CONCERT <j* m <j* m m m »J!iSS"53,ir- w«" viSSï,,Y,"L!'kT U!,el0,"»r- Harmonie Communale L'avis des Collégiens sur le Sport Notre pain Hepos dominical PHARMACIEN DE SERVICE VILLE DY PRES Conseil Communal Ah 5i vous saviez 2"f!!ebie" e!'c' uwclijksafkon diyingen du Dimanche 22 aoüt I r. Los a bon üés de ce ioinial qul^ ^um1,1 a 8 heures Programme 1. Dunkerque, allegro. Hou\iaux 2. Le Roi l'a dit, ouverture. L. Delibes. 3. La Favorite, fantaisie. Donizetti. 4. Caprice espagnol. Weys. 5. Transcription de Lakmé. L. Delibes. 6. Arrivée de la posle. Eilenberg. Dans le concours de composition francaise ouvert, cette année, entre les rhétoriciens de tous les colléges épiscopaux de notre diocese, le discours ci-dessous, écrit par M. Er. JONCKHEERE, de Bruges, a dignement riva- lisé avec celui que nous avons publié dans notre numéro précédent Chers Camarades, C'est chose assez nouvelle, sans doute, que cette réception, dans une société litté raire, d'une douzaine de triomphateurs ath- létiques, rapportant, victorieux et fiers, uu trophée conquis dans un match de football. II nous arrive plus fréquemment, je crois, d'assister a des joutes plus tranquilles. Maïs cette innovation, notre société est toute heu- reuse d'avoir a l'introduire. Elle vous a pré paré cette fête, qui vous paraitra peut-être bien humble après tant d'autres, et m'a chargé de vous faire agréer ses plus chaleu- reuses félicitations. Ca done, chers amis, après les applaudis- sements dont la foule saluail vos efforts vic torieux, après les acclimations enthousiastes que nos condisciples vous adressaient hier, après les félicitations glorieuses dont vous récompensait le Prélat vous remettant cette coupe si bien méritée, recevez maintenant l'expression et l'hommage, moins bruyants, moins honorables sans doute, de notre ad miration et de notre joie. Mais combien sincère cette admiration, amis, et combien profonde cette joie 1 Laissez moi vous parler de cette journée bü vous étiez partis, calmes et tranquilles, comme des héros antiques de 1 anxiété, de l'espoir qui nous faisaient trépigner et des conversations impatientes, des discus sions sans fin sur vos chances et puis, le soir, la nouvelle de la victoire, les hourrahs dans la grande cour, et le grand drapeau tricolore. Car enfin, Messieurs, si les premiers hon neurs du triomphe étaient pour vous, si vous seuls les méritiez, i! en restait encore pour vos supérieurs, pour nous vos condisciples, et pour notre vieil institut, dont vous aviez fait triompher les couleurs et le nom devant la foule enthousiaste, devant notre Prélat, et par dela l'enceinte des pelouses, devant tout le public beige. Que l'on exalte ou que Pon nie l'importance du sport, le seul fait de l'at- tention que lui prêtent les journaux et le public, et de la bienveillance de l'auguste donateur, assurait aux vainqueurs et au nom qu'ils défendaient une gloire incontestable et incontestée. Chers camarades, quand je vous regarde, tous bien découplés, agiles, vigoureux et gais quand je vous ai vus, a Pentrainement, inlassables, disciplinés, courtois, j'éprouve quelque embarras a faire l'éloge du sport. Comme il me serait plus commode pour cela, plus juste surtout de vous montrer et de dire voyez Aussi serai-je bref la-dessus, mes camara des, d'autant que vous me pourrez rappeler que la simplification et la rapidité, dans une idéé et dans sa réalisation, sont enseignées par l'exercice du sport Nul ne conteste plus la vertu hygie'nique des sports raisonnablement pratiqués. C'est que l'hygiène du corps comprend entre autres le mouvement raisonné des membres et la loppantes morales des sports t Je ne ferai quegrandir votre valeur, chers camarades, en attribuant pour une bonne part vos succès a votre courage, a votre énergie, a votre esprit d'entente et de coopération, a la disci pline inflexible qui vous pliait aux ordres de votre capitaine ou aux conseils de l'abbé V..., qu'il ne faut pas oublier dans votre triomphe toutes qualités qui, développées a Pentrainement avec courtoisie sportive, orneront plus tard