Aanbesteding
CHRQtJIQUE fPfiO/SE
m m m
Pensées diverses
6SSCA«SS«««e
Draps de Frise ou
draps de FlandreT
La Monnaie divisionnaire
Manifestations catholiques.
Repos dominical
PHARMACIEN DE SERVICE
m
La beatification de
Jeanne d'Arc
Uuwelijksaf kondigingen
aommeil, le» superstition», etc., n'e»t-il pas
dune cruel!# ironie d'avoir A enrefister
encore chex nou* lei pratiques les plu»
superstitieuie* at les plus barbare»,
comme, par exemple, l'emploi dee tête» de
parot par lequel nou» administrons vérita-
blement la maladie du lommeil k nos pro
pree en/aats f
Et tandis que la question militaire diriie
•i Aprement des patriote* également sin-
cères, n'est-il pas singulier que »i peu e'avi-
sent de )a résoudre de la fa9ou la plus pa-
triotique, la meilleure et la plus cenforme
au sentiment et aux intéréts de to us les
pères et de toute» le» mères, en abaissant le
taux de la mortalité Car c'est tout un régi
ment de volontaires que les mères ignoran
te» ou coupable» envoient cheque année au
cimetière.
Oui, c'est une cause patriotique entre
toute» quecelle dont M. le Dr Pattyn, entre
autre», s'est fait 1'ardent champion.
Qu'il ne croie pas aroir prêché dans le de
sert. Tous le» débuts sont difficile» Mais
comnae il le disait lui-mlme arec une légi-
time conhance, il en sera des conférences de
puériculture comae de» conférences d'agri-
culture, Quand, il y a quelques lustres, le
étouvernement institua ces dernières, elles
ne réunirent tout d'abord que quelques
campagnards sceptiques, ostensiblement
gouailleurs et reréche», mais qui, malins
quand même, s'avisèrent d'en essayer dis-
crètement, et qui, derant le» résultats obte-
nus, eurent tót fait d'amener notre enseigne-
ment agricole a prendre un essor extraoi-
dinaire et a devenir l'un de» priooipaux élé-
ments de la prospérité nationale.
Cette noble cause du sauvetage de la pre
mière enfance compta a ïpres trop de par-
ti»ans convaincus, elle y eat assurée de trop
éminents patronages pour qu'elle tarde da-
rantage a y laire son chemin triomphant et
fécond.
Ypres-la-Coquette se doit a elle méme de
faire disparaitre l'affreuse tache qui la
dépare et de la remplacer par un grain de
beauté supplementaire. Nous voudrions
voir se constituer eet effet un comité
d'initiative, sans couleur politique, patron-
né et soutenu par l'autorité communale.
F.
II est si beau, l'enfant, avec son doux sourire,
Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire,
Ses pleurs vite apaisés,
Laissant errer sa vue e'tonnée et ravie,
Offrant de toutes parts sa jeune Ame a !a vie
Et sa bouche aux baisers
Seigneur 1 pre'servez-moi, préservez ceux que
j'aime,
Frères, parents, amis, et mes ennemis même
Dans le mal triomphants,
De jamais voir, Seigneur, l'été sans fleurs
nouvelles,
La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles,
La maisou sans enfants
V. Hugo.
Celui qui obtient une plante nouvelle
augmente le capital de l'humanité celui qui
élève un enfant ajoute quelque chose a
l'humanité elle même. X.
Mal faire une bonne chose est un grand
mal. R. P. Faber.
Lorsque sur la nature on regie ses besoins,
Combien s'e'pargne-t-on de travaux et de
soins
Voltaire.
On est trop heureux quand Dieu nous
donne clairement un devoir a remplir, un
devoir qui demande un entier dévouement
et sacrifice de sa personne c'est un assaut
dans lequel on est toujours sür de réussir
pourvu qu'on aille en avant.
Mgr. X. de Mérode.
