«rasres
Oisposilif du Carême
Nos vieilles villes flamandes
Foire el marclié aux chevaux
La Uulualilé
\cles Otticiels
II résuma tout d abord les euseignemeats
donnés les années précédentes Pour vivre
en cbrétien, pour en accomp'ir les devoirs,
pour eu accepter les responsabilités, Dieu
ne nous abandonne pas a no3 seules forces
il a placé en nous la divine énergie des
vertus surnaturelles vertus théo!oga(es et
vertus morales, Avec elles nous pouvons
lutter et vaincre.
Quels sont les ennemis qui se présen
tent? Tout d'abord nous-mêmes. Nous
avons en nous des tendances qui nous
poussent au mal. Ce sont les péchés capi-
taux ainsi appelés a cause de leur impor
tance et paree qu'ils sont les sources d'autres
péchés.
Le premier e est 1 'orgueil.
Le prédicateur analyse 1 amour que nous
avons pour nous mêmes, ce sentiment est
legitime quaud il reste dans l'ordre.
Mais bientot cet amour de soi dépasse la
m sure il exagère notre importance il
veut que nous soyons en tout et partout le
premier. II nous faut être au premier rang
toujour», quelle que soit la situation que
nous occupons. Cet amour désordonné c'est
l'orgueit, qui peut se définir lestime déré-
glée de soi-mèmequi fait que l'on se préfère
aux autres et qu'on veut s'élever au dessus
d'eux.
Rapidement le Père Hoffmann met en
lumière les coeséquences de l'orgueil dan3
l'individu, dans les families, dans les socié-
tés, et il montre avec vigueur le role
funeste que joue cette passion déplorable et
tyrannique.
Comment ne serait elle pas détesfée de
Dieu, de N. S Jésus-Christ, qui eD termes
durs a traité les orgueiHeux. Comment
ne pas comprendre l'impiétó de i'orgueil-
leux puisqu il so croit uu Dieu et ne veut pas
obóir? Y a t-il passion plus injustifiable
que celle-la, puisquo ceux qui en sont
victimes se gloriiient de biens extérieurs et
intérieurs dont ils ne sont que les déposi-
ta resy a-t-il passion qui pousso plu3 a
Tégoïsme et qui fait naitre des sentiments
plus inhumains? Y a-t-il passion plus
injuste puisque aveuglés par nos propres
mérites nous ne vouloas pas reconnaitre
ceux des autres
Aussi de quels chatimeats les orgueilleux
ont été frappés L'orateur montre par des
exemoles tirés des temp a anciens et des
temps modernes les puuitions terribles qu'a
regues l'orgueil humain.
Le remède, c'est 1 humilitóla vertu
divine t ar excellence, être humble c'est se
'connaitre a sa véritable mesure, c'est savoir
ce que Dieu nous a f'aits, c'est comprendre
cequ'Il nous a donué; c'est se dire avec
sincérité tout ce que j ai de qualités natu
relles et da vertus surnaturelles, je la tiens
de Vous seul mon Dieu.
Le révérend Père Hoffmann deuiande a
sou auditoire de se ranger paruai les hum
bles o'est faire oeuvre raisonnable et chré-
tienne.
En lerminant il rappelle la dernière
recommandation qua Tooie mourant faisait
a sen i'ilsNo luisse jamais l'orgueil
dominer dans tes pensées, da<s tes paroles,
ou daDS tes actions, c'est par lui que tous
les inauxiont, commence.
En vertu des facultés spéciales que Nous
avons recues du Saint-Siège, Nous accor-
dons, durant le Carême de la présente année,
les dispenses suivantes
Sous la signature de M. Camille Tulpinck,
ancien secrétaire de ['exposition des Primitifs
Flamands, a paru dernièrement, dans la
Fédération artistique un article présen-
tant un inte'rêt tout spécial au point de vue
de notre ville. C'est ce qui nous a engagé a
le faire reproduire dan^ les colonnes de notre
journal.
La Flandre qui fut aux XIV«et X\ e siècles,
la grande productrice d'oeuvres d'art et le
foyer autour duquel vinrent se grouper
toutes les aspirations, la Flandre qui fut le
centre vers lequel convergèrent un temps
toutes les nations, a beaucoup perdu au-
jourd'hui de ce pouvoir d'attraction.
