EXTRAIT Pas de vandalisme Ypres capitale Chronique religieuse Occasion La Tombola Oe Bruxelles Monsieur l'Editeur du Journal d'Y pres permetlra bien dans l'organe catholique francais de notre ville, a un correspondant d'occasion, un petit en- tretien avec le correspondant (habitué! ou occasionnel.?) du Nieuwsblad, l'organe catholique flamand d'Ypres. II s'agit de l'aménagement de la pjlace de la gare. "i M.le correspondant du Nieuwsblad, ...II existe done des projets d'ame- nagement de la place de la gare. A notre grande joie le Journal de Roubaix a donné un retentissant coup de clairon qui n'a pas manqué d'éveiller rattention des fervents d'art et des amants de sites pitfcoresques. II est a prévoir que ceux-ci useront de toutes leurs influences pour einpêcher a Ypres un acte de vandalis me et de lèse-esth,étique. Qui pourrait en (louter? Ne voit-il pas quel dé ja Jean d'Ard enn e a répondu dans la C h ro il i q u e a 1'appel venu d'Ypres par voici l'rancaise. Jeau d' Ar denn e est un des membres les' plus act it's et zèïés de la lig ue pour la protection des sites. D au- i tres suivronI eet oxemple. (Vest pour- quoi nous avons cru pouvoir utiliser le Journal d'Ypres pour élever aussi une faihle voix el prendre part au cri de protestation: Plas de Vandalisme! Dans l'organe catholique flamand du 5 juin dernier, citer correspondant du| Nieuwsblad, vous avez tenu égale- ment de répoudre au Journal de Roubaix seulement dans un tout au tre sens et d'une manière taut soit peu aigre-douce. ...Allons!, cher collaborateur, il nte faut pas se faire du mauvais sang, Faffaire, pour importante qu'ellö soit, ne le de- mande pas mieux vaut disculer le pour et le con tre en: bons termes ét amicale- ment, Faffaire né peut qu'y gagner. Et tout d'abord, cher ami, vous appre- nez a vos lecteurs que le projet en qutes- 1ion date du 18 novembre 1905. A" cette époque, dites-vous, un conseiller com munal présenta, en séance publique du conseil, un plan d'aménagement de la place de la gare. Ce conseiller proposait lo) L'élargissement dö la rue de la Pompe (sise a cöté de la brasserie Ra- bau) et sa continuation (c u r v i 1 i g n e par l'esplanade et les remparts exté rieurs (le long de 1'établissement La- piere) jusqu'a la chaussée de Dicke- busch 2°) le prolongement du boulevard Ma- lou jusqu'a Ik promenade extérieure de nos remparts. Vous rappelez encore, M. le collabora teur du Nieuwsbladque Ie 4 juil- let 1908 1'administration communale a proposé de son cöté 1°) une rue tracée en figne droite de la rue de la Pompe et de la rue de la Bouche vers la chaussée de Dickebusch, :(L(. 400 mi., 1. 15 m.)f 2°) le prolongement du boulevard Ma lou jusqu'aux remparts extérieurs prés du M a!j b or gr ach t(Li. 200 m., 1. 20 m.). Nous vous démandons, cher Monsieur, ainsi qu'a tous les lecteurs du Jour nal si les deux points de chacuiL de ces projets sont indissolublement lies l'un a l'autre. Nous croyons que non. A notre humble avis on peut aisémtent exécuter le 1°) sans toucher au 2°). Qu'on exécute le 1°), nous es timons que ce se rail une remarquahllé amelioration dont profiterait le quartier S1 Pierre; seule ment nous préférerions le tracé curvi- ligne a la ligne droite. Mais la n'est pas le sujet de notre en- tretiten. Nous voulons simplement nous' arrêter a la question du prolongement du boulevard Malou. Vous nous permet- trez, cher Monsieur, de vous dire ici que nous sommes absolument adversai- re du projet quel vous préconiscz.... nous restons bons amis qu'en mêmé, n'est-ce pas?— Nous acceptons vólon- tiers que les plans et projets ne furent pas tenus cachés. II est ;V croire que le correspondsnl du Journal d el R op ha i x l'admettra aussi. Si dans son article du 30 mai 1909 il insisïe un pén sur, oe point1,., n'est-ce' pas par ma lice?... peut-être avait-il envie de' vous provoquer.. et voila quel vous donnez en plein dans le panneau... il faut vous gar- der, cher ami, de rnordre de suite a 1 Ha- mecon.. et de vous laisser monter. Quant a croire que l'indignalion du Journal de R o u b ai x soit tardive, ne soit pas sensée, ne soit pas fondée...!..