9® mmm&mmmm m m 9 m 1 -----0n P-'? leeteora ,Vr;S A la Chambre Conseil Cornnitinai liarel van Byn Necrologie Le silence est d'or. fï m Du calnie, s. v, p. QUi sum Corda Inauguration d'orgues C'est I e Concours de Marches de Bruxeiles-Kermesse Mercredi 10 Novembre Jeudi 18 Novembre Le Mardi 14 Déeembre, en la salie du Volkshuis. Karei van Ryn W»SWKml-85-i- ««—N, EiKd.feat,.!aJtaar,Z- b WW° VanheUl0 M. Melot constate que certains amende- ments auront pour résultat d'aggraver les charges militaires en augmentantle nornbre des incorporés sans réductioa du temps de service, au moics pendant les premières années. A son avis, la combioaison du systems du gouvernement avec la suppression du remplacement est indéfendable. M. de Ghellinck déve'oppe ua amende ment qui tend a fixer par la oi du contin gent le ehiffre de la levée annuelle M. Vandervelde. Si la Chambre no vote pas le service général avec réduction du temps de service de 6 mois, les socialis- tes ne peuvent accepter que le projet du gouvernement. M. Woeste tient l'amendement de Ghel linck pour inefflcace. M. Schollaert. Je crois que les opinions sont faites (oui, out). Nous pouvons passer au vote. On nous a demandé ce que deviendrait le volontariat dans notre système. II gardera toute son importance et nous ne cesserons de l'encourager. MM. CoifsRaemdonckde Ghellinck De Groote, Maenhaut, ae Bergeyck, Core- mans, Cousot, van Limburg Stirum et Snoy prennent encore la parole pour justiiier leur vote. On passe au vote. Le service de 6 mois (amendement Van dervelde est rejeté par 107 voix contre 34 et 17 abstentions. Le service général (amendement Meche- lynck-Janson) est repoussé par 88 voix contre 36 et 34 abstentions. Le système un fils par familie tel qu il est formulé par la section centrale est rejeté par 111 voix contre 46 et 3 abstentions. Le texte du gouvernement est adopté par assis et levé. M. Verhaegen développe un amendement relatif aux immunités ecclésiasiiques qui tend a appe'er au service, en cas de mobili sation, les exemptés religieux et proclame que ce service, est saus efïet sur les obliga tions de ieurs frères. Ces dispositions, ajoute l'orateur, sont de nature a nous donrer la certitude queries immunités seront maintenues sous nim- porte quel régime, car les religieux rendronl des services indispensables a l'armée en temps de guerre. M. Royer. Aucun engagement n'a ©té pris pour l'avenir. Une discussion trés vive s'engage ensuite sur la fportée deTengagement pris par les gauches de voter les immunités ecclésiasii ques. Nous ne sommes pas, dit M. Vander velde, des enfants ou de malhonnête - gens qui font un accord avec 1 arrière-pensée o'e le détruire le lenlemain. M. Schollaert. - II est évident que per- sonne ne peut engager l'avenir. Mais quand sur une idéé nationale un accord s'étabiit, la mesure présente'des garanties de durée qu'aucune autre n'obtiendra. L'idée du service personnel a pour olie i'immense majorité du pays. On ne tardera pas a le rcconnaitre et a nous doneer raison. Après le désaccord de ce jour, je suis couvaincu que 1 union se rétablira a droite et que, comme ua seul homme, nous irons aux futures batailles électorales. Si la problème netait pas résolu par nors, il le serait contre nous. La Chambre vote par assis et levé les immunités ecclésiastiques puis l'immumté des instituteurs et un amendement de M. Woeste par 85 voix contre 73 et 1 absteu- tion. Par 103 voix contra 46 et 3 abstentions, la Chambre adopte le ler paragragke de l'amendement Verhaegen fixant lee obliga tions des exemutés du chet des immunités. Elle se prononce ensuite sur les causes d'exemption. On aborde la discus-ion et ie vote des amendemenls relatifs au service personnel. MM. JBertrand et consorts proposent le service peisonuel pur et simple. MM. Golfs et iioyois proposent la sup pression du remplacement en tem: s de guerre. Ces honorablas membres dévelop- peut ieurs amendements. M.De Sadeleer combat ces amendements. Qui