ADJUDICATION S- m mmm m l.es bienfaits de l'Avent PENSEES Dl VERSES Repos dominical PHARMACIEN DE SERVICE Le Sénat A la Cliambre Mardi 7 Décembre Le Canal de la Lys a i'Yperlée m ytm ('onseil Communal A vrai dire, c'est encore mieux comme celales petits paroissiens de St-Nicolas auraient si gros coeur le jour de la St-Mar- tin 1 Que si St Nicolas ne trouve pas son compte it cette différence de traitement, lui qui fut archevêque tout comme St-Martin, il y aurait peut-être moyen de mettre tout le monde d'accord. St-Martin continuerait de bombarder de présents les petits enfants, et St Nicolas, lui, se chargerait des grands enfants, autant dire de tout le reste de la population. Car grands enfants nous sommes tous et, tout compte fait, nous ne différons guère des petits que par les proportions plus vastes de notre gourmandise et de notre ambition. Ainsi, tandisque nos mioches sont aux anges quand on les gratifie d'un petit bateau capable de faire naufrage dans une cuvette, nous rêvons, nous, d'un petit canal de Pana ma ou de vrais bateaux croiseraient dans la tranchée fantastique dune autre Culebra I Et dire que le bon St-Nicolas est sur le point d'exaucer un veeu de ce calibre C'est lui même qui me l'a dit(bis) Puisque nous voici en petit carême, c'est le moment de parler tempérance et mortifi cation. N'oublions pas cependant que nous ne sommes pas une Semaine religieuse et que le jour béni n'est pas encore arrivé oü nous pourrons disparaitre... pour faire place k un quotidien soigné, servant toutes frai- ches les nouvelles de la vie liturgique et, accesssoirement, celles de la vie sociale, politique, littéraire, irtistique et même spor tive. Mais l'aurore de ce beau jour a lui, et nous tenons k la saluer en passant et a sou- haiter a la vie liturgique, en voie de renais sance, de grandir, de se développer et de se fortifier. A tout étranger tout honneur Adressons- nous aujourd'hui aux mécréants et, laissant de cöté toutes considérations d'ordre spiri- tuel, rappelons-leur ces bienfaits de la diète etde la tempérance qu'ils n'ignorent pas,mais qu'ils méconnaissent d'habitude par pure faiblesse, faute de ressort d'ordre supérieur, capable de leur faire mettre en harmonie science et pratique. Et tout d'abord, signalons l'opportunité de ce petit carême a l'époque de Pannée oü il se place, toujours sans nous préoccuper des considérations d'ordre ascétique. Remis de ses émotions automnalcs, dans lesquelles son oubli des Quatre-Temps équinoxiaux avait peut-être été pour quelque chose, M. Gaster est entré en pleine conva lescence, sous le bienfaisant stimulant des premiers froids. II est maintenant si bien reiapé qu'il se sent même de... recommen- cer. Et, naturellement, il recommence. L imprudentII perd de vue que la vie au coin du feu n'est plus la vie au grand air et a ses exigences spéciales; et que si, d'aventure, lefroid creuse, tout favorise le comblement du trou creusé... au delk de la plén'tude. I.a vigile de Noël seratt peut-être capable, k elle seule, de réparer bien des choses, mais on n'aime pas les remèdes cléricaux. Va pour le réveillon de Noël, mais non pour sa vigile I Huit jours après ce sont de nouveaux réveilions puis le banquet des Rois, puis le lui'di perdu pour ne pas dire tout le mois perdu. Et au bout de fant d'exploits gastro- nomiques, l'on se traine cahin caha jusqu'au Mardi-Gras puis du Vendredi-Gras si tant est que Messire Hiver, avec ses mille traltrises, n ait pas düment tiré profit des imprudences de Messire Gaster. J'ai parlé de remèdes cléricaux. Enten- dons-nous. La science la plus laïque et la plus neutre est aosolument d'accord ici avec cette bonne et prévoyante mère qu'on nomme la Sainte Eglise et