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Le canal de la Lysa 1' perlée
Audition tiyclandt
CUftOMQUE RLL5D1EÖSE
Sermons de Larème
e?i l'église de M-Nicolas
Mandement du Larèiiie
Repos dominical
PHARMACIEN DE SERVICE
Mort du Rombaud,
Carme ÜécSiaussé
Le prochain Longrès général
des Catholiques
mQQQQQmQQQQQm
GlIitOilQUti RLLUiitlbL
Di manche 14 Mars
OUVERTURE DU VÉLODROME
VOYAGE EX OU!ent
Guslave-Joseph VV v FFEL4E;- T,
séparés par une allée centrale. Une partie
encore, se continue le long des Halles et une
dernière setreuve Place Yandeopeereboom,
11 y a done moyen d» faire un bout de prome
nade n'était ce fichu temps et cette marme
lade de boueNotons le cirque Dejonghe,
un des plus fameus en son genre, sans bluff,
mais des artistes de première valeur et des
savants de tous genres; le théatre Michelo,
oü il y a du plaisir sans payer beaucoup
d'argent le carrousel Opitz, doublé d'un
cinéma avec les nouveautés les plus moder-
nes le théatre Renouprez pour les amateurs
de représentations dramatiques, toujours
trés courru, dommage pourtant que le ré
pertoire contienne des pieces qui ne per-
mettent pas a tout le monde de fréquenter le
théatre Qui ne voudrait voir la vie d
mineur, sans rude labeur, ses dangers, ses
joies, allez visiter la fosse mécanique S'Eli
sabeth ah voici les forts, des biceps, des
nerfs, des luttes émouvantes et bien calculées
a l'arène de Pierre le Gantois; la taille
humaine diminue disent les statist'ques,
possible, n'empêche que nous avons au
champ de foire un géant de sm 33, bien
d'aplorb et tres robuste; mentionnons
encore une ménagerie oü la qualité des
animaux remplace la quantité des tirs
pour amateurs de stands et autres garde-
civiques, pékins et militaires des Iritures
trés proprettes; des jeux d'adresse, des car
rousels; des vélodromes, des marchands de
Iriandises, nougats, jouets et articles divers
et même des voyantes tellement perspicaces
jusqui faire sortir i'argent des porte-
monnaies des naïfs, des gogos et des zwan-
zeurs.
Souhaitons que tous fassent des affaires
d'or et que pendant les derniers jours de
notre Katt- feest le temps soit un peu plus
clément et engage les gens des environs et
bon nombre d étrangers a faire un tour a
Ypres. Les forains et nos concitoyens ne
pourrontqu'y gagner.
M. Nolf avait posé le 2 mars la question
suiyante
En séance du 21 aoüt 1008, M. le minis-
tre a bien voulu nous faire savoir que son
intention était de procéder sous forme de
concours a (adjudication des travaux d'a-
chèvement du canal da la Lys a l Yperlée
de f?,gon que le projet d'aclièvement du dit
canal soit réalisé daas le courant de cette
année.
Quand M. le ministro compte-t-il faire
procéder a (adjudication annoncée
M. le ministre des travaux publics a ré-
pondu de la fagon suivaiste a la séance de
mardi dernier
Le pro;et de cahier des charges devant
régir l'adjvdication-concours dos travaux
d achèvement du ca al de la Lysa (Yperlée
est actuellement soumis a (examen du con-
seil des ponts et chaussées.
Je compte dene pouvoir donner suite pro-
chainement a cette affaire.
Nous sommes au regret de ne pas pou
voir insérer dans le présent numéro un
compte-rendu de la séance du 9 Mars qui
nous est parvenu tardivemnt. Nous serons
heureux de le publier Samedi.
Jeudi passé a eu lieu a Poperinghe l'in-
sta'latiou solenneile du trés Rév. chanoine
M. Vervaeke, commc cure de StBertinet
doven du district de Poperinghe. La cérémo
nie était faite par M. le chanoine Van den
Berghe, vicaire général de S.-G. Mgr
i'évqua.
Un peu contrariée, dehors, par un temps
gris et maussade, elle n'a pas 'aisséd'ètie
fort belle et imposante.
A son arrivée le nouveau curé-doyen a été
complimenté par M. Lebbe, président de la
Fabrique d'église. Dans un speech vibrant
d'éloquence l'orateur exprima toule la joie
que la paroiss» de St Bertin, et la ville toute
entièreavaient ressentie lorsqu'oneut appris
que le choix de Sa Grandeur était tombé sur
la personne du chanoine Principal du Collé
ge de Bruges, frère de M. l'rtbbé Vervaeke,
ancien Principal do collége de Poperinghe
et maintenant Inspecteur des éc®les. A
l'expression de ces sentiments de joie M.
