Correspondance
Le Progtès sour cl et uiuel
>ux viciiiaux
Lercle équestre p os
fondé 30 avril 1909
Aécrokigie
Ln chemin de ferei en train
Nos correspondances
Ven te dt Terrain
Le Conseil décide de solliciter Tautorisa-
tion de vendre publiquement sur une mise
k prix de i5 fr. le m* un terrain d'une con-
tenance de 2a5s sis k l'ouest du Boulevard
Malou.
M. le Président fait observer que, dans la
séance précédente du Conseil, k laquelle il
n'a pu assister, on a émis le désir de voir
ériger au Boulevard, des fagades plus artsti-
ques.il fait remarquer que si on devient trop
exigeant, on ne parviendra plus k vendre les
terrains, et que d'autre pan on ne peut se
montrer aussi exigeant pour les constructions
k élever du cöté de la rue d'Elverdinghe
qu'on ne l'a été pour celles siruées a l'autre
extrémité du Boulevard Malou, du cöté de
la gare.
Rtnowtllêment du carillon
M, ls Président. Notre carillon est un
carillon historique, dir-on, mais Je suis bien
tenté l'appeler préhisiorique. Je n'hésite
pas k le déclarer archi-mauvais.
Depuis longtemps, on a proposé d'y ajou
ter des cloches, mais ce n'est lk qu'une demi-
mesure, et nous avons décidé de lui donner
l'importance qu'il convient. Vandenpeere-
boom dit que jadis la question fut toujours
étudiée, mais jamais résolue.
On avait demandé au Conseil de changer
les airs. Après axamen, le renouvellement
du tambour et du mécanisme fut jugé néces
saire it eet effet. La dépense devait s'élever a
7000 francs.
Les airs al'aient être changes, mais cela
n'améliorait en rien le carrillon. Le collége a
done estimé qu'il valait mieux renouveler
intégralement le carillon. M. Fraeijs, chargé
d'étudier la question, fit venir M. Denyn,
carillonneur, it Malines, qui examina le
carillon, avec des membres du Conseil. II
fut trouvé par M. Denyn, ainsi que M. Van
Aerschodt, fondeur de cloches a Louvain,
qu'il n'y avait pas moyen de faire une rejec
tion convenable. Le meilleur arrangement
produirait encore UDe cacophonie.
Le Conseil a estimé, en sections, que la
ville pouvait se payer le luxe d'un nouveau
carillon a l'occasion de la restauration du
Beffroi. M. Fraeijs a négocié l'affaire avec
M. Van Aerschodt et est arrivé a obtenir une
réduction sur le prix primitif.Le dernier prix
adopté a été de 3o.5oo frans. Nous aurons 18
cloches anciennes excellentes provenant de
St-Jacques sur-Coudenberg, a Bruxelles, qui
possédait autrefois un des meilleurs carillons
du pays. Nous en ajouterons 17 nouvelles,
de sortequ il y aura un jeu de 35 cloches.
L'emplacement dans le campanile est im
possible, la place manquant pource nombre
de cloches. Après avoir consulté M. Van
Aerschodt, nous avons choisi l'étage supé
rieur du Beffroi Les baies, magonnées a une
époque moderne, seront ouvertes a nouveau
et la plaque en töle, qui se trouve derrière
les chiffres du cadron, sera enlevée. Des
abat-sons seront placés a l'intérieur, et au
besoin, on arrondira les angles de la salie.
Le fondeur est convaincu que la sonnorité
sera excellente. Si la dépense que nous vous
proposons est assez considérable, nous pour-
rons, d'autre part, économiser sur la restau
ration des Halles. Au lieu de comporter
500.000 fr., ce travail ne sera que de 400.000
francs. Les travaux de St Martin ne mon-
teront pas a 664.500 fr. Nous n'utiliserons
done pas l'emprunt en entier. Bruges, Ma
lines, etc., ont de superbes carillons, qui
ajoutent a l'esthétique de ces villes. Ce tra
vail sera apprécié des Yprois dont on connait
les goüts en matière d'art.
M. Biebuyck. Je tiens a justifier mon
abstention au vote. Je ne suis pas opposék
la reotauration, voir même au renouvelle
ment du carillon, car je suis favorable en
principe a tout ce qui peut contribuer a
l'embellissement de notre cité. Mais j'estime
ne pas pouvoir k l'heure actuelle voter une
dépense qui sera de 40 000 fr. au moins.