votre vie morale. Pourtant... Mëssieurs.excusez une compa raison antique le lieu oh nous sommes le permet bien, n'est-ce pas Quand le consul vainqueur montait au Capitole,trainé par les attelages blancs du triomphe au milieu de la foule déliraute du peuple de Rome ses legionnaires, a ses cötés, lui lancaient joyeu- sement des qualités grossiers, et un esclave, debout derrière uirépétait desa voixmorne: Souvieas-toi que tu es un homme.» Inutile était parfois la lecon, quand Rome était austère encore, mais combien ont trahi ou sont morts pour l'avoir oubliée Chers camarades, je vais prendre des airs doctes et sermonneurs Mais, vous êtes des triomphateurs, et les triomphateurs ne se froissaient jamais des propos du soldat On vous a dit souvent c'est devenu une banaliié que l'excès en tout est dangereux. Puis-je ajouter notamment en matièra de sport! Au point de vue physique déja ce danger s'accuse nettement. Je ne suis nullï- ment compétent en la matière, mais les mé- decins les plus sportifs ont toujours répété que l'excès dans les sports, dans le cyclisme, par exemple, donne fréquemme.,1 lieu aux plus graves maladies, des reins et du coeur le plus souvent, et au développement exces- sif de certains membres au détriment d'autres. Onmedira: voyez le peuple anglais: l'Anglais pratique le sport bien plus que nous, et il est plussain et vigoureux. Enten dons nous, Messieurs, et disons que la pra tique des sports est bien plus générale, plus rationnelle, plus savante, dirais-je, en An- gleterre que chez nous. Cela seul est vrai. Mais je sais que certains jeunes gens, et vous le savez aussi, dans d'autres établissements, I en Fiance et en Belgique.tendent a pratiquer ou pratiquent le sport avec 1111 excès incounu a la généralité du peuple sportil par excel lence. Si nous admettona done une éducation bilatérale, physique et intellectuelle, nous jj voyons déja que le développement excessif de lapartie physique nuitau corps lui-mème. i Qu'en deviendra-t il done de la partie mo- f, rale dans ce cas,et de l'ensemble harmonieux tant souhaité, mens sana in corpore sano I II est naif de dire que si l'on consacre trop j de temps a l'éducation physique, 1'éducatH n f L'opinion publique s'est émue ceite se- maine dc-s protesfa'ions d'une cinquaa aine de pauvres, a qui du pain suspect fut distri- bué mardi dernier a l'école gardienne libre de la rue de Lille k l'oocasion de8 funérail- les de Mme Zwaeuepoel-Wyckhuise on ré clama notamment un règlement communal permettant l'inspection des denrées alimen- taires. On ent mieux tait de réclamer l'ap- plication du règlement existaut, que dit Tout pain doit être bien ruit, fabriqué de froment ou de seigle sain, non rnoisé ui avariéd'une manière quelconque, et saus mélange d'aucuce substance étrangère. Le l'otnuiissaire et les agents de police, aiusi que les vérificateurs du pain, nommés par le collége, constaterout les contraven tions au présent règlement. lis saisiront provisoiremeut tout pain, qu ils croiront être de mauvaise qualité, pour Ie soumettre a l'exameu d'experts a désigner par le Collége Au surplus depuis la loi relative a la fal sification des denrées aliuientaires, le bourg mestre et les agents du gouvernement peu- vent péaétrer dans les magasins, boutiques et lieux quelc jnques aö'eetés a la veute des denrées et substances alimentaires, et con- stater les infractions aux lois et règlemeuts. On demaude encore un règlement qui empêche les boulangers de vendre, sans 1'annoncer, des pains de sept a buit cents grammes pour les pains d'uu ki'o. Encore nnefois ce règlement existe Les boulaugers sont ten us d'anuoncer, par un écriteau exposé, les prix des diffé- reutes sortes de pains qu'ils otfrenteu veute. Les prix du pain sont fixés par kilogramme, et les pains, même ceux de commande, doi- vent être, étant refroidis, d'uu demi, d'uu, d'un et demi, «tt de deux kilogrammes. Peuvent être exceptés decette disposition, les pains distribués par les soins des admi nistrations cbaritables en exonératiou de fondations, qui stipulent la distribution