Lebbe ajouta ceile des grandes espérances
que tous fondent sur le nouveau curé-doyen,
et des sentiments de respect, de soumission
et d'amour que tous lui ont voués a jamais.
Après ce beau speech, le cortège se met
enmsrcbe; cortège vraiment magniüque,
formé de groupes divers tous remarquables
par leur boa ordre et la richessö des cos
tumes.
Inutile de dire qu'une icule énorme, res-
pectueuse etsympathique form ai t haie tout
le long du parcours et remplissait toutes I03
feu ét ros
Les rues étaient décorées avec beaucoup
de gcüc et les facades, a, peu d'except!oii3
prés, disaieat la bienvenus au nouveau
pasteut, par des drapeaux et par beaucoup
de belles inscriptions
Après la cérémonie de l'Eglise.un banquet
nombreux et distingue eut lieu au Cerele
eathoiique. Au dessert «1le chanoine
vicaire général pnt ie premier la paroie
pour beire la santé du vénéré installé et
féliciter la paroisse de St Bertin et la ville de
Popeiioghe d'avoir recu M. le chanoine
Vervaeke pour curé et doyen, et pour fé'ici-
ter M. le chanoine Vervaeke d'avoir regu
St Bertin et Poperinghe pour cure et
doyenné.
Après M. le vicaire général, M. G Lebbe,
président de la fabrique d église pi opo3a a
son tour la san'é du nouveau curé, dans des
termes trés choisis et trés lieureux. Après
lui, M. Van Mèrns, représentant et bourg-
taestre, prit la parole, pour porter la santé
du nouveau doyen au nom de i'administra
tion communale dans un toast plein d'hu"
mour et de franche amitié.
Ls nouveau doyen prit enfin lui-meme la
parole et avec des mots qui venaient du
coeur et allaient aux cceurs il exprima les
sentiments de reconnaissance dont son Urne
débordait et la pensee bien arrêtée chez lui
da se dévouer, corps et Ame, au bien de ses
ouailles.
Cest de l'envie qua le Révérend Père
Hoffmann a parlé Jeudi soir.
G est la iristesse éprouvéa a la vue des
avantages dont jouit le prochain et la joie
causée par les malheurs qui lui arrirent.
II 11e faut pas confondre l'envie avec la
peine que nous pouvons ressentir en remar-
quant que des charges sont aux mains
d intrigants ou d inbabiles, que des riches-
sts appartionnent a des avares qui ne
veu'ent pas les employer pour le bieaavec
la cc ncurreoce qui désire dépasser par des
moyens honnêtes c?ux qui out la même
professionavec 1 emulation qui nous excite
a être plus vertueux que ceux dont nous
considérons la vie sérieuse et ch étienne.
La tristesse exitée par l'envie a un carac-
tère particulier. Nous sommes affligés par
ee que nous croyecs que les biens po sédés
par le procbain, liens spirituels on biens
temporels, i.ous cans nt un préjudice, que
nous devrious les avoir et non lui.
La source de l'envie: e'est legoisme.
Nous voudrions jouir de tous les biens et
de tous les avantages. Seals nous nous en
crovons dignes.
Aussi com me ce vice se rencontre fré*
quemmentdans L us les rangs de la société,
nous le d.'eoavrons.
Cependas'c quels tour/nects il cause. On
le représente sous Ls traits d'une f»mmo a j
ia figure pale et drchirnue aux yeux lividee; j
aux minus portant des epnes, au crour
dé vore par uo serpent. L'envieux s'irrite,
s'aigrit, se dessêche, moralement et pbysi-
quemente'est un ver rongeur.
Les autres vices procurent quelque satis-
föc'.ioü re-ui-la aucune. j
L'envieux i.'aimo pas Dieu il ne peut
aimer coti procbain. il ne peut reconnaltre
ses qualités et ses mérites; il redoute ses
inférieurs il est défiaat vis-a-vis de ses
égaux, il jaiouse ses supérieurs il denature
les intentions, il rabaisse toutes les actions;
il so réjouit quand d'autres sont dans la
douleur. j
Aussi que de bassesSes renferme ce vice
il est le partage des esprits étroits et vulgai- 1
ras il engendre la méchanceté, la Jacheté,
l'hypocrisie.
