CARÊME
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Téléplione 52
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«GOGGG«GGGGG«
>ermons rancais
de la queslion scolaire
Le Lrogrès
Funérailles de
M. Camille Bouteca
S«at« «HG ftfitG
AStarcheeu 1884eien 1909
75e anniversaire
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voeu du Souverain Pontile, en faveur des
ictitnes de la catastiophe de Sicile et de
Calabn
Liste précédQnte 1616 24
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Total fr 1621.24
p»r le Keverend Père HofFmanr*
de ïOrdre des Frères Précheurs
Tous les jeudis. jusqu'au 8 Avril inclus,
en l'église Saint Nicolas, au Salut de 5 i/2h.
SujetLes Péchés capitaux
1 ne solution
Plus que jamais la haine de l'enseignement
religitux excite nos adversaires qui semblent
décidés a renouveler leurs attaques dans ce
spds et il est de bonne guerie que nous son-
gions a les parer. Les catholiques l'ont om-
p is, et voila pourquoi la question scolaire
est a l'ordre du jour.
Maiss'il ya unanimité pour reconnaitre
la nécessité d'une réforme, il y a moins d ac
cord sur la tormule a trouver les uns trop
généreux, craignant de mécontenter l'adver
saire, les autres, trop catégoriques, mena^ant
de tout compromettre par leur intransi'
geance. Or, voici qui parait devoir tout con-
La solution se trouveraitdonc en obligeai.t
la commune asubventionner lecole adop-
table en proportion du nombre des élèves
dont l'écolage incombe légalemeot a la corn
mune et cela par une capitation stricts.
L'auteur étabiit par des calculs et par une
longue argumentation ce que représen.erait
au point de vue pécuniaire, le système qu'il
préconise, et démon're qu'il n'sxigerait pas
le moins du monde des subventions exagé-
rées. au contraire. Tandis que dans certaincs
villes le coüt moyen d'entretien d'un élève,
sans tenir compte des batimen's, est pres
d'atteindre 125 fr., en appliquant le principe
qu'il propose, il reviendrait a environ 5o fr.
par tête (sauf pour les communes de iooo
.abitants oü il reviendrait a 85 fr.)
Mais en droit, la commune est-elle dars
i'obligation de subventionner l'enseignement
gratuit et en i'y obligeant ne viole-t-on pas
l'autonomie communale
Cette opinion, pour être courante, n'est
sérieusement fondée et l'auteur qui rencontre
cette objection, prouve quebe ne peut être
défendue, encore qu'elie soit soutenue dans
des ouvrayes qui ont pour ainsi dire une
autorité officielie.
C'est ainsi que M. Bauwens, chef de bu
reau au ministère des sciences et des arts.
dans son Code général de l'enseignement
primaire affirme f
«II n'y a d obligation d instruction de j
la part de la commune pour autant que les I
Ede assurerait aux écoles fibres toute la
part d'assistance qu'eiles sont en droit de
réclamer des pouvoirs publics encore quelle
assurerait suffisamment ['existence de toute
école sérieusement organiséè.
Telle est la conclusion de cette étude qui,
sans avoir la prétention de résoudre la
question, présente en tous cas une des meil-
leurs solutions au point de vue catholique.
Pour conclure a no're tour, nous croyons
iritéressant de rappeler ces lignes qu'écnvait
il y a quelq-'es mois a peine le Bien public
parlant lui aussi des subsid s scolaires et
qui revendiquait a son tour l'égalité.
En matière scolaire, les catholiques de-
mandent que tous les pères de families
pauvres soient mis sur le metre pied au
point de vue de l'intervention pécuniaire des
pouvoirs publics. Tel est notre programme
actuel. II n'a pas été arrêté dans i a congres
général de tous les catholiques beiges il n'a
pas été élaboré dans une assemblée de la
Druite pailementaire il a surgt sponiané-
ment des entrailles mêmes du parti.
