Téléphone s? Téléphone 52 Samedi 16 0ctobre S"09 10 centimes le iV° 44* A my N° 4599 Cercle Excelsior La lecoïi du Congres de I alines Le posfe de combat L'inslituteur neutre Saintc Thérèse Oil s'abonxte rue au Beurre, 36, A Ypres, et A tous les bureaux de Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. poste du royaurae, Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires coötöiïïL ia francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adressêf l'Ag&SSê Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. I. Conférences d'Apologétique pour hom mes. Jeudi 11 Novembre, VA uthenticité des Evangiles, par le R. 1'. Castelein, S. J., professeur de philosophie a la faculté de philosophie et lettres de Namur. Mercredi 8 Décembre. La Divinilé de l'Eglisepar M.l'Abbé Schyrgens, directeur du Cercle d'Apologótique de Liége. II. Conférences pour Dames et Messieurs. Samedi 3o Octobre. L'Art Grec. 1. L'Acropole d'Athènes, avec projections lumineuses, par M. Fernand Matencë, ancien élève del'Ecole fra-ngaise d'Athènes, professeur a lUuiveisité de Louvain et aux cours d'Art et d'Archóologie de Bru xelles. Samedi 27 Novembre. L'Art Grec. 2. Les fouilles de Délos, avec projections lumineuses, par M. Fernand Mayence. Samedi 18 Décembre. -— L'Aviation, par M. Oscar Lambot, ingénieur. Janvier ipio. Murillo et son CEuvre, avec projections lumineuses par M. Jules Van den Heuvel, MinLtre d'Etat, pro- fesbeur a l'Université de Louvain. Février rgio, Les Lettres de Cachet sous l Ancien Régimepar M. Maurice Ganb, professeur a ta faculté de droit de l'Institut catholique de Lille. Février igio. LE CONGO BELGE, par M. René ÜUBREWcycapitaine-commandant, adjoint d'Etat-Major. Gette conférence sera accompagnée d'une séance cinématographique de deux heures environ, au cours de laquelle ou projettera les plus beaux films du voyage de S. A. It. le Prince Albert et de celui de M. Renkin, Ministre des colonies. Conditions d'abounemeut. 1° Aux conférences d'Apologétique 2 fr. 2° Aux conférences pour Dames et Messieurs 5 lr. 3® A toutes les conférences 6 fr. Cartes d'entrée. 1" Pour une conférence 1 ir. 2° Pour la conférence sur le Congo 2 lr. On se procure des cartes chez M. Tyber ghein-Fraejs, rue des Chiens, 17, chez M. Bras Taveruier, rue au Beurre, 02, ou a l'entiée de la salie uue demi heure avant chaque conférence. Nous nous en voudrions dc priver nos lecteurs dei la lecture de ce billet de Junius le chroniqueur quotidien de l'ECHO DE PARIS. Ajoutons seu- lement que Juniusest le speudony- me ide pres se, de M. Maurice Barrès, dé- puté de la Seine ct membre de l'Aca- démie. Bien que ce brillant écrivain paraisse ignorer qu'on parle chez nous encore une autre langue que le fran cais, nous ne 1'en remercions pas moins de sou élogieusei appréciation des pe- tits Beiges» el de la siluation de notre pays après 1111 quart de siècle de domi nation cléricale. Avez-vous lu les comples rendus du congres catholique qui vient dc se tenir a Malines? Moi j en suis, je vous l'a- voue, encore stupéfait. Imagines que le président du congrès, en ouvrant la pre mière séance, a cominencé sou discours par ces mots: Lotié soit Nolre-Seigneur Jésus-Christü Evidemment, me suis- je dis, c'est tin sermon. Pas du tout! L'o- rateur a conlinué en exposant les mcil- leurs développements de l'activilé éco- nomique, sociale et intellecluelle accoin- plis en Belgique, et savez-vous comment il a conclu! II a dit cetle parole extraor dinaire: sAu milieu de celte splendeur, nous avons su uous prémunir contre le double peril des longues prospérités, Fdiibli de Dieu et 1'égoïsme.» Après lui, 1111 autre personnage est venu, qui, ayant a son tour célébré les succès remportés par le pays en s'étendant sur l'oeuvre sociale de ses hommes d'Etat, a ajoti- té'cetle declaration 11011 moins extraor dinaire: «La plus légitime gratitude nous 'fait uil devoir 'd'en reporter l'hon- neur a Celui pour qui nous avons tra- vaillé en preiiant pour devise la paro le de sa divine prière: Que voire règne arrive Vous vous demandez qui a lenu ce lahgage, que seuls, comme dirait notre L knier 11e nationale, pcuvenl conce- voir 'des cerveaux abrutis par le dogme Pi'ohiihlenicnt quelques bons sacristains étrangers a toute Ia vie publique! Je l'sft cru aussi. Eh bien! ce sont: tout sim- plèmenl M. Cooreman, président de la Cftambre des députés, et