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Samedi 15 Mai 1909
10 centimes le N°
44e Amis N° 4541
Monsieur COLA EE T
<®0© 00 0TIL©0_©0_0ï
Discours de M, Van Merris
Discours de M. Beernaeri
Le canai de Ia Lys
a TYperlée
On s'abonne rue au
Beurre,
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36, Ypres, et tons les bureaus: de poste du royaum®,
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Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
MANIFESTATION
a l'occasion du
25me Anniversaire tie favènement du Gouvernement
catholique et du jubilétparlesnen!aire de
Monsieur
L'année 1909 amène -Panniversaire et en
même temps le jubilé d'une date glorieuse
entre toutes pour les anuales du parti Ca
tholique.
En effet, c'est le 10 Juin prochaiu que le
Gouvernement catholique célébreia le 25me
anniversaire de son anivée au pouvoir. Issu
des élections mémoiables de 1884,il i ut salué
d'un bout du pays a 1 autre, comme un libé-
rateur, nous faisaut entrevoir i'aurore d'une
ère de paix et de prospérïté pour notre chère
patrie. Les événement.s out pleinemeut jus-
tifié ï'espoir que les catholiques avaient
fondé sur lui aussi a paitir de cette da e,
chaque élection a été pour lui uu témoigna-
i vraiment excessifs dont il vient de m'acca-
i bier. Je vous remercie tous enfin des ap-
jj plaudissements par lesquels vous avez bien
I* voulu accueillir ses paroles et des té eloi
gn ages de sympathie dont partout ici je me
sens entoui'é. Mais ce n'est pas nous
Iseulement que tout cela s'adresse, c'est au
souvenir de notre inoubiiable reunion d'il y
Ia 25 ans dans ces mêmes lieux, dans cette
même salie lorsque, déja plein d'espoir,
jj j'annongais le succès des batailles procliai-
nes.
C'est a l'ardente luttc qui suivit et dont
Ls résultats dépassèrent nos espérauees
c'est au quart de siècle de haute prospórité
que la Belgique a vécu depuis lors et qu'elle
doit a des admiuistratious catholiques c'est
aux améliorations politiques et sociales
suecessivement réalisées dans Finférêt du
plus grand nombre et surtout des humbles
opposition ou Pabst uti-n de la gauche, C0
programme se realise petit k petit.
Me Picard a rendu hommage au travail
accompli et l'un des membres marquants du
parti socialiste a la Chambre a publié notre
oeuvre législative en un gros volume et
sous le nom mérité de Code du travail
(Applaudissements).
D'autres, il est vrai, .lisent parfois encore
que ces lois ne sont que de faqade, mais
comment les prendre au sérieux alors que
f déjè. elies coütent annuelleuient au trésor
notre activité industrielle dépassa celle de
tous les autres Etats et même absolument,
notre tout petit pays occupe le 5" rang.Notre
chiffre d'affaires se monte k 714 francs par
tête d'habitant il est de 55 francs pour la
Grande Bretagne, de 240 francs pour l'Alle-
mague, de 230 francs pour la France, de 43
francs pour la Russie,
Les dépots a la Caisse d'épatgne étaient
en 1884 de 165,960,564 et en 1906, de 835
millions 348,395 frames et ainsi de même en
toutes choses mutualités, institutions de
II ne nous restait guère êt souhaiter qu'uns
extension au dehors, nous affranchissant
public 36 millions de Irancsque les pen- prévoyance, caisses de secours, etc
sions de vieülesse des lois de 1901 et de
1903 dépassent 16 millions par an qu'en
1906, 184.591 ouvriers ont hénéficié de
l'exeiiïption de toute contribution person-
nelle édictée par la loi de 1889 qu'en vue
de la construction d'habitations salubres, la
Caisse d'épargne a déia avancé 70 millions
travaux d'achèvement du canal de la Lys a
lYperlée.
Veuillez agréer, mon cber Collègue, l'as-
surance de mes sentiments les plusjdévoués.
(signé) Aug. DELBEKE.
A Monsieur Colaert,
Membre de la Chambre des Représentants.