On peut espérer ne pas épuiser le crédit
affecté aux restaurations, mais rien ne permet
de garantir que ces prévisions optimistes se
réaliseront. L'expérience démontre de ces
erreurs.
M.le Président croit que des économies
importantes pourront être réalisées au cours
des restaurations,malgré les travaux de luxe.
Unepartie notable des travaux a la voirie
sont déjè exécutés et les repavages de la rue
d'Elverdinghe et de la rue Capron seront
imputés sur les crédits ordinaires.
M. D'Huvettere. II est entendu qu'au-
cun des travaux prévus dans l'emprunt ne
sera abandonné f
M. le Président. J'ajouterai même la
construction de la salie de spectacle. Mon
projet n'a pas ralliétous les suffrages,j'atteiyfg
done un nouveau projet de M. l'architecte-
ingénieur.
La dépense de 40.000 francs pour le caril
lon, y compris. le tambour et les autres
accessoires, est votée kl'unanimité, moins
l'abstention de M. Biebuyck.
Restauration de l'Hótel de Ville
M. le Président. D'aucuns préconisent
cette res'auration dans ,1e sens des Halles,
d'autres etj'en suis disent de n'en rien
faire et désirent adopter la Renaissance
flamande. II est certain que la facade doit être
restaurée par les vestiges existants, par des
témoins anciens. Les plans dressés par M.
Coomani et déjk approuvés par la commis
sion loyale des monuments, tendent k
restaurer la facade antérieure dans le même
style que 'a facade postérieure.Cette solution
rencontré des adversaires au sein du con
seil. A leur demande, je propose de renvoyer
en sections l'examen de cette question.
Approuvé.
Chemins de fer
M. Biebuyck. La question des corres
pondences de nos trains, quoique n'étant pas
de notre compétence, offre une grande im
portance. MM. Sobry et D'Huvettere ont
jadis déja formulés des demandes d'améliora-
tion, mais rien n'a été fait. Le ministre, en
venant prochainement k Ypres, ne devrait
pas venir les mains vides. Le vieux matériel
de la Flandre est toujours en usage. I-a ligne
Ostende-Armentières est importante et pour-
rait nous amener des étrangers venant de la
France ou du littoral. Or, le train le plus
rapide fait le trajet en 1 h. 5q, soit une vitesse
de 3o kilomètres a l'heure. C'est la vitesse
minima de tout train de banlieue.
Nos communications avec Roubaix sont
invraisemblables Pour une distance de 3o
kilomètres, on met 2 heures. Entre Ypres et
Courtrai, le meilleur train de la journée,
celui de 7 h. 53 du matin, met 1 h. 9 pour
34 kilomètres.C'est une situation intolérable,
et je proposerai d'envoyer une délégation au
ministre pour porter les doléunces du public
Yprois, M. le bourgmestre, comme député,
pourrait intervenir efficacement dans cette
affaire.
M. le Présidtnt. I! y a peu de temps,
j'ai envoyé encore une note au ministre Je
ne m'oppose nullement qu'une délégation
soit envoyée a Bruxelles, et je prie M. le
secrétaire de tenir note des observations de
M Biebuyck.
J'ai vu avec plaisir que l'horloge qui était
en route depuis dix ans est enfin arrivée a la
gare. Malheureusement, elle n'est pas trans
parente et les aiguilles se font encore toujours
attendre. (Rires).
Date de la ir' Communion
M. Begerem demande a pouvoir entretenir
a son tour le conseil d'une question qui
n'est pas de sa compétence. A la dernière
séance du conseil, il a été question du chan
gement de la date de la première commu
nion, et il avait été annoncé qu'on allait
reprendre la question cn sections. Or, nous
n en avo.is pas traité.
M. le Président dit que s'il avait présidé
la dernière séance, il se serait opposé a
l'examen de cette question qui est en de
hors de la compétence du conseil.
M. D Hu vettere. Chaque curé a le
droit, par lui-même, de fixer la date qu'il
lui plait.
M. le Président. C'est certain. Si vous
le désirez, nous nous occuperons cependant-
de la question it Tissue de la séance.
La séance pnblique est levée a 6 1/4 h.
Nous recevons la lettre suivante que nous
nous empressons de publier. Nous ferons
simplement remarquer que notre article
«fleurs et couronnes» nc s'adressait nulle-
ment a M. Nestor Duchesne, que nous n'a-
vions pas encore l'honneur de connaïtre.
