L'authentictlê el la véracilé
des Évangiles
A la Chambre
Mardi 23 Novembre
Repos dominical
PHARMACIEN DE SERVICE
Société chorale «l'Orphéon»
Wervicq
La musique a Tournai
Nominations Ecclésiastiques
ou pen ragoüÉantes. Si bien que l'ou se
verra réduit a cette alternative ou de faire
remplacer nos soldats par des ouvriers
civils, pour toutes les focctions de domesti-
cité et les besognes qui n'ont aucun rapport
avec l'instruction militaire ou bien de
tole'rer que la papote, loin d'être améliorée
comme le rêvent les socialistes,soit au con
traire affreusement sabotée que le pain ne
soit pas mangeable que rien ne soit servi a
l'heure réglementaire que souliers, costu
mes, selles, etc. soient fabriqués en dépit
du bon sens que les chevaux soient mal
soignés et mal ferrés les bottes de i'officier
mal décrottées... de même que sa progéni-
ture, pendant le remplacement temporaire
de la bonne.
Serait-il excessif de dire que la rigidité
de la discipline militaire elle-aiême sera
remplacée par une souplesse proportionnée
aux égards düs a cette même royauté do
1 argent qu'on prétendait détróner par le
service personnel
N'oublions pas d'ajouter que les adver-
saires du remplacement n'auront plus de
repos, une fois la nouv. 11e loi militaire pro-
mulguée, qu'ils n'aient fait remplacer la
dite loi par une autre instaurant le service
général.
Heureusement, ils ne remplaceront pas de
sltöt nos députés catholiques, prévoyants
ou instruits, par des hommes disposés a
jouer ce jeu-lè.
par le R. P. Castelein, S. J.
;La| conférence apologétique du Jeudi 11
novembre 1909, est sans contredit la plus
brillante qu'il nous a été donné d'entendre
au Cercle d'études et de conférences Excel
sior*. Nous croyons faire plaisir 5 nos lec-
teurs en donnant ci-dessous le résumé détaillé.
Nous allons soumettre a une critique ap-
profondie, mais sensée et loyale, nos quatre
iévangiles considérés comme documents hu-
mains. Si nous voulons prouver par eux la
divinité de N.-S. J.-C. et la divine autorité
de l'Eglise, nous ne pouvons, sans vice de lo-
gique, présupposer en ces écrits une inspira
tion divine. Celle-ci, en tant qu'elle est l'objet
de notre foi, ne peut être le principe rationnel
de cette même foi. Nous constaterons, néan-
moins, par l'examen même des caractères
de nos évangiles qu'une origine humaine ne
saurait les expliquer.
Nous diviserons cette étude en trois parties.
I. Renseignements Préliminaires.
II ne nous reste, comme généralement de
Jous les ouvrages anciens, que des copies
de nos évangiles,
1. Demand ons-nous tout d'abord si l'étude
de ces copies nous permet de reconstrüire
les évangiles originaux.
Les plus anciens manuscrits, au nombre de
cinq, remontent au IVe siècle; mais des copies
moins anciennes dérivent de manuscrits diffé
rents. Or, entre ces vieilles copies, on trouve
plus de 30,000 variantes, presque toutes pro-
yenant de distractions des copistes et prouvant
que, depuis de longues années, on rempla-
gait une copie usée par une copie nouvelle.
De plus, on possède plusieurs versions trés
anciennes, dont deux du II® siècle. On peut
ainsi remonter k la reconstitution du texte in-
tégral, sauf quelques passages discutés, prin-
cipalement Matthieu XXVIII, 19; Marc XVI,
9-20; Luc XXII, 43-44. Le verset de Matthieu
a ppur lui le plus grand nombre de manuscrits.
La finale de Marc semble une addition posté
rieure, mais de la plus haute antiquité et ad-
miso comme partie inspirée par l'Eglise catho
lique, sans qu'il faille la regarder comme ve-
nant de saint Marc. Les deux versets de
saint Luc, bien moins importants, sont vrai-
ment d'origine douteuse.
