mmjQ. mm Vivent nous PENSÉESDl VERSES tat De l'ceil droit du Journal d'Ypres a l'ceil gauche clu Progrès Retour nez-vou3, dc grace Bravo, Maura Repos dominical PHARMACIEN DE SERVICE Conseil Communal Conférences du Cercle Excelsior Carillons et Carillonneurs c'est vivre en incensé. Et ainsi il se fait que ces saints qui, aux yeux du monde, passent le plus souvent pour des êtres déraisonna- bles, des exaltés, des fous, soDt en définitive les seuh humains traiment logiques et vrai- mont aensés, car leur folie est cette sublime folie de la Croix, qui est la véritable sagesse. Cette sagesse-la, puisée a cette source surhumaine, peut seule expliquer les sur- hommes du christianisme. Contempler face a face l'lmage du dirin Crucifié, puis, plutót que de renier ce Mar tyr de l'amour, archétype de perfection mo rale, se laisser attacher, face contre face, a uo cadavre bumain déterré et se laisser pu- tréfier avec lui.... roila ce que firsnt des chrétiens, des surhommes, tela qu'aucun J Nietzsche ne se vantera jamais d'en avoir produit. Pardon du barbarisme, mais comme il a cours par iei, je le remets en circulation sans scrupule Oui, vivent nous C'est la traduction la plus claire de rimpression que m'a faite, dimanche dernier, le pèlerinage du Rosaire qui a parcouru, a grands flots, la cité de Notre Dame de Tuine. Au soul point de vue religieux déja ce cri se justifie pleinement. Nous avons le droit d'être fiers de voir nos concitoyens se mon- trer si dignes de leurs encêtres, et, comme en 1383, faire une escorte d'honneur, impo saute et enthousiaste, al'image de la Reine des Cieux. Vivent nous Car nous pouvons être fiers aussi des progrès du sentiment religieux dans les masses et du recul du respect bumain. Mais nous crions vivent nous 1 surtout paree que c'est grace k notre discipline politique autant qua notre courage ckrétien que nous goütons aujourd hui ce bonheur, enviable entre tous, de jouir pleinement de nos libertés clviques. Oh 1 je ne songe pas a inêler la religion a la politique, ni a iaire passer le pèlerinage du Rosaire pour une manifestation de rue desttuée a cólébrer les uoces d'argent du gouvernement catbolique. ltlen ne serait plus faux. Mais cemaient écarter, quand nou i pi o- cessionnons, de pénibles réminiscences Est il possible d'oublier qu'il arriva parfois a nos adversaires de vouloir mèler la politi que k la religion, j'entends troubler nos manif.stations religieuses par pure bostilité politique t Quoi de plus naturel, dès lors, que d'ap- plaudir iceux qui ont compris et justifie ce mot du général Récamier quand on a i'bonneur d'être catbolique, il ne faut pas se faire pardouner, il faut se faire respecter. Vivent nous I paree que, résolus k garder cette conquète de notre vaillance cbrétienne et politique, et k la faveur d'un gouverne ment respectueux de la liberté de tous, nous inspirons toujours davautage confiance aux timideB et voyons grossir sans cesse le uombre de ceux qui, le chapelet a la main, osent crier en rue Vive Marie 1 Et c'est pourquoi je próférais encore aux couleurs mariales et pontificales arborée.v deci delk, ces couleurs nationaies qui iai- saient planer, au ciel de nos rues, l'image de la patrie, d'une patrie heureusa entre toutes paree que ses enfauts y jouissent de l'inestimable bienfait de la libertéd'une patrie béuie du Ciel, qui peut aujourd'hui épancher au loiu la surabondance des biens de tout ordre quelle reent de lui. Aussi, lorsque l'interminable cortège vint encadrer notre libre forum et, détilant de- vant la Madone de notre libre beffroi, la salua de son Magnificat, ce Te Deum marial, entonné en eet endroit, ajouta a la beauté du spectacle une impression d a pr pos et de symbolisme adéquat particulièrement réconfortante. Nous désirons voir la pratique du Rosaire se répaudre toujours de plus en plus et devenir la dévotion vrainsent populaire, la dévotion de tous les lieux et de tous les jours. Nous engageons vivement tous les chré tiens a s'appliquer, soit en public, soit dans leur demsure particuliere et au sein de leur familie, a réciter le Rosaire et k na pas cesser ce Baiut exercice. Léon XIII Les Ave Maria du Rosaire sont