Téléphone 52
Téléplione 52
I
Samedi 23 eeptembre 1909
10 centimes le ft0
44'Am* - N° 4396
Ie col cours général
&G&&GWW&m
Les Grincheux
Mm
Au Congrès de Malines
Le Canal de la Lys
a l'Yperlée
Nécrologie
O si s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypresy et
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C, par an pour tout le pays
pour l'étranger le port en sus.
Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre.
Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus.
A tous les bureaux de poste du royaume.
Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centime*
la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les fiuméros supplémentrnres coütcut
10 francs les cent exemplaires.
Pour les annonces de France et de Belgique (exceptfc les deux Flandres) s'adreMCT k 1 'AftHCê
Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et i Paris, 8, Place de la Bourse.
Lts colléges paironvóx du diocese
de Bruges
Dans le diocese de Bruges, i! y a 17 éta-
blissements oil l'enseignement rnoyen des
deux degre's est donné par environ 200
prêlres. Deux ou trois de ces maisons d'édu-
cation ont un cours complet d'humanités
modernes et dans neuf co! èges on enseigne
les humanités gréco-latines. Parmi ces der
uiers, les colléges e'piscopaux de Courtrai,
Poperiiighe et Thielt sont patronnés, et
comme tels leurs élèves sont oblige's de
prendre part au Concours général avec les
établissements officiels, athe'nées ou colléges
communaux qui sont au nombre de 28 et
avec les 5 colléges patronnés qui dependent
des diocèses de Malines, Liège el Tournai.
Sans nous occuper de ceux ci, nous tenons
a faire ressortir les succes singulièrement
importants que viennent de remporter les
trois colléges patronnés du diocese de Bru
ges, dans le Concours général de cette année
scolaire. La liste suivante, que nous emprun-
tons au Journal de Courtrairenseigne a la
fois le nombre de distinctions remportées par
chaque établissement et la pi ice qui lui
revieni parmi les 36 établissements qui sont
entrés en lice.
1. Courtrai, collége catholique 61
2. Gand, alhénée 47
3. Bruxelles, id. 44
4. Poperinghe, collége cathohque 41
5. Liége, athénée, 41
6. St Trond, collége catholique 40
7. Thielt, collége catholique 36
8 Ixelles, athénée 3i
9. Verviers, id. 3o
10. Hérenihals, collége catholique 29
11Arlon, athénée 29
12* Binche, collége catholique 24
13. Herve, id. 23
14. Gheel, id. 22
15. Anvers, athénée 19
16. Chimay, id. 19
17. Nivelles, collége communal 19
18. Mons, athénée 17
19. Tournai, id. i5
20. Louvain, id. i5
21. Bruges, id. 14
22. Namur, id. 11
23. Ostende, id. 10
24. Tongres, id. 10
25. St Gilles, id. 10
26. Thuin, collége communal 8
27. Buy, athénée 7
28. Diest, collége communal 7
29. Hasselt, athénée 6
30. Virton, collége communal 6
31. Charleroi, athénée 4
32. Malines, id. 4
33. Tirlemont, collége communal 3
34. Dinant, id. 1
35. Ath, athénée o
36. Bouillon, collége communal o
On voit que le collége de Courtrai atteint
le chiffre considérable de 61 distinctions,
laissant loin derrière lui les florissants athe'
nées de Gand, Bruxelles, Liège, Ixelles,
Anvers. On constate également que le moins
favorisé des colléges catholiques, celui de
Gheel l'emporte encore sur 22 établissements
officiels I Les places qu'obtiennent les collé
ges de Poperinghe et de Thielt, qui ont
moins d'élèves que celui de Courtrai, sont
également des plus honorables. Voila done
trois colléges de la West-Flandre qui font
réellement honneur a leurs maitres el a l'ad-
ministration diocésaine Mais, comme nos
lecteurs le savent, les colléges libres de
Bmges, Roulers, Ypres, etc. ne sont nulle-
ment inférieur a ceux de Courtrai, Thielt et
Poperinghe partout, règne la même ému-
ation partout, le même esprit de travail
istingue les élèves partout, (les résultats du
concours diocésain le prouvent), il y a des
jeunes gens qui forment, avec les lauréals de
ourtrai, une élite d'étudiants dont le dio
cese de Bruges a lieu d'être fier et qui nous
premet dc concevoir les plus magnifiques
espérances pour l'avenir de notre catholique
Province.
