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A A KuiJ
SOIREE MUSIOALE
©s m mmmsm.mm mm®
Téléphoae gg
Samedi 30 Octobre 1309
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KTcentioies Ie
U^A NNÉE *°*4fl01
Téléphone 52
Orcle «Excelsior!»
CON F Ér. EM CHS
Professeur de Chant
f prix du Conservatoir Royal de Bruxelles
et
Monsieur LOUIS VANHOUTTE
Le Dimariche 14 Novembre
GRAND CONCERT
a la Salle Iweins
I e monument commémoratif
Hetraife Pastorale
m m»
On s'abonne rue au leurre, 36, A Ypres,
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
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Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et k Paris, 8, Place de la Bourse.
pour Dames et Messieurs
Samedi 3o Octobrea 8 1/2 heures trés
irécises, a la salie Iweins.
Conlérence sur L'ART GR EC. I.
'Acropole dAthènes, a vee projections lu
ineuses, par M. FERNAND MaYENCE, an-
;ien élève de i'Ecole Franchise d'Athènes,
professeur a l'Université de Louvain et au
:ours d'art et d'archéologie de Bruxelles.
#5,«IE**
SALLE IWEINS
Mademoiselle A. VANDEN BERGH
Pianiste
Prix d'honneur de ïlnstitut Lemmens
a Malines
8 heures.
fanfare royale
DIMANCHE 12 DÉCEMBRE 1909 j
a 7 j/2 heures
M s#Sal ia» s#s# s/9 af aal
ïoussaint Tous Saints
Clémenceau, le successeur de Combes,
x-communard et toujours fougueux radical,
roudrait que la Toussaint füt non seulement
fl fête de tous les habitants da Ciel, mais
incore celle de tous les chrétiens de 11 terre.
i Tous saints voila ce qu'll souhaitait, en
iomme, lorsqu'il formula cette sentence
Si tous les chrétiens de nom étaient des
ihrétiens de fait, il n'y aurait plus de ques-
ion sociale
Car il est sincèrement démocrate, et, avec
:ela, comme il n est pas béte, il n'a certaine-
nent pas voulu dire que la question sociale
'trait résolue du jour oü les chrétiens au-
faient équitablement partagé leurs biens
intre tous.
Clémenceau sait fort bien que cela ferait a
peine pour chacun quelques billets bleus des
plus modestes, et que l'égalité des richesses
'edurerait pas vingt-quatre heures, bien
loins a raison des mille inégalités d'aptitude
'U travail et des diversités sans fin de toutes
es contingences, que par le fait qu'en
'ehors des chrétiens il y aurait les mécréants
'etoute espèce, joueurs de Bourse ou cou-
purs de bourse, qui auraient töt fait de
établir l'inégalité.
Ne sont-ce pas d'ailleurs les chefs du socia-
ISniequi désirent le moins la solution chré-
'enne de la question sociale la seule
J°nne, de l'aveu de Clémenceau 1
I N'cst-ce pas Bebel qui proclamait, au
pungrès de Bruxelles, qu'il fallait laisser
H'gnante la plaie de la misère au coeur du
ptolé'.ariat
I N fst-ce pas Guesde qui s'écriait un jour
ecourir les malheureux c'est de la trahi-
^n' ^es gens-la seraient devenus des révol-
Ii vous en faites des résignés. Besogne
'Asociale
r®8ne parfait du Christ dans les êmes,
rs loutes les tmes, dans l'ême du riche
,^lme dans i'Sme du pauvre, voila bien, de
ly 1 ^orrne' ou implicite, des ennemis du
'u, la vraie, la seule solution possible de
gxstion sociale
hrt:,e est cionc entre nos mains, a nous
ies 1^ns'. siifïit que nous cessions d'être
c rétiens de nom, pour devenir des
chrétiens deTait. Et devenir des chrétiens de
fait, c'est devenir des saints.
Dernièrement, Malines a été témoin d'une
admirable manifestation de l'activité catho-
lique en matière sociale.
Aprês s'être préparé au Congres longtemps
d'avance, on a, Trois jours durant, fait du
travail forcé collectif en vue de la bonne
solution de la question sociale.
