Ephémérides
iSos restaurations
La Jeune Furquie
La mutualilé
QQ'Q'êiQ®
Nécrolome
Loire el niareliéaux ehevaux
bociélé d'horiicuilure
„V 19 V"S LURlM Marii,, ap-
Pour la Sicile
c ra e r cirn e n ts
Vandenboogaerde, échevin, Iweins d'Eeck-
houtte, conseiller provincial, les différents
capitaines-commandants dépendant de la
garnison d'Ypres, beaucoup d'officiers, des
conseillers provinciaux et communaux, des
magistrats etbonnombre d'autres notabilités,
ainsi qu'un grand noinbre de dames.
La partie musicale confiée a l'excellente
musique du 3e de ligne comportait des
oeuvres de première valeur /ouverture de
Stella, oeuvre moderne de H. Waelput
l'imposante fantaisie sur la Walkyrie du
maitre de Bayreuth,d'une facture vibrante et
d'une richesse orchestrale parfaitement inter-
prêtée avec süreté et maitrise, la délicieuse
ouverture d'Obéron dans laquellc l'excellente
musique a fait preuve d'une virtuosité élé
gante et d'un goüt musical des plus chêtiés
et digne de l'oeuvre de Weber. Enfin la gran»
diose page nationale de notre maitre Jan
Block, Princcsse d'Auberge qui a provo-
qué de Ja part du public un enthousiasme
patriotique bien justifié, tant pour la valeur
de l'oeuvre elle-même que pour la maè'stria
avec lsquelle elle fut dirigée et exécutée.
C'est avec sympathie marquée que ie public
a ovationné l'exc dient corps musical, ses
talentueux solistes et tout particulièrement
son artiste hautboiste, qui sous la baguette
directoriale du distingué adjudant Vande-
waile ont donné une execution vraiment
artisliquc. toute de précision, de perfection et
de noble entrain.
Nous ne pouvons que former le souhait
d'entendre plus souvent a Ypres la musique
du 3e de ligne, qui en somme nous appartient
peut-être autant qu'aux Ostendais.
Outre la partie musicale, le programme
comportait une partie gymnastique et une
partie artistique exécutée cntièrement par des
artistes amateurs choisis dans la garnison.
La partie gymnastique comprenait de beaux
mouvements d ensemble au fleuret de bril
jants assauts d'armes, une série d'émouvants
exer'rices de canne royale et de gymnastique
suédoise, qui,inutile de le dire,furent rendus
a la perfection et font honneur aux profes-
seurs et élèves.
Maintenant les artis'es-amrieurs Leurs
compositions furent varies, des monologues,
des chansons de genre, du séiieux, de l'hu-
moristique, de la prestidigitation et même de
la zwanze spirite. 11 y en avait po r tous les
goüts.
Notre excellent poète beige, qui se cache
sous le pseu.donyme de Rodolphe de War
sage, et qui quelques jours a peine avait
excité la charité Yproise par les inspirations
de sa muse charitable avait bien voulu encore
en un beau poème plaider la cause des sinis-
trés italiens. Cette pièce inédite Pour la
Sicile récitée par le maréchal-des-logis
Barthclomé, par l'élévation de ses idéés, de
ses sentiments chevaleresques et eharitables
toucbait les coeurs il était l'occasion pour
toute une série de gentiües fillettes habiilées
enjeunes italiennes de faire une priductive
quëte. au profit des sinistrés.
La gracieuse petite.demoiselle Mahieu au
nom de ses compagnes, remerciele public de
son oboie et récite avec beaucoup de sang
froid et un rare talent pour son age un poe'sie
de circonstance Remeiciements due a
l'inspiration du sous-officier Cruitzen.
Une superbe apothéose allégorique L'ar-
mée beige toujours compatissante clöturait
cette lête si bien réussie.
Nous apprenons que la recette, qui a été
abundante sera égaiement remise au Comité
National. Honneur a la population Yproise
qui, par deux fêtes, a généreusement contri-
bué au soulagement des malheureuses victi-
mes de la catastrophe de la Sicile et de ia
Calabre.
