CARÊME Samedi 57 Man 1909 Téléphone 52 Téléphone 52 m mnm mm mm 10 centimes le Pi* 44' Annus N° 4S27 Sermons Francais La Chambre Au >énat A Ia Congrégation de St Martin Penséesdu jour ©jtf»®®®®»®®.®®® Le i'rogrès SQOOQQSOSO®O® Chroniquc liltéraire Laveant consules On s'abonne rue au Beurre, 36) A Ypres, Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnement» sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. et A tons les bureaux de poste du royaume, Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal So centtoss la ligne. Les insertions judicaires, i franc la ligne. 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Ce serait, comme 1 expli- que le ministre de l'industrie et du travail, le maintien du Statu quo Au vote, eet amendement est rejeté par 98 voix contre 7, Le principe de la réglementation consacré par le alinéa de Partiele i,r ainsi congü II est interdit d'employer au travail au delü du temps fixé par Is présente loi, les ouvriers occupés dans les travaux souter rains des mines de houilles,.. est adopté l'unanimité. M. Hubert, ministre du travail justitie l'exception qui est prévue pour trois catego ries d'ouvners du fond les surveillants, les conducteurs de chevaux, les machinistes et 1 eurs aides. Mardi a3 Mars M. Hubert continue ses explications. De l'avis de M. Mabille ces exceptions s ont inutiles. MM. BreneqMaroille et Destrée parta gent le même avis. M. Cousot, rapporteur, demande au mi nistre de renoncer a cer'aines des exception qu'il propose. Celles-ci mises aux roix sont rejetées par 5i voix contre 40 et une abstention. Mercredi 34 Mars Prise en consideration du projet de M. Janson sur le dioit dissociation. Ce projet est calque en grande partie sur la trop fameuse loi frangaise de 1901. M. Woeste fait observer que ce projet soulèvera des controverses de premier ordre et qu'il faut laisser aux membres de la Chambre le temps de l'étudier. L'article 1 bis du projet sur la limitation de la Journée de travail dans les mines détermine la durée normale de cette journée 9 tieures d'après le projet du gouvernement, 8 heures d ap ès les amendement5 socialistes. M. Hubert combat i t journe te Jt ht ures et mon're qu'en adoptant d'emblée les 9 htuies, ia Belgique fait un pas plus grand que les autres pays, la moyenne de la jour née des mineurs étant actueilement de 10 h. 3 minutes. M. Harmignie. Dans le couchant de Mons, la réduction a huit heures aurait pour fffet de diminuer l'effet utile de 23 p. c. la pertc serait subie pa- l'ouvrier. II deTra déjk fournir un effort considérable pour compen- ser la réduction de i3 p. c. qu'entraïnera la journée de 9 heures. M. Vandervelde. Si I'on proposait hic et nutte la journée de huit heures je ne pour- rats pas la voter. .Mais nous prévoyons un pal'er d 3 ans. M. V. Delportedéputé catholique de Moqs, votera le palier de 9 heures et exami- nera s'il ny a pas moyen d'aller jusqu'i celui de 8 heures. Jeudi 35 Mars La Chambre repousse par 70 voix contre 3g et 7 abstentions le principe de la journée de huit heures proposé par le socialiste Destrée. Elle adopte ensuite une disposition par laquelle un arrêté royal pourra encore réduire la durée de la journée normale s'il sagit de chantiers particulièrement insalu- bres par une chaleur ou une humidité excessives. Mardi 33 Mars Le Sénat est saisi d'un projet de loi sur la nationalité, destine a mettre un terme a des situations complexes et k faciliter la preuve de la nationalité. Le rapporteur, M. le Comte Goblet d'Alviella et M. De Lantsheereministre de la justice, exposent la portée du projet et en justifient les termes. Après diverscs observations, les articles du projet sont successivement adoptés. Mercredi 34 Mars Vote en seconde lecture, et a l'unanimité, du projet de loi sur la nationalité. Le Sénat ayant épuisé son ordre du jour s'ajourne jusqu'a convocation ultérieure. Le meilleur moyen de se débarrasser de ses ennemis, c'est d'en faire ses amis Cet aphorisme me revenait a l'esprit au sortir de l'agréable soiree passée, lundi der nier, chez les jeunes gens du Patronage de St Martin. II faut s'entendre pourtant sur ce nom d'ennemis que je donne ici a ces émules dans le bien qui dernièrement se disputaient la faveur de retenir èt