dit service en témps de guerre, dit par la même service personnel en temps de paix. Le remplacement était le coroilaire obligé du tirage au sort. Eiles doivent dispara;tre en même temps. M. Rosseeuw ue peut voter la suppression du remplacement tout au moins en temps de paix. M. Gendebien aurait voté le ser /icé per sonnel, il votera contre pour protester contre l'absence de garantie quant au main- tien des immunités ecclésiastiques. M. Petit aurait consenté a voter ia sup pression du remplacement en temps de paix. Mis au voix l'amendemont Hoyois est repoussé par 103 voix contre 45 et 7 ab stentions. M. Coifs retire son amendement. Le service personnel (amendement Ber- trand) est voté par 100 voix contre 58 et 3 abstentions. 24 membres de la droite ont voté oui ce sont MM. Beernaert, Carton de Wiart, Cousot, De Becker Remy, Ik Coster, De Lalieux, De Lantsbecre, De Limbourg Stirum, V. Delporte De Sadeleer, Des- maisières, Gravis, Helleputte, Huyshauwer, Levie, Mabille, Nerincx, Pouillet, Renkin, Schollaert, Snoy, Van Der Linden, Ver haegen, Wauwermans. 58 membres ont répondu non MM. Dul- lemagne, Davignon, de Brouchoven de Bergeyck, de Ghellinck a'Elseghem, A. Delbeke, de Winter, Driou,du Bus de War- naffe, Duquesne, Francotte, Gendebien, Giilès de Pelichy, Hamman, Harmignie, Hendeiickx, Heyneu, Hoyois, Hubert, Le- febvre, Le Pa'ge, Liebaert, Maenhaut, Melot, Ortegat, Palmers, Petit, P. Piraert, Pi', Pirmez, Pitsaer Raemdonck, Reynaert, Rosseeuw, Segers. Standaert, Strobbe, Thienp"-nt, Tibbaut, Vanj Brussel, Van Cauwenbergh, Van Cl* emputte. van der Bruggen, Van Merris, Van Reeth, Verstey- len, Visart do Bocarmé, Woeste, Begerem, BiarL Borboux, Boval, Bimynincx Bir- scbaert, Oartuyvels, CoUect,' Colts, re- mans et Cooreman. Se sont abstenus MM. do Broquevfi e, De Groote et J. Delb ke qu* estimer t que service personnel organise en temps de guerre était une ét-ipe suffisante. La Chambre se sépare après la fixation de soa ordre du jour. ES? ïïf S2# VILLE D'YPRES Séance publique du Samedi i3 Novembre s La séance est ouverte h 5 h. io, sous la présidence de M. Colaert, bourgmestre. Sont présents MM. Fraeijs et Vanden- boogaerde, échevins Fiers, Vanderghote, D'Huvettere, Bouquet, Sobry, Iweiris d'Eeckboutte, Lemahieu, Biebuyck, Bege- rem et Boone, conseil.ers Van der Donckt, secretaire communal. M. Struye se fait excu- ser. Le proces verbal de Ia séance précédente n'ayant donné lieu a aucune observation, il est approuvé. Propriétés communaleslocation des Barmelanden. M. le bourgmestre aonne coanaissance du résultat de la location publi que a laquelle ii a été procédé pour les Barmelanden prairies situées le long du canal d'Ypres a Boesinghe. Le prix de loca tion pour l'ensemble des lots est de fr. 2.108, Approuvé sans observations. Propriétés communales demande d'aqui- sition de terrains au boulevard Ma'ou, der rière des habitations déja construites. La vente publique se fera en deux lots, l'un de 65 m. c. l'autre de 35 m. c. et sur une mise a prix de 15 fr. le m. c. Instruction primaire liste des enfants ayant droit a la graluité. Le conseil approuvé la liste arrêtée par le bureau de bienfaisance elle comprend ;5oo corns a raison de 8 fr. par tête cela re-présente une dépensede 12.000 fr. Classe ménagère de lécole de Mar ie compte de ipe8.Le conseil approuvé le compte qui s'élève en recettes et en dépenses a fr. .940. Hospices civils transfert de crédit au compte de igo8. La commission des Hospices civils sollicite l'autorisation "d'opé- rer certains transferts de crédits. aussi bien au compte général ou'au compte spécial de la fondation Godtschalck pour l'année 1908 Accordé. Hospices civils acquisition d'immeuble L'administration: des hospices civils a acheté en vente publique, sous reserve de ratification par l'autorité supérieure, au prix de fr. 1.275, une maison sise rue des bou- deurs a Ypres dont le loyer était c!e 120 fr. par an. Cette maison étant contigue a une