I
j C'était une iie heureuse en Méditerranée
i Par le superbe Etna, vieux géant, dominéé
Qui surgissait du sein des flots.
L s fleurs y parfumaient un mer d'émeraude
Et sur les quais, gaiment, grande dame ou ribaude
Y dansait au son des grelots.
C'était ia le bonheur et la fierté de vivre
De sa gloire d antan la Sicile était ivre,
Ivre d'amour et de Soleil
Et sous ses orangers, aux pommes d'or superbes
Bercés au chant joyeux du grillon dans les herbes.
Les enfants trouvaient le sommeil.
Or c'était un Eden... une terre empourprée,
Oh les baisers chantaienfc, au bois a la vesprée,
Aux lèvres roug -s del'amant
Ou le long de la mer, svelte sous sa mantille,
On voyait, dans la nuit, plus d une jeune fiile
Rire a l'étoile au firmamant.
Hélas 1 tout ca n'est plus Tdste métamorphose.
Oü done es-tü Messine et si blanche et si rose,
Avec ton rire et tes grelots
Du bois des orangers on a fait des civières,
Le sang humain rougit l'eau tiède des tivières,
Et vers Dieu montent des sanglots
Quel désastre 1 La-bas chaos épouvantable
j Des ruines sont partout. Des blessés sur le sable
j Encombrent les quais et le port.
j Les maisons ne sont plus que de tristes murailles
Les palais tffondrés cachent dans leurs entrailies
L'oeuvre terrible de la Mort.
Or voyez eet enfant il a perdu sa mère 1
Le riche d'bier est pauvre et tend la main.Misère
Cette femme n'a plus d enfant.
Ce vieillard chancelant n'a plus personne au monde,
II entend croasser le corbeau, béte itr.monde,
Surle cadavre qu'ii defend.
Cecadavre est celui d'un enfant, blonde tête I
Quel sera le plus fort de l'homme ou dq la béte
Oh Ciel qui décrira 1 horreur
De ces nuits sous la pluie oü tout, est épouvanie
Sur cette i!e d'cffroi sur sa terre mouvante,
Oü l'homme lutte avec la peur 1
Eh Soldats, accourez vers la Sicile en lai mes
Inventez des brancards, marins avec vos armes
Fais de la charpie, amiral
Vous êtes mille, hélas Les blessés sont cent mille...
Deux cent mille 1 C'est trop, car c'est foute une ville
Qu'il laut conduire a 1 höpital
Allons, peupie, deboutSauveteurs. du courage
Venez porter secours sur ce champ de carnage
Car égaux devant le malheur,
Une femme est venu adorable et sereine,
Elle donna l'exeinple et l'on vit une Reine
Aux blesses partager son coeur
Et vous, Messieurs, et vous...vous suivrez cette Femme!
Et vous, Femmes aussi, intervenant au drame,
Vous donnerez pour les blessés
Donnez-nous pour calmer tant de douleur tragique,
Donnez-nous pour I'lmnneur, Messieurs, de laBelgique 1
Donnez-nous tous oh oui, donnez...
Lorsque l'on est Yprois donner est si facile
Donnez pour i'orpheün qui mendis en Sicile,
Pour le vieillard qui meurt de faim
Remplissez notre bourse ii faut q i'eile soit pleine
C'est pour ccux qu'une Femme... une fee... une Reine,
Dans Rome un jour, tendit la main
Rodolphe de WaRSaGE.
Mesdames et Messieurs, pour vous remereier
Au nom de tout un peupie, au nom de i'Italie,
Je suis bien jeune encore, et mon ême ravie
frouve ;en peu de mots Je ne puis que crier
Merci, Merci encore Merci de tout mon coeur,
A vous qui, des huirains, soulagez le malheur
Vous songez aux ma roans, a leurs pelites filles,
Aux jeunes, aux vieDDrds, aux nombreuses families
Qn'un désastre soudain a rendus indigents.
Pour moi, tout men cueur vole aux tout petits enfants
Je les vois sans pères, sans mères, sans berceaux,
Tendre vers nous leurs bras amaigris, en lambeaux.
