©8 fMMfs a a a© m m L'Audition Ht'I.LERKOECK Cantate jubilaire Les fêtes de Pentecöte Kepos dominical PHARMACIEN DE SERVICE Les tableaux de l'hópital a Bruges. Bluff... a la Courtraisienne Le SénaS Nécrologie L'achèvement du canal de la Lys a 1'Yperlée La Chambre a88888©8888S©;i888"8"8~©"88888Q I peut convenir qu'i deux roisins dont les pro- priétés sont contigues. L'un de ceg deux propiétaires fait une offre de 3 fr. Ie mètre carré. M. Vanderghote. Le second proprié- taire renoncerait-il k l'acheter M. Vandenboogaerde. J'ai fait une de marche, mais il n'y a pas eu de solution. L'adjudication publique ne serait-elle pas préférable M. Ie président est d'avis, comme M. Van denboogaerde, de mettre ce terrain en adju dication publique sur mise-a-prix de 3 fr. le metre carré. S'il ne se produit pas de suren- chère, le terrain restera a la personne qui a la mise-k-prix. Règlement sur les sépultures Modification au tarif des concessions. M. le piésident. Le reglement spécial sur les sépultures vise, a l'art. 3g, les con cessions. Le Collége estime qu'ii faut le modifier, paree que nous avons actuellement des terrains d'une plus grande valeur les uns que les autres ainsi le terrain touchant au mur de cloture récemment établi Je long de la chaussée de Zonnebeke a une situation privilégiée. Ce serait un tort d'établir un chiffre invariable de ioo fr. le mètre carré pour les concessions a perpétuité. Je propose done d'ajouter au moins, aux mots a ioo fr. le mètre carré. M. Sobry (en flamand). Puisque le Collége a l'intention de vendre certains ter rains plus cher que les autres, a raison de leur situation, ne serait-il pas utile, en fixant ce prix minimum de ioo fr., de limiter l'augmentation de prix au seul terrain prés du mur Les demandes, si elles sont nom- breuses, engageraient peut-être l'administra- tion a entourer le cimetière complètement d' un mur. M. le Président. Les concessionnaires sont fibres de choisir le terrain qui leur plait le mieux. II se peut certainement que d'au- tres murs soient encore batis. Mais il existe actuellement déja des terrains dont la situa tion est trés recherchée, par exemple autour Ju Calvatre. Avec la rédaction proposée par M. Sobry, on ne pourrait, pour eet emplace ment, exiger plus de ioo fr. De même, si un jour, la maison du fossoyeur était démoiie et remplacée par un mur, ce terrain, placé prés de l'entrée et trés sec serait préféré aux autres. Je serais d'avis de ne pas accorder de concessions temporaires le long des murs. L'administration ne songera jamais a établir des preferences. Je propose done de modifier le texte de la facon suivante calculé a raison de ioo fr. au moins le mètre carré. Ap- prouvé a l'unanimité, moins 1 abstention de M. Sobry. Fabrïques d'égliscs Compte 1908 de 1 église St Njcolas. Les recettes s'élèvent a 6.370 fr. 90, les dépenses a 6,229 fr. 54. Excédent, 141 fr.36. Approuvé a l'unanimité. Compte 1908 de l'église St JaCques. Les recettes sont de 7.931 fr. 25 et les dépenses de 6,543 fr. 36. Excédent i,285-3o. M. le Président. Vous serez d'accord avec moi pour rendre hommagea la fabrique d'église de St Jacques d'avoir pu clöturer avec un tel excédent et pour en féliciter fis membres. Approuvé a l'unanimité moins les absten tions de MM. Fiers et Iweins d'Eeckhoutte, membres de la fabrique de St Jacques. Bureau de bienïaisance Cession d'un bail. II s'agit d'approuver la cession du bail d'un terrain occupé par Ilenri Bamelis, de Poelcapelle, a Camille Decoene, de Poelca- pelle. Approuvé a l'unanimité, moins l'absten- tion de M. Biebuyck, membre de cette ad ministration charitable. Hospices civils Procès-verbtux de ventes d'arbres. Un avis favorable est émis sur les diffé- rentes ventes dont le détail est fourni par les Hospices. Restauration du befFroi M. le Président. Le Conseil a