MMmm&Mmw&MM
Un trés beau livre
Sermons de Larème
Le Couronnement
de la Statue de Notre-Dame
a Poperinghe
Actes Officiels
tp m m
Nos vieilles villes flamandes
GHKOMQUE HLLLilhUSL
I.*e Ia Soeur Vincent de
Repos dominical
PHARMACIEN DE SERVICE
Ceia étant, nous demandons, non plus a
l'auteur de l'article incriminé, mais it ces j
quelques libéraux encore croyants, si les
prêtres et les Evêques out, oui ou non, le
droit et le strict devoir de se poser en
adversaires de cette presse libre-penseuse qui
s'appelle les journaux libéraux
C'est un trés beau livre que la nouvelle
étude biographique sur Pie X, que viennent
de publier, la librairie Desclée, MM.
Hoornaert et Merville, deux prêtres distin-
gués du diocese de Bruges.
II fut un temps oü l'histoire s'écrivait par
le dehors et pour ainsi dire tout en facade.
C'était comme un décor de the'itre, etjj le
décor écrasait les acteurs. Nos historiens
modernes, et il faut les en féliciter, ont retnis
les choies li leur rang et k leur place.
L'histoire est redevenue, ce qu'elle n'aurait
jamais d& cesser d'etre, de l'humanité elle
raconte les flmes. Or, ici, il s'agit non pas
d'une Sme ordinaire, mais de celle qui est
l'intermédiaire et comme la médiatrice entre
ce monde ci et le monde d'en haut. S'il est
difficile déja d'écrire l'histoire du premier
venu, écrire la vie d'un pape devient un
travail d'Hercule et c'est a ce propos qu'on a
pu dire sans exagération qu'il est beaucoup
plus rare de juger la gloire que de la
mériter.
L'avouerais-je Malgré le talent que je
connaissais il l'un des deux auteurs, M. l'abbé
Hoornaert, (j'ignorais M. l'abbé Merville)
j ai hésité avant d'entrer dans le vaste monu
ment bistorique qu'ils ont élevé ensemble
la gloire de PieX, ce formidable volume
d'un gros demi millier de pages m'intimi-
dait I Eh bien le croiriez-vous, j'ai franchi-
les portes, je me suis trouvc' en pleine
majesté du conclave qui élut le patriarche
de Venise, Je suis resté et j'ai fait ie tour de
l'édifice avec la minutie et la lenteur qui
convenaient.
L'ouvrage s'ouvre d'ailleurs par le porche
le plus séduisant qui soit.
Un mois après l'élection du Pontife, et
l'avril de l'année suivante encore, dit la
préface, un des auteurs se rendit en Italië, i
visitant les villages et les villes illustrés par j
la naissance, les études et les travaux de
Joseph Sarta, interrogeant tous ceux qui
l'avaient connu, parents, compagnons de
jeunesse, amis et anciens collègues, tous
ceux qui pouvaient apporter un souvenir
ou fournir un renseignement.
Le porche, c'est ce chapitre d'une déli-
cieuse simplicité, sur le village natal de
Rièse et la familie Sarto. II y a, dans ces
pages abondamment illustrées un fourmille-
ment de détails qui feront la joie du lecteur,
des traits dignes de la légende dorée, des
figures de braves gens touchantes a faire
pleurer.
La naissance de Joseph Sarto, de la bonne
tailleuse Marguerite Sanson et du modeste
facteur communal (un salaire dc vingt-cinq
centimes par jour), dans le cadre du village
natal, avec sa figuration campagnarde de
bons paysans au premier plan, et plus en
arrière de ces curieuses silhouttes d'hommes
ou de femmes la vieille Bruna, qui tricote
en faisant apprendre l'alphabeth, Francisco
Gécherlé, le maitre d'école, et d'autres
encore, est un sujet comme on en trouve
au fronton des missels dans les vieux
manuscrits enluminés.
II faut lire ces pages et ces chapitres et il
faut les faire lire aux petits et aux grands,
dans les colléges, dans les cercles, en fa
milie, partout. Quelle legon ironique, pour
notre temps féru jusqu'a l'absurde de démo
cratie, que l'élévation de ce petit villageois
de talent, qui aidait son père a porter des
lettres, jusqu'k la magistrature suprème de
l'Eglise, la première aristocratie du monde,
la dictature de Dieu.