Citons encore le Journal de Courtrai
Si Ion considère le résultat global du
concours, on constate que, pour les hult
colléges catholiques le nombre des distinc
tions s'élève a 276, tandis que l'enseignement
officie! qui met en avant les meilleurs élèves
de vingt-huit établissements, n'obtient que
428 distinctions. La disproporiion est mani
feste.
Rien ne vaut leloquence des cbiffres.
Nous ne songeons pas a leur donner une
signification plus large que celle qui leur
revient moins encore songeons-nous a con-
tesfer k< valeur de tous les athénées et colléges
communaux. On nous permettra pourtant,
de nous baser sur les résultats du concours
gouvernemental pour proclatner l'indéniable
valeur, l'éclatante supériorité de l'enseigne
ment libre catholique.
C'est la revanche, cela, des ignorantins
et des éteignoirs catholiques. Ils se ven
gent noblement, en des joutes intellectuelles,
des inepties que débite périodiquement, a
leur adresse, la presse qui représente le parti
d- la lumière.
L'année dernière, le collége de Courtrai
cccupait la première place avec 55 distinc
tions, il obtient aujourd'hui 61 distinctions,
c'est-a-dire quinze ou vingt de plus que les
athénées les plus favorisés.
l es 61 distinctions se répartissent comme
suit
3 prix, dont un prix d'honneur
i o accessits
10 mentions honorables
38 nominations.
Et c'est dans les branches les plus diver-
ses, ou, pour mieux d're, c'est dans toutes 1
les branches que le collége St-Amand rem-
porte de brillants succes. Passe encore, j
disent les adversaires de l'enseignement ca
tholique, pour vos succès traditionnels en
latin et en grec, en flamand et en fran5ais.
Mais vous ne'gligez, mais vous ignorez la
partie plus moderne et plus vivante de l'en
seignement oü sont vos succès en histoire,
en géographie, vos succès en matbématiques,
vos succès en sciences naturelles t
Nous relevons le défi. Dans chacune des
branches citées, le collége St-Amand obtient
les plus flatteuses distinctions en histoire
et géographie, la classe de 2de remporte les
3 iera accessits, 1 mention honorable et 3
nominations en mathématiques, la classe
de rhétorique, sur 13 distinctions décernées
en obtient 4 en sciences naturelles, il y a
7 distinctions pour le collége St-Amand
(1 prix, 1 accessit, 3 mentions honorables et
2 nominations).
Voila, ce nous semble, des succès si bril
lants qu'ils se passent de commentaires.
Ce sont les libéraux qui s'irriteut de toutes
les manifestations catholiques.Des fêtes s'or-
ganisent efles, ils provoquent les voyous a
faire du chahut. Un timbre commémoratif
s'édite-t-il, ïlndépendance tourue la chose
en dérision. Un livre nouveau vieut il de
paraüre.la Gazette charge son plus méchant
rédacteur de distiller le fiel de son time li
bérale.
C'est aiosi qu'a l'apparition de YAlmanach
du Jubilé, el'e dit
Les catholiques s'occupent d'exploiter ce
jubilé en vue des élections de l'an prochain.
Ils viennent de publier et de répandre par
tout une brochure sur laquelle il est néces
saire d'attirer l'attentiou des associations
libérales et des propagandistes, car cette
publication montre que ie travail électoral
est entamé, que l'on a commence l'effoi t
désespéré par lequel on espère sauver, cette
fois encore le gouvernement et conserver le
pouvoir au parti.