comme autant de roses apportées par les anges du Ciel sur la terre. La Reine du Rosaire vous couronnera daus le Ciel, si vous êtes fldèles sur la terre. Mgr de Ségur kV Quand je suis inquiet d'un malade, quaud je troure la médecine impuissante, je récite aussitöt une ou deux dizaines de chapelet. Dr Récamier Nous avons aujourd'hui !e courage de nous dire catholiquea, mais on ne l a pas toujours eu... II fut un temps oü l'on rou gissait d'être catholique oü l'on craignait, en se déclarant tel,de s'exposer aux railleries des beaux esprits de sa petite vilie, du pbarmaeien Homais ou de l'illustre Caudis- sart. Brunetière Oil 80uffrir ou mourir Ste Thérèse v* Je promets k Dieu de me décider toujours pour l'acte le plus parfait. Idem Cbaque fois que le christianisme déclina dans le monde moderne, la société tendit k se transformer en un coupe-gorge et en un lupanar. Tatne Nos drapeaux resteront voilés de deuil iusqu'au jour oü Ferrer sera vengé. J'offre ma main fraternelle k celui qui le vengera. Furnémotit, député socialiste Le I'rogrès fait grand état des reflexions suivaate8 du Journal Le Tempsde Paris, reproduites par le Bien Public qui dit-il les fait siennes On n'a pas a faire de manifesto- tion derrière un char funèbre. On n'a ni a corroborer, ni encors moins a désavouer les volontés des d'funls et de leurs famil- les, mais a les respecter simplement. Tout bomme de tact qui prend part a des obsè- ques suit le cercueil partout oü le mènent ceux a qui il appartient de fixer l'ordre n du cortège, que ce soit k l'église, au tem- pie, a la synagogue ou directement au cimetière Et le Progrès conclut en traitant de chien son confrère Yprois Le Jourual d'Ypresqui ne peut laisBer passer un enterrement civil sans aboj-er après, nous semble recevoir de son pieux confrère un camoufiet assez bien applique Pardon... grossier confrère, le Journal d'Ypres n'aboie pas, mais proteste avec raison, cbaque fois qu'uu euterre ueut civil est l'occasion d'une manifestation antireli- gieuse derrière un char luuèbre. C'est done bien le Progrès et ses amis seciaires qui recoivent du Journal parisien un camoufiet trés bien appliqué. 1F. if' A en croire le Progrèsu >tre excellent confrère le Bien Public nous aurait fait un ceil au beuri e noir L" Progrès se trompe. II s'est lui même fourié le doigt daus l'oui!.. jusqu'au coude. Nous ne différons nullement <lu u Bien Public en matière de tolerance et le respect des convictions ainsi que des convenances. Pour ne pas nous attarder a ure mise au point que réclame, au point de vue francais surtout, l'attitude de M. Briand assistant aux funérailles roligieues des victimes du République nous nous bornerous pour le moment a demander au Progrès pourquoi sts amis démenteDi, en fait, la belle tole rance qu'il nous prêehe, a nous, fort mal a propos. Les personnages officiels beiges, de foi catbolique, n'ont pas attendu Pexemple Ie M. Briand pour agir conformémeut aux désirs du journal le Temps. Seulement, ils s'en sont parfois amère- meut repen'is. II n'y a pas si longtemps, par exeraple, qu'ayant eu la déférence de se reidre k l'enterrement civil d'un savant, attaché a l'observatoire royal, ils out eu a y subir les ineongruités et les impertinences de langage d'un ami du Progrès qui, lui, entendait le libéralisme d'une fa<jon vrai ment trop libérale Ce fut un véritable guet-apens funèbre. Et, sans sortir de la ville, la petite corné- die que répètent régu'ièrement un groupe de libres-penseurs yprois rappelle trés mal aussi ce conseil du Temps que souligne si maladroitement le Progrès de sur.re le cercueil a l'église comine ailleurs. Prêcber de boucbe, c'est bien. Prêcher d'exemtle, c'est beaucoup mieux. Mais c'est prêcher a rebours que de mon- trer le mauvais exemple. Et dégoüter de leur docilité ceux qui se conferment a vos enseignements, cela c'est tout-a-fait déroutant et libérafement illo- gique. Notre confrère a raté une magnifique occasion de se taire. ififififW.ififf La terre du Cid n'est pas lasse de pro- duire la vaillance. On la voit, a l'heura actuelle, déborder de l'lbérie sur la rive africalne et détier ce monde musuiman quele fanatisme et l'ata visme