Correspondance Le Progtès sour cl et uiuel >ux viciiiaux Lercle équestre p os fondé 30 avril 1909 Aécrokigie Ln chemin de ferei en train Nos correspondances Ven te dt Terrain Le Conseil décide de solliciter Tautorisa- tion de vendre publiquement sur une mise k prix de i5 fr. le m* un terrain d'une con- tenance de 2a5s sis k l'ouest du Boulevard Malou. M. le Président fait observer que, dans la séance précédente du Conseil, k laquelle il n'a pu assister, on a émis le désir de voir ériger au Boulevard, des fagades plus artsti- ques.il fait remarquer que si on devient trop exigeant, on ne parviendra plus k vendre les terrains, et que d'autre pan on ne peut se montrer aussi exigeant pour les constructions k élever du cöté de la rue d'Elverdinghe qu'on ne l'a été pour celles siruées a l'autre extrémité du Boulevard Malou, du cöté de la gare. Rtnowtllêment du carillon M, ls Président. Notre carillon est un carillon historique, dir-on, mais Je suis bien tenté l'appeler préhisiorique. Je n'hésite pas k le déclarer archi-mauvais. Depuis longtemps, on a proposé d'y ajou ter des cloches, mais ce n'est lk qu'une demi- mesure, et nous avons décidé de lui donner l'importance qu'il convient. Vandenpeere- boom dit que jadis la question fut toujours étudiée, mais jamais résolue. On avait demandé au Conseil de changer les airs. Après axamen, le renouvellement du tambour et du mécanisme fut jugé néces saire it eet effet. La dépense devait s'élever a 7000 francs. Les airs al'aient être changes, mais cela n'améliorait en rien le carrillon. Le collége a done estimé qu'il valait mieux renouveler intégralement le carillon. M. Fraeijs, chargé d'étudier la question, fit venir M. Denyn, carillonneur, it Malines, qui examina le carillon, avec des membres du Conseil. II fut trouvé par M. Denyn, ainsi que M. Van Aerschodt, fondeur de cloches a Louvain, qu'il n'y avait pas moyen de faire une rejec tion convenable. Le meilleur arrangement produirait encore UDe cacophonie. Le Conseil a estimé, en sections, que la ville pouvait se payer le luxe d'un nouveau carillon a l'occasion de la restauration du Beffroi. M. Fraeijs a négocié l'affaire avec M. Van Aerschodt et est arrivé a obtenir une réduction sur le prix primitif.Le dernier prix adopté a été de 3o.5oo frans. Nous aurons 18 cloches anciennes excellentes provenant de St-Jacques sur-Coudenberg, a Bruxelles, qui possédait autrefois un des meilleurs carillons du pays. Nous en ajouterons 17 nouvelles, de sortequ il y aura un jeu de 35 cloches. L'emplacement dans le campanile est im possible, la place manquant pource nombre de cloches. Après avoir consulté M. Van Aerschodt, nous avons choisi l'étage supé rieur du Beffroi Les baies, magonnées a une époque moderne, seront ouvertes a nouveau et la plaque en töle, qui se trouve derrière les chiffres du cadron, sera enlevée. Des abat-sons seront placés a l'intérieur, et au besoin, on arrondira les angles de la salie. Le fondeur est convaincu que la sonnorité sera excellente. Si la dépense que nous vous proposons est assez considérable, nous pour- rons, d'autre part, économiser sur la restau ration des Halles. Au lieu de comporter 500.000 fr., ce travail ne sera que de 400.000 francs. Les travaux de St Martin ne mon- teront pas a 664.500 fr. Nous n'utiliserons done pas l'emprunt en entier. Bruges, Ma lines, etc., ont de superbes carillons, qui ajoutent a l'esthétique de ces villes. Ce tra vail sera apprécié des Yprois dont on connait les goüts en matière d'art. M. Biebuyck. Je tiens a justifier mon abstention au vote. Je ne suis pas opposék la reotauration, voir même au renouvelle ment du carillon, car je suis favorable en principe a tout ce qui peut contribuer a l'embellissement de notre cité. Mais j'estime ne pas pouvoir k l'heure actuelle voter une