propriété de l'administration hospitalière, elle pourra servir a étendre le dépot que les hospices y possèdent. Approuvé. Hospices civils bail de chasse. Les hospices ont donné a bail moyennant une redevance annuelle de 3 fr. le droit de chasse sur une petite pature. Approuvé. Fabrique d'Egiise de St-Pierre. Budget de ipio. Le budget qui se balance en re cettes et dépenses par fr. 78.031.02 est ap prouvé a l unanimité, moins les abstentions de MM. Vandenboogaerde et Boone, mem bres de l'administration en cause. Service de messagerie entre Ypres et Bailleul. M. Pierre Poelbaat, voiturier a Bailleul, demande a pouvoir continuer ce service qui était précédemment fait par son père. Les formalités requises ont élé remplies. Sur interpellation relative au projet d'éta- blissement d'une ligne vicinale entre Ypres et Bailleul, M. le bourgmes're rappelle les des deux obstacles auquel se heurte la rnise ii execution de ce projet Ie ir, est 1 obsti- nation decertaine commune, le second con siste dans les pretentions du gouvernement francais qui croit nécessaire d'é'ablir au point de pé, étration de la nouvelle ligne un bureau de douane plus important, d'ou dé- psnse annuelle de fr. 3.800 dont il demande le r mboursement a la société nationale des chemins de fer vicinaux.M.le bourgmestre a fait récemment des démarches auprès de MM. Plichon, dépu'é du iN'ord et Moene- claey, maire de Bailleul, en vue de vaincre ces résistances. II estime que la visite de la douane pourrait parlaitement se faire dans !e train même. de facon a éviter des retards. M. D'Huvettere profite de cette occasion pour se plaindre du retard considerable survenu deinièrement au train quittant Ypres a 5 h. 25 vers Roulers, qui doit dunner correspondance vers Furnes et Nieuport et vers Courtrai et Bruxelies. M. le Bourgcmestre a déja transmis cette reclamation au ministre compétent L'Ordre du jour étant épuisé, la séance pu blique est levée a 5h. 40. du Théatre Royal Neérlanaais d'Anvers, A YPRES, Nous croyons faire plaisir aux lecteurs du Journal d' Ypres en leur annoncant qu'une grande SoiRÉE-GALA vient d'etre arrangée avec le concours du premier acteur nre de ge du Théatre Royal Néerlandais d'Anvers Cette representation de gala aura lieu le Mardi 14 Déeembre. Les amis de K. VAN RYN ont pu obtenir la grande salie du Volkshuis, la seule salie en ville, ayant une scène bien ourillée, assez spacieuse pour Jonner place a ia foule qui s'y pressera !e Mardi 14 Déeembre, pour assister a la pre mière de Van Ryn a Ypres. L.e talent de K. van Ryn a une reputation mondiale. Les grands'théat:es de Belgique, de la Holiande, des Indes Ntérlandaises, de 1 Angleterre el de l'A""érique Lont réclame'... et les joutnaux ont célé ré sa maitrise a 1 occasion de sa tournee mondiale. Certaicement que nos lecteurs p.ofiteroct en amateurs de l'occasion qui leur est réservée a Ypres. Nous pourrons leur indi- quer la semainc prochaine l'heure et la durée de la soirée-gala ainsi que ie prix'des places En attendant, la première nouvelle que nous venons de lancer, sera certainement bien acceuillie a Ypres et aux environs, Jeudi dernier ont"eu lieu en l'église de St Martin, au milieuM'une grande affluence, les funérailVs de Monsieur Henri De Houck pbarmacien, décéde' dans sa 82rae année. Le véne'rable défeunt, Yprois de vieille roche, au caractère droit et loyal, jouissaitde ia consideration générale. Nous présentons a soa honorable familie, nos chre'tiennes con doléances. lumière. et les paro'es qu'il a dites étaient empreintes de irop d'énergie, de trop de loyauté pour qu'on puisse les mettre en dou- te. On connait la prudence et le bon sens de 1 honorable chef du cabinet. Concevrait-on qu'il eut lancé son parti dans une aventuie funeste en ses consequences Ce sera t, nous semble-t-il,difficile. Son passé poliiique, son caractère desinteresse ne !e permettent pas. Comme nous !e disions hier,n exagérons pas, ct ayons l'espoir. l.e gouvernement