Celui lè seul jette avec calme un coup
d'ceil en arrière sur sa vie, qui ne s'est
jamais proposé d'autre but que celui de faire,
modeste ment mais avec fidélité, le devoir de
chaque jour. R. P. Weiss.
Les peuples qui pratique le Décalogue
prospèrentceux qui le violent, déclinent
ceux qui le renient disparaissent.
Fréd. Le Play.
Ne vous laissez pas décourager par la
froideur que vous voyez autour de voub. II
n'y a rien de si tranquille qu'un magasin
poudre, une demi-heure avant qu il *aute. II
ne faut que du feu, et c'est nous qui l'avons.
- Jos. de Maistre.
if'&ifr&lf'if* IPK
La décoration polychrome
des Halles
On a pu voir, luadi après-midi, le» Yprois
et le» touristea arrivés avec les première»
hirondelies, mettre le aez ea l'air pour Juger
de l'effet produit par l'écu armorié qui ve-
aait d'etre posé sur la toiture des Haile».
Aux exclamations admirative» des uns, se
mêlaient ie» questions les plus diverse» des
autre». Le public paraissait, en general, peu
initié aux important» travaux de décoration
formant le complément de la reetaaration
des Halles, nou» croyon» utile de donner
quelque» renseignements A ce »uj«t.
La toiture primitive des Halles, en tuil»»
rouge», devait oftrir une coloration chaude,
comme en peut en juger par une dee pein-
tures murales de la salie Pauwels. En 1377,
une couverture en ardoiies succéda k cette
toiture en tuile», jugée probablement trop
lourde. L'effet produit par le ten bleu foncé
de l'ardoise fut-il trouvé trop BÓvère 5 Oa
serait tenté de le croire, puisque nos ma
gistrate firent peindre de grand» blasons, de
même que sur le beffroi.
L'héraldique avait pris üéja un grand
développement a l'époque de la construction
de» Halles, et, k l'avènement de la maison
de Bourgogne, le goüt du blason 'étendit,
avec le luxe déployé k cette cour, non seule-
meut k l'archuecture civile et religieuse,
mais jusqu'au mobilier et aux vétements.
Cette profusion d'armoires cadrait, du
reste, avec le» goüts artistiques de l'époque
en matière de polychromie. Si la peinture
décorative était de regie pour le» parois in-
térieures, elle trouvait fréquemmeut aussi
sa place a l'extérieur de» édiflee». Dan» ce
ca», la coloration pouvait être beaucoup
plus heurtée, comme on peut en juger par
les nombreuses tracé» de peinture et de
dorure qui subsietent encore k l'extérieur
de certaines grande» cathédraies de France,
et comme nous avons pu le constater jadii
au grand portail de Saint-Martin, oü la frise
sculptée se détachait en vert sur fond rouge.
Nou» ne croyon» pa» qu'il y ait lieu de
redouter la durité des colorations qui pour-
raient exister dans certaines de» armoiries a
ajouter, et nous estimons même que le»
plomberies de la toiture, crête et épis de lu-
carne», gagneraient a ètre rshaussóes d'or.
Dans ce cas, les deux statuettes qui feront
partie intégrante de la crête en la terminant,
réclameraient une dorure compléte, sinon,
le cuivre rouge, en s'oxydant, prendrait un
ton vert-de-gris en opposition avec la rut!
lance de l'or avoisinant
11 est certain qu'en fait de peinture monu
mentale, on croit généralement faire ceuvre
de bon goftt en l'évitant systématiquement
et, ce endant, l'étude des monuments an
ciens, comme nous venons de le dire, prouve
que nos ancêtres savaient parfaitement tirer
parti de eet élément de décoration. Mainta-
nant que l'étude de l'archéologie est poussée
k un si haut degré et qu'il est prouvé que la
polychromie s'est étendue, a traver» le»
Biècles, des temples égyptien» et de la fris#
du Parthénon jusqu'ü nos cathédraies gothi-
ques, pourquoi nou» obstinerion»-nous en
core a vouloir nous priver de toutes ces
ressources fournies par l'art f Prétendrions
noug, par la sobriété et la monotonie de no»
matériaux, avoir l'oeil mieux exercé que les
anciens, dont nous nous avouons cepecdant,
»i volontie'-s les tributaire» en matière d art?
