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1 -----0n P-'? leeteora ,Vr;S
A la Chambre
Conseil Cornnitinai
liarel van Byn
Necrologie
Le silence est d'or.
fï m
Du calnie, s. v, p.
QUi sum Corda
Inauguration d'orgues
C'est
I e Concours de Marches
de Bruxeiles-Kermesse
Mercredi 10 Novembre
Jeudi 18 Novembre
Le Mardi 14 Déeembre,
en la salie du Volkshuis.
Karei van Ryn
W»SWKml-85-i- ««—N,
EiKd.feat,.!aJtaar,Z- b WW° VanheUl0
M. Melot constate que certains amende-
ments auront pour résultat d'aggraver les
charges militaires en augmentantle nornbre
des incorporés sans réductioa du temps de
service, au moics pendant les premières
années.
A son avis, la combioaison du systems
du gouvernement avec la suppression du
remplacement est indéfendable.
M. de Ghellinck déve'oppe ua amende
ment qui tend a fixer par la oi du contin
gent le ehiffre de la levée annuelle
M. Vandervelde. Si la Chambre no
vote pas le service général avec réduction
du temps de service de 6 mois, les socialis-
tes ne peuvent accepter que le projet du
gouvernement.
M. Woeste tient l'amendement de Ghel
linck pour inefflcace.
M. Schollaert. Je crois que les opinions
sont faites (oui, out). Nous pouvons passer
au vote.
On nous a demandé ce que deviendrait
le volontariat dans notre système. II gardera
toute son importance et nous ne cesserons
de l'encourager.
MM. CoifsRaemdonckde Ghellinck
De Groote, Maenhaut, ae Bergeyck, Core-
mans, Cousot, van Limburg Stirum et Snoy
prennent encore la parole pour justiiier
leur vote.
On passe au vote.
Le service de 6 mois (amendement Van
dervelde est rejeté par 107 voix contre 34
et 17 abstentions.
Le service général (amendement Meche-
lynck-Janson) est repoussé par 88 voix
contre 36 et 34 abstentions.
Le système un fils par familie tel qu il
est formulé par la section centrale est rejeté
par 111 voix contre 46 et 3 abstentions.
Le texte du gouvernement est adopté par
assis et levé.
M. Verhaegen développe un amendement
relatif aux immunités ecclésiasiiques qui
tend a appe'er au service, en cas de mobili
sation, les exemptés religieux et proclame
que ce service, est saus efïet sur les obliga
tions de ieurs frères.
Ces dispositions, ajoute l'orateur, sont de
nature a nous donrer la certitude queries
immunités seront maintenues sous nim-
porte quel régime, car les religieux rendronl
des services indispensables a l'armée en
temps de guerre.
M. Royer. Aucun engagement n'a ©té
pris pour l'avenir.
Une discussion trés vive s'engage ensuite
sur la fportée deTengagement pris par les
gauches de voter les immunités ecclésiasii
ques. Nous ne sommes pas, dit M. Vander
velde, des enfants ou de malhonnête - gens
qui font un accord avec 1 arrière-pensée o'e
le détruire le lenlemain.
M. Schollaert. - II est évident que per-
sonne ne peut engager l'avenir. Mais quand
sur une idéé nationale un accord s'étabiit,
la mesure présente'des garanties de durée
qu'aucune autre n'obtiendra.
L'idée du service personnel a pour olie
i'immense majorité du pays. On ne tardera
pas a le rcconnaitre et a nous doneer
raison.
Après le désaccord de ce jour, je suis
couvaincu que 1 union se rétablira a droite
et que, comme ua seul homme, nous irons
aux futures batailles électorales.
Si la problème netait pas résolu par nors,
il le serait contre nous.
La Chambre vote par assis et levé les
immunités ecclésiastiques puis l'immumté
des instituteurs et un amendement de M.
Woeste par 85 voix contre 73 et 1 absteu-
tion.