dépense qui sera de 40 000 fr. au moins. On peut espérer ne pas épuiser le crédit affecté aux restaurations, mais rien ne permet de garantir que ces prévisions optimistes se réaliseront. L'expérience démontre de ces erreurs. M.le Président croit que des économies importantes pourront être réalisées au cours des restaurations,malgré les travaux de luxe. Unepartie notable des travaux a la voirie sont déjè exécutés et les repavages de la rue d'Elverdinghe et de la rue Capron seront imputés sur les crédits ordinaires. M. D'Huvettere. II est entendu qu'au- cun des travaux prévus dans l'emprunt ne sera abandonné f M. le Président. J'ajouterai même la construction de la salie de spectacle. Mon projet n'a pas ralliétous les suffrages,j'atteiyfg done un nouveau projet de M. l'architecte- ingénieur. La dépense de 40.000 francs pour le caril lon, y compris. le tambour et les autres accessoires, est votée kl'unanimité, moins l'abstention de M. Biebuyck. Restauration de l'Hótel de Ville M. le Président. D'aucuns préconisent cette res'auration dans ,1e sens des Halles, d'autres etj'en suis disent de n'en rien faire et désirent adopter la Renaissance flamande. II est certain que la facade doit être restaurée par les vestiges existants, par des témoins anciens. Les plans dressés par M. Coomani et déjk approuvés par la commis sion loyale des monuments, tendent k restaurer la facade antérieure dans le même style que 'a facade postérieure.Cette solution rencontré des adversaires au sein du con seil. A leur demande, je propose de renvoyer en sections l'examen de cette question. Approuvé. Chemins de fer M. Biebuyck. La question des corres pondences de nos trains, quoique n'étant pas de notre compétence, offre une grande im portance. MM. Sobry et D'Huvettere ont jadis déja formulés des demandes d'améliora- tion, mais rien n'a été fait. Le ministre, en venant prochainement k Ypres, ne devrait pas venir les mains vides. Le vieux matériel de la Flandre est toujours en usage. I-a ligne Ostende-Armentières est importante et pour- rait nous amener des étrangers venant de la France ou du littoral. Or, le train le plus rapide fait le trajet en 1 h. 5q, soit une vitesse de 3o kilomètres a l'heure. C'est la vitesse minima de tout train de banlieue. Nos communications avec Roubaix sont invraisemblables Pour une distance de 3o kilomètres, on met 2 heures. Entre Ypres et Courtrai, le meilleur train de la journée, celui de 7 h. 53 du matin, met 1 h. 9 pour 34 kilomètres.C'est une situation intolérable, et je proposerai d'envoyer une délégation au ministre pour porter les doléunces du public Yprois, M. le bourgmestre, comme député, pourrait intervenir efficacement dans cette affaire. M. le Présidtnt. I! y a peu de temps, j'ai envoyé encore une note au ministre Je ne m'oppose nullement qu'une délégation soit envoyée a Bruxelles, et je prie M. le secrétaire de tenir note des observations de M Biebuyck. J'ai vu avec plaisir que l'horloge qui était en route depuis dix ans est enfin arrivée a la gare. Malheureusement, elle n'est pas trans parente et les aiguilles se font encore toujours attendre. (Rires). Date de la ir' Communion M. Begerem demande a pouvoir entretenir a son tour le conseil d'une question qui n'est pas de sa compétence. A la dernière séance du conseil, il a été question du chan gement de la date de la première commu nion, et il avait été annoncé qu'on allait reprendre la question cn sections. Or, nous n en avo.is pas traité. M. le Président dit que s'il avait présidé la dernière séance, il se serait opposé a l'examen de cette question qui est en de hors de la compétence du conseil. M. D Hu vettere. Chaque curé a le droit, par lui-même, de fixer la date qu'il lui plait. M. le Président. C'est certain. Si vous le désirez, nous nous occuperons