L'authentictlê el la véracilé des Évangiles A la Chambre Mardi 23 Novembre Repos dominical PHARMACIEN DE SERVICE Société chorale «l'Orphéon» Wervicq La musique a Tournai Nominations Ecclésiastiques ou pen ragoüÉantes. Si bien que l'ou se verra réduit a cette alternative ou de faire remplacer nos soldats par des ouvriers civils, pour toutes les focctions de domesti- cité et les besognes qui n'ont aucun rapport avec l'instruction militaire ou bien de tole'rer que la papote, loin d'être améliorée comme le rêvent les socialistes,soit au con traire affreusement sabotée que le pain ne soit pas mangeable que rien ne soit servi a l'heure réglementaire que souliers, costu mes, selles, etc. soient fabriqués en dépit du bon sens que les chevaux soient mal soignés et mal ferrés les bottes de i'officier mal décrottées... de même que sa progéni- ture, pendant le remplacement temporaire de la bonne. Serait-il excessif de dire que la rigidité de la discipline militaire elle-aiême sera remplacée par une souplesse proportionnée aux égards düs a cette même royauté do 1 argent qu'on prétendait détróner par le service personnel N'oublions pas d'ajouter que les adver- saires du remplacement n'auront plus de repos, une fois la nouv. 11e loi militaire pro- mulguée, qu'ils n'aient fait remplacer la dite loi par une autre instaurant le service général. Heureusement, ils ne remplaceront pas de sltöt nos députés catholiques, prévoyants ou instruits, par des hommes disposés a jouer ce jeu-lè. par le R. P. Castelein, S. J. ;La| conférence apologétique du Jeudi 11 novembre 1909, est sans contredit la plus brillante qu'il nous a été donné d'entendre au Cercle d'études et de conférences Excel sior*. Nous croyons faire plaisir 5 nos lec- teurs en donnant ci-dessous le résumé détaillé. Nous allons soumettre a une critique ap- profondie, mais sensée et loyale, nos quatre iévangiles considérés comme documents hu- mains. Si nous voulons prouver par eux la divinité de N.-S. J.-C. et la divine autorité de l'Eglise, nous ne pouvons, sans vice de lo- gique, présupposer en ces écrits une inspira tion divine. Celle-ci, en tant qu'elle est l'objet de notre foi, ne peut être le principe rationnel de cette même foi. Nous constaterons, néan- moins, par l'examen même des caractères de nos évangiles qu'une origine humaine ne saurait les expliquer. Nous diviserons cette étude en trois parties. I. Renseignements Préliminaires. II ne nous reste, comme généralement de Jous les ouvrages anciens, que des copies de nos évangiles, 1. Demand ons-nous tout d'abord si l'étude de ces copies nous permet de reconstrüire les évangiles originaux. Les plus anciens manuscrits, au nombre de cinq, remontent au IVe siècle; mais des copies moins anciennes dérivent de manuscrits diffé rents. Or, entre ces vieilles copies, on trouve plus de 30,000 variantes, presque toutes pro- yenant de distractions des copistes et prouvant que, depuis de longues années, on rempla- gait une copie usée par une copie nouvelle. De plus, on possède plusieurs versions trés anciennes, dont deux du II® siècle. On peut ainsi remonter k la reconstitution du texte in- tégral, sauf quelques passages discutés, prin- cipalement Matthieu XXVIII, 19; Marc XVI, 9-20; Luc XXII, 43-44. Le verset de Matthieu a ppur lui le plus grand nombre de manuscrits. La finale de Marc semble une addition posté rieure, mais de la plus haute antiquité et ad- miso comme partie inspirée par l'Eglise catho lique, sans qu'il faille la regarder comme ve- nant de saint Marc. Les deux versets de saint Luc, bien moins importants, sont vrai- ment d'origine douteuse. Voilé les variantes principales. Nous pouvons .conclure que nous possêdons dans sa substance le texte intégral de nos évangiles. Au reste, les sectes hérétiques n'ont jamais accusé l'E glise catholique d'avoir falsifié les Ecritures. 