On avance curieux et intéressé, dans la
lecture de ce trés beau livre, et de page en
page, de chapitre en chapitre, on arrive au
Conclave vaste fresque somptueuse oü se
reconnait, k cóté du aévère historiën, le
noble poète épris des maitres espagnols que
tut H. Hoornaert. On acclame le Pontife,
on applaudit aux réformes qui ouvrent son
pontificat, on le suit dans ses actes et dans
ses paroles, jusqu'a cette coadamnation du
modernisme, la page maitresse de cette
admirable biographie laquelle les catholi-
ques feront, j'en suis sür, le succés dont, a
tous égards, elle est digne.
Je ne m'en dédis pas, moi qui lit tant de
livres et de genre si divers, les uns par
plaisir, les autres par devoir, cette biographie
de Pie X est un trés beau livre que tous
liront, aussi bien les psycologues que pas-
sionne l'étude de» &mes, que les historiens
curieux de documentation, aussi bien les
grands pour qui tout livre est un sujet de
méditation, que les petits qui lisent plus
avec leur coeur qu'avec leur esprit et qui re
demandent au livre qu'une émotion douce et
salutaire.
La LibertéJacques DESLYS.
I
Cett» coutume trés ancienne tire son
origine d'un fait qui remonte k 1479. En
en l'église deSt-NieolaS cette anuée, de pieux chrétiens euröDtJ®
t malheur de perdra leur nouveau-ne avant
Saint-Sacrement du
La Colère, tel est le sujet traité Jeudi soir
par le Révérend Père Hoffmann.
La colère est une passion tantót bonne,
tantöt mauvaise elle est bonne quand son
motif est juste, quand elle reste dans la
mesure.
N.-S. Jésus-Christ s'est irrité contre les
vendeurs du temple et contre les Pharisiens. i
Dans certaines circonstances la colère est s
un devoir.
Mais trés souvent, elle est injuste le motif j
qui l'excite est insuffisantou elle devient I
la source d'actes désordonnés ce sont des j
cris, des coups, des blasphèmes. II est évi
dent alors que la colère est un mal.
Que de péchés elle engendrs péchés
de pensées, péchés de paroles, péchés d'ac
tion 1
La colère est contraire ai l'esprit de Dieu,
esprit de paix et de douceur elle est désas-
treuse pour le prochain car elle injecte a
son égard elle détruit toute charitéelle le
rend victime de brutalités.
L'homme en colère se fait tort k lui-même.
Quand il est victime d'un de ces actes, il ne
se possède plus, il ne ressemble plus i un
liomme mais a un animal furieux. II perd
toute raison, toute mesure, tout jugement
c'est un accès de folie.
La familie du colérique ne connait plus la
joie ni la paix la pauvre victime de la colère
n'est aimée de personne, on le haït et on le
fuit.
Ne disons pas que ne pas s'irriter d'une
insulte recue, ne pas la venger est une
faiblesse.
Le pardon est divin. II nous fait ressem-
bler a Dieu; et n'oublions pas que la mesure
du pardon accordé par Dieu, sera le pardon
que nous avons accordé a, ceux qui nous ont
offensés.
L'orateur oppose la colère la vertu de
douceur, remède a cette passion.
La douceur n'est ni noblesse, ni faiblesse,
ni hypocrisie c'est l'enseigne de la bonté
qu'il n'eut regu
I Baptême.
Après des prières devant la statue de la
i Vierge, en l'église de Saint-Jean, l'entant
j qui, déja, avait été enterré, revint a la vie,
5 fut baptisé et fut enterré alors devant 1 autel
I de la Vierge. Actuellement, la pierre fune
raire sous laquelle l'enfant fut euterré se
trouve encore a la même place, devant
l'autel de la Vierge. La maison des parents
de l'enfant a eté démolie dans le cours des
siècles, mais dans la nouvelle construction
qui a remplacé la première, a été encastrée
une chapelle portant l'inscription Maison
du Miracle, «n souvenir de ce fait mémo-
rable. Le siège apostolique, par l'organe du
Pape Sixte IV, délégua Jean Monyssaert,
vicaire général de l'évêché de Thérouane,
pour examiner l'authenticité de ce fait.