L'envieux est un malheureux, il cache son
vice et ii en souffre selon le mot si profond
d'un l'ère de l'Eglise e'est una pourrituie
qui pénètre dans les os c est un venin qui
corrompt tout ca que nous faisons.
Toujours poursuivi par son vice.i'euvieux
110 peut tiouver ni paix, ni joie, ni conso
lation.
Lattons contre ce vice que la charité
cluétienne ouvre nos cceurs, les transporte
de son souffle divin au dessus des mesquine-
ries, des tristesses da l'envie.
3#*. >J$ rt£
Docteur en Théologie,
Par la miséricorde de Dien et la grace du
S a int-Si ège A pos tol iqite, Evêque de Bruges
au clergé et aux Jidèles de notre Diocese
salut et bénédiction.
(Suite)
Nous disons que les facultés supérieures
de la créature raisounable la conduisent
nalurellemiLt vers le Crea'eur, pour le
raconnaïtre et l'adorer. Développons un
instant cette pensée.
Lorsque nctre ême fait retour sur elle- 3
même et qu'e'le considère attentivement ses i
est faible, défaillante et sujette au chan
gement.
(Test la un averxissement pour tout esprit
loyal et sincère de ne pas se laisser aveu-
gier par l'orgueil et la passion, et de sentir
vivemeut le besoin des lumières et des se-
ccurs d'en haut. C'est l'un des extremes, sa
faibiesse et son impuissance, qui conduit
déja vaguement i'ame aux aspirations vers
laDivinité.
Mais d'autre part, lame constate que
l'intelligence na sauiait se contenter des
premières idéés générales et transceudantes
qu'elle coogoit tout d'abord, ni des notions
vagues et obscures, qu'elle veut en outre des
notions particuüères, détermioées et com
pletes, qu'elle aspire a des idéés précises et
claires que plus eLe acquiert de notions
plus elle en veut acquérir, que ses aspira^
tions vont a l'infini.
Et quant aux objets de ces notions, taud;#
que dans tous les objets qui l'entourent notre
esprit trouve partout des êtres liinités,
imparfaits, finis, il veut mouter plus haut,
et il rencentre pour la première fois en
lui même l'idée d'une perfection simpief
c'est a-dire 'une perfection qui n'implique
pas eu soi l'idée d'imperfectiou et de limite,
car telle est la perfection de l'intelligence
et de la voionté, tel est 1'être spirituel. qu'i'.
est possible e le concevoir, sans aucune
limite de perfection, comme i'esprit 'nffni.
Voila do ;C l'intelligence en presence de
l'idée d'un être sans limits, d'une perfection
infinie. Encore la *eule notion de l'infiui ne
lui donne pas le repos. Elle n'est pas satis-
faite par la formation d'idées ou de notions
elle va naturellsment jusqu'a la counais-
sance parfaite'qui est dans lajngement, par
lequel ebe constate '"existence des objets et
ce qu'ils soot. Elle n'aura done pas d'apaise
ment avaut d'avoir saisi l'idée de 1 irifini, et
d'avoir jugé de sa réalité objective, c ast-a
dire de l'exi.stence de l'être infim et, autant
que possible, dece qu'il est en lui-mème.
Telle est la naturo de l'inte'ligence, qui en
révêle l'origine et nous la moutre déja
comme écaut un veritable reflet de Ja divi-
nité.
Do même dans la voionté iibre, malgré sa
faibiesse et sa mobililé, il faut reconnaltre
un pouvoir do domination sur ses aetes, qui
ne saurait subir de contrainte de la part non
seulement d'aucune puissance finie, mais
d une puissance quelconque, même divine
et sans limites. Nouvelle image de Dieu que
nous trouvons dans ie libre arbitre de
l'hommo.
Cest 1 autre extréme que nous constatons
dans les facultés supérieures de l'bomme,
cest a-dire 'a perfection de son intelligence
et de sa libre voionté. et qui de même le
ramène natureliement vers son Créateur et
sa fin dernière.
Malgré tout cela, dans l'état déchu de
1 humanité, 1 bomme se laisse trop souvent
aveugler par les passions et surtout par
l'orgueil, jusqu'a se détourner de Dieu, son
principe et sa fin, et jusqu'a refuser le
secour8 que la Providence par me bonté
toute gratuite lui offre par la révélation et
la grace sumaturelles.
Qu'elles sont heureuses les ümes simples
et droites qui, ayant regu au baptême le don
inestimable de la foi, y trouvent la lumière
divine qui les échnre et les guide dans
toutes leurs voies, les met en poss -ssioa de
Ia vérité, et leur montre avec sécurilé le
chemin qui conduit a la béati'ude éternelle.