2. Demandons-nous ensuite depuis quand l'Eglise possède ces quatre évangiles et les regarde comme livres sacrés. Nous répondrons que les évangiles sont men- tionnés ou cités avec respect par les écrivains ecclésiastiques des premiers siècles, comme Papias qui êerivit vers 130; Tatien vers 170; saint Irénée, vers 180; Tertullien, vers 200; Clément d'Alexandrie, également vers 200. Mais hotre argument est plutöt négatif: pas de témoignage contraire, jusqu'è ce que, peu k peu, l'autorité des évangiles apparait partout dans l'Eglise au même rang d'honneur que les livres sacrés de l'Ancien Testament. Si cette autorité n'a pas été contestée, c'est qu'elle était incontestable. C'est ici le cas de dire .«possession vaut titre.x; 3. Passons la comparaison des quatre évangiles. Trois évangiles, ceux de saint Matthieu, de saint Mare et de saint Luc, semblent ordonnés en grande partie sur un même plan et se tien- nent surtout la prédication et aux ceuvres de Jésus en Galilée. A raison de leurs grandes ressemblances, on les nomme synoptiques L'évangile de saint Jean est k part. II se tient surtout la prédication et aux oeuvres de Jésus en Judêe, pour combler les lacunes des synop- ques, et il a un caractère de haute théologie en s'attachant surtout k mettre en relief Ia divinité et les enseignements les plus sublimes du Sauveur. 4. Comment explique-t-on les ressemblances et les différences des trois évangiles synopti ques? Différentes hypothèses ont été mises en avant. Une des plus célèbres est celle d'un évangile primitif en araméen, qui serait perdu, et dont les trois évangélistes se seraient aidés, en y faisant des choix d'après leur but parti culier et en complétant ces choix avec des souvenirs personnels. Mais l'hypothèse la plus vraisemblable est qu'il y eut k l'origine un catéchèse orale en araméen, langue parlée par Notre-Seigneur, les apötres et le peuple juif, auquel tout d'a bord s'adressa la prédication apostolique. Nom bre de fragments de cette catéchèse, fixés par écrit, circulèrent parmi les fidèles. Ces souve nirs détachés différaient, tant au point de vue des faits et des enseignements de Notre-Sei gneur qu'au point de vue de leur ordre; plu sieurs furont trés tót traduits en grec. C'est dans ce fonds comraun que les évangélistes ont choisi leurs matériaux, en ulillisant, en outre, des récits et des détails encore k l'é- tat oral ainsi que leurs souvenirs personnels. Ils ont travaillé ces matériaux, les ont coor- donnés et en ont corrigé la langue et la tenu littéraire générale. Le but commun des synoptiques a été de ménager les juifs, dont un trés grand nombre s'étaient convertis. Ils ont plutót voilé leur cul- pabilité, comme au reste, saint Pierre dit, dans son sermon de la Peniecöte, qu'ils avaient rejeté le Messie par ignorance (Act. et p. Ill, 17.) Voilé pourquoi lis s'étendent surtout sur 'les paroles et les oeuvres de Jésus en Galilée. Saint Mare, compagnon de saint Pierre, accen- tue ce point de vue. II détaille les précautions sévères par Jésus pour n'être publiquement reconnu ni comme Fils de Dieu ni comme Messie avant sa résurrection (I, 24-25 34; 43; III, -11-12; V, 43; - VII, 36; - VIII, 26 et 30; IX, 8.) Saint Jean, au contraire, écrivant son évangile après Ia prise de Jérusalem el après la dispersion des juifs réfractaires la prédication apostolique, ne garde plus ces ménagements et, comblant les lacunes de ses trois devanciers, nous retrace surtout la pré dication du Messie en Judée et l'opposition opiniatre que lui firent les juifs. Chaque évangéliste a done choisi parmi des matériaux communs ce qui allait it son but, et chacun y a ajouté ses souvenirs et des connais- sances personnelles, d'après son degré d'in- struction et d'informalion humaine, comme d'après les inspirations particulières de l'Es- prit-Saint, dont l'assistance, au reste, a cau- tionné la vérité substantielle de leur témoigna ge, ainsi que l'enseigne la doctrine catho lique. A suivre. $i$i¥¥¥ ¥¥¥MU La Lutte Electorale Nous reproduisons d'après La Patrie les previsions de l'astrologue de V Union Libé rale pour les elections législatives de 1910. «II n'est jamais inutile de savoir ce que pense et dit l'adversaire de l'issu de la pro- chaine bataille. Un rédacteur de l'Uion Libérale a demandé a un membre du bureau de la Ligue de propagande libérale s'il