Téléphone §1
Téléphone 52
Pensées diverses
Samedi 13 Février 1909
10 centimes ie N°
W Awnée N° 4321
Grande fète de bienfaisance
Étrennes PontifieJes
Cercle d'étudps et de
Gon érences Kxceisior
Le 11 Février
(juerrc a TjIcoüI
Fensées diverges
Vox populi
A la Chambre
k
On «'abonne rue au Beurre, 36,
Le Journal d'Ypre» paralt une fois par semaine.
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays
pour l'ètranger le port en sus.
Les abonnements sopt d'un an- et se régularisent fin Décembre.
Toutes les communications dolvent être adressées franco de port a 1 adresse ci-dessus.
Ypres, et k tous les bureaux de poste du royaume,
Les annonces coütent i5 centimes la ligne.Les réclames dans le corps du journal So cesstta®®
la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémenlaires coüteufc
10 francs les cent exemplaires.
Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser I
Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
La garnison d'Ypres organise, avec le bien-
veillant concours de l'Administratiou com
munale et la participation de la musique du
39i'régiment" de Ligne, une grande fête de
bienfaisance au profit des victimes de Sicile et
de Calabre.
Gette fête est fixée au Dimsnche 14 Fé-
vrier prochain, a*4 heures, et seraMonnée en
la Grande Salie Delbeke (Halles), entrée par
le Marche'-Bas, en face de la Boucherie.
II y aura des places a 3, 3 et 1 fr.
Des cartes d'entrée sont délivrées au bu
reau de Ia Place, chez M. le sous- ieutenant
Verspreet, 18, rue de l'Abattoir, chezjM
Lambin-Mathée, 53, rue de Dixmude, chez
M. Tyberghien-Fraeys, 17, rue des Chiens,
et le jour de la fête a Tentrée de la salie, a
partir de 3 heures.
A midi et quart, la musique du 3* de
Ligne donnera un concert- pr< menade au
grand Marché au Beurre.
IFiFiPiFir.
Souscription ouverte cette année, selon le
vceu du Souverain Pontife, en faveur des
victimes de la catastiopbe de Sicile et de
Calabre.
Liste précédente 1390 50
N W. Yper, voor de zegening van
een geheel hulagez n 20 00
Onbekend 10 00
Congregatie der Jonge Dochters,
Blverdinghe 94.00
Eerw Heer Plouvier, paetor,
Westnieuwrkerke 15.00
AVIS
CONFÉRENCES PUBLIQUES
année. 1908—1909.
4®e SÉRIE.
a. Samedi i3 Février
La Jeune TURQUIE conférence avec
projections lumineuses par M PAQUOT
licencié en sciences politiques et socials.
3Jeudi 18 Février
Allo l j'écoute.... communications in-
terrompues, par M. HUBERT ïENRARD.
4. Mardi 9 Mars
Conférence avec audition musicale sur
Le sentiment religieux dans la musique
moderne par M. CHARLES Martens.
docieur en philosopnie et lettres et en droit,
suivie de 1'audition d oeuvres de M. JOSEPH
RYELANDT, avec le bienveillant concours du
compositeur.
N B. Un programme spécial indiquera
l'heure exacte de cette dernière grande
séance.
Carte d'entrée pour les conférences du 13 et
18 Février 1 F.
Carte d'entrée pour la conférence du 9 Mars
2 fr.
Cast a la date memorable de Jeudi dernier
que l'anuée Jubilaire des apparitions de
Notre Dame de Lourdes a été clöturae par
des manifestations graudioses de foi et de
piété aux grottes de Massabielie el au
Sanctuaire d'Oostacker.
Eu notre cathédrale de St-Martin les
offices ont été suivis par de nombreux
ddèles groupés autour de l'autel de N. D. de
Lourdes, maguifiquement orné et illumine.
Noug ne résistons pas au p'aitir d'offrir a
bos lecteurs Ja belle page de circonstance
qui ouvre le recueil de poésFs Gbbbe a i
L ^mmacülbk de notre mérit-mt coDCitoyen
Mr Edouard Froidure et que les serviteurs
de Marie liront avec autaut de fruit que de
jouissatce..