dernière- ment voté un crédit de 40,000 fr. pour un nouveau carillon. II est nécessaire, a eet effet, d'ouvrir les baies de l'étage supérieur fermés il y a trente ans ou davantage. A cette occasion, il a été constaté que plusieurs tym- pans sont en mauvais état. II y a quelques années, j'ai fait remplacer un menrau par une pièce de bois et il y a eu déja dec chutes de pierres au pied du befFroi. II y a lieu de parer a des dangers. Le travail que nous exécuterons maintenant sera en diminution de la restauration totale du befFroi. II est évalué a 13,338 fr. 89 et comprendra entre autres le placement d'un pavement en plomb. Par les fenétres ouvertes, la neige et la pluie amèneraient des infiltrations dans un plan- cher ou un pavage. Nous espérons être prêts pour le tout le i5 aoöt pour inaugurer le nouveau carillon. M. Bouquet. Pendant que les échafau- dages sont la, ne serait-il pas préférable d'exécuter la restauration entière M. le Président. Pour le moment, il y a lieu seulement de parer un danger, le tra vail complet se fera dans quelques années. Approuvé a l'unanimité. La séance publique est levée a 6 1/2 h. Bien que lasoirée délicieusement tempérée du lundi de la Pentecöte n'incitait guère aux réunions, l'immense salie des fêtes du Volks huis était garnie d'un auditoire nombreux et distingue, pour entendre le barde flamand Emile Hullebroeck. Cette intéressante soirée musicale était or- ganisée par la fédération des Cercles de la Jeunesse Catholique d'Ypres, dans le but de propager la bonpe chanson flamande. Dans la première partie, le distingué com positeur a entretenu ses auditeurs de l'histoire de la chanson flamande, mêlant a sa belle conférence des exemples chantés pour faire saisir les caractères différents de la mélodie nationale a travers les Sges. Issu de la li- turgie,le chant populaire a i'origine, a toutes i les allures du plain-chant et se confond avec lui, telle le Meidans, qui a tant de ressem- blance avec le Veni Créator. Puis il se dé- gage, devient personnel de forme et de rythme, se transforme en chant de ménestrel telles les chansons populaires de Jean i«r,duc de Brabant, ou en chant historique, tel le majestueux Wilhelmuslied, de Marnix de Sainte Aldegonde. II est humoristique dans Het Kwezelke il est de genre dans le déli- cieux Coucou il est local enfin comme dans le Reuzenlied (chant du géant) d'Ypres. Le beau chant populaire tend malheureu- sement de plus en plus a disparaitre et on lui a substitué le chanson bete et grivoise sur l'un ou l'aulre air en vogue. La faute en est aux artistes, dont l'art compliqué nesesoucieplusde l'kme populaire. C'est done une faute qu'ii faut réparer. Déja certains maitres flamands, comme Blaes, Mestdagh, Van Duyze, et surtout Peter Be- noit, l'ont tenté avec succes.» II importe de pcursuivre cette voie que le peuple, qui aime avec passion les chants et les spectacles, puisse se rassasier,non de saletés.maisde pe- tites perles flamandes et populaires a l egal des Bonnes chansons bretonnes de Botrel. Dans la seconde partie, le distingué direc- tcur-fondateur de 1'A Capella gantois a glané dans ses sept séries de chants populai res, dix-huit lieder de tous genres, qu'ii a chantés délicieusement avec un art parfait. La frncheur de cette musique reposante, quelque fois na'ive ou réaliste, a charmé l'auditoire qui a manifesté a l'artiste si plus vive satisfaction. Le grand succes du chanteur flamand a été partagé par Mme Hullebroeck,accompag- nant admirablement au piano. Nos féli- licitations aux organisateurs. A Tissue de Tassemblée générale des fêtes Jubilaires du i3 Juin, aura lieu aux Halles l'exécution de la cantate YPER 600 exécu- tants, sous la direction de M. L. Aerschodt, directeur de la Fanfare Royale. Cette oeuvre superbe est composée par 1 artiste Gantois bien connu OSCAR ROELS, sur