CARÊME
Samedi 57 Man 1909
Téléphone 52
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10 centimes le Pi*
44' Annus N° 4S27
Sermons Francais
La Chambre
Au >énat
A Ia Congrégation
de St Martin
Penséesdu jour
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Le i'rogrès
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Chroniquc liltéraire
Laveant consules
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de l'Ordre des Frres Précheurs
Tous les jeudis. jusqu'au 8 Avril inclus,
en l'église Saint Nicolas, au Salut de 5 i/ah-
SujetLES PÉCHÉS CAPITAUX.
1? iP tP «p IF
Vendredi 19 Mars
La Chambre prend en consideration, sous
les réservss d'usage, la proposition de MM.
Destrée et consorts sur les réfectoires scolai-
laires cette proposition est renvoyée a la
section centrale qui examine en ce moment
la proposition faite sur le même objet par
M. Woeste.
La Chambre aborde ensuite la discussion
des articles de la proposition de loi sur la
durée du travail dans les mines.
M. Versteylen et quelqucs-uns de ses
amis déposent un amendement aux termes
duquel la réglemeatation serait faite par
reglement d'atelier. Ce serait, comme 1 expli-
que le ministre de l'industrie et du travail,
le maintien du Statu quo
Au vote, eet amendement est rejeté par 98
voix contre 7,
Le principe de la réglementation consacré
par le alinéa de Partiele i,r ainsi congü
II est interdit d'employer au travail au
delü du temps fixé par Is présente loi, les
ouvriers occupés dans les travaux souter
rains des mines de houilles,.. est adopté
l'unanimité.
M. Hubert, ministre du travail justitie
l'exception qui est prévue pour trois catego
ries d'ouvners du fond les surveillants, les
conducteurs de chevaux, les machinistes et
1 eurs aides.
Mardi a3 Mars
M. Hubert continue ses explications.
De l'avis de M. Mabille ces exceptions
s ont inutiles.
MM. BreneqMaroille et Destrée parta
gent le même avis.
M. Cousot, rapporteur, demande au mi
nistre de renoncer a cer'aines des exception
qu'il propose.
Celles-ci mises aux roix sont rejetées par
5i voix contre 40 et une abstention.
Mercredi 34 Mars
Prise en consideration du projet de M.
Janson sur le dioit dissociation. Ce projet
est calque en grande partie sur la trop
fameuse loi frangaise de 1901. M. Woeste
fait observer que ce projet soulèvera des
controverses de premier ordre et qu'il faut
laisser aux membres de la Chambre le
temps de l'étudier.
L'article 1 bis du projet sur la limitation
de la Journée de travail dans les mines
détermine la durée normale de cette journée
9 tieures d'après le projet du gouvernement,
8 heures d ap ès les amendement5 socialistes.
M. Hubert combat i t journe te Jt ht ures
et mon're qu'en adoptant d'emblée les 9
htuies, ia Belgique fait un pas plus grand
que les autres pays, la moyenne de la jour
née des mineurs étant actueilement de 10 h.
3 minutes.
M. Harmignie. Dans le couchant de
Mons, la réduction a huit heures aurait pour
fffet de diminuer l'effet utile de 23 p. c. la
pertc serait subie pa- l'ouvrier. II deTra déjk
fournir un effort considérable pour compen-
ser la réduction de i3 p. c. qu'entraïnera la
journée de 9 heures.
M. Vandervelde. Si I'on proposait hic
et nutte la journée de huit heures je ne pour-
rats pas la voter. .Mais nous prévoyons un
pal'er d 3 ans.
M. V. Delportedéputé catholique de
Moqs, votera le palier de 9 heures et exami-
nera s'il ny a pas moyen d'aller jusqu'i
celui de 8 heures.
Jeudi 35 Mars
La Chambre repousse par 70 voix contre
3g et 7 abstentions le principe de la journée
de huit heures proposé par le socialiste
Destrée.