cependant- de la question it Tissue de la séance. La séance pnblique est levée a 6 1/4 h. Nous recevons la lettre suivante que nous nous empressons de publier. Nous ferons simplement remarquer que notre article «fleurs et couronnes» nc s'adressait nulle- ment a M. Nestor Duchesne, que nous n'a- vions pas encore l'honneur de connaïtre. II s adressait directeir.ent au Progrès d'Ypres. Monsieur l'Éditeur Propriétaire du Journal d' Ypres. Dans votre n° du 17 avril dernier, vous vous plaisez a critiquer un article Fleurs et Couronnes paru dans le Progrès d'Ypres sous ma signature. C'est votre droit. Mais encore convient-il de le faire loyal— ment et d'une facon correcte. C'est pourquoi, je tiens a remettre les cho- ses au point pour l'édification de vos lecieurs. D'abord, je ne suis pas correspondant du Progrès d'Ypres. Cc dernier a cru bon de reproduire mes articles parus dans une revue horticole, mais sans citer la provenan ce. C'est un peu le défaut de tous les journa listes. Je n'ai pas pour habitude non plus d'écri- re dans les journaux politiques, que si je suis vise', mais, professeur d'horticjilture et fonc- tionnaire de l'État, c est mon droit et mon devoir d'intervenir dans des publicat'ons horticoles et agricoles, en faveur des profes- sionnels et amateurs, sans nuire a personne. Vous pouvez en trouver la preu ve dans mes ouvrages Chronique du travail en hortieul ture, La Plante, LeTabac, Utilisa tion rationnelle des fruits et légumes, Cours d'arboriculture en i5 lecons Cours de culture maralchère en i5 legons Ensei- gnement agriccle et horticole a la portée de tous Les engrais chimiques en hortieul ture pour arbres, légumes et fleurs, Petit j traité pratique de floriculture pour jardins, j: serres et appartements. Vos commentaires ne sont guère justifiés 'out au moins auriez-vous dü prende des renseignemen's d'abord et ensuite reproduire en entier Partiele Fleurs et Couronnes avaat de le critiquer. Je suis, en effet, assez esthête si vous vou- iez, e'est-a dire, admirateur de la nature, de toutes les créations divines, entre autres des fleurs. D'autre part, k vous lire, vos lecteurs au- ront cru que j'étais un mécréant. En effet, vous vous permettez de dire, sans aucun ren- seignement, que je ne m'occupe guère du ju gement de Dieu et que je ne veux plus des pensees vraiment chrétiennes, que dans ma pensée les fleurs et couronnes doivent rem- plir le vide que Dissent dans les coeurs les croyances chrétiennes lorsqu'on lesaperdues. Tout ceci demande confirmation, etqu'est ce que les pauvres fleurettes viennent faire dans tout celat Ne peut-on done être croyant et pratiquant en aimant les fleurs toute sa vie Informez-vous, je vous prie, et on vous dira que je suis au moins anssi catholique que le Journal d Ypres. Vos lecteurs doivent le savoir, puisque vous ne leur avez pas dit la vérité c est un cas de conscience. Toute- fois, pour finir, ma conviction est que les fleurs, belles et innocentes créations de Dieu, peuvent servir dans toutes les circonstances honnêtes sans qu'elles aient k compter dans son jugement. Pour les enfants morts, vous admettez les fleurs jusqu'un certain age moi, je les ad- mets depuis la naissance juiqu'a la mort et même au-delk. dans l'intérêt même du com merce, de l'industrie et pour la satisfaction de beaucoup de personnes, sans nuire a la religion. Dieu seul est Maitre absolu, ses décrets impénétrables, et nous ne pouvons qu'ignorer sa dernière sentance. Comme la science peuc s'allier a la Foi, les fleurs peu vent s'allier a la mort, sans crainte pour un vrai chrétien. J'espère que vous voudrez bien faire pa raitre cette réponse dans votie plus prochain N°, a la même place que votre article-criti que, et que je ne serai pas obligé de recourir aux moyensque me confère la loi. Veuillez