un poême flamand de belle conception de M. 1 avocat SOBRY, conse liet communal. L'auteur s'est inspire de Fair local Yprois Tuindaglied qui domine comme leitmotif L'ensemble est grandiose et fera grande im pression. La bonne marche des répétitions augure d'un grand succes. Un grand nombre d'étrangers sont venus excursionner dans notre jolie ville, admirant nos monuments grandioses et nos superbes promenades publiques des remparts, que tants de grands centres nous envient. Cela prouveqite la ville d'Ypres est appréciéedeplus en plus pour ses beautés archaïques et son cachet artistique. Nos magnifiques sites en- vironnants de l'étang de Dickebusch et du Mont-Kemmel, on re$u des milliers de visiteurs. Ditnanche 6 Juin 1909 C. LIBOTTE, Marché au Beurre, 29. Un vieux catholique brugeois nous écrit: On discute beaucoup dans les journaux la question de la vente des richesses artisti que beiges. Que diraient certains journaux qui trouvent cette aliénation tout a fait natu relle, si les hospices de Bruges, c'est-a-dire les tuteurs des pauvrés, s'avisaient, dans l'in- térêt évident de leurs pupiiles, de vouloir céder a des ploutocrates ame'ricains les sept merveilleux Memling qui sont une des gloi- res de notre ville et du pays? Ces 7 tableaux ne rapportent que i5 a 20.0Q0 fr. annuellement grace a un petit droit d'entrée. Certainement on en ferait facilement 25 millions. Un Américain a of fert 3 millions d'une seule de ces oeuvres. A 3 °/o 25 millions donneraient un revenu de 750.000 fr. dont les miséreux de Bruges proflteraient. Admettrait-on cependant la légitimité de cette opération, quoiqu'elle füt éminemment fructueuse et que le pain des pauvres soit chose sacrée? Nous avons pu lire a diverses reprises dans l'Echo de Courtrai la prose d'un enfant des rives de öroeninghe, qui reproche ik sa fiére cité de se laisser supplanter par sa modeste voisine Yproise. Nous ne résistons pas au plaisir de servir a nos lecteurs ce petit échantillon de galan terie suzeraine. Oyez done, manants d'Ypres, et méditez ce cri d'alarme hautement protecteur Courtrai-attraction Ouvre Toeil, ma mie, et le bon l Ypres, ta minuscule ct vieil- lotte voisine bien charmante d'ailleurs (bien merci l) est en train de te donner d'hu- miliantes lemons. Prends-y garde, car il n'appartient qua tot de faird manoeuvrer tes puissants ressorts et de faire travailler tes fécondes sources locales pour maintenir ton record sur la coquette villette Yproise et prendre une envolée qui te mettes de bien haut au-dessus de ta téméraire quoique timide concurrente, disons mieux de ta loyale et louable concurrente, (bien merci etc. signé FaiS-TaRD. Dans un autre numéro figure Ie program me de la saison d'été 1909 a Ypres, accom- pagné du commentaire suivant Nous sommes convaincus que si notre belle et florissante cité Courtraisienne était dotée de Ja commission permanente des fêtes publiques que sa population réclame a cor et a cri, elle ne devrait pas se voir damer le pion par sa modeste vilette voisine d Ouest Signé ST CÈRE. Si done ledilité de notre puissante voisine de Test comprend tout son devoir, elle s'em- pressera de mettre a la tête de sa future com mission des fêtes ce FÊTARD SINCÈRE doublé d'un bluffeur bien tapé. Un vassal de Yperlée. Mercredi 2 Juin. matière Ce matin out eu lieu en l'église St Nicolas, au milieu -.Tun grand concours de monde, les funérallles religieuses de Monsieur Émile Nolf, père de Monsieur Ernest Nolf, repré sentant. Que son ame repose en paix Le canal avait été concédé en 1863 a une société par arrêté royal, et devait franchir la crête de partage des bassins de la Lys et de l'Yzer parfcouterrain ou cuvette a. ciel ouvert, mais après sept années d'efforts et de taton nements, la société abandonna les travaux. L'Etat reprit la concession par la loi du 9 mai 