Karei van, Rijn
Téléphone 52
Téléplione 52
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Samedi 27 Novembre 1909
10 centimes le Nö
44 Année N° 4605
SERMON DE CHARMÉ
GRAND CONCERT
L'Avent
C'est fait
Sa into Catherine
PENSÉES Dl VERSES
Les joyuusetés du
Service personnel
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Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
(Etivre de la Providence
Le Dimanche 28 Novembre, a 4 heures,
en l'e'glise de Saint-Martin, par le Révérend
Monsieur Doom, vicaire k Bruges.
FANFARE ROYALE
DIMANCHE 12^ DÉCEMBRE 1909
a 7 1/2 heures
Cercle d'études et de conférences
EXCELSIOR!
•flipi i|?saaj't g! t
Samedi 27 Novembre, en la salie Iweins,
a 8 1/2 h. trés précises, CONFÉRENCE
avec projections lumineuses par
M. Fernand Mayence,
ancien élève de l'Ecole Francaise d'Athènes,
professeur a l'Université de Louvain et au
cours d'Art et d'Archéologie de Bruxelles.
SujetL'Art Grec II. Les fouilles de
Délos.
•J$* 'J$ i» !»*»Mi»
du Théatre Royal Flamand d'Anvers
A YPRES
le Mardi 14 Décembre 1909
a 7 heures du soir.
a la grande salie du VOLKSHUIS
Le programme détail Ie paraitra sous peu.
Un programme de choix comprenant des
monologues comiques et de genre et aussi la
fameuse pièce Brand in de Jonge Jan
avec laquelle le ce'lèbre acteur flamand rem-
porta un succes brillant dans son célèbre
tour du monde, a travers la Hollande, l'An-
gleterre, l'Amérique et les hides Neérlan-
daises.
s» M s» s» s» Mï»
L'Avent, que nous ramène le débul de
l'année ecclésiastique, est un temps de pé-
nitence, mêlé d'allégresse. L'espérance y
sourit, a cöté du repentir qui pleure et
frappe sa poitriue. La pénitence, qui seule
peut préparer l'humanité a recevoir digne-
mentun Sauvetir, nous est anaoncée par
deux prédicateurs souverainement élo
quents: le saint Précurseur et l'Homme-Dieu
lui même. D'autres part, l'Evangile de
chacum des dimancbes de l'Avent, en nous
racontaut la prédication des bords du Jour-
dain, le message de la synagogue a Jean et
celui de Jean a Jésus, les éloges que le divia
Maitres prodigue a celui qui «est plus qu'un
prophéte» fontrevivredevantnous leprestige
religieux de eet étrange prédicateur, vétu
de poils de chameau,qui n'était certes pas un
roseau agité par le vent, ni un homme de
cour mollement vêtu, et reconstituant son
austère physionomie a la fois si humble et
si grande. Nous ressentous alovs l'émotion
produite dans le moBde Juif par l'apparition
de cet autre Elie dans lequel,malgré les plus
humbles protestations, Israel semblait vou-
loir saluer le Messie.
Le charme de sa parole et de sa personne,
tous lessiècleschrétiens lont ressenti. Les
catacombes, comme le moyen-age, le pla-
qaient toujours a cöté de la Viergs Marie
et de sou divin Fils. Hélas l'influence de
la devotion saint Jeau-Buptistesi capitale
autrefois,parait bien diminuée de nos jours,
et la prédication de la pénitence est lettre
morte pour beaucoup de chrétiens. Ils se
sont malheureusemeut fait un christianisme
de parade, superiiciel et, osons le dire, a
peu prés mondain. Le sérieux est banni de
leurs mmurs comme de leurs idéés, et les
croyances dont ils se glorifient ne sont plus
qu'un vernis sous lequel se dissimuknt mal
de grandes misères, ou de houteuses faibles-
ses. Et cependant l'austérité de vie demeure
plus essentielle que jamais elle a sa sour
ce dans l'Evangile et celui qui ne l'accepte-
rait pas, ne saurait entrer dans l'esprit de
l'Eglise pendant le saint temps da l'Avent,
dont saint JeanBaptiste sera toujours le
premier prédicateur. Ces enseiguements
n'out point vieilli. Heureux le peuple qui
saurait les comprendre et faire de dignes
fruits de penitence. Comme a l'époque du
Précurseur,la cognée est a la racinede l'arbre,
nous voyons jeter au feu tant de branches
mortes et séparées du veritable tronc que
cette menace devrait nous effrayer et uous
donner le courage de fuir la colère d'un
Dieu justement irrité. II joint sa parole a
celle de saiot Jean-Baptiste. Assis en face
des somptueux monuments du temple dont
il ne restera pas pierre sur pierre, unissant
la prophétie de la ruinede Jérusalem a celle
de la fin des temps, il cous dit quelles guer-