Puis, une véritable apothéose, avec cent
mille figurants, tout notre épiscopat, des
centaines de drapeaux d'oeuvres sociales
ainsi que toutes les principales chasses du
pays, est venue clöturer ce Congres, soule-
vant l'admiration des adversaires eux-mêmes.
Malgré tout, j'ai, pour ma part, trouvé
cela plutöt mince, Etj'airêvé d'un congres
incomparablement plus réussi.
J'ai rêvé, peur 1963, d'un congres qui
cé'étrerait, au pied de la tour St-Rombaut
terminée, le cenienaire du premier Congrès
de Malines.
A ce congrès futur, ni drapeaux d'oeuvres
sociales, ni même de reliques beiges.
Et j'ai cru entendre le successeur du Car
dinal Mercier s'écrier après le Te Deum de
clöture
Dieu soit loué Car ce n'est plus en pré-
sence des reliques des saints beiges que nous
avons chanté notre Te Deum de reconnais
sance.
Absents également les drapeaux des oeuvres
sociales.
Nous n'avons plus eu, cette fois, de sec
tion des oeuvres 6ociales.
Ces oeuvres et leurs drapeaux n'existent
plus.
II n'y a plus de question sociale.
Vous êtes tous des chrétiens dignes de
votre beau nom.
Vous êtes tous des saints.
Pas de circonstance marquante, fête jubi- j
laire ou autre, sacs un souvenir durable ou
un monument commémoratif. Ainsi lejubilé
ds 1 'Alma Matercélébré cette année, sera
perpétué par la fondation destitutions
universitaires. Ainsi le Congrès de Ma'inee
I9 sera probablement par l'acbèvement de !a
tour de Saint Rombaut.
Le jubilé gouvernemental, a son tour,
réclame son monument, et il le réclame con
forme au voeu formulé par la presse catho-
lique, dès avant le jubilé conforme aux
voeux du pays, enregistrés a ce même Con
grès de Malines, avec la haute approbation
de tout notre épiscopat et de tous nos chefs,
voeux qui se traduisent maintenant par
une avalanche de pétitions législatives d'une
force irresistible.
Un sentiment identique s'impose, en effet,
tout naturellement a l'esprit de tous les
catholiques. II faut qu'un gouvernement
issu de la lutte Bcolaire perpétue par un mo
nument scolaire le jubilé du règne que la
nat'on lui a impoBé.
II faut qu'un gouvernement appelé au
pouvoir par une soif générale de liberté de
conscience, reconnaisse et traite dé ormais
comme son propre enfant l'enseignement
libre créé pour assurer cette liberté.
II faut qu'a l'instar des nooes d'argent
familiales, encadrées par la majorité et le
mariage des alnés et par leur corollaire la
dotation, i! faut que les noces d'argent fles
restaurateurs de la lib?!té de conscierce
soient signalées par une dotation sérieuse de
l'enfant d? onu grand et qui ne demande
qu'a multiplier s s trésors de vie et a pcr-
pétuer digaement i'!spèce.
Oui, il f ut qu aux noc^s d'argent, l'aigent
soit de le noc\ Ge n'est pas tout de ban
queter et ö'eutr choquer los verres en célé
brant nos propres gloires et en félicitant les
artisans de notre grandeur. C'est Beige cela,
mais ce n'est pas assez catholique. II faut
que de la table de festin tomöent des
miettes; il faut que,rassasiés, nous sougious
aux ventres creus il faut que de l'atmos-
phère jubilaire, chargée des vapeurs de
ivresse, surgisse un monuaseat de justice
bien réel et bien tangible,
j Tandisque l'Angleterre protestante et con
servatrice instaure hardiment une legisla
tion sociale qui doit assurer Je relèvement
du salaire des travailleurs, lorgtemps vic-
times d'intolérables abus, il ne faut pas que
nous, catholiques, qui professon-. que la
retenue du salaire est un crime qui crie
vengeance au Ciel et qui condamnons, du
liaut de la chaire de Pierre, les salaires de
famine paree qu'ils so ui apparentés a ce
crime, :1 ne L. ut pas que nous laissions
mourir de faim Fs ouvriers les plus intéres
sants de tous eeux qui foment- 1 ame "t
l'esprit de ros enfants. Et cela t-s-u lisque
nous avons la bouche pleine pleine, dis je,
d'éloges a Padres50 de leur courage. rF l«ur
dévoütnent et de leur noble désintéresse
ment! Et cela tandisque i.ous célébrons si
fièrement notre légialation sociale et notre
souci de redress u' tons les abus cause
première de not; 0 avèn< in t
Mais a cöté du moiinm .a! commémoratif
que nos parlementaires élèveront.il convie?it
que sur tous les ooints du pays nos législa-
teurs commuuaux érigent ie leur. Et nos
provinces flam nudes Eofamment, n' yant
pas été les dcrntöres a asaurgr l'avètïC.rïent
et le main tien du gouvernement catholique,
doivent mont'er qu'elles eutendent que la
revendication de leurs droits ne reste pas
sans écho.
