MMmm&Mmw&MM Un trés beau livre Sermons de Larème Le Couronnement de la Statue de Notre-Dame a Poperinghe Actes Officiels tp m m Nos vieilles villes flamandes GHKOMQUE HLLLilhUSL I.*e Ia Soeur Vincent de Repos dominical PHARMACIEN DE SERVICE Ceia étant, nous demandons, non plus a l'auteur de l'article incriminé, mais it ces j quelques libéraux encore croyants, si les prêtres et les Evêques out, oui ou non, le droit et le strict devoir de se poser en adversaires de cette presse libre-penseuse qui s'appelle les journaux libéraux C'est un trés beau livre que la nouvelle étude biographique sur Pie X, que viennent de publier, la librairie Desclée, MM. Hoornaert et Merville, deux prêtres distin- gués du diocese de Bruges. II fut un temps oü l'histoire s'écrivait par le dehors et pour ainsi dire tout en facade. C'était comme un décor de the'itre, etjj le décor écrasait les acteurs. Nos historiens modernes, et il faut les en féliciter, ont retnis les choies li leur rang et k leur place. L'histoire est redevenue, ce qu'elle n'aurait jamais d& cesser d'etre, de l'humanité elle raconte les flmes. Or, ici, il s'agit non pas d'une Sme ordinaire, mais de celle qui est l'intermédiaire et comme la médiatrice entre ce monde ci et le monde d'en haut. S'il est difficile déja d'écrire l'histoire du premier venu, écrire la vie d'un pape devient un travail d'Hercule et c'est a ce propos qu'on a pu dire sans exagération qu'il est beaucoup plus rare de juger la gloire que de la mériter. L'avouerais-je Malgré le talent que je connaissais il l'un des deux auteurs, M. l'abbé Hoornaert, (j'ignorais M. l'abbé Merville) j ai hésité avant d'entrer dans le vaste monu ment bistorique qu'ils ont élevé ensemble la gloire de PieX, ce formidable volume d'un gros demi millier de pages m'intimi- dait I Eh bien le croiriez-vous, j'ai franchi- les portes, je me suis trouvc' en pleine majesté du conclave qui élut le patriarche de Venise, Je suis resté et j'ai fait ie tour de l'édifice avec la minutie et la lenteur qui convenaient. L'ouvrage s'ouvre d'ailleurs par le porche le plus séduisant qui soit. Un mois après l'élection du Pontife, et l'avril de l'année suivante encore, dit la préface, un des auteurs se rendit en Italië, i visitant les villages et les villes illustrés par j la naissance, les études et les travaux de Joseph Sarta, interrogeant tous ceux qui l'avaient connu, parents, compagnons de jeunesse, amis et anciens collègues, tous ceux qui pouvaient apporter un souvenir ou fournir un renseignement. Le porche, c'est ce chapitre d'une déli- cieuse simplicité, sur le village natal de Rièse et la familie Sarto. II y a, dans ces pages abondamment illustrées un fourmille- ment de détails qui feront la joie du lecteur, des traits dignes de la légende dorée, des figures de braves gens touchantes a faire pleurer. La naissance de Joseph Sarto, de la bonne tailleuse Marguerite Sanson et du modeste facteur communal (un salaire dc vingt-cinq centimes par jour), dans le cadre du village natal, avec sa figuration campagnarde de bons paysans au premier plan, et plus en arrière de ces curieuses silhouttes d'hommes ou de femmes la vieille Bruna, qui tricote en faisant apprendre l'alphabeth, Francisco Gécherlé, le maitre d'école, et d'autres encore, est un sujet comme on en trouve au fronton des missels dans les vieux manuscrits enluminés. II faut lire ces pages et ces chapitres et il faut les faire lire aux petits et aux grands, dans les colléges, dans les cercles, en fa milie, partout. Quelle legon ironique, pour notre temps féru jusqu'a l'absurde de démo cratie, que l'élévation de ce petit villageois de talent, qui aidait son père a porter des lettres, jusqu'k la magistrature suprème de l'Eglise, la première aristocratie du monde, la dictature de Dieu. On avance curieux et intéressé, dans la lecture de ce trés beau livre, et de page en page, de chapitre en chapitre, on arrive au Conclave vaste fresque