agréer, Monsieur Téditeur, i'ex- pression de ma considération distinguée. Nestor DUCHESNE, professeur a l'école d'Agriculture de l'État, k Huy. Ce 29 avril 1909. Le Progrès ayant pour ia ceotième fois blamé les prêtres d'osor qualifier do mau vaisepresse 11 les journaux libéraux, et les ayunt pcu>* la centième fo's aussi accusés de s'occuper par la de politique, nous lui avons demandé de nous dire si, a sa connaissance, il y a encore en Belgique UN SEUL journal jibéral qui ne soit pas franchement libre- penseur, t par conséquent adversaire, et adversaire acharné de la religion chré- tieune. Le Progrês-se reiuBe, et pour cause, de répondre k notre question. bon silence est plus qu'un simple aveu C'est un aveu avec circonstance aggravante de manque de boone foi. II est la preuve palpable que le Progrès sait qu'il veut en imposer aux naïfs, mais que les hommes en.endus de son parti savent trés bien a quoi s'en tenir. Done il est entendu que le parti libéral de par ses organes attitrés est un parti libre- penseur, ennemi de la foi chrétienue. Celi étant, nous avons dit au Progrès qu il avait a choisir ou bien de soutenir que la question de Foi et de libre-pensée est une question politique, et de reconnaitre en ce cas que les prêtres ont non seuL-ment le droit mais le devoir de s'occuper de cette politique la ou bieu d'avouer que ce sont bien la des questions religieuses et de recon- naïtre en ce can que le parti libéral n'est pas un parti uniquement politique, mais un parti qui a aussi arbors sou drapeau sur le teiiain riligieux, et que sui ce drapeau est ins"rit en firandes lettres guerre a la Foi chrétienne en s> én ér al, et guerre d la Foi catholique Romaine en particulier. II ne nous éfcoDno pas de ne pas recevoir de réponse de la part du Progrès. Ceux de ses rédacteurs qui sont fram hement libres- penseurs.skvent bien ce qu'ils répondraient; mais la consigne ...est de 'onflur. Ceux de ses rédacteurs qui veulent garder la Foi chretiense, ou des restes de Foi chré tienue voudr.iient peut-être bien esquisser une réponse, mais pour peu qu elle impli- qusrait une désapprobation même lointaine du caractère libre-pesseur de Ia presse libé- ia!e, elle semblerail une Jécbeté aux pre miers, et aurait pour eux une senteur de calot'es 1 N yant done pas de réponse a attendre de la part des rédacteurs du Progrès, nous ti- ïerons nous même les conclusions que cette constatation comporte. Nous disons done quo le Progrès en accu saut les curés de faire de la politique lorsqu'Us traitent les journaux libéraux de ttiauvaise nresse se fourre le doigt dans l'eeil... et cela jusqu'au coude car c'est avouer que la libre-pensée avec ses uom- breuses applications pratiques, tout spécia- i lement en matière d'enseiguement font bel et bien partie de la politique telie que les libéraux Tt-ntendent. Que vienneut-ils alors nous parler de Eeutralité La justesse de ces réflex'ons se trouve mise en pleine lumière par les citations suivautes que nou» avons lues il y a peu de temp» k t l'occagion des polémiques suscitées par la 1 proposition Woeste j En tenue du Grand Orient, le 5 mai 19ül, I un sénateur provincial radico-socialiste, F.*. Maguette, faisant rapport sur le coti- cours ma^onnique décennal Peeters-Baert- soen, dout le F. bluys, directeur de i'éco e normale communale de Bruielles était un des lauréats, a dit S «En dehors des livres qu'il jrésenteet venant les commenter, d'une marnère vi- j vante, et bien compléte,n'y a-:-il pas l'Ec >.e modèle, a l'ac'ivitcde iaqui-Le ie F.' b uyB fut si étroitement lié lecole nonnalei Bruxel'es, un centre pédagogique dout il e-i l'ame.. le p"ogrs>mme de- éc des jirimsires de Bruxelles, un véi itab'e traité <1« métho- dologie pratique N'est ce pas la daus sun ensemble, une oeuvre macoun.v bien carac- térisée?G'est mieux qu'uneceuvre maqonu.',, c'est i'esprit magono.'" filtrant a traver« les murs du. temp.