cathoh- que s'est déja trouvé dans des situations bien compliquées, qui semblaient aussi devoir amener des difficultés dans la suite. Et il en est toujours soiti vaillamment. A en croire certaines opinions,nous allons a la debacle prochaine. Nous n'en croyons tèient volontiers de la part de bienfaiteurs catholiques le paiement des frais des études tant primaires que supérieures, de leurs en fants, moyennant Lobligation de laisser au bienfaiteur le ehoix. de l'établissement d'ensei- gnement. II est singulier que l'organe de ces pères de familie critique a Ostende ee qu'il accepte A Ypres, ce qu'acceptent ici ces mêmes pères de familie, non moins jaloux que le Progrës de leur liberté de conscience. II faut qua le cas du bureau de bienfai sance d'Ostende ait paru bien mauvais k notre confrère, pour qu'il éprouvat le b'esoin de payer ainsi d'audace et d'essayer de donner le chan ge, ja^u risque de so faire rabrouer ici par ses meilleurs amis, au moins reconnaissants, eux. arrive oü l'on se ressaisit et oü revient la reflexion. Le moment arrivera pour la ques tion militaire comme pour toute question importante agitée jusqu'ici au parlement. Le vofe est le fait accompli. Attendons les événements avec confiance. Nous croyons rendre service a la cause F catholique en soumettant.a nos lecteurs les reflexions judicieuses émises^par la Gazette van Brugge avuni le vote sur le service pe rsonnel Le tiruge au sort „sera aboli et remplace' j par le système un fils par familie. Nous.j aurons ie service personnel avec ;5 mois et i un mois de rappel. Quelques catholiques, d'accord avec les libéraux et les socialistes, auront voté cette lot. Sera ce une (raison dejeterles bras en l'air et de s'écrier Fnous sommes f. Atlons done L'avons-nous été après le vote du suffrage universel et de la représen- tation proportionnelle 'Et certainement ces réformes étaient autrement importantes que celle-ci, Avouons qu'avec le,système majoritaire et censitaire nous étions fort en danger de ne pas rester si longtemps au pouvoir. Vingt-cinq annéas de gouvernement ca tholique Quelle en est la cause? Au lieu il'Jcarjer certaines idéés accepte'es par la majorité du pays, les catholiques ont cherché a les réaliser dans la mesure du possible avec la modération et la prudence propres a notre esprit national. LYsolution de la question militaire nous réserve le même résultat. L.es gauches nous eussent conduits a l'ex- trême, c.-a d. au service général. La droite nous retieiit. Et les masses ne verraient pas la difference Nous avons plus de confiance dans leur prévoyance et leur jugement. Mais, qu'on le dise et qu'on le redise Les libéraux ont cru enterrer les catholiques dans la question mi litaire. Nous croyons qu'eile sera pour eux une source deforces nouvelles.'a condition que tout le monde dans le camp c ithoiique, sans exception, soil d'accord a dire la question est résoiue, chacun n'a pas eu ce qu'il désiiait personaellement obtenir ne parlous plus de difficulte'ssoyons tous unis comme avant. Si tous ics cathoLques, si les journaux, si nos chefs tiennent ce langage, la question militaire sera ua atout dans notre jeu Nous sommes heurcu v de pouvoir com- muniquer a nos lecteurs uu excellent article de la Patrie de Bruges auquel nous applau- dissons pleinem nt. Er.fin la question est re'solue. Quels que soient leurs sent;men's personnels, les ca tholiques n'ont plus qua s'incliner devant le fait accompli. Pour nous, qui ne partageons pas les idéés noiies de quelques pessimistes, nous avons trop de confiance dans la force même de nos troupes pour concevoir des inquietudes quant I l'avenir. L.a solution de la question militaire s'imposait, depuis tant d'années, elle nous obsédait et dans l'ardeur de poursuivre un ideal chime'rique qui put donner satisfaction a tous, d'uucuns ont pcut-êtie trop écouté des preferences person- nelles, trop faciiement suivi ies conseils de leur amour propre. 