somptueuse oü se reconnait, k cóté du aévère historiën, le noble poète épris des maitres espagnols que tut H. Hoornaert. On acclame le Pontife, on applaudit aux réformes qui ouvrent son pontificat, on le suit dans ses actes et dans ses paroles, jusqu'a cette coadamnation du modernisme, la page maitresse de cette admirable biographie laquelle les catholi- ques feront, j'en suis sür, le succés dont, a tous égards, elle est digne. Je ne m'en dédis pas, moi qui lit tant de livres et de genre si divers, les uns par plaisir, les autres par devoir, cette biographie de Pie X est un trés beau livre que tous liront, aussi bien les psycologues que pas- sionne l'étude de» &mes, que les historiens curieux de documentation, aussi bien les grands pour qui tout livre est un sujet de méditation, que les petits qui lisent plus avec leur coeur qu'avec leur esprit et qui re demandent au livre qu'une émotion douce et salutaire. La LibertéJacques DESLYS. I Cett» coutume trés ancienne tire son origine d'un fait qui remonte k 1479. En en l'église deSt-NieolaS cette anuée, de pieux chrétiens euröDtJ® t malheur de perdra leur nouveau-ne avant Saint-Sacrement du La Colère, tel est le sujet traité Jeudi soir par le Révérend Père Hoffmann. La colère est une passion tantót bonne, tantöt mauvaise elle est bonne quand son motif est juste, quand elle reste dans la mesure. N.-S. Jésus-Christ s'est irrité contre les vendeurs du temple et contre les Pharisiens. i Dans certaines circonstances la colère est s un devoir. Mais trés souvent, elle est injuste le motif j qui l'excite est insuffisantou elle devient I la source d'actes désordonnés ce sont des j cris, des coups, des blasphèmes. II est évi dent alors que la colère est un mal. Que de péchés elle engendrs péchés de pensées, péchés de paroles, péchés d'ac tion 1 La colère est contraire ai l'esprit de Dieu, esprit de paix et de douceur elle est désas- treuse pour le prochain car elle injecte a son égard elle détruit toute charitéelle le rend victime de brutalités. L'homme en colère se fait tort k lui-même. Quand il est victime d'un de ces actes, il ne se possède plus, il ne ressemble plus i un liomme mais a un animal furieux. II perd toute raison, toute mesure, tout jugement c'est un accès de folie. La familie du colérique ne connait plus la joie ni la paix la pauvre victime de la colère n'est aimée de personne, on le haït et on le fuit. Ne disons pas que ne pas s'irriter d'une insulte recue, ne pas la venger est une faiblesse. Le pardon est divin. II nous fait ressem- bler a Dieu; et n'oublions pas que la mesure du pardon accordé par Dieu, sera le pardon que nous avons accordé a, ceux qui nous ont offensés. L'orateur oppose la colère la vertu de douceur, remède a cette passion. La douceur n'est ni noblesse, ni faiblesse, ni hypocrisie c'est l'enseigne de la bonté qu'il n'eut regu I Baptême. Après des prières devant la statue de la i Vierge, en l'église de Saint-Jean, l'entant j qui, déja, avait été enterré, revint a la vie, 5 fut baptisé et fut enterré alors devant 1 autel I de la Vierge. Actuellement, la pierre fune raire sous laquelle l'enfant fut euterré se trouve encore a la même place, devant l'autel de la Vierge. La maison des parents de l'enfant a eté démolie dans le cours des siècles, mais dans la nouvelle construction qui a remplacé la première, a été encastrée une chapelle portant l'inscription Maison du Miracle, «n souvenir de ce fait mémo- rable. Le siège apostolique, par l'organe du Pape Sixte IV, délégua Jean Monyssaert, vicaire général de l'évêché de Thérouane, pour examiner l'authenticité de ce fait. Après un consciencieux examen, l'authen ticité en fut établie et, en actions de graces, la procession annuelle fut instituée. Des jubilés centenaires avec grandes festivités, eurent lieu en 1680, 1778 et 1879. Le sou venir des fêtes du dernier Jubilé reste encore trés vivace dans la contrée, mais tout fait suppoBer que