qui nous dit formellement que beaucoup de gens meurent victimes de leur gourmandise, tandisque l'homme sobre pro- longe sa vie. (Propter crapulam multi obie- runtqui autem abstinens est adjiciet vitam La science confirme cette sentence de l'Ecclésiastique que le peuple, lui, traduit par eet adage Maigre cuisine n'a pas be- soin de médecine». Consultez les annales médicales elles révèlent que les maladies invétérées qui avaient défié toutes les res sources de la thérapeutique la plus savante ont cédé k la puissance du jeüne et de l'absti- nence. Et les statistiques médicales nous apprennent aussi que contre un médecin ap- pelé a soigner un dévot affaibli par un jeüne indiscret, il y en a mille qui n'ont plus qu'a retarder un peu la fin des victimes de l'in- tempérance et de la bonne chère. Tous les me'decins s'occupant de chimie physiologique s'accordent pour démontrer qu'il faut tres peu d'aliments pour subvenir k la ration d'entretien et même k la ra tion de travail de l'homme. Trappistes, Chartreux, etc. meurent géné- ralement vieux et la sévérité de leur régime alimentaire n'est pour rien dans leur morbi- dilé. Les professionnels du sport, les guides de montagne, etc. savent que la sobriété est la condition sine qua non de leurs prouesses et de leur merveilleuse endurance. Le docteur Jack nous apprenait, il y a quelques mois, dans le Journal de Roubaix. que les crises d'appendicité se déclarent surtoutpendantles premiers mois de l'année, c'est-k dire après cette période d'hiver et de fêtes oü les bons diners sont de règle et amè- nent forcément dans l'économie des désor dres que, dès l'antiquité, on se préoccupa d'atténuer et de réparer en instituant les jeünes du Carême. Le docteur Planque, dans sa Bibliothè- que ch?is:e de médecine déclare Si le carême n'était pas d'institution religieuse, il devrait être d'institution 11 édicale. Tous les médecins reconnaissent d'ailleurs que l'alimentation excessive fatigue l'orga- nisme et y détermine bientêt un véritable empoisonnement par les toxines, tantot des troubles du coeur, du poumon, du cerveau, de la moelle des éruptions cutanées et, en général, tous les effets immédiats ou progres ses du surmenage des organes de l'alimen tation. Bref, nos libres penseurs, s'ils sont aussi Jibres panseurs, ne sauraient mépriser les lois et les conseils de l'Eglise sans méconnaitre du même coup les prescriptions de la Fa- culté et n'échappenta Charybde que pour tomber en Scylla. Plaignons-les sincèrement et compatissons de tout coeur a leurs rhu- matismes, goutte, gravelle, diabete, consti pation, ver solitaire, obstruction, appendi- cite, migraines, maux de dents, eczéma, urticaire, asthme, dyspnée, apoplexie, cho- lérine, arte'rio-sclérose, congestions, poly- sarcil, bradypepsie, dyspepsie, apepsie, lien- teiie, dyssenterie, hydropisie, et trente-six autres maladies, souvent couronnées par la privation de la vie, oü les conduit leur folie. (d suivre). Mon Médecin dit que je ne puis jeüner. Pourquoi sommes-nous si disposés a croire ce que nous dit le médecin Supposons qu'il nous dise Il vous faut renoncer a tel ou tel plaisir nous n'en ferionsrien. Mais s'il nous ditII faut que vous re- nonciez a aller si souveDt a la messe,a sortir le matin de bonne heure vous ne pouvez jeüner sans hésiter, nous croyons a sa parole comme k l'Evangile. Et pourquoi? Paree que nous sommes esclaves de notre moilesse. Nous ne pouvons nous passer de viande un seul jour!... Cela nous rend malades cela nous abat. Cependant la moitié des hommes ne font jamais usage de viande. Ne sommes-nous point pétris du même limon Nous cherchons k nous mettre a la mode afin que le monde nous compte au nombre des sienB et pourtant