II s adressait directeir.ent au Progrès
d'Ypres.
Monsieur l'Éditeur Propriétaire
du Journal d' Ypres.
Dans votre n° du 17 avril dernier, vous
vous plaisez a critiquer un article Fleurs
et Couronnes paru dans le Progrès
d'Ypres sous ma signature. C'est votre droit.
Mais encore convient-il de le faire loyal—
ment et d'une facon correcte.
C'est pourquoi, je tiens a remettre les cho-
ses au point pour l'édification de vos lecieurs.
D'abord, je ne suis pas correspondant du
Progrès d'Ypres. Cc dernier a cru bon
de reproduire mes articles parus dans une
revue horticole, mais sans citer la provenan
ce. C'est un peu le défaut de tous les journa
listes.
Je n'ai pas pour habitude non plus d'écri-
re dans les journaux politiques, que si je suis
vise', mais, professeur d'horticjilture et fonc-
tionnaire de l'État, c est mon droit et mon
devoir d'intervenir dans des publicat'ons
horticoles et agricoles, en faveur des profes-
sionnels et amateurs, sans nuire a personne.
Vous pouvez en trouver la preu ve dans mes
ouvrages Chronique du travail en hortieul
ture, La Plante, LeTabac, Utilisa
tion rationnelle des fruits et légumes,
Cours d'arboriculture en i5 lecons Cours
de culture maralchère en i5 legons Ensei-
gnement agriccle et horticole a la portée de
tous Les engrais chimiques en hortieul
ture pour arbres, légumes et fleurs, Petit j
traité pratique de floriculture pour jardins, j:
serres et appartements.
Vos commentaires ne sont guère justifiés
'out au moins auriez-vous dü prende des
renseignemen's d'abord et ensuite reproduire
en entier Partiele Fleurs et Couronnes
avaat de le critiquer.
Je suis, en effet, assez esthête si vous vou-
iez, e'est-a dire, admirateur de la nature, de
toutes les créations divines, entre autres des
fleurs.
D'autre part, k vous lire, vos lecteurs au-
ront cru que j'étais un mécréant. En effet,
vous vous permettez de dire, sans aucun ren-
seignement, que je ne m'occupe guère du ju
gement de Dieu et que je ne veux plus des
pensees vraiment chrétiennes, que dans ma
pensée les fleurs et couronnes doivent rem-
plir le vide que Dissent dans les coeurs les
croyances chrétiennes lorsqu'on lesaperdues.
Tout ceci demande confirmation, etqu'est
ce que les pauvres fleurettes viennent faire
dans tout celat Ne peut-on done être croyant
et pratiquant en aimant les fleurs toute sa
vie
Informez-vous, je vous prie, et on vous
dira que je suis au moins anssi catholique
que le Journal d Ypres. Vos lecteurs doivent
le savoir, puisque vous ne leur avez pas dit
la vérité c est un cas de conscience. Toute-
fois, pour finir, ma conviction est que les
fleurs, belles et innocentes créations de Dieu,
peuvent servir dans toutes les circonstances
honnêtes sans qu'elles aient k compter dans
son jugement.
Pour les enfants morts, vous admettez les
fleurs jusqu'un certain age moi, je les ad-
mets depuis la naissance juiqu'a la mort et
même au-delk. dans l'intérêt même du com
merce, de l'industrie et pour la satisfaction
de beaucoup de personnes, sans nuire a la
religion. Dieu seul est Maitre absolu, ses
décrets impénétrables, et nous ne pouvons
qu'ignorer sa dernière sentance. Comme la
science peuc s'allier a la Foi, les fleurs peu
vent s'allier a la mort, sans crainte pour un
vrai chrétien.
J'espère que vous voudrez bien faire pa
raitre cette réponse dans votie plus prochain
N°, a la même place que votre article-criti
que, et que je ne serai pas obligé de recourir
aux moyensque me confère la loi.
Veuillez agréer, Monsieur Téditeur, i'ex-
pression de ma considération distinguée.
Nestor DUCHESNE,
professeur a l'école d'Agriculture de l'État,
k Huy.
Ce 29 avril 1909.