JUBILÉ
Uh oui, jubilons tous en ce cinquantenaire
Des apparitions de la divine Mère.
Jubilons et fêtons le, sourire Immortel
Dont la Eeine des cieux gratifia le monde
Et qu« notre aHégsees* sa.bonté réponde
Par as canttque wlensel.
Jubilez, ft Francais, car c'est votre patrie
Que daigna visiter si fréquemment Marie
Et c'est en France encor qu'EUe aime a revenir.
On a beau chasser l'ieu, cette Mère s'obstine
A retenir toujours la Justice divine
Car Elle a lu dans l'avenir.
Jubilez, ft vous tous, peuples de toute race
Car l'heure est a la lutte et le péril menace,
Car l'enfer s'est contre Elle aujourd'hui redressé.
Mais, alnsi que jadis, l'hydre de l'hérésie,
Son nouvel ennemi malgré sa frénésie,
Sera par Elle terrassé.
Et vous tous, malheureux, que la souffranee accable,
Célébrez sa bonté, car sa main secourable,
Se plait i vous panser, se. plait b vous guérir,
Toujours elle vous verse une baume si suave
Que si ie mal persiste ou si même 11 s'aggrave
11 vous fait aimer de souffrir.
Vous surtout qui sentez votre ftme endolorie,
Célébrez le pouvoir et Tamour de Marie,
Si l'eau de Massabielie a de grandes vertus,
La Vierge du rocher possède la puissance
De rendre la santé, le bonheur, l'espérance
Même aux eceurs les plus abattus.
ERRATUM
Dans le dernier numéro du 6 courant,
article «Une riche idéé», il est dit que le
Saint Pèrey est al.é déja, a lui seul, d un
million eu faveur des sinistiés italiens.
Comme eet article est entre les mains de la
Rédaction depuis tout un mois, la générosPé
pontificale n'a pas laissé de grandir depuis.
Le Saint Père ayant abanionné ses étrennes
aux sinistrés, c'est plutöt deux millions
qu'il faut lire.
Le Souverain Pontife est le roi des ames,
son gouvernement nous est aussi nécessaire
dans l'ordre spirituel que peut l'être le
gouvernement civil dans l'ordie temporel.
Or. aacun gouvernement ne peut fouction-
ner sans budget et c'est aux gouvernés a
faire les frais puisqu'ils ont les bé.étices.
Le gouvernement pontifmal n'a d'autre
budget que celui qui lui est offert spontanë-
ment par ses sujets lei ce n'est point la
contraiute qui fait acquitter la contribution,
c st la reconnaissance et l'amour. L amour
pour la personne sacrée du Vicaire de Jéaus-
Ohrist, la reconnaissance pour les biens
spirituele dont Dieu l'a faT le dispensateur
et dont nous jouissons t us les jours.
L'obligatiou est i. charge autant que pré-
cise par elle on n'abandoaue que ce qui est
exigé. L'amour est généreux et ne compte
qu'avec son coeur. (Semaine de Cambrai
Le vrai moyen d'adoucir ses peiues est de
soulager celles de-> autres.
Mmz de Maintenon.
Si j'osais faire une comoaraison entre
deux conditions tout a fut inégaies, je dirais
qu'un homms de coeur peuse h remplir ses
devo rs ét peu p^ès comme le couvreur songe
ét couvnr ni l'un ni l'autre ne chercheut a
exfoser leur vie, ni ne sont détourné- par le
périlla mort pour eux est un inconvéuieut
dane le métier, et jam is un obstacle.
La Bruyère.
Jaime la science paree qu'elle me donne
la droit d'être écouté quand je parle de Dieu
et de la religion. Leibnit\.
Depuis 1789 la France ressemble a un
homrne qui recmmencerait indéfi nment
une addition par deux et deux font cinq et
rencontrerait toujours un total faux.