la solennité de 1879 sera dépassée en grandeur par la solennité du couronnement de la statue miraculeuse, le 16 Mai prochain. ssl# söp s# *ap sflP M tA S# s# ifcö# Les ceuvres catholiques de prévoyance a Comines Dimanche 7 Mars, k 4 heures, s'est tenue la première assemblée trimestrielle de 1909 de la société mutuelle <1 La Prévoyance établie au patronage de la rue de Wervicq, sous la présidence de M. Victor Ghesquière, président. Après la réélection de la moitié du bureau, le trésorier, M. Paul Leterme, fait connaitre la situation de la société. Celle-ci vient d ins- Elle se traduit dans les paroles, dans les crire son 213« membre et son bu'get de 1908 jügements c'est de la bienveillance c'est de l'indulgence c'est de la condescendance c'est de l'affabilité c'est de la patience. C'est une trés grande vertu qui brille dans le regard et se distingue sur le visage, dans l'attitude elle pénètre tout. N.-S. Jésus-Christ est un modèlede dou ceur c'est ainsi qu'il s'est dévoilé Je suis doux et humble de coeur Le Père Hoffmann demande a son audi- toire de pratiquer cette vertu, de l'opposer a la colère aux si dures conséquences. Ayons de la douceur dans nos paroles, dans nos jügements, dans nos rapports avec les autres, dans notre familie. Les doux possèderont la terre. Ils se possè- deront eux-mêmes ils auront de l'influence sur les autres, ils auront l'art de faire du bien. La douceur obtient de nombreuses et in- comparables victoires la violence n'aboutit qu'è des défaites. Les doux possèderont aussi une autre terre cette terre de vie et de salut qu'est l'éternité. 2£s42£s£s0s4ks4 2at*0s# Quoique la solennité du couronnement de la statue miraculeuse de Notre-Dame véné- rée en l'église Saint-Jean, sous le vocable de Consolatrice des Affligés, n'ait lieu que le Dimanche 16 Mai prochain, ainsi que le Journal d1 Ypres l'a déji annoncé, les pré- paratifs sont poussés activement pour don- ner k cette solennité et aux fêtes qui auront lieu a cette occasion, tout l'éclat possible. Des réuuions multiples ont été tenues et dès a présent on peut assurer, vu ie concours et le zèle dont on fait preuve de tous cötés, qu'on organisers quelque chose de réelle- ment grandiose et qui marquera dans les annales de la ville et aura une heureuse réoercussion aans une grande partie de la Flandre beige et frangaise. En effet, la dévotion envers Notre Dame de Saint-Jean ne se confine pas a la seule ville de Pope ringhe et ses alentours immédiats. Journel- lement des pélerins venant parfois de fort loin arrivent a Poperinghe pour implorer l'intercession de la Vierge et le vocable de Consolatrice des affligés sous lequel Elle est iuvoquée est comme la consécration popu laire des graces insignes et multiples obte nues. Mais c'est surtout dans l'Octave de la fête de la Visitation de Notre-Dame, au mois de J uillet, que l'affluence des pélerins est considérable. C'est le samedi, dans cette octave, qu'a lieu le fameux Donkeren Omgang (procession dans l'obscurité). Ce jour-la la statue miraculeuse est portée vers le commencement de l'après-midi en proces sion autour de la ville. La foule suit en priant, en chantant des cantiques, et cette foule est tellement nombreuse que long- temps après la rentrée de la statue a l'église, pendaut toute la nuil et jusque vers le matin, des gens en prières passent daus les rues, faisant le tour de la procession, d'ob la dénomination de Donkeren Omgang s'est elóturé par un actif de R, 541.44. Elle a payé pendant la même année fr. 734.50 pour frais de médecin et de médicaments et fr. 1889.75 pour indemnités au sociétaires malades; soit un total de fr. 2,624.25 Nous ne pouvons que féliciter le comité du dévouement et des soins qu'il apporte au développement et a la iéalisation de cette oeuvre éminerament sociale. Le mcme jaur, k 5 heures, devant une nombreuse assistance, dans laquelle on remarquait MM. le curé, les vicaires, les échevins, plusieurs