Quelles actions de grdce nous devons a
Dieu, N. T. O. F., paree qu'il a illuminénos
intelligences par ce don si précieux et nous
a fait participer ainsi a sa science divine
elle-même. Avec quel soiD jaloux nous de-
vot.B cons8ryer le don de Dieu, avec quel
zèle t ous devons travailler a propager la
foi et k la défendre, chacun selon ses
moyens, surtout oü il s'agff des Ames qui lui
sont confiées a un titre spécial.
Nous le pouvons tous en nous intéressant
pratiquemeut a l'oeuvre si importante des
écoles catholiques de tous les degrés, k la
nouvelle oeuvre de l'instruction religieuse et
de la défeuse de la foi par la presse, a
l'oeuvre de la propagation de la Foi, de la
Ste-Lufence. nes Missions nous ie pouvons
par nos r rières et par nos aumónes. par la
diffusion de bons journaux et ;e bons livres,
par une ooópération parfois plus directe
selon les circónstances.
Avec pieine coDfiaDce N^us faisons appel
a votre attachement bien connu a 'a Sainte
Eghse et k la loi de nos Pères, pour combat-
tre vaillamment ies dangers qui la menacent,
pour soutenir avec peisévérance la lutté
pour la plus sainte des causes, la conser
nation de la foi dans notre chère patrie et
l'extension du royaume de Dieu et de son
Christ, qui soit lcué et béni dans tous les
siècles.
Tordination sacerdotale a Bruges le 3 Avril
1870, fut élu prieur d'Ypres en Mai 4876,
renonga a cette charge vers la fin de 1877
pour se vouer al'apostolai dans le Ma abar,
cd il arriva au commencrment de l'auoée
suivaute. Apiès avoir réaidé treis q atre
ans a Cochin, il lut appeié a Vérapoly, au
centre de la mission, et bieutöt nommé
pasteur de 1 importante église et chrétieuté
de Chattiath. Eu 1895 il succéda a Mgr
Marc-llin Berardi, G. D., c imme Vicoire
général de 1'archevêquH e Vérapoly 11
s'endormit pieusemeui dans le d ig'.eu' le
1 Février deruier.
Jamais on ne pjurr due, jnnu- 011 n
saura, tou le bien accompli paf Ie P. R nu
baud dans sa Lborieus caTière aux I d
En effet, duiaot les trenie a nees qii y
résida saus revoir sa patiie, '1 n'a poi i
cherchè un iustant de repos t. avail.e m
infatigable, son zè!e n ut d'égale oue son
invincible modestio D un. chari 1 ép i-a-
bie, il était aussi d'un dévoueuie d qai ne
reculait devant aucun périipendaui ,es
épidémies si fréquentes aux lodes, on L
voyait courant partout oü le tiéau abat'ait
des victiines, recueiilant dans ce ministère
une ample rnois on d'hines.
Eutouré de 1 estime et e 1 afleciion de ses
évêques, de ses confrères, du clergé in ii-
gène, des Soeurs Carmélites tertïaires tout
particulièrement, iesqueiles véuéraieut en
lui un directeur éclairé et un bienfaiteur,
du peuple tout entier, qui l'aimait et
l'honorait comme un père et un arbitre, des
autorités tant Britanniques qu'indigènes, le
P. Rombaud tit honneur a l'apostolat beige.
Le jour mènia d« son décès, 1 archevèque de
Vérapoly, Mgr Bernard de Jésus, C D.,
écrivait 'es lignes suivautes Aujourd'hui,
1 Février, a deux beures de relevée, il rendit
son ame a Dieu, après une longue et pénible
maladie, supportée avec la resignation la
plus édiiiauieCe fut Ie c uromrement
d'une vie sainte nent consumée aux besoins
de cette mission. Sa mort a été pieose et
doacele regard de son ame semblait ne
poiut se distraire de la v:e de Di^u. L'Ar-
chidiocèse de Vérapoly vieut de faire uoe
grande perte. Tout le monde admirait st
science et sa sagesse. Comme religieus et
comme missionnaire, il était vraiment un
saint. Qu'il repose eu paix, et prions pour
lui.