res intestines, quelle absence de religion et
de foi, quelle abomination et quelle désola-
tion clans le lieu saint, quels cataclysmes
pleins de terreurs préluderont a la dernière
agonie du monde. N'eet-ce pas un nouveau
sujet d'effroi N'est-ce pas un motif de plus
de reutrer en noue-mêmes, et de déplorer
amèrement toutes nos iniquités
Eu pleurant devant noire Dieu, nous
écouterons toutefois ces soupirs d'espérance
et ce chant de 1' alleluia que la liturgie
de l'Avent mèle aux sombres couleurs du
deuil. Nous ne saurions l'oublier ces pa-
iriarches et ces prophètes, dont l'Eglis©
place les soupirs sur nos lèvres attendaient
urce redemption loiutaine et inconaue pour-
taut, ils ne défaillaient pas, ils espéraient,
même contre l'espérance. Et nous, qui con-
naissons les merveitles de cette abondante
réderaption, nous pouvous nous écrier avec
plus de vérité que le patrlarche de l'Idumée:
«Je sais que mon Rédempteur est vivant 1
Lorsque les premiers descendants do Noé
marchaient sur la terra portant les traces
effrayantes du deluge, a la vue d'un horizon
chargé de nuages ils tremblaient et son-
geaint a construire Babelmais Dieu faisait
briller l'horizou l'arc-en-ciel de l'alliacce,
et les hommes se souvenaient de sa promes
se. La crèche, que nous entrevoyons déja
dans 1© lointain, n'est-elle pas pour nous
l'arc-eu-ciel Qu'avons-nous a craindre au
milieu de nos angoisses, quand nous enten
dons retentir la cloche de 1'Angelus«,nous
disant k l'aurore, a midi et au soir Le
Verbe s'est fait chair et il a habité parmi
nous 1 Aussi les éclats du tonnsrre ne
parviendront pas a couvrir la voix de l'espé
rance et les nuages les plus sombres ne
sauraient empècher notre ceil guidé par une
foi invincible, de saluer a 1 horizon l'aube
déja rayonnante de la douce étoile des Rois-
Mages.
C'est en caractères d'affiche que le Progrès
annonce par ces mots la victoire du service
personnel. Et l'importance qu'il donne a
cette victoire en dit long sur l'intérêt politi
que qu'il y cherchait, a l'abri du prétexte
patriotique.
Sa joie se comprend et se justitie a plus
d'un titre. Et nous n'essaierons pas de dissi-
muler les arnertumes de notre défaite.
Comme épilogue du Congrès de Malines
et couronnement de notre jubilé gouverne-
mental, c'est vraiment d'une ironie par trop
cruelle.
Notre confrère libéral, dans l'exubérance
de sa joie, ne se gêne même plus pour révéler
le fond de sa pensée. C'est si bien une vic
toire libérale que, pour expliquer l'attitude
du chef du gouvernement, le Progrès s'ap-
puie sur 1 autorité de Boileau et sur les lois
de l'atavisme pour prêter du sang libéral a
M. Schollaert 1
SoitQu'il s'amuse a retourner le fer dans
notre plaieMalgré tout, nous sommes
loin d'être abattus par le coup recu. La
blessure est superficielle et se cicatrisera
sürement. II n'y aurait de complication a
redouter que si nous étions culbutés du
pouvoir.
Or, cette éveotualité-la se trouve mainte-
nant reculée pour longtemps, grace a nos
adversaires triomphants. Ils porteront, en
effet, a peu pres exclusivement, la respon-
sabilité de l'aggravation des charges militai-
res. Si quelques uns de nos amis les y ont
aidés, c'est surtout dans des centres favora-
bles aux réformes en voie de réalisation.
Ailleurs, surtout en pays flamand, et en
particulier ici, nos amis, restés fidèles aux
aspirations de nos populations, sont assurés
plus que jamais de la fidélité reconnaissante
de leurs mandants.
Nos adversaires auront beau essayer de
donner le change, en faisant miroiter les
beautés toutes platoniques de la réforme
égalitaire, le bon sens flamand ne s'y laissera
pas prendre. Le peuple flamand s'en rap
portera aux aveux échappés aux matadors
libéraux et socialistes, et consignes dans nos
Annales Parlementaires ou dans leurs orga-
nes politiques et, nullement désireux de se
forger a lui même la charne militariste dont
le service personnel est le premier chatnon
un chainon perfidement doré, a l'instar
d'une amère pilule il tiendra plus que
jamais a n'accorder ses suffrages qu'au parti
qui, dans son ensemble, se montre seul
décidé a nous retenir sur la pente des folies
militaristes.
