«rasres Oisposilif du Carême Nos vieilles villes flamandes Foire el marclié aux chevaux La Uulualilé \cles Otticiels II résuma tout d abord les euseignemeats donnés les années précédentes Pour vivre en cbrétien, pour en accomp'ir les devoirs, pour eu accepter les responsabilités, Dieu ne nous abandonne pas a no3 seules forces il a placé en nous la divine énergie des vertus surnaturelles vertus théo!oga(es et vertus morales, Avec elles nous pouvons lutter et vaincre. Quels sont les ennemis qui se présen tent? Tout d'abord nous-mêmes. Nous avons en nous des tendances qui nous poussent au mal. Ce sont les péchés capi- taux ainsi appelés a cause de leur impor tance et paree qu'ils sont les sources d'autres péchés. Le premier e est 1 'orgueil. Le prédicateur analyse 1 amour que nous avons pour nous mêmes, ce sentiment est legitime quaud il reste dans l'ordre. Mais bientot cet amour de soi dépasse la m sure il exagère notre importance il veut que nous soyons en tout et partout le premier. II nous faut être au premier rang toujour», quelle que soit la situation que nous occupons. Cet amour désordonné c'est l'orgueit, qui peut se définir lestime déré- glée de soi-mèmequi fait que l'on se préfère aux autres et qu'on veut s'élever au dessus d'eux. Rapidement le Père Hoffmann met en lumière les coeséquences de l'orgueil dan3 l'individu, dans les families, dans les socié- tés, et il montre avec vigueur le role funeste que joue cette passion déplorable et tyrannique. Comment ne serait elle pas détesfée de Dieu, de N. S Jésus-Christ, qui eD termes durs a traité les orgueiHeux. Comment ne pas comprendre l'impiétó de i'orgueil- leux puisqu il so croit uu Dieu et ne veut pas obóir? Y a t-il passion plus injustifiable que celle-la, puisquo ceux qui en sont victimes se gloriiient de biens extérieurs et intérieurs dont ils ne sont que les déposi- ta resy a-t-il passion qui pousso plu3 a Tégoïsme et qui fait naitre des sentiments plus inhumains? Y a-t-il passion plus injuste puisque aveuglés par nos propres mérites nous ne vouloas pas reconnaitre ceux des autres Aussi de quels chatimeats les orgueilleux ont été frappés L'orateur montre par des exemoles tirés des temp a anciens et des temps modernes les puuitions terribles qu'a regues l'orgueil humain. Le remède, c'est 1 humilitóla vertu divine t ar excellence, être humble c'est se 'connaitre a sa véritable mesure, c'est savoir ce que Dieu nous a f'aits, c'est comprendre cequ'Il nous a donué; c'est se dire avec sincérité tout ce que j ai de qualités natu relles et da vertus surnaturelles, je la tiens de Vous seul mon Dieu. Le révérend Père Hoffmann deuiande a sou auditoire de se ranger paruai les hum bles o'est faire oeuvre raisonnable et chré- tienne. En lerminant il rappelle la dernière recommandation qua Tooie mourant faisait a sen i'ilsNo luisse jamais l'orgueil dominer dans tes pensées, da<s tes paroles, ou daDS tes actions, c'est par lui que tous les inauxiont, commence. En vertu des facultés spéciales que Nous avons recues du Saint-Siège, Nous accor- dons, durant le Carême de la présente année, les dispenses suivantes Sous la signature de M. Camille Tulpinck, ancien secrétaire de ['exposition des Primitifs Flamands, a paru dernièrement, dans la Fédération artistique un article présen- tant un inte'rêt tout spécial au point de vue de notre ville. C'est ce qui nous a engagé a le faire reproduire dan^ les colonnes de notre journal. La Flandre qui fut aux XIV«et X\ e