de pains de 30 centimes. Le poids de ces paius sera tixé de commuri accord entre les livrau- ciers et l'administration charitable. Les boulangers sont tenus d'avoir dans un endroit apparent uue balance et des poids pour pe8ei' le pain, s'ils en sont requis par 1 acheteur ou par les agenfs de l'autoritó. Nous demandons l'application des lois et règlemeuts dans l intérê? général. Dimanche 32 Aoüt 1909 H. DEHOUUK, rue de Dixmude, 16. morale en pStit forcément. Or, il est con traire a toute philosophic saine, et surtout a la morale de notre religion cbrétienne, de donner au corps une part supérieure ou seu- lement égale a celle de l'ême dans nos soins, dans nos attentions, dans notre éducation. Les anciens, si tentés d'admirer le corps pourtant, le sentiment déja en faisant de i 8'. en'' iaebb Vandenboogaerde, éche- mens sana la partie principale du dicton que f vms' le's' a-'l^er8^°te, D Huvettere, Bou- l'on invoque maintenant a tort et a travers. I C'U8.r^' e8eieui> Boone, cotiseillers D'ailleurs, c'est dans l'intérêt du sport Biehuyck> sonseiller et secrétaire intérimai- Séance du Samedi T4 Aoüt. La séance est ouverte a 5 h. 25. Présents: MM. Colaert, bourgmestre, pré- même qu'une saine modération est a sou- haiter. Voyez ce qui se passé actuellement. Le sport dégénéré déja le sport cycliste n'existe plus le football menace de succoin- ber comme lui sous les atteinres du profes- sionnalisme et d'absurdes querelles de clubs. re. MM. Struye, Iweins d'Eeckhoutte et Le- mahieu, empêcbés, se sont excusés. M le Président dépise le compte commu nal de l'exercice écoulé. II demaude l'urgeuce pour la fixation du On en est arrivé ces calamités, a un état a nee d entretien a Ihöpital, d'esprit si contraire a l'esprit du sport, paree que certains, trop nombreux, ont fait du sport l'objel de leur existence et de toutes établie suivant lettre des tu spices, a 2 fr. 19. Adopté. Règlemeuts communauxcirculation dé au leurs activités. Je sais bien que vous êtes loin {°>n°bi<es etd'autres véhiculesquelconques. de cette extrémité, que dans les colléges le 5 1 e re8Jdeut expose ou a la suite de nm sport est en général pratiqué avec toute la loyauté et toute la modération désirables mais en cette matière, on ést si vite, si faci- lement porté aux extremes et cela même paree que le sport est en soi une si bonue chose. Et puis, Messieurs, cette éducation spor tive est certainement d'ordre inférieur a l'é ducation morale il y a entre elles la même différence qu'entre le corps et l'Sme. flest taut de belles, de nobles ctioses que l'on j ignore 011 aura une vie si etroite, si infe rieure, si petite, eomparée a celle que l'on aurait pu vivre, si Pon ne prend plus !e temps de lire, d'e'couter, de méditer. Vous avouerai je que ces choses que l'on nous respiration atondante au grand air pur. La dites, que l'on vous répète bien souvent, il y d l' a r* tü nn n n rn o rt*v ïfi mi a gymnastique suédoise répond magnifique- ment au premier de ces desiderata. Mais si elle se pratique en salie, elle est insuffisante, envisagée sous le second point de vue. D'un autre cóté, elle est monotone et machinale, ne faisant aucune part a l'intelligence les sports, eux, pratiqués l'hiver sur la plaine de football, l'été sur le gazon ou le ciment des courts de lawn-tennis, ou dans l'eau bienfaisante des bassins de natation, sont, toujours avec cette réserve d'une prati que sans excès, une combinaison régulière des mouvements rationnels des membres dont nul plus magnifique exemple que ceux de la natation et du canotage avec le dé veloppement des poumons, a l'air sain des campagnes, avec enhn de grandes qualités au point de vue de l'éducation, prise au sens moral du mot. Lecauchemar légendaire des jambes cas- sées et des genoux broyés s'est évanoui.Mais connait-on, généralement, les vertus déve- a deux ou trois ans, nous ne les croyions pas,_nous qui sommes maintenant les afnés; et que maintenant, que nousjallons terminer nos études moyennes, nous les comprenons, nous les senions, nous nous les communi- quons entre nous Et