Voilé les variantes principales. Nous pouvons
.conclure que nous possêdons dans sa substance
le texte intégral de nos évangiles. Au reste,
les sectes hérétiques n'ont jamais accusé l'E
glise catholique d'avoir falsifié les Ecritures.
2. Demandons-nous ensuite depuis quand
l'Eglise possède ces quatre évangiles et les
regarde comme livres sacrés.
Nous répondrons que les évangiles sont men-
tionnés ou cités avec respect par les écrivains
ecclésiastiques des premiers siècles, comme
Papias qui êerivit vers 130; Tatien vers
170; saint Irénée, vers 180; Tertullien, vers
200; Clément d'Alexandrie, également vers 200.
Mais hotre argument est plutöt négatif: pas
de témoignage contraire, jusqu'è ce que, peu k
peu, l'autorité des évangiles apparait partout
dans l'Eglise au même rang d'honneur que
les livres sacrés de l'Ancien Testament. Si
cette autorité n'a pas été contestée, c'est qu'elle
était incontestable. C'est ici le cas de dire
.«possession vaut titre.x;
3. Passons la comparaison des quatre
évangiles.
Trois évangiles, ceux de saint Matthieu, de
saint Mare et de saint Luc, semblent ordonnés
en grande partie sur un même plan et se tien-
nent surtout la prédication et aux ceuvres de
Jésus en Galilée. A raison de leurs grandes
ressemblances, on les nomme synoptiques
L'évangile de saint Jean est k part. II se tient
surtout la prédication et aux oeuvres de Jésus
en Judêe, pour combler les lacunes des synop-
ques, et il a un caractère de haute théologie
en s'attachant surtout k mettre en relief Ia
divinité et les enseignements les plus sublimes
du Sauveur.
4. Comment explique-t-on les ressemblances
et les différences des trois évangiles synopti
ques?
Différentes hypothèses ont été mises en
avant. Une des plus célèbres est celle d'un
évangile primitif en araméen, qui serait perdu,
et dont les trois évangélistes se seraient aidés,
en y faisant des choix d'après leur but parti
culier et en complétant ces choix avec des
souvenirs personnels.
Mais l'hypothèse la plus vraisemblable est
qu'il y eut k l'origine un catéchèse orale en
araméen, langue parlée par Notre-Seigneur,
les apötres et le peuple juif, auquel tout d'a
bord s'adressa la prédication apostolique. Nom
bre de fragments de cette catéchèse, fixés par
écrit, circulèrent parmi les fidèles. Ces souve
nirs détachés différaient, tant au point de vue
des faits et des enseignements de Notre-Sei
gneur qu'au point de vue de leur ordre; plu
sieurs furont trés tót traduits en grec. C'est
dans ce fonds comraun que les évangélistes
ont choisi leurs matériaux, en ulillisant, en
outre, des récits et des détails encore k l'é-
tat oral ainsi que leurs souvenirs personnels.
Ils ont travaillé ces matériaux, les ont coor-
donnés et en ont corrigé la langue et la tenu
littéraire générale.
Le but commun des synoptiques a été de
ménager les juifs, dont un trés grand nombre
s'étaient convertis. Ils ont plutót voilé leur cul-
pabilité, comme au reste, saint Pierre dit,
dans son sermon de la Peniecöte, qu'ils avaient
rejeté le Messie par ignorance (Act. et p. Ill,
17.) Voilé pourquoi lis s'étendent surtout sur
'les paroles et les oeuvres de Jésus en Galilée.
Saint Mare, compagnon de saint Pierre, accen-
tue ce point de vue. II détaille les précautions
sévères par Jésus pour n'être publiquement
reconnu ni comme Fils de Dieu ni comme
Messie avant sa résurrection (I, 24-25 34; 43;
III, -11-12; V, 43; - VII, 36; - VIII, 26 et 30;
IX, 8.) Saint Jean, au contraire, écrivant
son évangile après Ia prise de Jérusalem el
après la dispersion des juifs réfractaires la
prédication apostolique, ne garde plus ces
ménagements et, comblant les lacunes de ses
trois devanciers, nous retrace surtout la pré
dication du Messie en Judée et l'opposition
opiniatre que lui firent les juifs.
