CARÊME Téléphone 5? Téléplione 52 •5 #5 m m ne m Étre? nes Pontific; les «GOGGG«GGGGG« >ermons rancais de la queslion scolaire Le Lrogrès Funérailles de M. Camille Bouteca S«at« «HG ftfitG AStarcheeu 1884eien 1909 75e anniversaire On s'abonne rue au Beurre, 36, Ypres, et Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. a tous les bureaux de poste du royaume. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires coötesit 10 francs les cent exemplaires. 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Maiss'il ya unanimité pour reconnaitre la nécessité d'une réforme, il y a moins d ac cord sur la tormule a trouver les uns trop généreux, craignant de mécontenter l'adver saire, les autres, trop catégoriques, mena^ant de tout compromettre par leur intransi' geance. Or, voici qui parait devoir tout con- La solution se trouveraitdonc en obligeai.t la commune asubventionner lecole adop- table en proportion du nombre des élèves dont l'écolage incombe légalemeot a la corn mune et cela par une capitation stricts. L'auteur étabiit par des calculs et par une longue argumentation ce que représen.erait au point de vue pécuniaire, le système qu'il préconise, et démon're qu'il n'sxigerait pas le moins du monde des subventions exagé- rées. au contraire. Tandis que dans certaincs villes le coüt moyen d'entretien d'un élève, sans tenir compte des batimen's, est pres d'atteindre 125 fr., en appliquant le principe qu'il propose, il reviendrait a environ 5o fr. par tête (sauf pour les communes de iooo .abitants oü il reviendrait a 85 fr.) Mais en droit, la commune est-elle dars i'obligation de subventionner l'enseignement gratuit et en i'y obligeant ne viole-t-on pas l'autonomie communale Cette opinion, pour être courante, n'est sérieusement fondée et l'auteur qui rencontre cette objection, prouve quebe ne peut être défendue, encore qu'elie soit soutenue dans des ouvrayes qui ont pour ainsi dire une autorité officielie. C'est ainsi que M. Bauwens, chef de bu reau au ministère des sciences et des arts. dans son Code général de l'enseignement primaire affirme f «II n'y a d obligation d instruction de j la part de la commune pour autant que les I Ede assurerait aux écoles fibres toute la part d'assistance qu'eiles sont en droit de réclamer des pouvoirs publics encore quelle assurerait suffisamment ['existence de toute école sérieusement organiséè. Telle est la conclusion de cette étude qui, sans avoir la prétention de résoudre la question, présente en tous cas une des meil- leurs solutions au point de vue catholique. Pour conclure a no're tour, nous croyons iritéressant de rappeler ces lignes qu'écnvait il y a quelq-'es mois a peine le Bien public parlant lui aussi des subsid s scolaires et qui revendiquait a son tour l'égalité. En matière scolaire, les catholiques de- mandent que tous les pères de families pauvres soient mis sur le metre pied au point de vue de l'intervention pécuniaire des pouvoirs publics. Tel est notre programme actuel. II n'a pas été arrêté dans i a congres général de tous les catholiques beiges il n'a pas été élaboré dans une assemblée de la Druite pailementaire il a surgt sponiané- ment des entrailles mêmes du parti. Aucun auditoire catholique n'en a jamais entendu l'exposé sans y faire, aussitót, un accueil enthousiaste. La presse catholique teut entière y est radiée. Et la stricte équité du principe dont il s'inspire est a ce point obvie et incontestacle, que la Chronique elle-méme, en dépit de son anticiéricalisme, a cru devoir exprimer son adhesion. Egalité, non plus des écoles, maïs des intéressés ne peuvent recevoir cette instruc- pères de lamille, a quelque opifhon qu lis tion autrement. C'est 'a une erreur en opposition directe avec le principe même de la loi de 1842 qui stipuiait i'oougation pour la commune de procurer gratuitement I'instruction a tous les enfants pauvres dont les parents en font i„ la demande, soit dans une école communale, cilier une brochure nous presente, sinon la solution au moins une solution, excellente de la question qui nous occupe. En principe, écrit 1 auteur au début de la brochure, ce double sentiment est commun a tous les catholiques.Hostilité la contrainte scolaire et désir de voir au plus tót réformée la loi de i8q5 de manière plus équitable pour tous. La question de l'enseignement obliga toire ne peut être en jeu et sera sans doute réservé