Ephémérides iSos restaurations La Jeune Furquie La mutualilé QQ'Q'êiQ® Nécrolome Loire el niareliéaux ehevaux bociélé d'horiicuilure „V 19 V"S LURlM Marii,, ap- Pour la Sicile c ra e r cirn e n ts Vandenboogaerde, échevin, Iweins d'Eeck- houtte, conseiller provincial, les différents capitaines-commandants dépendant de la garnison d'Ypres, beaucoup d'officiers, des conseillers provinciaux et communaux, des magistrats etbonnombre d'autres notabilités, ainsi qu'un grand noinbre de dames. La partie musicale confiée a l'excellente musique du 3e de ligne comportait des oeuvres de première valeur /ouverture de Stella, oeuvre moderne de H. Waelput l'imposante fantaisie sur la Walkyrie du maitre de Bayreuth,d'une facture vibrante et d'une richesse orchestrale parfaitement inter- prêtée avec süreté et maitrise, la délicieuse ouverture d'Obéron dans laquellc l'excellente musique a fait preuve d'une virtuosité élé gante et d'un goüt musical des plus chêtiés et digne de l'oeuvre de Weber. Enfin la gran» diose page nationale de notre maitre Jan Block, Princcsse d'Auberge qui a provo- qué de Ja part du public un enthousiasme patriotique bien justifié, tant pour la valeur de l'oeuvre elle-même que pour la maè'stria avec lsquelle elle fut dirigée et exécutée. C'est avec sympathie marquée que ie public a ovationné l'exc dient corps musical, ses talentueux solistes et tout particulièrement son artiste hautboiste, qui sous la baguette directoriale du distingué adjudant Vande- waile ont donné une execution vraiment artisliquc. toute de précision, de perfection et de noble entrain. Nous ne pouvons que former le souhait d'entendre plus souvent a Ypres la musique du 3e de ligne, qui en somme nous appartient peut-être autant qu'aux Ostendais. Outre la partie musicale, le programme comportait une partie gymnastique et une partie artistique exécutée cntièrement par des artistes amateurs choisis dans la garnison. La partie gymnastique comprenait de beaux mouvements d ensemble au fleuret de bril jants assauts d'armes, une série d'émouvants exer'rices de canne royale et de gymnastique suédoise, qui,inutile de le dire,furent rendus a la perfection et font honneur aux profes- seurs et élèves. Maintenant les artis'es-amrieurs Leurs compositions furent varies, des monologues, des chansons de genre, du séiieux, de l'hu- moristique, de la prestidigitation et même de la zwanze spirite. 11 y en avait po r tous les goüts. Notre excellent poète beige, qui se cache sous le pseu.donyme de Rodolphe de War sage, et qui quelques jours a peine avait excité la charité Yproise par les inspirations de sa muse charitable avait bien voulu encore en un beau poème plaider la cause des sinis- trés italiens. Cette pièce inédite Pour la Sicile récitée par le maréchal-des-logis Barthclomé, par l'élévation de ses idéés, de ses sentiments chevaleresques et eharitables toucbait les coeurs il était l'occasion pour toute une série de gentiües fillettes habiilées enjeunes italiennes de faire une priductive quëte. au profit des sinistrés. La gracieuse petite.demoiselle Mahieu au nom de ses compagnes, remerciele public de son oboie et récite avec beaucoup de sang froid et un rare talent pour son age un poe'sie de circonstance Remeiciements due a l'inspiration du sous-officier Cruitzen. Une superbe apothéose allégorique L'ar- mée beige toujours compatissante clöturait cette lête si bien réussie. Nous apprenons que la recette, qui a été abundante sera égaiement remise au Comité National. Honneur a la