Chaque évangéliste a done choisi parmi des
matériaux communs ce qui allait it son but, et
chacun y a ajouté ses souvenirs et des connais-
sances personnelles, d'après son degré d'in-
struction et d'informalion humaine, comme
d'après les inspirations particulières de l'Es-
prit-Saint, dont l'assistance, au reste, a cau-
tionné la vérité substantielle de leur témoigna
ge, ainsi que l'enseigne la doctrine catho
lique.
A suivre.
$i$i¥¥¥ ¥¥¥MU
La Lutte Electorale
Nous reproduisons d'après La Patrie les
previsions de l'astrologue de V Union Libé
rale pour les elections législatives de 1910.
«II n'est jamais inutile de savoir ce que
pense et dit l'adversaire de l'issu de la pro-
chaine bataille. Un rédacteur de l'Uion
Libérale a demandé a un membre du bureau
de la Ligue de propagande libérale s'il était
satisfait du début des... hostilités électorales:
Tres satisfait a la Ligue, nous ne de-
mandons, nous n'espérons qu'une chose,
c'est que la belle, l'admirable ardeur montrée
actuellement se maintienne.
Quels sont les arrondissements qui dé-
cideront de la bataille
Certainement Bruxelles, Anvers, Ni-
velles, Roulers-Thielt, Ostende-Furnes-Dix-
mude et peut-être Turnhout.
Et nous n'avons rien a redouter a
Ypres et a Courtrai
A Ypres Absolument rien, M. Nolf
sera certainement réélu avec plus de voix
qu'en 1906. Le canton frontière lui était
alors hostile, par suite de la question des
congrégations en France. N'a t-on pas fait
croire a des électeurs na'ifs que si les libéraux
l'emportaient, ils expulseraient les religieux.
M. Nolf retrouvera la plus de mille voix. La
situation a Ypres est done excellente.
Et a Courtrai
Les partis délibèrent. En résumé,
ajoute notre honorable interlocuteur, ca
marche mieux que nous l'espérions même. II
n'y a plus qu a persévérer dans la propagande
actuelle.
On remarquera que le propagandiste libé-
ral n'est pas tres bavard sur l'élection de
Courtrai... et pour cause I
Monsieur Nolf ou son compère de la
Ligue de propagande libérale est bien na'if
de croire que la situation politique de l'ar-
rondissement d'Ypres se soit modifiée en
faveur de l'opinion libérale depuis les élec-
tions de 1906
Si notre député radical compte sur le can-
ton-frontière de Messines pour augmenter
de 1000 voix son chiffre précédent, il pour-
rait légèrement se tromper
Notre astrologue nous dit t Votre siège
est vacillant, Monsieur Ernest
&m¥¥¥¥¥¥¥¥¥¥M$i$i
La vie liturgique
Demain, Dimanche 28 Novembre, i«'
dimanche de l'avent, s'ouvre l'année ecclé-
siastique.
A cette occasion, nous rappelons a nos
lecteurs, que dès demain lis peuvent em
ployer a la messe et aux vêpres la revue de
liturgie La vie liturgique que le
cercle Excelsior a propagée chez des
entaines d'abonnés.
Les personnes qui désirent encore prendre
des abonnement» peuvent toujours s'adresser
au bureau zé'ateur Excelsiordirection,
rue de Menin 30, Ypres, et certes le nombre
des abonnés ne pourra que s'accroitre apres
la lecture de la lettre ci-dessous au Revéren-
dissime abbé de Mont-César par laquelle Son
Eminence le Cardinal Mercier vient d ap-
prouver la revue liturgique.
