mwwa'm Le Jubilé du Collége St-Vincent Examens Le Jubilé du 18 Juillet a Tournai Au Conseil provincial Repos dominical PHARMACIEN DE SERVICE LA CHAMBRE Conseil Provincial SÉ* AT Actes officiels Les deniers Billets M. Ie bourgmestre estime que les berges tiendront bien. La hauteur qu'oa atteindra sera de trois mètres. Le travail recommandé par M. D'Huvettere, au mur, est déja ter- miné. La proposition est adoptée a l'unanimité. La séance publique est levée a cinq heu- res et demie. La commission organisatrice des fêtes du Collége St-Vincent, en presence du grand nombre d'inscriptions qui lui parviennent, sestvue dans la nécessité de prendre ca nourelles dispositions. La salie Iweins ne pouvant contenir tons les convives, c'est a la salie du Volkshuis, gracuusement mise a la disposition d i comité, qu'aura lieu le banquet pour lequol on compte déja prés de 300 souscriptions. L ordre du programme est done fixé comme suit AIO heures, a la cathédrale de St-Martin, Messe pontificale d'actions de grace suivie du Te Deum k 11 1/2 heures, séance jubilaire dans la salie des fêtes du collége. On se rendra en cortège de la cathédrale de St-Martin au collége St-Vincenta l heure banquet dans la salie du Volkshuis. subis par les anciens élèves du Collége St-Vincent a Ypres M' Gaston Mouton d'Elverdinghe a passé avec succes l'examen de candidature en sciences naturelles préparatoire au doctorat. Deuxième épreuve. Mr Hector Dekemele de Boesinghe a subi avec succès l'examen de candidature en droit. Mr Georges Cuvelie d'Ypres a passé avec succès le premier examen de candidat en philosophic et lettres préparatoire au droit M. Alfred Van Winsen d'Ypres a passé avec succès l'examen de candidat en scien ces naturelles préparatoire a la médecine Première épreuve. Mr Walter Van de Putte d'Ardoye a passé avec succès le deuxième examen de candidat en philosophic et lettres préparatoire au droit. Mr Oscar Adriaen de Dickebusch a passé avec succès l'examen final de docteur en médecine. Mr Gustave Colpaert de Gits a subi avec succès 1 examen de candidat en sciences et en medecine. 3e épreuve. Mr André Van der Meersch de Lange marek a passé avec succès l'examen de candidat-notaire. le épreuve. Mr Jules Decaestecker d'Ypres a passé avec grande distinction l'examen de candi dat en sciences naturelles préparatoire a la médecine. 2e épreuve. liené Colaert. Un concours f&cheux de circonstances n'a pas permis a M. Paul Se- gers de répondre a l'appel du Comité organi- sateur pour la conférence de dimanche prochain. Les catholiques de la circonscription se consolerönt de ce contretemps lorsqu'ils apprendront qu'ils auront la bonne fortune d'entendre René Colaert, représentant et bourgmestre d'Ypres. M.Colaert est un jubilaire de 1884 c'est, eu effet, le 20 février de cette année mémo- rable que ses concitoyens l'envoyèrent siéger au Parlement. Né k Poperinghe en 1848, M. Colaert s'établit comme avocat a Ypres a sa sortie de l'Université de Louvain. II fut élu con- seiller communal en 1887 il fut le premier catholique qui entra a l'Hotel de Ville d'YpreB oü les libéraux dominaient depuis cinquante ans. Trois ans après, il y intro- duisit une majorité catholique et devint d'abord échevin, puis bourgmestre de sa ville d'adoption. A la Chambre, M. Colaert est l'un des orateurs les plus écoutés de la Droite. II fut rapporteur des projets de loi qui supprimè- rent l'impot a la plante sur le tabac indi- gène. II s'esttoujours vivement intéressé a toutes les questions que soulèvent la bien- faisance publique,la protection de l'enfance, la protection de la femme. L'hoaame qui, le premier, est monté a 1'aBsaut de la vieille citadelle libérale d'Ypres, sera le bienvenu dans eet arrondis sement dont l'histoire politique offre tant de points de contact avec le sien. On acclamera aussi en lui le magistrat dont les goüts artistiques tendent k faire revivre leB riches souvenirs