population Yproise qui, par deux fêtes, a généreusement contri- bué au soulagement des malheureuses victi- mes de la catastrophe de la Sicile et de ia Calabre. I j C'était une iie heureuse en Méditerranée i Par le superbe Etna, vieux géant, dominéé Qui surgissait du sein des flots. L s fleurs y parfumaient un mer d'émeraude Et sur les quais, gaiment, grande dame ou ribaude Y dansait au son des grelots. C'était ia le bonheur et la fierté de vivre De sa gloire d antan la Sicile était ivre, Ivre d'amour et de Soleil Et sous ses orangers, aux pommes d'or superbes Bercés au chant joyeux du grillon dans les herbes. Les enfants trouvaient le sommeil. Or c'était un Eden... une terre empourprée, Oh les baisers chantaienfc, au bois a la vesprée, Aux lèvres roug -s del'amant Ou le long de la mer, svelte sous sa mantille, On voyait, dans la nuit, plus d une jeune fiile Rire a l'étoile au firmamant. Hélas 1 tout ca n'est plus Tdste métamorphose. Oü done es-tü Messine et si blanche et si rose, Avec ton rire et tes grelots Du bois des orangers on a fait des civières, Le sang humain rougit l'eau tiède des tivières, Et vers Dieu montent des sanglots Quel désastre 1 La-bas chaos épouvantable j Des ruines sont partout. Des blessés sur le sable j Encombrent les quais et le port. j Les maisons ne sont plus que de tristes murailles Les palais tffondrés cachent dans leurs entrailies L'oeuvre terrible de la Mort. Or voyez eet enfant il a perdu sa mère 1 Le riche d'bier est pauvre et tend la main.Misère Cette femme n'a plus d enfant. Ce vieillard chancelant n'a plus personne au monde, II entend croasser le corbeau, béte itr.monde, Surle cadavre qu'ii defend. Cecadavre est celui d'un enfant, blonde tête I Quel sera le plus fort de l'homme ou dq la béte Oh Ciel qui décrira 1 horreur De ces nuits sous la pluie oü tout, est épouvanie Sur cette i!e d'cffroi sur sa terre mouvante, Oü l'homme lutte avec la peur 1 Eh Soldats, accourez vers la Sicile en lai mes Inventez des brancards, marins avec vos armes Fais de la charpie, amiral Vous êtes mille, hélas Les blessés sont cent mille... Deux cent mille 1 C'est trop, car c'est foute une ville Qu'il laut conduire a 1 höpital Allons, peupie, deboutSauveteurs. du courage Venez porter secours sur ce champ de carnage Car égaux devant le malheur, Une femme est venu adorable et sereine, Elle donna l'exeinple et l'on vit une Reine Aux blesses partager son coeur Et vous, Messieurs, et vous...vous suivrez cette Femme! Et vous, Femmes aussi, intervenant au drame, Vous donnerez pour les blessés Donnez-nous pour calmer tant de douleur tragique, Donnez-nous pour I'lmnneur, Messieurs, de laBelgique 1 Donnez-nous tous oh oui, donnez... Lorsque l'on est Yprois donner est si facile Donnez pour i'orpheün qui mendis en Sicile, Pour le vieillard qui meurt de faim Remplissez notre bourse ii faut q i'eile soit pleine C'est pour ccux qu'une Femme... une fee... une Reine, Dans Rome un jour, tendit la main Rodolphe de WaRSaGE. Mesdames et Messieurs, pour vous remereier Au nom de tout un peupie, au nom de i'Italie, Je suis bien jeune encore, et mon ême ravie frouve ;en peu de mots Je ne puis que crier Merci, Merci encore Merci de tout mon coeur, A vous qui, des huirains, soulagez le malheur Vous songez aux ma roans, a leurs pelites filles, Aux jeunes, aux vieDDrds, aux nombreuses families Qn'un désastre soudain a rendus indigents. Pour moi, tout men cueur vole aux tout petits enfants Je les vois sans pères, sans mères, sans berceaux, Tendre vers nous