Karei van Téléphone 52 Samedi 4 Décembre 1909 10 centimes Ie N° 44 Année "<N° 4606 GRAND CONCERT Christen Yolksonderriclit Willen is Sue oen L'authenlicité et la véraciié des Evangiles A !a Chainbre On s'abonne rue au Beurre, 36, Ypres, et tows les bureaus de poste du royaum©» DIMANCHE 12 DÉCEMBRE 1909 *M'Y' fj& 5$ A YPRES le Mardi 14 De'cembre 1909 KABEL VAN RIJN Brand in de Jonge Jan Cercle d'études et de conférences EXCELSIOR! 8me Conférence dApologctigue pour hommes La Divinité de VEglise par M. l'abbé J. SCHYRGENS, directeur du Cercle d'Apologétique de Liége, Lundi 13 Décembre *2P 2$ SflP $2# Vendredi 26 Novembre Mardi 30 "Novembre Mercredi 1 Décembre D'YPRES ©rgane Satholique de l'Arrondissement Le Journal d'YpreS parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 50 c. par ail pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal So centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les suméros supplémenfraires coüteilÊ io francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè ies deux Flandres) s'adrêSSCr VAfitHSi Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse. FANFARE ROYALE a 7 1/2 heures A LA SALLE IWEINS PROGRAMME l« PARTIE. 1Hulde aan Hans Memlinc. HWaelput Feestmarsch door de Fanfare. 2. Extase, trio L. Ganne. Violon, Violoncelle, Piano. M«iin Madeleine, Daisy, Germa'no. 3. A) Cygne, violoncelle Saint-Saëns. B) Danses des Elfes, Popper. M6"', Daisy. 4. Princesse d'aubergechant. J. Blockx. M''1" Germaine. 5. yme Concertoviolon. Cb. de Bériot. Madeleine. 6. Elégietrio. Mme Matthyssens. Piano, Violon, Violoncelle. Germaine, Madeleine, Daisy. 7. Ave Maria, pour Fanfare. Schubert. 2me PARTIE. 1. A) Intermezzo de Fope'ra Cavalleria Rusticana. Mascagni. B) La Madriparivienne, valse. Tellam. pour Fanfare. 2. A) Etincellespiano. Moskowsky. B) Improptun Chopin. Meil® Germaine. 3. A) Patrouille, harpe. Hasselmms. B) Vieille chanson flamande Wieland. M,lle Daisy. 4. A) Romance, violon. Wiemaarsky. B) Danses Tziganes Nachez. MeI,e Madeleine. 5. A) Elégie, violoncelle. Faure'. B) Papillon, 6. a) Les Rèreschant. Gina de Aran jo. Melle Germaine accomu. de harpe M=lle Daisy. B) Ave Maria. Gounod. Chant, Violon, Harpe M*"*» Germaine, Madeleine, Daisy premier acteur de genre au Théatre Royal Flamand d'Anvers a 7 heures du soir. d la grande salie du VOLKSHUIS Nous engageons le public Yprois a assister a la séance ai tistique organisée par la section Yproise du Davidsfotids et le Cercle Excel- sior avec le concours du célèbre mimique flamanil Les amateurs peuvent se procurer des cartes d'entrée dans différents rnagasins de la •wille. ■Le prix des .places est fixé comme snit Place réservée 1 frSo. Première place j fr. 00. Dsuxième place 0 fr. So. Les places réserve'es pourront étre nunté- rotécs le Mardi i4 Décembre, de 11 a 12 et de 2 a 3 heures. Un vestiaire, pour y déposer les chapeaux, sera mis a la disposition des Dames occu pant les places réservées. i S=5 PROGRAMME R PARTIE Quatre monologues comiques De Neus. De Broek. In den Schouwburg. Het Jubileum der moedige Kegciaars. (Ces deux dernières. compositions de K. Van Rijn. 2' PARTIE La fameuse comédie dans laquelle M. K. VaN RIJN joue les 7 röles caractérisliques. j Cette piece valut a l'acteur flamand le j succès le plus inoubliable dans sa célèbre tournee mondiale, en Hollande, en Angle- terre, en Amérique et aux Indes Neérlan- daises. Inutile de dire que les Yprois profiteront de cette unique occasion, la bonne vente des cartes assure déja le succès de la séance. Avis aux retardataires. Mercredi p Décembre, a 8 1/2 h. trés precises, en la salie Iweins, Nous rappelons a nos lecteurs, auditeurs fidèles des conférences d'« Excelsior que. la procbaine Conférence flamande d'apolo- gétique aura lieu en la Salie Iweins, a 8 1/2 h. précises, le M. L'abbé FrUTSAERT, S.'T, L. traite fa le suj°t suivantOn\e afhankelijkheid van GodofGod eerste oorzaak, opperste be stuurder, laatste einde van alles mal bestaat. La vaillante société dramatique Yproise organise pour le Dimanche ip Décembre a 7 heures du soir, au VOLKSHUIS, une séance artistique qui ne le cèdera en rien a ses précédenles. PROGRAMME 1. Het Betooverd Slot, drame en 3 actes, (4 tableaux), d'aptès la légende de Paul Féval. Première execution. 