Le Progrès ayant pour ia ceotième fois
blamé les prêtres d'osor qualifier do mau
vaisepresse 11 les journaux libéraux, et les
ayunt pcu>* la centième fo's aussi accusés de
s'occuper par la de politique, nous lui avons
demandé de nous dire si, a sa connaissance,
il y a encore en Belgique UN SEUL journal
jibéral qui ne soit pas franchement libre-
penseur, t par conséquent adversaire, et
adversaire acharné de la religion chré-
tieune.
Le Progrês-se reiuBe, et pour cause, de
répondre k notre question.
bon silence est plus qu'un simple aveu
C'est un aveu avec circonstance aggravante
de manque de boone foi. II est la preuve
palpable que le Progrès sait qu'il veut en
imposer aux naïfs, mais que les hommes
en.endus de son parti savent trés bien a
quoi s'en tenir.
Done il est entendu que le parti libéral de
par ses organes attitrés est un parti libre-
penseur, ennemi de la foi chrétienue.
Celi étant, nous avons dit au Progrès
qu il avait a choisir ou bien de soutenir
que la question de Foi et de libre-pensée est
une question politique, et de reconnaitre en
ce cas que les prêtres ont non seuL-ment le
droit mais le devoir de s'occuper de cette
politique la ou bieu d'avouer que ce sont
bien la des questions religieuses et de recon-
naïtre en ce can que le parti libéral n'est
pas un parti uniquement politique, mais un
parti qui a aussi arbors sou drapeau sur le
teiiain riligieux, et que sui ce drapeau est
ins"rit en firandes lettres guerre a la Foi
chrétienne en s> én ér al, et guerre d la Foi
catholique Romaine en particulier.
II ne nous éfcoDno pas de ne pas recevoir
de réponse de la part du Progrès. Ceux de
ses rédacteurs qui sont fram hement libres-
penseurs.skvent bien ce qu'ils répondraient;
mais la consigne ...est de 'onflur.
Ceux de ses rédacteurs qui veulent garder
la Foi chretiense, ou des restes de Foi chré
tienue voudr.iient peut-être bien esquisser
une réponse, mais pour peu qu elle impli-
qusrait une désapprobation même lointaine
du caractère libre-pesseur de Ia presse libé-
ia!e, elle semblerail une Jécbeté aux pre
miers, et aurait pour eux une senteur de
calot'es 1
N yant done pas de réponse a attendre de
la part des rédacteurs du Progrès, nous ti-
ïerons nous même les conclusions que cette
constatation comporte.
Nous disons done quo le Progrès en accu
saut les curés de faire de la politique
lorsqu'Us traitent les journaux libéraux de
ttiauvaise nresse se fourre le doigt dans
l'eeil... et cela jusqu'au coude car c'est
avouer que la libre-pensée avec ses uom-
breuses applications pratiques, tout spécia- i
lement en matière d'enseiguement font bel
et bien partie de la politique telie que les
libéraux Tt-ntendent.
Que vienneut-ils alors nous parler de
Eeutralité
La justesse de ces réflex'ons se trouve mise
en pleine lumière par les citations suivautes
que nou» avons lues il y a peu de temp» k
t l'occagion des polémiques suscitées par la
1 proposition Woeste
j En tenue du Grand Orient, le 5 mai 19ül,
I un sénateur provincial radico-socialiste,
F.*. Maguette, faisant rapport sur le coti-
cours ma^onnique décennal Peeters-Baert-
soen, dout le F. bluys, directeur de i'éco e
normale communale de Bruielles était un
des lauréats, a dit
S «En dehors des livres qu'il jrésenteet
venant les commenter, d'une marnère vi-
j vante, et bien compléte,n'y a-:-il pas l'Ec >.e
modèle, a l'ac'ivitcde iaqui-Le ie F.' b uyB
fut si étroitement lié lecole nonnalei
Bruxel'es, un centre pédagogique dout il e-i
l'ame.. le p"ogrs>mme de- éc des jirimsires
de Bruxelles, un véi itab'e traité <1« métho-
dologie pratique N'est ce pas la daus sun
ensemble, une oeuvre macoun.v bien carac-
térisée?G'est mieux qu'uneceuvre maqonu.',,
c'est i'esprit magono.'" filtrant a traver« les
murs du. temp.-, et s'épaudant par l'école,
dans 1 intelligence et dans le coe ir du peu-
ple. (Bulletin du G.*. Or.-, d^ Belgique 5901,
p. 46j.