C'est en leur nom, Messieurs, que j'ai tendu la main,
C'est au vötre, Mesdames, au vötre que demain
L'obole d'aujourd hui leur sera confiée
Par vos génértux dons, leur douleur apaisée,
Sera de vos bienfaits la douce récompense.
Et moi tout a la fin, embarrassée, j'y pense
Pour vous remereier que vais-je vous donner
Je vous donne mon coeur dans un double baiser.
Il y a aujourd'hui même a5 ans que notre
sympathique Bourgmestre, Monsieur le dé-
puté Colaert, a été élu membre de la Cham-
bre des Repre'sentants.
Le Journal d'Ypres est sans doute le
premier a se souvenir de eet heureux événe
ment II veut arriver bon premier en adres
sant a Monsieur Colaert ses plus chaleu-
reuses felicitations.
Ad muitos annos.
Dans notre dernier numéro nous avons ïn-
formé nos lecteurs de l'exposition a la Salie
bleue des nouveaux plans de restauration de
l'hötel de ville. Nous nous sommes fait l'écho
des considerations personnelles de cer'ains
de nos concitoyens qui, en vrais Yprois, s in
téressent vivement a nos importantes restau-
rations.
Pour rectifier certaines appréciations, il
sera opportun de donner connaissance de
l'EXPOSÉ DES MOTIFS suivant de notre émi
nent ingénieur-architecte M. Jules Coomans.
Le projet que nous avons dressé pour la
restauration du batiment situé au N.-E. de
la halle aux draps faisant face au choeur de
l'ég ise St-Martin, renseigne exactement le
caractère que nous nous proposons de main-
tenir a cette partie importante de l'édifice.
Le problème qui se pose ici demande un
examen spécial Nous remarquons en effet,
a l'ictérieur du batiment que i'ossature cons-
truite avant I330 et bade en grés dans le style
sévère de la Halle aux draps, a été conservée
pour ainsi dire intégralement après l'incendie
de 1480
L'on s'est borné a cette époque d'adosser
aux murs anciens en grés, un revêtement ex
térieur en briquea. Nous retrouvons encore
les formes primitives de cette faQade malgré
les nombreuses et malheureuses restaurations
qu'elle a dft suuir dans ia suite.
Deux solutions se présenten!, a savoir
a) Enlcver !a facade qui porte l'emnreinte
caraclérisuque de /architecture civile a la fin
de lépooue ogivaie et continuer jusqu'au
Nieuw werk la facade de lal I alle au draps, ou
b) Restaurer ceite facade dans le style de
ï'epoque de son édification et Iharmoniser
avec l ossature qui lui est antériture. Nous
opinons pour cette dernière solution.
Nous estimons que cette architecture,
quoique postérieure a celle Je Ia construction
des Halles peut et doit être conservée pour la
partie qui nous occupe.
Le projet de restauration voir plansque
nous avons dressé en tenant compte des nom-
breux témoins trouvés dans la construction
même, perm.ttra de se rendre compte de
ï'effet des travaux projetés
ii ll est intéressant ce iemarquer sur une
vue inférieure d une travee (pi. 8) combien le
restaurateur de t5oo a été heureux dans le
choix du type d'architecture adopré nous
voyons en eJet que la partie extérieure da- i
tant du XVI" siècle et celle intérieure datant i
du XIüc s'adaptent et s'harmonisent par
faitement.
Nous aurons l occasion de publier sous peu
Ie rapport de notre ingénieur-architecte sur
la restauration géuérale de notre monument
grandiose comprenant le beffroila Halle
aux drapsl hotel de viile et le Nieuw-
werk ii.
Nous sommes persuadé que ce remarqua-
ble document intéressera vivement tous nos
concitoyens.