conseillers communaux, M. l'avocat Sobry, conseiller communal Ypres, a donné une conférence trés intéres sante sur la caisse de retraite et des pensions de vieillesse. M. Van der Meersch, président de la so ciété mutualiste Saint Chrysole, a remercié l'orateur, puis un grand nombre de dcmandes d'adhésion furent signées séance tenante. Pararrêté royal du 22 Février 1909.Mr. M Maes, candidat-huissier a Ypres est nommé huissier prés le tribunal de première instance d'Yprts en remplacement de Mr. Breyne, décédé. Par arrêté royal du 16 Février 1909, la croix civique de ire classe est accordée a Mr. C. Desmadryl, échevin de la commune de Bixschote, en récompense des services qu'il a rendus dans le cours d'une carrière de plus de trente cinq ans. Par arrêté du 23 Février 1909, Mr. A. Delie, docteur en médecine a Ypres, est nommé pour un terme de sept ans, prenant cours le i*r Janvier 1909, membre du comité d'inpections et de surveillance de l'école de Bienfaisance a Ypres. 11. Les trésors des diverses branches de notre ancien art sont. accumulés k bon droit dans nos musées, s8ul le musée monumental par excellence, la Rue, est délaissé. Les pouvoirs publics sauf les rares exceptions des villes de Bruges, d Ypres et de Tournai s'en désintéreaseut, que dis-je? encouragent presque le vandalisme par leur indifference Contradiction curieuse, nous luttons avec énergie contre toutes les puissances de Dar gent pour garder en notre pays quelque précieux objet d'art mis aux enchères, mais nous nógligeons précisóment les ceuvres qui échappeut a la convoitise de l'étranger, nos vieux souvenirs architectoniques, notre vieil esprit artistique, lorgueil, l'originalité et la joie de nos villes et bourgades. Je ne l'ignore pas, l'éducation du peuple nest point faite et, d'autre part, les ressour ces font souvent défaut. II appartient aux hommes de bonne volonté de se grouper, d'éeouter les royaux conseils et de demander aux diverses bran ches des pouvoirs publics, aide et protection. encouragement, Pourquoi la restauration des habitatioes privées ne serait-elle ?auf garantie artis tique et légale subsidiée daus une mesure a déterminer, k l'égal des encouragements accordées a l'acquisition d ceuvres d'art Pourquoi la Province, l'Etat na soutieu- draient-ils de leurs encouragements, de leur intervention financière. les efforts et le* initiatives communales L'art architectural aux diverses époques j de notre histoire ne mérit> -t-il pas les mêmes Bollicitudes que les autres ar's La prospériié de nos vHl es cités n'est-elle pas inlimement liée au maintien et au développement be leur vieux caractère local, si divers, si vané et pourtant si essen tiallement flamnnd Je ne mets pas les finances en périlje sollicite une minime obole, je meudie v<»tre appui. je Buppfip les administra'ions com munales, provinciales et gonvernemeutaie.s de suppleer, dans une mesure équi'able, au défaut de ressources des particuliers qui souvent, quoique bien intentionués, doivent, renoncer a de coüteux travaux de restaura tion dont l'utilité immóiiate n'est oint tangi' le pour eux. Que répondrez-vous, vous tous qui avez charge de gérer le bien national, quand en face de l'étranger, aduiirateur de notre Flandre, retentira le cri d alarme Bruges, Courtrai, Ypres, Fumes, Nieuport, etc. se modernisent, leurs trésors de pierre dispa- raisseut, leurs rues aux gracieux méandres, ont veuves de leuis beaux pignons et oh hier encore, se lisait une page d'histoire, s'étale la médiocrité des styles d'un jour, des caprices d'une heure Ne faites point le déseit oü aujourd'nui brillent dans leurs gangues de granit les joyaux de la sculture et de l'architecture flamandes. Pourtant, je trouve satisfaction a le con- stater, a Bruges, peu de propriétaires sont réfractaires ux idéés de conservation. Les devantures esthétiques, les belles glacés cylindriques, les ornamentations en simili pierre escercent des tentations bien