Téléplione 52 Samed/ 23 Octobre Cercle Excelsior Christen Vol kso derricht Le jubilé du gouvernement catholique Aux propagandistes de la West-Flandre La liberté de conscience Bénédiction d'autel Carillon, Stand et Hing Pensées diverses 10 centimes ie N° 4 44600 Clv^.jmüH6 JjP On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et A tous les bureaux de poste du royaitm@s Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. CONFÉRENCES pour Dames et Messieurs sSP*fl4sfl4si0Sfi03#ï2fsi£s#*# WW!*-#;* JOURNAL ©rgane eatholique U 1 ^11- V- de ['Arrondissement Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. 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Les catholiques de Courtrai et d'Anvers ont fêté dimanche simultanément le gl arieux anniversaire (lu gouvernement et ce fut, dans chacune de ces villes, l'occasion de manifes tations enthousiastes, de belles resolutions et d'affirmations solennelles. Parmi cclles-ci, la plus marquante fut celle de maintenir l'union dans le parti catholique et M. Schollaert, pour en avoir touché un mot a Courtrai, fut acclamé avec enthou siasme. Le président du conseil, sous cette impression, paria avec feu et son discours atteignit une vigueur extraordinaire, qui émut et entraina l'auditoire. II a donné a tous un mot d'ordre unique union. II est devenu dans sa bouche, comme la charité dans celle de Saint Jean, un mot magique, souverain, paree que, sar s ce mot, les plus beaux efforts ne peuvent retenir le désastre. Ces paroles furent dites au lunch offert a fhötel de ville et qui suivit la cérémonie du Te Deum dans le courant de l'après-midi eut lieu aux Halles la réunion plénière a laquelle toutes les communes de l'arrondisse- ment de Courtrai étaient représentées. C'est par cette réunion grandiose que se termina la journée jubilaire. AAnvers,lr métropole commerciale, un autre souci devait préoccuper aussi les catholiques, l'aveuir de la colonie qu'ils au- ront a défendre contre les accusations d'ad- versaires et les intentions malveiil antes de beaucoup. Aussi M. Renkin y est allé lui- même pour y faire d'importantes déclarations qui furent accueillies avec la plus grande fa\eur. Les catholiques anversois ne perdront jamais le souvenir de cette journée mémora- ble. Disons que le programme, fidèlement suivi, comprenait une nvsse d'actions de graces a Notre-Dame, suivie d'un cortege. Eusuite eut lieu la réunion plénière au Bur gerkring oü paria M. Renkin, Un magnifique banquet, auquel six cents convives prirent part, donné dans la grande salie de l'Harmonie, clötura les fêtes I.es elections legislatives de 1906 se sont faiths, en notre Flandre, sous l'influence des excès du Combisme francais. Amis comme adversaires ont été d'accord pour proclamer que les événements de France ont été pour beaucoup dans l'échec retentissant du cartel. Les dirigeants libéraux, presse et clubs viennent de fournir aux catholiques un thème nouveau, qui ne produira pas moins d'effèt. 11 faut que les elections de 1910 se fas- sent sous l'impression des excès du Ferreris- me internationaliste, dans lequel celui de Belgique occupe un rang distingué. Les executeurs des hautes oeuvres macon- niques se sont étrangement mépris sur la mentalité de notre population. lis ont cru que ce oui d 'chainait les fureurs des apaches bruxellois, liégeois, parisiens, italiens, etc., provoquerait, ici, la même sensation. Comme ils se sont trompés C'est, au contraire, un mouvement de reprobation qu'a produit ce mouvement révolutionnaire. Des libéraux clairvoyants, moins passion- nés que les derviches hurleurs du Réveil commencent a s'en rendre compte. Le Journal de Liége a écrit un article adressé a ses amis libéraux. et dont le titre seul dit la tendance Du calme 1 Le trés anticlerical Matin d'Anvers est plus ex plicits. Jugez-en par eet extrait Déja elle repre'sente le libéralisme comme obéissant aux suggestions d une franc-ma$on- nerie qui ne serait pas seulement libre-pensée libérale, socialiste, mais qui serait surtout et avant tout, anarchiste. II lui plait, pour les besoins de la cause, de franrhir ce degré de plus a la franc-maconnerie et de la transfor mer eu organisme révolutionnaire par excel lence. Et Ie libéralisme