de la splendeur d'Ypres aux siècles écoulés. Car Ypres est aussi la seeur de Tournai par seB monuments. Si elle ne possède pas notre cathédrale, elle a ses halles incompa- rables, le monument civil le plus remarqua- ble du pays. Dans sa séance du 16 juillet 1908, le Con- seil avait décidé de charger une commission spéciale de 1'étude de l'organisation d'un Dimanche 18 Juillet 1909 E. GAIMANT, rue de Menin, 6. service provincial de désinfection. Cette commission s'est réunie a plusieurs reprises et a examioé a Ia fois l'opportuuité de Ia création d une ou de plusieurs équipes d'agonis désinfecteurs et celle de l'acquisi- tion d une ou plusieurs étuves de stérilisa- tion. Quant au premier point, il a été reeonnu qu'une seule équipe, chargée d'cpérer dans toute Ia province, serait certainement insuf- fisante. D'autre part, les résultats acquis dans les provinces oü il existe une seule équipe provinciale, ne semblent pas entière- ment satisfaisants. C'est pourquoi le dépar- t ment de l'Agriculture a préconisé la créa tion d'équipes cantouales ou régionales, a organiser par des associations de communes, aidées par la Pro vince et par l'Etat. Les membres de la Commission spéciale ont été unanimes a se rallier a ce système, en donnant a l'organisation du service de désinfection par regions a déterminer,plutot que parcantonB dejustices de paix.Deplus, pareille organisation a regu l'adhésion pro visoire de presque toutes les communes de la province qui n'outpas de service de désin fection propre. Dans sa séance d'hier, le Coneeil a décidé la création de ce nouvel organisme. Voici lesgrandes iignes de l'organisation: Les équipes effectueront la désinfection des locaux et des objets mobiliers co ut a mi nés, au inoyen des substances antiseptiques généralement em. loyées a cette fin. Dans les cas oü il y aura lieu de faire une désin fection plus profonde, on devra éventuelle- ment, s'adresser a une commune ou un hopital provincial, disposant d une étuve de désinfection, ou procéder a la destruction sur place. Les regions ou groupements de communes seront déterminés par la Députation perma nente, qui désignera en même temps le chef- lieu de chaque region. Rien n'empêchera les v-lies possédant un service de désinfection communal,de mettre le service a la disposition des autres com munes de la region, et de participer, en retour, aux avantages prévus en faveur des services régionaux. Dans la pensée de la Commission, il «uffira de créer de dix a quinze équipes régionales. Les équipes seront composées de deux agents désinfec- teurs et, le cas échéant.d'un chef de service, a nommer par la Députation permanente. Les cours pratiques de désinfection ne seront pas seulement donnés pour les agents des équipes régionales de désinfection ,- les bourgmestres de toutes les communes de Ja région seront priés d'y envoyer un employé communal, de préférence le garde-cham- pêtre. Le matériel nécessaire k l'installation de chaque équipe coütera environ 500 fr. Les frais de premier établissement seront sup- portés pour la moitié par l'Etat, pour un quart par la Province et pour le dernier quart par les différentes communes de la région, proportionnellement au chiffre de leur population de sorte que la dépense pour cbacune de ces communes sera fort minime. Le second point a examiner par la Com mission spéciale était l'opportunité de l'ac- quisition d une ou plusieurs étuves de désin- fection transportables. Les résultats de ce système adopté notamment dans la province du Hainaut n'ayant pas encore donné pleine satisfaction,? il a été décidé de réserver cette question des étuves. D'ailleurs, le*gouvernement n'engage pas les provinces a faire l'acquisition d'étuves de stérilisation mobileB, mais il préconisé l'éta- blissement de stations de désinfection a proximité des hópitaux des communes im- portantes, moyennant le concours financier de l'Etat et des