leurs bras amaigris, en lambeaux. C'est en leur nom, Messieurs, que j'ai tendu la main, C'est au vötre, Mesdames, au vötre que demain L'obole d'aujourd hui leur sera confiée Par vos génértux dons, leur douleur apaisée, Sera de vos bienfaits la douce récompense. Et moi tout a la fin, embarrassée, j'y pense Pour vous remereier que vais-je vous donner Je vous donne mon coeur dans un double baiser. Il y a aujourd'hui même a5 ans que notre sympathique Bourgmestre, Monsieur le dé- puté Colaert, a été élu membre de la Cham- bre des Repre'sentants. Le Journal d'Ypres est sans doute le premier a se souvenir de eet heureux événe ment II veut arriver bon premier en adres sant a Monsieur Colaert ses plus chaleu- reuses felicitations. Ad muitos annos. Dans notre dernier numéro nous avons ïn- formé nos lecteurs de l'exposition a la Salie bleue des nouveaux plans de restauration de l'hötel de ville. Nous nous sommes fait l'écho des considerations personnelles de cer'ains de nos concitoyens qui, en vrais Yprois, s in téressent vivement a nos importantes restau- rations. Pour rectifier certaines appréciations, il sera opportun de donner connaissance de l'EXPOSÉ DES MOTIFS suivant de notre émi nent ingénieur-architecte M. Jules Coomans. Le projet que nous avons dressé pour la restauration du batiment situé au N.-E. de la halle aux draps faisant face au choeur de l'ég ise St-Martin, renseigne exactement le caractère que nous nous proposons de main- tenir a cette partie importante de l'édifice. Le problème qui se pose ici demande un examen spécial Nous remarquons en effet, a l'ictérieur du batiment que i'ossature cons- truite avant I330 et bade en grés dans le style sévère de la Halle aux draps, a été conservée pour ainsi dire intégralement après l'incendie de 1480 L'on s'est borné a cette époque d'adosser aux murs anciens en grés, un revêtement ex térieur en briquea. Nous retrouvons encore les formes primitives de cette faQade malgré les nombreuses et malheureuses restaurations qu'elle a dft suuir dans ia suite. Deux solutions se présenten!, a savoir a) Enlcver !a facade qui porte l'emnreinte caraclérisuque de /architecture civile a la fin de lépooue ogivaie et continuer jusqu'au Nieuw werk la facade de lal I alle au draps, ou b) Restaurer ceite facade dans le style de ï'epoque de son édification et Iharmoniser avec l ossature qui lui est antériture. Nous opinons pour cette dernière solution. Nous estimons que cette architecture, quoique postérieure a celle Je Ia construction des Halles peut et doit être conservée pour la partie qui nous occupe. Le projet de restauration voir plansque nous avons dressé en tenant compte des nom- breux témoins trouvés dans la construction même, perm.ttra de se rendre compte de ï'effet des travaux projetés ii ll est intéressant ce iemarquer sur une vue inférieure d une travee (pi. 8) combien le restaurateur de t5oo a été heureux dans le choix du type d'architecture adopré nous voyons en eJet que la partie extérieure da- i tant du XVI" siècle et celle intérieure datant i du XIüc s'adaptent et s'harmonisent par faitement. Nous aurons l occasion de publier sous peu Ie rapport de notre ingénieur-architecte sur la restauration géuérale de notre monument grandiose comprenant le beffroila Halle aux drapsl hotel de viile et le Nieuw- werk ii. Nous sommes persuadé que ce remarqua- ble document intéressera vivement tous nos concitoyens. XMHattSSKfSn& M. Thomas Braun, dont nous avions an noncé la causerie sur Max Elskamp, pour Ie Saineili 13 février, s'est trouvé empêché j au dernier moment par un concours de cir- constances imprévues. Il a eu l'heureuse et aimable inspiration de se faire u-mol eer a la tribune d'Excelsior oar M. Georges Paquot, licenciéen sciences éco-ommues et sociales. qui est tout a la fois un grand voyageur, un obeervatem sagace. un habile photograph et un oontnir t-ir'ér ssarit M l'aquot fait i. x e S mb e 1903 un vi.y.ige da s 1 s .