siècles, la grande productrice d'oeuvres d'art et le foyer autour duquel vinrent se grouper toutes les aspirations, la Flandre qui fut le centre vers lequel convergèrent un temps toutes les nations, a beaucoup perdu au- jourd'hui de ce pouvoir d'attraction. L'étranger semble de preference aller admirer les chefs-d'oeuvre flamands dans les musées allemands, frangais, italiens, etc. et je n'oserais garantir que les Beiges ne suivent pas ces exemples. Le premier souci d'nn peuple, le primor dial devoir de tous ceux qui détiennent a un titre quelconque une parcelle d'autorité, est de faire connaitre et apprécier par tous, les ceuvres ayant fait la gloire de cette chose illustre l'Art Flamand 1 C'est un devoir de patriotisme. Je ne me lasserai point de le rappeler, et je ne cesserai d'y coopérer dans ma modeste sphère d'acti- vité, car l'esprit de familie, l'amour du clocher natal, ia fierté de son pays forment un faisceau de sentiments inspirateurs de nobles entteprises. Je n'ignure pas que les chefs-d'oeuvre flamands sont aussi magnifiques a l'étranger qu'en notre pays, je suis même disposé a formuler qu'ns y dépassent ia beauté des I. II est permis de faire usage de beurre et de laitage, comme aussi de graisse fondue, tous les jours du Carême. II. II est permis de manger des oeufs tous les jours, excepté le Mercredi des Cendres et le V, ndredi-Saint. Les personnes tenues au jeüne ne peuvent en manger qu'une seule fois le jour, en dehors des dimanches, et ce'a au repos principal, et non a la co'lation ce qu'elles doivent aussi observer les autres jours dejeün pendant l'année. II est permis de se servir d'oeufs pour préparer d'autres mets, tous les jours du Carême. III. Nous permettons l'usage de la viande les dimanche, lundi, mardi, jeudi et samedi deohaque semaine, excepté le samedi des Quatre-temps (6 mars) et le samedi-saint. Les personnes tenues aa jeüne ne peuvent manger de viande qu'une seule fois le jour, en dehors des dimanches, et cela au repas principal, et non a la collation il en est de même du bouillon et du jus de viande. IV. II est défendu, même a ceux qui peu vent faire gras, de manger de la viande et du poisson au même repas, non seulement tous les jours du Carême, y compris les diman ches, maïs encore tons les autres jours du jeüne pendant l'année. V. On est oblige de réciter trois Pater et trois Ave et une fois les actes.de Foi, d Espé- rance, de Chariré et de Contrition, chaque jout qu on profitera de la dispense de manger de la viande. On pourra cependant se libérer de cette obligation, en versant dans le tronc du Caiême une aunröne, chacun selon sa dévotion. VI. Nous accordons aux militaires de tout grade, a leurs femmes, enfants et domesti- ques ainsi qu'aux autres personnes attachées de fait au service militaire, la permission de faire gras tous les jours de l'année, excepté le Vendredi-Saint. L'usage des oeufs leur est permis tous les iours sans exception. Aux militaires Nous assimilons les gen darmes, les douaniers et les agents de police urbaine de service actif, les gardes fore3tiers, les employés en service sur les trains d s chemins de fer et sur les trams, les employés techniques de 1 administration des téle'graphes et téléplion.s en service actif le long des lignes, les facteurs de la poste, les employés des aecises en «ctivité et les bateliers. Nous accordons la même d spense i3 a ceux qui logent et nourrissent la troupe durant les manoeuvres ou en d'autres occa sions de ce genre. 