leur fête respective les jeunes gens que les saturnales sollicitaient de leur cöté. Mais il faut dire aussi que, dansles entrai- nemenis de cette louable emulation, on avait débiné le concurrent jusqu'è se faire l'écho machiavéliquement agrémenté d'un semblant de protestation des pires accusations por- tées contre lui. Pensez done On avait vu des congréganistes attablés dans un honnête cabaret et dédaigneux des divertissements, plus relevés... mais plus secs, offerts par les ennemis du blasphèuae, de l'alcool, du fran cais, etc. I Quoiqu'il en soit deces graves accusations, les ennemis de toutes ces vilaines choses n'en voudront plus aux Congréganistes, après cette soirée consacrée toute entière a mal- mener le plus joyeusement du monde tout ce que Tempérants, Flamingants, etc. ont sur le nez. Car cette excellente soirée revenait en somme au plus bienfaisant des sermons prêché de la fagon la plus divertissante. Non molns amusante la fagon dont ces gens de superstition savent se moouer des soi-disant ennemis de toutes les super stitions, crédules clients des pythonisses et des farceurs du spiritisme. Sans doute. le grand art, tant dramatique que musical, y est bien un peu s«crifié aux autres préoccupations;mais ces dernières sont trop importantes pour ne pas emporter l'in- dulgence des plus raffinés. Aussi, quoique pensent de leur enfant res- pectif les présidents d'autres sociétés, la Congregation mérite la palme du primus inter pares. C'est ce qu'attestait le public si distingué qui se pressait dans la vaste salie des fêtes de la Congrégatioü, incapable de loger tous les Protecteurs et amis de notre jeunesse modèle. Modèle de vertu et modèle de saine gaité, n'est-ce pas ainsi que l'on aime la jeunesse N est ce pas pour cela qu elle est assurée de la faveur indéfectible du public, charmé aussi par la fagon modèle dont elle sait con- fondre ses rivaux I Devant la première communion tout s'efface, tout disparait dans l'ombre: quelles qu'aient été pour nous les félicités et les splendeurs du passé, cherchons, réfléchis- sons, et nous trouverons toujours que la première communion est comme la perle jetée au fond de l'océan de notre vie: Elle est done bies vraiment notre plus doux souve nir. J'attribue a ma Première Communion cer tains développements intellectuels qui eurent lieu en moi peu de temps après. Sans doute, je ne crois pas que la communion donne des facultés qu'on n'avaij pas; mais ses effets intellectuels n'en sont pas moins immenses. Elle met en oeuvre les fa cultés qu'on a, les bénit, les vivifie d'un soleil meilleur, elle les oriente, elles les dirige vers leur vrai pöle; elle leur donne de certains mouvements plus étendus, plus utiles, plus permanents... Pour nous, il est une vérité d'une certitude absolue: prenez deux enlants du même age, de moyens égaux, ayant même professeur et même ardeur pour le travai', que l'un passé toute une année sans la grace; non,ces enfants égaux au depart ne le seront pas a l'arrivée. L'un aura dépassée l'autre: de beaucoup, a tout point de vue, par le fait seui de la pré- sence habitueile de la grêce dans son coeur. P. Gratry Sur les pas des premiers communiants, les plus sceptiques eux-mêmes n'ont pas un sourire railleur; nul ne veui troubler la joie mystique de ces enfants. Chacun se souvient d'avoir, jadis, vécu des emotions pareilles; chacun regrette les années enfuies, les années heureuses de foi naïve et de mystique recueil- lement; et chacun sent peser plus lourdement sur soi le fardeau de douloureux scepticisme apporté par l'êge... P. J. (aveux d'un libre-penseur) en rupture de ban non seulement avec la Foi, mais aussi avec la Morale Ch étienne A voir comment Ie Progrès se défond d'en vouloir a la Foi Chrétienne, chaque fois que nous relevons 1 un ou l'autre de ses articles oü il se montre foncièr ment libre-penseur, nous n'avions pas cu qu'il eftt jamais osé se montrer ouvertement libre-viveurC'est ce- pendant ce qu'il vient de faire. Dans un article intitulé Dépopulation il prend ouvertement sous sa protection et defend contre le Cardinal Mercier, les pratiques immorales que l'on sait,pratiques, que la Religion Chrétienne n'est pas seule a ré- pronver, mais que le sens moral naturel con- damne lui