Au congrès des Loges magonniques de la
région parisienna, les 21, 22 et 23 juillet
19ü0 (Compte rendu des travaux publié a
Paris, 4, rue Lamartine, 1900) figurait le
sujet suivantEducation physique,morale
et iatellectuelle du peuple mesu. es a pren
dre pourcombattre la réaction.» Lorateur,
le F.-. Huart, déplora qu'en France lécole
neutre ne donnait pas ce que les Loges eu
attendaientil affirma la supérionté des ré-
sultats en Belgique. II se donna lui-même en
exemple il a fait dit-il, toutes ses études k
l'Ecole modèle de Bruxelles, puis a TEcole
normale de Bruxelles, sous tégide de la
franc maqonnerie elle-même.
De TEcole normale de Bruxelles, leF.'.
Huart dit ceci
Elle est dirigée parl'ancien directeur de
TEcole modèle, par un des plus illustres
dignitaires do la Magonnerie beige, hier
Orat.-. aujourd'hui Vén.-. Mait.\de la R.\
L.'. Les Amis philanthropes» a l'Or. de
Bruxelles. J'ai fait récemment une tournée
de conférences en Belgique. En v;sitant les
LL.\ de Bruxelles, j'ai eu le trés vif plaisir
d 'y retrouver un grand nombre de mes ca-
msrades d'école. Et cependant le F.-. Sluys
m'aflirme qu'il s'étaitfait un scrupule absolu
de ne jamais provoquer une d-mande d'ini-
tiation <ie la part d'un de ses élèves prof.-.
C'est que par son enseignemeut ils ont été
mutueflement et Dtalemeat poussés vers la
lumière mag.', et n'est ca pas le plus bel
éioge qu'on puisse faire d'une pédagogie
ainsi comprise
Li conclusion du F -. Huart est rappro-
cher ducelledu F.'. Magnette
Aussi TEcole normale de Bruxelles est
«une véritable pépiuière d'éducateurs libres-
penseurs qui, éparpillés dans les écoles
communales y préparent des générations
robustes, é-iriaes de linre examen, c pables
de repousser avec mépris les sollicitations
du dogme.
Voila l>ien mise en pleine lumière la
politique libre-penseuse, que nos libéraux
voudraieDt proclamer intangible 1
Et les curés devraient s'abstenir de
s'y opposer de toute la force de Rur zèle et
par la mise eu oeuvre de t utes les puissan
ces de la Foi, par peur d'être accusés par les
libéraux de s'occuper de politique I
L'assemblée générale de la Société Natio
nale des Chemins de fer vicinaux vient
d'avoir lieu I93.623 parts y étaient re-
présentées par des délégués de TEtat, des
provinces et des communes actionnaires.
M. le sénateur Fris, qui présidait, s'est fé-
licité du système d'affarmage des lignes, pour
Texploitation. II a permis de continuer a
abaisser les tarifs avec prudence.
MM. Vinck et Gheude, socialistes. ont
élevé alors de vites critiques contre l'admi-
nistration de la Société.
M. Vinck a soutenu que le bilan est fktif,
vu le système d'amortissement employé M.
Grégoire, député permanent de Liége, et M.
le directeur général de Burlet ont contesté
cette thèse.
M. Gheude a développé longuement les
griefs articulés par la province de Brabant
ils concernent l'amortissement, Taffermage
des lignes, les concessions directes sans adju
dication, les prolongations de bail trop faci-
lement accordées. II critique les bas salaires,
Tentretien déplorable du matériel qui néces-
sitera des appels de fonds aux fins de renou
vellement, etc. II déplore Tinfluence dugou-
vernement dans les nominations d'admini-
strateurs, et propose la candidature de
protestation de M. Laneau.
Après réponse de M. de Burlet, M. Pastur
et M. Gheude attaquent avec vivacité la can
didature et la personne de M. Colaert.
L'assemblée proteste il y a de véritables
hurlements.
Finalement, on passe au vote. Et cette
manoeuvre grotesque est déjouée.
M. Laneau n'obtient que 5q 218 suffrages.
Et M. Colaert, député et bourgmestre
d'Ypres, est élu administrateur par 134.405
voix.
Neuf commissaires sont élus k l'unanimité
des 193 623 votants. Ce sontMM. E Mon-
tens (Anvers); J. Janson (Brabant); H. Loon-
ijens (Flandre occidentale); L Chevalier
(hainautl; R. Eeman (Flandre oriëntale);
F. Heptia (Liége); Ch. Gie.en (Limuourg);
F. Maréchal (Luxembourg) et G. d'Evelutè
(Namur).