pour longtemps encore. Quant a l'égalité a établir entre les écoles libres et les écoles officiellts, il convient de rechercher les moyens les plus propres a la réaliser.et k ce point de vue il convient d'user de sagacité et de prudence, de peur que des demandes exagérées ne brouillent tout et ne donnent a nos adversaires l'occasion de sus- citer milles difficultés. Les écoles libres peuvent se diviser en deux catégories les écoles adoptées et les écoles adoptables. Ce sont les demières qui font surtout 1'objet des revendications des catholi ques, car pour les autres, bien que le régime sous lequel elles se trouvent mérite ui e amé- lioraiion, il n'y a pas lieu de sen occuper. Toute la question done se réduit a réclamer en faveur des écoles adoptables de la part de la province et de la commune, tout comme elles la reqoivent de CEtat, une intervention égale a celle accordée au - écoles officielles. Faut il avec les uns réclamer l'ég hté ab- selue, ou se contenter avec les autres d'une intervention proportionnée Tout est la et c est a résoudre cette question que s'applique 1 auteur de la brochure dont nous parions. Pour lui, l'égalité absolue des écoles adop tables avec les écoles officielles ou adoptées ne peut se justifier.En effet, l'égalité absolue implique l'adopiion en fait de toutes les éco les soumises de ce chef aux conditions ordi- naires, basées entre'autres sur le nombre délèves. Si le chiffre exigé est restreint, on risque d avoir a subsidier deux écoles la oü un- «"u'e suffi;mt; s',i est tr0p élevé les «"lasses peident .es chances d'etre adoptées. La ifficullé d vient utrement grand.' lors- que 1 école adoptable ne réunit le minimum d élèves quepar 1 app<.jnt des élèves étrangers 'a c mmune. A quel utre imposerait on a une commune une charge dont en toute équité ne lui jncomberait qu'une part, peut •tre U plus faible soit dans celle qui en tient lieu, ou dans toute autre école spécialement désignée a eet effet par elle. Et a son tour la loi de 1879 rappelle que la commune est tenue de pro curer gratuitement I'instruction dans les écoles communales a tous les enfants indi gents. D'aiileurs il faut bien reconnaitre que l'autonomk communale ne peut pas être un motif légitime pour que la loi ne force pas la commune a s'exécuter envers tous 1 Une autre objection se présente, il est vrai, plus sérieuse, venant de M. Woeste qui exprime la crainte qu'il faudra frapper la population de nouveaux impóts. Ceux, dit-il, qui cherchent a résoudre Je problème se metteut ainsi en face d'une grave respoti- sabilité. Sans doute, mais cette éventualité n'est pas a craindre, car ou bien les communes, qui ont pour mission de procurer 1 enseigne- ment gratuit a tous les indigents, empioient les ressources dont elles disposent pour quelques uns seulement et font alors pour leur organisation scolaire d'absurdes gaspil- lages, a seule fin peul-être de faire aux écoles libres une concurrence insensée, ou bien d'autres communes, spéculant sur la généro- sité des particuliers ou la foi religieuse, font aux mépris de tout droit, i'économomie de l'écolage des élèves des écoles adoptables et f ni ce gaspilage ni cette lésinerie ne peuvent se jusufier 1 La question des écoles reste done, a raison de l'imperfection de la loi scolaire, une des principales causes de l'apreté des luttes électorales dans nombre de communes paree que de Tissue de la lutte dépend pour telle école, la question d'etre ou de ne pas être. Combien la subvention proportionnelle apporterait la de calme I conclut l'auteur. Ensuite, après ce clair exposé du système équitable qu'il préconise, il poursuit en démontrant la possibilué ie l'appuquer et son attention se porie sur les mnndres details. En somme, il nous semble que la recon naissance des écoles adopt «bles, limilée a une s mple subvention propor'ionnée au nombre des élèves qui les fréquentenl, donne a tous une légitime satisfaction. appartiennent, catholiques, juifs, socialistes ou libres-penseurs 1 C'est par cette égalité seulement que la liberté des pères de familie peut être efficacement garantie. Qu'objectent a ce piogramme les anticlé ricaux Toujours le même sophi me. A savoir, que i'argent de tous ne peut être employé que pour les écoles officielles, accessibles a tous. Sophisme, disons-nous, et outrecuidant démenti donné aux faits les plus indéniables. Car e est un fait