ïéléphone 52
Téléplione 52
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Samedi 21 aout 1909
10 centimes ie N°
448 Aknêe - N°4S55
Belgique
Le retour du prince Albert
Le Juhilé du Gouvernement
Catholique a Tournai
Sonnez, cloches, sonnez,
Carilionnez gaiement
Distributions des prix
des écoles de St-Aioijs
et de St-Michel
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TVois voyagcurs au Congo
Le prince Albert a étaccueilli avec en
thousiasme a Anvers et a Bruxelles Les
acclamations qui ont éclaté a son débarque-
ment sur le sol beige prouvent combien
l'hérilier du trone de Belgique est populaire
et avec quelle attention e'mue le pays l'a
suivi dans son voyage d'exploration a travers
le Congo.
Le Peuple traite de bluff les préparatils
faits par les Beiges pour recevoir le prince
bien aimé.
Nous comprenons que ces manifestations
gênent l'organe socialiste. II y voit la con-
damnation de ses visées républicaines et de
sa campagne antimonarchique.
Le journal socialiste qualifie de mercan-
tiles les manifestations d'Anvers. Mêlant
l'impudence a l'insulte, il conrmet l'impru-
deuce de rappeler les voyages au Congo de
MM. Renkin et Vandervelde.
Eh bien le rapprochement se fera de lui-
même dans l'esprit du peuple beige.
Celui-ci se souviendra que le prince Albert
et le minislre des colonies sont allés au
Congo pour voir notre possession africaine
et pour étudier sur place les ressources qu'elle
peut procurer a la mère-patrie. Si des réfor-
mess'imposent dans le régime colonial, une
enquête loyale et approfondie leur permettra
d'indiquer les moyens de les réaliser.
Le citoyen Vandervelde en est a son se
cond voyage au Congo. De sa première ex-
pédition, il a rapporté la conviction que le
Congo est un pays d'avenir.
Aujourd'hui il est retourné a Boma défen-
dre des étrangers.des Anglais ou des AmérD
cains, qui la bas sont les pionniers de la
Grande-Bretagne et qui mettent tout en
oeuvre pour permettre a Albion de nous en-
lever un j iur notre bel empire colonial.
Le geste patriotique du prince Albert et
de M. Renkin doit être opposé a la démarche
antinationale de M. Vandervelde, Le vrai
peuple, celui qui ire se nourrit pas de tirades
internationalistes, a vite indiqué quels sen
timents divers lui inspirent ces deux facons
si différentcs de comprendre les intéréts bei
ges.
Au prince Albert, il crie en ce jour
Welkom Soyez le bien revenu
Au leader socialiste, il dira demain «Vos
declamations contre le Congo me sont sus-
pectes. Elles sont inspirées par les ennemis
de la rolonie dont vous avez assumé la dé-
(ense.
Les impressions du prince
Les journaux beiges s'accordent unanime-
ment a rendre un hommage mérité a l'héri
tier de la Couronne et tous se félicitent de
l'heureuse issue du voyage qui netait pas
sans dangers.
Nous aussi, disons toute notre admiration
a ce propos et nous croyons inutile d'y in-
sister davantage. Mais ce que nous voudrions
souligner e'est l'utilité que cette aventure
aura pour l'administration de la colonie. En
effet le prince a voyagé en homme qui veut
apprendre el voir par lui même, et a qui la
vérité ne fait point peur.
Son admiration pour la colonie est sincere,
mais eile ne l'aura pas aveuglé. Des investi
gations poussées a fond la-bas, des questions
précises auxquelles il aura élé répondu sou
vent avec lranchise aurom tau voir non-seu-
iement ce qu'il fait admirer, mais aussi ce
qu'il faut laire et même ce qu'il faut chan
ger.
Dans 1'interrogatoire que lui ont fait subir
les journalistes, il a déja exprimé son opinion
et notamment résumant ses impressions, il a
dit
J ai été émerveiilé de constater comment
on a pu si rapidement organiser cet immense
territoire en le dotant de services administra-
tifs presque complets finances, postes, force
publique, voies de communication. Cette or
ganisation fait grand honneur aux Beiges.