M. Van Merris. Messieurs, lorsque le
gouvernement, il y a deux ans de cela, reprit
le réseau du chemin de fer de la Flandre
occidentale, il y cut parmi nos populations
plus ou moins de nos frontières trop resser- j une grande joie, au point que dans certaines
et qui semblent de mieux en mieux com- a de petites gens que la libéraliié du franc
par tête faite par l'Etat aux communes lui
prises et acceptées c'est a 1'union de notre
opinion daus ses nuances diverses, union
qui n'est pas l'uuifomité mais en. vue de
ge souvent éclatant de leur inébranlable laquelle chacun de nous saura au besoin
confiance et le;jr entier dévouement. ftfairepatnotiquementlesacrifi.ee de certai-
C'est pour ce motif que nous avons cru, nes preferences. (Applaudissements.) Ce
Monsieur, répondre aux sentiments de tous f qu'enfin vous applaudissez aussi d'avance.
l coüte annuellement plus de 7 millions.
Mais je m'attarde, passons. Chers amis,
il y avait aussi a réaliser des réformes qui
intéressaient plus directement notre opinion
et au premier plan se posait la question
scolaire. C'est la un objet qui, sous tous ses
les catholiques de Farrondissement, en vous c'est ie résultat des nouvelles luttes qui aspects, est trop présent k l'esprit de tous
conviant a venir fêter a Ypres, ce glorieux nous attendent et dont l'enjeu ne sera pas pour que je veuille vous en entretenir avec
anniversaire, d'autant plus qu il coincide moins grave pour le pays qu'il ne l'était en quelques détails et cependant il domme
pour nous avec le jubilé parlementaire de 1884.
notre éminent député, Monsieur Colaert, Kt vous avez raisonce sont toutes
qui sè ÏÏévöüe aepuis 25 auS'ïax intéréts' "de f utoses qu'ii upperttent- notre opinion de
I tout le rests. (Vifs applaudissements.) Saus
f doute, la situation do nos écoles est fort
notre arrondissement. Nous avons décidé a
cette occasion de lui ofïrir son portrait peint
a l'huiie par Louise De Hem en témoignage
de notre vive reconnaissance pour les ser
vices rendus a notre parti. Ce double jubilé,
fixé au Dimanche 13 Juin, sera particuliè-
rement brillantil sera rehaussé par la
presence de Monsieur Schollaert, Ministre
de 1'Intérieur et de FAgriculture et Chef' du
Cabinet, ainsique par celle de Monsieur
Liebaert, Ministre des Finances et de Mon
sieur Helleputte, Ministre des Chemins de
fer
Nous sommes convaincus, Monsieru, que
tous les cathsliques d'Ypres et de (arrondis
sement tiendront, par leur presence, a
témoigner leur vive sympathie aux Minis-
tres, leur reconnaissance a leur député
jubilaire et en même temps leur inaltérable
attachement a la cause catholique.
Vous trouverez ci dessous l'ordre du jour
pour la manifestation du 13 Juin, et ci-
contre deux bulletins de souscription, un
pour le banquet, et un pour votre participa
tion au portrait dé M. Colaert.
Nous vous prions de bien vouloir rsn-
voyer ces bulletins, avant le i5 Mai, soit a
M. Fraeijs, Président de l'Association, roe
au Beurre a Ypres, soit a M. Struye, Secré
taire de l'Association, 15, Grand'place,
Ypres.
Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance de
notre considération la plus distmguée.
Pour le Comité de IAssociation
rappeler et de gloritier. Le mérite en re-
vieut a la Droite et aux gouvernemtnEs
émanés d'elle qui se sont suceédés et c'est
avec fierté que nous pouvons boire au
souvenir des grands jours de 1884 et aux
nombreuses améliorations sociales, politi
ques et économiques que nous avons réali
sées depuis, comme c'est avec confiance que
nous boirons au sucès de demain et a
l'entente saus laquelle rien ne se fait de bon.
notre future lutte électorale. Nous triom-
pherons paree que nous l'aurons mérité
Le Secrétaire,
STRUYE.