-, et s'épaudant par l'école, dans 1 intelligence et dans le coe ir du peu- ple. (Bulletin du G.*. Or.-, d^ Belgique 5901, p. 46j. Au congrès des Loges magonniques de la région parisienna, les 21, 22 et 23 juillet 19ü0 (Compte rendu des travaux publié a Paris, 4, rue Lamartine, 1900) figurait le sujet suivantEducation physique,morale et iatellectuelle du peuple mesu. es a pren dre pourcombattre la réaction.» Lorateur, le F.-. Huart, déplora qu'en France lécole neutre ne donnait pas ce que les Loges eu attendaientil affirma la supérionté des ré- sultats en Belgique. II se donna lui-même en exemple il a fait dit-il, toutes ses études k l'Ecole modèle de Bruxelles, puis a TEcole normale de Bruxelles, sous tégide de la franc maqonnerie elle-même. De TEcole normale de Bruxelles, leF.'. Huart dit ceci Elle est dirigée parl'ancien directeur de TEcole modèle, par un des plus illustres dignitaires do la Magonnerie beige, hier Orat.-. aujourd'hui Vén.-. Mait.\de la R.\ L.'. Les Amis philanthropes» a l'Or. de Bruxelles. J'ai fait récemment une tournée de conférences en Belgique. En v;sitant les LL.\ de Bruxelles, j'ai eu le trés vif plaisir d 'y retrouver un grand nombre de mes ca- msrades d'école. Et cependant le F.-. Sluys m'aflirme qu'il s'étaitfait un scrupule absolu de ne jamais provoquer une d-mande d'ini- tiation <ie la part d'un de ses élèves prof.-. C'est que par son enseignemeut ils ont été mutueflement et Dtalemeat poussés vers la lumière mag.', et n'est ca pas le plus bel éioge qu'on puisse faire d'une pédagogie ainsi comprise Li conclusion du F -. Huart est rappro- cher ducelledu F.'. Magnette Aussi TEcole normale de Bruxelles est «une véritable pépiuière d'éducateurs libres- penseurs qui, éparpillés dans les écoles communales y préparent des générations robustes, é-iriaes de linre examen, c pables de repousser avec mépris les sollicitations du dogme. Voila l>ien mise en pleine lumière la politique libre-penseuse, que nos libéraux voudraieDt proclamer intangible 1 Et les curés devraient s'abstenir de s'y opposer de toute la force de Rur zèle et par la mise eu oeuvre de t utes les puissan ces de la Foi, par peur d'être accusés par les libéraux de s'occuper de politique I L'assemblée générale de la Société Natio nale des Chemins de fer vicinaux vient d'avoir lieu I93.623 parts y étaient re- présentées par des délégués de TEtat, des provinces et des communes actionnaires. M. le sénateur Fris, qui présidait, s'est fé- licité du système d'affarmage des lignes, pour Texploitation. II a permis de continuer a abaisser les tarifs avec prudence. MM. Vinck et Gheude, socialistes. ont élevé alors de vites critiques contre l'admi- nistration de la Société. M. Vinck a soutenu que le bilan est fktif, vu le système d'amortissement employé M. Grégoire, député permanent de Liége, et M. le directeur général de Burlet ont contesté cette thèse. M. Gheude a développé longuement les griefs articulés par la province de Brabant ils concernent l'amortissement, Taffermage des lignes, les concessions directes sans adju dication, les prolongations de bail trop faci- lement accordées. II critique les bas salaires, Tentretien déplorable du matériel qui néces- sitera des appels de fonds aux fins de renou vellement, etc. II déplore Tinfluence dugou- vernement dans les nominations d'admini- strateurs, et propose la candidature de protestation de M. Laneau. Après réponse de M. de Burlet, M. Pastur et M. Gheude attaquent avec vivacité la can didature et la personne de M. Colaert. L'assemblée proteste il y a de véritables hurlements. Finalement, on passe au vote. Et cette manoeuvre grotesque est déjouée. M. Laneau n'obtient que 5q 218 suffrages. Et