XMHattSSKfSn&
M. Thomas Braun, dont nous avions an
noncé la causerie sur Max Elskamp, pour
Ie Saineili 13 février, s'est trouvé empêché j
au dernier moment par un concours de cir-
constances imprévues. Il a eu l'heureuse et
aimable inspiration de se faire u-mol eer a
la tribune d'Excelsior oar M. Georges
Paquot, licenciéen sciences éco-ommues et
sociales. qui est tout a la fois un grand
voyageur, un obeervatem sagace. un habile
photograph et un oontnir t-ir'ér ssarit
M l'aquot fait i. x e S mb e
1903 un vi.y.ige da s 1 s .<1 an-L r; 1 -
quie et en Asie-\1 »n> ur». II t n ivop j
notes trés cur-euses ito- ma fiq i* c
lection de clichés M Paquo' s D- uvait a
Salonique, centr- d'actioo du comiié «l'rr<-i
et progrès I rs -'e !a °r cl a ati du ré-
glmecou^ti ntion e'dansl Em ir> O toman
II y a -eDContié les principaux promoteurs
de la révolution pacifique menée a bonne fin
par le parti Jeune-Turc en vue de la ié"0-
vation de leur pays. Il a pu juger de pi-ès dt-s
abus de i'ancien régime et de la situation
lamentable oü étaient laissés tou 1-s ser
vices pub ics. II a eu l'occasion de f équen-
ter les baudesarméus de Grecs, de Bnlgares,
de Roumains, de Macédoniens, etc., qui, gé-
néralement, sèment la dévastation et la mort
dans certainb villages ou certaines provin
ces
Tout cola. et les questions des Balkans,
d'Orient, elles mêmes, a été exposé par
Paquot avec une aisance parfaite et s'est dé-
roulé devant nos yeux d u, e fa^ou vivante
et attrayante.
Le pubfic. venu pour écouter et app'audir
M. Paquot était, si possible,-dus n -mbreux
qu'aux auR-es conférences de la série. II a été
enchanté de l'agréable et instructive soi ée
que lui a procurée Ie conférencier.
La fédération des sociétés de retraite de
l'arrondissement administrate d'Ypres, tien
dra sou assemblée générale annuelie statu
taire en la salie Iweins, le 24 Février pro-
chain, h trois hcures et demie. L'ordre du
jour est le suivant 1. Procés verbal de la
dernière réunion 2. Rapports du trésorier
et du secrétaire 3 In.erpellation sur un
changement apporté a Particle 4 de l'ordre
intérieur4. Renouvellement partiel du
bureau 5. Propositions des sociétés affiliées;
6. Propositions du Conseil 7. Communi
cations.
C'est avec une douloureuse emotion
population Yproise a appn8 ce ma4Üi
pénible nouvelle de la mort de Mad-
douairière Iweins d'Eeckhoutte-Storm01
levée a l'Sgc de 71 ans, après Une
maladie, munie des Sacreinents de
Mère la Ste Egiise.
Riei- ne faisait prévoir ce malheur
fra p". avec sa familie éplorée, les
COi
Ni
char tables de la v 11e. Elle frappe r
oeuv d- prédi ecnon des Eco/es j'
diennes om M <dc-m U insdE=ckh^
éi ii d. puis 28 ai s ta piés .1. nu mo|
La lofki élu tg,y .van suici de a save
e J. mère ut on p ui dot qüt.
oenvTv* d éhic v v 11 dt sa prés'denic
v'vofif qU oü, otii' om t jlt
qu
avail
I Ui 11 Mlluiion cic 5J
Le mercredi des Geudres, 24 février pro-
chain, aura iieu l'antique foira annuelie aux
ehevaux counue sous la dénominatiou de
Foire du mercredi dov Gendres. A cette oc
casion, le comice agricoie Kemmel Ypres
organise plusieurs concours avec de belies
primes et des médailles pour les ehevaux de
gros trait appartenant a ses membres. De
son cótó, /administration communale orga
nise alement un concours pour ehevaux de
gros trait appart-*nant a des cuitivateurs
habitant dans i'étendue de la Flandre Occi
dentale.
Sur Pinitiative du ministère de l'Intérieur
et du ministère de l'Agriculture et sous les
auspices de la Société d'horticulture de
['arrondissement d Ypres, et en son local
«Lions apprivoisés rue du Verger, M.
Octave Declercq, horticuiteur diplome a
Poperinghe, donoera, le dimanche 21 Fé
vrier, a .3 heures précises, une lecon-confé-
rence sur la culture maraichère. li prendra
pour sujetQuelques légumes vivaces
asperge, artichaut, chou-marin. Entréelibre
et gratuits.