Le Président,
Ern. FRAEIJS.
Ypresle 26 Avril igocj.
Ordre du jour du 13 Juin 1909
A 12 1/2 h.—Te Deum k 1 Eglise St-Martin.
A 1 heure. Assembléegénérale a la Salie
Delbeke (Halles).
A 2 heures. Banquet a la Salie Pauwels
(Halles).
M&M1F. tP.
Chers Amis,
Ce n'est pas sans une vive émotion que
je me léve pour répondre au toast qui vient
de m'être porté, en même temp3 qu'a M.
Woeste. Je remercie celui ci de la courtoisie
avec laquelle il veut bien me permettre d'y
répondre le premier, et des termzs si cor-
diaux dans lesquels il a, hier, annoncé, ici,
ma venue. Je remercie mon collègue Fran-
#otte des éloges si jtlimant tournés, mais
nméHoré'? noussonm >°s loin de Ia guerre
l au couteau qui leur était faite en même
temps qu'aux conseils communuux cathc-
liques, loia de la période des commis-
f saires spéciaux, des annulations, sous
f prétexte de l'intérêt général, des budgets
communaux rcraaniés ou remplacés.
j Mais, fidéle a d'auciennes convictions, ja
voudrais mieux encore que le régime actuel
et je tiens que sous ce rapport nos voisins
I des Pays-Bas nous donnent d'excellents
(Accl.) Comme il y a 25 ans, chers amis, examples. (Applaudissement-:). Au point, de
j'ai pleine confiance dans le résultat de vue des subsides des pouvoirs publics, 1 en-
seignement libre et celui de l'Etat y sont
öésormais placés exactement sur la même
Ce quart de siècle n aura pas été une ligne. Ce fut le ministre Mackay qui le pre-
paranthèse vide et, en eet anniversaire mier fit consacrer ce principe par la légis-
jubilaire, je ne résiste pas au désir de rap- C lation céerlandaiae, msis depuis, il a été
peler quelques points culminants de notre fort étendu. Sous le minis'ère Kuyper, l'éga-
histoira Vous savez que la Belgique ne litó fut établie pourl'enseignement primaire,
comptait que 135,000 électeurs géncraux p0ur les gymnases, et pour les universités
et, sous le régime liberal, des lois succts- 0n avait déposé un projet analogue en ce qui
sives en avaient a ciuq reprises diminué le eoncerne l'enseignement moyen, mais il
nombre. n'était pas voté iors de la chute ministé-
Cette situation ne pouvait durar et les rialle.
progrès réalisés dans tous les domaines fj Des personaalités parlementaires de mar-
par nos populations ouvrières la rendait que telles que le docteur Bos, radical, et
chaquo jour plus impossible. A ma deman- ji M Borghesius,libéral,engagèrent le cabinet
de, ie parti catholique se décida a voter la De Meester a reprendre ce projet, mais il
révision de la Constitution et nous avons Tient seulement d'etre voté par la deuxième
doté le pays d'un régime sagement populaire chambre oü l'on sait qu'il y a une légère
dont les nations étrangère3 ont déja puisé g majorité libérale.
plus d'un élément. (Applaudissements.) N avais-je pas raison de dire qu'il y a la
Ce que nou3 avons fait la, messieurs, c'est f pour nous des exemples a étudier et il va
une revolution pacifiqua qu'aujourd'hui, je
pense, nul ne regrette plus.
D'autre changements graves ne s'impo-
saient pas moms.
La grande révolution fracgatse toujours
glorifiée par nos adversaires a été mal-
iaisante pour les petitsnon seulement
elle n'a rien fait pour eux mais les viedles
institutions qui servaient, aux ouvriers,
d'appui et de seeours out été par elle sup-
primées et prohibées.
Daus les codes, l'ceuvre capitale d'alors,
on ne trouve que deux ou trois articles con-
cernant le travail.
L'article 1781 par exemple qui fixe les cas
oü le maltre en litige avec ses dome3tiques
ou ses ouvriers (on disait encore le maïtre
alors) devait en être cru sur sa seule affir
mation.