Après un consciencieux examen, l'authen
ticité en fut établie et, en actions de graces,
la procession annuelle fut instituée. Des
jubilés centenaires avec grandes festivités,
eurent lieu en 1680, 1778 et 1879. Le sou
venir des fêtes du dernier Jubilé reste encore
trés vivace dans la contrée, mais tout fait
suppoBer que la solennité de 1879 sera
dépassée en grandeur par la solennité du
couronnement de la statue miraculeuse, le
16 Mai prochain.
ssl# söp s# *ap sflP M tA S# s# ifcö#
Les ceuvres catholiques
de prévoyance a Comines
Dimanche 7 Mars, k 4 heures, s'est tenue
la première assemblée trimestrielle de 1909
de la société mutuelle <1 La Prévoyance
établie au patronage de la rue de Wervicq,
sous la présidence de M. Victor Ghesquière,
président.
Après la réélection de la moitié du bureau,
le trésorier, M. Paul Leterme, fait connaitre
la situation de la société. Celle-ci vient d ins-
Elle se traduit dans les paroles, dans les crire son 213« membre et son bu'get de 1908
jügements c'est de la bienveillance c'est de
l'indulgence c'est de la condescendance
c'est de l'affabilité c'est de la patience. C'est
une trés grande vertu qui brille dans le
regard et se distingue sur le visage, dans
l'attitude elle pénètre tout.
N.-S. Jésus-Christ est un modèlede dou
ceur c'est ainsi qu'il s'est dévoilé Je suis
doux et humble de coeur
Le Père Hoffmann demande a son audi-
toire de pratiquer cette vertu, de l'opposer a
la colère aux si dures conséquences.
Ayons de la douceur dans nos paroles,
dans nos jügements, dans nos rapports avec
les autres, dans notre familie.
Les doux possèderont la terre. Ils se possè-
deront eux-mêmes ils auront de l'influence
sur les autres, ils auront l'art de faire du bien.
La douceur obtient de nombreuses et in-
comparables victoires la violence n'aboutit
qu'è des défaites.
Les doux possèderont aussi une autre
terre cette terre de vie et de salut qu'est
l'éternité.
2£s42£s£s0s4ks4 2at*0s#
Quoique la solennité du couronnement de
la statue miraculeuse de Notre-Dame véné-
rée en l'église Saint-Jean, sous le vocable
de Consolatrice des Affligés, n'ait lieu que
le Dimanche 16 Mai prochain, ainsi que le
Journal d1 Ypres l'a déji annoncé, les pré-
paratifs sont poussés activement pour don-
ner k cette solennité et aux fêtes qui auront
lieu a cette occasion, tout l'éclat possible.
Des réuuions multiples ont été tenues et dès
a présent on peut assurer, vu ie concours
et le zèle dont on fait preuve de tous cötés,
qu'on organisers quelque chose de réelle-
ment grandiose et qui marquera dans les
annales de la ville et aura une heureuse
réoercussion aans une grande partie de la
Flandre beige et frangaise. En effet, la
dévotion envers Notre Dame de Saint-Jean
ne se confine pas a la seule ville de Pope
ringhe et ses alentours immédiats. Journel-
lement des pélerins venant parfois de fort
loin arrivent a Poperinghe pour implorer
l'intercession de la Vierge et le vocable de
Consolatrice des affligés sous lequel Elle est
iuvoquée est comme la consécration popu
laire des graces insignes et multiples obte
nues. Mais c'est surtout dans l'Octave de la
fête de la Visitation de Notre-Dame, au
mois de J uillet, que l'affluence des pélerins
est considérable. C'est le samedi, dans cette
octave, qu'a lieu le fameux Donkeren
Omgang (procession dans l'obscurité). Ce
jour-la la statue miraculeuse est portée vers
le commencement de l'après-midi en proces
sion autour de la ville. La foule suit en
priant, en chantant des cantiques, et cette
foule est tellement nombreuse que long-
temps après la rentrée de la statue a l'église,
pendaut toute la nuil et jusque vers le
matin, des gens en prières passent daus les
rues, faisant le tour de la procession, d'ob
la dénomination de Donkeren Omgang
s'est elóturé par un actif de R, 541.44. Elle
a payé pendant la même année fr. 734.50
pour frais de médecin et de médicaments et
fr. 1889.75 pour indemnités au sociétaires
malades; soit un total de fr. 2,624.25
Nous ne pouvons que féliciter le comité
du dévouement et des soins qu'il apporte au
développement et a la iéalisation de cette
oeuvre éminerament sociale.
Le mcme jaur, k 5 heures, devant une
nombreuse assistance, dans laquelle on
remarquait MM. le curé, les vicaires, les
échevins, plusieurs conseillers communaux,
M. l'avocat Sobry, conseiller communal
Ypres, a donné une conférence trés intéres
sante sur la caisse de retraite et des pensions
de vieillesse.