M, Coomans, l'architacte restaurateur de
nos Halles, a compris qu'il fallait rompre
avec la timidité usitée jusqu'ici.et s'icspirant
a la fois de données historiques fournies par
nos archives communales et de principes
logique», mais tombé» en désuétude, il n'a
pas craint d'entreprendre sur un de nos
pluB importants monuments civils du Moyem
Age, un syitème de décoration de nature k
en augmenter singulièrement le caractère
de riches8e.
Conirairement a ce qui s'est pratique au
Moyen Age, les blasons, au lieu d'être peints
directement, a même les ardoiies, seront
appliqnés en plomb.avec les sujet» en relief.
II en résultera un effet décoratif plus inten
se, joint k une plus grande durabilité.
La forme de l'écu po»é lundi, a d'excel-
leutes proportions et son emplacement, bri
sant un peu la ligne de» lucarues, est trés
heureux.
Le lion rampant est bien héraldique et
•emble inspiré d'un bon modèle ancien
élève sur se» pattes de derrière, la patte
sénestre de derrière en arrière. II est armé
et lampassé, e'est-a-dire que les ongles et la
langue sont rouges (ou de gueules). II figure
les arme» de Flandre d'or au lion de eable.
Les armeiries qui suivront seront celles
d'Ypres, telles que nous les connaissons
d'après le» eceaux des année» 1225 a 1382
(les armoiries telles qu'elles ont existé
jusqu'en 1844 devant figurer de l'autre cóté
dn Beffroi)celles de Baudouin de Constan
tinople, qui est présumé avoir posé la pre
mière pierre des Halles, et, enfin, calles de
la Corporation des drapier».
Une décoration analogue doit être appli-
quée sur l'autre aile des Halles encore a
restaurer, ain3i que sur le Beffroi. Nous
attendons de eet ensemble uu puissant effet
décoratif. Journal de Roubaix
La question, quoique purement histori-
que, intéresse nos ancien» centres de fabric»*
tion drepière, et ia ville d'Ypre» en particu
lier. C'est M. Pirenne, profe»»eur d'hiiteire
l'Université de Gand, qui l'a po»ée a la
dernière séance de la Société d'histoire et
d'archéjlogie de Gand, et il semble l'avoir
résolue.
Le «avant aeteur de l'hiitoire de Belgique
a prouvé tout d'abord que la draperie frison-
nc indigène e»t trè» growière, que c'est une
industrie de pay»«ns, et il l'établit, grlcek la
numiimatique, par le» prix minimes payés
pour leg sagelli (petits manteaux) k l'époque
de Charlemagne.
II démontre ensuite que c» ne »ont nulle-
ment ces tissus grossiers qui sont désignés,
par les auteurs de l'époque, sous le nom de
pallia fresonict, mais bien des draps fins.
Sous cette dénomination, il ne peut être
question, en effet, que d'étoffes de luxe,
quand il s'agit des vétements de Charlema
gne ou des riches cadeaux qu il offrit a
Harun al Rachid.
D'autre part, il est prouvé par des monu
ments littéraires du X* et du XI* siècles cités
par M. Pirenne, que la Flandre fabriquait,
a cette époque, des draps fins portés par les
seigneurs. Ce n'est pas d'emblée qu'une in
dustrie arrive a ce degré de perfection, et on
peut, sans hésitation aucune, rattacher ce
passé industriel aux fabrications de la région
dArras.de 1 Artois et de la Morinie citées
per les écrivains romain».