pourtant nous ne sommes que des rhétoriciens I C'est que la pratique des sports est bien plus séduisante que l'étude, que ia lecture, que la réflexion Mais par dela ces aspects, quels horizons ouvre-t elle Tandisque l'éducation intel lectuelle... Tenez, ma conviction estcertaine; je crois que l'introduction des sports dans l'éducation est un grand bienfait. Pranquons-les saine- ment, sans négliger le moins du monde notre instruction et notre éducation classi- ques. Et alorsnous serons une génération de jeunes hommes, beaux et robustes, sensibhs a la beauté, instruits, généreux, capables de mettre une santé vigoureuse au service de l'idéal et des nobles taches, entretenues au cours de cette éducation parfaite. expose qu'a la suite de nom- breuses reclamations et a Ia demaude de quelques conseillers communaux, il a rédigé un piojet de règlement spécial. Quoique le règlement général sur la police du roulage piévoie pour lesautomobiles un maximum de 30 kil. a l'heure hors ville et de 10 kil. a l'heure k la traverse de l'agglomération, ou estime que 10 km est eucore excessif. Ce n'est pas mon avis, dit M. le président, saai' peut-être pour certaines rues. Le Collége vous propose de limiter a C km. k l'heure Ta la vitesse de marche de tous les véhicules aux endroits suivants a Tangle du boule- Malou et de la rue de Stuers, dans la rue du Temple, rue au Beurre.a la Graud'Plac e, rue de Menin. M. Boone. A léuoneé des rues, il y au- r^it heu d'ajouter l'eutrée de la rue de Lille. M. D'Huvetteke. Vous assimilerez tous les véhicules a l'allure d'uu homme en inarche. II ny a pas moyen d'exiger autaut. M. le President.Mon sentiment a tou jours été qu'il faut une ailure raisonuahie. Bi on roule a 10 kilomètres, je ne voisaucun inconvenient.,(Lecture est donnée du règle ment 1883.) Je peuse qu'il faut coutenver dans les errements existants st ne pas régie meuter,saufpour quelques eudroitsspéciaux, II sera diflicile de déterminer 5 ou 10 kilo mètres. 11 faut considérer aussi que uous n'avons jamais d'accideuts d'uuios ou de ve los. Jadis, ou rencontrait beaucoup de velos non éclairés.; maintenant, le règlement est respecté,.Les règlemeuts généraux sont la, prescrivant 10 kilomètres k üntérieur des villes et 30kiloia. èl extérieur, saufaréduire j cette vitese a 5 kilomètres pour certains en- droits, tel que 1 angle lormé par le boulevard Malou et la rue de Stuers, la rue du Temple, la rue au Beurre, la rue de Lille et la Grand' Place. M Biebuyck. Ce règlement serait draconnien, il eatraverait la circulation. Je propose d'imposer a tous les véhicules la vitesse de 5 km. aux endroits suivants a Tangle du boulevard Malou et de la rue de Stuers, rue du Temple, coiu du marché bas et porte de Lille. On ne voudra plus passer par Ypres, voyez 1'exemple de Furnes M. Boone. 11 sufflsait de décréter une vitesse uniforme de 10 kilomètres a 1 heure. M. Biebuyck. A ca compte, il n'est pas nécessaire de prendre unnouveaurèglement, puisque la vitesse maxima pour automobiles dans les agglomerations est de 10 km. II y aurait lieu cependant de réduire cette vi tesse pour certaines carrefours, notamment rue du temple et k la porte de Lille. Limi ter ailleui's serait exorbitant. M. ISegerem.Les piétons comptent.tou jours, je suppose. M. Biebuyck. En général, une vitesse de 10 kilomètres n'est jamais dangereuse M. Begrrem. La vitesse est souvent dif ficile a apprécier 12 a 14 kilomètres passe- rout pour 10 kilomètres. II serait préféra- ble de specifier une vitesse inférieure a 10 kilomètres. Aprós une longue discussion, M. Vanden- hoogtterde propose d'adopter 10 kilomètres pariout et kilomètres a tous les tournants de rues. M. le Président propose, en outre, une limitation do vitesse aux traverses des rues et places pubiiques. M. Sobry demaude la division du vote et propose de s'en tenir aux angles de rues. Dans uue rue.il peut y avoir trois,quatre tra verses etce serait obliger les conducteurs a changer toujours de vitesse. La proposition, mise aux voix, est adoptée moins le vote uégatif de M. Begerem. M. le