Les dernières üeures da sa vie furent
marquees par un fait, j'allam dire par une
cérémonie, réeliement admirable. Los ou.
ailles du vénérable mourant, inconsola1 las
a la pe-sée de le perdre, se lameDtai. nt
bruyamment et réclamaient la faveur de
voir leur père uno dornièra fois. Le vieux
missionnaire accéda a cette demande et
admit son peuple, par dizaines de personn«s,
auprès de sa couche II requt ainsi ies
adieux de ses paroissiens et leur donna une
suprème bénédiction.
Ajoutou8 que l'inörmité qui a conduit
piématurément a la tombe notre vailiant
apotre, n'était autre que l éléphantiasis,
maladie trés répandue au Malabar ba
robuste constitution et surtout ia généreuse
ardeur de son üme aoostolique lui faisaient
porter joyeusement l'affreux mal qui para-
lysait moins sou zèle que son aetion exté
rieure. Jusqu'ü ces deruiers jours ii se
dépensa au dela de la mesure de ses forces,
qu'il ne consentait noint a voir faiblir. II
succomba k la téche Ses oeuvres l ont déja
suivi la-baut, expnmons en la confiance,
sans oublier toutefois le saint devoir q>-j
réclame quand même nos cbaritables suf
frages. A
Dimanche 14 Mars 1909
C. MAY, Grand'Place, 35.
facultés d'iutelligence et de voionté elle
constate aussitot deux fails, qui sont en
quelque socte des extremes opposés.
Eile se rond compte d' me part, de ce fait
que sen intelligence est bi n bornée, sujette
a 1'erreur, et que les choses quel on ignore,
füt on parmi les plus savauts de la terre,
siupassent en nombre et ae trés loin celles
que l'on suit- Elle voit aussi que sa voionté
On nous annonce la mort, aux Indes An-
glaises, d'uu missionnaire Beige, dont le
nom n a point fait de bruit dans le mende,
mais dont les ceuvies furent grandes.
Le T R. p. Rombaud de Saint-Elie
(Henri Dneghe) iiaquit a Eecloo le 19 Jum
1842^ émit ses vneux de religion dans POrdre
des Carmes déchaussés le 1 Mai 1866, rsgut
La circulaire suivante vient d'etre lance'c
par le comué organisateur du Congres na
tional des oeuvres catholiques, placé sous Ia
présidence de S. Em. le cardinal Mercier,
archevèque de Malines, primal de Belgique
Nous avons I'honneur de vous inviter a
prendre part au Congres national des ceuvres
catholiques qui se réunira du 23 au 26 sep-
tembre 1909.
Comme son nom l'indique, le Congres
n'aura d autre préoccupation que l'avenir et
le progrès des ceuvres catholiques beiges.
Son but est cle dresser l'inventaire de ces
oeuvres, de mettre en commun le fruit de
l'expérience de tous ceux qui ont participé
a leur travail, et, grace a la lecon qui se dé-
gagera de cette enquête, de donner a la vita-
lité eathoiique un nou vel élan.
Le Congrès excluera de son programme les
discussions politiques. II ne s'occupera des
questions de législation que dans la mesure
ou celles-ci intéressen! l'activité eathoiique
et le développement des ceuvres.
Les tiavaux du Congres seront répartiscn
dix sections
i° (Euvres religieuses, morales et chari-
tables
3° (Euvres économiques et sociales
3" (Euvres scolaires et post-scolaires
4* (Eu vres de presse, de propagande, etc.
5" (Euvres scientifiques el artistiques
5* (Euvres catholiques dans les colonies.
Nous venons, en conséquence. vous prier
non seulement de donner votre adhésion
Congrès, mais encore de vous associer a s»s
travaux préparatoires.
Dans ce but nous vous prions de nous en-
i voycr, avant le 3i mars, les propositions de
voeux qu'il conviendrait, d'après vous, de
sounrettre aux discussions de l'une ou 1 autre
section.
De cette fagon, aucune initiative ne se
treuvera étouffée, l'occasion s'offrira a tous
d élever la voix. Aucune suggestion a la cause
que nous uélendons ne sera omise et le Con.
grès sera vraiment la representation fidéle de
(opinion eaihonqut tout entière.
Notre appel s'adresse indistinctcmeni a
lous les caiholiques prèir>.s et iaiques
hommes d oeuvres ei hurames politiques, pa^
irons et ouvners. A toüs, nous demandons
l'autonté de leur nom et lappui de leur ex-
pénence.
La réussite et leilicacité au Congrès dé-
pendront du zèle avec bquel 01 nous accor-
dera le douole concours que nous sollicitons
Veui kz agiéer. Monsieur, (expression de
nos sentiments dévoués.