11 a fa.iu faire violence. On a voulu re'soudre la question malgré ceux qui parmi nous doutaient et craignaient. Puisqu il en est ainsi, estimons-nous heu- reux de ce que nous ayons eu le loisir de re'soudre la réforme sans en laisser le soin a 1 adveisaire qui n aurait aucune raison de nous ménager. C'est 1 impression qui se dé- gage surtout de la seance d'hier, impression que M. Schollaert s'est efforcé de mettle en nen. Les exagérations sont faciles lorsque la surexcitation aiguiilonne. Mais le moment i ,J§ ss$ L'Inaugiration solennelledu nouvel orgue placé dans l'église de Zuydschote, par M. Jules Anneessens de Menin, a attiré hier un public nombreux et distingue. La cérémonie fut présidée par le Réve'rend M. Vervaecke, Doyen de Poperinghe. L'Audition fut confiée a M.Em. Vanhaute, organiste a Cortemark et M. L. Vanhoutte, prix d'honneur de l'Institut Lemmens, a Malines, organiste de la cathédrale d'Ypres. Ces Messieurs tinrent durant cinq quarts d'heure l'auditoire sous le charme de leur jeu precis, robuste, élégant et varié. Au cours de ce concert religieux les organistes firent valoir toutes les ressources du nouvel instrument. L'impression fut excellente. L'orgue de M. Anneessens est d'une facture trés distin, guée il unit la force a l'e'le'gance. Certains jeux doux sont d'une beauté exquise. L'har- monisation parfaitement artistique est un témoignage éclatant des liautes connaissan- ces et du grand talent de M.Jules Anneessens. Nos plus chaleureuses féle'citations au zélé curé de Zuydschote et a ses paroissiens de la belle acquisition que leur église vient de faire. C'est pour avoir oublié eet aphorisme que lo P1* o g s commet la bévue de nous inviter, en nous en défiant, k revenir sur unë petite histoire ostendaise que nous avons ra- i oontée dernièrement. Comme s'il y avait grand'chose de cliangé l depuis que le Bureau de bienfaisance d'Os- ij tende a fait une enqête sur les faits qu'on lui ij incrimine! Une enquête menée par le seul 1 l'nfóvöc-cn T r> D i« o n' i« A o n 1-fnnl flnr> rtnnn intéressé! Le Progrès a pourtant des gens j 'do palais parmi ses patrons pour savoir que !j nul n'est bon juge dans sa propre cause. II devrait savoir, ct les compte-rendus de l'affaire Steinheil sont IA en ce moment pour lui rap- peler que le défaut de mémoire est fréquent chez les témoins entendus tardivement. Or, malgré des variations dc détail dans les décla- rations successives de Dcvriendt, celui-ei main- lient sa déelaration quant au fond, sur le fait principal, p\bjet de l'enquête: 1'acte de pres- sion. «Le 22 juillet, dit-il, me trouvant tou jours dans l'impossibilité de travailler, je me suis de nouveau adressé a la bienfaisance. Je suis entré sans sonner, la concierge m'ayant dit précédemment que la porte était toujours ouverte. Monsieur X qui se trouvait seul au bureau, m'a demandé k quelles écoles j'en- voyais mes enfants. A la réponse que je lui ai faite, que nies enfants fréquentaient les écoles des frères et des soèurs, il m'a déclaré 110 pouvoir m'accorder aucun secours. Si vous envoyiez vos enfants aux écoles communales, ajouta-t-il, 011 vous accorderait peut-être tout ce que vous désireriez.» iFaut-il que le Progrès soit gêné par la gaffe oommise par le monsieur X susdit pour essay er de nous donner le change et triom- Pher ja'udacieusement comme il le fait, uni- quement paree que De Vriendt ne se rappelle pas exactement, k trois mois de distance, A quelle heure il s'est rendu au bureau de bien faisance, et que,' par suite, il a pu être regu comme il l'a été par un Monsieur moins qüa- lifié qu'un autre pour engager la responsabilité du Bureau. On connait le bon dos des sous-ordres; grace A lui les grands coupables s'en tirent toujours faciiement. Mais quand un bureau de bienfaisance n'est composé que de sectaires, on sait que les sous-ordres n'agissent que sui- vant 1'esprit de la maison et leur responsabilité 110 oouvre que trés mal la responsabilité tout au moins morale des patrons. iMais