L'étranger semble de preference aller
admirer les chefs-d'oeuvre flamands dans les
musées allemands, frangais, italiens, etc. et
je n'oserais garantir que les Beiges ne suivent
pas ces exemples.
Le premier souci d'nn peuple, le primor
dial devoir de tous ceux qui détiennent a un
titre quelconque une parcelle d'autorité, est
de faire connaitre et apprécier par tous, les
ceuvres ayant fait la gloire de cette chose
illustre l'Art Flamand 1
C'est un devoir de patriotisme. Je ne me
lasserai point de le rappeler, et je ne cesserai
d'y coopérer dans ma modeste sphère d'acti-
vité, car l'esprit de familie, l'amour du
clocher natal, ia fierté de son pays forment
un faisceau de sentiments inspirateurs de
nobles entteprises.
Je n'ignure pas que les chefs-d'oeuvre
flamands sont aussi magnifiques a l'étranger
qu'en notre pays, je suis même disposé a
formuler qu'ns y dépassent ia beauté des
I. II est permis de faire usage de beurre et
de laitage, comme aussi de graisse fondue,
tous les jours du Carême.
II. II est permis de manger des oeufs tous
les jours, excepté le Mercredi des Cendres et
le V, ndredi-Saint. Les personnes tenues au
jeüne ne peuvent en manger qu'une seule
fois le jour, en dehors des dimanches, et ce'a
au repos principal, et non a la co'lation ce
qu'elles doivent aussi observer les autres
jours dejeün pendant l'année. II est permis
de se servir d'oeufs pour préparer d'autres
mets, tous les jours du Carême.
III. Nous permettons l'usage de la viande
les dimanche, lundi, mardi, jeudi et samedi
deohaque semaine, excepté le samedi des
Quatre-temps (6 mars) et le samedi-saint.
Les personnes tenues aa jeüne ne peuvent
manger de viande qu'une seule fois le jour,
en dehors des dimanches, et cela au repas
principal, et non a la collation il en est de
même du bouillon et du jus de viande.
IV. II est défendu, même a ceux qui peu
vent faire gras, de manger de la viande et du
poisson au même repas, non seulement tous
les jours du Carême, y compris les diman
ches, maïs encore tons les autres jours du
jeüne pendant l'année.
V. On est oblige de réciter trois Pater et
trois Ave et une fois les actes.de Foi, d Espé-
rance, de Chariré et de Contrition, chaque
jout qu on profitera de la dispense de manger
de la viande. On pourra cependant se libérer
de cette obligation, en versant dans le tronc
du Caiême une aunröne, chacun selon sa
dévotion.
VI. Nous accordons aux militaires de tout
grade, a leurs femmes, enfants et domesti-
ques ainsi qu'aux autres personnes attachées
de fait au service militaire, la permission de
faire gras tous les jours de l'année, excepté
le Vendredi-Saint. L'usage des oeufs leur
est permis tous les iours sans exception.
Aux militaires Nous assimilons les gen
darmes, les douaniers et les agents de police
urbaine de service actif, les gardes fore3tiers,
les employés en service sur les trains d s
chemins de fer et sur les trams, les employés
techniques de 1 administration des téle'graphes
et téléplion.s en service actif le long des
lignes, les facteurs de la poste, les employés
des aecises en «ctivité et les bateliers.
Nous accordons la même d spense i3 a
ceux qui logent et nourrissent la troupe
durant les manoeuvres ou en d'autres occa
sions de ce genre.
2" Aux ouvriers occupés aux hauts-four-
neaux, aux fours des ve rreries, dans les mines
et dans les carrières.
VII. Nous croyons devoir rappeler a tous
nos diocésains que les jours de jeüne, outre
le Carême, sont les Mercredis, Vendredis,
Samedis des Quatre Temps, les Vigiles de la
Pentecóte, de la solennité des SS. Apötres
Pierre et Paul, de 1' Aessomption de la Ste-
Vierge, de la Toussaint et de la Noëlet que
tous les Vendredis de l'année, il est défendu
de manger de la viande, a l'exception de la
Noël et de Ia Circoncision de N.S. (t Janvier)
Iorsqueces fêtes tombent un Vendredi.