Elle dénote chez nos compatriotes des apti
tudes coloniales remarquables. Les grands
travaux que j'ai vus sont conduits avec une
rare intelligence, malgré les difficultés de
toute espèce qui sont plus grandes encore
(suite et fin.)
II est vrai, d'autre part aussi, que le
produit des droits a été consacré a l'insti-
tutiou de ce bienfaisant fouds spécial, dü a
l'iuitiative de MBeernaert, et qui permit
aux communes de rétablir leurs finances
compromises par les folies scolaires. Un
franc par tête d'habitant, c'est-a-dire 40,000
francs, par example, anuuellement pour la
ville de Tournai.
On semble avoir perdu le souvenir de cet
immense bienfait sans lequel bien des com
munes ne se seraient pas relevées, avec
lequel la ville que j'administre a de quoi
payer leB intéréts et l'amortissement du
capital nécessaire a la restauration de ses
nombreux monuments. Messieurs, je saisis
cbaque occasion que je rencontre pour bij 1 r
le nom de M. Beernaert et exalter le Gou
vernement qui nous ont accordé et continué
cette faveur, qui peut s'étendre encore.
Est-on bien certain qu'un gouvernement
libéral maintiendrait ce fonds, si les hasards
de la politique devaient l'amener au pou
voir? Je crois qu'il serait contraitit de le
maintenir sous peine de voir se révolter
tous les administrateurs communaux qui
siègent it la Chambre. Mais avec quoi nos
adveiBaires alimenteraient«ile ce fonds
spécial, puisqu'ils en feraient tarir la source
même les droits existant aujourd'hui et
qui n'atteignent que les produits étrangers?
Et pour finir nion éuumératiou, qui douc
parle encore de cette autre faveur, le trans-
poi t gi atuit des déchets de carrières, ac-
coi dó aux communes qui veulent bien les
demauder pour la réfection de leurs chemins
vicinauxï
Sans doute il reste beaucoup a faire
mais reconnaissons qu'il a été fait beaucoup.
L'agriculture, uisait, il y a 4 semaines ii
Ypres, le chef du cabinet, M. Schollaert,
l'agriculture c'est la richesse des nations.
Toutes nos mines de houille réunies rap»
portent par an 270 millions l'industrie
laitière seule rapporte 300 millions par an.
(Bravos.)
Et dire, Messieurs, que le parti libéral
u'a jamais rien fait pour favoriser l'ygricul-
ture dans notre pays. Qu'on me cite une
seule mesure prise en sa faveurTandis
que nous pouvons nous próvaloir par exem-
ple, d'avoir payé, de 1884 a 1906, 14,600,000
francs, pour indemnités en cas d'abattage
du bétail23,000,000 pour l'euseignement
agricoleet, en une seule année, 950,000
francs de subsides aux associations agri-
coles.
II faut cependant reconnaitre que les
libéraux avaient une excuse nos braves
campagnards ne méritaient pas beaucoup
(Rires.) lis ont toujours été nos meilleurs
amis ils ont gardé la foi de leurs pères
plus d'une fois ils ont sauvé notre parti.
Aussi, nous resteront-ils fidèles,. düt quel-
que Bara les qualifier encore de charrues
croyant eu Dieu. (Applaudissenients pro-
Iongés.)
Messieurs, vous avez tout a l'heure rendu
graces a Dieu pour les bieufaits qu'il nous
a accordés durant uu quart de siècle. Avec
sou aide et sa protection, il dépend de bous
qu'un autre quart de siècle de pais, de
bonheur et de prospérité coimsience.
Les prières sans doute, mais aussi le
travail actif et constaut, disaient déja les
hommes politiques de 1'antiquité.