était satisfait du début des... hostilités électorales: Tres satisfait a la Ligue, nous ne de- mandons, nous n'espérons qu'une chose, c'est que la belle, l'admirable ardeur montrée actuellement se maintienne. Quels sont les arrondissements qui dé- cideront de la bataille Certainement Bruxelles, Anvers, Ni- velles, Roulers-Thielt, Ostende-Furnes-Dix- mude et peut-être Turnhout. Et nous n'avons rien a redouter a Ypres et a Courtrai A Ypres Absolument rien, M. Nolf sera certainement réélu avec plus de voix qu'en 1906. Le canton frontière lui était alors hostile, par suite de la question des congrégations en France. N'a t-on pas fait croire a des électeurs na'ifs que si les libéraux l'emportaient, ils expulseraient les religieux. M. Nolf retrouvera la plus de mille voix. La situation a Ypres est done excellente. Et a Courtrai Les partis délibèrent. En résumé, ajoute notre honorable interlocuteur, ca marche mieux que nous l'espérions même. II n'y a plus qu a persévérer dans la propagande actuelle. On remarquera que le propagandiste libé- ral n'est pas tres bavard sur l'élection de Courtrai... et pour cause I Monsieur Nolf ou son compère de la Ligue de propagande libérale est bien na'if de croire que la situation politique de l'ar- rondissement d'Ypres se soit modifiée en faveur de l'opinion libérale depuis les élec- tions de 1906 Si notre député radical compte sur le can- ton-frontière de Messines pour augmenter de 1000 voix son chiffre précédent, il pour- rait légèrement se tromper Notre astrologue nous dit t Votre siège est vacillant, Monsieur Ernest &m¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥M$i$i La vie liturgique Demain, Dimanche 28 Novembre, i«' dimanche de l'avent, s'ouvre l'année ecclé- siastique. A cette occasion, nous rappelons a nos lecteurs, que dès demain lis peuvent em ployer a la messe et aux vêpres la revue de liturgie La vie liturgique que le cercle Excelsior a propagée chez des entaines d'abonnés. Les personnes qui désirent encore prendre des abonnement» peuvent toujours s'adresser au bureau zé'ateur Excelsiordirection, rue de Menin 30, Ypres, et certes le nombre des abonnés ne pourra que s'accroitre apres la lecture de la lettre ci-dessous au Revéren- dissime abbé de Mont-César par laquelle Son Eminence le Cardinal Mercier vient d ap- prouver la revue liturgique. Révérendissime Abbé, Lorsque dans le discours qu'il prononca au Congres de Malines, M. Godefroid Kurth émit le regret que le missel fut tombé des mains de la plupart des fidèles et le voeu de le leur voir reprendre, il y eut dans 1 ensetn- ble'e chrétienne qui l'écoutait un frémisse- ment sympathique. Les ames de ses audi teurs étaient préparées ce reproche et scn- taient monter en elles ce désir. Elles pre- naient diitinctement conscience d un devoir longtemps négligé et d'une obligation sour- de de se reprendre a le remplir. Et voici que vous avez l'inspiration heu- reuse d'aller au devant de vos frères. Vous savez par expérience que la pratique du Mis se! et, davantage encore, celle du Vespéral, sont pour les mains inaccoutumées d'un maniement difficile et vous avez pris a taclie de supprimer, au profit des fidèles, toutes les difficultés préliminaires. Vous y avez excellement réussi. Ceux qui, durant une année se seront servi de votre Revue Men- suelle i) auront éprouvé, j'en suis sür, l'envie de posséder un Missel romain et un Vespéral complets, ils en auront acquis l'intelligence et appris l'usage. Et alors les traditions liturgiques seront renouées. Les ames re vivront de la vie liturgique Suavement, les fidèles réapprendront que Jésus-Christ est la Voie, la Vérité, et la Vie Le cycle de l'année leur remémorera la^suite des Mystères de la naissance, de l'apostolat, de l'oeuvre rédemptrice de notre divin Sau veur. Et chaque fois que, cédant a 1 attrait de Celui qui a dit Lorsque je serai élevé en croix j'attirerai tout a moi, ils iront assister, a l'église au renouvellement mystique du sacrifice de leur rédemption,ils se rapproche- ront, par leur foi et par leur amour, de Notre Seigneur Jésus-Christ. i'uis, lorsqu'ils