Zij wilden wat was recht
u En wonnen wat \ij wilden.
Précisons ces revendioafions par un
exemple
Le pouvoir communal ayant remarqué
dans le person nel de nos écoles fibres des
instituteurs ou des isstitutrics feors ligne,
artisars principanx de la prospérité de ces
écoles, les appelle a former les enfants ue
see propres éooies et a faire p ospé er ces j
établissemtiuB commuaaux.
Et voilé qu'il leur donne un salaire con
sidérablement inférieur a celui qu ils rece-
vaientdaus Penseign^-ment privé
Bien plas, ces iongues anuées passées
dans des écolet qui sonlagont rsnseignement
public des anrées qui devraient compter
double sont totalemeut perducs pour la
supputatfon des comptee de pension I
Et il se prodnira même- cette étrange
anomalie que d^s instituiours ou institutri-
ces, chargés de cours supérieurs, toucheront
des traitemonts inférieurs a ceux des cAl-
lègues qui nc sont chargés qu» d'apprendre
a se moucher aux petits morveux de l'école
On a dit, avec infiniment, de raison, que la
resignation est une vertu cLréiienne mais
non pas une vertu politique.
En bien, en présence de telles situations,
nous crions a ces catholiques exemplaires
résignez-vous encore résiguez-vous tou
jours, puisque vous êtes des chrétiens mo
dèles Mais nous crions d'autant plus fort a
ceux qui mettent k profit cette belle resigna
tion assez d'éloges a leur adresse 1 On
attend autre chose. Plus de tiaitements de
famine pour les plus utiles et les plus méri-
tants de tous vos serviteurs
Dernièrement, les voütes de notre palais
communal ont abrité nos fètes jubilaires
qu'elles assistent muiatesant, a roccasion
des budgets, a l'insuguration du monument
commémoratif, nous voulons dire a la re
connaissance effective des mérites de ceux
qui, dans l'enseigneuaeot privé d'abord, dan>-
l'enseiguement officiel ersuite, out avec un
égal dévoüment rempli la mème mission,
utile et patriotique entre toutes, de former
do bons citoyens.
ip ifi. iF
par N E. li1 Cardinal Mercier (p
.Nous voici réunis a l hotel, un soir,
tranquilles,après ur.e excursion fatigants:
(t) Au bureau du Joubnal dTprk» prix 3 fr.
examiaons ensemble oü nous en sommes...
étudions la carte du voyage°pour l'avenir;
pi enons des renseignements chez ceux qui
sont les guides expérimentés du pays
- enfin, cosisultons l'état de aotre caisse,
munissons-nous de provisions et, dès que
nous aurons recouvré la fraicheur de nos
forces, reprenons allègrement le sentier
ardu de notre sanctiticatioB propre et les
avenus dè nos oeuvres paroissiales.
(pp. 38 et 39.)
Voila, avec use parole de St-Fraagois de
Sales, inscrite en première page, la syntbèse
1 de co nouveau livre du Cardinal Mercier,que
naguère nous annoncions a nos lecteurs.
