ïéléphone 52 Téléplione 52 >m m w m 'J9 m m Samedi 21 aout 1909 10 centimes ie N° 448 Aknêe - N°4S55 Belgique Le retour du prince Albert Le Juhilé du Gouvernement Catholique a Tournai Sonnez, cloches, sonnez, Carilionnez gaiement Distributions des prix des écoles de St-Aioijs et de St-Michel On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. et tous les bureaux de poste du royaume, Les annonces coütent i5 centimes la ligne.Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires coütcul 10 francs les cent exemplaires. Praur les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser Jb VAgêHee Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. TVois voyagcurs au Congo Le prince Albert a étaccueilli avec en thousiasme a Anvers et a Bruxelles Les acclamations qui ont éclaté a son débarque- ment sur le sol beige prouvent combien l'hérilier du trone de Belgique est populaire et avec quelle attention e'mue le pays l'a suivi dans son voyage d'exploration a travers le Congo. Le Peuple traite de bluff les préparatils faits par les Beiges pour recevoir le prince bien aimé. Nous comprenons que ces manifestations gênent l'organe socialiste. II y voit la con- damnation de ses visées républicaines et de sa campagne antimonarchique. Le journal socialiste qualifie de mercan- tiles les manifestations d'Anvers. Mêlant l'impudence a l'insulte, il conrmet l'impru- deuce de rappeler les voyages au Congo de MM. Renkin et Vandervelde. Eh bien le rapprochement se fera de lui- même dans l'esprit du peuple beige. Celui-ci se souviendra que le prince Albert et le minislre des colonies sont allés au Congo pour voir notre possession africaine et pour étudier sur place les ressources qu'elle peut procurer a la mère-patrie. Si des réfor- mess'imposent dans le régime colonial, une enquête loyale et approfondie leur permettra d'indiquer les moyens de les réaliser. Le citoyen Vandervelde en est a son se cond voyage au Congo. De sa première ex- pédition, il a rapporté la conviction que le Congo est un pays d'avenir. Aujourd'hui il est retourné a Boma défen- dre des étrangers.des Anglais ou des AmérD cains, qui la bas sont les pionniers de la Grande-Bretagne et qui mettent tout en oeuvre pour permettre a Albion de nous en- lever un j iur notre bel empire colonial. Le geste patriotique du prince Albert et de M. Renkin doit être opposé a la démarche antinationale de M. Vandervelde, Le vrai peuple, celui qui ire se nourrit pas de tirades internationalistes, a vite indiqué quels sen timents divers lui inspirent ces deux facons si différentcs de comprendre les intéréts bei ges. Au prince Albert, il crie en ce jour Welkom Soyez le bien revenu Au leader socialiste, il dira demain «Vos declamations contre le Congo me sont sus- pectes. Elles sont inspirées par les ennemis de la rolonie dont vous avez assumé la dé- (ense. Les impressions du prince Les journaux beiges s'accordent unanime- ment a rendre un hommage mérité a l'héri tier de la Couronne et tous se félicitent de l'heureuse issue du voyage qui netait pas sans dangers. Nous aussi, disons toute notre admiration a ce propos et nous croyons inutile d'y in- sister davantage. Mais ce que nous voudrions souligner e'est l'utilité que cette aventure aura pour l'administration de la colonie. En effet le prince a voyagé en homme qui veut apprendre el voir par lui même, et a qui la vérité ne fait point peur. Son admiration pour la colonie est sincere, mais eile ne l'aura pas aveuglé. Des investi gations poussées a fond la-bas, des questions précises auxquelles il aura élé répondu sou vent avec lranchise aurom tau voir non-seu- iement ce qu'il fait admirer, mais aussi ce qu'il faut laire et même ce qu'il faut chan ger. Dans 1'interrogatoire que lui ont fait subir les journalistes, il a déja exprimé son opinion et notamment résumant ses impressions, il a dit J ai été émerveiilé de constater comment on a pu si rapidement organiser cet immense territoire en le dotant de services administra- tifs presque complets finances, postes, force publique, voies de communication. Cette or ganisation fait grand honneur aux Beiges. Elle dénote chez nos compatriotes des apti tudes coloniales remarquables. Les grands travaux que j'ai vus sont conduits avec une rare intelligence, malgré les difficultés de toute espèce qui sont plus grandes encore (suite et fin.) II est vrai, d'autre part aussi, que le produit des droits a été consacré a l'insti- tutiou de ce bienfaisant fouds spécial, dü a l'iuitiative de MBeernaert, et qui permit aux communes de rétablir leurs finances compromises par les folies scolaires. Un franc