M. Simonis, president du Sénatü! N'est-ce pas qu'on cröit rêve'r? Le bon Francais qui lit ces clfoses étraugês songe, un pen a'huri, a notre Êriss'ón, notre Dubost, a l'obscu- ratatisme, a l'extinction des éloiles et au- trés bouiments dont uos ministres ac- coiiipagneiit le couplet sur Ie progrès des lumières. Pourtanl, c'est a nos portes qu'on par le aussi tout haul de Dieu el de soa rè- giïe, dans un pays trés semblable au no tre, qui a la meute langue, qui traverse le§ meines troubles sociaux, les mêmés difficultés écoiiomiqües. Ce pays est, de- püis vingt-cinq ans, gouverné par des ca tholiques: c'est pour fêter cel anniver- saire que s'est réuni le congrès de Ma lilies. Pendant ces vingt-cinq ans, il est bien vrai que la Belgique a joui d'une liberie que nous ignorons et d'une pros- périté que nous voudrions bien connai- trè. Alors! Si je m'occupais encore de politique, je voudrais faire lire ces dis cours de Malines a une foule de braves gens qui cróient encore chez nous au peril clerical. M. Woêstc, dans l'entrolicii qu'il a a accordé a la Presse d'Anvers, se plaint de l'apreté du langage du Bien Public et de la sévérité de ses apprécia- tions sur le réquisitoire, publié par la Revue-Générale contre la jeune droi- te et contre M. Schollaert. Après avoir relu ses articles notre Confrère ganlois affirme que le reproche n'est pas justifié. II a, dit-il, parlé de réminent ministre d'Etat avec les égards respcclucux dus a sou caractère, a son talent, a son age, a ses services; mais plus'il bonore les mérites d'un homme de cetle valcur, plus il y a, lieu; parcela même, de déplo- rer les suites de Terreur qu'il vient de coininctlre. Au lendemain de ce grand et récon- forlanl Congrès de Malines, qui avait produit sur nos adversaires eux-iuêmes 1111e stupéfaction, lout a la fois admirati- ve et inquiète, nous voila tristemenl re- plongés dans les discordes parlemen- tairesj dans les qHereI les' de la presse Bruxelloise, dans les disputes person- nelles et dans des incertitudes pleines de périls! Si la masse du pays catholique se laissait entrainer dans cetle vDi'e et se mettait a suivre d'aussi mauvais exem- ples, que faudrail-il penset-, nous le de- niandons, dc Tavcnir do noire cause el de la sauvegarde des intéréts qui nous soul le plus justement chefs?... Nous voulons relever une appréciation de M. Woeste sur l'honorable chef du cabinet: brave homme, mais dépourvu de doiglé, de prévoyance,' et entêté. Sans aller jusqu'a dire que ce langage est aprenous nous permettons de prouver qu'il manque tout au moins de bienveillance et d'éqüiïé. M. F. Schollaert n'esl pas seulemenl un brave homme», mais c'est un vail- lant catholique, un homme d'oeuvres, et un homme d'action, qui s'est noble- ment «entêté» a défendre nos libertés les plus précieuses et qui a sn, dans les conjonctures délicates et difficiles, no- tamment, au lendemain de la mort du regretté M. de Trooz, donner a notre parti les preuves d'un dévoueinent fi déle et désintéressé. Nous avons gardé pour notre part, la memoire de ces services et nous ne parvenons pas a comprendre comment, parini ceux qui acclamaient naguère a- vec allégresse l'avènement dc M. Schol laert, on en rencontre aujourd'hui qui se désintéressent de l'avenir 'de sou gou vernement ei qui, tout au moins. le ver- raient tomber sans regret. Ces dispositions d'esprit ne sont pas les nötres. Si le cabinet actuel devait succomber sous des votes de droite nous déplore- rions eet echec comme 1111 acte d'in- gr'atitude, mais, en même temps, au point de vue de l'intérêt général du parti catholique beige, nous y verrions une cause de division, par conséquent, de funeste affaiblissement. On ne se privé pas impunément du concours de cham pions aussi éprouvés et si l'on parvient a leur donner des successeurs, il est parfois plus malaisé de leur trouver des remplacants. C'est pourquoi nous aimons a répéter, dans les circo-nstances actuelles, que le devoir et l'intérêt des catholiques com- mhndent de soutenir M. Schollaert et le cabinet dont il est le; chef. La raison de celte attitude nest pas difficile a saisir. Lorsqu'un parti arrive par une voie régulière au gouvernement du pays, le chef du gouvernement devient, par le fait même, le chef de ce parti et il doit garder l'influence inhérente a ce litre aussi longtemps qu'il conserve la con- fiance