barbare rendent si redoutable. Mais ellesemontre plus admirable encore sur le sol métropolitain. On se figure difficilement ce qu'il a fallu de courage au gouvernement espagnol pour se refuser a soumettre au Roi un recours eu grace eu faveur de Ferrer. Ce jeune monarque que le pt-uple espa- gool admire autant qu'il l'aime, mais dout les jours sont saus cesse menacés par les fauves de l'anarchie.ce roi a l'kme généreuse autant que vaillante eüt cenainement laissé s'exercer sa clémence au béuéfice de son p us dangereax ennemi, Tspótre anaicbiste Ferre>\ Le gouvernement espagnol n'a pas jugé possible de re'ourir a la générosité royale. Et pourtant il ne se faisait pas illusion sur la gravitédes responsabüités qu'il assumait de ce chef. Après les terribles menaces pro- férées par les défenseurs de Tanarchiste, laisser la justice suivre son libre cours c'était fatalement exposer la vio du ioi aux repré sailles annoucées. Mais le cruel devoir se tracait trop netle- me-1, en l'occurence, pour qu'nne kme vaillaute püt s'y soustraire. En contresiguant T'.rrêt de moit du [>ro- fesseur d'anarchie, res: onsable de tant de sanglanteB tragédies, Maura a dépassé en courage tous ceux de ses compatriotes qui sont eu ce moment l'objet de l'admiration universelle. Paix aux m rts I et vivetMaura Dimanche iy Ociobre iQog A. DONGK, rue de Lille, i3. Séance publique du Conseil Commu nal aujourd'hui samedi 16 öctobre 1909, a 5 h. du soir. ORDRE DU JOUR. I 1° Administration communale: Rap port sur l'exercice 1908. 2° Proprïétés communales: procés verbal de vente de noix. 3° Musée: compte 1908. 4° Bureau de bienfaisance1: réparti- I tion de sa contribution dans les frais de Tinstruction primaire gra tuite pour 1908-09. 5° Ecoles primaires: budgets 1910; a) écoles payantes, b) écoles gra- i luites. I 6° Ecoles gardjenn.es: budgets 1910: a) écoles payantes, b) écoles gra- 1 jtuites. i 7° Ecole ménagère: budget 1910. i 8° Ecole de musique: budget 1910. j 10" Hospices civils: partage de biens immeubles. 1 11° Hospices civils: vente d'une pa- j lure. 12o Gulle: budget 1910 de l'église St. Nicolas. j 1 13° Culte: vente de sapins apparte- nant k la fabrique d'église de St- Pierre. 14° Culte: restauration d'un 3e contre fort de l'église St-Martin. 15° Finances communales: Compte de la ville de 1908. 16° Bureau de Bienfaisance: cession d'un bail. 17o Fondations; destination des pri mes octrovées aux enfants des éco les communales. EXAMENS SUBIS PAR LES ANCIENS ELEVES DU COLLEGE St VINCENT. M. André Mullie de Staden, a subi avec succès 1'examen final de pharma- cien. M. Joseph D'Huvettere d'Ypres; a su bi gvec succès le premier examen de candidat-notaire. M. Joseph Billiaert de Ruysselede g passé AVEC GRANDE DISTINCTION le dernier doctorat en médecine et en chirurgie. Mercredi passé, le R. P. J.-B. Paquet a ouvert la série de conférences d'apologé- tiques pour hommes. Une assistance choisie se trouvait réunie k la Salie Iweins et fut beureuse de retrouver l'éloquent conléren- cier de Pan dernier. La première conférence traitait ÏHistoire des Livres et du Canon du Nouveau Testa ment. L'orateur étudia d'abord l'origine des écritsdu Nouveau Testament, leur destina- t.on et la composition de leur Canon. Puis, divisant sa conference en deux parties, le R. P. Paquet établit 1°) l'autorité humaiue du Nouveau Testament, 2°) son autorité divine. 11 faut en premier lieu être rassurésur l'authenticité et la véracité des Livres Saints tant des Evangiles, des Synoptiques (Ma- thieu, Marc, Luc) et de St Jean que des épitres de St-Paul et des autres apótres Pierre, Jean, Jacques, Jude et de Papoea- lypss de St-Jean. Pouvons nous ensuite avoir l'assuranee que le texte n us eBt par venu intact; c'est I'argumeui de l'mtegrite destextes Ces deux points tixent 1 autorite huraaine du N. T. C'est certes une qt eshon de la plus haute importance, nécessaire d'etre conuue par les cbrétieiis, par tous cenx qui doiveut s'intéresser a ces études. II arrive inalheureusement que les bons cbiétieus n'en saveut pas assez, il arrive encore que les adversaires en parlent, discutent, et nient sans connaitre le premier mot de la science biblique. Mais