Aucun auditoire catholique n'en a jamais
entendu l'exposé sans y faire, aussitót, un
accueil enthousiaste. La presse catholique
teut entière y est radiée. Et la stricte équité
du principe dont il s'inspire est a ce point
obvie et incontestacle, que la Chronique
elle-méme, en dépit de son anticiéricalisme,
a cru devoir exprimer son adhesion.
Egalité, non plus des écoles, maïs des
intéressés ne peuvent recevoir cette instruc- pères de lamille, a quelque opifhon qu lis
tion autrement.
C'est 'a une erreur en opposition directe
avec le principe même de la loi de 1842 qui
stipuiait i'oougation pour la commune de
procurer gratuitement I'instruction a tous
les enfants pauvres dont les parents en font
i„ la demande, soit dans une école communale,
cilier une brochure nous presente, sinon la
solution au moins une solution, excellente
de la question qui nous occupe.
En principe, écrit 1 auteur au début de la
brochure, ce double sentiment est commun a
tous les catholiques.Hostilité la contrainte
scolaire et désir de voir au plus tót réformée
la loi de i8q5 de manière plus équitable pour
tous. La question de l'enseignement obliga
toire ne peut être en jeu et sera sans doute
réservé pour longtemps encore.
Quant a l'égalité a établir entre les écoles
libres et les écoles officiellts, il convient de
rechercher les moyens les plus propres a la
réaliser.et k ce point de vue il convient d'user
de sagacité et de prudence, de peur que des
demandes exagérées ne brouillent tout et ne
donnent a nos adversaires l'occasion de sus-
citer milles difficultés.
Les écoles libres peuvent se diviser en deux
catégories les écoles adoptées et les écoles
adoptables. Ce sont les demières qui font
surtout 1'objet des revendications des catholi
ques, car pour les autres, bien que le régime
sous lequel elles se trouvent mérite ui e amé-
lioraiion, il n'y a pas lieu de sen occuper.
Toute la question done se réduit a réclamer
en faveur des écoles adoptables de la part
de la province et de la commune, tout comme
elles la reqoivent de CEtat, une intervention
égale a celle accordée au - écoles officielles.
Faut il avec les uns réclamer l'ég hté ab-
selue, ou se contenter avec les autres d'une
intervention proportionnée Tout est la et
c est a résoudre cette question que s'applique
1 auteur de la brochure dont nous parions.
Pour lui, l'égalité absolue des écoles adop
tables avec les écoles officielles ou adoptées
ne peut se justifier.En effet, l'égalité absolue
implique l'adopiion en fait de toutes les éco
les soumises de ce chef aux conditions ordi-
naires, basées entre'autres sur le nombre
délèves. Si le chiffre exigé est restreint, on
risque d avoir a subsidier deux écoles la oü
un- «"u'e suffi;mt; s',i est tr0p élevé les
«"lasses peident .es chances d'etre adoptées.
La ifficullé d vient utrement grand.' lors-
que 1 école adoptable ne réunit le minimum
d élèves quepar 1 app<.jnt des élèves étrangers
'a c mmune. A quel utre imposerait on a
une commune une charge dont en toute
équité ne lui jncomberait qu'une part, peut
•tre U plus faible
soit dans celle qui en tient lieu, ou dans
toute autre école spécialement désignée a eet
effet par elle. Et a son tour la loi de 1879
rappelle que la commune est tenue de pro
curer gratuitement I'instruction dans les
écoles communales a tous les enfants indi
gents.
D'aiileurs il faut bien reconnaitre que
l'autonomk communale ne peut pas être un
motif légitime pour que la loi ne force pas
la commune a s'exécuter envers tous 1
Une autre objection se présente, il est
vrai, plus sérieuse, venant de M. Woeste
qui exprime la crainte qu'il faudra frapper
la population de nouveaux impóts. Ceux,
dit-il, qui cherchent a résoudre Je problème
se metteut ainsi en face d'une grave respoti-
sabilité.