Paul Bourget.
Les amis sont pareils aux parapluies. Ou
ne les a jamais sous la main quand il plout.
Banville.
Je nromets de canoniser les femines dont
le mari ne se sera jamais plaint.
Sixte-Quint.
C'est chose assurément comique
Qu une opinion politique
C est la chemise de l'esprit,
Chemise é»range.
Qui nous salit
Quand on en change 1
Girouette
Nous trouvons que les autres ont des idees
saines quand ieurs idéés sont les nötres; mais
s'ils ne pensent pas comme nous, nous les
prenons pour des fous ou des imbeciles.
Aphorist.
Que de gens empnisonnent leur vie pour
des êrres qui se moquent d'eux ou s'en
amusent Idem.
M
Empoisonnez un médecin, vous serez con-
damné a mort mais qu'un médecin vous
empoisonne, personne nt lui dira rien.
(Dernières paroles d un drogué).
Le salon de la coutunère est l'assemblée
legislative de la femme. Ph. Gerfaut.
Croyez-vous que si Laure avait été la
femme de Pétrarque, il aurait e'crit des son
nets toute sa vie Lord Byron.
Je m'étais réservé, une fois passé le mois
du Luudi perdu, des featins desRois, etc.,
de revenir sur la question de l'a'cool et sur
le mémorable discours du cardinal Mercier.
Il est d autant plus ét propos de le faire,
aux approches du Mardi-gras et du Carême,
que des divergences de vuef viennent de se
manifester, au Conseil com nuual.au sujet
de l'utilité d u subside destiné ét soutenir
I Faction de la Ligu» antialcoolique.
Rieo d'ótounant ét ces divergences pui3-
I qu'elles existent même sur la question fon-
damentale del'usagedesboissoasalcoDliques,
combattn par les uns, défendu par les
autres.
II est certain qu'on peut dire un peu du
vin ce qu'Esope iisait de la langue humaine:
c'est tout ce qu 11 y a de meilieur et tout ce
qu'il y a de pire au monde.
Un liberal dinant, l'autre jour, en com
pagnie d'uu pr tre, abstinent total militant,
dont la mine réjouie et robuste consiitue, a
elle 8eule, le meilieur des plaidoyers en fa
veur de labstneuce, ce libéral, dis je, allait
jusqua dire a sou aus ére commensal:
Monsieur i'abbé, pui que vous buvez du
vin a la tin de la messe, j'ai la droit de
soutenir que des deux choses l'une: ou le
Christ condamne votre radicalisme, ou la
Religion dont la messe fait partie n'est pas
d'institution divine.
Monsieur 1 abbé ne risqua pas autre chose
qu'un rire épanouï d'abstiuent contre le
terrible dilemme du défenseur du vin.
Les médecins vont olus loin encore dans
leur riposte aux abstinents complets. Ils
disent que les buveurs d'eau n'ont rien de
mieux a faire, s'ils ne veulent se laisser coa-
taminer par le bacille d'Eberth et autres
germei dangereux. qued'auditionner copieu-
sement de vin Dlano leur eau de boisson 1
Plus ils en mettront, plus sürement ils sté-
riliserout leur dai'gereusebo'ssi u favorite
par ces temps d' eau de source surtout.
Si uien qu'eu ttmps d'épidémie de choléra
ou de fièvre typtidide, il serait cnminel
d'êt"e buveur d'eau. A moins de se résoudre
a faire Douillir son eau (11) on ne serait a
l'abri de toute infection microbienne qu'en
buvant du vin pur ou en ajoutanti l'eau,
nécessairement suspecte, une demi 'Ournéa
ét l'av nee, au moios 1 équivalent de vin
voir, entre autres, les tra?aux deo 'oactério-
logistes Sabrazès et Marcandier
Oui, malgré toutes les Ligues de Tempé-
rence, on ne continuera pas seulemeut de
rendre justice au jus de la treille, on con-
servera même les plus grands égards pour
d s oissons plus aicooliques encore; pour
le précieux cordial, pour l'.ucomparable
stimulant des situations critiques aux
grands maux les giands remèdes
Et la charité suprème que l'on aura pour
le condamne a m®rt p irtaut pour Téchafaud
sera longtemps encore de lui offrir un grand
verre de rhum.