Président se plaint de ce que beau- coup de personue8 preuuent 1'habitude de rouler a velo sur les trottoirs. M D'Uüvettere. Ce n'est pas tolerable ia oö il y a moyen d'emprunter la chaussée, ce qui 11 est pas le cas pour ina r ue. (Riree) M. le Président propose d'accorder au bourgmestre la faculter d'iulerdire i'accès de certaines artères en emps de fête. Gettproposition est adoptée. M.PRaeijs a constaté quedes motocycletles roulaut a une vitesse de 16 a 20 kilomètres a l'heure, traversant la ville, étaient suivies parfois d'un cycliste dontle vélo était attaché avec une corde de plusieurs mètres de lon gueur. M. le Président estime que les deux ma chines ayant leur conducteur, il n'y a pas de ce chef violation du règlement sur la police du roulage mais on pourrait vcrbaliser pour excès de vi.esse. M. BEGEREM doute de la légalité du règle ment qu'on vient de voter. M. le président est, au contraire, convain- cu de sa parfaite légalité. M. D'HUVKTTERE demande que les pré posés veillent a faire observer qu'on prenne toujours la droite. II y a lieu de rappeler également au public que I'accès des remparts est interd.it aux cyclistes a partir de midi. Avant de passer au vote, il est specific que le règlement s'appliquera a tous les véhicules. Le nouveau règlement, mis aüx voix, est adopté a Tuaaiiirnité, moins Tabstention de M. Begerem. Culte: Budget 1910 de la fabrique d'église Saint-Martin. Les recettes s'élèvent a 165,923 fr. 28 et les dépenses a 165,345 fr. 32 soit un boni de 177 fr. 95. Approuvé. Abstentions de MM. Fraeijs et Sobry. Culte-. Budget 1910 de la fabrique d'église SaintJacques. Les recettes s'élèvent a 90,482 fr. 5i et les dépenses a la même somme. Adopté. Absten tions de MM. Fiers et Biebuyck. Motion. M. D'Huvettere rappelle que la proposition a été faite d'aller visiter Tusine d'épuration de Haeren, et prie le Collége d'étudier la question de Tépuration des eaux d'Ypres, a Toccasion du buget de 1910. 1! existe des procédés trés pen onéreux et don nant d'excellents résultats. Toutes les eanx d'égoüt sont amenées duns uu puits central ou elles sont traitées au lait de chaux et par des courants électriques, et aprés avoir sé- journé dans trois bassins de décantation, elles ne contiennent plus aucun germe de maladie Propriélés communales Restauration de la tourelle Sud üuest du batiment des Halles. M. le Président a regu une lettre de M. Begerem dans laqueile il exprime son avis au sujet de la tourelle qui vient d'etre dégagée de son échalaudage, et propose que. par ex ception, le même entrepreneur soit chargé de la restauration de la tourelle occidentale; on obtiendrait ainsi uue sirnilitu 'e paifaitè entre les deux lourelles et une patine iden- lique. Le Coilège cbargea Tingénieur d examiner la question. II y a 25 ans cette tourelle est restéeentourée d'échafaudages jusqu'en 1890. Cependant, on jugea alors que les échafau- dages constituaient un plus grand danger la tourelle même. Elle n'a pas gagné depuis, au contraire. II est urgent aussi den- lever i l'aile occidentale les parties menacant Le devis dressé par M Tarchitecte Coo- mans est de fr. 17252,20, soit un peu moins que le coüt de la tourelle orienrale. M. BiebüyCK Sans avoir d objections spéciales a présenter, je préférerais cependant voir ce travail faire partie de la restauration générale de l'aile occidentale. II s'agit préci- sément d'avoir la même patine pour cette aile que pour Tautre. Or, cette tourelle établirait une différence. M. le Président dit que son intention est de continuer le tout. M. Coomans pourra bientót terminer le devis et le cahier des charges; de cette facon, on pourrait procéder dans quelques mots a l'adjudication et il n'y aurait aucune interruption dans les travaux. M. BEGEREM fait remarquer que la tou relle est une oeuvre plus délicate que les créneaux. Al. ie Président trouve qu'il y a lieu, a van tout de parer aux accidents. Après 25 ans, les motifs sont encore plus péremptoires. Une autre urgence, c'est qu'il n'y aurait plus de travail a donner au sous traitant. Si, en octobre, nous pouvons adjuger les travaux de 1'abbaye de Saint-Martin, nous pourrions continuer avec le même sous-traitant, et même avec un autre entrepreneur, il y aura lieu de garder un aussi bon sculpteur. Dans la tourelle, on maintient tout ce que Ton peut. II est probable que le 1" aoüt i9i 1 toute la facade des Halles et le Beffroi seront restaurées. Chemins de fer vicinaux société inter communale part de capital. M. ie Président se retire et M. Fraeijs prend la présidence. M. I-RAEIJS. 