indéniable que, dans toutes les villes et commun s administrées par les anticléricaux, les parents catholiques refu- sent, par motif de conscience, d'envoyer leurs enfants aux écoles officielles. Mais il y a plus. Les anticléricaux n'in- fligent pas seulement un démenti aux faits. lis méconnaissent eux-mêmes, a leur profit, la règle qui doit présider, selon eux, k l'allocation des suosides scolaires. Partout oü 1 occasion s en offre, ils se taillent dans ces subsides une large portion en faveur d écoles ou d'oeuvres scolaires privées, mais ouvertement antireligieuses. Par leurs agissements, on peut voir ce que vaut cette règle, a leurs propres yeux Les voila en bien méchante posture pour résister au principe de 1 égalité de tous les pères de familie, principe qui fait désormais partie intégrante de notre programme, et qui finira par prévaloir. t;ès sourd d'une oreille Le Progrès, daus son n° du 7 mars ac"u- sait le clergé de s'occuper de politique paree qu'il fait t nt qu'il peut ia guerre aux journaux libéraux. Nous avons demandé au Progrès de nous nommer UN, UN SEUL journal liberal qui ne fasse pas ouvertement profession de libre- pensée, et au cas oü il doive avouer qu'il ne saurait en nommer un, de reconnaitre que le clergé est parfaitement dans son róle en combattant une presse que tout vrai chré- tien doit proclamer mauvaise. Le Progrès... se tait 1 et parions que, s'il se décide a parier, ce sera, comme I'autre fois, pour nous dire que nous voulons l'en- traii er sur un terrain oü il no -.eutpas noUï suivre 111 Nous compreuons Bans peine qu'il ne veuiile pas nous suivre sur ce terrain 1 mais queile haute idéé cette attitude couarde doit- elle nous donm r de la tierté et de l'indópen- F dance de ess grands esprits admirateurs du libre-examen...? Nous prenons acte du silence du Progrès et en concluons que lui comme nous sait par faitement qu'il n'y a plus en Belgique UN journal libéral qui ne fasse profession de libre-pensée et ne fasse la guerre a la Foi t Chrétienne. Done, disons-nous au Progrès et k ses congénères, de deux chose» 1'une ou vous dites que ces questions de libre pensée etde Foi Chrétienne sont des questionspolitiques, et alors eessez de faire un grief aux curés de s'occuper de politique! Comment voulez-vous I préteodre que le clergé n est pas le premier en droit et en devoir de s'occuper de ces questions-la Ou vous reconnaissez que ce sont bien la des questions religieuses, et alors ces-ez de sou tenir que le libéralisme ne s occupe pas de religion qu'il est' un parti purement politique. Comme nous le disions dans l'article oü nous poslons au Progrès la question que nous venons de rappeler et laqueile il ne répond pas, nous ne la posons pas aux petits libres-penseurs qu'il compte parmi ses ré dacteurs, ceux-lü, nous le savons, ne de- manderaient pas mieux que d'y répondre par quelque franche profession de libre- pensée et quelques blasphêmes, mais nous adressous notre question a ces quelques li béraux encort croyants (ou qui pensent l'être), libéraux qui vont a la messe et qui tiennent leurs Ptques et nous leur deman- dons, comm. Ojj* l] u pcuvfant s'aveugler k tel point et ne pas voir qu'on ne peut raster Chrétien et tiouver bonne n la presse li bérale? I Dans leur ibr intérieur ils savent peut- être bien qu'il en est ainsi, et en souffrent jusqu'a un certain point. Le malaise de conscience qui en résuite, ils n'ont pas le courage de s'en délivrer en donnant résolu- ment le pas a leur Foi Chrétienne sur leurs opinions et leurs amitiés politiques, et cher chent a se tranquiliser en tournant la mau vaise humeur qui nait de ce malaise contre ces cures dont vient tout le mal, ce parce qu'ils s'occupent de politique Les funérailles de notre jeune et regretté concitoyen, M. Camille Bouteca, ont eu lieu lundi dernier, a 9 1/2 heures, en l'église de St Martin, au milieu d'un immense concours de monde appartenant a toutes les classes de la ISociété. Ce n'était pourtant pas le prestige d'un grand nom, d'une grande fortune ou d'une haute situation, ni même l'étendue de nom. breuses relations de familie qui avaient amené cette énorme afluence. C'était de la part de la population Yproise une imposante manifestation de regret et de sympathie envers un modeste jeuue homme de trente ans. d'une grande dignité de vie et d'un dévouement admirable a la cause du Bien. C'était une participation