-. ah, cher ami, nous protestons. Pourquoi done se- rait-il trop tard?.., qu'y a-t-il de déci- dé? rien, absolument rien, n'est-ce pas?., et puis le moment n'est-il pas venu de s'occuper ou de se réoccuper de la ques- Lions alors que les projets reviennent ii l'ordre du jour? La protestation du Journal de Roubaix n'est pas sten- sée! n'est pas! fondée!!... a notre avis elle ne l'est! que trop et pour peu d'auto- rifé que nous avons, nous nous joignonS de tout cceur ii cette protestation. Roue yous prouver, cliep ami', le bien i n d i g n a- fondé de notre opinion, nous voudrions exposer notre manière de voir et y ajou- ter quelques considerations autorisées sur l'art de batir les villes. Avez-vous jamais entCndu parler de cela? avez- vouS lu, étudié, quelque chosQ a ce su jol? non?., oh alors! rien d'étonnant que vous vous y êtes pris si mal. Pour procéder quelque peu avec ordre el cl ar té résumons d'abord la defen se 'da projet tel que vous l'exposez onctu- eus'emenl dans Fhebdommadaire fla mand yprois. Toute votre argumentation se résumé en la phrase: «Ljes plans' nous paraissent trop beaux el trop pro- li tables ii la ville pjour pui ss e croire a une lion s r i e u s e (Ne discutbns pas le yerhe paral- tre (sc hij n e n) E'e s pi an s no u s p a ralss e n ii 1 ire cela on dirail, cher ami, que vous mêmé n'ê- tes pas enlièrenienl convaincu... en effet, il ne faut pas que les plans paraissent, mais' qu'ils soient réellement beaux ct prpfitables or nous soutenons qu'ils ne sont. nullemeint beaux, qu'on peut en dresser qui soient tout aussi profilables (lucralifs)). 1°) la ligne droite prolongée du bou levard Malou, 2°) Le nouveau square (troisième) en la place des lifestes 'du Boter plas, 3°) la démolition des derniers vestiges des fortifications surmonlées d'une lu- xuriante plantation. A vous lire, cher ami, on vous cro rait déja en extase... vous vous écricz: que eest beau! que e'est grandiose! (Hoe J schoon en gp o o t s c h...Est-oe I vrai, cher ami, i{uc vous êtes admira- tcur enthjausiaste des ages héroïques moyenageux? eb bien, éeoiitez:: Nos yaleureux ancêtres étaient aussi grands artistes que célèbres guerriers et ardents patriblesis avaiènt un sens profond de '1 csthétique des villes, ils n'aimaient pas; plus que besoin la ligne droite, si mono tone, si' raide... cette perspective, resse- rée lenlre deux files de maisons tirées au cordon oil 1 oeil ne trouve oü se reposer, [oü il n'y ja ni cachet, hi coin pittoresque, ni apparition soit lente, soit brusque d un nouvel aspect de constructions ar- tistiques, d'eau, de verdure... oh, mon ami, si le cce;uir vous en dit, nous par- oourerons uil jour, ensemble, notre bon ne ville d Ypres (dans les colonnes du Journal) et nous ess(ayorons de vous faire comprendre le cachet csthétique du tra cé de nos rues et de hos places... vous en serez émerveillé,... Mais, direz-vous, que faites-vous des progrès modernes, des exigences de Ia cireulation, piétons, cayaliers, véhicu- les...? Tout siniplemeni eeci 1°) Avanl] Itout it faut, autant que faire se peut, bonseryer a Ypres-ville, peut- 'être unique son cachet original; 2°) On peut tenir compte des exi gences de notre siècle; et il n'est pas difficile de réaliser en même temps les deux solutionsêtre de son temps et ap- pliquer les principes de bonue esthéli- que que connaissaieint Si bien nos ancê tres. Mais veuillez croire aussi qu'au temps oü Ypres était ia florissante ca pitate du iWestland flamand, ia circula tion était autrement intense que de nos jours, malgré toutes les courses de vélos, le bruit des tuftufs et le passage des au- tbs. r*- boulevard Malou, et que les étrangers qui viennent de plus en plus nombrjeux ii Ypres, ne songent pas a voir le boule vard Malou. Pour des banalilés pareilles - als peuvent