M. Van der Meersch, président de la so
ciété mutualiste Saint Chrysole, a remercié
l'orateur, puis un grand nombre de dcmandes
d'adhésion furent signées séance tenante.
Pararrêté royal du 22 Février 1909.Mr. M
Maes, candidat-huissier a Ypres est nommé
huissier prés le tribunal de première instance
d'Yprts en remplacement de Mr. Breyne,
décédé.
Par arrêté royal du 16 Février 1909, la
croix civique de ire classe est accordée a Mr.
C. Desmadryl, échevin de la commune de
Bixschote, en récompense des services qu'il
a rendus dans le cours d'une carrière de
plus de trente cinq ans.
Par arrêté du 23 Février 1909, Mr. A.
Delie, docteur en médecine a Ypres, est
nommé pour un terme de sept ans, prenant
cours le i*r Janvier 1909, membre du
comité d'inpections et de surveillance de
l'école de Bienfaisance a Ypres.
11.
Les trésors des diverses branches de notre
ancien art sont. accumulés k bon droit dans
nos musées, s8ul le musée monumental par
excellence, la Rue, est délaissé. Les pouvoirs
publics sauf les rares exceptions des villes
de Bruges, d Ypres et de Tournai s'en
désintéreaseut, que dis-je? encouragent
presque le vandalisme par leur indifference
Contradiction curieuse, nous luttons avec
énergie contre toutes les puissances de Dar
gent pour garder en notre pays quelque
précieux objet d'art mis aux enchères, mais
nous nógligeons précisóment les ceuvres qui
échappeut a la convoitise de l'étranger, nos
vieux souvenirs architectoniques, notre vieil
esprit artistique, lorgueil, l'originalité et la
joie de nos villes et bourgades.
Je ne l'ignore pas, l'éducation du peuple
nest point faite et, d'autre part, les ressour
ces font souvent défaut.
II appartient aux hommes de bonne
volonté de se grouper, d'éeouter les royaux
conseils et de demander aux diverses bran
ches des pouvoirs publics,
aide et protection.
encouragement,
Pourquoi la restauration des habitatioes
privées ne serait-elle ?auf garantie artis
tique et légale subsidiée daus une mesure
a déterminer, k l'égal des encouragements
accordées a l'acquisition d ceuvres d'art
Pourquoi la Province, l'Etat na soutieu-
draient-ils de leurs encouragements, de leur
intervention financière. les efforts et le*
initiatives communales
L'art architectural aux diverses époques j
de notre histoire ne mérit> -t-il pas les mêmes
Bollicitudes que les autres ar's La prospériié
de nos vHl es cités n'est-elle pas inlimement
liée au maintien et au développement be
leur vieux caractère local, si divers, si vané
et pourtant si essen tiallement flamnnd
Je ne mets pas les finances en périlje
sollicite une minime obole, je meudie v<»tre
appui. je Buppfip les administra'ions com
munales, provinciales et gonvernemeutaie.s
de suppleer, dans une mesure équi'able,
au défaut de ressources des particuliers qui
souvent, quoique bien intentionués, doivent,
renoncer a de coüteux travaux de restaura
tion dont l'utilité immóiiate n'est oint
tangi' le pour eux.
Que répondrez-vous, vous tous qui avez
charge de gérer le bien national, quand en
face de l'étranger, aduiirateur de notre
Flandre, retentira le cri d alarme Bruges,
Courtrai, Ypres, Fumes, Nieuport, etc. se
modernisent, leurs trésors de pierre dispa-
raisseut, leurs rues aux gracieux méandres,
ont veuves de leuis beaux pignons et oh
hier encore, se lisait une page d'histoire,
s'étale la médiocrité des styles d'un jour,
des caprices d'une heure
Ne faites point le déseit oü aujourd'nui
brillent dans leurs gangues de granit les
joyaux de la sculture et de l'architecture
flamandes.
Pourtant, je trouve satisfaction a le con-
stater, a Bruges, peu de propriétaires sont
réfractaires ux idéés de conservation. Les
devantures esthétiques, les belles glacés
cylindriques, les ornamentations en simili
pierre escercent des tentations bien fortes,
mais heureu8einent pas toujours invincibles.
Mais comme les échecs sont sensibles 1 II
sufflt parfois de l'erreur d'un seul pour
compromettre tout un ensemble.