par tête d'habitant, c'est-a-dire 40,000 francs, par example, anuuellement pour la ville de Tournai. On semble avoir perdu le souvenir de cet immense bienfait sans lequel bien des com munes ne se seraient pas relevées, avec lequel la ville que j'administre a de quoi payer leB intéréts et l'amortissement du capital nécessaire a la restauration de ses nombreux monuments. Messieurs, je saisis cbaque occasion que je rencontre pour bij 1 r le nom de M. Beernaert et exalter le Gou vernement qui nous ont accordé et continué cette faveur, qui peut s'étendre encore. Est-on bien certain qu'un gouvernement libéral maintiendrait ce fonds, si les hasards de la politique devaient l'amener au pou voir? Je crois qu'il serait contraitit de le maintenir sous peine de voir se révolter tous les administrateurs communaux qui siègent it la Chambre. Mais avec quoi nos adveiBaires alimenteraient«ile ce fonds spécial, puisqu'ils en feraient tarir la source même les droits existant aujourd'hui et qui n'atteignent que les produits étrangers? Et pour finir nion éuumératiou, qui douc parle encore de cette autre faveur, le trans- poi t gi atuit des déchets de carrières, ac- coi dó aux communes qui veulent bien les demauder pour la réfection de leurs chemins vicinauxï Sans doute il reste beaucoup a faire mais reconnaissons qu'il a été fait beaucoup. L'agriculture, uisait, il y a 4 semaines ii Ypres, le chef du cabinet, M. Schollaert, l'agriculture c'est la richesse des nations. Toutes nos mines de houille réunies rap» portent par an 270 millions l'industrie laitière seule rapporte 300 millions par an. (Bravos.) Et dire, Messieurs, que le parti libéral u'a jamais rien fait pour favoriser l'ygricul- ture dans notre pays. Qu'on me cite une seule mesure prise en sa faveurTandis que nous pouvons nous próvaloir par exem- ple, d'avoir payé, de 1884 a 1906, 14,600,000 francs, pour indemnités en cas d'abattage du bétail23,000,000 pour l'euseignement agricoleet, en une seule année, 950,000 francs de subsides aux associations agri- coles. II faut cependant reconnaitre que les libéraux avaient une excuse nos braves campagnards ne méritaient pas beaucoup (Rires.) lis ont toujours été nos meilleurs amis ils ont gardé la foi de leurs pères plus d'une fois ils ont sauvé notre parti. Aussi, nous resteront-ils fidèles,. düt quel- que Bara les qualifier encore de charrues croyant eu Dieu. (Applaudissenients pro- Iongés.) Messieurs, vous avez tout a l'heure rendu graces a Dieu pour les bieufaits qu'il nous a accordés durant uu quart de siècle. Avec sou aide et sa protection, il dépend de bous qu'un autre quart de siècle de pais, de bonheur et de prospérité coimsience. Les prières sans doute, mais aussi le travail actif et constaut, disaient déja les hommes politiques de 1'antiquité. [je travail de tous les jours, de toutes les heure8 le travail comme vos chefs l'enten- dentle travail qui a douné, en pays gal lon, ces victoires de 1908 que nous, j fla- dans des pays aussi éloignés. Ges travaux supportent la comparaison avec ceux que j'ai vus dans les autres territoires que j'ai par- courus. Nous autres, Beiges, nous sommes en général trop sceptiques. Nousdoutons de nous-mêmes et des grandes choses que nous réalisons. Je fais des voeux pour que, malgré ce scepticisme, nous donnions la mesure de none énergie en unissant nos efforts et en contribuant tous, dans une même pensée de fierté nationale, au de'veloppement de notre colonie. Mais toutes ces appréciations forcément généralisées, nous pourrons sans doute les retrouver dans l'ouvrage 011 S. A. compte publier le récit de son expédition. Les notes nombreuses qu'il a prises y seront consignées et d'autre part on assure égilement qu'il commurdquera au Sénat quelques-unes de ses impressions au point de vue de la valeur économique de la colonie beige. Le jour de 1'Assomptioe, en l'anuee 1909, pur un ciel de fête, a l'heure de 1 Angelus de midi, les premières notes des sonneries thébunes s'élancent du haut de l'antique beffroi. Ils annoncent la danse des écus dont se gaussait, l'autre jour, notre aimable con frère, le Progrès d'Ypres. Et bientót la danse commence, charmante, rythmée, cadencée, brillantedatise des écus d'or et d'argent dont le gai tintin réjouit la foule assemblee au pied de l'an tique tour. En zij was verruktO uielle était réjouie la foule, a l'auditiou de uotre Caril lon, et sa joie devin* croissante quand, le soir, l'artiste incomparable qu'est M.Denyn, fit valoir, de faijon inimitable, le jeu com plet des cloches argentines dont les soeurs de Malines et de Bruges peuvent settles prétendre égaler la