1 Echos de la Fête de Charité du 28 Janvier Correspondancc, La tête de Charité au Collége Vincent L'Eglise M. Pierre a Ypres Le récital Louis Vanhoutte La crète des Halles Aos resldurations Actes ofliciels X Monsieur l'Ecbevin Fraeijs, Président du Comité des Fêtes, a Ypres. Cher Monsieur, Je m'empre8Be de vous accuser réception de la somme de deux mille trois cent vingt francs, produit de la souscription de la yille d'Ypres *u profit des sinistrés de Calabre et de Sicile. Je vous félicite cordialement de l'initiative que yous avez prise et je vous prie d'expri- mer les r merciments du comité national a tos compatriotes. Votre dévoué, A. BEERNAERT, Président du Comité National. Février 1909. Liége, 5 Février 1909. Monsieur le Directeur du Journal dYpres. Mon cher Confrère J'apprends par le Journal d'Ypres que ma poésie publiée dans vos colonnes et intitulée Pour la Sicile a été dite a Ypres au cours de la fête de charité récemment organises ea faveur des sinistrés italiens. Permettez-moi d'user de la publioité du ournal pour transmettre publiquement k Madame Iweins d'Eeckhoutte, avec mes respects, les remerclments de l'auteur des strophes, pour l'émotion qu'elle a bien voulu leur prêter un soir et surtout pour m'avoir permis de collaborer bien que de loin au succès de l'oeuvre commune dt charité. Veuiilez agréer, mon cher Confrère, l'ex- pression de mesmeilleurs sentiments. Rod. de WARSAGE. Lundi i Février il y avait foule a la grande salie des fêtes du collége épiscopal. La Con férence de St. Vincent de Paul établie au collége y donnait son concert annuel de charité. Les fêtes au collége sont toujours des plus bellesle programme est soigneusement composé, l'exéculion est délicatement menée. Au programme de cette a née trois j choeurs. Citons principalement le Noël de j Gevaert, tout k fait impressionnant dans sa naive simplicité et fidèlement interprêté par la chorale collégienne sous la direction de M. Albert Van Eegro. COURTE NOTICE SUR sur ce qu'elle est et ce qu'elle devrait être par BARBIER, Architecte. La Belgique possède des richesses archéo- logiques nombreuses elle en est fiére, elle sait les apprécier. Nous ne connaissons point de contrée oü l'on apporte une attention plus soutenue, oü l'on consacre des sommes plus considérables et l'on peut dire, en général, employées avec autant de discernement a l'entretien et a la reslauration des construc tions anciennes, qui racontent avec éloquence etd'une manière si précise,l'histoire politique et l'histoire religieuse de tout un peuple. On a rarement a déplorer en Belgique de ces actes d'un vandalisme odieux consistant a altérer, a détruire le caractère d'un édifice sous prétexte de le réparer ou de l'embellir. Le Gouvernement, les Autorités Publi- ques, les simples particuliers rivalisent de zèle et de sacrifices intelligents pour conser- ver au pays ces sublimes pages du passé, éparpiliées, en grand nombre, sur son sol. Cette sollicitude ne vient pas seulement de l'amour de la science ou de la passion des antiauités, elle dérive de l'amour de la patrie, ce mobile si noble et si fécond qui toujours dirige ceux qu'il inspire vers Laccomplisse- ment de grandes choses. Depuis quelques années surtout, depuis que la Belgique a constitué l'intérieur comm; l'étranger son indépendance et sa nationalité, sur des bases fortes, stables et definitives, des travaux trés-importants ont été congus et exécutés. Cependant il en reste encore beaucoup a entreprendre ou bien a compléter. Chaque jour on signale des lacunes dans ce grand travail de restauration et nous croyons fermement accomplir un acte de bon citoyen en appelant, pour un monument remarquable, mais dégradé dans quelques unes de ses parties, l'attention la plus sérieuse de Monseigneur l'Evêque de Bruges, de la fabrique d'église et de son respectable Curé, de la Députation Perma nente de la Flandre-Occidentale, du Collége municipal comme des habitants de la ville d'Ypres. Nous voulons parler de l'Eglise SAINT-PIERRE k Ypres. L'Eglise de S' Pierre réunit plusieurs