Provinces. En admettant les propositions de la Com mission (président M. Toye, rapporteur M. Doutreligne), le Conseil a voté un crédit de 2,500 fr. pour les frais de premier établisse ment des services régionaux et une somme du même import pour les frais de fonction- nement de ces services. Le Conseil, partageant l'avis de la com- mission compétente et de la Députation I permanente, décide d'allouer un subside de jj 3,490 fr. 49 en faveur de la construction d'une tour a l'église de Dranoutre. II entend ensuite le rapport au sujet d'une j demande de subside extraordinaire en faveur de la construction de l'église Saint-Jean- Baptiste, a Courtrai. La commission j propose delever la subvention provinciale en faveur de ces travaux a un sixième de la i dépense totale, cest-a-dire a 43.323 fr. 83, soit une augmentation de io.83o fr. 96. j Elle propose de ne pas accueillir favorable ment la demande de l'Administrrtion com munale de Courtrai, tendant a ce que la Province supporte de compte a demi avec i l'Etat, un découvert de 28.669 fr- 67La dépense relative a la construction de l'église Saint-Jean-Baptiste, a Courtrai, se repar- tirait en conséquence comme suit a charge de la Ville, 161,647 fr- 67 de la Province 43.323 fr. 83 de l'Etat, 54.971 ir, 5o c, l Ces propositions sont adoptées. Une demande de subside extraordinaire (14.186 fr.) en faveur de la construction d'une nouvelle église a Comines, recoit un accueil favorable. Le reglement sur le fonds provincial d'agriculture est complété par unedisposition aux termes de laquelle aucune indemnité ne sera payée pour les animaux qui onl péri dansun incendie ou sont tués paria foudre. Un crédit de 2.000 francs est mis a la disposition de la Députation permanente pour être réparti entre les congres qui seront organisés a l'occasion de l'Exposition de Bruxelles en 1910, pour autant, toutefois, que ces congrès méritent les sympathies et les encouragements de la Province. Des augmentations de subsides sont votées en faveur des syndicats de chèvres et des mutualités agricoles. Le crédit de 7.000 fr. prévu pour les travaux de peinture a exécuter au Palais de Justice, a Courtrai, est porté a 8.o5o fr. Est accueillie encore la demande de subside de la commune de Cuerne en faveur de la reconstruction du chemin pavé vers Harlebeke avec embranchementvers la station du tram. La dépense approximative des travaux s'élève a 73.937 francs. M. Carlier (Roulers) développe un vosu qu'il a déposé avec un grand nombre de collègues en faveur de la création d'un canal entre Bruges et Roulers. Ce vceu est adopté a l'unanimité, après des demandes d'expücations de MM.Doutreligne et Aug. Liebaert (Ostende). Un subs'de extraordinaire de 7.547 fr. 98 est voté en faveur de Ia construction de l'église aZeebrugge. Une demande de subside extraordinaire en faveur de la restauration de l'église de Saint-Michel, a Roulers,et de la construction d'une nouvelle sacristie a cette édifice, recoit également un accueil favorable. Le Conseil émet un avis favorable au sujet de la requête de l'Association des Paveurs tendant a 1'inscription d'un mini mum de salaire. II accorde un subside de 5oo francs a allouer a 1 Union Professionnelle des Pro- priétaires-Eleveurs de chevaux demi-sang beiges, en vue de l'organisation de concours d'étalons, de juments poulinières et de pouliches, destinés a Is repioduction du cheval demi-sang. La demande du Touring-Club de Rel- gique, tendant a voir réduire ia taxe sur les vélocipèdes, est rejetée. Le Conseil entend a la fin de la séance le développement d'une interpellation con- cernant l'achèvement du nouvel hotel pro vincial. C'est que les sacrifices que doivent s'impo- ser ces personnes pour s'assurer une pension de retraite sérieuse sor-it hors de proportions avec leurs moyens. Ainsi un ouvrier, agé actuellement de 56 ans, doit, pour obtenir une pension de 60 frs seulement, a 65 ans, verser