communieront des mains du célébrant, ils comprendront mieux que leur admission au banquet eucharistique est le prix diysacrifice rédempteur, le baiser de paix du Père Eter nel a ses fils rachetés et repentants. Tantöt silencieusement, tantot par une prière chantée ils répondront ensemble aux invitations que le prêtre leur adressera de l'autei et ces échanges pieux entre le pasteur et ses ouailles, entre les ouailles et leur pasteur consolideront dans nos paroisses le lien familial et fortifieront dans les limes le sentiment catholique de la Communion des saints L'entreprise que tentent, sous votre sage direction, les moines du Mont-César est belle et hautement méritoire, Révérendissime Abbé, Dieu la bérdra. Elle doit réussir. Je lui souhaite, pour ma part, une large diffu sion dans les paroisses, dans les communau- tés religieuses, dans les colléges de mon diocèse. J'ai la ferme confiance que le litre intelligemment choisi pour cette publi cation vie liturgique présage pour bientêt une réalité beureuse. Dans ces sentiments, je vous exprime, Révérendissime Abbé, avec mes félicitations et mes voeux l'assurance de mon afiectueux dévouement. signéf D. J. card. MERCIER, archevéque de Malines. ¥M¥M¥M'¥ M M Interpellation de M. Vcrhaegen a M. le ministre des travaux publics au sujet des travaux maritimes d'Anvers. L'honorable député de Gand rappelle les conditions dans lesquelles la Chambre s'est prononcée sur la partie maritime des projets maritimes du gouvernement elle a entendue réserver tout ce qui ne concernait pas l'exécution du canal-bassin et notamment le point d'abou- tissement de ce canal or, dans sa déclara- tion du 28 Juillet dernier, M. le ministre a annoncé que l'écluse du Kruisschans serait exécutée. M. Segers proteste contre l'interprétation que M. Verhaegen donne de la loi de 1906. La seule chose qui ait été réservée alors c'est le mode de rectification de l'Escaut, c'est la grande coupure, tandis que l'emplacement de l'écluse du bassin-canal a été fixé au Kruisschans. M. Delbeke confirme cette manière de voir. M. Franck se rallie a cette solution si elle ne doit préjuger en rien la question de la Grande Coupure. Divers membres se prononcent en faveur de Taccéliration des travaux et de la termi- naison des travaux de la commission spéciale présidée pur M. de Smet de Nayer. Mercredi 24 Novembre La Chambre continue la discussion et le vote du projet de loi militaire. M. Pirmez demande au ministre s'il a ses apaisements quant a l'eflectif de 42 800 hommes L'auia-t-on après l'application de l'amendement Franck. M. Hellebaut répond affirmativement. MM. Van Cleemputte, Schollaert et Jan- son examinent la question de constitution- nalité. La Chambre vote ensuite par 118 voix contre 7 et 6 abstentions la proposition de loi portant modification des lois électorales. M. Van Cauwenbergh. La loi contient de bonnes dispositions pour permettre une meilleure rédaction des listes électorales et pour en assurer un contröle plus complet j'approuve ces mesures. D'autre part, elle édicte des dispositions compliquant outre mesure les ope'rations électorales, et d une exécution a peu prés impossible. Ne pouvant pas les approuver, je me suis abstenu. M. Colaert déclare s'être abstenu pour les mennes motifs. A la reprise de la discussion du projet de loi militaire, M. Daens dépose un amen dement organisant l'armée régionalement et exigeant des officiers, médecins, pharmaciens de la partie flamande du pays la connais- sance du flamand. II présente ensuite un amendement subsidiaire. M. Schollaert fait remarquer que les mesures proposées par M. Daens sont déjll partiellement en vigueur. En etlet, la con- naissance du flamand est exige' des instruc teurs et les recrues flamandes sont instruites en flamand. M. Persoons se rullie a l'amendement sub sidiaire il importe que le médecin com- prenne ses malades. M. Schollaert demande a la Cbumbre de voter les deux iersalinéas, mais de repousser les autres. M. Franck. Les officiers doivent pou- voir se faire comprendre de leurs soldats, qu'ils soient flamands ou Wallons 1 