<1 an-L r; 1 - quie et en Asie-\1 »n> ur». II t n ivop j notes trés cur-euses ito- ma fiq i* c lection de clichés M Paquo' s D- uvait a Salonique, centr- d'actioo du comiié «l'rr<-i et progrès I rs -'e !a °r cl a ati du ré- glmecou^ti ntion e'dansl Em ir> O toman II y a -eDContié les principaux promoteurs de la révolution pacifique menée a bonne fin par le parti Jeune-Turc en vue de la ié"0- vation de leur pays. Il a pu juger de pi-ès dt-s abus de i'ancien régime et de la situation lamentable oü étaient laissés tou 1-s ser vices pub ics. II a eu l'occasion de f équen- ter les baudesarméus de Grecs, de Bnlgares, de Roumains, de Macédoniens, etc., qui, gé- néralement, sèment la dévastation et la mort dans certainb villages ou certaines provin ces Tout cola. et les questions des Balkans, d'Orient, elles mêmes, a été exposé par Paquot avec une aisance parfaite et s'est dé- roulé devant nos yeux d u, e fa^ou vivante et attrayante. Le pubfic. venu pour écouter et app'audir M. Paquot était, si possible,-dus n -mbreux qu'aux auR-es conférences de la série. II a été enchanté de l'agréable et instructive soi ée que lui a procurée Ie conférencier. La fédération des sociétés de retraite de l'arrondissement administrate d'Ypres, tien dra sou assemblée générale annuelie statu taire en la salie Iweins, le 24 Février pro- chain, h trois hcures et demie. L'ordre du jour est le suivant 1. Procés verbal de la dernière réunion 2. Rapports du trésorier et du secrétaire 3 In.erpellation sur un changement apporté a Particle 4 de l'ordre intérieur4. Renouvellement partiel du bureau 5. Propositions des sociétés affiliées; 6. Propositions du Conseil 7. Communi cations. C'est avec une douloureuse emotion population Yproise a appn8 ce ma4Üi pénible nouvelle de la mort de Mad- douairière Iweins d'Eeckhoutte-Storm01 levée a l'Sgc de 71 ans, après Une maladie, munie des Sacreinents de Mère la Ste Egiise. Riei- ne faisait prévoir ce malheur fra p". avec sa familie éplorée, les COi Ni char tables de la v 11e. Elle frappe r oeuv d- prédi ecnon des Eco/es j' diennes om M <dc-m U insdE=ckh^ éi ii d. puis 28 ai s ta piés .1. nu mo| La lofki élu tg,y .van suici de a save e J. mère ut on p ui dot qüt. oenvTv* d éhic v v 11 dt sa prés'denic v'vofif qU oü, otii' om t jlt qu avail I Ui 11 Mlluiion cic 5J Le mercredi des Geudres, 24 février pro- chain, aura iieu l'antique foira annuelie aux ehevaux counue sous la dénominatiou de Foire du mercredi dov Gendres. A cette oc casion, le comice agricoie Kemmel Ypres organise plusieurs concours avec de belies primes et des médailles pour les ehevaux de gros trait appartenant a ses membres. De son cótó, /administration communale orga nise alement un concours pour ehevaux de gros trait appart-*nant a des cuitivateurs habitant dans i'étendue de la Flandre Occi dentale. Sur Pinitiative du ministère de l'Intérieur et du ministère de l'Agriculture et sous les auspices de la Société d'horticulture de ['arrondissement d Ypres, et en son local «Lions apprivoisés rue du Verger, M. Octave Declercq, horticuiteur diplome a