M. Colaert, député et bourgmestre d'Ypres, est élu administrateur par 134.405 voix. Neuf commissaires sont élus k l'unanimité des 193 623 votants. Ce sontMM. E Mon- tens (Anvers); J. Janson (Brabant); H. Loon- ijens (Flandre occidentale); L Chevalier (hainautl; R. Eeman (Flandre oriëntale); F. Heptia (Liége); Ch. Gie.en (Limuourg); F. Maréchal (Luxembourg) et G. d'Evelutè (Namur). Tous les commissaires étaient sortants, sauf MM d'Evelette et Gielen. Nos chaleureuses felicitations au nouvel élu. Président* d honneur Bon Gaston de Vinck. IJ Col. Adj. d Et it Major Hageman. V ice-Présiaents d'honneur E. de Tmbault de Boesiughe. Ferdinand Meighelyuck. Président effectif Mr Verschoore. Vice-Président Lieutenant Paul de Houst. Secrétaire Trésorier Lt RlPet. G. de Coené. Commissaires Chevalier Eugène Heinderick, Bon de Coninck de Merckem, L. Van ileule Daniel Tack, Chevalur Charles üeindenck R Goupy de Beauvolers, Eric Van Doorne L' baron de Blommaert, A. Boone, Armand Donck. Nos concitoyens charitabJes auront dan» leuis prières un souvenir reconuaissant pour le R. p. Fichefet, de ia C'de Jésus qui vient de mourir, a ia residence dè Bruxelles. lis se souviendront qu'il y a quelques mois a peine,n était venuici préter a la cause des malheureux le concours de sa parole éloquente et distinguée. Le R P Fichefet n'était agé que de 42 ans. Mais, dans la milDe de St igosce, méme quand on succombe jeune, on a géné- ralement dé'a a son actif des états de ser vice qui rempliraieut avec honneur une trés longue carrière. Et ce tut bien le cas du P Fichefet, qui depuis 24 ans dépensait dans la C'« de Jésus les ti'ésors d'un zèle ardent et d'une nature d'élite. Le nouveau guide pour les mois de Mai et Juin vient de paraitre, et il peut être opportun d'y jeter un coup d'ceil. II y a quelques changements k noter, pas tous favorables, mais contentons-nous de peu pour le moment puisqu'il parait qu'on nous réserve pour un avenir prochain d'agréables surprises. Ligne d Ypres-Ostende Statu quo. d'Ypres-Roulers Statu quo. d'Ypres-Courtrai Le train 3684 partira a 7.59 au lieu de 7.53 pour arriver a la même heure 9.02 k Courtrai. Un rien, c'est pourtant quelque chose... ...pour ceux qui ont l'habitude d'arriver k la dernière minute. Pour nos trams vicinaux, notODS ce qui suit Ligne d'Yp'es-Furnes Statu quo. d Ypres-Gheluvve Statu quo. d'Ypres Neuve Eglise continuera dorénavant jusqua Steenwe>ck. Trés bien 1 Le tram de 9.50 donnera la correspon- dance directe a Neuve-Eglise et Steenwerck. Les trar. s de 12.04 et <3.23 sont suppri- més et remplacés par le tram de i3.io arri- vant a Steenwerck a 14.10. Ligne d'Ypres a Dixmude. En orga- nisant une course pédestre d'Ypres a Elver- dinghe, le matin a 5 heures, nous arrivons a Dixmude a 7 h 5, II y a pourtant un progrès pour le tram de 7 h. 47 qui nous P-rmet d arriver a Dixmude a 9 h. 29. D'autre part nous perdons notre temps a Elverdinghe: 1) par le tram do i5.55 arri. rant a Dixmude 1734 au lieu de 17.18. Dont retard de 16 minutes. 2) Par le tram de 18.40 arrivant a Dix- mude a 20.37 au lieu de 20.o3, dont re- tard considérable de 33 minutes. C'est trés fkcheux. II faudra organiser absolüment Elverdinghe Attractions. Signalons pourtant deux bons trams pour le retour de Dixmude. 1. Déparf de Dixmude k 16 b. 30 arrivaut k Ypres a 17 h. 57. 2. Déoart de Dixmude de 18 h. 40 avrivant a Ypres k 20 h. 7. Et voila assez pour cxntenter les gens qui ont bon caractère, soyons dona contents avec les contents Rien ne sert de courir II faut partir a point. Tout arrive pour qui sait attendre. Patience et longueur de temps Font plus que lorce ni que rage. L'espoir fait vivia La longue attente fait mourir Plusieurs articles sont remis au prochain numéro. n m

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 2