1886; un projet fut dressé, prévoyant la construction d'un souterrain de 3 18 m. 60 de longueur. Les nouveaux travaux furent am- menées en 1889, et continuèrent jusqu'en i8q3, au milieu de nornbreuses et graves diffïcultés, et avec des mécomptes de toutes espèces. Le souterrain s'effondra le 28 juillet 1893 sur une longueur de prés de 100 mètres. Les travaux furent arrêtés et... le restèrent depuis. De nombreux éboulements se pro- duisirent dans la tranchée, obstruaot la cuvette du canal. D'autre part, le sol se cre vasse sur les rives, en plusieurs endroits. Aujourd'hui, le Gouvernement veut achc- ver le canal et demande des soumissions et propositions aux entrepreneurs désireux de prendre part a Tadjudication-concours, dans deux hypotheses i° Même flottaison que celle admise précé- damment (cote 23 m. 266). 2° Flottaison du bief de partage, relevée et nombre des biefs augmenté d'une unité sur chaque versant. L'administration appréciera quel est le meilleur de tous les projets présentés et déci- dera lequel sera exécuté. L'auteur du projet reconnu le meilleur dans l'hypothèse qui n'est pas adoptée, recevra une prime de 20,000 francs, et s'il n est pas donné suite a ladjudication, cette prime sera partagée entre les auteurs des deux meilleurs projets. Dans la première hypothèse, celle qui pre'voit le maintient de la flottaison actuelle, la galerie voütée a construire éventueliement sera munie a ses extrémités de portes tour- nantes ou levantes si elle a plus de 35o mètres de longueur, un puits d'aérage sera prévu vers le milieu de Touvrage. Dans la seconde, les écluses nouvelles a construire seront munies de bassins d'épargne. Les soumissionnaires auront a joiodre les phns des ouvrages a re'aliser,dressés par eux, Responsabilité en matière d'accidents d' automobiles. M. Braun. rapporteurpropose de scinder la discussion, le projet de loi contenant deux parties distinctes Tune relative au permis de conduire, Tautre relative a la responsabilité civile. M. Jules Vanden Peereboom admet que des remèdes doivent être pris contre les acci dents d'automobiles, mais si i on tombe dans l'exagération, on arrêtera net le mouvement automobiliste. L'automobile n'est plus seule ment le luxe de quelques riches, i! sert a l'industrie et au petit commerce. II y a actu ellement en Belgique 4,000 automo1 iles, valant de 3o a 40 millions de f-s, et 19 fa- briques d'automobiles. D'ici a quelques an nées, il y en aura 25 a 3o,ooo représentant 2 a 3oo millons de frs, et il y aura 2 a 3oo fabriques. Que faut-il faire? Etudier les causes des accidents qui sont la trop grande vitesse des véhiculcs, le remède se trouve dans la pénalité par voie de règlementaiion, et Timprudence des chauffeurs, a laquelle on peut remédier par le permis de circulation. Mgr Keesen, cosignatafie de l un des projets, estime que les dispositions proposées sont modérées. Au point de vue de la respon sabilité civile, ses préférences vont au systè- me développé par M. Braun dans son rap port la théorie du risque combinée avec la réparation forfaitaire. Jeudi2J mai Budjet des affaires étrangères. M. Gillès de Pélichy, rapporteur, traite d'abord des attachés commerciaux et en recommande Tinstitution dans notre pays. S occupant ensuite des observations pré sentées par M. Van Merris, il dit Nos cultivateurs de houblon ne se sont pas seulement émus du projet de majora tion voté eu France par la commission des douanes, ils redoutent aussi les conséquen- ces graves d'un projet anglais Ie Hop- Bill li présenté a la Chambre des com mune?, puis retiré et représenté tout récem ment a la Chamb: e des lords. Nos produits soat admis sans marque dans ce pays, s~us la responsabilité du marchand. Le gouvernement anglais pro pose de leur appliquer son Marking Act de 1861. Noshoublons devraient done por ter lenom