Elle adopte ensuite une disposition par
laquelle un arrêté royal pourra encore
réduire la durée de la journée normale s'il
sagit de chantiers particulièrement insalu-
bres par une chaleur ou une humidité
excessives.
Mardi 33 Mars
Le Sénat est saisi d'un projet de loi sur la
nationalité, destine a mettre un terme a des
situations complexes et k faciliter la preuve
de la nationalité.
Le rapporteur, M. le Comte Goblet
d'Alviella et M. De Lantsheereministre de
la justice, exposent la portée du projet et en
justifient les termes.
Après diverscs observations, les articles
du projet sont successivement adoptés.
Mercredi 34 Mars
Vote en seconde lecture, et a l'unanimité,
du projet de loi sur la nationalité.
Le Sénat ayant épuisé son ordre du jour
s'ajourne jusqu'a convocation ultérieure.
Le meilleur moyen de se débarrasser de
ses ennemis, c'est d'en faire ses amis
Cet aphorisme me revenait a l'esprit au
sortir de l'agréable soiree passée, lundi der
nier, chez les jeunes gens du Patronage de
St Martin.
II faut s'entendre pourtant sur ce nom
d'ennemis que je donne ici a ces émules dans
le bien qui dernièrement se disputaient la
faveur de retenir èt leur fête respective les
jeunes gens que les saturnales sollicitaient de
leur cöté.
Mais il faut dire aussi que, dansles entrai-
nemenis de cette louable emulation, on avait
débiné le concurrent jusqu'è se faire l'écho
machiavéliquement agrémenté d'un semblant
de protestation des pires accusations por-
tées contre lui. Pensez done On avait vu
des congréganistes attablés dans un honnête
cabaret et dédaigneux des divertissements,
plus relevés... mais plus secs, offerts par les
ennemis du blasphèuae, de l'alcool, du fran
cais, etc. I
Quoiqu'il en soit deces graves accusations,
les ennemis de toutes ces vilaines choses n'en
voudront plus aux Congréganistes, après
cette soirée consacrée toute entière a mal-
mener le plus joyeusement du monde tout
ce que Tempérants, Flamingants, etc. ont
sur le nez. Car cette excellente soirée revenait
en somme au plus bienfaisant des sermons
prêché de la fagon la plus divertissante.
Non molns amusante la fagon dont ces
gens de superstition savent se moouer
des soi-disant ennemis de toutes les super
stitions, crédules clients des pythonisses et
des farceurs du spiritisme.
Sans doute. le grand art, tant dramatique
que musical, y est bien un peu s«crifié aux
autres préoccupations;mais ces dernières sont
trop importantes pour ne pas emporter l'in-
dulgence des plus raffinés.
Aussi, quoique pensent de leur enfant res-
pectif les présidents d'autres sociétés, la
Congregation mérite la palme du primus
inter pares.
C'est ce qu'attestait le public si distingué
qui se pressait dans la vaste salie des fêtes
de la Congrégatioü, incapable de loger tous
les Protecteurs et amis de notre jeunesse
modèle.
Modèle de vertu et modèle de saine gaité,
n'est-ce pas ainsi que l'on aime la jeunesse
N est ce pas pour cela qu elle est assurée
de la faveur indéfectible du public, charmé
aussi par la fagon modèle dont elle sait con-
fondre ses rivaux I
Devant la première communion tout
s'efface, tout disparait dans l'ombre: quelles
qu'aient été pour nous les félicités et les
splendeurs du passé, cherchons, réfléchis-
sons, et nous trouverons toujours que la
première communion est comme la perle
jetée au fond de l'océan de notre vie: Elle est
done bies vraiment notre plus doux souve
nir.
J'attribue a ma Première Communion cer
tains développements intellectuels qui eurent
lieu en moi peu de temps après.
