w LI -va. 1 Chers Concitoyens, Christen Volksonderricht Pourquoi un nouveau theatre Harmonie Communale Société dramatique •Willen is &unrm|| Conférence pour Dames et Messieurs Conseil Communal Repos dominical PHARMACIEN DE SERVICE I cs bienfaits de TAvent Quelques avis sur le théatre »S Pensées diverses S O.®.® Errata Nécrologie Jubilé (Notarial Albert ler et les re'formes soclales Les titres du nouveau Roi Les enfants du Roi le Lundi 24 Janvier 1910 ai Lundi 20 De'cembre R. COLAERT. Cercle d'études et de conférences - EXCELSIOR! V - jJ prêlé le serment de fidélité au Roi, obéissance a la Constitution et aux iois du Peuple beige Leopold II prit la parole, pour rappeler aux officiers autour de lui rangés que, dans cette même cour, il avait jadis prêté le même ser ment, et que le prince Baudouin y avait aussi promis fidélité au drapeau beige. Le prince Albert fit son service en soldat ai-< mant le métier des annes, accompagnant son régiment aux périodes de tir, aux grandes manoeuvres. Et le 26 décembre 1894, il était promu lieutenant; le 8 avril 1896 le grade de capitaine-commandant lui était conféré; suc- cessivement major, le prince était promu colo nel-commandant des grenadiers et enfin gé- nSral-major et lieutenant général. Bruxelles, 17 décembre. Un journal publie eet après-midi, des extraits d'un livre paru en 1905 Socialisme et monarchie et qui a pour auteur M. Emile Sigogne. Ce livre dédié au prince Albert, a été publié avec Tagrément de ce dernier. II contient des ren- seignements des plus intéressants sur les idéés du nouveau Roi au point de vue social. Le prince est d'avis que la monarchie peut trés bien s'accommoder des réformes sociales et il ajoute que lui même admet la nécessité de ces réformes. Le Roi des Beiges doit être le Roi du peuple. Albert-Léopold Clément-Marie Meinrad, prince de Belgique, due de Saxe, prince de Saxe-Cobourg-Cotha, lieutenant-général, commandant en chef de l'armée beige,grand cordon de l'ordre de Léopold, grand cordon de l'ordre de la Branche Ernestine de Saxe grand cordon de l'ordre de Saint-Hubert de Bavière, grand cordon de l'ordre du Saint- Sépulcre, grand cordon de l'ordre de Chry- santhème, décoré de la croix d'honneur de ire classe de l'ordre princicr de la maison de Hohenzollern, chevalier de l'ordre de l'Aigle noir de Prusse, chevalier de l'ordre de Saint- André de Russie, grand cordon de l'ordre de l'Osmanié de Turquie, grand cordon de l'Etoile de Roumanie, grand cordon de l'ordre du Lion d'or du Luxembourg, grand cordon de l'ordre du Double Dragon de Chine, grand cordon de l'ordre de Saint- Alexandre de Bulgarie, grand cordon de l'ordre royal illustre de Charles III d'Epagne, naquit a Bruxelles, le 8 avril 1875. Le 1 octobre 1900, il a épousé a Munich, Elisabeth-Gabrielle-Valérie-Marie, duchesse en Bavière, née a Possenhoven, le 25 juillet 1876, dame honoraire de l'ordre bavarois de Thérèse et dame de l'ordre de Ste-Elisabeth De ce mariage sont nés I. S. A. R. le prince Léopold-Philippe- Charles- Albert- Meinrad- Hubertus- Marie- Miguel, prince de Belgique, né a Bruxelles, le 3 Novembre 1901, prince héritier. II. S. A. R. le prince Charles-Théo- dore-Henri-Antoine-Meinrad, prince de Bel gique, né a Bruxelles, le lo Octobre 1903. III. S. A. R. la princesse Marie-José- Charlotte-Sophie-Amélie Henritte-Gabrielle, princesse de Belgique, née a Ostende, le 4 aout 1906. Une douloureuse nouvelle vient de nous Katholieke vereeniging van Hoogeschooluitbreiding en Volksontw ik kei ing. Section GELOOFSONDERRICHT. arrtver JWL S| Le Comité remercie les catholiques qui, par centaines, ont pris part aux lecons d'apo- logétique. La prochaine réunion se tiendra en la Salle Iweins, a 8 1/2 heures précises, M. l'abbé FrUTSAERT, S. T, L. traitera le sujet suivant«De \iel van den mensch. Hare onstoffelijkheidhare vrijheid, hare onsterfelijkheid. je Section ONTHOUDING. Sous les auspices de 1' Ypersche Onthouders- bond en la salie Iweins, a 8 1/2 heures précises, conférence par M. l'abbé F. DEWITTE. Sujet: Alcoholisme en Volksontwikkeling of de noodzakelijkheid der drankbestrijding voor en