Téléphone s* GARÊME Pensées diverses soes &JÖM.ÖQ Téléphone 52 m 9 10 centimes ie Nc 44e Annie N° 4523 Orcle xcdsior Trembleinents de lerre a Ypres Allö, j'écoute CHtiOMQlE HELIGIEÜSE Samedi 27 Février 1909 Osi s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres, et Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. k touts les bureaux de poste da royaume, p,r >ermons rancais le Hév rood Pë^o Hort' ann de l'Ordre des Frères Précheurs Le Jeudi 25 Février, et tous les jeudis suivants, jusqu'au 8 Avril inclus, le Jeudi 25 Mars excepté, en l'église Saint Nicolas, au Salut de 5 1/2 h. Fanfare Koyale dk 'Jk *J$> Jos ph Ryelandt l'auteur de la partition de Ceciliaest né a f Bruges en 1870. Après ses études de phi'o- soühie. il se voua exclusivement aux études musicales e' a a composition et fut pendant quatre ans Félève particulier de Tinei. De- puis lors. c'esr-a-dire d pms i8g3 il n'a cessé de produire et a déja a son aciil d'im portantes ceuvres instrumentales et vocales, dénotant un riche tempérament musical, une grande abondance mélodique, une inspira tion d une rare élévation et d une profondi sincérité k rratum if' if' iP ijfi Sermons de Garême en l'église Saint Nicolas JOURNAL 0rgane Catholique YPRES de ['Arrondissement Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port k l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal So centtesa la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires ccfttetó 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adressef i'AjpfÖSg HavasBruxelles, rue d'Argent, 34, et k Paris, 8, Place de la Bourse. it SujetLes Péchés capitaux. La soirée-tabagie, fixée au Samedi 27 Février, est «em se au SameHi i3 Mars, a cause du deuil de ia familie Iweins d'Eeck- houtte. Le Mardi 9 Mars. dans l'avant-soirée, grande séance musicale. Ie Partie. Conférence surLe sentiment religieux dans la musique au XIXt siècle, par M. Charles Martens, docteur en philosophic et lettres et en droit. 1 Ie Partie Auditiond'oeuvres de JOSEPH RYELANDT avec le concours del auteur et de M. S. VANDER HëYDEN professeur a l'éco'e de musique de Louvain. Les personnel non-a^onnées aux confé rences publiques d'« Excelsior pourront se procurer des caites au prix de 2 trs a !'en- trée de la salie, le jour de la séance. C^tte dernière d» Excelsior p omet déjad'avoir un grand succes de la part de la population Yproise qui tiendra a ionner une marque de sympathie au gratsd conférencier et excellent musicologue qu'est M Charles Martens et au compositeur méritant qu'est M Joseph Ryelandt. M. Vander H ydeu chantcra une dizaine de liederen flamand et francais, religieux et profant s du jeune co pofiteur hrugcois M Ryelandt en outre jouera sa sonate pour piano en ré et quelques pièces caracté- ristiques pour piano xtraites de ses suit s Noordzee et Poème Ar lennais Tous ces détails ne soru qu quelques po nts du programme qui parait ra vers le ter Mars. Nous croyons qu'il ne sera pas inutile de présenter aux lecteurs du Journal le jeune compositeur que nous aurons I honneur de recevoir au Cercle Excelsior C'est po uquoi nous extrayons de la Gazette de Louvain la note qui suit II a écrit d'abord de irmbreuses composi tions de musique dechambre exécmées déia a Louvain. Bruxelles, Liége B uges. Gand, Paris, etc. tri quintette, trois qua'uors a cordes, des sonates pour violon, pour violon- 1 O OA n r A/\« m a«i m U 1.A.n A M clnrl - a un groupe charmant de chansons profancs, légères, mélancoliques ou virfies De Man delDe DreefDe Roosmarijn, Here Hale- wijn. Wiegelied, Weemoed, Groeningeveld, qui ont paru isolément dans l'édit on men- suelle Het Vlaamsche lied de Wil ford. et dans celle du Davidsfonds, et les Six mélo dies fra^aises sur des poésies de Verlaine, Villicrs de l'Isle-Adam, etc., parues, avec un délicieux Rondel de Charles d'Orléans, chez l'éditeur Muraille. Ryelandt a écrit trois Symphonies. La première a été joué d'abord aux Concerts populaires d'Anvrs sous la direct on de M. Lenaerts, en 1897, et la seconde a Bruges, sous la direction de l'auteur en 1905. Le poème symphonique Gethsémani a été don- né, en première audition a Bruxelles par M j Sylvain Dupuis, au Concert populaire du 11 novembre 1905. Parmi lescompositions pour chant et orchestre signalons VIdylle mysti que, d'après le Caniique des Canuques, chantée a Louvain Bruxelles, Bruges en 1903, et deux Poèmes H Hoornaert. Mus c'est surtout la forme de l'oratorio que le jc'tne maitre brugeois semble avoir