2. Chineesch Handschrift, comédie en 2 actes. A par le R. P. Castelein. S. J. (SUITE) il. Demonstration fondamentale. Nous démontrerons la plcine véraciié des évangiles par l'examen de quatre caraclères fondamentaux, qui doivent dissiper les pre ventions équitables et fixer les convictions éclairées. 1. Le premier caractère de nos évangiles est celui de ^exactitude historique. Nous avons IA quatre récits trés précis, trés circonstanciés, avec mille allusions nettes a la topographie du pays ainsi. qu'aux mceurs, aux coutumes et aux fails d'une civilisation et d'un êtat. de ehoses complètement disparus quarante ans aprés la mort du Sauveur. Cepenclant toutes ces allusions, passées au crible de la science 'moderne, se justifient. Le caractère et les re lations ties Juifs, des Samaritains, des Publi- cains, des Pharisiens, des Sadducéens, des Ga- liléens et des Romains y sont pris sur le vif. Voici, par exemple, le récit de la Passion. II faut ymettre en scène trois poüvoirs judi- eiaires et Irois jurisprudences tout a fait dis- lincts; Jésus-Christ, en effet, a été jugé par les Juifs, par Pilate et par Hérode. Or, ces trois pouvoirs son! parfaitement caractéiisés avec leurs relations si complexes. Notons, en autres détails, que Pilate était gouverneur sous Tibère, qui se faisait rendre un compte minutieux de l'administration de ses provinces et jugeait sévèrement les injustices de ses gouverneurs, comme en témoigne fiacile. (Annales, liv. IV, 6.) Comme on comprend bien ainsi les liésilatioas de Pilate, l'elfet produit sur lui par la mention faite de César et les süretés qu'il prend quand il condamne le j Juste! Flavius Josèphe, Ie célèbre historiën juif du 1« siècle, nous sert aussi de précieux contröle. j 2. A ce caractère d'exactitude historique ré- pond le. caractère encore plus frappant d'une sincérité intégrale. Les évangélistes rapportent avec la dernière s:m Iicite les fails défavorobles I leur thèse, a leurs croyances, ou a leur ré- putation. lis avouent sïmplement leur manque de foi, leur pen d'intelligence pour compreri- dre la doctrine évangélique, leur jalousie, leur lêcheté, leur yanité puérile de pouvoir chasser les démons, les reproches parfois dur's que le maïtre doit leur faire. Sefaient-ce les chré- tiens de la seconde ou de la troisième géné- ration qui auraient ainsi parlé des apötres, alors que ceux-ci avaient pris une place si hau- te dans leurs respects et leur admiration? C'est de tout point invraisemblable. j Puis, quel style simple et positif! Rien qu'un tissu de faits et de paroles sans reflexion I personnelle, sans emotion, sans aucun sen- - timent clans une matière si propre soulever I toutes les passions et tous les enthousiasmes. Lisez, par exemple, les quatre récits de la Pas sion. Oü est lc cri de fame? Ou se trahit l'é- j motion? Oü sent-o'n ia tiilié? Nulle part. II i n'v a la que des témoins impassibles, tout j entiers au scrupule de noter exactement ce j qu'ils ont vu et entendu. Encore une fois, i co n'est pas ainsi qucflés chrétiens de la se conde ou de la troisième génération eussent composé les évangiles. Comparez la prédication si brülante et si personnelle de saint Paul avec ce style froid et impersonnel ,3. Lc troisième caractère de nos évangiles est celui d'une inspiration profondément ori- ginale. .Cette inspiration a pour principe et objet la personne du Christ. L'originalité du portrait du Christ, tel qu'il est tracé par les évangélistes, écarté toutes les hypothèses du Messianisme, du Syncre tisme et de l'EvoIutionisme inventées pour en rendro compte. Et d'abord ce portrait ne répond pas fi- déal messianique juii de l'époque. Get ideal nous est connu par quatre apocalypses. (Voir le P. Lagrange Le Messianisme chez les JuifsParis, Lecoffre, 1909. Dans la première Apocalypse, l'Assomption do Moi'se, écrite peu d'années après la mort du Christ, le Messie qui doit sauver Israël n'y est connu que comme l'instrument des ven geances divines et a peine supérieur aux anges. Dans l'Apocalypsc d'Esdras (4<> livre d'Es- dras, le Messie est figure par le lion de Juda ahattant l'aigle romajne; mais, il meurt sans que sa mort revête le caractère d'un sacri fice ou d'une expiation. Son