2" Aux ouvriers occupés aux hauts-four- neaux, aux fours des ve rreries, dans les mines et dans les carrières. VII. Nous croyons devoir rappeler a tous nos diocésains que les jours de jeüne, outre le Carême, sont les Mercredis, Vendredis, Samedis des Quatre Temps, les Vigiles de la Pentecóte, de la solennité des SS. Apötres Pierre et Paul, de 1' Aessomption de la Ste- Vierge, de la Toussaint et de la Noëlet que tous les Vendredis de l'année, il est défendu de manger de la viande, a l'exception de la Noël et de Ia Circoncision de N.S. (t Janvier) Iorsqueces fêtes tombent un Vendredi. VilI. Vu les circonstances du temps, et en vertu des pouvous spéciaux que N. S. Père le Pope Nous a accordés, Nous permettons a tous nos diocésains de faire, cette année, usage de viand?, même plusieurs fois. les jours de Saint Mare et des Rogations. Pour les mêmes nvotifs et en vertu des mêmes pouvoirs, Nous permettons, jusqu'au Carême, de l'année prochaine, a tous nos diocésains de faire également usage de vian de, même plusieurs fois le jour, tous les samedis en dehois du Carême, qui ne sont pas des jours de jeüne. «.7."3ggg- 'A-TJTUTC'g'CgBgaiifl—ew—SH—HBMmaM—BMBWI oeuvres, des autres écoles, car la Flandre est la seule nation ayant produit, pendant une période aussi longue, autant et de si nom- breux artistes. Pourtant il y a des tihoses dont les musées étrangers ne peuvent nous procurer ia sensa tion i'ambiance du rmlieu, l'harmonie entre a nature et l oeuvre de i'artiste, l impression d'unité de tous les elements. J'ai admiré, dans les splendides et vastes salles des luxueux musées d'Europe, les panncaux des Van Eyci-c, des Meml'ng, des Van der Weyden, des Bou.s, des Van der Goes et des G. David, cmais je suis saos cesse revenu avec amour vers cette petite salie, sobre et cossue. si vraiment flamande que l'höpital St Jean, a Bruges, en formant le voeu de voir, toujours ainsi, nos primitifs dans un cadre et un mirieu appropriés a leur espnt et a leur tendance. On ne congoit pas bien ie tableau distrait de son entourage, le tableau étiqueté comme un objet ethnographique. L'art pictutal est un élément de l'ensemfole des arts et il cor.- vient de ne pas l'isoler, ni de l'abriter en des constructions nouvelles dont 1 inspiration fatalement doit rnanquer de souffle. Aux Van Eyck, aux Memhng, aux G. David, il faut, dms nos vieilles villes, les austères palais, invoquant les grands souve nirs de l'histoire, il faut le grandiose ,des monuments sur lesquels le temps a mis son empreinte, il faut le génie de l'architecture des siècles passés, il faut la pierre sur laquelle s'est brisée ia témpête des ans. Le contenu répond ainsi adéquatement au contenant et rous les arts concourrc-nt a l'harmonie générale tasut par la déoo-atior mobilière ou immob'liaire que par la con servation et la mise en »aleur du vieil edifice. IX. Nous accordons A tous les curés et confesseur.s le pouvoir de dispenser dans des cas particuliers.en tout ou en partie, du jeüne et de l'abstinence ou de changer ces obliga tions en d'autres oeuvres de piété.a condition que la demande se justifie par un motif aisonnable, et ne provienne pas uniquement de la crainte qu'inspire la mortification chrétienne. Cette dispense ne peut s'étendr i au dela d'un an. Les malades et les personnes faibles de santé se règleront d'après les ordonnances d'un médecin consciencieux Conformémcnt au désir du Souverain Pon- tife, Nous engag ons les fidèles, qui feront usage