de leur village d'origine et du cultivateur, qui serait rendu responsable de la valeur de ses produits et de la. faqon dont il ont été traités, sulfurés et emballés. Or, celui-ci ne pojsède pas Toutillage nécessaire pour effectuer lui-même ces dernières opéra- tions. Pareille réforme atteindrait profondé- ment 1'exportation de nos houblous en Angleterre. J'attire done Tattention bien- veillante de M. le ministre sur la requête qui lui a été adressée a eet égard le 11 février 1909 par la fédération des Boeren bonden de la West-Flandre. En ce qui concerns notre légation au Vatican, dont il a été question bier, je répon- drai que le rétablissement de nos rapports diplomatiques avec le Saint Siège est con forme a nos traditions historiques qu'ii est ratilié, a chaque élection, par la trés grande majorité des Beiges et qu'ii est un jusle hommage rendu a la plus haute autorité morale qui existe au monde. [Trés bien a droite.) L honorable membre qui a criti- qué 1 institution oublie que la Belgique ne fait que suivre l'exemple d'autres pays et que le droit public italien reconnaït au Saint Père la prérogative d'accréditer et de recevoir des envoyés diplomatiques. M. Tonnelier s'occupe de nos agents consulaires a Tétranger. M. Mechelynck demande la publication de la correspondance diplomatique échangée avec l'ADgleterre au sujet de la reprise du Congo, M. Davignon, ministre des affaires étran gères, répond aux diverses observations présentées. Au sujet de la question de la revision du tarif douanier francais qui a joué un role important dans la discussion, il déclare Le commerce et l'industrie beiges se sont, a juste titre, vivementémus de l'inquiétante pei spective de voir élever encore les barriè- res douanière8 que nos produits rencontrent en France, et de nornbreuses réclamations sont parvenues au département des affaires p étrangères de tous les points du pays et des 1 diverses branches de notre industrie natio- f nale. avec les calculs des efforts maxima auxquels les differentes parties des ouvrages sont sou- f ^es réclamations et les desiderata forniu- mises, joindre également le métré et le détail oat soigneusement recueillis et le estimatif de tous les travaux, indiquer les modes d'exécution qu'ils se proposent d'em- ployer, etc. Le cautionnement est fixé a i5o,ooo fr., et la réception définitive des travaux n'aura lieu que trois ans après achèvement. L'adjudica tion aura lieu le 18 septembre prochain, et dès a présent il est certain que plusieurs grands entrepreneurs beiges y participeront. ministre de Belgique a Paris a re<ju pour instructions de les signaler au gouverne ment francais. D'autre part, la chambre de commerce beige de Paris s'est mise trés o.bligeammeot A la disposition des intéres sés pour les aider de ses conseiis et de ses démarches il n'est pas douteux que dans les circonstances actuelles, son concours ne soit d'une réelle utilitépour no3 expor- tateurs. M. Van Merris a parlé du régime douanier sur les houblous en France. La commission des douanes de la Chambre fran<;aise pro pose de porter le droit a 40 francs. Des observations ont été faites a ce sujet a Paris par notre légation et nous avons Teapoir que le nouveau tarif n'aggravera pas la situation fatte a nos producteurs. L'honorable membre a aussi parlé de Texportation de nos houblons étrangers en Angleterre, oü un projet de loi prescrit pour les houblons étrangers la marque d'ori. gine, ce qui causerait préjudice a nos plan- teuis. La légation du Roi a Londres s'occupe de la question et nous espérons que les craintes de nos planteurs seront bientót dis- si pées. Budget de la gendarmerie. M. Verhaegen parle en faveur des officiers de gendarmerie. M. V Delporte, eathol., demar de quel'on siraplifie les exercices militaires auxquelles les gendarmes sont