nom du Collége Êcheuinal par M. le Boürgmcstre. MESSIEURS, Dans notre séance du 29 Décembre 1998, vous avez, sur le rapport du Collége Èchevinal relatif a 1 em- prunt, décidé qu'il y avait lieu, .pour la ville, d'inter- venir, jusqu'a concurrence de 40,000 francs, dans le coüt de la restauration' dn Cloltre S' Marfin, évalué, a ce moment, a 120,009 francs. Nous étions loin de la somme de 70,000 francs qui, d'apres la lettre que .nous écrivit notre Ingénicur-Ar- chitecte, M. Coomans, a la date du 13 Mars 1C05, ne Serait pas dépassée; plus loin encore de la somme de 180,779.73 francs, montant du devis estimatif. qui nous est soumis auj-ourd'hui. Si nous rappelons ces chiffres, ce n'est point pour critiquer l'ceuvrc de notre distingué architec'.e, moins encore pour lui adresser un blame. Mêlé, des Torig ne de nos projets de restauration, a l'étude de nos mu- numents, nous nous croyons a même d'apprécier les difficultés de la tache incombant a ceux qui ont a coeur de faire renaitre, pour ainsi dire de leurs ruines,' certains de nos souvenirs archéologiques. Qui pou- vait se dc-uter, il y a quelques années a peine, que le Cloltre S' Martin ifit un monument de tout pre mier ordre, un des plus beaux joyaux de nos trésors artistiques Nous-même, n'avons-nous pas écrit un jour que le Couvent occupé par les Pauvres Claires était une vcr- rue dont il faliait dégager notre superbe catliédrale'? ,C'était au temps oü l'on ne pouvaif juger du quarlier Jansénius que par son aspect extérieur 1 Nous crti mes alors que seuls le cliapitre de l'ancienne abbaye aujourd'hui la sacristie ue l'égiise, ei le Cloïtre pro pi eaieiit dit, galerie superbe, mais presque inconnue, de Tarchitecture de la première période de la Renais- oitnuent quelquc intérêt artistique. Nous leur fi- sance. !':0, volonlieis g ace; mais ic ba timen t dit «de Jansé- Lè monument fera done connaitre son histoire a ceux 1'"1 non., sem^la.it une ma»se lourde, presque sans qui youdront bien l'étudier. Ce ne sera pas son moindre caractere, dont 1 intérêt liistorique seul pouvait justifier mérite. ie m-aiutien, j>our -ut qu it fut en état d être restauré sans Noiis n'hésitons pas a dire que, sous ce rapport, gi anas irais. Or, la depense a iaire pour cette restau- il sera plus intéressant que les plus beaux édifices 1 alien paraissait énorme et injustifiable. Que faire cotifus ou exécutés dans le style unique d'une époque d ailleürs de cet edifice vieux, humide, en le subposant déterminée. remis en son pristin état? Ces brèves coosidérations suffiront, croyons-nous, On ne pouvait pas, non plus, Ie laisser tomber en rui- pour justifier la restauration du monument et 1 inter nes. Sans doute nen n'est atirayant, pour les artistes vention de la vilie dans ies travaux qu'elle nécessitera. ct 103 esthetes, comme une belle mine; mais le bati- Vous n'avez pas hésité, Messieurs, a fixer notre part ment jansénius n eut pas même subj ce beau sort, a 40,000 francs pour i ensemble de ces travaux. Nous Ra demolition se: justifiait done aux yeux d'un grand avons la ferme conviction qu elle 11e sera pas dépassée. tiombre de nos conciioyens, comme a nos proprès Aujourd hui que l'étude du monument est compléte, •>CpX' „-i axigmeaiation des chiffres, que nous avons cilés au 11 110 MM. en -Oinc pas de nor» cel aveu. dn peut débul de ce.'rapport, s'explique. I CC "A™, I O nee i f rcc0,1i "émoulre V* I'-tte oriëntale du patimenl faAnt suil name stai en emOr, une .euide appronion-dte du vieux KWf, i-6'tï-i-ipivi et Gr t ïii - tiauaepi Nord s,e terminait par un piguon a gla- iiaomoöt et oe x, ensemble du novau au tot 1 o 1 r hivtvn ei- i i' i orués ae crochets. Les recherches taites sous le cicüïig aDDa\ e, étude iaitö concurnRii i T rr'r-fx éminent nreht'» t vr r ""iisoi P.ar iloa'e Ingemeur-Arclutecte, dans ia direction nou e eminent archilecte, M. Coomans nousa don- né la conviction que le quartier J ansénius restauré, constituerait, a\tc nos Halles ei notre Collégiale, une trilogie archéologique et artistique incomparable. tics murs goutterots, ont fait retrouver les fondaiions completes de la partie démolie probabiement sous l'é- ipiscopat de Jansénius. La facade primitive avancait ide 6.00 metres sur 1 aiiguement actueJ. On pourrait, 1 om s ©il