de ces dispenses, a multiplier leurs bonnes oeuvres et surtout a observer evacje- ment le précepte du jeüne et de l'abstinence. Et sera la présente lettre pastorale Ine en chaire, a toutes les messes, dans les églis-s et oratoires publics de notre diocèse, le diman che de la Sexagésime lecture sera donnée du dispositif du Carême,le dimanche suivant. Donné a Bruges, le 3 février 1909. f GUST AVE-JOSEPH, ÉVÊQUE DE BRUGES. Par ordonnance de Mgr 1 Evêque, A. C. DE SCHREVEL, Chan. Secret. Mercredi a eu lieu 1 antique foire a ix chevaux, communément appelée Foire du mercredi des Cendres Le nombre des chevaux de gros trait mis en vente n'était pastrop nombreux, par contre, les ooulains étaient en plus graud nombre que d'habitu- de. Les transactions opérées dénotent que les prix rostent élevés. Le3. concours orgam és a, l'occasion de la foire par le Cornice agric a Ypres-Eemmel, sous la présidence de M. Bruaeel de Mont- pellier, conseiller prt vincial.bourgmesfre de Kemtael, oat doniié un resultat presque sans précédent, par le graud nombre des sujetset leur réella valeur. Le jury, composé de M Vl. Jean Verhaegue, député permanent a Wervicq De Laey, président d la com mission provinciale d agriculture A Hoog lede Florimond Dubrabandere, conseider provincial a WieLbeke Charles B'ut- saert, conseiller provincial, bourgmestje de Watou Adr. Limbourg et Emile Dscaes- tecker, ispecteurs-vétérinaires du gouverne ment a Ypres, a décerné les prix s iivants a) Etalons de deux ans et plus (8 con currents) iel' pr. Mad. ve 'vo Verraes, a VVytschaete, mei vermei) et 50 fr. 29 pr. Cyrille Descamps, a Langemarck, med. ar g°nt et 25 fr. b) Poulains d'un an et plus (31 concur rents). ler pr., Frdöle Sainyn, B >esiughe, méd. vermeil et 50 fr. '2e pr., Uami'le BlootaekerTa Voormezeeie, méd. argent et 40 fr. 3S pr., Jules (Ihesquière, a Wer vicq, méd. bronze et 25 t'r. 4e pr., Abel Hauquart, a Bas Warueton, méd. brouze »t 15fr.; Veove Henri Lemahieu, a Lange marek 5 fr. öepr., Veuve Vanbee, a Pas- schendaele, 5 fr. 1" pr., Fidéle Samyn h Boesingbe, 5 fr. cJuments de trois ans et plus f8 concur rentes).—1« pr., Fadèle Samyn,a Boesinghe, méd vermeil et 80 fr. 2e pr., Léon Cous- sement, a PoelcapeJe, méd. argent fr. 3* pr., Veuve Brutsaert, a Noordschote, méd. bronze et 40 fr.; 4e pr., J.Coveinaker, a Locre, méd. bronze et 20 fr. d) Juments de plus d'un an et moins de 3 ans (16 concurrentes) 1" pr., Hector Lootens, ét Ypres, méd. vermeil et 50 fr. Les primitifs ne connajssaient pas la for mule l'art pour l'art Quand ils créaient, ils avaient quclque chose a due et le disaient avec simplicité et vérité. Voyez les intérieurs oü se meuvent les personnages tout y est calme, recueiili on sent que I'artiste y a rendu sincèrement, sans recherche, ce qu'il avait devant les yeux Les meubles sont a leur place, les murs sont garnis d'objets et je crois que la vilie flmande qui conserverait l'aménag^ment de son musée en s'inspiran.1 des intérieurs de nos primitifs, ferait oeuvre sage et réfléchie. Elle donnerait a nos génies le cadre d'intimité qui leur convient et créerait un musée sans rival. Si les anciennes villes flamandes ont le plus grand intérêt A la conservation des vieux hotels seigneuriaux, s'il est de sage administration de les acquérir pour les sanver de la destruction et pour enrichir ainsi notre patnmoine monumental, la conservation des hat itations privées, plus modestes mais oflrant un caractère de styie, n'est pas moins a