La fabrication des draps fins étant démon-
tre'e, leur exportation reste a établir. Le»
nombreux ateliers moné'aires de la Flandre
sont la meilleure preuve du développement
commercial de ce pays,Des textes le prouvent
également. Un monastere des environs de
Rouea, au 9« siècle, faisait déji venir ses
draps fins du paqus de Térouanne (le pays
setendant de cette villejusqu'a Ypresj.
Que penser alors des draps de Frise? Que
ce pays ayant eu les rnêmes raisons que la
Flandre pour produire des draps moutons,
riches patures, a produit parallèlement des
draps, mais seulement des draps grossiers.
L appelation pallia fresonica s'applique
done exclusivement aux draps de Flandre, r t
n'est nullement impropre, car c'eüt été'un
vrai non sens, en parlant des draps flamands
de les appeler pallia flandrensia. On sait]
en effet, que le nom de Flandre ne s'étendait
a cette époque, qu'au territoire du Franc de
Bruges, ou Ie drap ne se fabriquait pas
encore. II n'y a done pas plus moyen de
parler de draps de Flandre au X* siècle que
de draps beiges au XIII* siècle. Plustard,
quand Douai, Arras, etc., feront parti de la
Flandres, les draps qu'on y fabriquait pour- j
raient être appelés des draps flamands.
L industrie frisonne, qui n'arrive a se ratta
cher qu'A riodustrie germanique, n'a été
une continuation de la barbarie et a disparu,
tandis que l'industrie flamande, descendant
de 1 industrie gallo-romaine, a joui d'un
succês sans égal dans l'histoire. Elle est
l'héritage des civilisations cent lois sécu
lairs. (Journal de Roubaix).
Un resserrement va résulter sous peu,
dans le circulation des monnaies d'vision-
naires, de l'entrée en vigueur de la conven
tion monétaire récemment approuvée par le
I arlementla Banque Nationale va opérer,
ainsi que nous l'avons dit, le retrait, en
vertu de I art. 5 de cette convention des
pieces de 5 fr. k l'effigie de Léopold I«', des
pièces de 5o centimes fran^aises usées
retrait qui avait dü être suspendu par suite
de la pénurie de pièces coursables et de
toutes les pièces de monnaie divisionnaires
grecque». Ces dernières n'auront plu» cours
k partir du i«r Aoüt.
Vs 1P
La journée de dimanche a été féconde en
manifestation» catholiques dont la plu»
émouvante fut san» aucun doute le jubilé
gantoi». Mais pour étre plus modeste», les
autre» n'en furent pas moins enthou»ia»te».
C'est d abord Leaninck-Saint Quentin, le
joli village ensoleillé et ctinturé d'arbres
déja verts, qui était en fête dimanche.
Toutes le» ceuvres agricoles de l'arrondisse-
meut s y etaient donné rendez-vous pour
célébrer la bénédiction de 1 éteudard offert
par M. Renkin, ministre des colonies, k la
Féuératioa des syndicats d'élevage dont il
est le président d'honn ur.
258 sociétés, 20,000 syudiqués y out
acclamé le ministre des colonies.
Fe Huy on signale l'imposante réunion
d'un congres des oeuvre» sodales de l'arron-
dissement de Huy-Waremme.
A Turnhout, le S5* anniversair# du gou
vernement catbolique coïncidait avec le X*
anniver.-aire de la société Zorgen voor mor-
gen. Après MM. Versteylen et Naets, M.
Schollaert, chef de cabinet a pris la parole.
II aaccapté avec infiniment de plaisir le
titre de président d'honneur de Zorgen voor 1
morgen, et il a souhaité en lerminant a ses
chers Campinois, si prudent» et si prévoy-
ants, bon courage et persévérance.
L'honorable chef de cabinet y a été l'objet
d'une longue et émotionnante ovation.