II n'y a pas la de quoi s'irriter, et les libé
raux devraient plutöt reconnaitre qu'il est
de bonne politique de profiter des avantages
que l'on a et de récolter les fruits d'une sage
administration.
C'est ce qu'ont fait les auteurs de la bro
chure qui re mémore les grandes actions du
gouvernement catholique et c'est ce qui
enuuie nos adversaires.
La brochure a pour tiire Almanack du
Jubilé du gouvernement catholique. Elle
constitue un monument d'audace.
La couverture, illustrée, est elle seule
extraordinaire au centre une personifica
tion de la Belgique, portant d'une main un
flambeau, de l'autre un cartel sur lequel on
lit Finances restaurées, Droit électoral
élargi, Code du travail, Paix sociale. A
l'horizon, la mer sur laquelle vogue une
malle congolaise, et ces mots Vers l'avenir
a gauche, des ouvriers apportant leur argent
a la Caisse d Ejargne a droite, une familie
ouvrière dans le jardin d'une riante maison
nette.
Plus bas, d'un cóté, une caisse pleine d'or
avec cette inscription Bonis catholiques
et une caisse vide Déficits libéraux de
l'autre, des gendarmes fouillant des paysans
que leur montre un bourgmestra, et cette
légende Heule ir Octobrc1880, Guerre
scolaire. Oppression des consciences.
Puis, de ci de-la, des légendes... oh I oui,
des légendes! encore: Dégrèvements de
1884 a igo5 ministères catholiques. Bonis
constants igo.ooo.ooo)Graux impóts de
1878 (ministère libéralDéficit constant,
58,967,176 francs.
Tout cela est déja énorme, n'est ce pas
Enorme sans doute, mais pas moins vrai
et Ia Gazette ne prend le ton sarcastique que
paree quelle ne peut nier une vérité qui est j
depuis longtemps du domaine public. Les j
Beiges font des affaires, leur commerce est
prospère, le réseau de leurs voies ferrées est
proportiounellement le plus important du
monde, les progrès intellectuels sont incon
testables et les peuples voisins envient notre
prospérité et notre liberté politique.
Or, tout cela, dit la brochure, n'est-ce pas
le fait du gouvernement catholique I Allons
done, riposte la Gazette, mais c'est absurde
et cette affirmation est une indigue manoeu
vre électorale.
En fait de manoeuvres, en effet, les libé
raux 8'y connaissent et ils ont plus d'un tour
dans leur sac. Cependant nous leur dirons
que, si au lieu d'uu sage et pacitique gou
vernement catholique, nous eussions eu a la
tête du pays un gouvernement doctrinaire,
celui-ci, loin de 89 soucier des intéréts du
pays, n'eut pas manqué de rouvrir les dis
cussions stórile8, |fe renouveler les divisions
et les persécutions religieuses et de recom-
mencer comme jadis la lutte scolaire qui
faillit susciter la guère civile. Jamais la
Belgique n'eut pu atteindre le degré de
prospérité auquel elle ©st arrivée aujonr-
d hui.
L'expérience nous a montré ce que valait
un gouvernement libéral, et voila plus d'un
quart de siècle que le pays se refuse a renou
veler lepreuve. C'est la un avantage incon
testable pour nos gouvernants catholiques.
On ne peut leur donner tort d'en tirer parti.
Les colonnes de ce journal seraient rem-
plies par la seule nomenclature des rapports
présentés au Gongrès de Malines. II ne sau-
rait done être question de les examiner ici.
II faut se borner a signaler en bloc cette im
portante contribution a l'étude des multiples
questions qui font l'objet de l'activité catho
lique.
On a le droit d'etre fier de ce riche bilan
ds nos ceuvres. Et pourtant il n'est pas com
plet. II faut y ajouter des rapports qui n'ont
pas été écrits, mais qui s'offrent a l'examen
des congressistes sous la forme particulière-
ment éloquente d'expositions spéciales. Si-
gnalons avant tout l'importante exposition
coloniale. Nos missions en font a peu prés
tous les frais.