nous nous croyons chrétiens 1 Cardinal Manning. L'abus de la viande ne fortifie le corps qu'au détriment de l'esprit. Plutarque. Je laisse après moi trois grands médecins qui. préviendront plus de maladies que je n'en ai jamais guéries l'exercice, l'eau et la diète. Dr Boerhaavt. Un obèse est un malheureux qui porte un vêtement tissu par ses dents. Prov. arabe. Les individus toujours occupés de leur sarué sont comme les avares qui amassent des trésors sans jamais en jouir. Sterne. La santé est comme les enfantson la gate par trop de soins. Eugénie de Guérin Dimanche 12 Décembre 1909 G. LI BOTTE, Marché au Beurre, 29. P*. if*, if* P* iP if* if", é»5 Séance du Mercredi 8 Décembre M. le vicomte Simonis, président, pro- noacö l'éloge de M. De Mot, sénateur et bourgmestre de Bruxelles. MM. Scbollaert, au nom du gouverne ment, Dupont,au nom de la gauche, Allard, au nom de la dé, utalion catholique de Bruxelles et Coppieters au nom du groupe socialiste s'associent eet hommage. Le Sénat aura a procéder k la réélcc- tion de M. le Baron du Sart de Bouland comme membre du conseil colonial. M. Van Ockerhout signale ot dépk-re les dernières tempètes qui out fait plusieurs victimes sur le littoral. II demande que les lois sur les accidents du travail et les habi tations ouvrières soient rendues applicaties aux travailleurs de la mer. M. Schol laert. Les pêcheurs n'étant pas de simples ouvriers, la question est délicate au point de vue des accidents du travail. En tout cas il y a la caisse des accidents du travail qui pourra venir en aide aux families des sinistrés. Les pouvoirs de M. Catteau, suppléant de M. De Mot, étant validés, il prête ser- ment comme sénateur. Discussion générale de la loi sur la tnilice. M. de Favereau. comme ancieu ministre des affaires étrangères, apf.orte son opinion basée sur la oonuaissar.ee de la véritable situation internationale de notre pays. II approuve le projet qui saus aggraver les charges fournlra les effectifs nécessaires et apportera des ameliorations notables au régime actuel. Quant k la suppress'on du remplacement, si elle ne présente pas une importance bien considerable au point de vue militaire, elle en a une cerlaintment au point d - vue social. M. de Favereau estime que Ia solution actuelle sera définitive. M. Vandewalle expose les raisoas pour lesquelles il se rallie au projet du gouverne ment. Mgr Keesen n'est pas militariste, il n'est pas partisan du service obligatoire, mais il accepte le projet comme une solution trans- actionnelle que les circonstances ontrendue nécessaire. Séance du Jeudi 9 Décembre M. LeCief combat le projet comne auti- constitutiounel, injuste et antisocial. M. della Faille dépose un amendement. M. Scbollaert justitie son projetil con- stitue une solution modérée qui sera durable et il n'est pas une étape vers le service général. Si nous avions eu les effectifs nécessaires, déclare le chef du cabinet,pourquoi aurions- nou8 présenté le projet Nous ne renoncons pas au volontariat, au contraire plus le temps do service sera court, plus nous aurons besoin de bons vo lontaires pour encadrer le contingent. M.Schollaert se defend d'avoir fait alliance avec la gauchs. M. della Faille reconnait certains avan- tages au projet il ne croit. pas a la durabi- lité du systême d'un tils par familie. II se rallie a l'amendement Darryer qui ferait cesser l'agravation de charges qui pèserait sur les inscrits de 1910 1911. Interpellation de M. Fersoons sur les conditions du recrutement des agents subal- ternes pour la colonie du Congo. De nom- breux ouvriers se sont présentés chez lui en vue d'etre embauchés pour la pose des voies du chemin de fer des Grands Lacs. 11 s'in- forme des