[je travail de tous les jours, de toutes les
heure8 le travail comme vos chefs l'enten-
dentle travail qui a douné, en pays gal
lon, ces victoires de 1908 que nous, j fla-
dans des pays aussi éloignés. Ges travaux
supportent la comparaison avec ceux que j'ai
vus dans les autres territoires que j'ai par-
courus. Nous autres, Beiges, nous sommes
en général trop sceptiques. Nousdoutons de
nous-mêmes et des grandes choses que nous
réalisons. Je fais des voeux pour que, malgré
ce scepticisme, nous donnions la mesure de
none énergie en unissant nos efforts et en
contribuant tous, dans une même pensée de
fierté nationale, au de'veloppement de notre
colonie.
Mais toutes ces appréciations forcément
généralisées, nous pourrons sans doute les
retrouver dans l'ouvrage 011 S. A. compte
publier le récit de son expédition. Les notes
nombreuses qu'il a prises y seront consignées
et d'autre part on assure égilement qu'il
commurdquera au Sénat quelques-unes de
ses impressions au point de vue de la valeur
économique de la colonie beige.
Le jour de 1'Assomptioe, en l'anuee 1909,
pur un ciel de fête, a l'heure de 1 Angelus
de midi, les premières notes des sonneries
thébunes s'élancent du haut de l'antique
beffroi. Ils annoncent la danse des écus dont
se gaussait, l'autre jour, notre aimable con
frère, le Progrès d'Ypres.
Et bientót la danse commence, charmante,
rythmée, cadencée, brillantedatise des
écus d'or et d'argent dont le gai tintin
réjouit la foule assemblee au pied de l'an
tique tour.
En zij was verruktO uielle était
réjouie la foule, a l'auditiou de uotre Caril
lon, et sa joie devin* croissante quand, le
soir, l'artiste incomparable qu'est M.Denyn,
fit valoir, de faijon inimitable, le jeu com
plet des cloches argentines dont les soeurs
de Malines et de Bruges peuvent settles
prétendre égaler la beauté.
CKi! petites cloches gentilles, et vous,
graves bourdons, unissez-vous souventes
matuls, nous avons beaucoup admiróes,
mais que nous ne préparons pas partout
avec une ardeur égale a la votre. Je ne
veux pas vous flatter mais je dois recon-
naitre que depuis quelques années les bons
exemples viennent de la wallonnie. Autre
fois les Notbomb et les Barfchélemy du
Mortier venaient chez nous chercher des
sièges de dónutés. II y avait disette chez
vous, quelquefois abondance chez nous.
Aujourd'hui vous trouvei des sièges et, una
fois conquis, vous ne les lachez plus, bien
résolus A en gagner encore. (Lougs applau-
dissements.)
Voila, Messieurs, un exemple a imiter,
et je ne cesserai, quant a moi, de le signaler
a nos amis des Flandres. Voila le premier
élément de succès le travail comme en pays
wallon (Nouveaux applaudissements.)
Un autre élémentl'union, l'union dans
l'action. Nos adversaires se plaisent a dire
que les catholiques sont divisés. Ne les
croyez pas, Messieurs, ils sont autrement
divisés que nous. Maisil ne faut pas même
chez nous l'apparence, toujours nuisible, de
la désunion.
Pour des chrétians qui placent au premier
rang de leurs devoirs Dieu et la Patrie,
l'entente est facile. Mais il faut que tous y
mettent une égale dose de bonne volonté.
EhMessieurs, la vie politique n'est-elle
pas, comme la vie de famihe, une suite de
concessions réciproques Et si nous com
prenons cela, ne serait-t-il pas facile, même
dans les questions les plus irritantes, de
trouver la solution la plus opportune et la
moins importune
L'orateur exprime ici la conviction que
le gouvernement et la Droite sauront résou-
dre la question militaire comme ils ont su
résoudre la question des forts d'Anvers il
remercie ensuite le gouvernement d'avoir
aussi donné une solution a cette autre ques-
fois dans des jeux charmants que vos sons
soient joyeux ou tristes, triomphants ou
endeuillés; vous remnerez toujours profon-
dément l'Ame artiste du peuple Yprois.