Par 103 voix contra 46 et 3 abstentions,
la Chambre adopte le ler paragragke de
l'amendement Verhaegen fixant lee obliga
tions des exemutés du chet des immunités.
Elle se prononce ensuite sur les causes
d'exemption.
On aborde la discus-ion et ie vote des
amendemenls relatifs au service personnel.
MM. JBertrand et consorts proposent le
service peisonuel pur et simple.
MM. Golfs et iioyois proposent la sup
pression du remplacement en tem: s de
guerre. Ces honorablas membres dévelop-
peut ieurs amendements.
M.De Sadeleer combat ces amendements.
Qui dit service en témps de guerre, dit par
la même service personnel en temps de paix.
Le remplacement était le coroilaire obligé
du tirage au sort. Eiles doivent dispara;tre
en même temps.
M. Rosseeuw ue peut voter la suppression
du remplacement tout au moins en temps de
paix.
M. Gendebien aurait voté le ser /icé per
sonnel, il votera contre pour protester
contre l'absence de garantie quant au main-
tien des immunités ecclésiastiques.
M. Petit aurait consenté a voter ia sup
pression du remplacement en temps de paix.
Mis au voix l'amendemont Hoyois est
repoussé par 103 voix contre 45 et 7 ab
stentions.
M. Coifs retire son amendement.
Le service personnel (amendement Ber-
trand) est voté par 100 voix contre 58 et 3
abstentions.
24 membres de la droite ont voté oui
ce sont MM. Beernaert, Carton de Wiart,
Cousot, De Becker Remy, Ik Coster, De
Lalieux, De Lantsbecre, De Limbourg
Stirum, V. Delporte De Sadeleer, Des-
maisières, Gravis, Helleputte, Huyshauwer,
Levie, Mabille, Nerincx, Pouillet, Renkin,
Schollaert, Snoy, Van Der Linden, Ver
haegen, Wauwermans.
58 membres ont répondu non MM. Dul-
lemagne, Davignon, de Brouchoven de
Bergeyck, de Ghellinck a'Elseghem, A.
Delbeke, de Winter, Driou,du Bus de War-
naffe, Duquesne, Francotte, Gendebien,
Giilès de Pelichy, Hamman, Harmignie,
Hendeiickx, Heyneu, Hoyois, Hubert, Le-
febvre, Le Pa'ge, Liebaert, Maenhaut,
Melot, Ortegat, Palmers, Petit, P. Piraert,
Pi', Pirmez, Pitsaer Raemdonck, Reynaert,
Rosseeuw, Segers. Standaert, Strobbe,
Thienp"-nt, Tibbaut, Vanj Brussel, Van
Cauwenbergh, Van Cl* emputte. van der
Bruggen, Van Merris, Van Reeth, Verstey-
len, Visart do Bocarmé, Woeste, Begerem,
BiarL Borboux, Boval, Bimynincx Bir-
scbaert, Oartuyvels, CoUect,' Colts, re-
mans et Cooreman.
Se sont abstenus MM. do Broquevfi e,
De Groote et J. Delb ke qu* estimer t que
service personnel organise en temps de
guerre était une ét-ipe suffisante.
La Chambre se sépare après la fixation
de soa ordre du jour.
ES? ïïf S2#
VILLE D'YPRES
Séance publique du Samedi i3 Novembre
s
La séance est ouverte h 5 h. io, sous la
présidence de M. Colaert, bourgmestre.
Sont présents MM. Fraeijs et Vanden-
boogaerde, échevins Fiers, Vanderghote,
D'Huvettere, Bouquet, Sobry, Iweiris
d'Eeckboutte, Lemahieu, Biebuyck, Bege-
rem et Boone, conseil.ers Van der Donckt,
secretaire communal. M. Struye se fait excu-
ser.
Le proces verbal de Ia séance précédente
n'ayant donné lieu a aucune observation, il
est approuvé.