aller aillenrs el voir mieux, il - j V a d'autres rues, d'autres sites, d'autres choses: monuments, maisons, remparts, qui les attirent, les émerveillent... et cela on ne le voit qu'a Ypres! Poursuivons la promenade et la cau- sette. Avancons, place de la Gare, nous nous mettrons dos ii la station, face a la rue tie la Gare. Contemplez la place, cher ami, contemplez-la, vous Yprois, com m e Font' con templée les 301) ingé- j nieurs cl architebtes francais, le diman- qu'on che 20 jnin. Y étiez-vous, place de j la Gare, ii l'lieure oü ils débarquèrenQ j il Fheure oü ils quittèrent; si oui, vous j aurez remarqué que leurs yeux se sont pörtés desuile instinctivement vers les derniers vestiges de nos fortifications.;.... les: belles maisons Vcys, Coomans, Mon- carey ont eu moins de succès', lont au mqins au premier coup. Et puis ces il- lustres étrangers, savants el artistes ont eiitendu dire qu'il était question de la dé molition dV; ces res les vétustes et qu'un conseiller communal avail osé...! sa- vez-vous que ce fut un t o 11 e général, mais tout fait général, que toutes les I voix se sont unanimenl: levées pour crier au vandalisme, pour supplier de ne pas: porter une main sacrilège aux fortifi cations, mais de ne pas larder une res- tauralion nécessaire. Dites-dcnc, excellent ami, vous aviez un peu Fair de vous moquer du corres pondant du .T o u r n a 1 d e R o u b a i x quajnid il prédisait une opposition en Bél- gique et a l'Etranger. - Co'nvenez main- tenant qu'il n'a pas été faux prophéte, voila même que sa predication a recu unc première et grande realisation plus tol que vous ne le croyiez. Mais, cher ad- yersaire, savez-vous qu'il ne faut plas sbrlir de ia Belgique, qu'il ne faut pas quitter Ypres pour rencontrer de nom- breuses personues qui ne pén sent pas comme vous, tel croyez-vous que le plus grand nombre de vos concitoyens vous approuve?... dans le cas, je vous demain- derais amicalement de revenir biein vile de votre grande illusion. Continuons que youlez-vous done? l.Tn troisième square a votre droite, horde au sud par des maisons dans le genre de celles qui se trouvent au nord et a l'est par des constructions ncuves, parmi lesquelles la nouvelle gendarme rie,... qui, je l'espère, surpasseraient en mérites le4 lianalités que nous avons en face tet! a gauche et la trisfc el cruello conslruclion des Dames de Rousbrug- ge. .Voila bien notre future place!... écou- tez, elle serail Iaide, affreuse, tant par, ses dimension,s hors proportion, qu'a' cause tie sa déraisonab'e symétrie. Déja mainlenant, malgré toute la beauté' des' nouyelïtes maisons a gauche, malgré la ri'chesse des squares et' parterres fleu ris, la place est trop grande, trop vaste, trop vide; les' helles maisons Véys, Coo- man, Moncarey, Deroo etc. sont dans le plus mauvais cadre, on les voit de trop loin, on remarque trop facilehienl les petils défauls de Funiformité des; pi- gnons et de la drol i el ligne faïtière des toitures. Que ne se trouvent-elles dans une rue, spacieuse mais plus resserée, tebmm'e autrepart les inaisons Biehuyck, Dieryckx etc.; comme ellcs pourraiénf la se faire val oir a leur just'e valeur. Ce qui m'étonne, cher ami, ten vous li sant dans le Nieuwsblad, e'est de voir que vous semblez approuver la grande ierreur du 3 avril 1886, quand le conseil communal, pour rendre la ville plus sa ine (!sic) et plus belle Iresi'c) décida la démolition des anciens! remparts Yprois au nord et a l'ouest. Plusj sai'n'e a la vérité... et vous' ösez le dire!... allons, avouez que les ad ministrateurs de cette 'époque, rêvaient une ville moderne et voulaietot. faire d'Y pres line ville a la Bruxelles, un petit Paris... pauvres pet its singes! petils es- prils mesijuins! ëlroites pclites concep- ftöoiis j Mais Won, cher ad versa ire, pour quels motifs désirez-vous l'abattage barbare tie be qui restte? Tout ti'abord par amour de la symé trie ca, M., c'esl parler coinme par- lent les éhfants