beauté. CKi! petites cloches gentilles, et vous, graves bourdons, unissez-vous souventes matuls, nous avons beaucoup admiróes, mais que nous ne préparons pas partout avec une ardeur égale a la votre. Je ne veux pas vous flatter mais je dois recon- naitre que depuis quelques années les bons exemples viennent de la wallonnie. Autre fois les Notbomb et les Barfchélemy du Mortier venaient chez nous chercher des sièges de dónutés. II y avait disette chez vous, quelquefois abondance chez nous. Aujourd'hui vous trouvei des sièges et, una fois conquis, vous ne les lachez plus, bien résolus A en gagner encore. (Lougs applau- dissements.) Voila, Messieurs, un exemple a imiter, et je ne cesserai, quant a moi, de le signaler a nos amis des Flandres. Voila le premier élément de succès le travail comme en pays wallon (Nouveaux applaudissements.) Un autre élémentl'union, l'union dans l'action. Nos adversaires se plaisent a dire que les catholiques sont divisés. Ne les croyez pas, Messieurs, ils sont autrement divisés que nous. Maisil ne faut pas même chez nous l'apparence, toujours nuisible, de la désunion. Pour des chrétians qui placent au premier rang de leurs devoirs Dieu et la Patrie, l'entente est facile. Mais il faut que tous y mettent une égale dose de bonne volonté. EhMessieurs, la vie politique n'est-elle pas, comme la vie de famihe, une suite de concessions réciproques Et si nous com prenons cela, ne serait-t-il pas facile, même dans les questions les plus irritantes, de trouver la solution la plus opportune et la moins importune L'orateur exprime ici la conviction que le gouvernement et la Droite sauront résou- dre la question militaire comme ils ont su résoudre la question des forts d'Anvers il remercie ensuite le gouvernement d'avoir aussi donné une solution a cette autre ques- fois dans des jeux charmants que vos sons soient joyeux ou tristes, triomphants ou endeuillés; vous remnerez toujours profon- dément l'Ame artiste du peuple Yprois. Et, ma foi, vous aiderez k mettre des écus dans les sacs de la population, grÉtce aux visites nombreuses que vous feront les touristes épris d'art musical et il sera vrai de dire, avec le Progrès que notre Administratisn communale fait sonnet' les écus... au plus grand profit de ses admi- nis trés. O uice fut une réeile manifestation d'art que la cloture des fètes de la kermesse de 1909 décor charmant des halles partielle- meut restaurées, beffroi majestueux, dont les beautés architecturalss furent détaillées grace a l'éclairage habilement nuance qui y fut projeté, et dont une des teintes, la mauve, eut pour effet de rebausser le carac- tère archaïque du monument sonneries anciennes qui nous rrportaient avec émotion aux temps jadis quel ensemble imposant et combien approprié 4 l'installation d'un nouveau carillon digue du décor Et cette digoité, le Carillon le revêt sans conteste des notes graves aux notes aiguës, la sono- rité est pai faite, a l'exceptiou d une cloche quo l'on nous dit devoir être remplacée intruse, va! Toutes rivalisèrent pour faire comprendre a la population qu'elles avaient en elles de quoi résister aux outra ges des ans, charmer les oreilles et les cceurs de nombreuses générations d'enfants d'Ypres et donner aux touristes de plus en plus nombreux, un gage de notre tranche et cordiale hospitalité. Que notre charmant Carillon soit done le bienvenu qu'il soit de toutes nos fètes et de toutes les manifestations de notre vie com munale que par de douces romances, il nous rappelle les années de notre enfance que ses joyeuses mélodies fêtent succès d'artistes et cinquantenaires de fidéle union que par des envolées briliautes, il fète nos triomphes et que de sa voix grave, austère, grandiose et mystórieuse, il salue le passage de 1 Auteur de toutes choses, du Christ notre Dieu. tion si importante du Congo et de nous avoir ainsi doté d'un vaste empire que nous envient les grandes puissances européennes et il poursuit en ces termes Un élément de succès, c'est la jeunesse. Je ne dirai pas que ia jeunesse est l'avenir. Pour moi, la jeunesse est le présent et l'avenir. Heureusement pour elle, elle n'est pas le passé (sourires)mais il est bon de lui rappeler quelquefois le passé. Jeunes gens, qui êtes ici nombreux et qui voulez bien me prêter utie si hienveillante attention, vous savez ce que c'est qu'un gouvernement catholique vous ignorez ce qu'a été, ce que serait encore, un gouverne ment libéral. Vous n'avez pas connu les heures douleureuses que nous avons vécues, les persécutions que nous avons endui ées, les avanies que nous avons subies pendant six ans. Vous jonissez