Sans doute, je ne crois pas que la
communion donne des facultés qu'on n'avaij
pas; mais ses effets intellectuels n'en sont pas
moins immenses. Elle met en oeuvre les fa
cultés qu'on a, les bénit, les vivifie d'un soleil
meilleur, elle les oriente, elles les dirige vers
leur vrai pöle; elle leur donne de certains
mouvements plus étendus, plus utiles, plus
permanents...
Pour nous, il est une vérité d'une certitude
absolue: prenez deux enlants du même age,
de moyens égaux, ayant même professeur et
même ardeur pour le travai', que l'un passé
toute une année sans la grace; non,ces enfants
égaux au depart ne le seront pas a l'arrivée.
L'un aura dépassée l'autre: de beaucoup, a
tout point de vue, par le fait seui de la pré-
sence habitueile de la grêce dans son coeur.
P. Gratry
Sur les pas des premiers communiants, les
plus sceptiques eux-mêmes n'ont pas un
sourire railleur; nul ne veui troubler la joie
mystique de ces enfants. Chacun se souvient
d'avoir, jadis, vécu des emotions pareilles;
chacun regrette les années enfuies, les années
heureuses de foi naïve et de mystique recueil-
lement; et chacun sent peser plus lourdement
sur soi le fardeau de douloureux scepticisme
apporté par l'êge... P. J.
(aveux d'un libre-penseur)
en rupture de ban
non seulement avec la Foi, mais
aussi avec la Morale Ch étienne
A voir comment Ie Progrès se défond d'en
vouloir a la Foi Chrétienne, chaque fois que
nous relevons 1 un ou l'autre de ses articles
oü il se montre foncièr ment libre-penseur,
nous n'avions pas cu qu'il eftt jamais osé se
montrer ouvertement libre-viveurC'est ce-
pendant ce qu'il vient de faire. Dans un
article intitulé Dépopulation il prend
ouvertement sous sa protection et defend
contre le Cardinal Mercier, les pratiques
immorales que l'on sait,pratiques, que la
Religion Chrétienne n'est pas seule a ré-
pronver, mais que le sens moral naturel con-
damne lui aussi.
Le Progrès aura-t-il le front, ou plutöt
la couardise de crier, comme l'autre fois,
que ce n'est pas lui; que nous le calomuious,
qu'il a eu soinde mettre au bas de son article
le uom iujouma dunt 1 article est tiré La
Gazette) f Comme si cn reproduisant de tels
articles, k l'intention de ses lecteurs et de ses
lectrices, il ne se faisait pas le propagateur
coupable des doctrines que ces articles con-
tiennent.
Nous demandons d'aillaurs a tout homme
intelligent, libre-penseur ou croyant, qui
a lu le dit article, s'il n'est pas évident que
pour l'auteur de cet article, Dieu et Sa
loi, la Religion et ses prescriptions, l'üme
et ses immortelles destinées comptent abso-
lument pour zéro, même dans les questions
morales, comme est celle qu'il prétend ré-
soudre.
Et ce sont des gaillards pareils. traitant
de telles questions de cette fagon dans un
journal, qui ont l'outrecuidance de se don-
nerde8 airs üe pruderie de jeune fille....
presque bigotte, et osent écrire que le man
dement du Cardinal Mercier ne laissepas
d'embarrasser les méres qui conduisent d la
messe des enfants et des jeunes files car il
inspire d I'innocence des demandes d'expli-
cation indiscrètes Pour stir, les mères
qui ne conduisent plus leurs jeunes filles et
leurs enfants a la messe, ne se sentent pas
embarassées de sauvegarder l'innocence de
cos chères petites, protégés qu'elles sont
par les Progrès et les Gazette.