Révérendissime Abbé,
Lorsque dans le discours qu'il prononca
au Congres de Malines, M. Godefroid Kurth
émit le regret que le missel fut tombé des
mains de la plupart des fidèles et le voeu de
le leur voir reprendre, il y eut dans 1 ensetn-
ble'e chrétienne qui l'écoutait un frémisse-
ment sympathique. Les ames de ses audi
teurs étaient préparées ce reproche et scn-
taient monter en elles ce désir. Elles pre-
naient diitinctement conscience d un devoir
longtemps négligé et d'une obligation sour-
de de se reprendre a le remplir.
Et voici que vous avez l'inspiration heu-
reuse d'aller au devant de vos frères. Vous
savez par expérience que la pratique du Mis
se! et, davantage encore, celle du Vespéral,
sont pour les mains inaccoutumées d'un
maniement difficile et vous avez pris a taclie
de supprimer, au profit des fidèles, toutes
les difficultés préliminaires. Vous y avez
excellement réussi. Ceux qui, durant une
année se seront servi de votre Revue Men-
suelle i) auront éprouvé, j'en suis sür, l'envie
de posséder un Missel romain et un Vespéral
complets, ils en auront acquis l'intelligence
et appris l'usage. Et alors les traditions
liturgiques seront renouées. Les ames re
vivront de la vie liturgique Suavement,
les fidèles réapprendront que Jésus-Christ
est la Voie, la Vérité, et la Vie Le cycle
de l'année leur remémorera la^suite des
Mystères de la naissance, de l'apostolat,
de l'oeuvre rédemptrice de notre divin Sau
veur.
Et chaque fois que, cédant a 1 attrait de
Celui qui a dit Lorsque je serai élevé en
croix j'attirerai tout a moi, ils iront assister,
a l'église au renouvellement mystique du
sacrifice de leur rédemption,ils se rapproche-
ront, par leur foi et par leur amour, de
Notre Seigneur Jésus-Christ. i'uis, lorsqu'ils
communieront des mains du célébrant, ils
comprendront mieux que leur admission au
banquet eucharistique est le prix diysacrifice
rédempteur, le baiser de paix du Père Eter
nel a ses fils rachetés et repentants.
Tantöt silencieusement, tantot par une
prière chantée ils répondront ensemble aux
invitations que le prêtre leur adressera de
l'autei et ces échanges pieux entre le pasteur
et ses ouailles, entre les ouailles et leur
pasteur consolideront dans nos paroisses le
lien familial et fortifieront dans les limes le
sentiment catholique de la Communion
des saints
L'entreprise que tentent, sous votre sage
direction, les moines du Mont-César est
belle et hautement méritoire, Révérendissime
Abbé, Dieu la bérdra. Elle doit réussir. Je
lui souhaite, pour ma part, une large diffu
sion dans les paroisses, dans les communau-
tés religieuses, dans les colléges de mon
diocèse. J'ai la ferme confiance que le
litre intelligemment choisi pour cette publi
cation vie liturgique présage pour bientêt
une réalité beureuse.
Dans ces sentiments, je vous exprime,
Révérendissime Abbé, avec mes félicitations
et mes voeux l'assurance de mon afiectueux
dévouement.
signéf D. J. card. MERCIER,
archevéque de Malines.
¥M¥M¥M'¥ M M
Interpellation de M. Vcrhaegen a M. le
ministre des travaux publics au sujet des
travaux maritimes d'Anvers. L'honorable
député de Gand rappelle les conditions dans
lesquelles la Chambre s'est prononcée sur la
partie maritime des projets maritimes du
gouvernement elle a entendue réserver tout
ce qui ne concernait pas l'exécution du
canal-bassin et notamment le point d'abou-
tissement de ce canal or, dans sa déclara-
tion du 28 Juillet dernier, M. le ministre a
annoncé que l'écluse du Kruisschans serait
exécutée.
M. Segers proteste contre l'interprétation
que M. Verhaegen donne de la loi de 1906.
La seule chose qui ait été réservée alors c'est
le mode de rectification de l'Escaut, c'est la
grande coupure, tandis que l'emplacement
de l'écluse du bassin-canal a été fixé au
Kruisschans.
M. Delbeke confirme cette manière de
voir.