fortes, mais heureu8einent pas toujours invincibles. Mais comme les échecs sont sensibles 1 II sufflt parfois de l'erreur d'un seul pour compromettre tout un ensemble. Rien n'est contagieux eomme une innova tion artistique J'ai souvent pu me désoler de l'engouement a suivre de déplorables err8ments. Je n'ai malheureusement pu encore me réjouir de l'émulation dans le respect des choseslesplus belles de l'<ristoire d'une ville ses souvenirs monumentaux. L'éducation reste a faire. Inculquons a nos concitoyens le goüt du beau, le respect du passé, appelons leur attention sur cette histoire vivante qu'oflrent nos vieilles rues, démontrons aux commergants que leur iutérêt n'est point de suivre des modes déja... démodées dans les grands centres. Multi- plions les restorations redoublons d'efforts et de travail, portons la bonne parole dans tous les mi'ieux, sollicitons tous les appuis Alors le visiteurs nous viendront nombreux, d'autant plus que nous aurons pris exemple sur ce qui se pratique k 1 étrangei notam- ment en Suisse et en Italië pour faire connattre les choses intéressantes. J'en ai la conviction profonde, absolue |e fais taire ici tous mes sentiments ar- tistiques la prospérité financière, oui financière, de nos villes anciennes dépend surtout du maintien de leur vieux caractère Pourquoi ces villes ne formeraieat elles pas alliance? Pourquoi n'associeraient elles pas a leurs destinées les villes du littoral Pourquoi ne feraient-ellt s de la publicité commune? Pourquoi ne poursuivraient-elles pas la création des billets de chemiu de far faisantconnaitre et facilitsnt leur visite? Pisoas le, la visite de Courtrai, Ypre3. Furues, etc., n'entre pas dans le programme habituel du tourisme. Je trouve la preuve indéniable dans le fait qu'il fut constaté lors du vol du Van Dyck de Courtrai, que le rideau garantissant le chef-d'oeuvre, n'avait pas été tiré depuis bien longtemps. Je n ose' rais évaluer ce que peuvent être, dans ces conditions, le montant des recettes des divers musées et uonuments des villes en question. Je citerai ici un exemple typique de l'influence bienfaisante que pourrait cepen- dant exercerune connaissance plus répandue des beautés de nos cités. A Bruges, depuis l'exposition des Primi- tifs Flamands, les recettes a l'hopital St-Jean le prix d'entrée étant fixé k 1 fr. ont augmentó de plus de 150 p. c. Or, elles peuvent et doive.it monter encore. Si la seule visite, nécessairement de durée limitée, des musées amèue une prospérité dont les négociants observent les bienfai- sants effets, qui se répercutent sur toutes les branches de l'activité commerciale, a plus forte raison, la conservation, le déve loppement du caractère monumental des vieilles cités, aura pour consequence un accroissement de prospérité générale. Les vi les de Courtrai, Ypres, Furnes, etc. verront comme Bruges, les longues théories de touristes et leur commerce appréciera les bénéfices de toute nature qui en décou- lent. L'étranger apporte de l'or ot n'ea exporte pas et sa presence active toutes les transactions tant ordinaire* que de luxe. Avec la convictiola pluis forte, dans la persuasion de travailler a l'exaltation de l'art flamand, hla prospérité du p*ys, je vous dis de toutes vos forces tendez a la mise en valeur de vos trésors k la conser- vatiou, a la restauratiou du vieux caractère de voscités. Ne laissez défuire l'orgueilleux hotel de celui qu fut un puissant de la terre, ne laissez toucher a l'humble pigoon des demeures ouvrières, mettez au jour vos tableaux et vo3 gravures, vos manuscrits ot vos livres, vos sculotures et vos orfèvreries, vos tapisseries et vos broderies vos sceaux et vos médailles. ouvr ?z vos musées, vos éghses, vos collections, travaillez toujours a l'exaltation de lart flamand. Administrateurs et administrés des vieilles cités, «niss-z en u ci.mwun effort vos f n ces et votre vouloir. Instituez des organisations de propagaude. foadez a 1 