chaque année environ 24 francs a capital abandonné et plus J de 60 francs a capital réservé au contraire, j les mêmes versements effectués par un ouvrier agé actuellement de 3o ans, rappor- teraient a celui-ci une rente annuelle d'en- viron 370 francs. II convient de noter que pour assurer une pension analogue a Ia femme de eet ouvrier, les versements devraient être doublés, ce qui Vendredi 16 Juillet Mgr Keesen parle avec chaleur en faveur de ce projet qui vient compléter notre légis- lation sociale. La Chambre, en l'adoptant a l'unanimité, a marqué la fin du manches- térianisme dont la condamnation avait été prononcée par l'Encyclique Rerum Nova rum M Peltzer, libéral, combat le projet qui aura les conséquences les plus funestes pour la classe ouvrière. constituerait pour le ménage une charge an- lt.es a aCrnm aiPP nuelle de 48 fr. a capital abandonné oude j concerne la revision des lfstes électorales Vendredi 9 Juillet Lois électorales Diverses modifications sont encore adop. tees d accord avec le gouvernement en ce qui Séance du 16 Juillet. Modifications a la loi sur les pensions ouvrières M. Goethals, secrétaire, donne lecture d u vceu formuié par M. Ernest Fraeijs et consorts de voir apporter une modification a la loi du io mai 1900, en vue de majorer les subsides de l'Etat aux affiliés de la Caisse de Retraite nés entre les années 1846 et i860. M. Ernest Fraeys. Quoiqu'il ne rentre pas dans les attributions du conseil provin cial de proposer aux législateurs les mesures qu'il y aurait lieu dc prendre en faveur d'une modification de la loi du 10 mai igoo sur les pensions de vieillesse, en vue d'assurer une petite pension aux personnes nées de 1846 a i860, il est de son devoir, nous semble-t-il, d'attirer tout particulièrement l'attention du gouvernement sur une situation bien grave et qui pourrait faire échouer tout l'effort du législateur qui voulait solutionner l'impor- tant problème des pensions de vieillesse. La loi du 10 mai 1900 a institué un sys tème spécial et transitoire en faveur des ouvriers et anciens ouvriers nés avant 1846. Ceux-ci sont admis a bénéficier, soit gratui- tement, s'ils sont nés en 1843, 1844 ou i845, d'une allocation de 65 francs dès qu'ils ont atteint lage de 65 ans. Le législateur a estimé que ces personnes étaient trop êgées au moment de la mise en vigueur de la loi, pour pouvoir, au moyen de leurs cotisations personnelles, même aug- mentées par les pouvoirs publics, se consti- tuer une rente appréciable pour leurs vieux jours. Toutes les autres catégories intéressées, c'est-a-dire ceux nés a partir de 1846, ne peuvent jouir d'une pension de vieillesse que s'ils ont opéré des versements a la Caisse de retraite et en proportion de ces versements augmentés des subsides des pouvoirs publics. Gepend ant le législateur de 1900 avait reeonnu la nécessité de favoriser, d'une ma- nière plus efficace, les versements des per sonnes nées avant i860 celles-ci jouissent, comme vous savez, de primes de l'Etat, k concurrence non pas de i5 francs mais'de 24 francs versés annuellement. Malgré eet avantage appréciable, le nom bre d'intéressés de cette categorie affiliés a la caisse de retraite au 3i décembre 1904, ne dépassait guère 5o,ooo sur un total de 5oo,ooo affiliés. Une loi du 20 aoüt 190? majora dans des proportions notables les primes de l'Etat sur les six premiers francs versés par les person nes nées entre 1845 et i860. 