Propriétés communaleslocation des
Barmelanden. M. le bourgmestre aonne
coanaissance du résultat de la location publi
que a laquelle ii a été procédé pour les
Barmelanden prairies situées le long du
canal d'Ypres a Boesinghe. Le prix de loca
tion pour l'ensemble des lots est de fr. 2.108,
Approuvé sans observations.
Propriétés communales demande d'aqui-
sition de terrains au boulevard Ma'ou, der
rière des habitations déja construites. La
vente publique se fera en deux lots, l'un de
65 m. c. l'autre de 35 m. c. et sur une mise
a prix de 15 fr. le m. c.
Instruction primaire liste des enfants
ayant droit a la graluité. Le conseil
approuvé la liste arrêtée par le bureau de
bienfaisance elle comprend ;5oo corns a
raison de 8 fr. par tête cela re-présente une
dépensede 12.000 fr.
Classe ménagère de lécole de Mar ie
compte de ipe8.Le conseil approuvé le
compte qui s'élève en recettes et en dépenses
a fr. .940.
Hospices civils transfert de crédit au
compte de igo8. La commission des
Hospices civils sollicite l'autorisation "d'opé-
rer certains transferts de crédits. aussi bien
au compte général ou'au compte spécial de
la fondation Godtschalck pour l'année 1908
Accordé.
Hospices civils acquisition d'immeuble
L'administration: des hospices civils a
acheté en vente publique, sous reserve de
ratification par l'autorité supérieure, au prix
de fr. 1.275, une maison sise rue des bou-
deurs a Ypres dont le loyer était c!e 120 fr.
par an. Cette maison étant contigue a une
propriété de l'administration hospitalière,
elle pourra servir a étendre le dépot que les
hospices y possèdent. Approuvé.
Hospices civils bail de chasse. Les
hospices ont donné a bail moyennant une
redevance annuelle de 3 fr. le droit de chasse
sur une petite pature. Approuvé.
Fabrique d'Egiise de St-Pierre. Budget
de ipio. Le budget qui se balance en re
cettes et dépenses par fr. 78.031.02 est ap
prouvé a l unanimité, moins les abstentions
de MM. Vandenboogaerde et Boone, mem
bres de l'administration en cause.
Service de messagerie entre Ypres et
Bailleul. M. Pierre Poelbaat, voiturier a
Bailleul, demande a pouvoir continuer ce
service qui était précédemment fait par son
père.
Les formalités requises ont élé remplies.
Sur interpellation relative au projet d'éta-
blissement d'une ligne vicinale entre Ypres
et Bailleul, M. le bourgmes're rappelle les
des deux obstacles auquel se heurte la rnise
ii execution de ce projet Ie ir, est 1 obsti-
nation decertaine commune, le second con
siste dans les pretentions du gouvernement
francais qui croit nécessaire d'é'ablir au
point de pé, étration de la nouvelle ligne un
bureau de douane plus important, d'ou dé-
psnse annuelle de fr. 3.800 dont il demande
le r mboursement a la société nationale des
chemins de fer vicinaux.M.le bourgmestre a
fait récemment des démarches auprès de
MM. Plichon, dépu'é du iN'ord et Moene-
claey, maire de Bailleul, en vue de vaincre
ces résistances. II estime que la visite de la
douane pourrait parlaitement se faire dans !e
train même. de facon a éviter des retards.
M. D'Huvettere profite de cette occasion
pour se plaindre du retard considerable
survenu deinièrement au train quittant Ypres
a 5 h. 25 vers Roulers, qui doit dunner
correspondance vers Furnes et Nieuport et
vers Courtrai et Bruxelies.
M. le Bourgcmestre a déja transmis cette
reclamation au ministre compétent
L'Ordre du jour étant épuisé, la séance pu
blique est levée a 5h. 40.
du Théatre Royal Neérlanaais d'Anvers,
A YPRES,
Nous croyons faire plaisir aux lecteurs du
Journal d' Ypres en leur annoncant qu'une
grande SoiRÉE-GALA vient d'etre arrangée
avec le concours du premier acteur nre
de ge
du Théatre Royal Néerlandais d'Anvers
Cette representation de gala aura lieu le
Mardi 14 Déeembre. Les amis de K. VAN
RYN ont pu obtenir la grande salie du
Volkshuis, la seule salie en ville, ayant
une scène bien ourillée, assez spacieuse pour
Jonner place a ia foule qui s'y pressera !e
Mardi 14 Déeembre, pour assister a la pre
mière de Van Ryn a Ypres.