pour les catholiques, la Bible n'est pas seulement uu document bumain d'i la plus haute valeui, c'est aussi uu document diviu cest !e point de l'inspiratio.i de la Saiute Ecriture. Le Conférencier explique comment le Magistère doctrinal de i Egliee déclara d'autorité quels sont les livros revêtus du cachet divin de l'inspiratiou, il résoud en suite les objections émises eoutre cetto in spiration et ce magistère. Le R P. Paquet termine sa conference par l'expos-é de l'histoire du Canon ou listo desécrits tenus par l'E lise pour autheu- tiques et inspirés. La conférence d'Apologétique pour hommes est fixée auJeudi 11 N<*vembre. Le R. P. Castelein, S. J., traitera l'Authenti- cité des Evangiles. Nous rappelons que le Samedi 30 Novem- bre s'uuvre 'a série de conferences varices pour Dames et Messieurs M. Remand Mayence do neia sa première conférence sur l'Art Grec l Acropole d'Athènes. Elle sera r« haussée de projections lninineuses. ïlf Void, a l'adresse de nos lecteurs qui ont eu la bonne fortune d'assister, a Malines, au concert de carillon, quel- ques notes sommaires sur eet instru ment unique au monde, donl Malines s'enorgueillit a bon droit. Les origines du carillon de Malines sont confuses; paree que lointaines. Des documents de la comptabilité admini strative et un curieux inanuscrit de 1648, dü a Tbéodore de Sony, carillonneur de St-Nicolas, a Bruxelles, conserve aux ar chives de cette ville, nous fournissent a ce sujet quelques données précises. A Malines, comme ailleurs, le carillon doit vraisemblablement son origine k Phabitude répandue dès le XIe siècle de faire précéder la sqnnerie de l'heu quatre cloches. C'était une sorle d'a vertissement préalable qu'en pays fla- niand on appelait le voorslagCe tin tem ent était obtenu au moyen d'un appareil, du reste rudimentaire, que les documents de l'cpoque appellent linti- nabulumPlus tard, les progrès de Phorlogerie permirent de perfectionner ce mécanismeOn invenla les tambours dont les dents, par leur mouvement cir culaire, actionnent (les leviers. Le pre mier tambour en usage a Malines, date vraisemblablement de 1441, Le tambour actuel a été placé en décembre 1735. Plus tard encore, vers 1557, grace aux progrès réalisés dans la confection des clavecins, on imagina d'employer, en même temps que le tambour, une sorte de clocher et de subs'tituer la mélodie variée et libre a la mélodie mécanique monotone. Le cjavier lui-même subit idi verses transformations dont la plus im portante fut radjonction aux leviers ac- tionnés par les mains on par les poings, de leviers actionnés par les pieds. Tel est, en deux mots, le clavier sur lequel s'exercent encore aujourd'hui l'a dresse et la vigueur du carillonneur. Restait k réaliser la partie harmonique de l'instrumentles cloches. En 1679, le magistral communal déci- da le remplacement du carillon ancien, jugé insuffisant ou défeclueux, par un carillon nouveau dont les 33 cloches furent commandées un célèbre fon- deur d'Amsterdam, Pierre Hemony. De l'ancien jeu, il ne fut conservé que 11 cloches auxquelles il faut ajouter la sé rie des bourdons dont Salvatord'un poids de 9,000 kilos, est d'une admirable et puissante sonorité. Tel est le carillon actuel de Malines. II comporte quatre octaves et se prête merveilleusement aux t'antaisies, du ca rillonneur... qui sait s'en servir. 1 i Ces quelques lignes Suffisaient 'déja a montrer avec quel soin jaloux les ma- gistrats communaux de TMalines se sont, au cours des siècles, préoccupés de leur carillon. Et paree qu'ils en étaient fiers, ils avaient pris soin de stipuler dans leurs règlements que le carillon üevait être associé k toutes les manifestations de la vie malinoise. C'est ainsi qu'au term© d'un règlement datant de 1592, encore en vigueur dans certaines de ses dispositions, le caril lonneur devait tonner et bateier sur les cloches les veilles et les jours de gran de fête, les dimanche, lundi et samedi, les jours de marché, matin et soir, pen dant une heure, tous les jeudis, k la messe du St-Sacrement et au salut. Pareil règlement assez sévère et assez exigeant ne pouvait être impose que si on avait un carillonneur sous la main. De fait et bien qu'aucun Consei vdoi: e n ait fait figurer l'apprentissage du ca rillon au programme de ses cours, ja mais le carillon de Malines n'a ehómé fan te de carillonneur. 