Rien n'est contagieux eomme une innova
tion artistique J'ai souvent pu me désoler
de l'engouement a suivre de déplorables
err8ments. Je n'ai malheureusement pu
encore me réjouir de l'émulation dans le
respect des choseslesplus belles de l'<ristoire
d'une ville ses souvenirs monumentaux.
L'éducation reste a faire. Inculquons a
nos concitoyens le goüt du beau, le respect
du passé, appelons leur attention sur cette
histoire vivante qu'oflrent nos vieilles rues,
démontrons aux commergants que leur
iutérêt n'est point de suivre des modes déja...
démodées dans les grands centres. Multi-
plions les restorations redoublons d'efforts
et de travail, portons la bonne parole dans
tous les mi'ieux, sollicitons tous les appuis
Alors le visiteurs nous viendront nombreux,
d'autant plus que nous aurons pris exemple
sur ce qui se pratique k 1 étrangei notam-
ment en Suisse et en Italië pour faire
connattre les choses intéressantes.
J'en ai la conviction profonde, absolue
|e fais taire ici tous mes sentiments ar-
tistiques la prospérité financière, oui
financière, de nos villes anciennes dépend
surtout du maintien de leur vieux caractère
Pourquoi ces villes ne formeraieat elles
pas alliance? Pourquoi n'associeraient elles
pas a leurs destinées les villes du littoral
Pourquoi ne feraient-ellt s de la publicité
commune? Pourquoi ne poursuivraient-elles
pas la création des billets de chemiu de far
faisantconnaitre et facilitsnt leur visite?
Pisoas le, la visite de Courtrai, Ypre3.
Furues, etc., n'entre pas dans le programme
habituel du tourisme. Je trouve la preuve
indéniable dans le fait qu'il fut constaté
lors du vol du Van Dyck de Courtrai, que le
rideau garantissant le chef-d'oeuvre, n'avait
pas été tiré depuis bien longtemps. Je n ose'
rais évaluer ce que peuvent être, dans ces
conditions, le montant des recettes des
divers musées et uonuments des villes en
question.
Je citerai ici un exemple typique de
l'influence bienfaisante que pourrait cepen-
dant exercerune connaissance plus répandue
des beautés de nos cités.
A Bruges, depuis l'exposition des Primi-
tifs Flamands, les recettes a l'hopital
St-Jean le prix d'entrée étant fixé k 1 fr.
ont augmentó de plus de 150 p. c. Or,
elles peuvent et doive.it monter encore.
Si la seule visite, nécessairement de durée
limitée, des musées amèue une prospérité
dont les négociants observent les bienfai-
sants effets, qui se répercutent sur toutes
les branches de l'activité commerciale, a
plus forte raison, la conservation, le déve
loppement du caractère monumental des
vieilles cités, aura pour consequence un
accroissement de prospérité générale.
Les vi les de Courtrai, Ypres, Furnes, etc.
verront comme Bruges, les longues théories
de touristes et leur commerce appréciera
les bénéfices de toute nature qui en décou-
lent. L'étranger apporte de l'or ot n'ea
exporte pas et sa presence active toutes les
transactions tant ordinaire* que de luxe.
Avec la convictiola pluis forte, dans la
persuasion de travailler a l'exaltation de
l'art flamand, hla prospérité du p*ys, je
vous dis de toutes vos forces tendez a la
mise en valeur de vos trésors k la conser-
vatiou, a la restauratiou du vieux caractère
de voscités. Ne laissez défuire l'orgueilleux
hotel de celui qu fut un puissant de la
terre, ne laissez toucher a l'humble pigoon
des demeures ouvrières, mettez au jour vos
tableaux et vo3 gravures, vos manuscrits ot
vos livres, vos sculotures et vos orfèvreries,
vos tapisseries et vos broderies vos sceaux
et vos médailles. ouvr ?z vos musées, vos
éghses, vos collections, travaillez toujours a
l'exaltation de lart flamand.
Administrateurs et administrés des
vieilles cités, «niss-z en u ci.mwun effort
vos f n ces et votre vouloir. Instituez des
organisations de propagaude. foadez a
1 étranger dos bureaux de reuseiguerneuts,
adressez-vous aux puissantes compagnies de
transports et de voyages, faites appel au
patriotisme de nos consuls. Usez de tous
les moyens de oublioitó, prenez exemple
des brochures anglaises douuaut les plus
belles ceavr.'B des musées. créez d.s étiquet-
tes vuigarisant vos mouuuients, vos cités.