Une exposition similaire est ou verte en ce
moment a Londres et c'est a leur rapproche
ment que j'ai cru devoir consacrer quelques
lignes.
L'exposition anglaise, on le devine, est
plutot une exposition anticongolaise, mais
elle nous aura rendu service peut-être plus
encore que la notre, car mieux encore que
de la notre il s'en dégage l'impérieuse néces-
sité pour notre gouvernement d'en revenir
de regrettab.es errements que les débats du
Congrès ont mis en relief et dont la cessation
lait l'objet d'un des voeux les plus importants
qui viennent d'etre unanimement acclamés
je veux parler de l'appui insuffisant, tant
matériel que moral, accordé par l'Etat a nos
oeuvres congolaises de civilisation,
i L'Exposition de Malines nous montre
l'admirable efflorescence de nos missions
mais l'exposition anglaise en fait autant pour
i les missions protestantes.
Laissons de coté tout ce qui gtte l'exhibi-
tion londonicnne les calumnies a notre
adresse ainsique larévélation manifeste sinon
avouée du but mercantile de l'apostolat pro
testant.
La mentaüté anglaise s'y révèlenettement;
visibiement le souci principal des organisa-
teurs de l'exhibition fut d'alimanter l'opposi-
tion congolaise.
Jetons un voile sur ces petitesses d'une
grande nation et bornons-nous a signaler
plutot ce que cette exposition révèle de bon
notamment l'appui sérieux, tant public que
privé, qu'on accorde la bas a l'apostolat des
missionnaires.
L'exposition coloniale de Malines, com-
plétant les rapports, trace son devoir a la
Belgique officielle.
Ce n'est pas commettre une indiscrétion
que de signaler ce qui ne fut pas révélé seu-
lement par des déclarations privées. La pen-
sée initiale du fondateur de l'Etat indépen-
dant fut une pensée de civilisation chrétien-
ne. Notre nation si catholique, en reprenant
l'eeuvre du Roi, nedoit pas rester en retard
sur les intentions royales, moins encore les
trahir.
Notre mission au Congo est avant tout une
mission civilisatrice et comme l'ont si bien
démontré divers orateurs, principalement le
I'. Vermeersch, la civilisation véritable est
irréalisable si l'esprit du Christ tien est le
fondement, l'aliment et la fin.
La neutralité ne saurait être un article
d exportation elle ne vaut déja rien ici.
Nous sommes persuadés que la voix du
peuple catholique qui s'est fait entendre a
Malines sera entendue en haut lieu. Ce sera
un des résultats les plus précieux des fécon-
des assises de l'activité catholique tenues en
la ville archiépiscopale.
Samedi dernier a eu lieu, a la direction
des ponts et chaussées l'adjudication des
travaux d'achèvement du canal de la Lys a
l'Yperlée a la traversée de la crète de partage
des bassins de la lys et de l'Yzer.
Ce Canal, concédé a une société par arrêté
royal du 3i janvier i863,devait franchir cette
crête de partage soit par une tranchée a del
ou vert, soit par un souterrain.
Après avoir essayé vainement l'une et
l'autre solution, la société abandonna les
travaux en novembre 1870. Lt s difficultés
rencontrées en cours d'exécution étaient dues
a la nature des terrains compor'ant un banc
impérméable d'argile ypre'sienne, surmonté
de couchesperméables de sables plus ou moins
argileux.
L'Etat reprit cette concession, par la loi
du 9 mai 1886,et fit dresser un projet d'achè
vement du canal, comportant notamment un
souterrain de 247 metres de longueur, lon
gueur qui fut portee ultérieurement a
318 m. 60.