convaancre, il suifitd cxciniiiier los nlans Hr- i ,-xr - xen pians üej a la ngueur, ne pas reconstruire cette partie de l'aile ici re^caux-aiion, o ne nous avons soumis a insncciins i - -ir „pc pp.mil'., r, V n3Pec"°h onentale-; mais ce serait, a notre avis, faire oeuvre ue nos cOiicilO) ons. Oue Ion eomoare 1 et-at actnel i ■ut-- r rm'ii tri- - ijOcxteusex, «i appareil de la facade qui limite la construc- avec Cc qua sera avec i achèvement des travaux! (1) Des Religieuses Clarisses ont occupé l'immeuble a 1900. de 1839 ut ici on ne nous accusera pas de faire du ne.uf, de i'ceonstriure, comme 011 i a fait dans quelques autres vibes. Tous ies ages sont respectés, chaque aile de l'é- aiiicc conserve la physionomie de sou époque, les dé tails sent rendus d après des témoins certains trouvés Mti piace, a leur endroit primitif. S il y a disparate ou plutot* inanque d'uuité apparente, c'est que ie mo- iiument 11a peut-ètre pas été coustruit eu uné fois.! m, s ii la été au Allfe siècle, dont les parties princi- paies ont conserve, comme nos Halles, le caractère de- ccnc belle époque, ii n'en est pas de même de certaines autres, transformers dans la suite et oü se maniieste le gethique des XI\e XV.e et XYR siècles et l'empreinte tien du co té Nord ne se raccorde pas avec celui des murs goutterots plus anciens, et a leur rencontre, ces maponneries présentent sur toute leur hauteur une solution de continuité» (1). Neus ne pouvons que féliciter M. Coomans d'avoir trc-uvé 1 heureuse solution d'une question qui nous préoccupait depuis longtemps; comment raccorder l'aile oriëntale avec les facade et toit Nord? Neus disons que la solution est heureuse. Outre qu elle reudra au batiment du XIIR siècle son aspect et sou caractère primitifs, elle permettra de donner son plein développement a la superbe salie supérieu- (1) Rapport de M. Coomans. re qui servait de dortoir aux moines Augustins el} sera une merveille d'architecture artistique (1). Cette solution sera heureuse a un autre point dev La restauration du transept Nord de la Collégi cxécutée eu 1866 (2), exigeait, aux yeux de nos pré ccsseurs, la modification des versants longitudins du batiment du XIIR siècle. Conception malheuret sur laquelle il importe de revenir (3), en faisant W de mouveau les versants contre le pignon de ce transf de manière que le toil sc développe harmonieti ment entre le transept de l'égiise et le vpignon af cis qui terminera la construction du cöté Nord. (1) Dans notre rapport de 1906 nous disons que cette s était le choeur des Chanoines de St Augustin. Nous sot® revenu do cette idéé- et nous croyons aujourd'hui, avec Coomans, qu'elle servait de dortoir. En effet, suivant la 11 de St Augustin, les religieux couchaient en commun. La j cominuniquait avec l'égiise par un large escalier emp$ en partie sur le iransept ct par lequel ils se rendaiei» offices de nuit dans le choeur de l'égiise. On ne conQoit ff hf l'existonce d'un second choeur au temps des monies, r» il existe, dans les ébrasements des fenêtres, des niches petite demension avec. parfois une seconde cavité, qui servf sans doute a caser les objets de minime valeur que Religieux pouvaient posséder. (2) Rapport de la ville de 1867, page 513. (3) Une erreur analogue a été commise lors de la res» tion des Halles (1850 :it 1860). Le toit de l'aile Oriel1 butait contre un pignon 5 gradins séparant 1e- monuB du «Nieuwwerk». On a démoli la partie supérieure du gnon et établi, dans le toit, un pan coupé analogue c' qui termine l'aile Occidentale des Halles. Cette erreur a paru irréparabtó, i\ tcause de l'existence du tablea" Pauwels (le siège d'Ypres) l'intérieur de la salie. D'ailleurs, le mur séparant les deux batiments est un état de conservation .précaire. II a fallu le conso j au moyen d'ancrages avant de- continuer les travaxW tuels de restauration. Une superstructure présenteraijI F être -des dangers, 5 -cause de l'affaisement qui se,n .j produire dans le sol vers l'angle du monument. C est s pour ce motif que nous avons proposé le déplacern® J ia Balance. Les véhicules amenant des matières ponhe au Poids public occasionnent des trépidations qui 110 1 vent avoir que des effets nuisibles. A suivre

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 2