des conditions essentielies a un monument d'utilité publique Elle est située sur un Taste terrain, elle est complètement isolée, l'aspect de sa masse extérieure est des plus imposant, sa construction solide, harmo- nieuse, grandiose, forme un paralièlogramme Trois comédies. Les Pieces dOr de Theo Botrel, que quatre élèves de la section inférieure, Mes sieurs Ch. Van Heule. P. Iweins d'Eeck houtte, G. Verhelst et Thinau ont rendu a la perfection. Plus encore que leur action, le public a admire leur belle diction et leur expression distinguée. La comédie flamande De Geburen a eu plein succes; plus a cause de l'exécution par de véntables acteurs-artistes, que pour la pièce elle-même qui bien écrite et bien dite on parle un beau flamand au collége manquait cependant un peu d intérêt. La finale surtout nous a paru peu réussie et aurait pu avoir une meilleure miss en scène. Honneur aux acteurs de Tête Folie a Tête Folie lui-même, a l'Oncle Sabretache, au BaDquier, les principaux roles de la comédie. Nous n'oublions pas non plus les autres, pas même les figurants qui ont rempli leurs röles a la satisfaction générale. les ggs ffp, jf* V* if* if* Nous avons eu Dimanche passé la Salie Iweins une soiree de saveur locale qui nous a donné l'occasion d'apprécier tout le tale t de Mr Louis Vanhoutte, organiste de notre cathédrale, prix d'honneur de l'Institut Lemmens. Une salie trés remplie malaré le pro gramme sérieux, nous a prouvé qu'il était a Ypres beaucoup d'appréciateurs de bonne musique et que notre distingué pianiste comptait parmi nous beaucoup d'amis. Un choix de morceaux de piano exécutés dans toutes les régies de l'art nous a fait apprécier son jeu fin et délié. Bach, Men delsohn, Tinei, Grieg, Moskowsky, tour a tour ceo maitres si divers ont trouvé en leur interprête un délicat connaisssur exécutant leurs ceuvres avec un véritable talent. Mais ce qui a été pour beaucoup une révé- lation ce sont les romances composées par Mr Vanhoutte, chantées par Monsieur P. Debbaudt. le fin diseur que nous avons déja applaudi plusieurs fois a Ypres. Ces romances de facture délicate et d'nar- monie finement soignée composées sur quel ques délicieux poèmes d'une dame de notre aristocratie ont un charme simple et frais qui a plu beaucoup k l'auditoire. Monsieur Debba"dt a contribué pirson joli trient a nous les faire apprécier et ce devoir d'amitié qu'il a rempli le plus aima- blement du monde nous a prouvé que d'ores et déja notre jeune compositeur était connu et applaudi ailleurs que dans notre cité Yproise. régulier terminé du cöté de l'Orient par une abside et par l'Occident par une tour carrée plus ancienne que le reste de l'édifice. Sandérus (Flandre illustrée p. 367) affirme que l'Eglise Saint-Pierre a Ypres a été fon.,ée en 1073, cette date n'est pas exacte mais elle se rapporte peut-être a la construction d'une autre Eglise élevée sur le même em placement. Quelques architectonographes soutiennent que le clocher seul est de cette époque et nous pensons que cette supposition est la plus vraisemblable. Nous n'avons pas, dans eet apergu rapide a faire une longue mention, de l'intérieur du monument, toutefois nous ne pouvons pas ser sous silence les reparations qui y ont été faites en 1841, avec plus de zèle et de bonne volonté que de discei nement. Avant cette époque les nefs formaient la croix latine, et au transept, huit arcades forma;ent les bras de cette croix. On en démolit six, quatre aux nefs latérales ayant leurs arcs en ogives; deux a la ref centrale, ayant des arcs circu laires, semblables a ceux qui existent encore et qui doivent sans doute leur conservation a la facilité qu'offre les arcades maintenues pour passer aux goutières du choeur Cette circonstance qu'on peut appeler toute fortuire a sauvé les dernières traces de l'ancienne Eglise. Nous disons l'ancienne, car il est positif, qu'avant la construction de l'édifice actuel il en existait un autre dont le transept conservé faisait trés probablenient partie. Le style roman des deux arcades qui existent encore en