Sans doute, mais cette éventualité n'est
pas a craindre, car ou bien les communes,
qui ont pour mission de procurer 1 enseigne-
ment gratuit a tous les indigents, empioient
les ressources dont elles disposent pour
quelques uns seulement et font alors pour
leur organisation scolaire d'absurdes gaspil-
lages, a seule fin peul-être de faire aux écoles
libres une concurrence insensée, ou bien
d'autres communes, spéculant sur la généro-
sité des particuliers ou la foi religieuse, font
aux mépris de tout droit, i'économomie de
l'écolage des élèves des écoles adoptables et f
ni ce gaspilage ni cette lésinerie ne peuvent
se jusufier 1
La question des écoles reste done, a
raison de l'imperfection de la loi scolaire,
une des principales causes de l'apreté des
luttes électorales dans nombre de communes
paree que de Tissue de la lutte dépend pour
telle école, la question d'etre ou de ne pas
être.
Combien la subvention proportionnelle
apporterait la de calme I conclut l'auteur.
Ensuite, après ce clair exposé du système
équitable qu'il préconise, il poursuit en
démontrant la possibilué ie l'appuquer et
son attention se porie sur les mnndres
details.
En somme, il nous semble que la recon
naissance des écoles adopt «bles, limilée a
une s mple subvention propor'ionnée au
nombre des élèves qui les fréquentenl,
donne a tous une légitime satisfaction.
appartiennent, catholiques, juifs, socialistes
ou libres-penseurs 1 C'est par cette égalité
seulement que la liberté des pères de familie
peut être efficacement garantie.
Qu'objectent a ce piogramme les anticlé
ricaux Toujours le même sophi me. A
savoir, que i'argent de tous ne peut être
employé que pour les écoles officielles,
accessibles a tous.
Sophisme, disons-nous, et outrecuidant
démenti donné aux faits les plus indéniables.
Car e est un fait indéniable que, dans toutes
les villes et commun s administrées par les
anticléricaux, les parents catholiques refu-
sent, par motif de conscience, d'envoyer
leurs enfants aux écoles officielles.
Mais il y a plus. Les anticléricaux n'in-
fligent pas seulement un démenti aux faits.
lis méconnaissent eux-mêmes, a leur profit,
la règle qui doit présider, selon eux, k
l'allocation des suosides scolaires. Partout
oü 1 occasion s en offre, ils se taillent dans
ces subsides une large portion en faveur
d écoles ou d'oeuvres scolaires privées,
mais ouvertement antireligieuses.
Par leurs agissements, on peut voir ce
que vaut cette règle, a leurs propres yeux
Les voila en bien méchante posture pour
résister au principe de 1 égalité de tous les
pères de familie, principe qui fait désormais
partie intégrante de notre programme, et
qui finira par prévaloir.
t;ès sourd d'une oreille
Le Progrès, daus son n° du 7 mars ac"u-
sait le clergé de s'occuper de politique paree
qu'il fait t nt qu'il peut ia guerre aux
journaux libéraux.
Nous avons demandé au Progrès de nous
nommer UN, UN SEUL journal liberal qui
ne fasse pas ouvertement profession de libre-
pensée, et au cas oü il doive avouer qu'il ne
saurait en nommer un, de reconnaitre que
le clergé est parfaitement dans son róle en
combattant une presse que tout vrai chré-
tien doit proclamer mauvaise.
Le Progrès... se tait 1 et parions que, s'il
se décide a parier, ce sera, comme I'autre
fois, pour nous dire que nous voulons l'en-
traii er sur un terrain oü il no -.eutpas
noUï suivre 111
Nous compreuons Bans peine qu'il ne
veuiile pas nous suivre sur ce terrain 1 mais
queile haute idéé cette attitude couarde doit-
elle nous donm r de la tierté et de l'indópen-
F dance de ess grands esprits admirateurs du
libre-examen...?