Poperinghe, donoera, le dimanche 21 Fé vrier, a .3 heures précises, une lecon-confé- rence sur la culture maraichère. li prendra pour sujetQuelques légumes vivaces asperge, artichaut, chou-marin. Entréelibre et gratuits. - é- 1 a ici. d asiw qui on ciiau commt des éi»b|[ ments modèks pour lout le pays Cette mère dts pauvics enfaiiis est 1 a la iSche, car il y a buit jours a peintf avait tenu a p ésider quoique déjasouffJ la iéu> ion j enéiale arnutl e de sa t oeuvre. C'était dans touie l'él ndue et la beauij terme une femme chrétienne chcz qui piété nourrie au banquet Éucharisijl revêtait des formes actives. Mère incomparable, femme dTntérii elle faisait fleurir a son foyer les grarj vertus chrétiennes pour le plus grand t de ses enfants, dont Dieu lui en réc|- plusieurs a la fleur de l'éée. grandes éprc,6 qu'elle accepta avec une admirable resk tion. Épouse tendre et dévjué», elle fut la compagne de eet homme de bien tropt disparu, hélas I dont la porte la ms* le coeur étaient constammen, ouverts a qui venaient rcclamer un secours, unei. solation et un dévouement de tous lei. stants. Le Journal d'Ypres s'associe bautcrt a ce grand deuii. Nous présentons nos chrétiennes co;, léances a ses deux fils, M. Henry Wj d Eeckhoutte, notre sympathique cousir provincial et communal et M. Adrien 1% d Eeckhoutte, et a leur honorable fam-l|; Les funérailles de la regrettée défi seront célébrées Jeudi prochain 11 he) a i'Eglise St Jacques. Que son ame repose en paix dans le Sein de Dieu. BURGERSTAND VAN YPER Van den 12 tot den 19Febr. 19 9 Geboorten: Bogaert Maria, St Pieters kerkhof Vanhulle Jules, Zonnebeke stee .weg Slratsaert Maria, Meeneu steenweg Deweerdt Arthur, Schutteiaertstiaat Doolaeghe Willy, Boterstraat Gobyn Bertha, Zonnebe-.e steenweg Huwelijk Fauvergue Alexandre, vuurstoker bij biiurtsroorweg ta Armentiers "anneki Ludoviea, kauiertneid, geuuisvest te Ypor. Overlfjdens: Ryckeboer Barbara, 74 j z. b. echsgtei#. waerder Alois, Popenngtie steenweg Glaeys Maria, 6 - j winkeldochter, Oi gelnj SoesiDghestraat Busscne Gaor.es, 5 j. Zonnebeke steenv) Fer ant Amelia, S3 j. z. b. wwe Maib Frederic, ickebu.-ch .-teonwvg. Kestelyn Natalia, 7 j. iierbe. giersie- k Decaestecker Petrus, Veemarkt. Pattyn Ma ia, 2 m. Kanoustraat. lydtgat Petrus, )2 iUt!tser ecliigt Bi Maria, Zonnebeke ste- nweg. Lesage Eudoxia 49 j. z b. echtgte Griaii prez Victor, Statiestraat. RESTAURATION DU OLOITRE S' MARTIN. Projet de convention enire la Ville et la Fabrique d'é- glise. Rapport fait au nom du College Echevinal par M. le Bourgmestre. (Suite) Vous saisissez dé ja, Messieurs, deux des principalis causes qui out fait porter les évalualions de notre Ingénieur-Architecte ;au chiffre de 180,779.73 franc C est tout d'abord la construction de 1'avant-corps de l'aiie orientate de I abbaye et le rétablissement des versants du tolt dans leur état antérieur a 1883. La restauration compléte de cette aile coütera a elle settle 105.015 fr, c'est-a-dire prés des deux tiers de la dépense totale. II est d'autres causes qui ont amené i'augmentaüoa des previsions premières, notamment la suivanie Les chassis do-rmants des lenctres du batiment qui limit a le Cloitre a Toccident paraissent a d'aucuns être an ciens. Notre Ingénieur-Architecte ne s'est p.ononcé qu'après avoir obtenu de la ville le crédit nécessaire pour cliercher et retrouver les anciens ébrasements. Le rétablissement de ces 'ébrasements occasion, une dépense qui devait être ajoutée aux au tres si Ton donnaitau batiment son être