serait ainsi l'obséquieux serviteur de la revolution. Ce n'est plus seu lement derrière le drapeau rouge, c'est der rière le drapeau noir des Ravacbol et des Vaillant qu'ils marchent. «Quelle carte électorale 1 Au fond, nos cléricaux rendent grace au jeune roi e'garé par son entourage, qui n'a pas eu la volonté de faire un geste de clémence. II a rendu un service inestimable au parti catholique beige en lui permettant de confondre, en un seul bloc anticlérical, le libéralisme, le socialisme et l'anarchtsme... C'est la une indication trés explicite sur les craintes nées parmi les plus perspicaces de nos adversaires. Ils ont démêlé le parti que les catholiques tireront des événements de ces jours derniers. Ces craintes se vérifieront si nous le voulons bien. Pour qu'il en soit ainsi, il suffira de racon- ter l'histoire du mouvement ferreriste. Cette explosion de passions antisociales et antireligieuses a été déchnnée sur un mot d'ordre des loges. La franc-maconnerie est en aveu. Elle est sortie de son mystêre habitue); elie-même a proclamé l'intervention officielle du Grand Orient. Lesgouvernements comme les particuliers auront pu voir que cette secte ne recule pas devant les pires alliances elle apparait non seulement comme un danger national, mais international. Puis, il faudra dire quels sont les anarchis tes de BarceIone,ce qu'ils ont semé de morts, de ruines et d'épouvante dans les dernières années il s'agira de faire connaïtre Ferrer, son action et ses principes exterminateurs de tout ordre social régulier, les citations autheniiques foisonnent enfin, il con- vieudra de consigner les méfaits que dans la plupart des pays, sans, hélas, en excepter le notre, les amis de Ferrer ont perpétrg sous prétexte de venger la mort de leur héros. En un mot, il suffira de peindre d'après nature u le oloc anticlérical tel qu'il est apparu dans cette tentative de secousse sociale. Ainsi exposé, le mouvement dont le Réveil se montrc si fier, produira, sur tous les hom mes d'ordre, un effet dont les suites électo- rales ne serout pas moindres, que celles de l'inventaire des églises en France. Voila le travail pressant auquel nous con- vions tous nos amis. Qu'ils l'entreprennent sans retard, par la parole et ia plume. Les catholiques, depuis vingt-cinq ans qu'ils sont au pouvoir, devraient, au témoi- guage de nos adversaires, être partout les maitres, partout assez puissauts et assez forts pour au moins ne pas être l'objet de vexations, ne pas subir d'injustice et ne pas voir persécuter leurs partisans. Ils devraient jouir partout et toujours de la liberté de conscience, la eule qu'ils i éclament encore compléte et entière, la seule pour laquelle ils sont prêts lutter courageusement. Au congrè' de Malines, ii fut parlé de la ques tioa scolaire, et, a létonnemsnt de quelques catholiques trop confiants, on a insisté sur ces points, on a précomsés des mesures nouvelles pour sauvegarder et maintenir tout eufière la liberté des parents et des enfants. Voici que des faits significatifs viennent doulourous meDt corroborer ces revendiea- tions Dans une ville voisine, oü l'on pouvait espérer de rencoutrer des idé?s plus larges et plus généreuses, on-a vu un pauvre homme remis en demeure, pour avoir du pain.... do retirer ses enfants de l'école catholique. Une première foi notre confrère le Lit toral avaifc cité le fait, qui fit aussitot l'objet d'une vive discussion au conseil communal d'Ostende celui-ci a nasnmoins mis ces allégations en doute et voici que le Littoral revenant k la charge, repread i'accusation qu'il fait nette et précise. Le mereredi 15 septembre, écrit-il, a 9 h. du matin, done c'est tout récent - un ouvtier T. D,, demeurant dans la rue des Gbarpentiers, se présenta au bureau de bieufaisance muni d'un certiticat médical, dont voici la teneur HOPITAL CIVILE D'OSTENDE Ostende, le 13 Septembre 09. Je certifie que nommé D... T... est inca- pab'e de travail Ier par suite d'otrachisme cicatricielle de la main, suite de phlegmon. Dr VERHAEGHE. 