Nous prenons acte du silence du Progrès
et en concluons que lui comme nous sait par
faitement qu'il n'y a plus en Belgique UN
journal libéral qui ne fasse profession de
libre-pensée et ne fasse la guerre a la Foi
t Chrétienne.
Done, disons-nous au Progrès et k ses
congénères, de deux chose» 1'une ou vous
dites que ces questions de libre pensée etde
Foi Chrétienne sont des questionspolitiques,
et alors eessez de faire un grief aux curés de
s'occuper de politique! Comment voulez-vous
I préteodre que le clergé n est pas le premier
en droit et en devoir de s'occuper de ces
questions-la Ou vous reconnaissez que
ce sont bien la des questions religieuses, et
alors ces-ez de sou tenir que le libéralisme
ne s occupe pas de religion qu'il est' un
parti purement politique.
Comme nous le disions dans l'article oü
nous poslons au Progrès la question que
nous venons de rappeler et laqueile il ne
répond pas, nous ne la posons pas aux petits
libres-penseurs qu'il compte parmi ses ré
dacteurs, ceux-lü, nous le savons, ne de-
manderaient pas mieux que d'y répondre
par quelque franche profession de libre-
pensée et quelques blasphêmes, mais nous
adressous notre question a ces quelques li
béraux encort croyants (ou qui pensent
l'être), libéraux qui vont a la messe et qui
tiennent leurs Ptques et nous leur deman-
dons, comm. Ojj* l] u pcuvfant s'aveugler k tel
point et ne pas voir qu'on ne peut raster
Chrétien et tiouver bonne n la presse li
bérale?
I Dans leur ibr intérieur ils savent peut-
être bien qu'il en est ainsi, et en souffrent
jusqu'a un certain point. Le malaise de
conscience qui en résuite, ils n'ont pas le
courage de s'en délivrer en donnant résolu-
ment le pas a leur Foi Chrétienne sur leurs
opinions et leurs amitiés politiques, et cher
chent a se tranquiliser en tournant la mau
vaise humeur qui nait de ce malaise
contre ces cures dont vient tout le mal, ce
parce qu'ils s'occupent de politique
Les funérailles de notre jeune et regretté
concitoyen, M. Camille Bouteca, ont eu lieu
lundi dernier, a 9 1/2 heures, en l'église de
St Martin, au milieu d'un immense concours
de monde appartenant a toutes les classes de
la ISociété.
Ce n'était pourtant pas le prestige d'un
grand nom, d'une grande fortune ou d'une
haute situation, ni même l'étendue de nom.
breuses relations de familie qui avaient
amené cette énorme afluence.
C'était de la part de la population Yproise
une imposante manifestation de regret et de
sympathie envers un modeste jeuue homme
de trente ans. d'une grande dignité de vie et
d'un dévouement admirable a la cause du
Bien.
C'était une participation émue la dou- 1
leur d'une mère durementéprouvée pleurant
son fils unique.
Les membres de la Gilde de Notre Dame
do Tuine (société des anciens élèves du col
lége St Vincent) dont le défunt était un
membre modèle, participaient au cortège
funèbre, groupés autour de leur drapeau en-
deuillé.
Les coins du poële étaient tenus par MM.
Julien Antony, président de la dite Gilde;
Albert Biebuyck, conseiller communal, pré
sident du cercle d'études Excelsior»; Gust.
Flamey, secrétaire-trésorier de la société des
pensions de vieillesse Zorgen voor mor
gen» Jules Vanraes, directeur de la maison
d'aliénés pour hom ues, dont le défunt était
le dévoué secrétaire.