afin ditcs-vous que notre place de la gare ne ressemble plus! a quelqu'un qui se soil rasé la harbe voire raisonnement tombe en ruine, al- lez, meltez-vous dans lc coin, taisez-vous 'et' ne bougez plus. Trés estimé correspondant du Nieuws blad, nous espérons que vous compren- drez, qu'a notre avis, trés'humble il est vrai, mais partagé par Funanimité, votre »place avec de nouveaux squares, avec 'de nouveaux arbres le long d'un boule vard pjrolongé... etc... aurait une valeur artislique negative. II nous' reste a dire un mot du cöté profitable (luoratif) tie la question. .Ci'est aussi un des mol if.s qui vous poussent a moderniser. Le temps ne nous permel pas de conlinuer l entretien, remellons- le it plus tard. A ce point se rattache Ia question de 1 emplacement de la gendar merie, nous en causerons, un seul mol maintenanl: nous croyons que notre ex cellent bourgmestre est assez fin diplo mate pour arriver a un accord eritre la yille et le; ministère de la guerre... Done, a plus' tard, les a ui res points ,et la petile causerie au sujet de l'art de batir les villes. En prenant congé, croyez a notre hau te consideration. .Vous voyez, nous vous appelons ami, quoique nous ne part'a- gions pas votre manière tie voir; nous yous appelons clier ami quoique nous! n'a yens pas I'hbnneur de vous connaitre - encore qu'a la lecture du Nieuwsblad nous pensons voir pouss.er un bout d'o- reille et y reoonnaitre un... ou 1 e con seiller communal. Malgré la diver gence tie nos opinions, nous ne gardons jamais rancune.... et par amitié nous vous oonseillons de ne jamais monter vos grands chevaux comme vous le faftes dans les qua tre derniers alinéas de voire article au Nieuwsblad. Vous avez tort tie douter des bonnes intentions du Journal tie Rou baix nous nedoutons aucunement des bonnes intentions du cons;eil et du con seiller communal. (V. Méli'or. mots. Vous me permettrez de boire a la vilje d'Ypres et a son Bourgmestre, dont on a céle'tve' ici même, il y a huit jours le jubi)t- parlementaire de vingt cinq ans. (Appl.) Nous le remercions d'avoir bien vou|u nous recevoir et mettre a notre dispositio. cette superbe Halle, qui témoigne de la gran deur du passé de ia ville d'Ypres. Nous le remercions aussi de sa présence parmi nous Nous coiiserverons le meilltur souvenir de la réception qui nous est faite aujourd'hui. (Nouv. appl.) M. le Bourgmestre remercie et adresse quelques paroles a Ja société distinguée que la ville d pres a 1 honneur de recevoir Aimable comme tous les Francais, dit-il votre eminent Président intervertit les róles C'est a nous de vous remercier e'est nous qui nous sentons fiers et honorés de vous recevoir. dans ce monument éleve' par nos peres an temps de la splendeur de la ville. M. le Bourgmestre rappelle que la Bel gique de 18jo doit a la France sa liberté et son indépendance, et invite les polytechni- ciens a visiter la ville sous la conduite de M. 1 Ingénieur Architecte Coomans et la sienne. Cette visite commence a deux heures et finit a b heures, lorsque le train spécial, mis a la disposition du Croupe parisien par la Compagnie du Nord, ramène nos hotes d'un jour vers la capitale de la France. 1! a suffi de quatre heures pour voir les principaux monuments publics et prive's, nos muséts, nos fosse's et nos remparts, que tous ont admires, promettant, au moment ou le train sc met cn marcbe, de revenir a Ypres. Ce seta, disait-on, a M. le Bourg- mestr.