VilI. Vu les circonstances du temps, et en
vertu des pouvous spéciaux que N. S. Père
le Pope Nous a accordés, Nous permettons a
tous nos diocésains de faire, cette année,
usage de viand?, même plusieurs fois. les
jours de Saint Mare et des Rogations.
Pour les mêmes nvotifs et en vertu des
mêmes pouvoirs, Nous permettons, jusqu'au
Carême, de l'année prochaine, a tous nos
diocésains de faire également usage de vian
de, même plusieurs fois le jour, tous les
samedis en dehois du Carême, qui ne sont
pas des jours de jeüne.
«.7."3ggg- 'A-TJTUTC'g'CgBgaiifl—ew—SH—HBMmaM—BMBWI
oeuvres, des autres écoles, car la Flandre est
la seule nation ayant produit, pendant une
période aussi longue, autant et de si nom-
breux artistes.
Pourtant il y a des tihoses dont les musées
étrangers ne peuvent nous procurer ia sensa
tion i'ambiance du rmlieu, l'harmonie entre
a nature et l oeuvre de i'artiste, l impression
d'unité de tous les elements.
J'ai admiré, dans les splendides et vastes
salles des luxueux musées d'Europe, les
panncaux des Van Eyci-c, des Meml'ng, des
Van der Weyden, des Bou.s, des Van der
Goes et des G. David, cmais je suis saos cesse
revenu avec amour vers cette petite salie,
sobre et cossue. si vraiment flamande que
l'höpital St Jean, a Bruges, en formant le
voeu de voir, toujours ainsi, nos primitifs
dans un cadre et un mirieu appropriés a leur
espnt et a leur tendance.
On ne congoit pas bien ie tableau distrait
de son entourage, le tableau étiqueté comme
un objet ethnographique. L'art pictutal est
un élément de l'ensemfole des arts et il cor.-
vient de ne pas l'isoler, ni de l'abriter en des
constructions nouvelles dont 1 inspiration
fatalement doit rnanquer de souffle.
Aux Van Eyck, aux Memhng, aux G.
David, il faut, dms nos vieilles villes, les
austères palais, invoquant les grands souve
nirs de l'histoire, il faut le grandiose ,des
monuments sur lesquels le temps a mis son
empreinte, il faut le génie de l'architecture
des siècles passés, il faut la pierre sur laquelle
s'est brisée ia témpête des ans.
Le contenu répond ainsi adéquatement au
contenant et rous les arts concourrc-nt a
l'harmonie générale tasut par la déoo-atior
mobilière ou immob'liaire que par la con
servation et la mise en »aleur du vieil edifice.
IX. Nous accordons A tous les curés et
confesseur.s le pouvoir de dispenser dans des
cas particuliers.en tout ou en partie, du jeüne
et de l'abstinence ou de changer ces obliga
tions en d'autres oeuvres de piété.a condition
que la demande se justifie par un motif
aisonnable, et ne provienne pas uniquement
de la crainte qu'inspire la mortification
chrétienne. Cette dispense ne peut s'étendr i
au dela d'un an.
Les malades et les personnes faibles de
santé se règleront d'après les ordonnances
d'un médecin consciencieux
Conformémcnt au désir du Souverain Pon-
tife, Nous engag ons les fidèles, qui feront
usage de ces dispenses, a multiplier leurs
bonnes oeuvres et surtout a observer evacje-
ment le précepte du jeüne et de l'abstinence.
Et sera la présente lettre pastorale Ine en
chaire, a toutes les messes, dans les églis-s et
oratoires publics de notre diocèse, le diman
che de la Sexagésime lecture sera donnée
du dispositif du Carême,le dimanche suivant.
Donné a Bruges, le 3 février 1909.
f GUST AVE-JOSEPH,
ÉVÊQUE DE BRUGES.
Par ordonnance de Mgr 1 Evêque,
A. C. DE SCHREVEL, Chan. Secret.
Mercredi a eu lieu 1 antique foire a ix
chevaux, communément appelée Foire du
mercredi des Cendres Le nombre des
chevaux de gros trait mis en vente n'était
pastrop nombreux, par contre, les ooulains
étaient en plus graud nombre que d'habitu-
de. Les transactions opérées dénotent que
les prix rostent élevés.