Au cimetière, M. Julien Antony a retracé
en paroles touchantes la carrière édifiante
de son digne ami, et la cérémonie funèbre a
pris fin au milieu de l'émotion générale.
j La quarantième session de la Féde'ntion
des Associations catholiques et constitution-
nelle8, des Cercles catholiques et des Asso
ciations ouvrières qui se tiendra a Marche le
Samedi 24 et le Dimanche 25 Avril prochain,
sous la présidence de M.Woeste,constituera,
a plus d'un titre, un événement politique de
premier odre.
Outre l'importance des questions a dé-
battre, il y a lieu, en effet, de considérer que
cette session sera jubilaire en ce sens qu'il y
a 25 ans exactcment, la Fédération, présidée
alors par M. Beernaert, s'est réunie dans la
même ville de Marche et que c'est la, en
1884, que M. Beernaert pronon^a son reten-
tissant discours souvent qualifié depuis le
coup de clairon avant la bataille.
Ge coup de clairon eut la répercussion que
l'on saitquelques mois plus tard le parti
libéral était balayé du pouvoir.
La circonstance de ce jubilé ne manquera
pas de donner a la réunion d'Avril prochain
un éclat exceptionnel.
Aussi apprendra-t-on avec plaisir que M.
Woeste, président de la Fédération des
Cercles, a adressé une lettre trés aimable a
M. Beernaert, pour l'inviter al'assemblée de
Marche et pour le prier de répondre au toast
qui sera portée a la droite parlementaire.
M. Beernaert, par une lettre non moins
aimable, a répondu que seule la maladie
pourrait l'empêcher de se rendre a cette invi
tation.
de la iéérection du diocese
de Bruges
La diocèse de Bruges remémore eD cette
année 1909 le 75« anniversaire de sa réórec-
tion a cette occasion il ne sera pas sans
intérêt de donner a grands traits son histoi-
re, jusqu'au jour mémorabie du 23 juillet
1834 oü Mgr Bousseri, de pieuse mémoire,
continuant la série des dix-sept anciens
évêques de Bruges, dont les blasons peints
ornent les murs de notre cathédrale, fit son
entrée soleunelle dans la ville épiscopale.
Les Pays-Bas, plus étendus que de nos
jours, étaient divisés, jusqu'en 1559. en
quatre grands évêchés, savoir: ceux d'Arras,
de Cambrai et d'Utrecht, suffragants de la
métropole de Cologne, et celui de Tournai,
suffragant de la métropole de Reims. Plu-
sieurs autres évêques cependant exerQaient
leur juridiction sur quelques parties de nos
provinces, souvent au détriment de la reli
gion et de la discipline ecclésiastique.
L'ancien évêché de Tórouane était suppri-
mé depuis 1553, année de la destruction
totale de cette ville par Charles-Quint, et
1 évêché de Liége formait une principauté k
part.
L'ancien évêché de Tournai, (qui com-
prenait le territoire de la Flandre, formant
actuellement l'évëchó de Bruges), borné a
l'orient par l'Escaut, a l'occident par la
mer, était divisé en trois grands archidia-
conés, savoir ceux de Tournai, de Gand et
de Bruges et en douze doyennés dont Bruges
en comptait troisBruges, Oudenbourg,
Ardenbourg et leurs environs.
L'étendue des diocèses, la diversité des
langue8 qu'on y parlait, la différence des
moeurs, des habitudes empêchaient les pre
miers pasteurs de remplir pleinement leur
mission.
Dès le I4e siècle des efforts furent faits a
différentes reprises prés du St-Siège pour
obtenir de nouveaux évêchés.
Charles-Quint, convaincu de la nécessité
d'opérer une réforme dans l'organisation
ecclésiastique des Pays-BaB, avait fait dans
ce sens plusieurs tentatives a Rome, mais en
vain. Ce fut seulemectle 12 mai 1559, grace
aux instances de Philippe II, que le pape
Paul VI donna sa bulie apostolique Super
Universi, par laqueile il enleva toute juri
diction sur nos provinces aux évêques étran
CSS
Organe Gatliolique
de l'Arrondissement