-, lorsque les restaurations seront plus avancées et que le merveilleux clottre St- Martiu sera devenu le musée de la ville. Inutile de dire que les visiteurs ont em- porté de r.ombreux souvenirs de la ville, et que le commerce prois a retire du séjour du Groupe Parisien des Polytechniciens un benefice appreciable. Outre ie Groupe Parisien, la ville a recu le même jour, la visite de centaines detran- gers, qui sont venus parcourir nos rues et s'extasier devant nos monuments. Un mot, dit par un Francais, résumera les impressions de la journée Ypres devient line capitale, la capitale artistique de la West-Flandre. Cher <ami, c'est une invitation quel vons avez lancée... nous vous accompa- giions au S teen en brug au-delii Uu Chateau d eau, iet ensemblte nous re vie n- drons k put ils pas vers la place de la gare. Devant, nous: la ligne droite, du boule vard Malou,... cite test tongue assiez cette ligne, trés tongue, telle paraitrait trop longue n'était ce fond d'arbres touffus, plantés, la, tout: au bout sur les restes des fortifications... Remarquez com bien cela nous rapiproche le terminus, fas de perspective excessive, grace a ce fond de tableau, la vue se repose, la vue test satjs- faitc; car riten ne fait plus de mat a la vue qu une perspective a perte de vue resserée de chaque cöté. O la banalité! la laideur! la monotonie des arlêres kilo- métriquement droites Vous voudriez ce mince boulevard plus long encore, ten ligne droite? Si en- icore la largeur était plus' grande, hiais elle n'a que 20 m.; si encore le boulevard d'un oölé! Ob! oh! oh! mon cher raseur, qui désirez raser l'autre cöté, vous avez cru faire rire a la lecture de cette; com- paraison merveilleusc... si le lecteur a ri c'étail bien de vous-mênie qu'il sa'- musait... voyez-vous, illustre défensem- d'une cause perdue, il faut être sérieux daps un cas sérieux, autrement oil peril souvent la partie, on n'a pas toujours les rieurs de son cöté, pour réussir a cela ne vous pretendez pas faire le petit cap)- j il faut être d'un talent tout a fait supé- jtalji'ste, vous ne voulez pas comparer j rieur, et il y en a pen de I'espece. aux boulevards des capital es, Bruxel- Autre motif: parcequ'ils tombent cn les, Paris, Yienne, al'« Un ter den ruine. Moil clier vandale ce n'est pas Lip den» de Berlin!... avouez qu'on saps doute un principe que vous posez.? trouve beaucoup de bouteyards genre f saps quoi on pourrait vous dire; M. était plus grandiose... soit dit enlrei nous... ce boulevard qui comprtend quel ques belles maisons eontient aussi un plus grand nombre de conslructionsi hor ribles, criardes et' des fours a briques c[ui cboquent cruellement;... ce boule vard est tout comme n'est ce-pas... It ne sera jamais illustre dans les guides illus- trés el Baedekers. Bien sürement vous Ypres, la capitale de I'ancieiiDO West- Flandre, redevient décidémeat ce quelle etait autrefois. une capitale. Non seulement le chef-lieu d'un arrondis sement ou d'une circonscriptiou territoriale quelconque, mais une cite dominant toutes cedes de la Flaudre une seule exceptée, Bruges, et encore par ses monuments anciens, grands et petits, ses remparts et fossés, ses artères et ses environs. 11 suffit, pour s'en couvaincre, de voir les arrivées par chemin de fer et par tram, par voitures et autos, des norabreux étrangers qui y affluent quotidiennement, mais le Di- manche surtout. Ne parions pasde nos festivitós estivales, fort attrayantes sans doute laissons même de cöté les fêtes Jubilaires du 13 Juin, qui n'ont pas étè égalées jusqu'ici dans le pays. Disons un mot des principals visi-es que la ville a regues depuis cetts date mémorable. Le vendredi 19 Juin, les étudiantes de la section supérieure de Fécols professionnelle d'lxelles le samedi 19, un groupe de mem- i bres de la société d'architecture établie au Palsis de la Bouise de Bruxelles le Di- I manche '20 une société savante de Lille et, surtout, le Groupe parisien des anciens élè- i ves de l'Ecole polytechnique de France. A midi 15 minutes, un tram spécial, omposé de six. voitures de luxe, venant directement de Paris, arrive en gare, ame- i nant les membres du groupe parisien des anciens polytechniciens. I M. Colaert, Bourgmestre député, et M. i Deois, agent consulaire de France sont la I pour recevoir les persounages éminents laisant partie du groupe plusieurs Géné- i raux et officiers supérieurs de l'armée fran- i caise, des fonctionnaires appartenant aux j plus hauts grades, des