Quelque blamable que soit le Progrès
d'avoir complaisamment reproduit l'article
immoral de la Gazette, il y a toutefois un
bon cóté a la chose c'est que par la il laisse
voir a tous ceux qui ont d?s yeux pour voir
que lev ai but qu'il poursuit, tantöt ouver
tement, tantöt (et le plus souvent) sournoise-
ment, est toujours et en tout, la déchristia-
nisation de nos populations. Le Progrès ne
sou'ieudra sans doute pas que la ques ion
traitée par le Cardinal est une question po
litique, et que lui, en attaquant au nom
d'une morale indépendante, athée et maté-
riali8te. les prescriptions de la morale chré
tienne en cette matière, il ne fait que de la
politique 1
Belle politique I qui sape les fondements
mêmes de l'ordre familial et social et "éfend
des pratiques qui ont fait jeter lecri d'alarme
mèmeli des penseurs non-chrétiens.
Et ainsi il se fait que tout en voulant dé-
trui re la Foi, ces libres-penseurs fournissent
i ceux qui veu'ent réfléchir les élément»
d'une démonstration toujours renouvelée de
cette vérité qui est une des grandes forces
morales par lesquelles la Foi chrétienne
s'impose a tous les cceurs droits, a savoir
qu'en dehors d'elle la raison humaine laissée
a ses propres forces ne parvient ni a défiuir
avec la précision nécessaire, ni a nrouver
avec la solidité requise, ni a enseigner avec
la clarté indispensable, les principes mêmes
les plus fondamentaux de la morale natu
relle, de manièra a ce que tous, grands et
'petits, lettrés et illettrés, les connaissent
avec facilité et certitude, dè-s leur bas ége,
comme c'est leur devoir, pour qu'ils puissent
règler et fagonner toute leur vie sur ges
principes. Il n'y a que la Foi chrétienne
pour rendre ce service aux peoples par les
enseignements divins qu'elle leur transmet
et propose.
Et, a son tour, la Foi Chrétienne sa sou-
tiendrait-elle, se conservera t-elle, s'impo-
sera-t-elle a l'humanité a travers lo cours
des siècles, sans l'appui constant d'une au
torité vivante ayant rega de Dieu mission
pour cela
Et cette autorité vivante établie par Dieu
pour conserver d'ftge en age et mettre a la
portée de tous, ces enseignements dont indi-
vi^us et peuples ne peuvent se passer, quelle
peut-elle être, sinon l'ÈGLISE
Le Journal d'Ypres du Dimanche 21 Mars
a fait rapport de la belle audition des oeuvres
de Joseph Ryelandt organisée par le Cercle
Excelsior 1 Le programme de cette
remarquable séance musicale nous donnait
le texte des mélodies harmonisées par le
jeune compositeur brugeois et si admirable-
ment interprétées par M Vander Heyden.
Parmi ces pieces de poésie il en est une que
nous aimons de rappeler a l'attention de nos
lecteurs.
ADIEU
Jechante, ils agigsaient; leurtSche valalt mieux.»
(Vermenouze)
La nef qu'un lien frêle attachait J la rive,
Quand la brise a, ce soir, fait le flot plus tremblant,
Gédant au clapotis qui soulevait son Banc,
Tout doucement s'en est allée a la dérive.
Nos jeux ont un moment suivi la fugitive
Dans l'ombre oü nous guidait son fin sillage blanc,
Puls, sur le large fleuve au courant violent,
Au loin a disparu celle qui fut captive.
Et pendant que notre oeuil, oü des larmes ont lui,
S'acharne a pénétrer l'épaisseur de la nuit,
Croyant apercevoir la nef qui lutte encore,
Elle, libre jamais de ce rivage obscur
En fendant un flot clair oü se mire l'azur,
Sur une mer sang fin voit se lever l'aurore.
Louis Balleum
Cette poésie a paru dans le Recueil de
1 'Académie des Jeux Flor aux de Toulouse
en 1908.