Récmfort des mourants, résurrection des
évauouis, stimulant des fa»b es, soutien des
forti, cordial des épouvanté», secures des
blessés, sa'ut des buveurs d'eau, détices des
dames, are en-ciel des convalescents, soleil
des atti'istés, joie des convives... ce sont
d'interminables litanies qu'ilfaudraitréciter
pour louer dignemeut l'alcool, ce trésor
divin... Mais qu'entends je (a suivre)
Le via est l'ennemi de l'ivrogne et l'ami de
l'homme sobre. A petite do«e c'est de l'anti-
dote, a forte dose c'est un poison,
Maxime persane.
La raison est comme le vin de l'intelligen-
ce humainp. 11 y a une mesure oü elle for-
tifie passé cette mesure, elle tue.
Louis Veuillot
Quand on ne veut pas dire franchement
ce qu'on penso, il faut se taire.
Abbé Perreyve.
Ne rien faire, laisser faire, cVst la piie
manière de mal faire. Frère-Orban.
N'oublie jamais que les autres compteront
sur toi et que tu ne dois pas compter sur
eux. Alex. Dumas.
Comptez sur la reconnaissance, quand
l'intérêt vous en répond. Florian.
Confier un secret éi une femme ou le pro-
clamer sur la place publique, c'est absolu-
nunt la mêmecbose. Socrate.
Un des inconvénieats des hautes situations,
même communales, c est que les rumeurs de
la foule n'y parviennent pas toutes aisément.
C'est a la presse a suppleer a eet inconvé-
ni;nt, en se faisant le porte-voix de l'opinion
publique. Et il ne faut pas que des entraves,
d'oü qu'elles viennent, soient apportées a
cette mission. Dans les pays oil la presse est
censurée, la voix publique se fait entendre
quand mêmemais pour y parvenir elle
prend parfois, alors, des intonations toni-
truantes qui sonnenl plus désagréablement
que jamais aux oreilles haut placées et volon-
tiers ouatées.
Nous n'en sommes pas la, Dieu merci
mais, mutatis mutandis et toutes proportions
gardées, la même situation se retrouve un
peu partout.
Ceci dit, passons du coq a l'ène et de nos
maitres a ces cabotins auxquels ils donnent
régulièrement, de notre poche, quel sue
ia5 Ir., au bas mot, chaque fois qu'ils
viennent enseigner a notre population la
série de vices que Polyeucte reproche aux
faux dieux d'enseigner car on peut dire en
toute vérité
La prostitution, l'adullère, l'inceste,
Le vol, i'assassinat et tout ce qu'on déteste,
C'est exemplequ'a suivre offrent nos cabotins.
Les fruits de eet enseignement intensif
crèvent les yeux dans toutes les grandes
villes, a c~mmencer par ce md d'apaches qui
s'appelle Paris.
Eh bien, la voix du peuple, ici, c'est qu'il
ne veut pas qu'Ypres devienne un nid
d'apaches, c'est que Tassassinat de Goethals
ne peut pas rester impuni, qu'il importe de
faire un exemple. Et le peuple s étonne que
la ville n'offre pas de prime capable de délier
les langues et de faire triompher ia justice,
alors qu'elle se montre si généreuse envers
les funestes apötres de la vie en rose et de
1 'auri sacra fames.
Et pendant que nous en sommes a gramo-
phoner, déroulons un autre écho de la voix
du peuple sur lequel nous revenons par
ailleurs.
La date précoce de la première commu
nion des enfants est vivement déplorée par
toute notre population. Ici, le plus beau
jour de la vieest souvent un des plus
affreux de Tannée, alors qu'adleurs, presque
partout, on choisit pour la Fête blanche la
plus belle époque de l'année (Mai ou Juin),
comme dans les maisoms d'éducation.