précautions prises au point- de vue médical. M. Renkin, ministre deB colonies. Aucua homrne s'est engage pour la Congo qu'après avoir subi un examen médical sérieux. II ne s'agit pas de suppléer a la main-d'oeuvre noire, mais de se procurer des contre-mattres. Le ministère n'a recours aux reeruteur8 qu'en cas d'insufflsance des demandes directes. Le miuistre énumère les traitements des agents et surveil'ants, des indencnités et allocations diverges qui leur sont accordées. M. Vandervelde reconnait que les condi tions de travail du blanc au Congo sont généralement bonnes. II insist® cependant sur l'insuffisance du service médical. Mercredi 8 Décembre Suite de la discussion générale du budget des voies et moyens. M. L. Hubert s'attacLe a démontrer que notre régime d'impöt est le plus démocrati- que de tous ceux d'Europe Nous ne payons que 36 fr. d'impót par tête d'habitant, ce qui u'est supérieur qu'aux chiffres payós par !a Suisse et la Hongrie. Si les droits sur l'alcool n'avaient pas été augmentés, le ren dement de l'impot eüt été le même, paree que la consommation croissait sans cesse. Ce qui produit surtout dans les impöts de consommation ce sont les droits d'entrée sur les objsts de luxe. Tandis qu'en 1900 M. Denis évaluait fr. 5.69 la moyenne de l'impot sur les matières nécessaires, aujour d'hui il ne l'estime plus qu'a 4 fr. 70. Quant aux impöts directs ou bieu ils n'at- teiguent pas les ouvriers ou bien ils en sont exemptés. L'impot doit être proportionné a la for tune, mais nullement être progres3if. M. Wauwermans. Le budget se pré sente dans des conditions excelleDte3 il 8'équilibre sans qu'il ait été nécessaire de créer des charges nouvelles. Or, toutes les nations européennes out dü créer des im pöts nouveaux. M. Hanrez a aunoncé au Sénat de nou veaux impöts en cas oü ses amis revenaient au pouvoir. Le pays doit être mis en garde contre cette menace. M. Lemonnier ee plaint de ce que cer- taines lois ont diminuó l»s recettes des graudes villes. M. Liebaert. Comment se pourrait-il que la loi de 1889 sur les habitations ouvrières, votée a l'unanimité, ait été votée contre les grandes villes M Lemonnier réclame la revision, la réduction et l'unification du tarif des com munications téléphoniques. M. Ton nelier parle en faveur de la batel- lerie nationale et de la suppression des plages. Jeudl 9 Décembre M. Liebaert, ministre des finances, fait ressortir l'état satisfaisant de nos finances alors que tous les pays environnants ont été acculés au déficit et se sont trouvés dans la nécessité de chercher de nouveaux modes d'impöts. La plus value de 11 millions attribuée au chemin de fer, provient a concurrence de 7 millions de francs de l'augmentation de recettes de 1909 et pour le surplus en pre vision de l'augmentation de trafic par suite de l'exposition de Bruxelles. Tandis que notiB payons 38 fr. par tête d'habitant, le Francais en paie 78. Le Ministre répond aux projets de réfor- me des impöts préconisés par Hector Denis. M. Ozeray demande la conversion das droits de douane ad valorem en droits spéci- fiques. M. Mechelynck pretend que le budget ue présente qu'un équilibre apparent. Voici un aper§u des projets présentés a l'adjudication-concours pour l'achèvement du canal de la Lys k I'Yperlée. Ces projets étaient au nombre de six, mais 11 a fallu en écarter un qui ne répondait pas aux clauses et conditions du programme. L'offre la plus basse est celle de M Wie- gerirek, entrepreneur a Schaerbeek. Elle prévoit la suppression d'une partie du tunnel de Hollebeke, remplacé par une tranchée k ciel ouvert. Quant a la tranchée actuelle, elle serait améuagée dans des conditions de stabilité suffisautes. Les talus seraient d'une