1 II fut recu par M X... et Temployé, et voici quel fut le colloque qui s'engagea entre le membre du bureau de bienfai ance et le malheureux D... Quelles écoles vos enfants fréquentent. ils Mes enfants vont chez les Soeurs et les Frères. Si voos voulez mettre vos enfants dans j d autres écoles, vous obtiendrez tout ce que j vous désirez. Je préférerais, répondtt fièrement l'ouvrier, les voir porter au cimotière que de les envoyer a ces écoles Après cette fiere répo-se, 1 ouvrier quitta j Ie local de la... bieufaisance publique. Nous ne savous ce qui se passa dans 1'é.me de ce père de familie, mais nous sommes en droit de croire qu'il maudit ceux qui, pour une croüte de pain, voulurent lui arracher sa liberté. Gar datiB !a maison du pauvre D..., la misère est grande depuis 6 tnois il ne peut travailler... et chaque jour sa femme et 6 enfants dont l'ainé a 11 et la plus jeune 2 ans, attendent le pain que le pauvre malade ne peut leur donner sans l'abdication de ses convictions. On dit que M. Léon Thoma, qui préside eet aéropage charitable, avait Time plus sensible. II s'y rendit, on lui répondit que Monsieur était absent et cue si c'était pour solliciter un se. ours de la Bienfaisance, il devait s'a resser au bureau de cette insti tution. II s'y rendit mereredi 2'2 septembre, on ie remit au mereredi 29 et ce jour encore on le pria de revenii le mereredi 6 octobre, j l'aéropage se réunissant au complet, ce j jour-!a a 3 1/2 heures Voila, ajoute le Littoral, les faits narrés i dans toute leur simplicité. Nous ne tirerons pas de conclusions pour le moment, nous laissons la parole aux enquêteurs, et après j ssous nous permettrons de demander a ce sujet l'avis de M. In gouverneur. Les ennemis de l'Egüse n'ontjqu'un role trés net ici-bas Prouvèr sa divinité. Louis Veuillot. On peche contre la Justice en absolvant les criminels, tout autant qu'en punissant les in üoce«ts. Mablitt. Pas de fête sans lendemain. Pas de grand jubilé marial non plus sans un petit prolon- gement l'année suivante. Et c'est ce prolon- gement qui réunissait, dimanche dernier, les congréganistes de St-Martin et leurs amis autour d'un superbe autel, flambant neuf, qui doit achever d'immortaliser. dans leur pieux asile, le souvenir du cinquantcnaire de Quelques 1 ignes d'A rehéologie ne seront })as hors de saison, croyons-cous, nu moment oü la fabrique d'église de St Mar tin \ient de decider ia restauration d'un troisième contrefort ou plutót d'un arc boutant en supplément aux travaux antérieus-8, avec l'approbation du Conseil communal donné en sa séance de samedi dernier. Les contreforts de St-Martin, s'ils u'ont Pas le caractère de richesse de ceux de cer- taines cathédrales francaises oü les {inacles sont ornés de tout uu peuple de statue^, n'en offrentpas moins un vif intérêt au point d* vue aichitectonique. Les plus curieux, mais aussi les moins connus, sont ceux du collatéral Nord, visibles deia cour de l'an- ctenne abbaye de St-Martin. Ils sont entiè- rementdégagés,formant despiliiers derrière lesquels se développe un des cótés de l'ambu- latoire. Les arcs-boutants qui les surmon- teut, contrebuttant la poussée des voütes hautes et basses de l'église, offrent une disposition trés rare, et ne s'appliquent qu'a cetto partie du monument. Ge qui est généralement ignoré, c'est qu'un des contreforts de la nef principale,du coté Sud est garai d'un cadraa solaire. Avant la construction de la chapelle,dite du doyen ce cadran solaire servait a indiquer Theure aux fidèles se rendant 1 eglis9, mais depuis le l<e siecle, il est cachépar ia foiture de la chapelle. Le style, c'est-a-dire la tige de fer dont le soleil projette l'omb.re sur les chiffres gravés dans Ja pierre, est visible de profil quand on regarde le premier contre fort existant entre l'église et la chapelle. Un autre dèta»i,peut-être précieux pour la restauration future du choeur, est révélé par un dessin existant dans les collections de la Bibliothèque. On sait qu'autour du choeur iègne une galerie formée d'arcatures triples reposant sur des colonnettes, et eneadrées dans un puissant arc plein-ciatre, ce qui a fait diie peut-être improprement que- le choeur appartenait a iépeque roaaano- ogivale, alors qu'il est nianifestement du gothique primaire. Ge desssin montre un cavet existant dans l'un de ces arcs orné d'une sculpture figurant des feuillages. C'est propablement/la uue disposition plus an- cimne