est une preuve certaine. Aujourd'hui l'intérieur de l'Egljse se com pose de trois nefs paraissant avoir ies mêmes dimensions en hauteur, longueur et largeur. L'Eglise n'était pas voütéeene £ta;t lambrissée en forme de voüte, avec nervures en bois peint en deux couleurs bleu pour les fonds, jaune pour les moulures des fortes poutres entre les travées remplacées par des barres en ter indiquaient la place des fermes de la charpente. Le musée de la ville d'Ypres conserve trois clefs de voüte sculptées en bois, qui proviennent des nervures. En 1841, les voütes lambrissées et les murs furent recouverts en général, d'une simple couche de plStre pour toute orne- mentation, on fit, sur toute la longueur des nefs, k la naissance des voütes, des corni- ches-classiques d'un mauvais profil. Pour cacher les supports des voütes démohes, on les transforma en pilastres-géants d'un travail lort glossier. C'est ainsi que disparut en- tièrement 1 ornementation gothique a l'inté rieur de l'Eglise. Le public suit avec un vif intérêt le pla cement de la nouvelle crête au sommet de la toiture des Halles, après avoir été admis a examiner le fragment exposé depuis plu sieurs mois. A défaut de crêtes gothiques encore exis- tantes, l'architecte-restaurateur n'avait d'autre ressource que de Jinspirer des ma- nuscrits et des sculptures de l'époque et surtout des ch&sses, qui souvent revêtaient une forme a>chitecturale mais.guidé avant tout par le désir de reconstituer. autant que possible, la crête primitive, il n'hésita pas k ba?er sa composition sur les don^ées four- nies pir un texte dss anciens comptes com- munaux énonganc le trois parties essentie - les de Lornementation torren, cresten, crusen tours, crêtes, croix). La difficulté principale consistait a donner a ces élément* des proportions convenables et a les distancer d'après la longueur totale de la crête. Destinées a être vues sous une optique spéciale, en silhouette, et k une grande élévation, il arrive que ces sortes de décorations produisent, une fois dre&sées sur le monument, un effet différent de celui qu'on attendait d'el'es d'après le dessin ou la maquette. Un exemple tout réc nt en a été fourni pa la crête de l'liötel des postes dont les dé+auts ne sont que trop apparent*. lei, au contraire, 1'é'égance s'alLe a une délicatesse qui semb'e, pour 'aucuns, ex cessive pour le monument Les Halles, dans leur mas°e importante, ne con.porteruient pas une or"ementatioD qui pourrait re taxée de mièvre. Nous croyons que cette appréciation esL sinon inexacte, du inoins un peu outrée. L'oeil s® fait assez lentement aux choses uouvelles, et il est certain que l'accoutumance a l'ancienne crête, simp e dentelu e en pierre, contribué pour beau coup a faire trouver la nouvelle ou trop haute ou trop riche. II serait téméraire, croyons nous, d'émet- tre un jugement définitif. d'abord 1 arce qu'il importe de voir un travail de ce genre dans son dévelopnement entier, e\ ensuit®,paree que le contrasts existaut actuellement entre la richesse de la crête et la nudi'é présentée par i'immense surlace de la toiture cessera dès que celle-ci aura regu sa rangée de lucar- nes omées d'épis ouvragés. Par contre,le publ c juge plus sévèrement le projet de statuette posé Samedi k l'extré- mité Est de laciête, et, sans vouloir nous faire l'écho dc certai fes opinions, nous esti- mons que des modifications essentielies sont possibles et nécessaires. L'attitude des jambes, collées l'uue centre l'autre, dans leur maigre-ir toute gothique, n'est assuré- ment, pa* faite pour plaire a l'oeil et n est nullement sculpturale. Ce n'est point dans cette note guindée que sont cotigues lss élé- gantes sta+uettes qui garnissent, a la Grand' Place de Bruxelles, la Maison du Roi ou le square du Sablon. L'époque ancienne des Halles ne saurait excuser un tel manque d'élégance, pas plas que l'étroitesse du support ce pourrait moti- ver l'attitude des4arobes.Il suffira a l'artiste. Nous devons cependant répéter encore que des dégraaations du genre que celle que nous venons de