Et, ma foi, vous aiderez k mettre des
écus dans les sacs de la population, grÉtce
aux visites nombreuses que vous feront les
touristes épris d'art musical et il sera
vrai de dire, avec le Progrès que notre
Administratisn communale fait sonnet' les
écus... au plus grand profit de ses admi-
nis trés.
O uice fut une réeile manifestation d'art
que la cloture des fètes de la kermesse de
1909 décor charmant des halles partielle-
meut restaurées, beffroi majestueux, dont
les beautés architecturalss furent détaillées
grace a l'éclairage habilement nuance qui
y fut projeté, et dont une des teintes, la
mauve, eut pour effet de rebausser le carac-
tère archaïque du monument sonneries
anciennes qui nous rrportaient avec émotion
aux temps jadis quel ensemble imposant
et combien approprié 4 l'installation d'un
nouveau carillon digue du décor Et cette
digoité, le Carillon le revêt sans conteste
des notes graves aux notes aiguës, la sono-
rité est pai faite, a l'exceptiou d une cloche
quo l'on nous dit devoir être remplacée
intruse, va! Toutes rivalisèrent pour
faire comprendre a la population qu'elles
avaient en elles de quoi résister aux outra
ges des ans, charmer les oreilles et les cceurs
de nombreuses générations d'enfants d'Ypres
et donner aux touristes de plus en plus
nombreux, un gage de notre tranche et
cordiale hospitalité.
Que notre charmant Carillon soit done le
bienvenu qu'il soit de toutes nos fètes et de
toutes les manifestations de notre vie com
munale que par de douces romances, il
nous rappelle les années de notre enfance
que ses joyeuses mélodies fêtent succès
d'artistes et cinquantenaires de fidéle union
que par des envolées briliautes, il fète nos
triomphes et que de sa voix grave, austère,
grandiose et mystórieuse, il salue le passage
de 1 Auteur de toutes choses, du Christ
notre Dieu.
tion si importante du Congo et de nous avoir
ainsi doté d'un vaste empire que nous envient
les grandes puissances européennes et il
poursuit en ces termes
Un élément de succès, c'est la jeunesse.
Je ne dirai pas que ia jeunesse est l'avenir.
Pour moi, la jeunesse est le présent et
l'avenir. Heureusement pour elle, elle n'est
pas le passé (sourires)mais il est bon de
lui rappeler quelquefois le passé.
Jeunes gens, qui êtes ici nombreux et qui
voulez bien me prêter utie si hienveillante
attention, vous savez ce que c'est qu'un
gouvernement catholique vous ignorez ce
qu'a été, ce que serait encore, un gouverne
ment libéral. Vous n'avez pas connu les
heures douleureuses que nous avons vécues,
les persécutions que nous avons endui ées,
les avanies que nous avons subies pendant
six ans. Vous jonissez avec nous des fruits
de la victoire, mais vous ne savez pas a
quel prix on doit la gagner.
Vous voulez sans doute comme nous,
preserver votre pays des douleurs de ia
guerre scolaire, voir maintenir nos libertés
que l'étranger admire en disantla liberté
comme en Belgique vous ne voudriez pas
que vos soeurs qui se consacrent a Dieu il
y en a dans toutes nos families catholiques
soient obligées un jour de quitter leur
pays ou leur demeure comme ces admirables
coi'nette8 blanches, semblables a des mouet-
tes chassées par l'orage (Mouvement)
Vous voulez, comme nous, maintenir cs
que nous avons, consolider notre oeuvre,
l'améliorer encore. Unissez-vous done a vos
chefs, autour du drapeau qu'ils portent si
vai Hammen t et qu'ils savent défendre avec
tant de courage, le jour du combat. Vos
succès passés sont la garantie de ceux de
l'avenir ils sont autre chose encore ils
sont devenus uue obligationsuccès oblige
G'est avec un sentiment de legitime fierté
et de vrai bonheur que nous prenons la
plume pour rendre brièvement compte des
distributions* des prix de nos deux chères
écoles li bres et catholiques.