C était !'an passél'archevêque, afin de
prendre contact intimement avee tout le
dergé de son diocese, entreprit le labeur
eflrayant de prêeher au cours des vacances
sept retraites consécutives. Retraite Pasto
rale reproduit les plus importants de ces
cntretiens,
On est d abord trés embarrassé de dire ce
qu'il faut admirer le plus dans le caractère
et dans rhoname qu'est )e cardinal Mercier.
1 est et sa figure demeurata telle dans
I histoire éclairé dune conuaissance
intime de l'éme humaine, d'une philosophie
tolide et élevée et d'une science théologique
profonde, animé d'une voix indéracinable,
d'une actirité inassouvible et d'une charité
débordante; mais l'etnbarras cesse, lorsque,
ramassant les idéés que l'on concoit la
lecture de cette éme, elle apparait soudain
une dans sa multiplicité d'action. Et c'est
cette unite qui fait sa principale grandeur
o lie est tout et enveloppe toutelle est faite
de Charité et de Vérité elle est le fruit de
la recherche fidéle de Dieu.
Voici un regard trop rapide sur l'oeuvre
du Cirdiwal
Lo livre est dédié a S. S. Pie X, honoré
d'un bref du Saist-Père et d'une lettre de sa
main.
La première des neuf instructions est un
échange des sentiments entre l'évêque qui
prêche la retraite et ses prêtres venus pour
i'écouter.
Les paroles du cardinal sont le miroir
sincere de sa grande éme elles vivent de
cette charité dont Saint Augustin écrivait
qu' elle enfante les uos, condescend aux
fa blesses des autres elle s'applique a
édifier ceux-ci,redoute de blesser ceux-la;
II elle s'incline vers les uns, se redressede
vant les autres tantót douce, tantot sé-
vère, elle n'a d'inimitié en vers personne.
elle a pour tous des entrailles de mère
(p. 301); et c'est el ie qu i fait dire par l'arche
vêque a ses prêtrvü V;us pouvtz devoir
modeler votre vie sur la mienne et si jc
n'ose appl quer a ma vie, tel'e qu'elle fut
ou telle qu'elle est, le mot hardt do Saint
Paul Imitator es mei estotesient et eggo
n Chrisli. Imitez-m j' comme Uioi-mêine
j'im te le Christ je veux néanmoius.que
n vous lisit-z clairement dans moa amo ct
x qu'en vous rapprochant do vo re 5 asteur,
vous senti z la sincéril de son désirde
vous conduire h la ai teté ul a bonheur
(p. 7) La 1 «traite est commeucée. Ede se
pour6uit psr la préparation de lame(IIs
entr.) vers la réferme eutière de !a vio,
dont 8'occupoi t trots eatretiens Les en-
seignements du Christ sur I'orientation de la
vie et les devoirs qui en décculent (III" entr.)
la mort qui nous place devant I'alternative
suprème ((IV entr.) et les défaillances d une
ame sacerdotaie. (V* entr.)
Jésus-Chrisi est ia Vote, ia Vérité et la
Vie (VI* entr A c'est a Lui soul qua le
prêtre se consacre. Le prêtre est le représen
tant de l'humanité auprès de Dieu (VII«
entr auquel il sacrifie et il bénitil est le
Messager de Dieu auprès de l'humanité
(VIII* entr.) qu'il guide, enseigne et a
laquelle il confère les sacrements. Le IXe et
dernier entretien est la conclusion des in
structions précédentes et expose les dispo
sitions heureuses de l'ame sous la conduite
du Saint Esprit et les moyens de persévé-
rance.
Un épilogue, mot d'adieu avant de clötu
rer la retraite, sum de 1 Exhortation de S.
S. Pie X au clergé catholique a l'occasion
du cinquantième anniversaire de son sacer-
doce, achèvent le livre.
A
La lecture de ce livre£donHe entre mille
autres impressions la note justeïdu) carac
tère sacerdotal et accroit en nous'le respect
qu il commando.
En regardant le prêtre, sous faisons trop
abstraction de sou cöté humain et nous
oublions beaucoup que, dans son sacerdoce,
jl reste homme. Au contraire des apparen-
ces, eet oubli atténue la graadeur[Bacerdo-
tale, paree qu'il négligé le sacrifice qu'elle
impose. Trop superficiels, nous semblons
croire que la grace tue la liberté, enlève la
lutte, l'effort et partant le plus fort de la
victoire.