mentionner, sont maintenant rares en Belgique. C'est une raison de plus pour que l'Eglise St. Pierre qui en a si cruellement souffert devienne l'objet de la plus sérieuse attention et de la plus entière sollicitude des autorités compe'tenteschargées de la conservation, du bon entretien et dc la restauration des monuments. L'extérieur de l'édifice (sauf la tour) dénote une construction gothique du XlVme siècle, dégradée par le temps, principalement aux fenêtres qui ont perdu leurs meneaux gothi- j ques. Les facades latérales sont percées par de larges fenêires ayant des contreforts dans les iatervalles. L'ensemble eu est uniforme, gracieux seulement il est a regretter que leur belle masse soit restée nue. II manque sur toute la longueur des facades une galerie de couronnement pour masquer la trop grande hauteur des toits et il serait vivement a désirer, que de nos jours, 011 comblat cette lacune. La Tour élevée en avant et contre l'édifice, for~e avec les pignons des aefs latérales, la fagade principale de l'Eglise. Elle est con- struite dans le style de transition Roman- ogivaleon peut done déterminer que cette construction remonte a la fin du XIme siècle. Au premier aspect l'ensemble parait lourd, d autant plus que quelques fenêtres ont été bouchees avec de ia magonnerie, mais on voit après un examen plus sérieux, que ces masses quoique sévères et graves, sont con- $ues avec beaucoup de goüt, et forment avec les naissances des quatres tojrelles aux angles, un ensemble satisfaisant dont les détails sont trés bien traités et sont de fort bon guür. Par ses larges bases aux contre- foria des angles et par ses matériaux, cette tour est du même type que toutes celles qui ont été construites dans les Flandres a la même époque. Les terrains marécageux de notre pays obligèrent les Architectes Lom bards d altérer le style de leurs constructions primitives et de la proviennent les larges bases en baies telles qu'on voit a la tour de St. Pierre. Les matériaux dont on s'est servi pour la construire, sont la brique a 1 inté rieur, le grés pour les ares, et la pierre brune non équarrie a l'extérieur ces der nières semblent provenir des collines envi- ronnantes de Kemmel, de Cassel ou du Mont-des-Kats. La base de la tour est un prisme quadran- gulaire qui sert de porche. Elle est percée dans ses faces par quatre Urges arcades en ogive, servant dans le principe d'entrée et de tont en laissant les deux pieds dans le même plan, de re'evei légèrement l'un he ceux-ci pour obtenir une ligue brisée du meilleur effet. Nous avons pris connaissance des nou- veaux plans de restauration de l'Hotei de Ville qui sont exposés a la Öalle bl ue. La fagade principale es mieux réus ie que celle du premier projet qu avaif deja ai'pr u vé par lacoiiimissiou royale U-s inonum®rns. Le portail d'entrée^a plu>d ampl ui- e' li - terminable Lgue de feuêtres u iformes e t brisée par le rétabiis^emellt de- f'e> res de la Salie haute et de° caves. Ces' une lieu- reuse modification qui pourrait "ouver >ou penuant de l au're coié Ue la fagaiesi ou maintenait en partie les dispositions a'-tuel- les du«moortelko*»nvec la porte dènt-ée de ia remise des corbillard" Nous cr yo 8 qu l'ensemble y gagnerait e cure et n u nous permettons de soum°ttre l'idée a no'ra émi nent ingénieur-srchitecte. D jux rangée- de lucarnes et un.crétaüe sur 'a toiture s- raii-nt aussi d'un bel effet. Pourquoi avoir abau- donné l'idée de rétablir les crénaux dont il reste un vestige et qui courouna ent si heu- reu8ement la fagade Les détails du grand escalier a l'intérieur, sont d'uue conception remarquable. Nous engageons done nos con- citoyens a s en rendre compte de visu. Par arrê royal du 24 Décembre 1908 la décoration civ^que est déceruée, savoir; La medaille de I" classe a M. D. Gonde- zeune, bourgmestre de la commune d'Holle- beke, La medaille de 2®° classe k M. A Tho mas, commis d* 2de classe k Ladmiuistration communale de la ville d Ypres, en récompense des services quilsont ren du* dans le cours d'une carrière de plus de vingt-cinq