M. Franck se rallie a cette solution si
elle ne doit préjuger en rien la question de la
Grande Coupure.
Divers membres se prononcent en faveur
de Taccéliration des travaux et de la termi-
naison des travaux de la commission spéciale
présidée pur M. de Smet de Nayer.
Mercredi 24 Novembre
La Chambre continue la discussion et le
vote du projet de loi militaire.
M. Pirmez demande au ministre s'il a ses
apaisements quant a l'eflectif de 42 800
hommes L'auia-t-on après l'application de
l'amendement Franck.
M. Hellebaut répond affirmativement.
MM. Van Cleemputte, Schollaert et Jan-
son examinent la question de constitution-
nalité.
La Chambre vote ensuite par 118 voix
contre 7 et 6 abstentions la proposition de
loi portant modification des lois électorales.
M. Van Cauwenbergh. La loi contient
de bonnes dispositions pour permettre une
meilleure rédaction des listes électorales et
pour en assurer un contröle plus complet
j'approuve ces mesures. D'autre part, elle
édicte des dispositions compliquant outre
mesure les ope'rations électorales, et d une
exécution a peu prés impossible. Ne pouvant
pas les approuver, je me suis abstenu.
M. Colaert déclare s'être abstenu pour les
mennes motifs.
A la reprise de la discussion du projet
de loi militaire, M. Daens dépose un amen
dement organisant l'armée régionalement et
exigeant des officiers, médecins, pharmaciens
de la partie flamande du pays la connais-
sance du flamand. II présente ensuite un
amendement subsidiaire.
M. Schollaert fait remarquer que les
mesures proposées par M. Daens sont déjll
partiellement en vigueur. En etlet, la con-
naissance du flamand est exige' des instruc
teurs et les recrues flamandes sont instruites
en flamand.
M. Persoons se rullie a l'amendement sub
sidiaire il importe que le médecin com-
prenne ses malades.
M. Schollaert demande a la Cbumbre de
voter les deux iersalinéas, mais de repousser
les autres.
M. Franck. Les officiers doivent pou-
voir se faire comprendre de leurs soldats,
qu'ils soient flamands ou Wallons 1
M. Neujean déclare grotesque cette ide'e
d'introduire la question flamande dans toutes
les lois en discussion. Mieux vaut la résoudre
1111e bonne fois. II pose la question préalable.
MM. Destrée et Vandervelde engagent
M. Daens a retirer son amendement et a le
représenter sous forme de projet séparé.
Suil la flxation de l'ordre du jour.
Jeudi 25 Novembre
Un incident est soulevé par M. Hoijois il
propos d'un fait personnel.
Loi sur la milice.
M. Daens retire son amendement et prend
acte de la déclaration faite hier par M. le
ministre de Hntérieur.
M. Maenhaut reprend pour son compte
l'amendement Daens.
M. Huysmans, malgré ses sympathies
pour les flamands, partage l'avis exprimé par
M. Neujean.
M. J. Delbeke. Aussi longtemps que
la loi générale demandée par M. Neujean
n'existe pas, il faut profiter de toutes les
occasions pour e'tablir l'égalité des deux
races.
M. Schollaert. Vous voterez l'amende
ment Daens, et que ferez-vous au vote sur
l'ensemble f
M. Henderickx. Ce n'est pas la ques
tion
M. Schollaert. La conclusion de ce
débat c'est que, en n'acceptant pas ce projet,
vous n aurez rien du tout
Le ministre expose ensuite ce qui se passé
a l'armée au sujet de l'emploi des langues.
La pratique du flamand n'a jamais cessé
d'etre encouragée d'incontestables progrés
ont été réaiisés. Aucun officier sortie de
l'écoie nrlitaire n'ignore aujourd'hui le
flamand. 11 n'y a done pas lieu de modifier
les dispositions légales sur le flamand.
M. le général Hellebaut 1 elèvo une inex
actitude de M. Uoretnans et lui donne
lecture des résultats des concours en fla
ti and dans l'armée.
M. Henderickx parle encore en faveur de
l'aoQoademerit et M. Jourez centre.