L.e talent de K. van Ryn a une reputation
mondiale. Les grands'théat:es de Belgique,
de la Holiande, des Indes Ntérlandaises, de
1 Angleterre el de l'A""érique Lont réclame'...
et les joutnaux ont célé ré sa maitrise a
1 occasion de sa tournee mondiale.
Certaicement que nos lecteurs p.ofiteroct
en amateurs de l'occasion qui leur est
réservée a Ypres. Nous pourrons leur indi-
quer la semainc prochaine l'heure et la durée
de la soirée-gala ainsi que ie prix'des places
En attendant, la première nouvelle que nous
venons de lancer, sera certainement bien
acceuillie a Ypres et aux environs,
Jeudi dernier ont"eu lieu en l'église de St
Martin, au milieuM'une grande affluence, les
funérailVs de Monsieur Henri De Houck
pbarmacien, décéde' dans sa 82rae année.
Le véne'rable défeunt, Yprois de vieille
roche, au caractère droit et loyal, jouissaitde
ia consideration générale. Nous présentons a
soa honorable familie, nos chre'tiennes con
doléances.
lumière. et les paro'es qu'il a dites étaient
empreintes de irop d'énergie, de trop de
loyauté pour qu'on puisse les mettre en dou-
te. On connait la prudence et le bon sens de
1 honorable chef du cabinet. Concevrait-on
qu'il eut lancé son parti dans une aventuie
funeste en ses consequences Ce sera t, nous
semble-t-il,difficile. Son passé poliiique, son
caractère desinteresse ne !e permettent pas.
Comme nous !e disions hier,n exagérons pas,
ct ayons l'espoir. l.e gouvernement cathoh-
que s'est déja trouvé dans des situations bien
compliquées, qui semblaient aussi devoir
amener des difficultés dans la suite. Et il en
est toujours soiti vaillamment.
A en croire certaines opinions,nous allons
a la debacle prochaine. Nous n'en croyons
tèient volontiers de la part de bienfaiteurs
catholiques le paiement des frais des études
tant primaires que supérieures, de leurs en
fants, moyennant Lobligation de laisser au
bienfaiteur le ehoix. de l'établissement d'ensei-
gnement.
II est singulier que l'organe de ces pères de
familie critique a Ostende ee qu'il accepte A
Ypres, ce qu'acceptent ici ces mêmes pères de
familie, non moins jaloux que le Progrës
de leur liberté de conscience.
II faut qua le cas du bureau de bienfai
sance d'Ostende ait paru bien mauvais k notre
confrère, pour qu'il éprouvat le b'esoin de payer
ainsi d'audace et d'essayer de donner le chan
ge, ja^u risque de so faire rabrouer ici par
ses meilleurs amis, au moins reconnaissants,
eux.
arrive oü l'on se ressaisit et oü revient la
reflexion. Le moment arrivera pour la ques
tion militaire comme pour toute question
importante agitée jusqu'ici au parlement.
Le vofe est le fait accompli.
Attendons les événements avec confiance.
Nous croyons rendre service a la cause F
catholique en soumettant.a nos lecteurs les
reflexions judicieuses émises^par la Gazette
van Brugge avuni le vote sur le service
pe rsonnel
Le tiruge au sort „sera aboli et remplace' j
par le système un fils par familie. Nous.j
aurons ie service personnel avec ;5 mois et i
un mois de rappel.
Quelques catholiques, d'accord avec les
libéraux et les socialistes, auront voté cette
lot. Sera ce une (raison dejeterles bras en
l'air et de s'écrier Fnous sommes f.