Nos adversaires ont gagné la première
manche... Grand ken leur fasse A nous la
seconde et la finale
Jen demande pardon aux vieilles filles,
ainsi qu'aux candidates a leur corporation
j ai négligé, dimanche, de leur souhaiter !a
bonne fèts, trop occupé que j'étais de la
souhaiter aux innombrables dévots de Ste-
Gécile.
Mais mieux vaut tard que jamais
pour empiunter une de leurs maximes favo-
rites. Elles me pardonueront certainement
ce retard, attendu qu'en leur souhaitant la
Ste-Cécile, j'ai dü les atteindre a peu prè3
toutes. Rares sont celles, en effet, qui ne
demaudent vo^ntiers au clavier, a la corde
sonore, ou tout au moins a leurs coi des
vocales de les aider a exbaler leurs rêves de
vingt ans, et, dans la suite, leurs iudéfecti-
bles espérances. Car elles ont la foi robuste
et, pareilles a l'amant de Philis, elles déses-
pèrent alors qu'elles espèrent toujours.
Mais qu'elles ne se méprennent point sur
mon intention. Je ne viens pas leur apporter,
pour leur fête, une hottée de ces plaisante-
ries classiques dont on accable volontiers
quelques unes de leurs congénères, quand
on perd de vue lagenèse si naturelle de leurs
petits travers.
Oh non je m'incline au contraire pro-
fondément devant la maturité de raison qui
accompagne si ordinairement, un peu mal
gré elles peut-être, la maturité de leur
virginité.
Et je voudrais toute l'éloquence de la
Patronne des rhéteurs pour adresser des
hommages congrus a celles qui n'entendent
pas s'obstiner dans l'attente d'un prince
charmant.
Aussi bien ce prince charmant n'arrive
jamais et le beau merle qui d'aventure le
remplace apporte si souvent le désenchante-
ment dans la corbejlle de mariée I
On dit que tous les bons mariages sont
inscrits dans le ciel,et que c'estapparemment
pour cela que tant de jeunes mariées tom-
bent des nues dès le lendemain de la noce...
Je me rallierais plus volontiers, pour expli
quer leur déconveuue, a l'avis de la prin-
cesse Karadja c'est que la plupart des
mariages modernes sont des noces d'argent
et que les hommes qui aiment la femme
n'aiment pas une femme.
Explication a part.le fait est que l'époque
la plus heureuse de la vie d'une femme est
celle oü elle s'occupe de son trousseau de
mariée après quoi, le mariage lui apporte
ce qu'a coutume d'apporter un billet de
loterie un gros lot une fois sura mille une
certaine déceptien mille fois contre une.
Quoi d'étoneant dès lors que la sagesse
des Chinois ait compare le mariage a une
forteresse assiégée d'oü ceux qui sont
dedans voudraient bien sortir, et oü ceux
qui sont dehors voudraient bien entrer.
Quoi d'étonnant que les Prusses aient
condense leur opinion dans ce proverbe
En partant pour la guerre,fais une prière;
en allant sur mer, fais deux prières veux-tu
te marier, fais-en trois.
Que St-Jéröme, lui, ait défiai le mariage
une épine qui porta des roses que
d'autres, plus prés de nous, l'aient appelé
l'esclavage a deux l'ennui multiplié
par deux un éteignoir pour tout ce qui
est grand et capable d'éclatque Taine
ait opine qu'un homme honnête se marie
jeune, un homme sage jamais.
Mais ne pcussons pas plus loin cette
interview, on trouverait bientót que pous
chargeons le mariage aplaisir,pour l'unique
plaisir d'être agréable aux vieilles fil'es.
Dieu merci, il y a mieux qu'uue satisfac
tion de ce genre a leur offrir en guise de
bouquet defête.
Ouvrons les palmarès des prix de vertu,
qu'y voyons nous Neuf fois sur dix la vertu
couroncée est celle d'une vieiile fille qui a
fait preuve d'un dévoüment plus admirable
que celui des meilleures mères. Et sans
aller nous documentor au pays de Jeanne
d'Arc, n'avons-nous pas sous les yeux, a
Ypres comme partout en Belgique, des
exemples en foule
Dans les innombrables asiles de l'huma
nité en détresse, ne sont-ce pas a peu prés
exclusivement des vieilles filles qui épan
client sur toutes les misères des trésors de
tendresse compatissante
II est si doux pour une mère de se dé-
vouer pour le fruit de ses entrailles ou pour
le cher appui de sa faiblesse. Mais la vieille
fille qui soigne un inconnu adulte, affligé de
misères souvent repoussantes et dange-
reuses, nous montre un coeur a la fois de
mère et d'liéreïne. Ce n'est plus une parcelle
d'elle-même quelle élève et qu'elle entoure
d'une affection égoïste. C'est plutöt une ame
qu'elle adopte et qu'elle gratifie de ce qu'elle
a de plus précieux son propre bonbeur et
souvent même sa vie.