Le3. concours orgam és a, l'occasion de la
foire par le Cornice agric a Ypres-Eemmel,
sous la présidence de M. Bruaeel de Mont-
pellier, conseiller prt vincial.bourgmesfre de
Kemtael, oat doniié un resultat presque
sans précédent, par le graud nombre des
sujetset leur réella valeur. Le jury, composé
de M Vl. Jean Verhaegue, député permanent
a Wervicq De Laey, président d la com
mission provinciale d agriculture A Hoog
lede Florimond Dubrabandere, conseider
provincial a WieLbeke Charles B'ut-
saert, conseiller provincial, bourgmestje de
Watou Adr. Limbourg et Emile Dscaes-
tecker, ispecteurs-vétérinaires du gouverne
ment a Ypres, a décerné les prix s iivants
a) Etalons de deux ans et plus (8 con
currents) iel' pr. Mad. ve 'vo Verraes,
a VVytschaete, mei vermei) et 50 fr. 29 pr.
Cyrille Descamps, a Langemarck, med. ar
g°nt et 25 fr.
b) Poulains d'un an et plus (31 concur
rents). ler pr., Frdöle Sainyn, B >esiughe,
méd. vermeil et 50 fr. '2e pr., Uami'le
BlootaekerTa Voormezeeie, méd. argent et
40 fr. 3S pr., Jules (Ihesquière, a Wer
vicq, méd. bronze et 25 t'r. 4e pr., Abel
Hauquart, a Bas Warueton, méd. brouze »t
15fr.; Veove Henri Lemahieu, a Lange
marek 5 fr. öepr., Veuve Vanbee, a Pas-
schendaele, 5 fr. 1" pr., Fidéle Samyn h
Boesingbe, 5 fr.
cJuments de trois ans et plus f8 concur
rentes).—1« pr., Fadèle Samyn,a Boesinghe,
méd vermeil et 80 fr. 2e pr., Léon Cous-
sement, a PoelcapeJe, méd. argent fr.
3* pr., Veuve Brutsaert, a Noordschote,
méd. bronze et 40 fr.; 4e pr., J.Coveinaker,
a Locre, méd. bronze et 20 fr.
d) Juments de plus d'un an et moins de 3
ans (16 concurrentes) 1" pr., Hector
Lootens, ét Ypres, méd. vermeil et 50 fr.
Les primitifs ne connajssaient pas la for
mule l'art pour l'art Quand ils créaient,
ils avaient quclque chose a due et le disaient
avec simplicité et vérité.
Voyez les intérieurs oü se meuvent les
personnages tout y est calme, recueiili on
sent que I'artiste y a rendu sincèrement, sans
recherche, ce qu'il avait devant les yeux Les
meubles sont a leur place, les murs sont
garnis d'objets et je crois que la vilie flmande
qui conserverait l'aménag^ment de son
musée en s'inspiran.1 des intérieurs de nos
primitifs, ferait oeuvre sage et réfléchie. Elle
donnerait a nos génies le cadre d'intimité
qui leur convient et créerait un musée sans
rival.
Si les anciennes villes flamandes ont le
plus grand intérêt A la conservation des
vieux hotels seigneuriaux, s'il est de sage
administration de les acquérir pour les sanver
de la destruction et pour enrichir ainsi notre
patnmoine monumental, la conservation des
hat itations privées, plus modestes mais
oflrant un caractère de styie, n'est pas moins
a souhaiter.
Ce n'est pas sans un sentiment d'effroi
que nous imaginons les vieilles cités de
Bruges, de Courtrai, d'Ypres, de Furnes,
de Nieuport et jusqu'a ce caractéristique et
historique bourg de Damme, atteints par
l esprit de modernisation £t outrance. Ce qui
aujourd'hui constitue encore l'orgueil d'une
nation, la fortune de tout un pays, sera
demain un sujet de regret.