Un amendement de M. Colts est, rejeté
faute d'adhérents.
Viennent ensuite les amendementsrelatif's
a ia réducfion du temps do service.
M. Maenhaut appuyé par M. Versteylen
reprend .1 amendement abandonné par M.
I'ra nek en rejuisant le service a 1 au pour
l'infanterie.
M. Woede déc'are que malgré les décla-
ratinnsdu chef du cabinet la question mili
taire reste ou verte. La gauche concède a
1' pparence le principe du fils par familie, le
service de 15 mois et les immunités ecclé
siastiques. Mais elle proclame qu'elle se
réserve de beu levereer tout cela le lende-
main.
M. Vandervelde proteste contre l'impu-
tation de jouer double jeu.
M. Hellebaut en se ralliant a l'amende
ment de MM. Vandervelde, Mabille e{
Franck, dit dans quelles conditions il pour
ra être appliqué.
Rcpondant a uuu demande faite par M.
Carton de Wiart relativement aux compa
gnies universitaires.il déclare qu'elles seront
maintenues et quil ixaminara Ia possible
d'en étendre le bénéficeaux élèves des écoles
prof'ossionnel'es.
L'amendement lepiis par M. Maenhaut
est rejeté par 98 voix contre 9 et 29 absten
tious
L'amendement Mabille et consorts (service
de 15 mois) est adopté par 98 voix contre
29 et II abstentions.
La question préalable proposée par M.
Neujaenest adoptée par 86 voix contre 39
et 5 abstentions.
Comme consequence de la réduction du
temps de service le gouvernement dépose
un amendement tendant a incorporer les
recrues 0 mois plus tot, c'est-a-dire pendant
la bonne saison. Adopté.
On rejette par assis et levé un ameude-
uisnt de M. Coifs qui tend ane pas admettre
de volontaires signer un engagement
pour la colonic avant d'avoir achavé leur
terms dans l'armée beige.
La question p éalable esr opposée k un
autre amendement de M. Colfs relatif aux
aumöneries militaires, paree qu'il sort du
cadre de l'organisation de l'armée.
MM. Verhaegen, Buyl, Smeets et Schol
laert discutent la questton de savoir si
l'exemption pour service de frère sera appli
cable a l'ajourné, au retardataire el, au
déserteur.
M. Schollaert reprend un amendement de
M. Golfs qui a pour effet d'admettre au rem
placement tous lesjeunes gens qui ont fait
!e versi ment de 200 fr.
M. Mecbelynck remet, l'amendement,
pour tous les ajournés des années précéden-
tes, mais noa pour ceux dont les obligations
de m/lice neeommencent qua le lf janvier
1910.
La première partie de lameudement est
votée la seconde est réservée jusqu'au
second vote.
La Chambre adopte après des protesta
tions de MM. Itoyer, Czeray et Smeets
l'article 5 ainsi congu
Le tableau annexé a la présente loi pré-
cise les emplois pour lesquels la préférence
sera accordée aux anciens volontaiies ou
rengagé, par ordre de plus longue durée de
Bervice accompli.
Le vote en seconde lecture aura lieu Mardi
procbain.
Dimanche 28 Novembre 1909
A. DONCK, rue de Lille, i3.
Dimanche prochain, pendant la messe de
11 1/2 h,, en l'église Saint-Martin, l'Orphéon
exécutera les morceaux suivants
1. Jesu Corona virginumO. de Hoore.
2. Splendor Paterna? glorice. C. T.
3. Ave Maria. J. Beltjens.
Ltindi prochain, 29 Novembre, la Musique
lommuil i!e fête la Ste-Cécile. Après la messe
due a dix heures en l'église paroissiale, exé
cution des morceaux suivants au local r E
CHAPiTRE
Programme
1. E11 avant marche Doppler.
2. Scène ie'gendaire. Richard.
3. Retraite de Marionnettes. Schoveinsberg.
4. Grande sélection sur le Cid. Massenet.
Sous la direction de M. Gabelles,
officier d'académie.