4 On a pu dresser, k I'aide des docu ments administratifs, la liste des 25 ca rillonneurs qui se sont succédés sans in- Urruption depuis 1557. La 'désignation, par le magistrat communal, de deux ou trois d'entre eux donna lieu a de formi- dables rivalités. Au cours du XIVe siè cle, on en a compté 4: Haverals, artiste distingué, au jugement de Fétis; bon harmoniste, qui exécutait sur sou in strument des fantaisies, des sonates ré- gulières, des fugues et qui ent le grand mérite de soustraire son carillon k la rage destructive des sans-culottes de 1792; Louis Wittman (18-41-1849); Adol- phe Denyn (18-49-1886) et son fils le carillonneur actuel, Jef Denyn, dont la renommée est universelle. Les. documents administratifs aux- quels nous venons de faire allusion nous disent que les premières cloches, dont quelques-unes existent encore, datent de la fin du XV.e siècle. Elles ont été fon dues de 1489 k 1515 par une lignée de fondeurs malinois de grande réputation, les Waghevens. En 1524, fut fondu le bourdon de l'heure qui pesait environ 14,000 livres. A ce moment le jeu <je ca rillon se composait d'un total de huif cloches. C'est de cette période et grace k l'in- vention du clavier que date le vrai dé- veloppement du carillon de Malines. En 1583, il augmente de deux cloches nou- velles et d'une troisième venue du con vent d'Hanswyck. De 1600 k 1644, le magistrat le dote de onze cloches nou- velles, et d'après le tableau que dresse Théodore de Sony, le carillon de Mali nes devait occuper, dans nos provin- ces, le sixième rang et venir après les carillons de Bruxelles (38 cloches), 'd'An- vers (31), de Gand (31), de Montaigu (33), d Affieghem el de Ninove (27). Mais il y a eu sur nos rivaux d'alors cette dou ble supériorité de se développer et sur tout de leur survivre. A qui Tentend pour }a première fois, il cause une Impression bien étrange et bien troublante ce chant d'un artiste invisible, chant tombé d'en haul du plus profond du ciel, et tout vibrant de so- norités tantót profondes et puissantes tantöt rapides et cristaliques. II y au rait, sur ce canevas bien des arabesques charmantes et délicates a broder, mais c'est fait depuis soixante ans. En 1897, pendant une nuit d'insomnie passée a Malines, k THötel la fiare, Victor Hugo composa ces vers que Je chaton de sa bague grava sur la fenêtre de la chambre: Quo l'oeil croit voir vêtue en danseuse espagnole, Le carillon c'est l'heure inattendue et folie Apparaftre soudain par le trou vif et clair Quo ferait, en s'ouvrant, une porte de l'air. Elle vient, secouant sous les toits léthargiques, Sou tablier d'argent plein de notes magiques, Eveillant saps pitié jes dormeurs ennuyeux, Sautant petits pas comme un oiseau joyeqx, Vibrant ainsi dard qui tremble dans la clble. Par un frêle escalier de cristal invisible, Effarée et dansante, elle descend des cieux, Et Tesprit, ce veilleur fait d'oreilles et d'yeux, Tandis qu'elle va,vient, monteet descend encore Entend de marche en marche errer son pied [sonore. Nous ne pourrions avoir la prétention de mieux dire. BURGERSTAND VAN YPER van den 8 tot den 15 October. Geboorten Maerten Valeer, Rukkerstraat Biebuyck Peter, Lange Thouroutstraat, Deeoninck Mictiiel, Rjjselslraat Riem Hendrik, Boomgaardstraat Gadeyne Hendrik, bukkerslraat. Verdoene Irma, Hondstraat. Coutelle Gustaaf, Dooigangstraat. Sterfgevallen Mattbys Maria, 3 j Z.onuebeke steenweg. Kei rinek.x Maria, i j,, Sl-Jaeobsnieuw weg. Vanbaeeke Alicia, 1 m., blauwe Leliestraat. David Karei, 20 d.. Statiestraat, Wolf Elza, 7 maanden, Zonuebeke staeriweg. Vardenb. rgbe Francis, «4 j., z, b., wdr Muller Tkeresia. Ulxmude steenweg. Caidiuael Karei, 59j aardewerker, weduwr Andries Julia, echtgt Hot Maria, Zaalliof. Vienne lvonua,3m., Poperinglie steenweg II h wc I ij ksbeloft© Stephaan Vansnyt, z, b gehuisv. te Yper. eu Eugenie Catrycke, z. b., gehuisvest te Renning- helst. i 1-e du tintement alteiriiatif 'de trois ou

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 2