Dévastateur, l'esprit nouveau aura passé,
jetant au vent les souvenirs des siècles et
causant l'irréméctiable ruine de nos chères et
belles cités flamandes. Demain les plus
merveiileux cités de Bruges peuvent être
2e pr., Louis Leterme, a VVytschaete, méd.
argent et 49 fr. 3« pr., Gheerardyn, a
Noordschote, méd. brooze et 30 fr. 4* pr.,
H. Beeruaert, a Poelcape le, méd. bi onze et
20 fr.
e) Pouliches d'un an et moins. le pr.,
Emile Soeneu, a Lmgemarck, mét vermeil
et 50 fr. 2e pr Cu. Swy lae 'ouw, A Ypr s,
méd. vermml et 40 fr.3® p V m.v V n-
raes, A Wytschaeto, méd. bronze et, -^5 fr
4e pr.. Pierre Vandepitte, aZ>U'beke méd
br nze et 15 fr.
Hongres (21 'oncurreots ler n
Dó-iré Iiomerv, a deo, mé b u- -1
20 fr. 29 En. Donok; a Bo -, o. i mé
bronze et 18 t'r 3e Dés. Hemery a tad-
16 tr. 4e Tueophile P'iiunp A ,|V
14 fr. 5e Adolf Ve-fad ie, a Li ge oarek
13 fr.6e Jean I) com a t\y»scha t
12 1 r7e Veuve Delv». a Zone b ke 11
8C R. Ros. eel, a E verding" lt) 1
Après le coueours, a distribution des prix
a eu lieu a l'Hötel de vnle, salie d milice,
la proclamation en a été faite par Vl. Huys,
secrétaire du co mica agrico'e. Aprèsquoi.
V!. Vandewou er, agronome de i'Et'. a
Ypres, a fait ressortir la ho no réussite des
concours qui ont réuui 103 inscriptions et
tous les progrès icabsés 'U_r a r-ce che a-
jineen ces deruières anuées da s i'ar ondis-
sement d' Vp
La fédération des sociétés motuaiistes de
retraite de ï'arrondissesnent d Ypres vient de
tentr en la salie Iweino, s >n asscmolée géné
rale statutaire annuelle. Au bureau avaient
prts place MM. Habaert, président Rév.
ablé Delameilleure, trésorier Boudoll, sé
crétaire Antony, D'huvetter, Vanderghote,
abbé Dejaeghere, Malisse, Verlae, Debos-
schere, meneres du conseil.
Dans la salie, environ qautre-vingts délé-
gués des sociétés fédérées. Le procés-verbal
de la dernière assemblée générale est approu-
vé. Ainsi qu il re'sulte d'un rapport présenté
par le trésorier, M. l'Abbé Delameilleure, la
situation iniaucière de la Fédération est flo
rissante. Outre les avantages que la Fédéra-
ton présente pour ies sociétés, celles-ci ont
déja touché de ia Fédératiou une somme de
3985 Ir. 90, alors qu'elles n'ont versé que
52i francs. Un intéressant rapport du secré
taire, M. Boudolf, nous apprend que trois
nouvelles sociétés sont entre'es dans la Fédé
ration, ce qu' en porte le nombre a 66,
réumssant 13.770 membres actifs et $47
membres honoraires 12.040 membres ont
versé au moins 3 tr. la moyenne est de
7 fr. Les versements des membres et les
différents subsides atteignent pour 1908 la
somme de 206.168 fr. 3o. Ce rapport con-
tient encore d uules conseils pour l'admini-
stratiou des sociétés, fa prop (gande a faire,
la bonne entente entre les sociétés,et il insiste
sur 1 importance que la iutte contre 1 alcoo
lisme présente au point de vue de mutualité.
Une longue et oiseuse discussion s engage
sur le mode d election des memores du con-
seil. Finalemint on decide que toute presen
tation de nouveau candidal au conseil d'ad-
mmistration doit être signée de dix délégués
et parvenir au président de la Fédération au
moins un mois avant l'assemblée générale.
MM. Haliaert, Delameilleure,Deooscnere,
Egels, Verlae, D huvetter et Malisse, mem
bres sortants, sont réelus comme membres
du conseil. A l'unanitnité, on acclai. e Ja
proposition d'adresser uue pét tion au gou
vernement demandant d'augmenter les subsi-
abimés a jamais, car il est permis a n importe
quel par/enu de jeter bas loeuvre dun
maiire, d appauvnr la fortune publique, de
compromettre la prospérité de la ville.