de la majorité victorieuse. Sans döule, 011 a le droit et souvent même le devoir de 1'éclair er, de le conseiller, de l'averlir, mais ces informations, ces cöhseils, ces avertissements doivent de- nrèurer des modes d'appui; le jour oü Ton peut les considérer soit par leur fornlé, soil par le rctentissement de leur püblicité, comme des marques de de fiance, ils cessent d'être au service pour devenir... disons un désagrément. N'y a-t-il pas quelquefois des amis teillei- mënt sürs qu'ils en deviennent aigres?... II imporie aussi pour qu'un chef de gouvernement puisse bien remplir sa mission, qu'il 11'accepte pas de tuteur, si accrédité que puisse être le préten- j dant a la tutelle. La responsabiiité du l pouvoir implique la liberté du pouvoir, et celte liberie ne comporte point d in- i terpositioïi de personnel. Sous peine de s'amoindrir, un ministre ne doit dépen- dre que de sa conscience, et ses actes doivent bien être siens, sauf a gouver- ner d'accord avec la majorité dont il demeure la représentation adéquate au j pouvoir. Si l'honorable M. Woeste lui- même était appelé aux fonctions de chef de cabinet, il ne supporterait pas de 1 préceptorat politique el ne se laisserail ni morigéner, ni fustiger en pulilic, par j le plus vénérable et par le plus sage des 'j mentors, füt-ce M. Beernaert en per- sonne. Le résultat le plus fréquent et le plus immédiat des corrections pubiiques de j ce genre, ce n'est pas de rehausser ie prestige de celui qui les donne, mais d'a- moindrir celui qui les subit et de fournir a 1 opposition des amies dont elle s'em- presse de se servir. 'I N'est-ce pas précisément le spectacle auquel nous assistons auojurd'hui? Ce n'est plus seulement xa question mili taire qui est en jeu; c'est Texistence du ministère. La plupari de ses mem bres sont personnellement pris a partie et déja les journaux libéraux et socialis- tes se demandent comment le cabinet Sehdllaert, pris entre deux feux l'un, de droite, l aulre, de gauche dans le Parlement et dans la presse, pourra lenir longtemps encore. Ne sont-ce pas les difficultés, les com- mentaires, les attaques que nous avions prévus et que nous sommes loin d'être seuls a déplorer? Nous conjurons tons ceux qui out une parole autorisée a dire, une influence plus ou moins considérable a exercer de ne négliger aucun effort pour re- rnédier d'urgence a une pareille situa tion. Voila pourquoi nous sonnons le ralliement autour du drapeau, sans dou- te, mais aussi autour de celui qui a l'honneur de le lenir et le périlleux devoir de Ie défendre!... Dédié au Progrès Les catholiques, pour opérer une diver sion et trapper les esprits, crieut volontiers qu'on les menace dans ce qu'ils ont de plus cher la liberté de conscience. Pour rester au pouvoir, ils rappellen! les horreurs de la guerre scolaire. Mais c'est la une vulgaire manoeuvre cléricale qui ne manquera pas d'échouer. Aitisi écrivent les feuilles libe rates. Dans l'entretemps, noe adversaires réunis- seut des congrès de libre-pense'e, d't-nseigne- ment officiel ou de n'importe quoi pour pro- claHaer a la face de l'uriivers que la religion catholique est funeste, l'enseignement con- fessiounel un danger et que frères, religieu- ses, moines et prêtres doivent abandonner la partie. Les catholiques, évidemment, n'ont pas même le droit de protester sous peine d'être accusés d'invention. Un récent congrès d'instituteurs offlciels et neulres, tenu a Verviers, nous a donné matière a reflexions et démontré la véi ité de ce que nous avons dit plus haut. Le président de ce congrès, un monsieur Wiuuens, exalta le principe de la loi de 1879, loi fameuse qui faillit mettre le pays en révolution et qui provoqua assez de mi sères, assez de larmes pour que les parents chrétiens d'aujourd'hui en aient gardé le souvenir. L'orateur inotiva d ailleurs son opinion en déclarant que l'enseigueinent ne peut pas être contié a des reiigieux, paree ceux ci ont un idéal tout a fait particulier. Monsieur Winnens 11'y va done pas par quatre chemius; il défendait puremtiit et sioiplement aux congregations de frères ou de soeurs d'ouvrir des écoles. II est vrai que la Constitution est la qui s'y oppose, a Tendroit oh il est écritL'en seignement est libre, toute mesure préventive est interdite. C'est heuieux pour nous, saus quoi d'un trait de plume, Monsieur Winnens suppri- merait toutes les institutions libres et l'on voit d'ici quelles seraient les conséquences de cette réfornie. Dans la plupart des communes du pays, dans touEs celles des Flandres, même dans les centres libéraux, il faudrait l Atir des écoles pour lilies nommer des instilutrices par centaines et les coutribuables seraient les premiers a s'apercevoir de cette aggrava tion de charges. D'ailleurs en admettant que les libérauxi s'ils arriveut au pouvoir, resp^ctent l'en seignement fibre, on peut être sür qu'ils forceraient néonmoins les administrations communales a construire denouveauxlocaux même si !e besoin ne s'en faisait pas sentir. 