M. Neujean déclare grotesque cette ide'e d'introduire la question flamande dans toutes les lois en discussion. Mieux vaut la résoudre 1111e bonne fois. II pose la question préalable. MM. Destrée et Vandervelde engagent M. Daens a retirer son amendement et a le représenter sous forme de projet séparé. Suil la flxation de l'ordre du jour. Jeudi 25 Novembre Un incident est soulevé par M. Hoijois il propos d'un fait personnel. Loi sur la milice. M. Daens retire son amendement et prend acte de la déclaration faite hier par M. le ministre de Hntérieur. M. Maenhaut reprend pour son compte l'amendement Daens. M. Huysmans, malgré ses sympathies pour les flamands, partage l'avis exprimé par M. Neujean. M. J. Delbeke. Aussi longtemps que la loi générale demandée par M. Neujean n'existe pas, il faut profiter de toutes les occasions pour e'tablir l'égalité des deux races. M. Schollaert. Vous voterez l'amende ment Daens, et que ferez-vous au vote sur l'ensemble f M. Henderickx. Ce n'est pas la ques tion M. Schollaert. La conclusion de ce débat c'est que, en n'acceptant pas ce projet, vous n aurez rien du tout Le ministre expose ensuite ce qui se passé a l'armée au sujet de l'emploi des langues. La pratique du flamand n'a jamais cessé d'etre encouragée d'incontestables progrés ont été réaiisés. Aucun officier sortie de l'écoie nrlitaire n'ignore aujourd'hui le flamand. 11 n'y a done pas lieu de modifier les dispositions légales sur le flamand. M. le général Hellebaut 1 elèvo une inex actitude de M. Uoretnans et lui donne lecture des résultats des concours en fla ti and dans l'armée. M. Henderickx parle encore en faveur de l'aoQoademerit et M. Jourez centre. Un amendement de M. Colts est, rejeté faute d'adhérents. Viennent ensuite les amendementsrelatif's a ia réducfion du temps do service. M. Maenhaut appuyé par M. Versteylen reprend .1 amendement abandonné par M. I'ra nek en rejuisant le service a 1 au pour l'infanterie. M. Woede déc'are que malgré les décla- ratinnsdu chef du cabinet la question mili taire reste ou verte. La gauche concède a 1' pparence le principe du fils par familie, le service de 15 mois et les immunités ecclé siastiques. Mais elle proclame qu'elle se réserve de beu levereer tout cela le lende- main. M. Vandervelde proteste contre l'impu- tation de jouer double jeu. M. Hellebaut en se ralliant a l'amende ment de MM. Vandervelde, Mabille e{ Franck, dit dans quelles conditions il pour ra être appliqué. Rcpondant a uuu demande faite par M. Carton de Wiart relativement aux compa gnies universitaires.il déclare qu'elles seront maintenues et quil ixaminara Ia possible d'en étendre le bénéficeaux élèves des écoles prof'ossionnel'es. L'amendement lepiis par M. Maenhaut est rejeté par 98 voix contre 9 et 29 absten tious L'amendement Mabille et consorts (service de 15 mois) est adopté par 98 voix contre 29 et II abstentions. La question préalable proposée par M. Neujaenest adoptée par 86 voix contre 39 et 5 abstentions. Comme consequence de la réduction du temps de service le gouvernement dépose un amendement tendant a incorporer les recrues 0 mois plus tot, c'est-a-dire pendant la bonne saison. Adopté. On rejette par assis et levé un ameude- uisnt de M. Coifs qui tend ane pas admettre de volontaires signer un engagement pour la colonic avant d'avoir achavé leur terms dans l'armée beige. La question p éalable esr opposée k un autre amendement de M. Colfs relatif aux aumöneries militaires, paree qu'il sort du cadre de l'organisation de l'armée. MM. Verhaegen, Buyl, Smeets et Schol laert discutent la questton de savoir si l'exemption pour service de frère sera appli cable a l'ajourné, au retardataire el, au déserteur. M. Schollaert reprend un amendement de M. Golfs qui a pour effet d'admettre au rem placement tous lesjeunes gens qui ont fait !e versi ment de 200 fr. M. Mecbelynck remet, l'amendement, pour tous les ajournés des années précéden- tes, mais noa pour ceux dont les obligations de m/lice neeommencent qua le lf janvier 1910. La première partie de lameudement est votée la seconde est réservée jusqu'au second vote. La Chambre adopte après des protesta tions de MM. Itoyer, Czeray et Smeets l'article 5 ainsi congu Le tableau annexé a la présente loi pré- cise les emplois pour lesquels la préférence sera accordée aux anciens volontaiies ou rengagé, par ordre de plus longue durée de Bervice accompli. Le vote en seconde lecture aura lieu Mardi procbain. Dimanche 28 Novembre 1909 A. DONCK, rue de Lille, i3. Dimanche prochain, pendant la messe de 11 1/2 h,, en l'église Saint-Martin, l'Orphéon exécutera les morceaux suivants 1. Jesu Corona virginumO. de Hoore. 