aussi. Le Progrès aura-t-il le front, ou plutöt la couardise de crier, comme l'autre fois, que ce n'est pas lui; que nous le calomuious, qu'il a eu soinde mettre au bas de son article le uom iujouma dunt 1 article est tiré La Gazette) f Comme si cn reproduisant de tels articles, k l'intention de ses lecteurs et de ses lectrices, il ne se faisait pas le propagateur coupable des doctrines que ces articles con- tiennent. Nous demandons d'aillaurs a tout homme intelligent, libre-penseur ou croyant, qui a lu le dit article, s'il n'est pas évident que pour l'auteur de cet article, Dieu et Sa loi, la Religion et ses prescriptions, l'üme et ses immortelles destinées comptent abso- lument pour zéro, même dans les questions morales, comme est celle qu'il prétend ré- soudre. Et ce sont des gaillards pareils. traitant de telles questions de cette fagon dans un journal, qui ont l'outrecuidance de se don- nerde8 airs üe pruderie de jeune fille.... presque bigotte, et osent écrire que le man dement du Cardinal Mercier ne laissepas d'embarrasser les méres qui conduisent d la messe des enfants et des jeunes files car il inspire d I'innocence des demandes d'expli- cation indiscrètes Pour stir, les mères qui ne conduisent plus leurs jeunes filles et leurs enfants a la messe, ne se sentent pas embarassées de sauvegarder l'innocence de cos chères petites, protégés qu'elles sont par les Progrès et les Gazette. Quelque blamable que soit le Progrès d'avoir complaisamment reproduit l'article immoral de la Gazette, il y a toutefois un bon cóté a la chose c'est que par la il laisse voir a tous ceux qui ont d?s yeux pour voir que lev ai but qu'il poursuit, tantöt ouver tement, tantöt (et le plus souvent) sournoise- ment, est toujours et en tout, la déchristia- nisation de nos populations. Le Progrès ne sou'ieudra sans doute pas que la ques ion traitée par le Cardinal est une question po litique, et que lui, en attaquant au nom d'une morale indépendante, athée et maté- riali8te. les prescriptions de la morale chré tienne en cette matière, il ne fait que de la politique 1 Belle politique I qui sape les fondements mêmes de l'ordre familial et social et "éfend des pratiques qui ont fait jeter lecri d'alarme mèmeli des penseurs non-chrétiens. Et ainsi il se fait que tout en voulant dé- trui re la Foi, ces libres-penseurs fournissent i ceux qui veu'ent réfléchir les élément» d'une démonstration toujours renouvelée de cette vérité qui est une des grandes forces morales par lesquelles la Foi chrétienne s'impose a tous les cceurs droits, a savoir qu'en dehors d'elle la raison humaine laissée a ses propres forces ne parvient ni a défiuir avec la précision nécessaire, ni a nrouver avec la solidité requise, ni a enseigner avec la clarté indispensable, les principes mêmes les plus fondamentaux de la morale natu relle, de manièra a ce que tous, grands et 'petits, lettrés et illettrés, les connaissent avec facilité et certitude, dè-s leur bas ége, comme c'est leur devoir, pour qu'ils puissent règler et fagonner toute leur vie sur ges principes. Il n'y a que la Foi chrétienne pour rendre ce service aux peoples par les enseignements divins qu'elle leur transmet et propose. Et, a son tour, la Foi Chrétienne sa sou- tiendrait-elle, se conservera t-elle, s'impo- sera-t-elle a l'humanité a travers lo cours des siècles, sans l'appui constant d'une au torité vivante ayant rega de Dieu mission pour cela Et cette autorité vivante établie par Dieu pour conserver d'ftge en age et mettre a la portée de tous, ces enseignements dont indi- vi^us et peuples ne peuvent se passer, quelle peut-elle être, sinon l'ÈGLISE Le Journal d'Ypres du Dimanche 21 Mars a fait rapport de la belle audition des oeuvres de Joseph Ryelandt organisée par le Cercle Excelsior 1 Le programme de cette remarquable séance musicale nous donnait le texte des mélodies harmonisées par le jeune compositeur brugeois et si admirable- ment interprétées par M Vander Heyden. Parmi ces pieces de poésie il en est une que nous aimons de rappeler a l'attention de nos lecteurs. ADIEU Jechante, ils agigsaient; leurtSche valalt mieux.» (Vermenouze) La nef qu'un lien frêle attachait J la rive, Quand la brise a, ce soir, fait le flot plus tremblant, Gédant