Bref, une journée historique et qui sera
marquée en lettres d'or dans les annale» de
la catholicité Beige. j
Dimanche a5 Avril xgop
C. LIBOTTE, Marché au Beurre, aq.
I p/.tpiifc N'oubliez pas que vous (.ouvez
IX.UI 3* Toug débarrassser radicalement
de votre toux et de vos maex de en 2
jour», v- e Ij d cieusc "a 11 P« .Val-
tbéry-1 fr. partcut,
C'est un événement d'une importance
bien considérable que celui qui s'est ac
compli ces jours ci a Rome nous voulons
dire la beatification de Jeanne d'Arc.
L|importance de eet événement est double,
en effet, en ce sens qu'il y a un caractère
universel que lui donne l'Eglise. Par le
décret de béatification le Pape proclame le
caractère héroique des vertus de Jeanne
d'Arc et permet de placer son image sur
les autels. Et l'église catholique, c'est-A-dire
universelle, prend une part directe a cette
beatification, comme k toutes les décisions
du Souverain-Ponijfe en matière de dogme
ou de morale.
II n'en est pas moins vrai que l'on a donné
a la béatification de Jeanne d'Arc un carao
tére national et francais, et sans doute, cela
n'A diminué en rien l'imporiance de l'événe-
ment, bien au contraire. Pour s'en convain-
cre, il suffit de cotpparer l'époque ou vivait
Joanne d'Arc avec celle oü Pie X procédé
sa béatification.
La France, au moment oü parut dans
l'histoire la Pucelle d'Orléans, était descen*
due k un degré d'abaissement comme elle
n'en a plus guére connu depuis. Charles VII,
succédant a un roi dont la folie avait fait le
jouet de ses ennemis comme de son entou
rage immédiat, semblait devoir être le
dernier roi de France. L'Angleterre triom-
phante se préparait a receuillir les fruits de
sa victoire, lorsque Jeanne d'Arc déploya
son étendard, sut rallier autour du Roi les
quelques fidèles qui lui restaient, et elle
finit par la conduire juspu'au couronnement
a Orléans.
On a dit, non »ans raison, que eet épieode
de la vie de Jeanne d'Arc est le plu» grand
miracle, et. que celui-14 seul aurait pu moti-
ver le décret de béatification.
Incontestablement, les évêques et les
60.000 pélerins franqai» qui se sont rendus
a Rome pour as'ister aux fêtes de la béatifi
cation, attendent de l'inter ven tion de Jeanne
d'Arc la victoire dans la lutte actuelle contre
toutes les forces destructives de l'Eglise et
de la eociété, En France, pour le moment,
cette lutte paratt désespérée ou pour mieux
dire, on peut a peine parler de lutte. 11
faudrait aussi qu'une vierge héro'ique
apparut comme du temp» de Charles VII
pour grouper le» dernier» fidèles autour des
rep ésentants de la Foi et de l'Autorité.
Lo So"ve*'ftin-Pontife a dü certai^ement
songer a tout cela ea éievant Jeanne n'Arc
sur ie» auïels. II a. place l'heroïne de ce
qu'on a appelé le miracle franqai» au
milieu des parti» adversaires et elle-même
parait aujourd'hui comme un étendard et
comme un symbole de victoire.
Le Souveraiu Pontife, en recevant hier
le» pélerins francais A labasilique de Saint-
Pierre a protesté contre les reproches fait»
souvent aux catholiques frangais par leur»
adveraaire», de manquer de patriotisme. La
béatification de Jeanne d'Arc, qui cependant
fut une héroine nationale, est d'aillenrs une
pi euve sufiisante de l'inanité dece reprocbe.
II a ainsi mis les catholiques francais par
faitement A l'aise pour se grouper sur le
terrain des institutions nationale» autour
de l'étendard de Jeanne d'Arc pour la lutte
pour la Foi et our les libertés manacées.