Comité organisateur
Prési leius MM. Cooreman, président de
la Chambre des représentants le vicomte
Simonis, président du Sénai
Secrétaires: MM. V. Brffaut, avocat, it
Bruxelles Defourny, professeur a 1 Umver-
sité eathoiique de Louvain Van Bauwen,
bergh, avocat a Anvers Van Hecke, chargé
de cours a l'Université eathoiique de Lou
vain
Membres: MM. Beernaert, ministre
d Etat, ancien président di la Fédération
des associations et ccrcles catholiques
Woeste, ministre d'Etat, président de la Fé
dération des associations et eercles catho
liques Frédénc Belpaire, président de la
Ligue scolaire eathoiique Campioni, prési
dent du Secrétariat des ceuvres sociales
Claes, membre de 1 Académie flamande et
président du Daviasfonds baron José de
Coppin, président de la Fédération des an
ciens élèves des Frères marquis de la Boes-
sière Thiennes, président de (Association
des anciens étudiants catholiques de Lou
vain Emile de Lalieux, membre de la
Chambre des Représentants, président de la
Fédération des Sociétés de gymnastique ba
ron della Faille, président du Comité cen
tral des ligues agricoles cathoiiques; Edouard
de Pierpont, président de la Fédération des
mutualités le comte Adrien d'Ursel, prési
dent de l'CEuvre de Saint Paulle chanoine
Luytgaerens, présidentdu Boerenbond; Mou-
linasse, rédacteur en chef du a Patnote
Président de ia Féaération des journalistes
catholiques Maurice Pirmez, membre de la
Chambre des représentants, président de ia
Fédération nationale des jeunes gardes ca
tholiques R. P. Rutten, secrétaire général
des unions professionnelles chréii nnes Ar.
thur Verhaegt-n, membre de la Chambre des
Représentants, président de la Ligue démo-
cratique beige.
EGLISE DE S' MARTIN
Vendredi 19 Mars, Fête de 6' Joseph.
MeSBe Solennelle k 8 beures.
Salut Solennel k 5 1/2 heures.
jggMgMjgMMjjgBanBBBMBBBM
Cbaus8ée de Fumes
Beaucoup de coureurs vi -ndroct s'entrainer
Entree exceptionnelle o 25 c.
Pour paraitre prochainement
par feu M. l'Abbé DE GRYSE
curé-doyen a Courtrai.
BURGERSTAND VAN YPER
Van den 5 tot den 12 Maart 19i9
Geboorten
Goethals Elias, Esplanade.
Moniez Antoon, De Haernestraat.
Pinknt Arthur, Zonnebekesteenweg.
Michiel Andries, St Elisabettretraat.
Cnoekaert Andrie», Kaaistraat.
Baratto lanca, St Maartensklooster.
Deeap Gustaaf, Rgselstraat.
Becquart Jeroom, Kalfvaart.
Verschoore Marcel, Grin.minekstraat
Devos Gelina, Christoffelstraat.
Huwelijk
Pecostor odewijk, z b. te Oostende en Bergh-
man Gabriela, naaister te Yper.
Sterfgevallen
Carlier Maria, 46 jaar, landbouwster, eclitg.
Alleweireld Kmiel, Zillebekestraat.
Verdoene Jan, 89 jaar, wed. Debal Adelia,
Oude Konjjnstraat.
Staelen Gyriel, 46jaar, z. b., ongehuwd, Zon
nebeke steenwi g.
Gabriel Daniel, 2 maanden, Schuttelaerestr
Bailliëul Amelia, 84 jaar,'z. b., wed. Vanalder
naght N'orbertus, Ste Godelievestraat.
Dondeyne Leonia, 52 jaar, herbergierster,
echtg. Vanbrabant Hamucus, St Maartenskloost.
Verbeke Amelia, 88jaar, z. b., weduwe Slera-
brouck Ludovicus, Zonuebekesteeuwt-g.
VaDhove Lodewjjk, 77 jaar, herbtrfiier, eobti
De Coster Baibara, Houdstraat
Tytgat Pelagia,64 j., kloosterl., G Deftuerstr.
Malfait Victoria, 63 j z, b., echtgte La.oie
Carolus, Poperinghe steenweg.
Billiet R ger, 2 1/2 j Boterstraat.
Woets L- o, 3 maanden, Eigen heerdstraat.
I eire Alois, 58 j aardewerker, wed-r van
Sarasiu Ma ia en Ae unit Ëtnma, Caitonstraai'
Arneel Felieie, 49 j herbergierster, eehtg'6
Dael Alois, Meenenstraat.