11 y a lieu de délerminet la part d'intervention des communes, en suite du vote exprimé il y a quelques se« maines. Lors de la reunion des communes, Neuve-Eglise et Messines n'ont pas consent! a prendre patt a 1 intercommunale, alors que précédemment, e les avaient promis leur ad- hésion. Nous avons done a decider noire part d'intarvention. Ypres doit prendre 53 parts pour la ligne Furnes-Ypres et 5q pour la iigne Ypres-Warneton. l.es actions de Neu ve-Eglise e' de Messines restent done dispo- nibles. Si nous 11e prenons pas d'actions au dela de notre part, la province les preudra avec empressement. le Collége estime qu'on poui rail s en tenir aux parts désignés, soit 107 parts. MBOONE. Vers quelle époque Tinter- communale entrera-t-elle en exploitation M. FrAEIJS. Au ier janvier prochain il n'y a pas moyen d'interrompre l'exercice en cours. Adopté. Abstention de M. Begerem. Motion. M. Sobry dit que les habitants du quar ter du Quai out protesté contra le uiauvais entretien du canal il propose de se joindre a cette protestation. C'est une question d'intérêt public il y a un danger grave pour l'hygiène et la santé publique. M. Fraeijs. L'ingéniaur Eroidure a été appelé tantót en séance du Collége. Des démarches ont été faites et on a fait cou- naitre la situation en haut lieu. M. Biebuyck. Da l'avis de M. Froidure, ce qui se produit au Quai n entrave pas la navigation. Gelle-ci est interrompue pour quelque temps par le fait de travaux a Técluse de Boesinghe. M. Sobry. Les Riverains prétendent le contraire, et ils out exprimé leur mécou- tentenreut en plagant un écriteau avec l'ius- cription Prairie grasse a louer M. Begerem. Nous étions incompétents pour la fixation de la date de la prem ère communion. Nous sommes tout aussi in compétents en cette matière. Que TEtat pre uue uu peu des 403.000 francs votes pour le nouveau canal. M Fraeijs. Ces Irausferts-la sont im possible 1. La séance est levée a 0 heures 40. ruïne. fait toujours el eomüteu elle est superieure a tous les autres re medes, vous vous empresseriez d'adopter pout vous et votre familie la bienfaisaate Pilule gative Waltbóry. 1 fr. la boite pur- BURGERSTAND van ypkr van den 13 tot den 20 Augusti 1909. Geboorten Kosseel Julia, Bakkerstraat. May He Uucia, Doorgangstiaat. liigels tieorges, Almoezenierstraat Coffyn Francis, Zaalhof. Heughebaert Maria, Almoezenierstraal Vaildenboogaerde Robert, Rijselstraat Huwelijk Moerenhout Vieior, werkman aan den buui I ^.oorweg, en Witterb cq Maria, 7.1,. beide,, u, Sterfgevallen: l'ersmondt Gleui-r,tia, 74 jaar 7 i, echiuie Dewaehter Karei, KaltVaart "g Jacques l.uciana.i maand, Heere Jansiraat weg0° '10nSe' niaande". Biekebusebsteen- Gisquière Jules, 1 jaar Ooorg ngstraat Pomgois Julia, 7 maanden, Dickebuschsteen- Wup Vandelanoote Henri, 29jaar. bediende in il« statie, echtgt Hosten Maria, Poperingliesleeu- wug Vandamme Luciana. 16 maanden Klaverstraït «mifcant ,i'„ j T«ibles, épui«ós et ceux qu' ou hnn a.uénlle>de palpitations, denóvralgiis en nei, i1a tam len'S d'0™"le8 rel. ou vei ont cours a la PimVf Sa"té Paf fai'«. «'Hs out 1- viM I' rrugiQeuse du D' Raphael 'Js bonnes pliartnacb-^ Mauiits Olluyn, pasteibakker, en Gaijri®"'' KiieVu Idochter, beiden te Y'per. Achtlle Porreye, koetsier en Zoe Dufloii, dienstmeid beiden te Y'per Joannes Marx, wacbtmeester bi) bet lweeJ« regiment gutsen, Maria Vandenbfoiiclie, kleermaakster beiden te Yper. bmileCauwe, ingenieur, gehuisvest te Y pot en Alargoreta Thomas, zoudar beroep getiuisvest

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 2