Atlons done L'avons-nous été après le
vote du suffrage universel et de la représen-
tation proportionnelle 'Et certainement ces
réformes étaient autrement importantes que
celle-ci,
Avouons qu'avec le,système majoritaire et
censitaire nous étions fort en danger de ne
pas rester si longtemps au pouvoir.
Vingt-cinq annéas de gouvernement ca
tholique Quelle en est la cause? Au lieu
il'Jcarjer certaines idéés accepte'es par la
majorité du pays, les catholiques ont cherché
a les réaliser dans la mesure du possible avec
la modération et la prudence propres a
notre esprit national.
LYsolution de la question militaire nous
réserve le même résultat.
L.es gauches nous eussent conduits a l'ex-
trême, c.-a d. au service général. La droite
nous retieiit. Et les masses ne verraient pas
la difference
Nous avons plus de confiance dans leur
prévoyance et leur jugement. Mais, qu'on le
dise et qu'on le redise Les libéraux ont cru
enterrer les catholiques dans la question mi
litaire. Nous croyons qu'eile sera pour eux
une source deforces nouvelles.'a condition
que tout le monde dans le camp c ithoiique,
sans exception, soil d'accord a dire la
question est résoiue, chacun n'a pas eu ce
qu'il désiiait personaellement obtenir ne
parlous plus de difficulte'ssoyons tous
unis comme avant.
Si tous ics cathoLques, si les journaux, si
nos chefs tiennent ce langage, la question
militaire sera ua atout dans notre jeu
Nous sommes heurcu v de pouvoir com-
muniquer a nos lecteurs uu excellent article
de la Patrie de Bruges auquel nous applau-
dissons pleinem nt.
Er.fin la question est re'solue. Quels que
soient leurs sent;men's personnels, les ca
tholiques n'ont plus qua s'incliner devant le
fait accompli. Pour nous, qui ne partageons
pas les idéés noiies de quelques pessimistes,
nous avons trop de confiance dans la force
même de nos troupes pour concevoir des
inquietudes quant I l'avenir. L.a solution de
la question militaire s'imposait, depuis tant
d'années, elle nous obsédait et dans l'ardeur
de poursuivre un ideal chime'rique qui put
donner satisfaction a tous, d'uucuns ont
pcut-êtie trop écouté des preferences person-
nelles, trop faciiement suivi ies conseils de
leur amour propre. 11 a fa.iu faire violence.
On a voulu re'soudre la question malgré
ceux qui parmi nous doutaient et craignaient.
Puisqu il en est ainsi, estimons-nous heu-
reux de ce que nous ayons eu le loisir de
re'soudre la réforme sans en laisser le soin a
1 adveisaire qui n aurait aucune raison de
nous ménager. C'est 1 impression qui se dé-
gage surtout de la seance d'hier, impression
que M. Schollaert s'est efforcé de mettle en
nen.
Les exagérations sont faciles lorsque la
surexcitation aiguiilonne. Mais le moment i ,J§ ss$
L'Inaugiration solennelledu nouvel orgue
placé dans l'église de Zuydschote, par M.
Jules Anneessens de Menin, a attiré hier un
public nombreux et distingue.
La cérémonie fut présidée par le Réve'rend
M. Vervaecke, Doyen de Poperinghe.
L'Audition fut confiée a M.Em. Vanhaute,
organiste a Cortemark et M. L. Vanhoutte,
prix d'honneur de l'Institut Lemmens, a
Malines, organiste de la cathédrale d'Ypres.
Ces Messieurs tinrent durant cinq quarts
d'heure l'auditoire sous le charme de leur
jeu precis, robuste, élégant et varié. Au
cours de ce concert religieux les organistes
firent valoir toutes les ressources du nouvel
instrument.
L'impression fut excellente. L'orgue de
M. Anneessens est d'une facture trés distin,
guée il unit la force a l'e'le'gance. Certains
jeux doux sont d'une beauté exquise. L'har-
monisation parfaitement artistique est un
témoignage éclatant des liautes connaissan-
ces et du grand talent de M.Jules Anneessens.