Les Jeux Flor aux de Toulouse sont
célèbres. Fondés, il y a plus dt quatre siècles
(1490) par Clémence Isaure, la fête des
feurs c'est le nom qu'on donne a la
séance de la Distribution des prix com
mence par l'Eloge de la fondatrice. Des
Commissaires de l'Académie vont ensuite
recevoir les Fleurs d or et dargent qui sont
exposées, dès le matin, sur le maitre-autel
de la basilique de Notre-Dame de la Dau-
rade, oü, d'après la tradition fut ensevelie
Clémence Isaure. Pendant l'absence des
Commissaires, il est donné lecture des rap
ports sur les différents concours. A leur
retour on proclame les prix, et, si les iau-
réats sont présents, l'Académie les invite a
lire eux-mêmes leurs ouvrages, puis on leur
distribue les Fleurs qu'ils ont obtenues.
L'Académie avait recu, pour le concours
de 1908: 36 Odes, 45 poêmes, 11 EpFres,
3 discours en vers. 4 Eglogues, 17 Idylles,
33 Elégies, 17 Ballades, 18 Fables, 39 Son
nets a la Vierge, i5 Hymnes en l'honneur
de la Vierge, 249 Sonnets libres, i5 Poêmes
pour le Concours de la Violette d or et 374
Piè:es diversesen tout 849 ouvrages en
vers Frangais.
Parmi les onze premiers prix proclamés
en 1908, nous trouvons sur la liste des
recompenses la mention suivante ADIEU
sonnet par M. Louis Halleux, Bruges, a
obtenu une primevère.
En effet l'Académie dispose tous les ans,
entre autres prix, de six fleurs, savoir une
fleur en or, l'Amarante et cinq fleurs dar
gent V iolette, Souci, EglantineLis,
Primevèreces fleurs ont une valeur qui
diffère de 100 a 750 frs.
Les ouvrages couronnés, et un certain
I nombre d autres jugés dignes d'une mention
particuliere, sont imprimés dans le receuil
I que l'Académie publie tous les ans depuis
I l'année 1810.
'k
3 L académie des Jeux flor aux compte
parmi ses membres ou lauréats plusieurs cé-
lébrités catholiques. Mentionnons S. E. le
I Cardinal Mathieu, Mgr Batiffol, Mgr Ger-
main, archevêque de Toulouse, Mistral,
l Coppée, Rostand, Donnie, René Bazin, ain-
si que plusieurs prêtres.
Les travaux en langue d'Oc sont particu-
I lièrement encourages et parfois richement
recompenses par des prix de fondation. Plu
sieurs pièces ont un caractère foncièrement
religieux.
La restauration de 'hotel de-ville est
inscrite a l'ordre du jour des travaux du
conseil communal. Les plans, déja approuvés
par la Gommission royale des monuments
sont düs a. M. Goomans, ingónieur-architecte'
de la ville. Ils sont exposés k l'hótel-de-ville
oü le public peut librement en prendre con-
naissance nous conseillons a tous ceux quj
s'intéressent aux chef» d'ceuvre artistiqueg
d'Ypres de profiter de leurs instants de loi-
sir pour aller les examiner.
D'après ce qui nous revient, beaucoup de
nos concitoyens sont en divergence de vues
compléte avec M. Coomans au sujet de cette
restauration. Tandis que M. Coomans pro-
jette un batiment en Renaissance flamande
qui ne manquerait assurément ni d'origina-
lité ni de cachet, les Yprois de naissance et
de coeur voudraient voir réédifier la fagade
méridionale des Halles telle qu'elle existait
avant l'incendie de 1480. Tous les vestiges
de l'ancienne construction permettent d'af.
firmer que oette fagade n'était pas essentiel-
lement différente des autres, qu'elle ne fai
sait au contraire qu'en suivre les données
principales.
La question, on le voit, est d'une extréme
importance.
Nous la soumettons a l'attention des per.
sonnes que leurs connaissauce» historiques
et archéologiques rendent plus aptes a ad.
porter quelque lumière dans le débat. Les
JOURNAL
©rgane Gatholique
YPRES
de TArrondissement
U