Est-il, sous la voüte des cieux, un être
plus digne de respect que cette jeune fille
qui renonce aux joies de la maternité pour
enfanter en plus graad nombre et plus
douloureusement des ames qu'elle aimera
plus tendrement qu'elle n'aimerait ses pro-
pres enfants qui entend réserver toute la
fraicheur et toute la délicatesse de son ame
virginale pour rendre le sort plus doux a
tous ces infortunés que sollicite le désespoir
ou l'esprit de révolte k toutes ces épaves
de l'humanité qu'elle s'en va pieusement
recueillir dans les taudis de nos villes, voire
sur des plages iahospitalières, loin de
toutes les affections les plus légitimes
Et c'est pourquoi, en adressant mes voeux
de fête a celles qui coiffent Ste-Catberine,
j'en fais deux parts l'une, faite d'humaine
sympathie, qui revient a ces dépitées de
l'amour qui font le sacrifice de leurs espé
rances avec des faqons et des atermoiements
plutót dépourvus de gracel'autre, la
grosse part, qui va a ces natures géné-
reuses, soucieuses de ressembler h Sainte-
Catherine, dans la précocité de sa sagesse
et dans les élans héroïques d'un amour plus
pur, plus ardent et plus fécond que les plus
nobles amours terrestres.
Tout visage peut être beau s'il est animé
par des pensees nobles et aimantes.
Miriam.
La beauté fait naitre l'amour, la bonté
seule fait vivre. princesse Karadja.
Une belle femme plait aux yeux une
bonne femme plait au coeur l'une est un
bijou, l'autre est un trésor. Napoléon.
L'amour est aveugle le mariage lui sert
d'oculiste, car il lui rend la vue. M. S.
La vie se passe a, espérer le lendemain.
Mme de Staè'l.
Gombien peu d'bommes dans nos églises
Si c'est comme cela au ciel, Jésus-Ghrist a
bien fait de dire qu'on n® s'y mariera pas,
car les pauvres femmes auraient bien de la
peine a trouver mari. P. Monsabré.
La jeunesse est la plus belle fleur qui soit
au monde, mais la vieillesse est le plus
savoureux fruit. Ilya plus de sucre dans le
fruit mür que dans le fruit vert.
P. Bischoff.
Ne parions pas des joyeusetés de la ba-
taille préliminaire elles furent mêlées de
trop de sujets de tristesse pour laisser l'en-
vie de rire. Mais pas n'est besoin de se met-
tre martel en tête pour découvrir dès main-
tenant quelques conséquences, aussi plal-
santes qu'inévitables, de l'application d'un
système, trés chouette en théorie, mais q<u
tiendra difficilement ses belles premesses.
A vrai dire, ces conséquences fer©nt plu
tót rire jaune et il n'y aura en somme de
plaisant 1& dedans que Ie nez des adversai
res du remplacement qui verront ce rempla
cement abborré fleurir plus quo jamais.
Car il faudrait nier la puissance de l'ar-
gent, de la situation, de i'habitude, etc.,
autant dire nier la lumière du soleil, pour
réussir a faire admettre que le remplace
ment ne sévira pas a l'intérieur comme a
l'extérieur de la caserne.
Que de fils uniques trouveront le moyen
de se faire exempter et partant remplacer 1
Que de fils ainés seront remplacés par des
putnés
Et ces remplacants eux-mêmes, pour peu
que leur papa ait de la galette ou même
seulement un peu d'influence, a un titre
quelconque, ne se feront pas faute de se
faire remplacer, a leur tour, dans toutes les
besognes et corvées qui ne leur plairont
pas.
Et notous que les mobiles d'ordre secon
daire n'interviendront pas seuls ici dans
l'intérêt même de l'armée, le remplacement
de l'alné s'imposera souvent, et les milita
ristes seront les premiers a le réclamer, si
l'intérêt de la défense nationale est bien
réellement leur unique preoccupation. Les
constations scientifiques révèlent, en effet,
que c'est rarement le fils ainé qui est le plus
fort parmi les frères, surtout s'il est en
même temps premier-né.
II est d'autres conséquences encore aux
quelles ne s'attendaient nullement les par
tisans du service personnel en général et les
socialistes en particulier. Une foule de
I jeunes gens des classes supérieures vien-
dront done prendre la place ci-devant occu-
péa par des fils d'ouvriers. D'autrepart, Ia
présence sous les drapeaux d'un plus grand
nombre d'bommes accroitra l'importance
des corvées, des services et des emplois de
tout genre qui n'ont rien de commun avec
le noble métier des armes.
Or, tous ces nouveaux venus sont absolu-
ment ignores en matière de choses de la vie
pratique et ataviquement inaptes aux mé
tiers vulgaires et aux corvées peu commodes
JOURNAL
©rgane Satholique
de l'Arrondissement
A LA SALLE IWEINS
LW
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