inclinaison trés accentuée et le pied consoli- dé par des palplanches avec encoffrement bétonné. M. Wiegerinck exécuterait les travaux en 32 mois, pour la somme de 1,952,500 francs. Le projet de MM. Léon Monnoyer et fils a Bruxelles, adoptela seconde hypotbèse: bief supplementaire et relèvement de la flottaison actuelle. La longueur du bief de partage serait de 2,190 mètres environ,avec largeur au plan d'eau de 18m40 et mouillage de 2m10, pouvant être porté a 2®ÖO. Une des hypothèses prévoit que les deux écluses nouvelle» seraient coustruites en béton armé innovation intérésmnte. Afin de fa- ciliter 1 aliment-ion du caual aux époques d'étiage de la Lys, un bassin de retenu de 100,000 mètres cubes de capacité serait construit sur la rive gauche iadépeudam- ment du bassin régulateur déja prévu. Le délai d'achèvemont est fixé a 30 mois, le coüt des travaux a 3,581,000 fraucs, avec une dizaine de variantes selon les diverges hypothèses. M. De Cloedt de Bruges, préconise le bat- tage de deux parois continues de pieux joia- tifsea béton armé. C'est entre ces deux mure que serait creusée la cunette, avec radier de maconuerie en voute renversée. Le tunnei partiellement effondré seraitdémoli et remplacé par la même cunette. Les tra vaux seraient commeucés simultanémont aux extrémités de la tranchée. La Hollandsche Aanneming Maatschap pij de La Ilaye (2,770.000 francs), prévoit un relèvement de la flottaison du bief de partage entre les profils 29 107 jusqu a la cöte de 25®50 en augmenlant la hauteur du plafond du canal de 4®334. Le tunnel serait conserve et reconstruit lü oü il s'est effon dré. Enfin, M. Smis-Valke, d'Ostende (8,977,000 fr.) maintient la flottaison actuel le, reconstruit en béton armé la partie effon- drée du souterrain et allonge le tunnel dans les deux sens. Séance publique du Samedi 4 Décembre Sont présents: MM. Colaert, bourg mestre, président; Fraeijs et Vandenboo- gaerde, échevins Fiers, Vanderghote, D Hu vettere, Bouquet, Sobry, Iweins d'Eeckhoutte, Lemahieu, Biebuyck, Bege- rem, Boone, conseillersVander Donckt, secrétaire communal. M. Struye s'est excusé. La séance est ouverte 5 heures to. Con- trairement a l'usage existant, mais confor- mément a la loi, lecture compléte est donnée du procés-verbal de la séance précédente, qui ne donne lieu a aucune observation et est approuvé. Avant d'aborder l'ordre du jour, M. D'Huvettere fait observer que, depuis quel que temps, il existe une différence assez marquée entre l'heure de la ville et celle de la gare. Cette situation présente des incon- vénients pour les personnes qui habitent loin de la gare. Le carillonneur consulté, 1 assure que le régulateur ne marche plus convenablement. II y aurait lieu d'inscrire dans le budget une somme pour l'achat d'un nouveau régulateur. C'est une de'pense que nous pouvons nous permettre, le nouveau carillon ayant bien coöté de 5o a 60.000 frs. M. le Président. Vous appréciez un chiffre. Ce n'est pas cela. M. D'Huvettere. - Le carillonneur m'a dit qu une aiguille tombe parfois. M. le Président. II sera tenu compte de vos observations. M. Boone. Dans la plupart des villes et c'est la règle, je crois, en France, l'heurè extérieure de la gare est en avance de 5 minu- tes sur l'heure intérieure, et l'heure de |a ville en avance de 5 minutes sur l'heure extérieure de la gare. Done différence de i0 minutes avec le départ des trains. M. Begerem. C'est bon pour ceux quj partent de bon matin et qui dorment trop longtemps. M. le président. II suffirait d'une diffé. rencede.5ü6 minutes avec l'heure vraie Nous demanderons que l'on place un cadeau lumineux a l'extérieur de la gare. Bibliothèque communale budget igI0 Le budget s'élève en recettes et en