souhaiter. Ce n'est pas sans un sentiment d'effroi que nous imaginons les vieilles cités de Bruges, de Courtrai, d'Ypres, de Furnes, de Nieuport et jusqu'a ce caractéristique et historique bourg de Damme, atteints par l esprit de modernisation £t outrance. Ce qui aujourd'hui constitue encore l'orgueil d'une nation, la fortune de tout un pays, sera demain un sujet de regret. Dévastateur, l'esprit nouveau aura passé, jetant au vent les souvenirs des siècles et causant l'irréméctiable ruine de nos chères et belles cités flamandes. Demain les plus merveiileux cités de Bruges peuvent être 2e pr., Louis Leterme, a VVytschaete, méd. argent et 49 fr. 3« pr., Gheerardyn, a Noordschote, méd. brooze et 30 fr. 4* pr., H. Beeruaert, a Poelcape le, méd. bi onze et 20 fr. e) Pouliches d'un an et moins. le pr., Emile Soeneu, a Lmgemarck, mét vermeil et 50 fr. 2e pr Cu. Swy lae 'ouw, A Ypr s, méd. vermml et 40 fr.3® p V m.v V n- raes, A Wytschaeto, méd. bronze et, -^5 fr 4e pr.. Pierre Vandepitte, aZ>U'beke méd br nze et 15 fr. Hongres (21 'oncurreots ler n Dó-iré Iiomerv, a deo, mé b u- -1 20 fr. 29 En. Donok; a Bo -, o. i mé bronze et 18 t'r 3e Dés. Hemery a tad- 16 tr. 4e Tueophile P'iiunp A ,|V 14 fr. 5e Adolf Ve-fad ie, a Li ge oarek 13 fr.6e Jean I) com a t\y»scha t 12 1 r7e Veuve Delv». a Zone b ke 11 8C R. Ros. eel, a E verding" lt) 1 Après le coueours, a distribution des prix a eu lieu a l'Hötel de vnle, salie d milice, la proclamation en a été faite par Vl. Huys, secrétaire du co mica agrico'e. Aprèsquoi. V!. Vandewou er, agronome de i'Et'. a Ypres, a fait ressortir la ho no réussite des concours qui ont réuui 103 inscriptions et tous les progrès icabsés 'U_r a r-ce che a- jineen ces deruières anuées da s i'ar ondis- sement d' Vp La fédération des sociétés motuaiistes de retraite de ï'arrondissesnent d Ypres vient de tentr en la salie Iweino, s >n asscmolée géné rale statutaire annuelle. Au bureau avaient prts place MM. Habaert, président Rév. ablé Delameilleure, trésorier Boudoll, sé crétaire Antony, D'huvetter, Vanderghote, abbé Dejaeghere, Malisse, Verlae, Debos- schere, meneres du conseil. Dans la salie, environ qautre-vingts délé- gués des sociétés fédérées. Le procés-verbal de la dernière assemblée générale est approu- vé. Ainsi qu il re'sulte d'un rapport présenté par le trésorier, M. l'Abbé Delameilleure, la situation iniaucière de la Fédération est flo rissante. Outre les avantages que la Fédéra- ton présente pour ies sociétés, celles-ci ont déja touché de ia Fédératiou une somme de 3985 Ir. 90, alors qu'elles n'ont versé que 52i francs. Un intéressant rapport du secré taire, M. Boudolf, nous apprend que trois nouvelles sociétés sont entre'es dans la Fédé ration, ce qu' en porte le nombre a 66, réumssant 13.770 membres actifs et $47 membres honoraires 12.040 membres ont versé au moins 3 tr. la moyenne est de 7 fr. Les versements des membres et les différents subsides atteignent pour 1908 la somme de 206.168 fr. 3o. Ce rapport con- tient encore d uules conseils pour l'admini- stratiou des sociétés, fa prop (gande a faire, la bonne entente entre les sociétés,et il insiste sur 1 importance que la iutte contre 1 alcoo lisme présente au point de vue de mutualité. Une longue et oiseuse discussion s engage sur le mode d election des memores du con- seil. Finalemint on decide que toute presen tation de nouveau candidal au conseil d'ad- mmistration doit être signée de dix délégués et parvenir au président de la