- é- 1 a ici.
d asiw qui on ciiau commt des éi»b|[
ments modèks pour lout le pays
Cette mère dts pauvics enfaiiis est 1
a la iSche, car il y a buit jours a peintf
avait tenu a p ésider quoique déjasouffJ
la iéu> ion j enéiale arnutl e de sa t
oeuvre.
C'était dans touie l'él ndue et la beauij
terme une femme chrétienne chcz qui
piété nourrie au banquet Éucharisijl
revêtait des formes actives.
Mère incomparable, femme dTntérii
elle faisait fleurir a son foyer les grarj
vertus chrétiennes pour le plus grand t
de ses enfants, dont Dieu lui en réc|-
plusieurs a la fleur de l'éée. grandes éprc,6
qu'elle accepta avec une admirable resk
tion.
Épouse tendre et dévjué», elle fut la
compagne de eet homme de bien tropt
disparu, hélas I dont la porte la ms*
le coeur étaient constammen, ouverts a
qui venaient rcclamer un secours, unei.
solation et un dévouement de tous lei.
stants.
Le Journal d'Ypres s'associe bautcrt
a ce grand deuii.
Nous présentons nos chrétiennes co;,
léances a ses deux fils, M. Henry Wj
d Eeckhoutte, notre sympathique cousir
provincial et communal et M. Adrien 1%
d Eeckhoutte, et a leur honorable fam-l|;
Les funérailles de la regrettée défi
seront célébrées Jeudi prochain 11 he)
a i'Eglise St Jacques.
Que son ame repose en paix
dans le Sein de Dieu.
BURGERSTAND VAN YPER
Van den 12 tot den 19Febr. 19 9
Geboorten:
Bogaert Maria, St Pieters kerkhof
Vanhulle Jules, Zonnebeke stee .weg
Slratsaert Maria, Meeneu steenweg
Deweerdt Arthur, Schutteiaertstiaat
Doolaeghe Willy, Boterstraat
Gobyn Bertha, Zonnebe-.e steenweg
Huwelijk
Fauvergue Alexandre, vuurstoker bij
biiurtsroorweg ta Armentiers "anneki
Ludoviea, kauiertneid, geuuisvest te Ypor.
Overlfjdens:
Ryckeboer Barbara, 74 j z. b. echsgtei#.
waerder Alois, Popenngtie steenweg
Glaeys Maria, 6 - j winkeldochter, Oi gelnj
SoesiDghestraat
Busscne Gaor.es, 5 j. Zonnebeke steenv)
Fer ant Amelia, S3 j. z. b. wwe Maib
Frederic, ickebu.-ch .-teonwvg.
Kestelyn Natalia, 7 j. iierbe. giersie- k
Decaestecker Petrus, Veemarkt.
Pattyn Ma ia, 2 m. Kanoustraat.
lydtgat Petrus, )2 iUt!tser ecliigt Bi
Maria, Zonnebeke ste- nweg.
Lesage Eudoxia 49 j. z b. echtgte Griaii
prez Victor, Statiestraat.
RESTAURATION DU OLOITRE S' MARTIN.
Projet de convention enire la Ville et la Fabrique d'é-
glise.
Rapport fait au nom du College Echevinal par M. le
Bourgmestre.
(Suite)
Vous saisissez dé ja, Messieurs, deux des principalis
causes qui out fait porter les évalualions de notre
Ingénieur-Architecte ;au chiffre de 180,779.73 franc
C est tout d'abord la construction de 1'avant-corps de
l'aiie orientate de I abbaye et le rétablissement des
versants du tolt dans leur état antérieur a 1883. La
restauration compléte de cette aile coütera a elle settle
105.015 fr, c'est-a-dire prés des deux tiers de la
dépense totale.
II est d'autres causes qui ont amené i'augmentaüoa
des previsions premières, notamment la suivanie Les
chassis do-rmants des lenctres du batiment qui limit a
le Cloitre a Toccident paraissent a d'aucuns être an
ciens. Notre Ingénieur-Architecte ne s'est p.ononcé
qu'après avoir obtenu de la ville le crédit nécessaire
pour cliercher et retrouver les anciens ébrasements.