Cette réforme est non seulement dans les
voeux de la population en général, nous
savons qu'elle est désirée également par
beaucoup de membres du clergé.
Le peuple tient a rappeler a ses admini
strateurs qu'il dépend d'eux d'obtenir la
réforme désirée, et que si la réalisation de
cette réforme comportait quelques dé >ats,
comme ce fut le cas a nos portes, ils ont
actuellement sous la main de puissants é'é-
meats de persuasion qu'il importe d'utiliser.
II est permis d'être un peu américain,
même dans le Vieux Mondec'est même
plus nécessaire ici qu ailleurs.
Le Parlement a repris ses travaux le Mardi
26 Janvier dernier sous la Présidence de M.
Cooreman, qui a donné communication des
condoléances envoyées par le Bureau de la
Chambre, au nom de celle-ci, la Nation
Italienne si tnrriblement éprouvée par l'ef-
froyable désastre de Sicile et de Calabre.
Aux applaudissements de l'assemblée le
choix de M. Beernaert comme candidat pour
le prix Nobel est confirmé.
M. Daens inteipelle le Ministre de l'In-
dustrie et du Travail au sujet de certains
faits blamables auxquels donne lieu l'institu-
tion populaire et patriotique des pensions de
vieillesse.
Les autres séances de la semaine ont été
prises par la seconde lecture des articles du
projet de loi sur les conseils de Prud'hom-
mes, ce qui a donné lieu a maintes discus
sions.
La séance de Mardi a février a encore été
consacrée a l'interpeilation Daens. Elle a
duré prés de cinq heures au cours desquelles
on a ergoté sur des potins de village et mal
gré des protestations trés légitimes on n'a pa s
encore terminé. Et dire qu'il y a a ce moment
29 interpellations inscrites a l'ordre du jour.
A la séance de Mercredi 3 février, M. le
Général Hellebaut, ministre de la guerre a
déposé un proj .t de loi instituant un fonds
spécial pour l'armement de la position for-
tifiée d'Anvers. On vote la prise en considé-
ration sans discussion de la proposition Van-
dewalle sur les mariages in extremis.
Puis Ia Chambre a repris la discussion de
la loi sur les prud'hommes ou cette fois la
question de langue a fait les frais de l'entre-
tien. Elle s'est terminée par l'adoption de la
proposition du Gouvernement disant que les
présidents et greffiers de la partie flamande
du pays devraient connaitre le fl .mand.
Jeudi 4 févrierla Chambre s'est occupée
un peu des conseils de prud'hommes, puis le
débat a été interrompu pour permettre a M.
Davignon de déposer un projet de loi accor
dant un crédit extraordinaire de 200.000 frs
destiné a secourir les victimes du désastre
d'Italie.
Félicitant le Gouvernement de eet acte de
haute solidarrté internationale, M. Beernaert
propose d'affecter ce crédit a l'achat d'objets
de couchage et de bois ou de töles pour
baraquements.
M. Davignon s'étant rallié a eet amende
ment d'affecter la somme a des secours en
naturele projet de loi est adopté avec en
thousiasme par les iro membres présents.
Pour terminer, M. Buyl a repris ses allu
res de lutteur forain pour faire a certains de
ses collègues des reproches immérités. Dans
i'entretemps le Président rappelle l'attention
de cette pauvre loi de prud'hommes qui a
toutes les malchances, mais nul n'y songe en
présence d'un intermède provoqué par Cé-
lestin a propos d'une rectification de la sténo.
graphie.
La séance de Vendredi 5 février a été trés
calme et la discussion sur les prud'nommes
tres pacifique.
L'éiigibilité des femmes et leur droit d'é-
lectoratont été consacrés par un nouveau vote
malgré l'opposition pour l'éiigibilité de MM.
Hubert, iiiimstre du Travail, Woeste et
Beernaert.
Le débat sera repris Mercredi.
if*.
TPRES
©rgane Gatholique
de PArrondissement
X
n