Nos plus chaleureuses féle'citations au zélé
curé de Zuydschote et a ses paroissiens de la
belle acquisition que leur église vient de
faire.
C'est pour avoir oublié eet aphorisme que
lo P1* o g s commet la bévue de nous
inviter, en nous en défiant, k revenir sur unë
petite histoire ostendaise que nous avons ra-
i oontée dernièrement.
Comme s'il y avait grand'chose de cliangé
l depuis que le Bureau de bienfaisance d'Os-
ij tende a fait une enqête sur les faits qu'on lui
ij incrimine! Une enquête menée par le seul
1 l'nfóvöc-cn T r> D i« o n' i« A o n 1-fnnl flnr> rtnnn
intéressé! Le Progrès a pourtant des gens
j 'do palais parmi ses patrons pour savoir que
!j nul n'est bon juge dans sa propre cause. II
devrait savoir, ct les compte-rendus de l'affaire
Steinheil sont IA en ce moment pour lui rap-
peler que le défaut de mémoire est fréquent
chez les témoins entendus tardivement. Or,
malgré des variations dc détail dans les décla-
rations successives de Dcvriendt, celui-ei main-
lient sa déelaration quant au fond, sur le fait
principal, p\bjet de l'enquête: 1'acte de pres-
sion. «Le 22 juillet, dit-il, me trouvant tou
jours dans l'impossibilité de travailler, je me
suis de nouveau adressé a la bienfaisance. Je
suis entré sans sonner, la concierge m'ayant
dit précédemment que la porte était toujours
ouverte. Monsieur X qui se trouvait seul au
bureau, m'a demandé k quelles écoles j'en-
voyais mes enfants. A la réponse que je lui
ai faite, que nies enfants fréquentaient les
écoles des frères et des soèurs, il m'a déclaré
110 pouvoir m'accorder aucun secours. Si vous
envoyiez vos enfants aux écoles communales,
ajouta-t-il, 011 vous accorderait peut-être tout
ce que vous désireriez.»
iFaut-il que le Progrès soit gêné par la
gaffe oommise par le monsieur X susdit pour
essay er de nous donner le change et triom-
Pher ja'udacieusement comme il le fait, uni-
quement paree que De Vriendt ne se rappelle
pas exactement, k trois mois de distance, A
quelle heure il s'est rendu au bureau de bien
faisance, et que,' par suite, il a pu être regu
comme il l'a été par un Monsieur moins qüa-
lifié qu'un autre pour engager la responsabilité
du Bureau.
On connait le bon dos des sous-ordres;
grace A lui les grands coupables s'en tirent
toujours faciiement. Mais quand un bureau
de bienfaisance n'est composé que de sectaires,
on sait que les sous-ordres n'agissent que sui-
vant 1'esprit de la maison et leur responsabilité
110 oouvre que trés mal la responsabilité tout
au moins morale des patrons.
iMais I'ex-moniteur d'un bureau de bien
faisance, non moins sectaire que celui d'Os-
Icnde, ne se borne pas A se vanter maladroite-
ment dune victoire A la Pyrrhus; il ose même
prendre l'offensive en faisant écho A un fait
signalé par M. Chcnot! Nouvel oubli de la
-age sentence qui surmonte ces lignes.
Un instituteur libre, soucieux de la disci
pline, (aiverlit les parents quand les enfants
lont l'école b'uissonnière; et c'est le Pro
grès, féru d'enseignement obligatoire, qui
s'offusque de Fattitude de eet instituteur!
Notre confrère dira, nous Ie savons, qu'il
ne trouve pas A redire A l'avertissement pui-
et simple; que c'est la menace seule qui était
de trop, la menace de prévenir la bienfajtri-
ce de l'enfant.