Aussi cette situation ne pouvait être plus
longtemps tolérée et sur ce terrain oü divers
congres catholiques avaient préparé l'opi-
nion, nous fümes rapi iement d'accord. Le
discours du tróna de 1886 fixa les grandes
f lignes d'un vaste ensemble d'amé'iorations
sociales et voici que, malgré la constante
I de soi que ce que je demande, ce que nous
I voulons tous, c'est une législation vraiment
I libérale qui ferait impartialement la part de
toutes les convictions, de tous les intéréts,
1 comme le rappslait éloquemment M. le Mi-
I nistre de la justice, il y a quelques jours, a
Gaud. Telle a été le caractéristique de tous
nos actes depuis que nous sommes au Gou
vernement tel a toujours été r.otre langage
et le pays ne manque pas de le rapprocher
de celui de l'opposition qui ne cesse d'annon-
cor que revenue au pouvoir, elle écrasera
nos libertés et reprendra sou ancienne into
lerance, mais ne nous plaiguons pas de ce
langage, car la Belgique est un pays de bon
sens et elle i'apprécie comme il convient
Notre force a nous se meut dans la modé-
ration (Applaudissements).
Deux mots seulement, chers amis, de
notre prospéricé matérielle. Je ne veux que
constater par quelques chiffres l'étendue de
notre progrès En 1884, nos importations
et nos exportations réunies se chiffraient par
2 milliards 703 millions et en 1906, nous
étions arrivés a 6 milliards 248 millions,
b»aucoup plus du double. Reiativement,
rées et des douanes voisines, et voici qua lo
génie du Roi nous aprocuréune gigantesque
colonie.
En ce moment même, notre futar souve-
rain, qua Dieu garde, et le ministre des Co
lonies, vont eux mêmes étudier l'Afrique de
plus prés et comme le président de la Cham- reprise,
bre le disait dans son mémorable toast a M.
Reakin Je ne doute pas que la Belgique
se metie promptement a la hauteur de ses
nouveaux destiDS d'outre-mer. Toute notra
politique coloniale s'inspirera des devoirs de
iustice et d'iotelligente bonté que la supé-
riorité de notre racesuffiraita nous imposer.
(Applaudissements).
Aussi, messieurs, ne redouté-je aucuné
ment les responsabilités que m'impose la
part importante que j'ai prise a la foodation
de l'Etat indépendant, aux mesmes que
commandaient des débuts dffici'es et a l'an-
nexion de la colonie a la Belgique. Elle
aidera au développement de la patrie, elle
donaera des exutoires a ses produits et a ses
energies, et a eet égard,M. Woaste, vous
le savez, pense comme mot. (Applaud.)
Mais je m'arrête, car l'heure avance et je
croig d'ailleurs avoir suffisamment justifié la
confiance que j'exprimaistanlot dans l'aveuir
de notre opinion. Lorsqu'on a un passé si
bien rempli, lorsqu'on peut montrer a son
actif une telle succession de fails décisifs
pour le bien du pays, et la realisation de si
gigantesques progrès, oa n'a rien a craiodre
ni du corps électriral, ni de l'histoire.
Latssoas done a d'autres ce'te neurasthé-
me donfc on disait récemment qu'eilo est la
marque des régimes qui meurent. (Applau
dissements). Messieurs, le mérite de la
situation que je viens d'esquisser revient
assurément pour une part alia Fédération et
au vaste réseau des cercles et associations
qui la composent. Ceux de Marche ont tou
jours été parmi les plus vaillants et vous me
permettrez 4e rappeler encore ce qui se
passait ici il y a 25 ans. La passion dont
vous étiez antmés, vos serments de faire
triompherla candidature du ba.onde Fave-
reau. II y avait de la poudre dans l'air Il
en sera de même a la prochaine occasion, et
c'est done du find du cceur que je m'acquitte
de l'aimable tache qui m'eat assignée en pro-
posant a l'assemblée de vider nos coupes en
l'hönneur de ceux qui nous regoivent en ce
moment si cordialement et si magmfique-
ment, au Cercle et a l'Association de l'arron-
dissement de Marche, et toujours et partout
Marche en avant
(L'ovation faite k ce discours dépasse
toutes Jesprécédentes.lL'assemblée est vrai
ment sous le coup d'une émotion profonde et
d'un enthousiasme indiscriptible.