Le rétablissement de ces 'ébrasements occasion,
une dépense qui devait être ajoutée aux au tres si Ton
donnaitau batiment son être ancien.
Dans la réunion de nos sections du 18 Dcc mbrc
dernier, vous avez, après un examen allentif des plans
et devis, décidé l'unanimité d'eniamer la restaura.ion
compléte et voté les 40,000 francs demandes a ce'.
effel. On pöuvait exécuter le travail en deux fois:
et c'est ce que nous vous proposames, nous bornant,
pour des raisons d'économie, a la restauration itn-
médiate de l'aiie oriëntale. Mais, sur la proposition d u
de nos^honorables collègues, vous avez voulu marcher
plus rapidement que nous, estlmant a bon draft qu'il
ne fallait pas laisser plus longfemps exposé a la ru'n
un monument qui sera une des gio'res de notre eik"
artistique. Ainsi vous êtes entrés d'un pied résoju
dans la voie que nous eümes l'hoiineur de vous in-
diquer dans notre rapport de 1906, cïisant, non sans
quelque appréhension«Ce batiment, qui est une dé-
«pendance de l'église St Martin, est dans un état
plus ïacheux encore que la Collégiale. II se détériore
de jour en jour. et si la restauration 11e s'en fait
pas sans retard, il ne sera bientót qu'une triste ruine.
Ce serait, a notre avis, un crime de laisser périr
un monument Iiistorique d'un mérite archéologique
incontestable».
Permettez, Messieurs et chers Collègues, a celui qui
a ecrit ces lignes, de vous exprimer toute sa recon
naissance a 1 occasion du vote que vous aivez émis
cü que vous voudrez bien confirmer aujourd'hui en
seance publique s'il est vrai, comme vous l'avez dit,
qu ii a droit a quelque gratitude pour certains ser
vices que, dans la mesure de ses mqyens, il s'est ef-
forcé de rendre a la ville, vous ne pouviez Ten re-
compepser, ni plus dignement ni plus agréablement,
r u en décidant la résurrection du Cloitre de l'abbaye de
1 Martin, qui sera, pour l'art public, presquc une
revelation.
Nous sommes convaincu, Messieurs, que l'opinion
puolique ratii'iera ia decision que vous avez prise
it ne pent plus se rencontrer que quelques esprits clia-
hcritiers sans doute de celui .qui, vers ia Rc-
olution 'ran?aise, rêvait de démolir les Halles afin
de construire une petite Halle,— pour dein ander ia
demolition du Cloitre de l'abaye de Si Martin, con-
lemporain de ia naissance de la ville et qui a vécu
son histoire, sa grandeur et sa décadence. Espérons
que, témoin des efforts déployés par la géiiération ac-
tuelle pour faire revivre les splendeurs du passé, il
le sera de notre renaissance artistique, sinon de notre
relèvément complet.
Vous vous êtes demandé, Messieurs, ce que de-
viendrait le monument sauvé de la ruine. Cette pré-
occupation est juste.
Dans notré. rapport de 1908, nous avons note que
i édiiice pourrait servir de Musée communal. D'a-
près les donnces cle M. Coomans, on pourrait y loger
en outre 'les Bibliothèques de la ville. Mais le Cloitre
est la propriété tj.e la Fabrique d'église, et il est dou-
teux qu'elle consenie a s'en dessaisir d une facondé-
linitive. Si tel est aussi voire avis, la ville pourrait s'en-
•Y v'-e avec la Fabrique po-ur obtenir la jouissance
de 1 immeuble pendant une tongue période: 99 ans
par exemple, en vertu d'un bail emphytéotique.
II est certain que la Fabrique n'a pas besoin de l'é-
1 e pour les services rengfeux, saui du rez-de-cnaus-
see ae 1 atle orientate, servant de sacristie, ioui au
plus iaudrait-it iui procurer un depot pour le makriel
qui se trouve actueUëment dans 1 ancien dortoir de
1 abbaye et dans la partie encastrée dans les contre
forts nord de l'église.