120 Irs a capital réservé, et ce pendant une période de dix ans, pour obtenir en faveur de chacun des deux époux une pension inférieu re a celle allouée aujourd'hui aux personnes nées avant 1843, sans aucune intervention de leur part. De pareiis sacrifices, il faut le reconnaitre, sont hors de proportion avec les moyens dont dispose ia géne'ralité des ouvriers, pour aboutir en somme a un médiocre résultat. Cette situation, messieurs, décourage pro- fondément les ouvriers les plus prévoyants et est de nature a arrêter le développement des associations de retraite. Dans ces conditions, des mesures urgentes s imposent si l'on veut remédier a eet état de choses. Déja 1 Alliance Nationale, dans ses congrès de Bruxelles, de Dinant et de Bruges, a émis des vosux en faveur d'une modification de la législation existante. Tout récemment encore le congrès tenu par les mutuellistes flamands a Anvers a exprimé les mêmes désiderata en caractérisant tout l'effet désastreux de ces lacunes de la loi, envers ces mêmes catégories de personnes nées entre 1845 et 1862. Dans un projet de loi déposé récemment a la Chambre, le chevalier de Ghellinck et consorts préconisent un système auquelnous nous rallierions volontiers et qui aurait pour hut d'accorder aux personnes nées de 1845 a 1860 et afïiliées a la caisse générale de re traite, des majorations fixées comme suit a) 50 francs a celles qui sont nées entre 1846 et 1850 et dont la rente s'élève a au moins 15 francs b) 40 francs a celles qui sont nées entre 1851 et 1855 et dont la rente s'élève a au naoins 25 francs c) 30 francs a celles qui sont nées entre 1856 et 1860 et dont la rente s'élève a au moins 35 francs. Ce système aurait pour résultat d'attacher aux versements effectués par les catégories de personnes décrites plus haut des avanta ges qui leur permettraient tout au moins, de se constituer une allocation égale a celle que d'autres ont obtenue depuis dix ans, sans produire aucun effort. De la sorte, cette grave question des pen sions de vieillesse, sans être résolue définiti- vement, ne ferait toutefois pas machine en arrièfe. II constituerait enfin pour les oeuvres de prévoyance un élément nouveau de propagande et de développement. J'ose espérer que le vceu que j'ai eu l'hon- neur de développer rencontrera l'approba- tion unanime de cette assemblée, toujours soucieuse d'ameliorer le sort de la classe laborieuse Bravos Le vceu proposé par M. Ernest Fraeijs est adopté a l'unanimité. Mardi 13 Juillet Loi sur 1'automobilisme Vote en seconde lecture d'abord des dis positions relatives au permis de conduire du régime des pénalités. A noter la disposition de l'article 8 qui, en cas d'accident de per- sonne, oblige le conducteur de l'automobile a s'arrêter sur-le-champ et a en faire la dé- claration, au plus tard dans le délai d'un jour, au secretariat communal, sous peine d'un emprisonnement de 8 jours a un an et d une amende de 26 fr. a 1000 fr. Sera égale ment punissable Ie propriétaire d'une auto mobile qui aura confié sa machine a un conducteur non muni d'un permis et celui qui refusera d'indiquer la personne qui con- duisait sa machine au moment oü une infraction a été constatée. L'ensemble du projet est adopté par 68 votx et deux abstentions, celles de MM Hanrez et Magnette qui estiment que lé projet ne peut avoir aucune efficacité Reglementation des courses de chevaux Prise en considération du projet de MM De Bast et consorts qui organise a certaines conditions le pari mutuel sur les champs de courses. r Limitation de la durée du travail dans les mines MM. Vandewalle, libéral, et Eibers so ciahste, appuyent le programme. Mercredi 14 Juillet Suite de la discussion du projet de loi sur la limitation de la journée du travail dans les mines. MM. Finet, Ancion et Libioulle prononcent des discours. Jeudi 15 Juillet j M. Libiou le continue son discours en faveur de la limitation. M. De Bast, libéral, combat le projet comme portant atteinte a Ia liberté du I travail des adultes et comme compromettant plusieurs industries. On n'a pas fait, d'après lui, la démonstration que la sécurité et la vie j des ouvriets fussent en danger. M. Hanrez engage le Sénat a voter le projet. M. Braconnier s'y déclare hostile. M. Mèchelynck propose d'inscrire dans la loi que les listes seront définitives a partir du 31 aout. II croit ainsi permettre des poursu.tes centre ceux qui fausseraient