Un nouveau cabinetdentaireest
ouvert chez le D,octeur DIERYCK', rue
des chiens, 25, a Ypres.
Rèsultats de I'adjudication
du 22 Novembre d la prison
d Ypres.
Entretien et nourriture des détenus.
ier lot Deroubaix Henri, Ypres, adjudica-
taire. 3oo kil. froment a 0,25 200 kil. pain
de froment bluté k 0,28 17.000 kil. pain de
froment non bluté k 19,50 25 kil. braises
a 0.10. Total: 3448 fr. 5o. Dekmidt
Henri a soumissionné a 3.834 d. 5o.
2e lot. Dewilde Désiré, Ypres. 1400 li-
tres de Ia a 0,20, 280 fr.
3e lot Giller Albert, Ypres, adjudicataire.
15oo kil de viande a 0,98. Total 1 470 fr.
La veuve Vandamme' a soumissionné a
i.53o fr.
4e lot Fournitures diverses Pauline
Huyghe, Ypres, 266 fr. 77.
5e lot Bois a bréler, balais Deroubaix
Henri, Ypres, adjudicataire, 99 fr. Spey-
brouck, Ypres, a soumissionné k 111 fr.
Gantine. Souxdorf Auguste, Ypres,
795 fr. 99.
Médicamenis. May Charles, Ypres,
avec 10 pour cent au-dessusdu tarif.
Le prochain Concert de la Société de Mu
sique de Tournai aura lieu le Dimanche 28
Novembre, k 3 h.a la Hallc aux Draps,
Grand'Place, et il sera terminé a 5 1/2 h. Le
Le programme de cette fête musicale sera
entièrement consacré aux ceuvres de l'illustre
maitre francais, M. Massenet.
Première Partie tOuverture de Phèdre.
2. A). Air du Cid. B). Air de Werther, M°
Dubois, de l'opéra. 3. Air du Roi de Lahore,
M. Noté, de 1 Opéra. 4. Scènes Alsaciennes.
5. Scène du Mage pour soliste, choeur et
orchestre, M. Dubois, de l'Opéra.
Deuxieme Partie Terre Promiseorato
rio en 3 parties. Solistes Me Dubois, MM.
Dubois, Noté et le Choeur.
Le public sera admis k ce Concert, réservé
aux Membres de la Société, moyennant un
prix d'eutrée de 5 frs pour le Concert et de
2 frs pour la répétition générale fixée au
Samedi 27 Novembre, a 8 heures du soir.
Mgr l'Evêque de Bruges a nomraé
Curé a Belleghem, M. Plouvier, curé a
Neuve-Eglise
Curé a Neuve-Eglise, M. Vander Heyde,
vicaire de Notre-Dame a Courtrai
Curé a Zarren, M. Schaloigne, curé a
Espierres
Curé a Espierres, M. Rooryck, vicaire de
St-Joseph k Östende
Vicaire de Notre-Dame a Courtrai, M.
I.ouwyck, vicaire a Varssenaere.
til*ag"© qe ]a 'fombola de
1 Exposition de Bruxelles resle fixé a'1
premier décembre prochain.
Les billets de la série, couleur orange,
sont mis en vente dès a présent et le gros lot
de 150.000 francs de cette série vient d'êtro
<(°'ieté cette tois a un exposant d'Anvers,
M. Lens. II consistera 1. en un diadèmede
style Régence en brillants et perles de diffé
rentes couleurs. Cette pièce peut se démon-
ter de mamóre a former un collier et cini]
broches. 2. Un sautoir en superbes perles
lines. 3. Un collier de chien, formé de
trois plaques en brillants et dix-huit rang8
de perles fines. Chaque plaque peut, vo-
lonté, être portée comme broche. 4. Un pen-
dentif en brillants. 5. Un bracelet en bril"
lants mettant en valeur une superbe et
grosse perle. 6,Une bague forméod'un grand
rubis d'Orient entouré de brillants.
Nous donnerons ultérieurement la compo
sition des autres lots.
A