Une !oi protectrice que nous envions a
la France, a l'ltalie est urgente, maïs en
attendant, il faut que les différents pouvoirs
publics unissent leurs efforts et leur bonne
volonté.
Je parlait tantöt d'ambiance et je disais
la corrélation qui existe et doit exister entre
tous ies arts. Les vieilles villes flamandes en
offrent le meilleur témoignage.
Ecoutez les étrangers ven-ant pour la
première fois passer quelques heures a
Bruges pour la visite des musées. Voyez les
s'atiarder dans les rues,admirer les carrefours
et les canaux, et, le soir venu, remettant leur
depart au lendemam... ou a plus tard.
J'ai conau des Suisses,venus pour un jour,
rester six semaines, en plein biver, j'ai connu
des Francais, séjourner deux mois, j'ai connu
des hommes ue goüt raffiné accourir au
premier flocon de neige et jouir du magique
spectacle de la ville toute blanche. J'ai connu
des touristes, des artistes, des savants, des
princes de sang j'ai devant moi une lettre
enthousiaste d un prince q^pous touche de
prés--s'arrachant avec peine"au charme de
Bruges, tel tout dernièrement ce grand due
de Russie qui n'a point dit adieu maïs
au revoir
D'ailleurs l'art architectural doit inspirer
les mêmes soucis que l'art piciural.
J entends les cris d'indignat on accueiliant
la nouvelle de quelque panneau mal conser
vé, j'entends les regrets lorsque les millions
d'Amériqne nous enlèvcnt un chel-U'oeuvre,
j'enienas les doléances quand une pcinture
se trouve mal exposé ans un édifice quel
conque I
des pour les personnes nées entre les année
1845 et i860, afin de leur permettr'ï d^a
constituer une pension de vieillesse asse;^
importante.Après un appel fait par M.D'hu
vetter en faveur de l'oeuvre des habitation^—
ouvrières, la séance est levée.
Par arrê'é royal du i5 Juillet 1908, insér^
au Moniteur beige du 18 Févner 1909 Va
déc nation VndustrieVle a été accordce aux
artisans et ouvriers de l'industrie et du
com uerce don' les noms suivent
Decoration industriellc de irt classe 4
MM. Isaac, jiiétou, a Wervicq; Henri
L p rc 1 ue, contiir-maitre de fabrique a
Bortsiuühe Marie Mallet, repasseuse, gl
Ypres; tlphonse Fauwels, charpentier, a
Ypres Désiró damyn. tourneur, a Lange-
marek
Déco' ation indus'rielle de 2' classeu.
Mvl. ilnnri Cherchyt. méeauicieu, a Ypies
Em le Chnstiaen, charpentier, a Ypres
Gamill Oeschepper, taill ur d habits, a.
Neuve Kglise Charles Dupiez, tissf-rand, èl
Yores Hector Huyghe, tai leur de pjerres.
a Ypre>.Louis Lacante, cnef-'.ourneur en
hois, a Ypies Amand LaLman, sabotier, a
Boesi gheAugust Andries. ziuiueu a
Ypies; Henri Buytaert, magou, a Vlamer-
ti' ghe; Théophil0 Desbonnets, huilier a
Wervicq Henri Doolae. he, casq 'etie -, a
Ypr s; i'auline Lapierre, repasseuse, Ypres;
Emile Mouiez, peintre, a Ypies Philippe
Paity charpentier, a Zounebeke Cyr'lie
Roose, coptre-maitre, a Wervicq.
Par arr Hé royal du 3 Février M 1 abbé
René Neuville est uommé meusbre de ia
commission a ministrative de la 1 rison
d Ypres en remplacement de M. Boedt,
demissionnaire.
La vice-précidence de cette commission
est conférée a M. Colaert, bourgmestre.
BURGERSTAND VAN YPER
Van den 19 tot den 26 Febr. t9.,9
Geboorten:
Coffyn Leonia, Paddepoelstraat.
Sulomé Renaat, Zonnebeke steenweg.
Cornells Eduard, Zaalnof.
Ri-ni Andreas, Kalfvaart.