role est réduit. Dieu scul est représenté comme juge souverain. Le Messie n'est pas meme con?u comme un modèle de vertus (il strouve quélques inter polations chrétiennes. p. e. II. 33-18). Dans l'Apocalypse de Baruch, découverte récemment a Milan dans ie célèbre manuscrit de 1a. Peschito syarique, le Messie parait aussi comme un Sauveur temporel. Assis sur un tronje), il jugera les nations ei prësidera au mon de futur. Mais le salut se fera par la lidélité a la loi mosaïque. Le Messie n'est conyu ni comme Maitre ni comme modèle de la vie spi- rituelle. Enfin, dans l'Apocalypse d'Abraham, tra duit de l'esclavon en allemand en 1897, le Messie est représenté sous forme d'un ange supérieur a tout. Distinct de Dieu, il possède qn pouvoir extraordinaire sur loute la na tion, même sur l'Hadès et les quatre animaux. Mais le salut n'est opéré que par la fidélité a la loi. Les gentils seront damnés dans Ia proportion oü ils auront maltraité Israël ou refuse d'embrasser Ia foi de Moïse. Le Messie n'apparait que pour réunir Israël; mais il n'est pas même chargé do punir. Dieu seul punit. Voila done, les conceptions flottantes et par- ticularistes du messianisme juif. Le sauveur du genre humain, la victime expiatrice des pé- clrés du monde, le maïtre el fidéal de toutes ies vertus pour tous ies hommes en est absent. De même, Ie syncrêtisme, par synthèse ou imitation de types connus, oü l'évolulionisme d'un type vaguement imagine et revêtanUpeu peu des formes déterminées, n'a pu produire le Christ des évangiles. Non ce n'est pas. en réunissant, par un travail de mémoirc et d'i- magination collective, les traits les plus beaux, les rayons les plus éclatants sous lesquels la vieille Bible représente Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, David, Elie, Elisée ct les autres prophètes d'Israël, qu'on a formê, le portrait du Christ. Oü sont les emprunts? Quel les sont les paroles, les oeuvres, les vertus du Christ, qui semblent calquées sur une page de l'An- cien Testament? Non, jamais" portrait n'a apparu dans l'his- Loire avec un relief si saisissanl d'originalité. Jamais la fois un idéal si élevé n'a revêtu des traits si jirécis, si déterminés. si individuels. 4. Reste en faveur de la véracité de nos évan giles, un quatrième caractère, qui couronne les autres, le caractère d'une concordance yrai- mont transcendante et humainement inexpli cable. En effet, findépendance des quatre évan giles ciïms lh plan, tb style, le but poursuivi fait davantage ressortir l'unité du portrait du Christ, que chacun a rendu a sa manière. Sous ce rapport, l'harmonie est parlaitc. La su- blimité, par exemple, des conceptions de Jean s'harmonise parfaitement avec le Christ, tel epie nous le dépeigrient les synoptiques. Nulle part, il n'y a Ia moïndre dissonance. Seule, la vérité objective de la personne et de la vie du Christ, rayonnant dans lc plein midi de l'histoire, a pu dicter ces quatre portraits, dont tous les traits se conciliën! dans une peinture compléte. 1 Mais la concordance ne se termine pas aux quatre évangélistes. Le portrait du Christ tel qu'il se dégage avec ses principaux traits des épitres de saint Paul, correspond parfaitement a celui des évangiles. Or, aucun document n'of- fre un caractère historique plus clair et plus in contestable que ces admirables épïtres de saint Paul, si personnelle et si inimitable en est l'empreinte des. idéés, des sentiments et du sty le. Qu'on lise par exemple le chapitre 15 de la lrc épitre aux Corinthiens sur la résurrection de Jésus-Christ, tous les doutes tomberont de- vant cette explosion 'de sincérité et celte énergie de conviction. Le portrait du Christ par saint Paul garantit ainsi par sa parfaite harmonie celui des evan giles. Mais saint Paul affirm© que c'est directe- ment du Christ lui-même, par révélation, qu'il tient son enseignement (Gal. 1,11-20). Voila done deux sources d'informations ab- solument distinctes et sans contact humain, comme l'affirmo saint Paul. La concordance déja si merveilleuse des quatre évangélistes dans tous les traits qui ornent le portrait si profondément original et si inimitable de Jésus-Christ, emprunte a cette contre épreuve venue de saint Paul un caractère humainement inexplicable, un