traitée avec prédilection. Ses premiers essais, aujourd'hui dé'ruits, dans ce genre furent De Rhijndwergensur la ballade de Pol de Mom qui devmt dans la suite le beau drame mis en musique par DeBoeck, et Daphnésar un p ème d E'ugène Van Oye. Alors vinrent au jour: De XIV Stonden, sur un poème composé pour lui par Gezelle, Het Heilig Bloed, dont il a écrit le texte lui-même. Purgatorium (le Purgatoie) sur texte lat 1 n exirait "'es Ps ujmes et enfi le grand ora'o- rio en trois parties De Komst des Heeren (1'avèhement du Seigneur) qui va être exécuié inté ralement a Rot'erdnm en avril prochain. Dans le domaine dramatique, Ryelandt n'a écrit jcsqu'a présent que deux oeuvies un mystère en un acte, La Parabole des Vie^ges (poème de H. Hoornaert) et Sainte-Cécile (drame de Ch. Martens) dunt le theatre lyrique d'Anvers a donné la premie e audi tion 1« 23 février 1907 dans la Traduction ntérlandaise, due a M. Léon Goema"S. L'ouverture en avait déja été jouée a Bru xelles et a Lie'ge et le 3° acte ciianté au con cert Dubois, k Louvain, l'hiver précédent, sous la direction de l'auteur. Enfin nous clevons signaler aussi ''activiié littéraire du compositeur de Cecilia On a pu lire de lui dans les revues Durendal et Diet- sche Warande es articles sur Tinei, César Franck, Edward Elgar, etc. et surtout une ét"de poéiique et musicale sur les cinq der- nières sonates de Beethoven, dont urie 2° édition esi en preparation. Z. ceile, pour cor, pour haut ois, pour clari. nette, pour piano seul trois séries de pièces caraciérist ques pour piano: Phantasiestücke Noordzee et Poème ardennais. Ensuite une cinquantaine de mélodies sur des poèmes francais, allemands et flamands, ces derniers de beaucoup les plus nombreux: p rmi eux presque tous sont de Guido Ge zelle, d'autres de Karei de Gheldere. René De Clercq D. Delc.oix, -te. La plupart de Ces liederen sont d'inspirat on religieust ie recueil intilU'é: Zielzuchten, les Vijf geeste lijke Liederen, les Trois chants spiri.uels, l'Eerstecommunielitd. Mais a cöté d'eux, il y Daas notie numéro du 30 Janvier dernier une erreur de tynograi hie que nousaimo s mienx co stater ailleurs que chez nous, laisse croir aux Fcteurs du Journal que laséri" des t ès intéressants articles sm le tr-'inhlem ■nt-' de terre a Ypr s est close le Journal ;>yau' fhitsuivre i® titre du der- - nier paru. de suite et fin. Nous oo uons p us loin un article qui a notre vif regret, fait c tte fois suite el fin a cette remai quab'e étu ie. Nous espérons que j non obs'ant los multiples occupations de notre érudit collaborateur d occasion, les lecteurs du Journal d Ypres aurout sou vent eucre la bonne fortune de lire sa prose scientifique. T- Daus le rebme numéro du 30, a la deuxièuie page cinquième colonne, il faut lire apiès f la troisième dgue; Ypres ne s est pas en- j core écroulée depuis les dix siècles quelle i existe Mince la considération La dernière phrase du même article n'a pas paru, malgié ia vigilance apportée chaque sema'ne par notre correcteur. Nous la reproiiui ons ci-aptès précédant de la sui te le deruier article du tra«ail de grande envergure de notre sympathique correspondant. Je cours le leur demander et compte servir aux Yprois cette pilule scientifique complémentaire amère ou non sitöt que les autres les vraies, le permettront, {Suite et fin) Les savants, qui ne sont jamais emharras- sés de nous expliquer pourquoi notre fille est muette, n aiment pas s'aventurer a prédire l'avenir avec précision. Et je parle de vrais savants, non des char latans dont l'assurance prophél'que n'a d'égale que !a c-édulité, toüjours décueet toujours vivace quand même, de la foule ignorante. Je n'ai done pas obtenu la réponse cher- chée. Est-ce un inal Je ne le crois pas. Un danger vague ou oigné n'effraie plus on se familiarise même av--c le danver le plus pro- che on ('oublie, a peine sh st-tl évanoui. On l'a vu et on le veira toujours surlethéatre des plus violents et des plus fréquents cata- clysme8. 