émue la dou- 1 leur d'une mère durementéprouvée pleurant son fils unique. Les membres de la Gilde de Notre Dame do Tuine (société des anciens élèves du col lége St Vincent) dont le défunt était un membre modèle, participaient au cortège funèbre, groupés autour de leur drapeau en- deuillé. Les coins du poële étaient tenus par MM. Julien Antony, président de la dite Gilde; Albert Biebuyck, conseiller communal, pré sident du cercle d'études Excelsior»; Gust. Flamey, secrétaire-trésorier de la société des pensions de vieillesse Zorgen voor mor gen» Jules Vanraes, directeur de la maison d'aliénés pour hom ues, dont le défunt était le dévoué secrétaire. Au cimetière, M. Julien Antony a retracé en paroles touchantes la carrière édifiante de son digne ami, et la cérémonie funèbre a pris fin au milieu de l'émotion générale. j La quarantième session de la Féde'ntion des Associations catholiques et constitution- nelle8, des Cercles catholiques et des Asso ciations ouvrières qui se tiendra a Marche le Samedi 24 et le Dimanche 25 Avril prochain, sous la présidence de M.Woeste,constituera, a plus d'un titre, un événement politique de premier odre. Outre l'importance des questions a dé- battre, il y a lieu, en effet, de considérer que cette session sera jubilaire en ce sens qu'il y a 25 ans exactcment, la Fédération, présidée alors par M. Beernaert, s'est réunie dans la même ville de Marche et que c'est la, en 1884, que M. Beernaert pronon^a son reten- tissant discours souvent qualifié depuis le coup de clairon avant la bataille. Ge coup de clairon eut la répercussion que l'on saitquelques mois plus tard le parti libéral était balayé du pouvoir. La circonstance de ce jubilé ne manquera pas de donner a la réunion d'Avril prochain un éclat exceptionnel. Aussi apprendra-t-on avec plaisir que M. Woeste, président de la Fédération des Cercles, a adressé une lettre trés aimable a M. Beernaert, pour l'inviter al'assemblée de Marche et pour le prier de répondre au toast qui sera portée a la droite parlementaire. M. Beernaert, par une lettre non moins aimable, a répondu que seule la maladie pourrait l'empêcher de se rendre a cette invi tation. de la iéérection du diocese de Bruges La diocèse de Bruges remémore eD cette année 1909 le 75« anniversaire de sa réórec- tion a cette occasion il ne sera pas sans intérêt de donner a grands traits son histoi- re, jusqu'au jour mémorabie du 23 juillet 1834 oü Mgr Bousseri, de pieuse mémoire, continuant la série des dix-sept anciens évêques de Bruges, dont les blasons peints ornent les murs de notre cathédrale, fit son entrée soleunelle dans la ville épiscopale. Les Pays-Bas, plus étendus que de nos jours, étaient divisés, jusqu'en 1559. en quatre grands évêchés, savoir: ceux d'Arras, de Cambrai et d'Utrecht, suffragants de la métropole de Cologne, et celui de Tournai, suffragant de la métropole de Reims. Plu- sieurs autres évêques cependant exerQaient leur juridiction sur quelques parties de nos provinces, souvent au détriment de la reli gion et de la discipline ecclésiastique. L'ancien évêché de Tórouane était suppri- mé depuis 1553, année de la destruction totale de cette ville par Charles-Quint, et 1 évêché de Liége formait une principauté k part. L'ancien évêché de Tournai, (qui com- prenait le territoire de la Flandre, formant actuellement l'évëchó de Bruges), borné a l'orient par l'Escaut, a l'occident par la mer, était divisé en trois grands archidia- conés, savoir ceux de Tournai, de Gand et de Bruges et en douze doyennés dont Bruges en comptait troisBruges, Oudenbourg, Ardenbourg et leurs environs. L'étendue des diocèses, la diversité des langue8 qu'on y parlait, la différence des moeurs, des habitudes empêchaient les pre miers pasteurs de remplir pleinement leur mission. Dès le I4e siècle des efforts furent faits a différentes reprises prés du St-Siège pour obtenir de nouveaux évêchés. Charles-Quint, convaincu de la nécessité d'opérer une réforme dans l'organisation ecclésiastique des Pays-BaB, avait fait dans ce sens plusieurs tentatives a Rome, mais en vain. Ce fut seulemectle 12 mai 1559, grace aux instances de Philippe II, que le pape Paul VI donna sa bulie apostolique Super Universi, par laqueile il enleva toute juri diction sur nos provinces aux évêques étran CSS Organe Gatliolique de l'Arrondissement

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 1