4i(1C,°n"ne 110118 P.renqns a notre charge une partie
ration HU la Fabri(Iue pour la restau-
at on au monument, 11 est juste qu elle Deque comp-
te de cette circonstance pour nous en abandonner la
jouissance, au moms pendant un long terme.
reallté,1,a baorique e.d aciuenemem propnétaire
son él;r3> e qiU 00 1U1 raPP°rte riea et <Pa, dans
'eu S- r 5 lle,t).Ynt neil UU raPP°rier- D'aiure pari,
eu Qgard a ses taioles ressources, elle fait un sa-
ciiuce immense en consacrant un capital de 2ü.0ü0
rancs a la restauration. Ii nous semble que ce sa-
CritlCft Hftvrait pfco a
qooiiujit; uue ce sa-
do mi fait etre comPensé Par unjrix^de locatioa
YU1C;S' representant, amortissement compris,
lmciet de frs. 3,50 0/0 de la somme dépensée.
„ff en, nous basant sur ces considerations, et mu
tination?rn^CUtpaüon de doiiner a 1'immeuble unedes-
ination aumnt que possmle compatible avec celle du
d^voufSS81 fdjacen '.quc Sous avons V^Lt
ous Proposei de iaire, avec ia rabriuue d'écbse
la-convention -dont la teneur suit: g
CONVENTION.
la Vllfe d'Ypres, représentée par son Collè«e
des Bourgmestre et Echevins, d'une part et la Fabri-
des6 llfaro ff-6 St Ri.artia' représentée par son Bureau
■des Margudliers, d'autre part, 11 a été convenu:
1 Cl U ClllG J.1
la somme de dix mille francs,, formant avec celle
de mgt mille votee par la Fabrique d'église, la part
de celle-ci dans le coüt de l'ensemble des travaux a
executer; de manière que la somme de vingt mille
francs constituera, pour le Conseil de Fabrique le
maximum de sa dépense éventuelle.
La contractante d'autre part cède, a litre d'emphv-
leose, pour une période de quatre vingi dix neuf ans
a la contractante d'une part, qui l'accepte, 1'immeu
ble en question, moyennant le prix annuel dpi
smVrn 3 paYer a Fexpiration de Tanuéui
suivra 1entree en jouissance, outre les comrifs
n WP°r a ntS a i occupat.on de l'immeuli
prime a assurance contre l'incendie.
n- Y?LlTparal,1°nS, d entretien et même les grossé
paradons sont acharge de la contractante de preic
L immeuble loué ne pourra servir qu'aux
suivants: Musee, Bibliothèques, Archives, ülcxcri
cic tout autre service communal.
Est excepté du présent bail le rez-de-chauss^
i aile oriëntale servant de sacristie. Ii est expY
ment convenu que la jouissance accordée aJa.e
ne pourra nuire en aucune facon aux services
glise et de la sacristie.
La porte decommunication existant actuellft
entre 1 egiise et le cloitre sera verrouillée, de11
qu aucune communication ne soit possible entf
deux edifices.
En cas de reparations ou de restaurations 4 6a
1 un ou 1 autre des deux bailments, les parties coP-
tantes devront se fournir mutueliement les accf--
cessaires a leur réalisation.
La contractante d'une part mettra a la d;L
Don de sa co-contractante, pour touie Ia d#a
bail et gratuitement, une remise pour le dépóYY
materiel, tels que mats, poteaux, cordages el Jj.''
objets, qui sont remisés actnellement dans lc'r"
ties du cloitre dont elle dispose.
Ea cas d abus de jouissance, soit par suite Y
moaiiication de la destination que les parties cY
tantes ont en vue, soit par suite de degradatie,
d actes quelconques donnant lieu a résilation
trat, conformement au droit commun Ie prés-.,
sera résihe de plein droit et sans qu'il soit1"
autres fonnalités que la constatation en jusli
1 abus óu du mésusage.
Ions irais a résülter jlifc, présent acte sont
ge de la contractante d'une part.
Cette convention sera valable apartir du jourd
approbation par 1 autorité supérieure.
Ainsi fait etc.
Ypres, le 2 Janvier lY
(s.) R. COL#