ingérieurs, etc. etc i plnsieurs Dames des plus distinguées, avec leurs maris, leurs fils et titles, bref une so- ciété d'élite composée de plus de trois cents membres. I.es excuisionnistes, conduits par M. le Bourgmestre, se rendent aux Halles. Ils admirent. en pasant les 'acades des petites j maisons anci moes de la sue du Temple, j celles plus importanten de la rue au Beurre; et quand ils arrivent a la Halle aux viandes, un cri d'admiration leur échappe devant I l'immensité et la splendeur de la Halle aux draps. C'est unique Tous admirent auss; la restauration do 'aile orieutale du monument, la crête, les S lblasons, les portas. Les Hslles sont jugées en un instant c'est le plus grand, le plus bel edifice ancien que nous connaissions L'heure du repas a sonné. Après avoir écouté un morceau de musique. exécu'é par notre excellente harmonie communale, sur le kiosque de la Grand'Place, nos hö'cs dis- tingués montent a l'étage des Halles par la porie du Marché-Bas. Nouveüe stupeur de vant les immenses sal'.ea, décorées 4 l'occa- sion d. la fête du 13 juin. On n'en revient pas; mais, quand on ar rive en droite bgne de Paris, on doit songer aussi a l'estomac qui a ses legitimes revindi cations, même dans la superbe salie Pauwels, ou le iepas a lieu. Une heure de repos, et le Général Feldmann, commandant supérieur de la défense du camp retranché de Paris et de la place de Paris, se léve Mesdames et Messieurs, dit-il, en ma qua- lité de Président, que je dois a mon ancien- nelé, et contrairement a nos habitudes, je ne puis m'empêcher de vous dire quelques Lundi passé, 21 juin, une cérémonie bien touchante a mis en fête la communauté re- 'igieuse de l'hospice Belle La vénérée soeur Christine, dans le monde Mademoiselle Reirre-Sophie Callens, célé- brait son jubilé de 5o années de profession religieuse. L. assistance, aussi nombreuse que distin guée, témoignait de la haute estime que la population Yproise en général et les mem bres des Hospices en particulier ont voués au vénérable et antique institut et a, la digne soeur qui était l'objet de la fête. A vendre au bureau du journal Nouveau DICTIONNAIRE encyclopé- dique universel illustré par Jules Trousset. Ouvrage illustré d'environ 3ooo maguifi- ques gravures. 5 volumes reliés. Par jugement du Tribunal de Commerce d'Ypres, du 25 Juin 1909, rendu sur requête, le sieur Jean- Baptiste CARPENTIER-DEWILDE épicier et cabaretier ci-devant a Dranoutre, a été déclaré en état de faillite. Juge-Commissaire, Mr Limbourg, juge; curateur, Me Arth. Butaye, avocat a Ypres. Les créances doivent être décla- rées avant le 7 juillet, leur vérifica- tion aura lieu le 14 juillet, et les contestations seront portées a l'au- dience du 23 juillet. Pour extrait conforme Arth. Butaye, curateur. La série en cours de la Tombola de l'Ex- position de Bruxelles s'achemine vers le tira- ge, qui aura beu le mois prochain. De nom- breux bureaux de poste, déja, ont épuisé leur provisions de billets et ils ne pourront en recevoir que de la série suivante. Les ama teurs d'émotions pourront done se préparer bientöt a la grande journée qui est devenue un événement dans la vie nationale: c'est !a journée des heureux. Songez done a la joie que 1'on éprouve lorsque tout a coup, sans s'être donné d'autre peine que de dépenser ua franc pour le succès et Féelat de lExposi- tion de 1910, 011 voit entrer chez soi la fortu ne, ou l'aisance, ou tout au moins le moyeu d'étendre son commerce, de dévclopper ses affaires, caser un de ses enfants, de réaliser l'un ou l'autre projet qu'on caressait depuis longtemps! Car on peut dire des tombolas ce que ton voudra; il n'en reste pas moins certain que chaque tirage assure d'importantes ^oD3m^ d'argent a une série d'heureux por^ur" de billets; tandis pu'il arrive trop s°u es de juvent, hélas! qu'on souscrive a des opératie115 1 e' nes de promesses qui ne rapportent lamalïi un sou.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 2