La musiqua joue la Brabanqonne, la salie
crie Hip, hip, hourra
de nos villes eet événement fut fêté brillam»
ment.
C'était en effet le résultat de longs efforts
auxquels M. Liebaert ne fut pas étranger.
On se rappelle qu'étant encore député per
manent, il travailla én 'Tgiquement a cette
Notre honorable Député, M. Colaert,vient
de recevoir de M. le Ministre des Travaux
publics la lettre dont nous donnons la copie.
Bruxelles, le 14 Mai 1909.
Mon cher Collègue,
li m est agréable de vous faire savoir que
je viens de revêtir de ma signature le cahier
des charges relatif a la mise au concours des
I On peut même s'étonner d'une chose, c'est
que le ministère des chemins de fer ayant été
dirigé depuis 1884,0 est a-dire depuis 243ns,
d'abord par M. Vandenpeereboom, puis par
M. Liebaert, tous deux députés de la West-
Flandre, cette affaire ait si longuement
trainé.
Aujourd'hui c'est. chose faite,mais combien
est grande notre déception, en constatant
que bien loin d'avoir amené pour nos popu
lations une amélioration d'exploitation, la
reprise a encore renforcé fes griëfs nombreux
que nous articulions contre la société.
Nous n'avons certrs jamais rêvé d'avoir
des gares cyclopéennes en marbre de toutes
les couleurs comme celle d'Anvers, ni même
des bijoux artistiques comme celles de
Binche, d'Harlebeke et d'autres encore; mais
au moins espérions-nous voir disparaïtre
sans retard, les maisonnettes branlantes et
les taudis malpropres et étriqués qui servent
dabris aux voyageurs et de bureaux aux
employés, et les voir remplacer par des büti-
ments convenables, sans luxe, mais débor-
dant d'air et de luinière.
Or rien n'a été fait dans cette voie, et nous
vivons toujours dans l'atlente d'une solution
équitabie.
Nous espérions aussi que i'administration
de l'Etat nous aurait donné des horaires pra
tiques, des correspondances rapides et ré-
pondant aux besoins de nos populations. Ici
encore nous avons été désillusionnés. Rien
n'a été fait, aucune amélioration n'a été
apportée dans les correspondances. 11 semble
vraiment qu'on prend plaisir a nous rendre
tout voyage sinon impossible, au moins tres
difficile.
Du temps de la Société de la Flandre,
celle-ci ne tenait pas toujours compte de nos
reclamations, se disant sans doute que puis-
que nous n'avions pas d'autres moyens de
communications que son réseau, nous de-
vions bien passer par la. Mais tel n'est pas
le role de l'Etat, qui a pour devoir principal
d'assurerjun grand service public de la fagon
la plus convenable.
Je ne vous rends évidemment pas, mon
sieur le ministre, responsable de eet état de
choses, vous ne pouvez pas tout examiner
par vous-même, cela est impossible, mais
votre administration est la pour donner suite
aux justes reclamations du public.
Du train dont vont les choses, on serait
tenté de croire qu'il existe au ministère des
chemins de fer, une armoire aux oubliettes,
comme il existe ailleurs un tiroir oü vont
s'ensevelir les arrêtés qui ne plaisent pas.
Faut-il enfin que je parle des voitures On
dirait vraiment qu'on a dirigé vers une partie
du réseau de la Flandre occidentale toutes les
vieilles roulottes aux lampes fumeuses que
les arsenaux de reparations remisaient de
puis de longues années. II y en a même dan
lesquelles il est impossible de rester debout
sans se de'eouvrir.
Je ne veux pas passer en revue, les nom
breuses questions que nous avons posées
quant a 1 amélioration de nos horaires, Pad-
ministration a répondu a toutes par le mot
FPRES
©rgane (Catholique
de l'Arrondissement