étranger dos bureaux de reuseiguerneuts, adressez-vous aux puissantes compagnies de transports et de voyages, faites appel au patriotisme de nos consuls. Usez de tous les moyens de oublioitó, prenez exemple des brochures anglaises douuaut les plus belles ceavr.'B des musées. créez d.s étiquet- tes vuigarisant vos mouuuients, vos cités. Affectez le Yerso des enveloppes de vos lettres a la propagaude natio ale et dites- vous que i'Italie pays d art comme notre Flandre moissoune aunuellement 400 millions .1 or étranger Je me suis aventuré sur !e terrain com mercial et financier, je ne m'en excuse point, car l'art ne vit pas ssulement de bounes paroles ou d'actes quelques chaleureux qu'Ls soient. Pour voir se ronouveler le tait de ceux d'Ypres, portant a lafonte leurs vieux ducats pour la dorure de Ia toiture de l'hörel-de-ville, ils faut essen'ieilement qu'ils lespossèdent. La conservation des monuments prive's, e dêveloppameot du caractère archaïque denos vieil es cités flamandes, l'impulsiou a donneraleur prospérité, l'éducation artis tique de uoa coucitoyeus, 1 exaltation de nos gloires nationales réclament des appu's, des encouragomts, des ressources, des init;atives et des efforts. Je les sollicite de la plus haute figure du pays, je les demande a l'esprit patriotique des pouvoirs publics, je les recommande a la propaganda de tous les Beiges Camille Tulpinck. EGLISE DE S' MARTIN Confrérie e N. D. de Lourd-.s et apostolat de la prière pour la conversion des pécheurs. Jeud' 25 Mars, Fête de l'annonciation de Ia S* Vierge. Indulgence plénière Messe Solennelle k 8 heures l'intention des Associés. Lneinein Veuillez m'envoyer, tout de w Uri 11 guite) t boites de Pastilles Pectorales Walthéry contre la toux et les maux de gorge. Je les trouve excelleotes et supérieu res a tous les autres remèdes. Dimanche 14 Mars igog Rue de Dixmude, 68 A. WECKESSER, 150.000 FRANCS Depuis que le gros lot de la Tombola da l'Ex- posi ion de Bruxelles a été porté a 151, 0 franc» le nombre d«s amateu; s d« billets s'est sigulióre- ment^ arcru. Risquer un frauc pour gagner peu -être 15),0. 0 francs, il faut avouer q e c'est tentant... Et puis, il y a les autres lots Bref, l'engouement est général en ce moment. Nombr e de bureaux de poste réclamant des bil lets. a cor et k cri. au Comité de la Tombola, et les facteurs en tourriée sont dóvalisés Teute la réserve est actuellemert épuisée; aussi le pro chain tirage aura-t-il lieu vers le 15 avril, II aura done suffl de deux mois pour éeouler un million de billets. Les personnes qui veulent participer au tirade feront bien de se munir les deruiers billets sont en vente. BURGERSTAND VAN YPER Van den 12 tot den Maart t9 19 9 Geboorten Malfait Georges, Zonnebeke steenweg. Leroy Edmond, Groote Markt. Lalous Maria, Rjjselstraat. Witdouck Daniel, Dixmudestraat. Burggraeve Maria, De Haernestraat. Mesdom Irena, Meenen steenweg. Debceuf Emile, Korte Thouroutstraaf. Sterfgevallen l 'erquin Oscar, 4 m. St Maartensklooster. Ollivier Wilhelmina, 1 m. Poperinghe steenw. Delcorde Eugeen, 69 j. z. b. wedr van Demey Juliana, Rjjselstraat. Vandenberghe Theophile, 39 jaar, z. b. ongeb. I Lange Thouroutstraat. De Glerck Anna. 80 jaar, z. b. wwe Deberg Francis, Rfjselstnat. Vanachter Rosalia, 90 jaar, z. b. wwe Verniest Karei, i'egelstraat. Bouclie G tharina, 75 jaar, z. b. wwe Gryson Amand, Kemmel steenweg. Van der Sehaeghe Romanie. 65 jaar, z. b. echt. Desmedt Jacob. Dickebusch steenweg. Grimmonprez Henri, 15jaar, ijzerdraaier, Pen- nestraat. Joos Ferdinand, 4 j. Miopeplein. Godden bruiloft. Nevejans Ludovic, metserdiender Liever- man Eulalie, kantenwerkstnr, beiden te Yper. McfipOinU prouvé que celui qui a la précautionde se purifier le corps une toi8 par mois, avec le dépuratit du sang i ar excellence, appelé Pilule Walthéry, est certain de vivre ea bonne sanlé. l fr. Une boïte sufflt pour ua an.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 2