dépen- ses a i523,3o frs. M. le Président donne lecture d'une lettre par laquelle la commis sion administrative fait observer que le nombre des lecteurs, déja trés élevé eu égard a la population, ne fait qu'augmenter. Si la bibliothèque publique, par contre, est suffi. samment alimentée et même t'ès riche, la bibliothèque populaire, fréquentée surtout par la classe ouvrière, ne Pest pas du tout. A eet effet, un subside extraordinaire de i5o francs est demandé pour un certain nombre d'années. M. D'Huvettere constate que les ouvrages existant a la bibliothèque populaire, contrai- rement a ce qu'il avait dit précédemment, sont entourés de soins par les lecteurs. Ce qui ne veut pas dire qu'ils ne soient trés dé- labrés par suite du grand nombre de manipu lations qu'ils subissent. Le goüt de la lecture est trés grand a Ypres il y a lieu de l'encou- rager encore en augmentant le nombre de volumes. Plutöt que d'accorder 15o francs par un, pour une période d'années peut-être assez longue, il serait peut-être préférable d'accorder un subside plus élevé. La ville est assez riche et notre situation assez prospère. M. le Président. La Commission de mande seulement 1J0 francs. Le budget est approuvé. Ecole moyenne .- budget 1910. Ce budget, en recettes et en dépenses, sëlève a 3i,354,37. Approuvé. Ecole moyenne cours de gymnastique. M. le Président donne lecture d'une lettre de M. le Ministre Baron Descamps signalant l'insuffisance des locaux affectés aux leconsde gymnastique, surtout en cas de mauvais temps, et demandant la creation d'un troi- sième emploi. A cöté des subsides octroyés par l'Etat, l'intervention de la ville est solli- citée pour ce nouvel emploi a créer. M. Biebuyck. J'estime cette dépense inutile. Les deux professeurs actuels doivent être a même de donner ces cours. Sur la demande de M. Begerem, M. le President forme le total des différents grou- pes 193 élèves. M. Boone. Dans certains établisse- ments, des moniteurs ont parfois a diriger une phalange de i5o élèves a la fois. M. Biebuyck. II y aurait moyen de sectionner les groupes. M. le Président. Vous en ferez ce que vous voudrez, Messieurs. Je mettrai aux voix la 3' place a créer. M. Boone. Je trouve colossal qu'on de mande un 3e professeur pour un total de iqo élèves. M. Begerem. Que les éièves les plus avan cés donnent des lemons aux autres. M. le Président. Notre intervention se rait de 200 Irancs dans ce traitement, dont j'ignore le montant fixé par le gouvernement Le nouveau titulaire serait pris en dehors des deux existants, M. Dewanckel et M. Suber. La proposition, mise aux voix, ne rallie que deux votes, et est done rejetée. (La suite a Samedi.) BURGERSTAND VAN YPER Geboorten Baelde Maurits, Klaverstraat. Ifieryck Marcel, Zonnebckesteenweg. Marseloo Alberic, Schuttelarestraat. Huwelijk Six l.eopold, kleermaker,r& Hallaerl Sylvia, z. b. beiden te Yper. Overlijdens: D'Hondt Clementia, 86 jaar z. b. Wwe Be- grand Gletus, Arsenaalstraat. Bardoen Theodoor, 76 jaar, leurder, Wed' Subben Sidonia, echtgte Marseloo Maria, We- duwenstraat. Grouset Henri, 49 jaar, z. b. ecliigle Tliève .lulja, LangeThouroutslraat. Gryson Abdon, 4 jaar, Dickebuschsleenweg. Bierre Maria, 73 jaar, z. b. Wwe Vankemme! Resideer, Groole Markt. Daels Henrica, 45 jaar, winkelierster, ecldg'e Deruttere August, Kiekenmarkt. Vervvaerde Blaneha, 7 m„ Grimminekstraat. Leterme Maria, 52 jaar, z. b. ongehuwd. Bollingstraat. Commune cle Waton Le 6 Janvier 1910 Travaux de parage et autifs fi exéculer au village. Montant du devis astimatif 36,000 francs Caution 2,000 francs. Par soumission cachetée remise a la p"s's au plus tard le 4 Janvier. jij DE

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 2