Tous les commissaires étaient sortants,
sauf MM d'Evelette et Gielen.
Nos chaleureuses felicitations au nouvel
élu.
Président* d honneur
Bon Gaston de Vinck.
IJ Col. Adj. d Et it Major Hageman.
V ice-Présiaents d'honneur
E. de Tmbault de Boesiughe.
Ferdinand Meighelyuck.
Président effectif
Mr Verschoore.
Vice-Président
Lieutenant Paul de Houst.
Secrétaire Trésorier
Lt RlPet. G. de Coené.
Commissaires
Chevalier Eugène Heinderick, Bon de
Coninck de Merckem, L. Van ileule Daniel
Tack, Chevalur Charles üeindenck R
Goupy de Beauvolers, Eric Van Doorne L'
baron de Blommaert, A. Boone, Armand
Donck.
Nos concitoyens charitabJes auront dan»
leuis prières un souvenir reconuaissant
pour le R. p. Fichefet, de ia C'de Jésus
qui vient de mourir, a ia residence dè
Bruxelles. lis se souviendront qu'il y a
quelques mois a peine,n était venuici préter
a la cause des malheureux le concours de sa
parole éloquente et distinguée.
Le R P Fichefet n'était agé que de 42
ans. Mais, dans la milDe de St igosce,
méme quand on succombe jeune, on a géné-
ralement dé'a a son actif des états de ser
vice qui rempliraieut avec honneur une trés
longue carrière.
Et ce tut bien le cas du P Fichefet, qui
depuis 24 ans dépensait dans la C'« de Jésus
les ti'ésors d'un zèle ardent et d'une nature
d'élite.
Le nouveau guide pour les mois de Mai
et Juin vient de paraitre, et il peut être
opportun d'y jeter un coup d'ceil. II y a
quelques changements k noter, pas tous
favorables, mais contentons-nous de peu
pour le moment puisqu'il parait qu'on nous
réserve pour un avenir prochain d'agréables
surprises.
Ligne d Ypres-Ostende Statu quo.
d'Ypres-Roulers Statu quo.
d'Ypres-Courtrai Le train 3684
partira a 7.59 au lieu de 7.53 pour arriver a
la même heure 9.02 k Courtrai.
Un rien, c'est pourtant quelque chose...
...pour ceux qui ont l'habitude d'arriver k
la dernière minute.
Pour nos trams vicinaux, notODS ce qui
suit
Ligne d'Yp'es-Furnes Statu quo.
d Ypres-Gheluvve Statu quo.
d'Ypres Neuve Eglise continuera
dorénavant jusqua Steenwe>ck. Trés bien 1
Le tram de 9.50 donnera la correspon-
dance directe a Neuve-Eglise et Steenwerck.
Les trar. s de 12.04 et <3.23 sont suppri-
més et remplacés par le tram de i3.io arri-
vant a Steenwerck a 14.10.
Ligne d'Ypres a Dixmude. En orga-
nisant une course pédestre d'Ypres a Elver-
dinghe, le matin a 5 heures, nous arrivons
a Dixmude a 7 h 5, II y a pourtant un
progrès pour le tram de 7 h. 47 qui nous
P-rmet d arriver a Dixmude a 9 h. 29.
D'autre part nous perdons notre temps a
Elverdinghe: 1) par le tram do i5.55 arri.
rant a Dixmude 1734 au lieu de 17.18.
Dont retard de 16 minutes.
2) Par le tram de 18.40 arrivant a Dix-
mude a 20.37 au lieu de 20.o3, dont re-
tard considérable de 33 minutes.
C'est trés fkcheux. II faudra organiser
absolüment Elverdinghe Attractions.
Signalons pourtant deux bons trams pour
le retour de Dixmude.
1. Déparf de Dixmude k 16 b. 30 arrivaut
k Ypres a 17 h. 57.
2. Déoart de Dixmude de 18 h. 40 avrivant
a Ypres k 20 h. 7.
Et voila assez pour cxntenter les gens qui
ont bon caractère, soyons dona contents avec
les contents
Rien ne sert de courir
II faut partir a point.
Tout arrive pour qui sait attendre.
Patience et longueur de temps
Font plus que lorce ni que rage.
L'espoir fait vivia
La longue attente fait mourir
Plusieurs articles sont remis au prochain
numéro.
n
m