II y a iongtemps que ces deux écoles oat
conquis une place d'liODneur parmi les
établissements d'iustruction de notre ville.
A voir le défilé... interminable de leurs
élèves, le public nombreux et choisi qui
vient applaudir a leurs succès,a voir surtout
la bonne tenue de i-es enfants et leur entrain
dans l'exécution des différents numéros du
programme de la distribution, on se sent
assuré que la place d'honneur que ces écoles
ont conquise ne leur sera pas enlevée et on
s'en réjouit, paree que cela ne peut que
contribuer puissamment a maintenir la
sainte foi cbrétienne dans lecoeur de notre
bonne population Yproise.
Qu'ils sont a plaindre ces quelques chré-
tiens, sincères il faut le croire, qui se voient
obligés, paree que libéraux, d'être les ad-
versairej de telles écoles comme Chretiens,
ils devraient applaudir aux efforts, qu'on
fait pour armer ces jeuues générationB
contre les attaques de l'incrédulité et de la
libre penséemais hélas comme libéraux,
ils voient bien qu'A devenir bons chrétiens,
ces enfants risquent de ne Jamais devenir
libéraux et alors il faut bien choisir. Eu
vrais chrétiens il devraient se dire périsse
mon libéralisme plutöt que la foi de mes
enfants mais tous n'ont pas ce courage
des préjugés d'éducation, des accointances
de familie, des relations d'amitiés, des inté
réts d'affaires leur dictent de mettre une
sourdine aux sentiments de foi qui leur
restent et de se garder avant tout de se faire
passer comme calotins Si la foi des enfauts
doit eu pètir, on se persuaders qu'on n'en
peut rien Mille fois plus avisés ces parents
qui choisissent pour leurs enfants les écoles
oü ces chers petits trouvent dans l'école
même de condnuels encouragements a la
piété chrétieune et un milieu compose d'en
fants élevés chrétiennement chez eux.
Mais laissons la ces réflexions et beaucoup
d'autres qui notis sont venues a l'eiprit
pendant que nous jouissions du spectacle
récoufortant que nous ont donné les distri
butions des prix auxquelles nous veuons
d'assister.
Ce qui nous a particulièrement frappé
dans l'exécution des différents numéros de
leurs programmes, c'est la parlaite diction,
l'aisance, le comme il fautavec lequel
ces jeunes enfants se sont acquittés de leurs
roles preuve que les mat tres ne se conten-
tent pas d'enseigner, mais se préoccupent
de ce uui après tout est la grande chose, de
former leurs élèves, de les mettre a même
da pouvoir plus tard se tirer d'affaire par
leurs propres ressources.
Le chant, entre autres, dans les deux
écoles, a été a bon droit chaudement ap-
plaudi,
A la distribution de l'Ecole de St-Michel
surtout, oü on a exécuté La Cigale et la
Fourmi (fable) en chceur a quatre voix
d'enfants, musique de Ch. Gounod. Nous
n'exagérons pas en disant que c'était mer»
veille de pouvoir si bien exécuter rieu
qu'avec des voix d'enfants et sans accom
pagnement, une musique aussi savante et
aussi difficile dans son apparente simplicité.
Nous n'en revenions pas de notre étonne-
ment devant Yaudace qu'il y a a oser entre-
prendre des choses pareilles si audace il y
a pour un maitre comme Mr Bostyn qui
tient en mains ses jeunes exécutants et leur
prêche d'exemple en fait de bonne fa§on de
chanter.
Toutes nos plus cordiales félicitations
done au Rév. Directeur et au personnel
enseignant de ces écoles et tous nos souhaits
de voir leur dévouement et leurs talents
couronués de nouveaux succès.
JOURNAL
©rgane Satholique
de l'Arrondissement
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