années. Par arrêté royal paru au Moniieur Beige du i5 Janviei 1909, la décoration industriel- le de 2e classe a été accordée a Marie-Louise Cloedt, servante a Wytschaete, Edouard Dassonvtlle; domestique a Gheluwe, Elodie- Octavie Depoorter, servante a Ypres, Sylvie Pieters, servante a Ypres, Eugénie Focke- nier, servante a Ypres, Louise Raekelboom, servante a Poperinghe. Charles Riem, do mestique a Ypres, Rosalie Van Elslander, servante a Proven, Gustavc Vanspranghe, domestique a Poperinghe, Léonie Verstruyve servante a Poperinghe. Un arrêté royal accorde les subsides sui- vants, imputables sur le budget du départe- sortie. Deux arcades placées de coté ont été supprimées par la construction de la chapelle pour un caivaire et d'une chapelle pour les morts il ne reste done plus qu'une seule porte de face, ce qui est loin de suffire pour une Eglise aussi vaste. Cettt porte est ornée de chaque coté de trois colonnes romanos qui recoivent les voussoirs de l'arc en ogive. Nous faisons observer ici que Lo-,ive a été en usage dans les Flandres a uue époque antérieure a celle que quelques écrivains lui attnbuentle clocher dont nous nous occupons en est une preuve, car ici on trouve Logive aux arcades du rez-de-chaussée, lan- dis que pour celles des étages supéi teurs le plein cintre y règne encore. Au-dessus de la porte d'entrée, il y a trois fenêtr s qui forment la première élévation elles sont trés bien proportionnées et ornées de chaque cóté d une cosonne romane qui recoit i'archivolte circulaire. Ces lenêues ont perdu leurs meneaux et sont termées par des petils carreaux en plomb celles des autres faces ont été tout simplement bou- chées par de la magonnerie. A l'étage supérieur oü se trouve le beffroi, les faces sont percées par deux hautes fenê tres ouvertes par oü échappe le son des cloches. La naissance des motifs des tourel ies aux angles du carré de la tour commence a la hauteur de ces fenêtres. Ces motifs supérieurement bien congus servent d'élar- gissement aux cuvettes des tourellcs. Cc sont des moulures d un beau profil, et c est dans cette partie de la tour que 1 on reconnaü le talent de l'artiste. Prises séparément ces moulures sont peu de chose sans doute mais elles sont placées dans des conditions si heureuses, qu'elles sont le principal orne ment de la tour. Enfin une galerie qui n existe plus, terminait le carré de la magon- nerie et une haute flêche avec quatre tourelles couronnait eet ensemble imposant. La foudre a détruit les tourelles ainsi que la grande flêche, et l'on ne s'est point occupé de les relever. Un tableau de l'Eglise repré- sente ce stnistre et une vietlle légende racontc que les flêches ont été reconstruites plusieurs fois, mais qu'aussitöt le travail terminé, elles étaient de nouveau consumées par l'orage et Ia croix de la flêche enlevée par le j diable. Ge recit semble dire que la tour a été incendiée plusieurs fois, mais si ces désastres ont eu lieu réellement c'est ce que nous ne pouvons afBrmer. Cependant il est admetta- ble qu'au XIVms siècle tout l'édifice füt incendié et reconstruit tel qu'on le voit aujourd'hui. II est difficile de comprendre commnet on ment de la Justice (exercice 1909)1027.05 la fabrique de Léglise de Notre Dame a Po peringhe pour travaux supplémentaires de restauration effectués 1 église 247 lr. 35 a la fabrique de léglise de Wu'verghem, pour travaux comp'émentaireS effectués Léglise 10421 fr. 76 a la fabrique de Léglise Saint Martin a Ypres pour la restauration du transept méridionnal de Léglise 4138 Ir. 24 a la labnque de Légli-e de Saint Pierre k Ypres, pour la restauration des fenêtres des fagades lalérales de 1'éUise. Un arrété du 9 Janviei dern'er autorise le couseil communal de Wcrvirq a percevoir des droits pour i'abatjge des bestiaux a i abattoir public. l'ar prreié oyA du 16 Janviet 1909 la mé taille civ.que dc itr c'ass. est accor,,ée a .VIi" Kjeynen-Vauacker, insmutrice-gardien ne communale a Ypres MM, G Lahousse et A. Veimasi, insutut urs ®ommunaux a Ypres Lar arrêcé tu ini-ustr- l« U Justice, en data Ju 7 -lauvi r 1909, u>i -UDStda de 60OO ft-s, es aecordé au c-mnte dinspection "i de survetLa.'ice d« léco.