Fédération au moins un mois avant l'assemblée générale. MM. Haliaert, Delameilleure,Deooscnere, Egels, Verlae, D huvetter et Malisse, mem bres sortants, sont réelus comme membres du conseil. A l'unanitnité, on acclai. e Ja proposition d'adresser uue pét tion au gou vernement demandant d'augmenter les subsi- abimés a jamais, car il est permis a n importe quel par/enu de jeter bas loeuvre dun maiire, d appauvnr la fortune publique, de compromettre la prospérité de la ville. Une !oi protectrice que nous envions a la France, a l'ltalie est urgente, maïs en attendant, il faut que les différents pouvoirs publics unissent leurs efforts et leur bonne volonté. Je parlait tantöt d'ambiance et je disais la corrélation qui existe et doit exister entre tous ies arts. Les vieilles villes flamandes en offrent le meilleur témoignage. Ecoutez les étrangers ven-ant pour la première fois passer quelques heures a Bruges pour la visite des musées. Voyez les s'atiarder dans les rues,admirer les carrefours et les canaux, et, le soir venu, remettant leur depart au lendemam... ou a plus tard. J'ai conau des Suisses,venus pour un jour, rester six semaines, en plein biver, j'ai connu des Francais, séjourner deux mois, j'ai connu des hommes ue goüt raffiné accourir au premier flocon de neige et jouir du magique spectacle de la ville toute blanche. J'ai connu des touristes, des artistes, des savants, des princes de sang j'ai devant moi une lettre enthousiaste d un prince q^pous touche de prés--s'arrachant avec peine"au charme de Bruges, tel tout dernièrement ce grand due de Russie qui n'a point dit adieu maïs au revoir D'ailleurs l'art architectural doit inspirer les mêmes soucis que l'art piciural. J entends les cris d'indignat on accueiliant la nouvelle de quelque panneau mal conser vé, j'entends les regrets lorsque les millions d'Amériqne nous enlèvcnt un chel-U'oeuvre, j'enienas les doléances quand une pcinture se trouve mal exposé ans un édifice quel conque I des pour les personnes nées entre les année 1845 et i860, afin de leur permettr'ï d^a constituer une pension de vieillesse asse;^ importante.Après un appel fait par M.D'hu vetter en faveur de l'oeuvre des habitation^— ouvrières, la séance est levée. Par arrê'é royal du i5 Juillet 1908, insér^ au Moniteur beige du 18 Févner 1909 Va déc nation VndustrieVle a été accordce aux artisans et ouvriers de l'industrie et du com uerce don' les noms suivent Decoration industriellc de irt classe 4 MM. Isaac, jiiétou, a Wervicq; Henri L p rc 1 ue, contiir-maitre de fabrique a Bortsiuühe Marie Mallet, repasseuse, gl Ypres; tlphonse Fauwels, charpentier, a Ypres Désiró damyn. tourneur, a Lange- marek Déco' ation indus'rielle de 2' classeu. Mvl. ilnnri Cherchyt. méeauicieu, a Ypies Em le Chnstiaen, charpentier, a Ypres Gamill Oeschepper, taill ur d habits, a. Neuve Kglise Charles Dupiez, tissf-rand, èl Yores Hector Huyghe, tai leur de pjerres. a Ypre>.Louis Lacante, cnef-'.ourneur en hois, a Ypies Amand LaLman, sabotier, a Boesi gheAugust Andries. ziuiueu a Ypies; Henri Buytaert, magou, a Vlamer- ti' ghe; Théophil0 Desbonnets, huilier a Wervicq Henri Doolae. he, casq 'etie -, a Ypr s; i'auline Lapierre, repasseuse, Ypres; Emile Mouiez, peintre, a Ypies Philippe Paity charpentier, a Zounebeke Cyr'lie Roose, coptre-maitre, a Wervicq. Par arr Hé royal du 3 Février M 1 abbé René Neuville est uommé meusbre de ia commission a ministrative de la 1 rison d Ypres en remplacement de