II est tout aussi mal fondé A en faire
un grief A I'instituteur. II n'y a pas A chercher
dans cette sanction dc l'avertissement Ia moin-
drc atteinle A Ia liberté de conscience. En
exigeant que son protégé fréquente une école
déterminée, la profcctrice ne faisait qu'user
dun droit incontestable. Les parents de l'en-
ant étaient fibres de refuser les générosités
de la dame, mais les acceptant ils devaient
respecter les conditions quelle y mettait II
ny a IA rien que de légitüne et cela n'est au-
cunement a rapprocher de la pression exercée
Par une administration charitable qui sub
01 c onne 1 octroi de ses secours obligatoires A
Mardi matin se trouvaient réunis, impa-
ttents et emus, au local de Bruxelies Ker-
messe, rue Leopold, tous les compositeurs
ayant pris part la veille au concours de
marches.
Qui allait décrocher la timbale et être
assure' de l'immortalité On sait que l'auteur
de la marche du premier Bruxelies Kermesse
M. Lanciani s'est acquis Ia célébrité.
Qui, cette fois, suivra ses traces?
D'une main tremblante, M. F. Rotiers,
président du conseil d'administration de
Bruxelles-Kermesse, a décachete' l'enveloppe
portant la mention Mieke en Janneke et
cachant le nom de l'auteur de la marche
aclassée première par le jury. L'heureux
uteui est un jeune, M. Emile Siroux fils,
élève de MM. Gilson et De Boeck au con
servatoire de Bruxelies.
Le Tirage de LA TOMBOLA de FExpo-
sition de Bruxelies aura lieu de ier déeembre
prochain, a 9 heures du matin, dans la salie
des Milices de l'hötel de ville de Bruxelies.
En ce moment, on se dispute les derniers
billets il n y a plus de temps a perdre pour
les personnes qui désirent participer a ce
tirage dans huit jours on ne trouvera plus
de bidets, a moins de subir l'impot de la
prime exigées par ies vendeurs du dernier
moment,
I'qSC 1>'eS(^amos> vous êtes lourdes,
o mal a votro aise. vous avez des
- «.VI/, ivuoflVCi UOO
ertiges, des vapeurs, d s palpitations, des é-
blouisoments, eh bien, pren z de temps en temps
une couple de Pilules Walthóry e< vous serez
comme a 20 sns.
BURGERSTAND VAN y'per™
Geboorten
Sanly Antouia, St Jacobstraat.
Casier Roger, Veurnesteenwe»
Dehaerne Maurits, Schultelaerestraat.
Minnekeer Julia, Zonnebekesteenweg.
Lacroix Joanna, Rjjselstraat.
.Dehollander Alida, Tegelstraat.
Sterfgevallen
Wo.nl Tnutk maanden, Rjjselstraat.
E lislq L° "ïbo u in nt s ^raa a te°h,gte Vermeul6"
Legrand Jules, tjaar, Bukkerstraat.
Rw%tfaatUW ilaria'72jaar' z- b- ongehuwd,
tin'Yi'l°Hok HGT?ri'51 iaar' apotheker, Wedr Bu-
Vaniori'»^iDefja°g|lor Leonia, Dixmudestr.
van] rbi.i^he Petrus. 53 iaar z b ecdgte
Vaahoya Sylvia, Meene'nsfraat
tere^Jidrma 76 Jaar- z- bwedr Do wach
ter c Juliana, L. Ihouroutsl
houroutstraat.
c Jfincon dune liberté sacrée dc la part du Pr°duits Waitliéry il y a d'abord la Pilule ao-
Ureux que la misère vincule. I tiglaireuse Walthéry qui est le bon nurgatif q«0
malheurenx que la misère vincule.
(Nous pourrions citer A Ypres pas mal
althéry qui est le bon purgatif
1 J ,outmonde connait, et ensuite la Pastille Pec-
cas d'amis notoires du Proerès^m ,loral° Walti|ér-y coutre la toux, les rhumes, Ies
i S1 s qui accep- j bronchites et les maux de gorge 1 fr.