Affectez le Yerso des enveloppes de vos
lettres a la propagaude natio ale et dites-
vous que i'Italie pays d art comme notre
Flandre moissoune aunuellement 400
millions .1 or étranger
Je me suis aventuré sur !e terrain com
mercial et financier, je ne m'en excuse point,
car l'art ne vit pas ssulement de bounes
paroles ou d'actes quelques chaleureux
qu'Ls soient. Pour voir se ronouveler le tait
de ceux d'Ypres, portant a lafonte leurs
vieux ducats pour la dorure de Ia toiture
de l'hörel-de-ville, ils faut essen'ieilement
qu'ils lespossèdent.
La conservation des monuments prive's,
e dêveloppameot du caractère archaïque
denos vieil es cités flamandes, l'impulsiou a
donneraleur prospérité, l'éducation artis
tique de uoa coucitoyeus, 1 exaltation de
nos gloires nationales réclament des appu's,
des encouragomts, des ressources, des
init;atives et des efforts.
Je les sollicite de la plus haute figure du
pays, je les demande a l'esprit patriotique
des pouvoirs publics, je les recommande a
la propaganda de tous les Beiges
Camille Tulpinck.
EGLISE DE S' MARTIN
Confrérie e N. D. de Lourd-.s et apostolat
de la prière pour la conversion des pécheurs.
Jeud' 25 Mars, Fête de l'annonciation de
Ia S* Vierge. Indulgence plénière
Messe Solennelle k 8 heures l'intention
des Associés.
Lneinein Veuillez m'envoyer, tout de
w Uri 11 guite) t boites de Pastilles
Pectorales Walthéry contre la toux et les maux
de gorge. Je les trouve excelleotes et supérieu
res a tous les autres remèdes.
Dimanche 14 Mars igog
Rue de Dixmude, 68
A. WECKESSER,
150.000 FRANCS
Depuis que le gros lot de la Tombola da l'Ex-
posi ion de Bruxelles a été porté a 151, 0 franc»
le nombre d«s amateu; s d« billets s'est sigulióre-
ment^ arcru. Risquer un frauc pour gagner
peu -être 15),0. 0 francs, il faut avouer q e c'est
tentant... Et puis, il y a les autres lots
Bref, l'engouement est général en ce moment.
Nombr e de bureaux de poste réclamant des bil
lets. a cor et k cri. au Comité de la Tombola, et
les facteurs en tourriée sont dóvalisés Teute la
réserve est actuellemert épuisée; aussi le pro
chain tirage aura-t-il lieu vers le 15 avril, II aura
done suffl de deux mois pour éeouler un million
de billets. Les personnes qui veulent participer
au tirade feront bien de se munir les deruiers
billets sont en vente.
BURGERSTAND VAN YPER
Van den 12 tot den Maart t9 19 9
Geboorten
Malfait Georges, Zonnebeke steenweg.
Leroy Edmond, Groote Markt.
Lalous Maria, Rjjselstraat.
Witdouck Daniel, Dixmudestraat.
Burggraeve Maria, De Haernestraat.
Mesdom Irena, Meenen steenweg.
Debceuf Emile, Korte Thouroutstraaf.
Sterfgevallen
l 'erquin Oscar, 4 m. St Maartensklooster.
Ollivier Wilhelmina, 1 m. Poperinghe steenw.
Delcorde Eugeen, 69 j. z. b. wedr van Demey
Juliana, Rjjselstraat.
Vandenberghe Theophile, 39 jaar, z. b. ongeb.
I Lange Thouroutstraat.
De Glerck Anna. 80 jaar, z. b. wwe Deberg
Francis, Rfjselstnat.
Vanachter Rosalia, 90 jaar, z. b. wwe Verniest
Karei, i'egelstraat.
Bouclie G tharina, 75 jaar, z. b. wwe Gryson
Amand, Kemmel steenweg.
Van der Sehaeghe Romanie. 65 jaar, z. b. echt.
Desmedt Jacob. Dickebusch steenweg.
Grimmonprez Henri, 15jaar, ijzerdraaier, Pen-
nestraat.
Joos Ferdinand, 4 j. Miopeplein.
Godden bruiloft.
Nevejans Ludovic, metserdiender Liever-
man Eulalie, kantenwerkstnr, beiden te Yper.
McfipOinU prouvé que celui qui a la
précautionde se purifier le corps
une toi8 par mois, avec le dépuratit du sang i ar
excellence, appelé Pilule Walthéry, est certain
de vivre ea bonne sanlé. l fr. Une boïte sufflt
pour ua an.