Entamés en 1889,les travaux furent pour»
suivis a travers les plus grandes difficultés
jusqu'en 1893. La tranchée fut ouverte sur
toute son étendue, mais la cunette ne fut
pas creusée a la profondeur prévue entre les
profils n01 3o et 86. Le souterrain fut con-
struit sur toute sa longueur mais il s'effon-
dra, le 18 juillet 1893, sur une longueur de
97 metres, pendant l'exécution des remblais
a droite et au-dessus de l'ouvrage. A la suite
de eet accident, les travaux furent suspendus
et la canal fut tenu en observation.
Pendant et après l'exécution de ces travaux
des éboulements nombreux et importants se
sont produits dans la tranchée, causant
l'obstruction partielle ou compléte de la
cunette du canald'autres éboulements
menacent de se produire,notamment entre
les profils n" 89 et 9i, rive droite de plus,
on constate une crevasse sur cette rive entre
les profils n01 61 et 89.
Le gouvernement a demandé que les sou-
missions et propositions des concurrents
soient établies dans l'une ou 1 autre des
hypotheses définies ci-après
A. La flottaison du biel de partage est
celle admise précédemmenfelle se trouve i
la c6te (»3 m. »66).
B. La flottaison du bief de partage est
relevée et le nombre des biefs est augmenté
d'une unité sur chaque versant.
L'Administration appréciera quel est le
meilleur projet présenté dans chaque hypo-
thèse et décidera lequel de ces deux projets
sera, le cas échéant, exécuté.
L'auteur du projet reconnu le meilleur
dans 1 hypothèse qui n'est pas adoptée,re$oit
une prime de 20,000 francs.
Dans le cas oü il n'est pas donné suite a
l'adjudication, cette prime est partagée par
moitié entre les auteurs des deux meilleurs
projets susvisés.
II s'agit done d'une adjudication-concours.
Le cautionnement est de 15o.ooo
Ont soumissionné: MM. G. VanHaethem,
représentant la Société Générale des Entre
preneurs de travaux publics a La Haye,
2,770,000 fr., délai d'achèvement 3 ans. a»
hypothèse, 1 feuilles de plans,
V. Dumon, Uytkerke, pas de prix global,
prix unitaires a forfait, 1 plan 2* hypothèse,
soumission pas conforme au modèle
E. De Cloedt, Bruges, 3,751.094,33 fr.,
délai 3o mois, 4 plans, 2« hypothèse a ciel
ouvert.
L. Monoyer et fils, Ixelles, 3,581,333,
3o mois, 2* hypothèse 10 f. de plans.
Wiegerinck, Schaerbeek. 2,95s,56o, 68 fr.
4 plans 32 mois, 1" hypothèse.
Smis-Yaleke, Ostende, 8,977,742.72 fr-
600 j .ouvrables, ir* hypothese, tout en tunel.
Lundi dernier, 20 septembre, est décédée
en notre ville, dans sa 75m' année, Made
moiselle Pauline Mulle, fille de Monsieur
Léon Mulle, ancien membre du Congrès Na
tional. Cette mort a douloureusement im-
pressionné la population Yproise. Mademoi
selle Mulle, en effet, appartenait a une de»
plus anciennes et plus respectables families
de notre cité. Par son caractère toujours si
égal et si affable, elle avait conquis la sym
pathie et le respect de tous.
Sa charité était sans limites. Partout, oü
il y avait une misère a soulager, une oeuvre
chrétienne a soutenir, elle donnait saas
compter et d'elle on pouvait dire en tout*
vérité que sa main gauche ignorait ce que
donnait sa main droite.
L'assistance, particulièrement nombreuse
et choisie, qui a pris part a la cérémonie des
funérailles, Jeudi, témoignait des vifs regrets
que cette mort a fait naitre dans tous les
rangs de la société.
Nous présentons nos chrétiennes coido-
léances b la familie de la vénérée défunt*,
JOURNAL
TPRES
©rgane Catholique
de I'Arrondissement
1*