® de bn-ntaisauce e l État k Vpres po >r ui permettre de rem- plir sa mission ie patro rge al égard des élè\ es sortis de cette école. U i arrêté r>yal du 31 üée mbre 1908 approuve l®s dél'bératious des conseils com munaux dont les .mm suivent et qui 8' nt relatives au rég.me des taxes d expertise sur I03 viandes e boucoe ie, savoir: Comiues, Hollebeke, Poelcapel'e, L-ngemarc La décoration militaire d® 2e classe est décernée a Mr G. Ooghe, premier ouvrier cordonnier au 3me de ligue. GROSSE NOUVELLE Uo arrêté vie it d et^e sig -é qui mo liüe les conditions de la Tombola de 1 exposition de Bruxelles. A l'avenir, les lots se répartiront comme suit: Gros lot, 150 000 francs; 1 lot de 50,000 fra? cs; 1 lot de '25,000fiaucs;l lot de 15,000 francs; 1 lot de 10.000 francs; 6 lots de 8.0U0 francs et miII* lots d'une valour de 25 a 4,500 iraucs. Le gros lot sera done augmenté de moitié et il y aura deux autres gros lots nouveaux un de 50 OüO fr. et un de 25.000 tr. II réiulte de ces nouvelles dis ositions que le déteuteur d'un seul bill-t d'un franc pourra gaguer des sommes beaucou" plus considérardes que par le passé, ce qui est de nature a eucouragei non seulement lss par ticipants individuele, mais aussi les ache- teuis collectifs, Les premiers billets viennent d être mis en vente. délaisse ainsi l'extérieur de cette Eglise, tandis qu'on restaure et qu'on achève en ce moment, dans toutes les provinces, un grand nombre d'Eglises moins importantes. On alléguera peut-être Linsuffisance de ressour ces, mais c'est la une excuse bonne seulement pour ceux qui, par ïndifférence ou par d autres causes ne savent rien entreprendre, ne savent rien créer, ne savent pas même compléter. C'est amst qu'oo voit des Eglises qu'on aurait pu rendre trés belles, rester mesquines et inachévées, tandis aussi que le zèle d'un simple marguillier suffu quelques fois pour en créer une nouvelle réellement digne de 1 art Chretien. Nous avons donné cette petite notice dans 1 espoir que nos efforts ne resterout pas isolés. Nous senons heureux de pouvoir coopérer auiant qu'il est n nous a cetti giande ceuvre, en dessinant un projet d'etisemble qui, exposé dans l'Eglise, aiderait k recevoir les dons des fidè.cs sur lesquels il faudrait principalement compter pour Laccomphsse- ment d'une action doublement méritoire L'achèvementprogressil du temple de Dieu et du travail assure pour les classes iaboneuses. Figurons-nous un moment LEglis- Saint Pierre isolée au centre de la place, restauiée et acheve'e, pourvue de la galerie qui lui manque, de son antique clocher dressant dans l'air sa haute flêche ornée de ses quatre tourelles angulaires I N'est-ce point rebitir par la pensee, non seulement une des plus belles Eglises flamande*, mais encore celle dont le clocher par son ensemble et par sa belle masse, serait un des plus anciens, un des plus majestueux de tous ceux que la Belgique possède. II est a regretter que nous ne puissions point accompagner d'un plan les observations que nous venons de présenter. II est difficile de rendre par la description une oeuvre d'art aussi compliquée. Le dessin seul peut fairo saisir les formes et le caractère d'un monu ment. Loutefois nous pouvons déclarer en terminant, que nous avons écrit cette notice sous 1 inspiration de 1 attachement sincère que nous portons a notre ville natale et a ses i monuments. Cette considération si puissante I nous a lait départir enfin de la réserve que nous gardions sur l'objet de nos préoccu- pations les plus vives et nous n'avions pu 1 résister d'avantage au désir de faire connaltre toute l'importance et toute la valeur de l'Eglise St. Pierre et son antique clocher qui, sous le rapport de l'art, de l'archéologie, de 1 embellissement et de l'intérét de la ville I d'Ypres est digne de fixer une attention plus I puissante que la notre. i Br uxelles—StJosse-ten-noode tr Aoüt 1852.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 2