et aussi plus riche que la simple moulure existant actuellement. Ce point serait intéressant a élucider en vue de la ïestauration de cette partie, la plus ancien- ne de l'é lifice. Journal de Roubaix pi jgs Le Progrèsmoniteur des standistes, a tort de blaguer le nouveau carillon. II a tort tout d abord paree que Ie carillon est au- dessus de critiques sérieuses, en principe comme en fait. Sans doute, tout est susceptible de critique et il ne faut pas griinper jusqu'au carillon pour trouver dans nos Halles, —salie Dei- beke ou ailieurs matiere a des plaisante- ries faciles mais saus portée sérieuse. Un instrument de première marque même neuf, peut avoir besoin d être accordé tout comme un autre. Et teil» musique l'Har monie des Anciens Pompiers, par exemple ne doit pas être traitée d'écorcheuse d oreiiles paree que tous ses éléenents ne sont pas des artistes nUtous ses instruments par faits. Notre nouveau carillon est au-dessus de toutes les plaisanteries et saura, quand il sera accordé surtout, verser des torrents d'har- monie sur ses obscurs blasphémateurs. Lourdes Ce n'était pourtant pas la jeunesse qui était en retard d'honorer Marie. O'était plu tot le tour des adultes, et notamment de nos amis de l'hötel-de-ville, d'y al'er de leur hommage civil, en restaurant enfin la Ma- done Yproise qui tröne, fort dépourvue de grêces, a la facade de nos Halles, et en amé- nageant artistiquement le petit square de 1 Imrffiaculée Conception. Malgré tout ce que les jeunes gens avaient fait d'extra, l'an dernier, ris ont tenu a par- faire les embellissements commémoratifs en se payant un bel autel gothique, oeuvre de la maison Mahieu pour la sculpture et de M. Ferrant pour la polychromie, Nova sint omnia Tout a été renouvelé, jusqu'a ia Madone elle-même ce qui n'a peut-être pas été sans quelque regret de la part des anciens jusqu'au débonnaire et de'voué Directeur aussi, ce qui a contristé également jeunes et vieux. Mais ces derniers regrets, le nouveau Di recteur saura, sans nul doute, les dissiper ra- pidement. C est égal, le Directeur sortant, en procé- dant a la bénédiction solennelle du nouvel autel son oeuvre pour une grande part nous a semblé bien triste, lui aussi, et nous croirions volontiers que, dans son émotion, il ait lu a rebours le verset Qui seminant in lacrymis in exultatione metent. Nous ne pouvons que nous associer, en leur faisant écho, aux vifs remerciments que lui a exprimés le Préfet de la Congrégation. Ce qui nous console et le consolera un peu lui même, eest la pensée de la bonne beso gne accompliela pensée aussi d'un mi nistère peut-être plus fécond encore auprès d autres enfants grands et petits dont beaucoup, ayant déja un pied dans la tombe, en ont besoin plus que personne. Ah certes, nous admirons ce superbe autel et tout ce nouveau sanctuaire auquel son souvenir restera attaché. Mais nous ad- mirions davantage encore cette belle jeunesse que sa sage direction avail adornée avec tant de complaisance et tant d'art. La mer n a de brillantes couleurs, a-t-on dit, que lorsqu'eile reflète leciel. Ces flots de jeunes gens d'élite qui se pressaient dirnan- cüe. dans ce brillani sancluaire, oh comme ils évoquaient bien 1 idéé d'une mer d'ames leflètant le Giel le Ciel qu'illumine Jésus et qu'azure Marie I Voila son oeuvre par excellence. Voila le cadeau le plus artistique et le plus riche de tous ceux dont 1 Immaculée aura été gratifiée, a Ypres, a l'occasion du cinquantcnaire de Lourdes. Grace surtout a, la multiplicité des sectes qui ont dissous le protestantisme, l'hérés;e est devenue, sinon plus tolérante, du moins plus indifférente snuf dans les pays oü le protestantisme ne sert que de masque a la libre pensée. La libre-pensée, la franc-maconnerie a hérité de la cruauté aveugle et implacable des iconoclastes, des anabaptistes et des pres- bytériens. De ce coté viennent les agressions les plus odieuses contre l'Eglise. C est au nom de la liberté que les mécréants contem porains proscrivent,dépouillent, assomment. Bien Public. La franc-maconnerie est le complément nécessaire du parti liberal... Elle est la phi losophic du libéralisme. O' Goblet dA iviella

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 1