avec nous des fruits de la victoire, mais vous ne savez pas a quel prix on doit la gagner. Vous voulez sans doute comme nous, preserver votre pays des douleurs de ia guerre scolaire, voir maintenir nos libertés que l'étranger admire en disantla liberté comme en Belgique vous ne voudriez pas que vos soeurs qui se consacrent a Dieu il y en a dans toutes nos families catholiques soient obligées un jour de quitter leur pays ou leur demeure comme ces admirables coi'nette8 blanches, semblables a des mouet- tes chassées par l'orage (Mouvement) Vous voulez, comme nous, maintenir cs que nous avons, consolider notre oeuvre, l'améliorer encore. Unissez-vous done a vos chefs, autour du drapeau qu'ils portent si vai Hammen t et qu'ils savent défendre avec tant de courage, le jour du combat. Vos succès passés sont la garantie de ceux de l'avenir ils sont autre chose encore ils sont devenus uue obligationsuccès oblige G'est avec un sentiment de legitime fierté et de vrai bonheur que nous prenons la plume pour rendre brièvement compte des distributions* des prix de nos deux chères écoles li bres et catholiques. II y a iongtemps que ces deux écoles oat conquis une place d'liODneur parmi les établissements d'iustruction de notre ville. A voir le défilé... interminable de leurs élèves, le public nombreux et choisi qui vient applaudir a leurs succès,a voir surtout la bonne tenue de i-es enfants et leur entrain dans l'exécution des différents numéros du programme de la distribution, on se sent assuré que la place d'honneur que ces écoles ont conquise ne leur sera pas enlevée et on s'en réjouit, paree que cela ne peut que contribuer puissamment a maintenir la sainte foi cbrétienne dans lecoeur de notre bonne population Yproise. Qu'ils sont a plaindre ces quelques chré- tiens, sincères il faut le croire, qui se voient obligés, paree que libéraux, d'être les ad- versairej de telles écoles comme Chretiens, ils devraient applaudir aux efforts, qu'on fait pour armer ces jeuues générationB contre les attaques de l'incrédulité et de la libre penséemais hélas comme libéraux, ils voient bien qu'A devenir bons chrétiens, ces enfants risquent de ne Jamais devenir libéraux et alors il faut bien choisir. Eu vrais chrétiens il devraient se dire périsse mon libéralisme plutöt que la foi de mes enfants mais tous n'ont pas ce courage des préjugés d'éducation, des accointances de familie, des relations d'amitiés, des inté réts d'affaires leur dictent de mettre une sourdine aux sentiments de foi qui leur restent et de se garder avant tout de se faire passer comme calotins Si la foi des enfauts doit eu pètir, on se persuaders qu'on n'en peut rien Mille fois plus avisés ces parents qui choisissent pour leurs enfants les écoles oü ces chers petits trouvent dans l'école même de condnuels encouragements a la piété chrétieune et un milieu compose d'en fants élevés chrétiennement chez eux. Mais laissons la ces réflexions et beaucoup d'autres qui notis sont venues a l'eiprit pendant que nous jouissions du spectacle récoufortant que nous ont donné les distri butions des prix auxquelles nous veuons d'assister. Ce qui nous a particulièrement frappé dans l'exécution des différents numéros de leurs programmes, c'est la parlaite diction, l'aisance, le comme il fautavec lequel ces jeunes enfants se sont acquittés de leurs roles preuve que les mat tres ne se conten- tent pas d'enseigner, mais se préoccupent de ce uui après tout est la grande chose, de former leurs élèves, de les mettre a même da pouvoir plus tard se tirer d'affaire par leurs propres ressources. Le chant, entre autres, dans les deux écoles, a été a bon droit chaudement ap- plaudi, A la distribution de l'Ecole de St-Michel surtout, oü on a exécuté La Cigale et la Fourmi (fable) en chceur a quatre voix d'enfants, musique de Ch. Gounod. Nous n'exagérons pas en disant que c'était mer» veille de pouvoir si bien exécuter rieu qu'avec des voix d'enfants et sans accom pagnement, une musique aussi savante et aussi difficile dans son apparente simplicité. Nous n'en revenions pas de notre étonne- ment devant Yaudace qu'il y a a oser entre- prendre des choses pareilles si audace il y a pour un maitre comme Mr Bostyn qui tient en mains ses jeunes exécutants et leur prêche d'exemple en fait de bonne fa§on de chanter. Toutes nos plus cordiales félicitations done au Rév. Directeur et au personnel enseignant de ces écoles et tous nos souhaits de voir leur dévouement et leurs talents couronués de nouveaux succès. JOURNAL ©rgane Satholique de l'Arrondissement i#

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 1