ancien. Dans la réunion de nos sections du 18 Dcc mbrc dernier, vous avez, après un examen allentif des plans et devis, décidé l'unanimité d'eniamer la restaura.ion compléte et voté les 40,000 francs demandes a ce'. effel. On pöuvait exécuter le travail en deux fois: et c'est ce que nous vous proposames, nous bornant, pour des raisons d'économie, a la restauration itn- médiate de l'aiie oriëntale. Mais, sur la proposition d u de nos^honorables collègues, vous avez voulu marcher plus rapidement que nous, estlmant a bon draft qu'il ne fallait pas laisser plus longfemps exposé a la ru'n un monument qui sera une des gio'res de notre eik" artistique. Ainsi vous êtes entrés d'un pied résoju dans la voie que nous eümes l'hoiineur de vous in- diquer dans notre rapport de 1906, cïisant, non sans quelque appréhension«Ce batiment, qui est une dé- «pendance de l'église St Martin, est dans un état plus ïacheux encore que la Collégiale. II se détériore de jour en jour. et si la restauration 11e s'en fait pas sans retard, il ne sera bientót qu'une triste ruine. Ce serait, a notre avis, un crime de laisser périr un monument Iiistorique d'un mérite archéologique incontestable». Permettez, Messieurs et chers Collègues, a celui qui a ecrit ces lignes, de vous exprimer toute sa recon naissance a 1 occasion du vote que vous aivez émis cü que vous voudrez bien confirmer aujourd'hui en seance publique s'il est vrai, comme vous l'avez dit, qu ii a droit a quelque gratitude pour certains ser vices que, dans la mesure de ses mqyens, il s'est ef- forcé de rendre a la ville, vous ne pouviez Ten re- compepser, ni plus dignement ni plus agréablement, r u en décidant la résurrection du Cloitre de l'abbaye de 1 Martin, qui sera, pour l'art public, presquc une revelation. Nous sommes convaincu, Messieurs, que l'opinion puolique ratii'iera ia decision que vous avez prise it ne pent plus se rencontrer que quelques esprits clia- hcritiers sans doute de celui .qui, vers ia Rc- olution 'ran?aise, rêvait de démolir les Halles afin de construire une petite Halle,— pour dein ander ia demolition du Cloitre de l'abaye de Si Martin, con- lemporain de ia naissance de la ville et qui a vécu son histoire, sa grandeur et sa décadence. Espérons que, témoin des efforts déployés par la géiiération ac- tuelle pour faire revivre les splendeurs du passé, il le sera de notre renaissance artistique, sinon de notre relèvément complet. Vous vous êtes demandé, Messieurs, ce que de- viendrait le monument sauvé de la ruine. Cette pré- occupation est juste. Dans notré. rapport de 1908, nous avons note que i édiiice pourrait servir de Musée communal. D'a- près les donnces cle M. Coomans, on pourrait y loger en outre 'les Bibliothèques de la ville. Mais le Cloitre est la propriété tj.e la Fabrique d'église, et il est dou- teux qu'elle consenie a s'en dessaisir d une facondé- linitive. Si tel est aussi voire avis, la ville pourrait s'en- •Y v'-e avec la Fabrique po-ur obtenir la jouissance de 1 immeuble pendant une tongue période: 99 ans par exemple, en vertu d'un bail emphytéotique. II est certain que la Fabrique n'a pas besoin de l'é- 1 e pour les services rengfeux, saui du rez-de-cnaus- see ae 1 atle orientate, servant de sacristie, ioui au plus iaudrait-it iui procurer un depot pour le makriel qui se trouve actueUëment dans 1 ancien dortoir de 1 abbaye et dans la partie encastrée dans les contre forts nord de l'église. 