I'ex-moniteur d'un bureau de bien faisance, non moins sectaire que celui d'Os- Icnde, ne se borne pas A se vanter maladroite- ment dune victoire A la Pyrrhus; il ose même prendre l'offensive en faisant écho A un fait signalé par M. Chcnot! Nouvel oubli de la -age sentence qui surmonte ces lignes. Un instituteur libre, soucieux de la disci pline, (aiverlit les parents quand les enfants lont l'école b'uissonnière; et c'est le Pro grès, féru d'enseignement obligatoire, qui s'offusque de Fattitude de eet instituteur! Notre confrère dira, nous Ie savons, qu'il ne trouve pas A redire A l'avertissement pui- et simple; que c'est la menace seule qui était de trop, la menace de prévenir la bienfajtri- ce de l'enfant. II est tout aussi mal fondé A en faire un grief A I'instituteur. II n'y a pas A chercher dans cette sanction dc l'avertissement Ia moin- drc atteinle A Ia liberté de conscience. En exigeant que son protégé fréquente une école déterminée, la profcctrice ne faisait qu'user dun droit incontestable. Les parents de l'en- ant étaient fibres de refuser les générosités de la dame, mais les acceptant ils devaient respecter les conditions quelle y mettait II ny a IA rien que de légitüne et cela n'est au- cunement a rapprocher de la pression exercée Par une administration charitable qui sub 01 c onne 1 octroi de ses secours obligatoires A Mardi matin se trouvaient réunis, impa- ttents et emus, au local de Bruxelies Ker- messe, rue Leopold, tous les compositeurs ayant pris part la veille au concours de marches. Qui allait décrocher la timbale et être assure' de l'immortalité On sait que l'auteur de la marche du premier Bruxelies Kermesse M. Lanciani s'est acquis Ia célébrité. Qui, cette fois, suivra ses traces? D'une main tremblante, M. F. Rotiers, président du conseil d'administration de Bruxelles-Kermesse, a décachete' l'enveloppe portant la mention Mieke en Janneke et cachant le nom de l'auteur de la marche aclassée première par le jury. L'heureux uteui est un jeune, M. Emile Siroux fils, élève de MM. Gilson et De Boeck au con servatoire de Bruxelies. Le Tirage de LA TOMBOLA de FExpo- sition de Bruxelies aura lieu de ier déeembre prochain, a 9 heures du matin, dans la salie des Milices de l'hötel de ville de Bruxelies. En ce moment, on se dispute les derniers billets il n y a plus de temps a perdre pour les personnes qui désirent participer a ce tirage dans huit jours on ne trouvera plus de bidets, a moins de subir l'impot de la prime exigées par ies vendeurs du dernier moment, I'qSC 1>'eS(^amos> vous êtes lourdes, o mal a votro aise. vous avez des - «.VI/, ivuoflVCi UOO ertiges, des vapeurs, d s palpitations, des é- blouisoments, eh bien, pren z de temps en temps une couple de Pilules Walthóry e< vous serez comme a 20 sns. BURGERSTAND VAN y'per™ Geboorten Sanly Antouia, St Jacobstraat. Casier Roger, Veurnesteenwe» Dehaerne Maurits, Schultelaerestraat. Minnekeer Julia, Zonnebekesteenweg. Lacroix Joanna, Rjjselstraat. .Dehollander Alida, Tegelstraat. Sterfgevallen Wo.nl Tnutk maanden, Rjjselstraat. E lislq L° "ïbo u in nt s ^raa a te°h,gte Vermeul6" Legrand Jules, tjaar, Bukkerstraat. Rw%tfaatUW ilaria'72jaar' z- b- ongehuwd, tin'Yi'l°Hok HGT?ri'51 iaar' apotheker, Wedr Bu- Vaniori'»^iDefja°g|lor Leonia, Dixmudestr. van] rbi.i^he Petrus. 53 iaar z b ecdgte Vaahoya Sylvia, Meene'nsfraat tere^Jidrma 76 Jaar- z- bwedr Do wach ter c Juliana, L. Ihouroutsl houroutstraat. c Jfincon dune liberté sacrée dc la part du Pr°duits Waitliéry il y a d'abord la Pilule ao- Ureux que la misère vincule. I tiglaireuse Walthéry qui est le bon nurgatif q«0 malheurenx que la misère vincule. (Nous pourrions citer A Ypres pas mal althéry qui est le bon purgatif 1 J ,outmonde connait, et ensuite la Pastille Pec- cas d'amis notoires du Proerès^m ,loral° Walti|ér-y coutre la toux, les rhumes, Ies i S1 s qui accep- j bronchites et les maux de gorge 1 fr.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 2