C'est surtout en cela qu'il faut chercher
la signification et la grande portée de la
béatification de Jeanne d'Arc. Cette beatifi
cation vient a son heure, il convient de le
remarquer, et même d'insister sur cette
particularité qui montre une foi» de plus,
la grande sage»se de ceux auxquels est
coufiée la direction de l'Eglise. Les catho
liques francais avaient besoin d'être rappe-
lés a l'union et Pie X leur a donné la Bien-
heureuse Jeanne d'Arc, autour de l'autel de
laquelle ils pourront se grouper dans an
même désiret dans un même but
Huwelijken
Godderis Odilo, metser en Deboutte Palmrr»
naaister, beiden te Yper.
Buyst Karei, verlakker »n Verleure I.eontina
werkvrouw, beiden te Yper.
Verhelst Ludovic, metser te Clamgkiarke «n
Hondegbem Celine, i b., te Yper ®n
Hommeien Hami, wachtmeeiter bH b«t
Reet. Schutteru te Leuven en Garrevn Maria
z. b. te Yper. ««m,
Hoedt» Georges, brouwer te Worte*bem en
Debetu üabnella, z. b. te Yper.
Sterfgevslleu
Sophie,76 j.,kloosterling», G. de Steer»-
Vandenbusïche Leonie, 75 j., k«ntenw»rk»ter
weduwe l ozie Deaideer, Xanonweg.
Sanctorum Cesarina, 1 maacd, Paddepoelstr
Dieryck Leona, 18 maanden, Hondstraat.
Delaire Desiaeer, 2 maanden. Klaverstraat
Lemeire Honoré. 80 j., z. b weduwaar van
Dumelie Barbara, Ryselsti aat.
Titeca Eudoxie, 76 j„ kantenwerkster echt
genoote van Berten Emiel, Kemruelsteenweg
Wyckhuyse Virginie, 68 j z. h Wed,,_a
Majeur August, Groote Markt. weduwe
Bruyer August, 77 j smid, echtgenoot van
Dopaepe Eulalie, R(jselstraat. WJ,«enoot van
Vandecasteeie Valeer, 21 j
Uixmudesteenweg.
smid, ongehuwd,
I PA VPr litTPC tnigraine, les lourdeurs,
L.C» VCrilgCÖ, lesjbourdonnementsd'oreil-
les i roviennent de ce que l'estomac ou les intes-
tins sunt chargés de glairesc'est pourquoi tous
ces maux sont si vite guéris par la Pilule anti-
glaireuse Walthéry. l fr. partout.
BURGERSTAND VAN YPER
VaD den 16 tot den 23 April 19C9
Geboorten
Doolaeghe Irena, Aardestraat.
Vandenberghe Margareta, Mondstraat.
Velghe Michaël, Buk*erstraat.
Marseloo Omer, Brugge steenweg.
Deknudt Antonia, Patteelstraat.
Voorsi oels Gustaaf, Klaverstraat.
Derutter Daniel, PosthoorneHstraat.
Roose Gerard, Zonnebeke steenweg.
Goudezeune Robert, O. L. Vrouwstraat.
Ver Eecke Emiel, Korte Thouroutstraat.
Olinto Ghilardi, reizende koopman, gehuisvest
te Yper eu Maria Vanaecke, kantenwerkster te
Camiel Debeuf, werkman aan den ijzerenweir
en Ehsa Defever, dienstmeid, beiden te Yper
Arthur Burggraeve, papierbewerker en Maria
Lorrain, strykster, beiden te Yper.
l.eo Santy, bediende op het parket en Elisa
Benoot, winkeldochter, beiden te Yper.
Leo Beke, suikerbakkersgast en (jabrielle
Hof, kleermaakster, beiden te Yper.
Emiel Hoflack, huurhouder en Julia Vander-
heyden, z. b., beiden te Yper.
Maurice Giller, slachter te Yper en Zenobie
Joseph, z. b., te Kemmel.
Alfons Desramault, smid te Yper en Julia De-
weerdt, dienstmeid te Locre, tijdelijk verblii-
vende te Yper. y
■Avis a la Population Bruxelloise.