2. Splendor Paterna? glorice. C. T. 3. Ave Maria. J. Beltjens. Ltindi prochain, 29 Novembre, la Musique lommuil i!e fête la Ste-Cécile. Après la messe due a dix heures en l'église paroissiale, exé cution des morceaux suivants au local r E CHAPiTRE Programme 1. E11 avant marche Doppler. 2. Scène ie'gendaire. Richard. 3. Retraite de Marionnettes. Schoveinsberg. 4. Grande sélection sur le Cid. Massenet. Sous la direction de M. Gabelles, officier d'académie. Un nouveau cabinetdentaireest ouvert chez le D,octeur DIERYCK', rue des chiens, 25, a Ypres. Rèsultats de I'adjudication du 22 Novembre d la prison d Ypres. Entretien et nourriture des détenus. ier lot Deroubaix Henri, Ypres, adjudica- taire. 3oo kil. froment a 0,25 200 kil. pain de froment bluté k 0,28 17.000 kil. pain de froment non bluté k 19,50 25 kil. braises a 0.10. Total: 3448 fr. 5o. Dekmidt Henri a soumissionné a 3.834 d. 5o. 2e lot. Dewilde Désiré, Ypres. 1400 li- tres de Ia a 0,20, 280 fr. 3e lot Giller Albert, Ypres, adjudicataire. 15oo kil de viande a 0,98. Total 1 470 fr. La veuve Vandamme' a soumissionné a i.53o fr. 4e lot Fournitures diverses Pauline Huyghe, Ypres, 266 fr. 77. 5e lot Bois a bréler, balais Deroubaix Henri, Ypres, adjudicataire, 99 fr. Spey- brouck, Ypres, a soumissionné k 111 fr. Gantine. Souxdorf Auguste, Ypres, 795 fr. 99. Médicamenis. May Charles, Ypres, avec 10 pour cent au-dessusdu tarif. Le prochain Concert de la Société de Mu sique de Tournai aura lieu le Dimanche 28 Novembre, k 3 h.a la Hallc aux Draps, Grand'Place, et il sera terminé a 5 1/2 h. Le Le programme de cette fête musicale sera entièrement consacré aux ceuvres de l'illustre maitre francais, M. Massenet. Première Partie tOuverture de Phèdre. 2. A). Air du Cid. B). Air de Werther, M° Dubois, de l'opéra. 3. Air du Roi de Lahore, M. Noté, de 1 Opéra. 4. Scènes Alsaciennes. 5. Scène du Mage pour soliste, choeur et orchestre, M. Dubois, de l'Opéra. Deuxieme Partie Terre Promiseorato rio en 3 parties. Solistes Me Dubois, MM. Dubois, Noté et le Choeur. Le public sera admis k ce Concert, réservé aux Membres de la Société, moyennant un prix d'eutrée de 5 frs pour le Concert et de 2 frs pour la répétition générale fixée au Samedi 27 Novembre, a 8 heures du soir. Mgr l'Evêque de Bruges a nomraé Curé a Belleghem, M. Plouvier, curé a Neuve-Eglise Curé a Neuve-Eglise, M. Vander Heyde, vicaire de Notre-Dame a Courtrai Curé a Zarren, M. Schaloigne, curé a Espierres Curé a Espierres, M. Rooryck, vicaire de St-Joseph k Östende Vicaire de Notre-Dame a Courtrai, M. I.ouwyck, vicaire a Varssenaere. til*ag"© qe ]a 'fombola de 1 Exposition de Bruxelles resle fixé a'1 premier décembre prochain. Les billets de la série, couleur orange, sont mis en vente dès a présent et le gros lot de 150.000 francs de cette série vient d'êtro <(°'ieté cette tois a un exposant d'Anvers, M. Lens. II consistera 1. en un diadèmede style Régence en brillants et perles de diffé rentes couleurs. Cette pièce peut se démon- ter de mamóre a former un collier et cini] broches. 2. Un sautoir en superbes perles lines. 3. Un collier de chien, formé de trois plaques en brillants et dix-huit rang8 de perles fines. Chaque plaque peut, vo- lonté, être portée comme broche. 4. Un pen- dentif en brillants. 5. Un bracelet en bril" lants mettant en valeur une superbe et grosse perle. 6,Une bague forméod'un grand rubis d'Orient entouré de brillants. Nous donnerons ultérieurement la compo sition des autres lots. A

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 2