11 y a des précédents, aussi Tobjection d'inutilité ne les arrêterait pas et les épreu- ves faites de 1879 a 1834 nou» ont été ce propos d'une grande experience. On le voit, la guerre scolaire, demain comme autrefois, peut renattre aussi vive, aussi ardente, aussi cruelle, et elle recom- mencera du jour oü nos adversaires revien- drontau pouvoir. Ce ne seront pas les catho liques qui la provoqueront, ils ne feront que se défendre. Fasse Dieu que cette éven- tualité nc se présente pas et puissent les ir. différents et les tièdes comprendre que le danger est plus grand, plus sórieux qu'ils ne se Timagineot communément et, agir en con sequence. II y a quelques années, Nietzsche était fort a la mode. II y avait comme un besoin de reaction contre la vogue croissante du pessimisme de Schopenhauer. Le bon ton exigeait, parmi les dames surtout, qu'on eüt l'air au moins d'avoir communie d'idées avec eet ami de la vie bien comprise, qui rêvait un peu jjIus de beauté morale pour une hu- mauité si universellemeut vulgaire. II ne semble pas cependant que le philo- sophe allemand ait lait beauconp d'adeptes soucieux de pousstr plus avant que les limi- tes d'une admiration toute platonique de son évangile nouveau. Aujourd'hui comme jadis, la plus belle philosophie, saus la Foi, n'aboutit qu'a faire répéter l'aveu de Sé- nèque: vides meliora proboque... deteriora sequor. Mais si nous nous tournons du coté dè TEvangile, n'est-il pas évident que Nietzsche n'est qu'un retardataire et que depuis de long? siècles les enseignements du Christ ont peuplé notre hagiographie de véritables surhommes Oui, les saints, voila, les vrais et peut-être les seuls surhom mes. Et c'est le retour de la fête de Sainte Thérèse qui m'amène a parler d'eux et de leur modèle transcendant, la Vierge d'Avila car il ne saurait ètre question de Celle qui ne aonnut point les atteintes de la tare originelle. Des surhommes et des surfemmes aussi accomplis confondent l'orgcuil des plus fiers et rapetissent siugulièrement une foule de héros, guerriers surtout. On l'a dit avec rai son tel tremble dans lts rangs, qui, a la tê e du bataillou, devient Achille. Et que de braves généraux, que de puissants génies, que de héros d'un jour ont montré dans la vie ordinaire une pitoyable veulerie, souvent couronnée par un lache suicide Les plus fiers sto'iciens de tous les ages n'ont pas tous échappé a ces inconsequences etacesfai- blesses. Infiniinent plus surhommes et plus sur femmes ces chrétiens de noble trernpe qui, dans le poste le plus obseur font de leur vie une longue chai 11e d'actes héroïques inceg- sants. Nos cloltres, voilé de véritables pépi- nières de surhommes. Et ce sont ces pépinières que dévastent et détruiseut de prétendus philosophes qqi mettent volontiers Nietzsche sur le pavois et le Christ au 1 aocart! La pratique üdèle des devoirs du chrétien, naalgré le poids formidable de la déchéance originelle, voila certes déja une véritable réalisation du surhomme. Pour beaucoup ce n'est pas assez ils y ajoutent Tobservance rigoureuse des conseils évangé'iques. Pour quelques-uDS c'est trop peu encore, lis vont, comme Sainte Thérèse, jusqu'a eet engagement que l'Ëglise proclauie, a bon droit, héroique, de ne jamais se decider que pour Facte le plus parfait Un tel empire del'esprit sur lessens dé- route et confond notre lêcheté, sans doute, mais a Tesprit sincère il apparait comme souv raineinent iogique et s'imposant impé- ï-ieusement a qui sait regarder un crucifix autrement qu'è la fagon de ceux dont il est dit ils ont des yeux pour ne point voir. En toute Iogique, vivre sans vivre en saint tot JOURNAL D'YPRES ©rgane Catholique de l'Arrondissement

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 1