1 Voici done tout ce que j'ai pu recueillir -!e plus précis. On en prendra c qu on vou.ira. St tout se passe normalement, sans boulever- j sements plus extraordinaire» que reux dont parle l'histotre de n^s régions, dans quelques douzaines de siècles, alors que Messine sera 5 depuis longtemps ou l ée dans les profon- deurs du terrible détroit qu'elle brave; en s Flandre, M ;ssines remplacera Ostende et 5 Bruges comm: port de mer et les descen- dantsde nos amis Messinois feront sauter a la dynamite beffroitt clochersqui nourraient émerger encore a l'emplacement d'Ypres et contrarier dans ces parages les évolutions des Léviathans du iooe siècle. Dans une trsntaine de siècles, en effet, Ypres sera baignée par la mer du Nord et commencera dès ce moment as'enfoncer petit a petit dans l'onde amère. Cette prévision s'étage, tant bienquemal, sur l'affaissement subi oar le sol flamand depuis les premiers siècles de notre ère et dont le coefficient serail d un demi mètre environ par siècle. Bref, si (out va pour le mieux, Ypres peut s'attendre a être dévorée a petites dents, par la mer, dans queiques douzaines de siècles d'ici. Düment avertis du sort de leur ville, nos descendants auronteu vraisemblablement le bon esprit de transporter a temps leurs pénates sur Je Mont Kcmmel, ou, pour pl"s de sürete', a la Barraque Michel, Mais, sans rien pouvoir affirmer sous ce rapport, il est probab e que les choses ne se passeronf pas avec cette régularité-la; que la dernière heure d'Ypres sera notablement avancée et que notre ville périra par une submersion plutot brusque, dans un raz de marée effrayant. Voici quelques fairs qui paraissent légiti- mer cette supposition. lis montreut que la marche de l'affaissement du pavs au cours des ages lut trés irrégu ière. Les principaux affaissements du sol flamand se sont proauits aux époques suivantes Vers l'an 3oo, avec continuation lente j usque vers 840 L an 1000 (avec les Pays-Bas comme cen tre), avec continuation lente au cours des siècles suivants. A partirde i3oo, notre littoral étant défi- nitivement garni d'une défense en règle, le lent affaissement du sol flamand estdissimulé et l'empietement de la mer empêché. A ne considérer que notre portion littorale la plus proche, notre lente immersion parait même stispendue depuis quelques siècles. Mais l'af faissement considérable du sol de la Manche dont tous les ports auront disparu dans dix siècles d'ici et d'autre part, l'affaissement <~ontinuel des Rays-Bas doivent nous enlever l'iliuston d'une assi-tie défimtive du sol flamand. L'accroissement constant de la cote atteinte par les grandes marées parait signi ficative k eet égard. La véritable invasion marine de mars 1906 (catastrophe de Termonde) dépassant en im- i por;ance la marée du 3i janvier 1877, celle l du 5 février 1875 et de beaucoup les plus i fortes marées antérieures,semble nous avertir d'un affaissement du sol, plusou moins pro chain,qui sera d'autant plus considérable qu'il aura été plus longtemps retardé. Par contre, notre rapprochement de la ligne de crête qui se prolonge en Angleterre en traversant le Pas-de-Calais jadis isthme et dont la profondeur maxime n'est que de 60 mètres semble devoir atténuer un peu pour nous l'affaissement manifeste du littoral de» Pays-Bas et de celui de la Manche. D'après MLancaster, l'axe de la charnière d'affaissement de notre territoire nord passe- rait par Ostende et par Anvers. Les levés géodésiques de précision sont malheureusement trop récents pour fournir des indications absolument süres a l'endroit de notre descente aux enfers. La prédominance de l'élément liquide sur notre globe y rend également difficile l'obser- vation exacte des phases de la contraction de notre crofite terrestre. Mais, chose curieuse, ce que nous pouvons difficilement examiner ici sous nos pieds, nous pouvons tres com- modément letodier en re ardant la lune. On ne reprochera plus aux astronomes d'avoir toujours le nez en l'air et de ne pas voir ce qui se passe a leurs pieds. La grande puissance actuelle des instru ments d investi ation cé^este permet de lire nettement sur notre satellite comment il s'est disloqué en se refroidissant. La multiplicité et surtout l'mdépendance relative des com- partiments de l'écorce lunaire donnent une grande importance a nos failles et n'ont rien de rassurant pour notre region, limitée d'une part par une grande faille, d'autre part par une fosse marine. Etant donnée l'extrême frequence des ca'a- clysmes d'origine tectoniquec'est l'ongine de Ia plupart des séismesnous ne sommes ici que dans une sécurité relative. La terre travailie partout et nous aurons tót ou tard notre tour de trembler comme il faut II ya, chaque annéa, uue centaine de temblements de terre assez forts pour tra verser Ie globe terrestre tout entier. Quant aux petits frissons de lecorce, il y en a a toute heure. Si les études lunaires sont fécondes en ré- vélations au sujet de notre sort, les études solaires le sont