au clapotis qui soulevait son Banc, Tout doucement s'en est allée a la dérive. Nos jeux ont un moment suivi la fugitive Dans l'ombre oü nous guidait son fin sillage blanc, Puls, sur le large fleuve au courant violent, Au loin a disparu celle qui fut captive. Et pendant que notre oeuil, oü des larmes ont lui, S'acharne a pénétrer l'épaisseur de la nuit, Croyant apercevoir la nef qui lutte encore, Elle, libre jamais de ce rivage obscur En fendant un flot clair oü se mire l'azur, Sur une mer sang fin voit se lever l'aurore. Louis Balleum Cette poésie a paru dans le Recueil de 1 'Académie des Jeux Flor aux de Toulouse en 1908. Les Jeux Flor aux de Toulouse sont célèbres. Fondés, il y a plus dt quatre siècles (1490) par Clémence Isaure, la fête des feurs c'est le nom qu'on donne a la séance de la Distribution des prix com mence par l'Eloge de la fondatrice. Des Commissaires de l'Académie vont ensuite recevoir les Fleurs d or et dargent qui sont exposées, dès le matin, sur le maitre-autel de la basilique de Notre-Dame de la Dau- rade, oü, d'après la tradition fut ensevelie Clémence Isaure. Pendant l'absence des Commissaires, il est donné lecture des rap ports sur les différents concours. A leur retour on proclame les prix, et, si les iau- réats sont présents, l'Académie les invite a lire eux-mêmes leurs ouvrages, puis on leur distribue les Fleurs qu'ils ont obtenues. L'Académie avait recu, pour le concours de 1908: 36 Odes, 45 poêmes, 11 EpFres, 3 discours en vers. 4 Eglogues, 17 Idylles, 33 Elégies, 17 Ballades, 18 Fables, 39 Son nets a la Vierge, i5 Hymnes en l'honneur de la Vierge, 249 Sonnets libres, i5 Poêmes pour le Concours de la Violette d or et 374 Piè:es diversesen tout 849 ouvrages en vers Frangais. Parmi les onze premiers prix proclamés en 1908, nous trouvons sur la liste des recompenses la mention suivante ADIEU sonnet par M. Louis Halleux, Bruges, a obtenu une primevère. En effet l'Académie dispose tous les ans, entre autres prix, de six fleurs, savoir une fleur en or, l'Amarante et cinq fleurs dar gent V iolette, Souci, EglantineLis, Primevèreces fleurs ont une valeur qui diffère de 100 a 750 frs. Les ouvrages couronnés, et un certain I nombre d autres jugés dignes d'une mention particuliere, sont imprimés dans le receuil I que l'Académie publie tous les ans depuis I l'année 1810. 'k 3 L académie des Jeux flor aux compte parmi ses membres ou lauréats plusieurs cé- lébrités catholiques. Mentionnons S. E. le I Cardinal Mathieu, Mgr Batiffol, Mgr Ger- main, archevêque de Toulouse, Mistral, l Coppée, Rostand, Donnie, René Bazin, ain- si que plusieurs prêtres. Les travaux en langue d'Oc sont particu- I lièrement encourages et parfois richement recompenses par des prix de fondation. Plu sieurs pièces ont un caractère foncièrement religieux. La restauration de 'hotel de-ville est inscrite a l'ordre du jour des travaux du conseil communal. Les plans, déja approuvés par la Gommission royale des monuments sont düs a. M. Goomans, ingónieur-architecte' de la ville. Ils sont exposés k l'hótel-de-ville oü le public peut librement en prendre con- naissance nous conseillons a tous ceux quj s'intéressent aux chef» d'ceuvre artistiqueg d'Ypres de profiter de leurs instants de loi- sir pour aller les examiner. D'après ce qui nous revient, beaucoup de nos concitoyens sont en divergence de vues compléte avec M. Coomans au sujet de cette restauration. Tandis que M. Coomans pro- jette un batiment en Renaissance flamande qui ne manquerait assurément ni d'origina- lité ni de cachet, les Yprois de naissance et de coeur voudraient voir réédifier la fagade méridionale des Halles telle qu'elle existait avant l'incendie de 1480. Tous les vestiges de l'ancienne construction permettent d'af. firmer que oette fagade n'était pas essentiel- lement différente des autres, qu'elle ne fai sait au contraire qu'en suivre les données principales. La question, on le voit, est d'une extréme importance. Nous la soumettons a l'attention des per. sonnes que leurs connaissauce» historiques et archéologiques rendent plus aptes a ad. porter quelque lumière dans le débat. Les JOURNAL ©rgane Gatholique YPRES de TArrondissement U

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 1