Dedulie Rog -r, Si Augustinstraat
Laruou Maurits, .vunneple n.
Bonte Joseph, Bukkei s raat.
Waterbiey Jules, Kalivaart.
oiomrae M chaëi. Korte Tliosroutstraat.
Vandelanuoite Leo, R(jselstraat.
Turek Luciaan, Rijsels.raat.
üupiez Joseph. Elverilinghesiraat.
Woets Maria. Si J cobslr-at.
Brtii naert Leo, Lombaaidstraa'.
Lieioo Alphons, Jickebusuh steenweg.
Huwelijken
Guillaume Adam, nrijkenbakker te VVangenies
Drjiioyelle Lucia, z. b. te Yper.
De| uydt Florent, timmei man Baeyens
Eupbemie, z. b beiden te Yper.
Velgbrt Lamn 1, eurder C irlier Mana, kan
tenwerkster, beiden te Yper.
Viane Alphons, klakkenmakersgast Boute
Gabriela, z b- beiden te Yper.
Denaegel Oscar, kleermake sgasl A Clare-
boudt, Maria, kantenwerkster beiden ie Yper.
Sterlgevalien
ue Witte Karei, 69 j. z. b. Ongehuwd, Lange
Thouroutsti aat.
Ve- beke Francis, 67 jaren, z. b. ecbtgt Forrest
Maria, L. Thoui ouisti aat
Vanuxem Celina, 25 j. z. b. ongeh. Batteelstr.
Storm Maria, 71 z b. weduwe van den Hoog
welgeboren heei Iweius d'Kecknouite, Meenon.
straat.
Burggraeve Maria, 1 jN- êrstraat.
Depuydt Oscar, t maand, Kyselstraat.
Reynolds Agnös, 6s j. z. n., wed. Daly James,
Pop riligheSleen Weg
Deweerdt Arthur, 10 dagen, Schutielaerestr.
Collet Maria, 26 j huistioudster, L>ixmud«-
Steenweg.
i'aey Jesidenus, 2j z. b. Wed. De v\ inter
Joanna, Rysois raat.
tiaeri Auoiptiina, 76j., wed. Wyeland Carolus,
Uixmudestiaat.
Vanderbregt Seraphinus, 77 j., z b echtg.
Spmnewyn Horten ia, Beluikstraat.
Vandamme Julius, 37 j., z. b Lange Tbourout-
straat.
Doperé Arael a, 75 j., kantenwerkster. Buk-
kersti aat.
Tous les jours, dans nos vieilles villes, se
commei quelque méfait, s'abime un site,
tombe un vieil hotel, une jolie habitation
privée, s'anéanut un morceau de sculpture,
un spécimen partois unique d'architec-
ture...
La loi est muette.
Dévasiez a votre aise, démolissez, bana-
lisez, personne ne s'émeut. A 1 ouragan de
1793, abattant inconsciemment, par amour
de dévaster,a succédé la lévol at'on pacifique,
mais surnoise pierre pat pierre, s en vont
les vieux édifices, les vieilles maisons, les
chers souvenirs. Les vieilles villes disparais-
sent, s'anéanussent.
Ce n'est point seulement au pays d Orient
que l'on pieure sur les ruines a jamais dis-
parues. Je uisais tantót: persoant ne s émeul,
je me ttompais.
Une voix sonnant haut, ferme et clairene
cesse de retentir.
Le R01, avec la perspicacité des hommes
de génie, trace le devoir et c'est, pour les
rares travableurs de la conservation des
vieilles villes flamandes, un réconlort et un
espoir. Un espoir car, a défaut d'une loi
protectrice des vieilles splendeurs monumen-
tales, il est possible de sauver au moins
certains monuments et de sauvegarder un peu
le caractère de nos vieux centres.
Depuis longtemps Bruges et récemment
Ypres sont entrées résolument dans cette
voie. Pourquoi Courtrai, Furnes et bien
d'autres villes encore pour ne nous occu-
per que de la Flandre ne suivraient elles
pas le même exemple Pourquoi ne pas en-
couiager la resuuiation des vieil,es m usotis
privées t'ouiquoi ne pas subs dier ces
recoijstiiiitioijs el ces restau-atious
(yi suivre). C. TULPINCK