Pour éviter les bousculades qui se produisent
chaque année au moment des grande» mises
en vente, et particulièrement pendant la
célèbre semaine i 0.95, la M*n TlETZ, rue
Neure, adresse un pressant appel k sa nom-
breuse clientèle. Elle prie les Dames de
venir autant que possible faire leurs achats
le matin. Cet avis est dicté par le désir
d'éviter la cohue.
II ne paraitra pas surprenant quand on
saura que pendant la semaine k 0.95, (du
25 Avril au te Mai) toute personne qui
entrera chez Tietz recevra contre o.g5 fr.,
i°, gratuitement une superbe botte de papier
A lettres et enveloppes2°, un BON
contre lequel on devient po«se»seur d'un
article a o.p5 k choisir dans n'importe quel
rayon. Voici pour l'édification du public
quelques-uns de ces articles A 0.95 une
selle d'artiste chêne massif o.95 un porte
parapluie chêne et bac fer-bianc o.95 un
classeur de bureau are brisé et levier o.95
jupons moirés avec volant o.95 jolie pen
dule marchant trés bien en beis de la
Forét Noire o.95 (23.000 furent vendues en
2 jours de temps l'année dernière) ainsi que
plusieurs milliert d autres articles A o.95,
plus avantageux les uns que les autres et
dont la liste sera envoyée k tous ceux qui la
demanderont.
Avis aux Personnes de la Province.
Sans vous déplacer vous pouvez profiter des
mêmes avantages que les clients de Bruxel-
les. Vous serez aussi bien servies par lettre
qu'en venant vous mêmes. Toute commande
atteignant 20 fr. sera expédiée franco. Toute-
iois le maximum dc bottes de papier ajoutées
gratuitement aux envois ne pourra dépasser
20 bottes. Un seul article ne donne pas
droit a la botte de papier gratuite, eest
l'article extra-ordinsire que voici12 bobi-
nes de fil glacé 3oo Yards pour o.95.
Demandez de suite la liste et n'hésitez pas
faire vos commandes dans les 24 heures si
vous voulez être servis.
Léonhard TIETZ (S1* Ann)
36-38, Rue Neuve, Bruxelles.
Burgerlijke Godshuizen der stad Yper
van het bouwen der afsluitingsmuren en het
maken der gewelven van het gesticht Karei
Godtschalck te Wytschaete
op Vrijdag 14 Mei 1909
om 3 ure namiddag, in het Belle Godshuis,
Rjjselstraat, 38.
De begrooting bedt aagt 25634,10 frank.
De voorafgaande borgtocht is bepaald op
1500.00 irank.
Afdruksels van het lastenkohier en l et
bestek zijn te bekomen in gemeld kantoor,
ten prijze van één frank.
La rï ombol a de l'Exposition de
Bruxelles continue A faire florès. Letirage
de la série épuiaée a eu lieu le 10 avril, et
déja 400,000 billets de la nouvelle série ont
été mi# en circulation. Dans les bureaux de
poste, le défilé des acheteurs ne discontinue
pas. II faut attribuer cette vogue persistant»
a deux causes principale» La première est
que le Comité a été fort inspiré en combinant
deux séries en une seule alin de pouvoir
distribuer des gros lot» plu» nombreux et
plus importants la seconde, indépendante
de t ute volonté humaine, est que la bonne
fée qui préside A la Tombola de Bruxelles
continue, avec une bienveillance per»évé-
rante, k faire tomber les gros lot» dans l'es"
carcelle de braves gens dont la modeste con
dition se trouve tout a coup transforznée.
Le résultat est que chacun risque volon-
tiers un franc ou deux pour courir la cbance
de gagner 150.000, 50.000, 25.000, 16 000,
10.000 ou 5.000 franc», san» compter un»
infiaité de lote secondaire».
:*T
t i r*'
- I
>*t
I p6P.
S*S*2