door de werklieden. notre Roi bieu-aimé, est décédó au Chateau de Laken, aujourd'bui, 17 Décembre 1909, a 2 heures 35 miautes. Cette mort plonge le pays tout entier daus le deuil, et sera ressentie par les nations étrangères, qui partageaient nos sentiment» d'estime et d'admiration envers le Roi. Fil» du fondateur de la dynastie nationale, qui avait su maintenir notre indépendance et consolider nos libertés, LÉOPOLD II a continué, pendant 44 ans, l'oeuvre de son illustre Père. Par de longs et généreux efforts, II a doté le pays d'un vaste Empire Colonial et aidé puissamment a créer une Belgique incomparablement grande, heureu »e et prospère 1 Ypres, le 17 Décembre igeg. Le Bourgmestre d'Ypres, Le Concert annoncé pour le 19 Décembre n'aura pas lieu. Pour cause de deuil national la fête an- noncée pour le Dimanche 19 Décembre est remise au Lundi 27 Décembre a 7 heures. '3è 1^* 'tss*-*' l" i - i* Samedi 18 Décembre, a 8 1/2 heures trés précises, en la salie Iweins, L' Aviation par M. OSCAR Lambot, ingénieur. (Suite et fin) Hospices civils vente d'ut.e pature. M. le Président. II s'agit d'un terrain de un hectare 56 ares 10 centiares, a Ypres, section C, numéro 1 642, dont l'achat est demandé par M. Claeyssens, de Wambre- chies. Le prix d'estimation de 11.707 francs est accepté. M. D'Huvettere. II est inutile d'avoir recours a la vente publique. La pature de» hospices est entièrement enclavée et ne peut servir qu'au propriétaire qui l'englobe. Au- cun autre n'a intérêt a lacheter. Pourquoi alors infliger a l'acquéreur des frais frustra- toires Ou est convenu du prix, impossible d'obteuir une majoration par la vente publi- que.C'est augmenter inutilement les charges peur urte personne qui donne déja le grand prix. M. le Président. Vous avez parfaitement raison. M. D'IIuvettere. Je Bais que ce n'est pas l'administration des hospices qui de- mande la vente publique. C'est la députa tion permanente qui refuse de laisser vendre de gré a gré. M. Sobry (en flamand). On omet de dire que la propriété deM.Poupart est également attenaute. Je propose de passer outre l'afïaire n'est pas de grande importance. MM. Begerem et D'Huvettere estiment qu'il n'est pas raisonnable de prendre de terres mesure». Un avis favorable pour la vente publique est émis moins deux abstentions. Messageries suppression d'un service entre Ypres et Courtrai. M. le Président donne lecture d une lettre de M. !e Gouver neur informant que M. Vanlerbergbe, de Menin, demande a cesser son service Avis avorable a l'unanimité. Bureau de bienfaisance compte igo8 budget igio (dépot). Mla Pi ésident an nonce le dépot de ces compte st budget. Finances communales Budget de la ville pour igio (dépot). M. le Président. Le budget pour 1910 est dressé. Je demande que nous Texamiuions samedi procbain, en sections, k trois heures. Je demande de voter l'urgence pour un pre mier prélèvement a faire sur 1'emprunt de 400.000 francs Chaque fois que nous oulons en faire usage, nous devonsêtreautorisés par la députation permanerte. II y a douc lieu de lui faire parvenir une deliberation motivée. Les parts d'intervation de la ville dans les travaux sont les suivantsRestauration de l'aile oriëntale des Halles 49.651 fr. 40; res- taurations de St-Martin 16,947 frs 84 restaurations de St-Pierre 6.207 frs 38 travaux de Zillebeke 73.793 fr. 20 voirie, (boulevard Malou)9.989 francs voirie, rue d'Elverdinghe14.938 fr. 10 La somme totale de 171,427 fr. 35 est imputable sur sur 1'emprunt. L'urgence est votée et la délibération approuvée. M. D'Huvettere. La construction de la nouvelle salie de spectacle a-t elle fait un pas en avant M. le Président. J'ai interpellé der- nièrement l'ingénieur qui m a assure que les plans d'approbation du théatre seraient prêts au nouvel an. II faut que neus les ayons au plus tot, car mon avis, conforme a celui d'une graade partie de la population, c'est que le local actuel n'est pas décent. M. Begersm. Dans ce cas, il faut le fermer. (Rires). M. D'Huvettere parle pour jui-mème, paree qu'il est un habitué du théatre. M. D'Huvettere.