M. Boedt, demissionnaire. La vice-précidence de cette commission est conférée a M. Colaert, bourgmestre. BURGERSTAND VAN YPER Van den 19 tot den 26 Febr. t9.,9 Geboorten: Coffyn Leonia, Paddepoelstraat. Sulomé Renaat, Zonnebeke steenweg. Cornells Eduard, Zaalnof. Ri-ni Andreas, Kalfvaart. Dedulie Rog -r, Si Augustinstraat Laruou Maurits, .vunneple n. Bonte Joseph, Bukkei s raat. Waterbiey Jules, Kalivaart. oiomrae M chaëi. Korte Tliosroutstraat. Vandelanuoite Leo, R(jselstraat. Turek Luciaan, Rijsels.raat. üupiez Joseph. Elverilinghesiraat. Woets Maria. Si J cobslr-at. Brtii naert Leo, Lombaaidstraa'. Lieioo Alphons, Jickebusuh steenweg. Huwelijken Guillaume Adam, nrijkenbakker te VVangenies Drjiioyelle Lucia, z. b. te Yper. De| uydt Florent, timmei man Baeyens Eupbemie, z. b beiden te Yper. Velgbrt Lamn 1, eurder C irlier Mana, kan tenwerkster, beiden te Yper. Viane Alphons, klakkenmakersgast Boute Gabriela, z b- beiden te Yper. Denaegel Oscar, kleermake sgasl A Clare- boudt, Maria, kantenwerkster beiden ie Yper. Sterlgevalien ue Witte Karei, 69 j. z. b. Ongehuwd, Lange Thouroutsti aat. Ve- beke Francis, 67 jaren, z. b. ecbtgt Forrest Maria, L. Thoui ouisti aat Vanuxem Celina, 25 j. z. b. ongeh. Batteelstr. Storm Maria, 71 z b. weduwe van den Hoog welgeboren heei Iweius d'Kecknouite, Meenon. straat. Burggraeve Maria, 1 jN- êrstraat. Depuydt Oscar, t maand, Kyselstraat. Reynolds Agnös, 6s j. z. n., wed. Daly James, Pop riligheSleen Weg Deweerdt Arthur, 10 dagen, Schutielaerestr. Collet Maria, 26 j huistioudster, L>ixmud«- Steenweg. i'aey Jesidenus, 2j z. b. Wed. De v\ inter Joanna, Rysois raat. tiaeri Auoiptiina, 76j., wed. Wyeland Carolus, Uixmudestiaat. Vanderbregt Seraphinus, 77 j., z b echtg. Spmnewyn Horten ia, Beluikstraat. Vandamme Julius, 37 j., z. b Lange Tbourout- straat. Doperé Arael a, 75 j., kantenwerkster. Buk- kersti aat. Tous les jours, dans nos vieilles villes, se commei quelque méfait, s'abime un site, tombe un vieil hotel, une jolie habitation privée, s'anéanut un morceau de sculpture, un spécimen partois unique d'architec- ture... La loi est muette. Dévasiez a votre aise, démolissez, bana- lisez, personne ne s'émeut. A 1 ouragan de 1793, abattant inconsciemment, par amour de dévaster,a succédé la lévol at'on pacifique, mais surnoise pierre pat pierre, s en vont les vieux édifices, les vieilles maisons, les chers souvenirs. Les vieilles villes disparais- sent, s'anéanussent. Ce n'est point seulement au pays d Orient que l'on pieure sur les ruines a jamais dis- parues. Je uisais tantót: persoant ne s émeul, je me ttompais. Une voix sonnant haut, ferme et clairene cesse de retentir. Le R01, avec la perspicacité des hommes de génie, trace le devoir et c'est, pour les rares travableurs de la conservation des vieilles villes flamandes, un réconlort et un espoir. Un espoir car, a défaut d'une loi protectrice des vieilles splendeurs monumen- tales, il est possible de sauver au moins certains monuments et de sauvegarder un peu le caractère de nos vieux centres. Depuis longtemps Bruges et récemment Ypres sont entrées résolument dans cette voie. Pourquoi Courtrai, Furnes et bien d'autres villes encore pour ne nous occu- per que de la Flandre ne suivraient elles pas le même exemple Pourquoi ne pas en- couiager la resuuiation des vieil,es m usotis privées t'ouiquoi ne pas subs dier ces recoijstiiiitioijs el ces restau-atious (yi suivre). C. TULPINCK

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 2