caractère transcendent: Voila pourquoi, après un examen réfléchi, intégral, sincère, un si grand nomblre de savants et d'hommes de génie, malgré de profondes di vergences sur tant d'autres questions, ont cru, de commun accord, a la vérité des évangiles. Inlerpellation de M. Daens a M.le Mi- nistre de 1 Industrie et du Travail sur la grève d'une usine a Alost, M. le Ministre promet d'tntervenir comme conciliateur s'il en est soliic;ité par les parties eri cause. MM. Daens, Dampens, Anseele, Veihae- gen, Dc Sadeleer et Tonnelier se mêlent a la discussion; celle-ci est longue et trés vive. Finalementon adopte a. lunanimité 1'ordre du jour de M. Anseele qui invite M. le ministre a intervenir eomnrie conciliateur. La séance est levée a 6 h. i y Modifications a la loi sur la milice. Une discussion s engage sur le sens attribuer au mot r^ligieux dans Particle' relatif aux exemptions ecclésiastiques reli- gieuses II est entendu que cet article exempte les ministres du culte et temporairement les membres clercs ou la'res d'une communauté peligieuse. La rédaction de l'alinéa qui régit l'exemp- tion des instituteurs donne aussi lieu a une discussion. Le texte nouveau proposé par le gouvernement est adopté il consacre l'éga- lité des enseignements official et libre. MM. Woeste et Buyl retirent leurs amende- ments. M. Vandervelde, appuyé par divers mem bres de la gauche, tant libérale que socialiste, demande que le frère naturel soit assimilé au frère legitime pour l'application de la loi de milice. M. Schollaert rejette cette assimilation comme contraire au droit civil. II ne se refuse pas a examiner la question si un projet distinct est présenté mais on ne peut ainsi au pied levé mettre en question et modifier la situation légale des enfants naturels. La Chambre adopte l'exemption proposée par M, Visart de Bocarmé pour les élèves marins. Vient ensuite la question des soutiens de familie. En première lecture la Chambre avait voté un amendement de M. Van Cleemputte accordant l'exemption a tous ceux qui contribuent a l'entretien de la familie. M. Schollaert combat cet amendement. L'amendement est rejetépar 87 voix contre 65 et 2 abstentions. L'alinéa 8 fixe a a3.3 mois au maximum Ja durée moyenne du service actif, rappels compris. Les durées maxima pour chaque arme sont fixées comme suit Infanterie 20 mois Cavalerie et artillerie a cheval 36 mois. Artillerie montée et train 28 mois. Artillerie de forteresse et compagnies spé- ciales d'artillerie 32 mois Génie 22 mois Bataillon d'administration 24 mois. Un arrêté royal détermine annuellement la durée du service pour les diverses armes en tenant compte des nécessités de l'instruction de manière que l'effectif moyen de 42.800 hommes ne soit pas dépassé. La deuxième partie de l'alinéa 8 dispose que deux ans après la mise en vigueur de la loi, la durée du service actif sera réduite a i5 mois dans l'infanterie, l'artillerie de foiteresse et ies compagnies spéciales d'ar tillerie, le génie et les compagnies spéciales du génie 24 mois dans la cavalerie et 1'artillerie a cheval 21 mois dans l'artillerie montée et le train; 13 1/2 mois dans le bataillon d'administra tion. MM. Colfs et Buyl soulèvent a nouveau la question des compagnies universitaires. M. le général Hellebaut se réfère a la ré- ponse qu'il a faite précédemment. Les com pagnies universitaires seront maintenues pour le surplus,il examinera les propositions qui ont été formulées. Le projet prévoit que ceux qui auront satisfait aux épreuves imposées pour l'obten- tion du grade de caporal ou de brigadier pourront éventuellement être renvoye's en congé ïllimité. Sur la proposition de M. du Bus de War- neffe la Chambre décide que les intéressés pourront indifféremment se servir pour ces épreuves des langues frangaise, flamande et allemande. M. Henderickx s'oppose ace qu'on mette laogue flamande au lieu de néerlandaise. Loi sur la milice La Chambre vote définitivement le para- graphe qui avance de 6 mois l'époque de l'incorporation ainsi que toutes les ope'ration s prélimmaires. Un amendement de M. Buisset exemptait du service le fils unique mème lorsqu'il appartenait a une familie dans l'aisance.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 1