Ainsi, les ricaneurs athées aiment jeter la
pierre aux chrétiens qui succombent mal
gré la grace mais, qu'ils sachent que la
grace laisse la liberté toute entière t®us
hommee, nous restoas hommes; nous savons
et nous disons qu'il est de nombreux in-
croyants dont lAme est plus belle que celle
de bien de croyants, mais que, s'il en est
ainsi, c'est que leur volonté orients plus
délibérément leurs actes, dans le sens de la
i philosophie et de la religion de Jésus-Christ
et que les catholiques en question s'en dé-
tournent, le tout propertionnsllement.
Son Eminence écrit
Oui, mes chers amis, la vie du prêtre est
semée de bien de périls et j'ai toujours
observé que, autant les personnes du mon-
de les mains sévéres pour elles-mêrnes sont
dures a l'égard du prêtre, momentanément
infidèle a; ses' engagements, autant les
Saints sont pour lui conspatissants et misé-
ricordieux. En ce qui me concerne, jecrois
i) que je n'aurais pas le triste courage de
traiteravec amertume un coupable en aveu.
Lorsque le pécheur a noyé sa faute dans
les larmes du repentir, la charité ne voit
plus la malice du péché.naais I'humiliation
et la douleur de celui i^pui l'a commis
l'esprit chrétien incline a la mansuétude
et a l'humilité, et quiconque est en face
d'un coupable n'è faire un retour sur soi,
dit Saint Paul, pour redouter la tentation
dont lui aussi est toujours menace'.
(P 147)-
Nous nous sommes rappelés alors des
souvenirs de lectures et, feuilletant, nous
avons retrouvé les lignes suivantes de Jules
Lemaitre les Contemporains, série).
Tout prêtre, qu'elles qu'aient pu être
ensuite ses faiblesses, a accompli, le jour
oü il s'est couché tout de son long au pied
de l'évêque qui le consacrait, la plus en-
tière immolation de soi que l'on puisse
imaginer il s'est élevé a cette heure-li au
plus haut degré de dignité morale et i! a
n été proprement un héros ne füt ce qu'un
instant; ou bien si je ne m'étonne plus du
sacrifice, ce qui metonnera, ce seta la pro-
iondeur du sentiment, amour ou foi, qui
i) !e rend facile; et cela r^viendra au même.
Des hommes qui ont e'é un jour capables
soit de eet effort, soit de eet élan, restent
pour toujours respectables et sacrés. Ec
pensez un peu a ce que c'est que la conti-
n nenee absoltie. la nécessité de promener
partout sa robe noire, le tenoncementa
O toutes les curiosités de l'esprit, l'idée quo
ij ion porte un signe indélébile et qui no
s'effacera jamais plus. Ricn que d'y songer
i> cela fait froid.
11 Non, non, ceux qui méprisent ou rail-
lent les prêtres ne les comprennent
point.
Sur ce, nous conciuons. Nous rappelons
les paroles que Pie X disait au cardinal Mer
cier, lors de son voyage a Rome, relative^
ment au livre A mes Séminaristes, et que
nous avons eu le bonheur de retirer du se
cret dans lequel l'humilité du cardinal aurait
voulu qu'elles demeurent. Lorsque Son
Eminence entra dans le cabinet de travail du
Saint-Père, le Pape, après avoir répondu
aux hommages du cardinal, désigne un livre
posé a sa portee sur son bureau et dit«Vous
le reconnaissez,Eminence C'est le vötre
puis, prenant en main l'ouvrage, Sa Sain-
teté le feuillette, sourit et ajoute J'y lis
souvent et j en retire un trés grand fruit.
Vous avez fait trés bien, Eminence, en
écrivant ce livre aiasi, vous conduisez
vous-même vos séminaristes vers la Per-
fection.
b-J'l
JOU
©rgane Catholique
de l'Arrondissement
PAR
w_a— j
i
F*1
♦at
(*J I Cor. IV, 16.