encore davantage. De plus en plus il se confi-me que toute notre météoro logie,non seulement dans ses grandes lignes, mais dans ses mo'ndres accidents quotidiens et locaux.est surtout lecontre-coup des actions solaires De plus en plus on constate que les trem- blements de terre sont en rapport intime avec les conditions météorologiques de la région terrestre oü ils se produisent. Le régime inégal des eaux y aurait la plus grande part. II parait aussi que le déboisement intensif de notre globe, en modifiant considérable- ment le régime des eaux, serait pour beau coup dans l'accroissement manifeste des tremblements de terre a notre époque. L'influence électrique et magnétique du soleil, mise en évidence toujours davantage, quoique mal élucidée encore dans son mode d'action, ne peut manquer, a meaure qu elle sera mieux connue,decontribuer a la solution du problème angoissant des séismes. Mais d'ores et déja il est hors de doute que, méme en dehors des régions classiques des tremblements de terre, on doit s'attendre a des surprises plutot désagréables. Le soleil a ses débordements d'ardeur, la terre a ses spasmes terribles Monsieur a ses colères, Madame a ses nerfs... et nous som mes entre deux feux 1 Terminons cette étude par une conclusion pratique. Puisque nous ne sommes pas plus certains de pénr sous les flots de l'Océan que sous les ruines d'un tremblement de terre que nous ne savons ni le jour ni 1 heure de la catas trophe, quelle qu elle soit, arrangeons-nous de facon k ne trembler jamais devinl la mort, et Jaissons la terre trembler et l'Océan déborder quand il plaira a Dieu de le per- mettre, dans son amour providentiel. F. Dieu ne frappe que paramour et il n'ote que pour donner. II faut l'udorer et se taire. Maximes évang. Les charmes trompeurs de la prospérité font périr plus d'ames que tous les fléaux de l'adversité. S. Bernard. Les voies de Dieu sont cachées, car il est Dieu; mais elles sont pleines d'amour, paree qu'il est le bon Dieu. Mgr Gay. Une seule chose est certaine au milieu de toutes les ruines une institution restera debout-, émergera iDtacte au milieu de tous les bouleversements, car elle est indestructi ble c'est le Siège de Saint Pierre. Doel linger. Le titre de la causerie que M. Hubert Henrard a donnée le Jeudi ik Février, était assurément énigmatique. Plus d'un en a été dérouté au point de s'imaginer qu'il serait question du téléphone ou d une invention du même genre. Beaucoup auraient été portés a croire a une mystification, si le bon renom d'Excelsior! n'était pour tous un garant du sérieux des conférenciers qu'il invite. M. Henrard le croirait-on est un homme d'étude qui s'adonne a la solution des questions les plus ardues soulevées par notre legislation charitable c'est aussi un homme doeuvres: depuis de nombreuses années, comme secrétaire général de la Société pour l'amélioration des logements ouvriers, il se dévoue pour procurer aux travailleurs de l'aggloffiération bruxelloise des habitations plus saines et plus confortables. Mais il ne dédaigne pas les lettres; il aime a les cultiver. Les occupations graves nel'ont pas empêché non plus de développer en lui l'humour dont la nature l'a doté. N'était-ce pas une gageure que de causer pendant cinquante minutes avec une verve interrissable, en ayant 1 'air de ne rien dire Et s'il est vrai que le genre humoris'ique est le plus difficile et le plus périlleux, on peut dire que M. Henrard a atteint la perfection. Cette causerie a été un véritable régal pour tous ceux qui savent goüter la finesse de l'esprit gaulois, la pureté de la forme et 1 élégance de la diction, et qui ait pu suivre, a travers le réseau serré des observations piquantes,des paranthèses et des dégressions, le fil conducteur, la chalne qui reliait toutea ses idéés. M. Henrard n'a-t-il pas prévenu ceux qui pourraient casser du sucre sur son dos, en faisant d'avance gaimant et spirituellement le procés des conférenciers, plus même qu'il ne faisait la le$on a ceux auxquels échoit le röle d'auditeur Que si Ton voulait lui dénier de la profon deur, il aurait pu répondre victorieusement en invoquant l'exemple des lacs suisses ou italiens. Les esprits les plus profonds sont-ils bien ceux qui en ont l'air Jeudi dernier, le Révérend Père Hoff mann, l'orateur si avantageusement connu en notre ville, a, devaut une nombreuse assemblee de fidèles, comtaencé la série des conférences du Carème,

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 1