les M Schollaert lui de'montre son erreur. M. Woeste invoque le règlemem pour opposer la question préalable a ce amendements ,1 est inutile de faire des loi si les tri bin aux ne peuvent apercevoir le s°ns que le legislateur a voulu leur donner. La question préalable est adoptée par M-R"" desM;e?SrSesrde°Sn T"6 que les extraits registres de population aient iusau'ü preuve contraire force probante en mafière cile MMnaSch li16' d'ét.at;civiI et de domi cile. MM. Schollaert et Wauwermans font observer avec ra,son que ce serait la donne une arme aux fraudeurs,puisqueces mentions se font sur la declaration des intéressés I e vote est remis a mercredi. Quelques autres amendements sont suc- cessivement adopte's. Mardi 13 Juillet Interpellation de M. Vandervelde au sujet de l'interdiction de la vente des journaux sociahstes dans les gates. M. Helleputte, ministre des chemins de fer, a communiqué a certains députés et notamment a M. Vandervelde, le texte du reglement qui entrera en vigueur a Bruxelles le 19 courant, puis dans les grandes gares et plus tard dans toutes les gares du pays. Le nouveau reglement met les journaux socia hstes sur le même pied que les autres. Après diverses explications du ministre, M. Vandervelde retire son ordre du jour. Mercredi 14 Juillet Lois électorales La discussion et le vote des articles se poursuivent sans grand intérêt. Cependant, a propos des pénalités, MM. Royer, Woeste et Demblon prononcent des discours assez animés relativement a la répression des fraudes. En réponse a une objection de M. Meche- lynck qui avait invoqué la loi de 1888 punissant certains abus commis par les bureaux de bienfaisance, M. Colaert fait remarquer que cette loi ne prévoit pas les decisions prises. Les actes posés par les bureaux de bienfaisance ne sont pas vise's. Seule la distribution de secours est sanc- tionnée. On continue ensuite de voter sur des amendements d'ordre secondaire. Jeudi 15 Juillet Après une courte discussion, la Chambre vote un projet de loi sur i aliénation de biens domaniaux. Elle achève l'examen du projet modifiant la loi électorale et elle aborde ensuite la discussion du budget des finances. La Chambre a décidé de terminer ses tra vaux le 3o Juillet mais 25oorateurs restent inscrits pour la discussion des budgets- dans ces conditions le temps de parole est limité a 10 minutes. M. Denis proteste. Divers orateurs parient en faveur du per sonnel de l'administration des finances. Vendredi 16 Juillet MM.Gilles de Pélichy et Denis reviennent sur les considérations qu'ils ont émises, l'un dans son rapport sur les budgets des finan ces, 1 autre dans sa note pour la minorité. La Charnbre fixe ensuite son ordre du jour de facon a pouvoir voter tous les budgets avant la fin de la session. Puis on entend des critiques de M. Tonne- lier sur une circulaire ministérielle aux douaniers et accisiens. M. Pitsaer estime qu'011 ne d'-vrait pas soumettre aux taxes ordinaires les chevaux de labour qui ne servent qu'exceptionnelle- ment de cheval de selle. La séance continue. Par arrêté royal du 14 Juillet 1909, la croix militaire de lr* classe est decernée M. Piers (G.-J.-P.) capitaine commandant au 3° régiment de ligne. Un subside de 100 fr. est accordé a l'église ce Saint-Joseph, k Hooglede pour 1 acquisition d'un coffre-fort. do la Tombola de 1'ExDosition de Bruxelle' lont déja prime en certains endroits. Plus 1 on approehe du tirage, qui reste fixé a" 24 Juillet, plus les billets deviennent rar>s> et certains veudeurs eu profitent alors p°ul' vendre plus cher ce qu'ils ont en réserve. Que les amateurs se batent I L abondance des matieres ne nous a pa* permis d'insérer dans le numéro de cejour, différents articles, et notamment une lettre en réponse a Particle intitulé 1 Esthétique a Ypres bi ion trc a v- a r-w j t- 1 J fTl P 3 rPVI Cl A n /I Af* 1. i i

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 2