tenus. M. Pirmez, rapporteur, félicite le mi- nistie poui les amélioratious npportées aux habitations des gendarmes, mais il se plaint que des sommes trop considérables sont afïectées a des travaux somptuaires ainsi la caserne d'Ixelles a déja coüté 2,300,000 frs, et la dépense totale atteindia plus de 3 millions 1 M. le lieutenant général Hellebaut, mi- nisfre de la guerre On croit a tort qu'on astreint les gendar mes a des trop nombreux exercices militai res. Des ordres sont du reste donnés pour qu'on ne dépasse pas ce qui est néeessaire Seuls les gendarmes non suflisamment exer- eés et dont Téducation doit être complétée assistent a plus d'un exercice pas mois. Pension des gendarmes. La Chambre vote sans observation la proposition émanant de feu M. de Béthune. Vendredi 28 mai Interdiction de l'emploi de la céruse. M. Delbastée, soc., auteur de la proposi tion de loi en discussion décrit les ravages causés chez les ouvriers peinties par le saturnisme. II combat le contre-projet pré paré par M. Verhaegen au nom de la sec tion. Après une discussion assez vive, M. Hu- bert, ministre de l'industrie et du travail fait admettre par la Chambre que Texamen de ce projet sera renvoyé après le budjet de la guerre pour cette époque la Chambre sera en possession des amendements propo sés par le gouvernement. Budget des affaires étrangères. II est vote par 75 voix contre 24 et 14 abstentions. Budget de la gendarmerie. Voté par 83 voix contre 26 (socialistes et en outre MM. Vandamrae, Augusteyns, Capelle et Rens, députés libéraux). Admission des femmes dans les conseiis de familie et droit de gérer une tutelle. Le ;;rojet de la section centrale est adopté. Acquisition et per te de la nationalité. La Chambre vote les articles de ce projet, remet a vendredi prochain le Yote sur l'en semble du projet, Mardi 1 juin Interpellation de MM. Destrée et Van- dervelde a M. le ministre des sciences et des arts sur les mesures que le gouverne ment devrait ou aurait dfl prendre pour empêcher que les antiquifés et les oeuvres d'art national, mises en vente par le Roi, ne sortent du pays. M. Destrée, soc., essaie de défendre cette these insoutenable que les biens acquis par Ie Roi, a l'aide de la liste civile, appartien- nent a TEtat. M. Descatnps, ministre des sciences et des arts, appuyé par MM. Huysmans et Beer- naert soutient que les tableaux acquis par le Roi de ses deDiers sont sa propriété pri- vée. Si Ton demande au gouvernement ce qu'ii a fait, il répond qu'a la suite d'une entente amiable, le portrait de Duquesnoy par Van Dyck a été acquis par le musée. On a parlé de catalogues envoyés a des ploutocrates américains. Les reporters sont souvent fantaisistes. Quant a Tidée d'iuterdiro Texportation d'oeuvres d'art, comme l'ont fait certains pays étrangers, notammgnt Tltalie et la Grèce, on n'y peut songer ces mesures sont souvent tracassières et inefficaces. Mercredi 2 juin Interpellation de MM. Huysmans et Hymans sur les mesui'es que compte pro poser le gouvernement pour assurer la dé- fense nationale. M. Huysmans s'étonne que le gouverne ment ne déclare pas quelles sont ses inten tions au sujet de la reorganisation de l'ar- mée, maintenant que par 9 membres contre 3 la commission d'enquête a constaté le déchet dans les effectifs de paix et de guerre. M. Schollaert, chef du cabinet, commence par déclarer qu'ii n'est pas dans les habitu- des du parlement d'interpeller le gouverne ment sur desactes qu'ii n'a pas accomplis. A la suite de Tenquête, des mesures doiveut être prises, nous saurons les pren dre. Lorsque sur la proposition de M. Scoy une commission fut instituée pour contróler les chiffres produits par M. le Miuistre de la Guei re, toute la gaucbe vota contre. Aujourd hui, le Gouvernement cherche 1& E r 1ZSBSSB mm

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 2