4i(1C,°n"ne 110118 P.renqns a notre charge une partie ration HU la Fabri(Iue pour la restau- at on au monument, 11 est juste qu elle Deque comp- te de cette circonstance pour nous en abandonner la jouissance, au moms pendant un long terme. reallté,1,a baorique e.d aciuenemem propnétaire son él;r3> e qiU 00 1U1 raPP°rte riea et <Pa, dans 'eu S- r 5 lle,t).Ynt neil UU raPP°rier- D'aiure pari, eu Qgard a ses taioles ressources, elle fait un sa- ciiuce immense en consacrant un capital de 2ü.0ü0 rancs a la restauration. Ii nous semble que ce sa- CritlCft Hftvrait pfco a qooiiujit; uue ce sa- do mi fait etre comPensé Par unjrix^de locatioa YU1C;S' representant, amortissement compris, lmciet de frs. 3,50 0/0 de la somme dépensée. „ff en, nous basant sur ces considerations, et mu tination?rn^CUtpaüon de doiiner a 1'immeuble unedes- ination aumnt que possmle compatible avec celle du d^voufSS81 fdjacen '.quc Sous avons V^Lt ous Proposei de iaire, avec ia rabriuue d'écbse la-convention -dont la teneur suit: g CONVENTION. la Vllfe d'Ypres, représentée par son Collè«e des Bourgmestre et Echevins, d'une part et la Fabri- des6 llfaro ff-6 St Ri.artia' représentée par son Bureau ■des Margudliers, d'autre part, 11 a été convenu: 1 Cl U ClllG J.1 la somme de dix mille francs,, formant avec celle de mgt mille votee par la Fabrique d'église, la part de celle-ci dans le coüt de l'ensemble des travaux a executer; de manière que la somme de vingt mille francs constituera, pour le Conseil de Fabrique le maximum de sa dépense éventuelle. La contractante d'autre part cède, a litre d'emphv- leose, pour une période de quatre vingi dix neuf ans a la contractante d'une part, qui l'accepte, 1'immeu ble en question, moyennant le prix annuel dpi smVrn 3 paYer a Fexpiration de Tanuéui suivra 1entree en jouissance, outre les comrifs n WP°r a ntS a i occupat.on de l'immeuli prime a assurance contre l'incendie. n- Y?LlTparal,1°nS, d entretien et même les grossé paradons sont acharge de la contractante de preic L immeuble loué ne pourra servir qu'aux suivants: Musee, Bibliothèques, Archives, ülcxcri cic tout autre service communal. Est excepté du présent bail le rez-de-chauss^ i aile oriëntale servant de sacristie. Ii est expY ment convenu que la jouissance accordée aJa.e ne pourra nuire en aucune facon aux services glise et de la sacristie. La porte decommunication existant actuellft entre 1 egiise et le cloitre sera verrouillée, de11 qu aucune communication ne soit possible entf deux edifices. En cas de reparations ou de restaurations 4 6a 1 un ou 1 autre des deux bailments, les parties coP- tantes devront se fournir mutueliement les accf-- cessaires a leur réalisation. La contractante d'une part mettra a la d;L Don de sa co-contractante, pour touie Ia d#a bail et gratuitement, une remise pour le dépóYY materiel, tels que mats, poteaux, cordages el Jj.'' objets, qui sont remisés actnellement dans lc'r" ties du cloitre dont elle dispose. Ea cas d abus de jouissance, soit par suite Y moaiiication de la destination que les parties cY tantes ont en vue, soit par suite de degradatie, d actes quelconques donnant lieu a résilation trat, conformement au droit commun Ie prés-., sera résihe de plein droit et sans qu'il soit1" autres fonnalités que la constatation en jusli 1 abus óu du mésusage. Ions irais a résülter jlifc, présent acte sont ge de la contractante d'une part. Cette convention sera valable apartir du jourd approbation par 1 autorité supérieure. Ainsi fait etc. Ypres, le 2 Janvier lY (s.) R. COL#

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 2