—- Je me fais 1 echo de la popolation entière, et je demande formelle- ment que M. Coomans soit invité a ne pas dépasser la date du lr janvier promise pour la dépot de ses plans. La séance publique est levéo aCh. 1/2. J. R. Dimanche ig Décembre ifog C. MAY, Grand'Place, 35. La belle question! répondront les quelques douzaines mettons même, en exagérant, les centaines de bourgeois qui voudraient voir la Ville oonstruire un nouveau théatre. Est-il possible d'ignorer que notre Salie de spectacle constitue line honte pour notre ville, maintenant surtout, que la coquette a fait si belle toilette; que c'est un danger public, une vieillerie, un anachronisme, une infeete baraque, que nos frèrés eongolais seraient capables de dédaigner pour leurs séances de bamboula? Non, je n'ignore rien de tout eela. Mais dans tout cela, je ne trouve a uc 111.1 motif plausible pour que la ville reste de son röle, et crée un établissement qui 11e soit pas d'utilité pu blique. Jnutile d'invoquer Ies droits sacrés de l'Art. La Ville s'acquitte amplcment des sacrées obligations correspondantes, en subsidiant les manifestations de l'art;. en subsidiant encore et toujours, les yeux fermés 011 presque, des représentations qui n'ont plus avec l'art que des rapports fort élóignés. Elle s'en acquitlerait encore mieux, en y mettant plus d 'éclectisme, plus de démocratie et plus de protectionnisme, et en rompant avec l'usage de subsidier invariablement et exclu- sivement les troupes étrangères qui utiiisent noire salie de spectacle. II est des baraques foraines, des théatres Renouprez quelconques qui nous servent des spectacles plus dignes des subsides oommunaux, que bien d'autres qui se 'donnent au théatre. II est surtout des scènes locales mille fois plus dignes encore d'émarger au trés or yprois; des scènes éclairées, chauffées et outillées sans frais pour la ville; des scènes oü les acteurs des concitoyens de talent el de moralité connue ne mettent en hoïïneur ni une langue élran- gère, ni des moeurs plus étrangères encore. I ,Si la Ville éprouve le btsoiu de oonstruire un théatre au profit des troupes exoliques, 1 qu'elle subsidie chacune des représentations dramatiques de Willen is Kunnen .Vla is laissons de cöté cetle question des subsides et de Péelectisme a mettre dans leur octroi. j Pourquoi faut-il que la Ville ait son théatre? A-t-elle son. hippodrome, son vélodrome. son tir pigeons, son skating, son tennis, etc. etc.? Et plusieurs de ces inslallations-la ne peuvent- elles pas invoquer le perfectionnemcnt de 1'homme, son délassement el sa santé, même morale, avec plus de raisons que le théatre? i Et contre un bourgeois a même et désireux I de se payer le plaisir du théatre, n'y en a-t-il j pas cent qui préfèrent d'autres plaisirs, d'ail- leurs, plus accessibles a leur bourse? j Que ce soit done l'initiative privée qui con- struise un théatre, a ses risques et périls, tout j comme pour le vélodrome. La Ville sera heu- reuse de le subsidier, peut-être même d'inter- I venir dans la dépense, moyennant le droit de j controle et la libre disposition du local pour j les représentations populaires gratuites; moy- ennant aussi, comme en France, nn droit du pauvre d'au moins dix pour cent. Aussi bien, du train dont nous allons, le théa tre communal serait a peine construit, que ses plus ardents partisans "d'aujourd'hui seraient peut-être ies premiers a crier a la dépense inutile. D'une part, la fièvre des sports nou- veaux et de leur littérature, la concurrence des sociétcs sans nom et des cafés sans nom- bre, les déplacemenls fréquents, etc.; d'au- tre part, du cöté des catholiques, le retour a des moeurs plus familiales et plus chrétiennes enfin, du cöté du théatre même, sa décadence rapide et la vogue croissante des music-halls, cafés-concerts, etc.; sans omettre la concurren ce des cercles dramatiques et littéraires, des fêtes privées, etc., tout conspire a faire dé- serter le théatre vieux-système. La presque lotalité de notre population n'a d'ailleurs jamais mis le pied a la salie de spectacle; beaucoup ignorent même oü elle se trouve. Au surplus, beaucoup de catholiques sont bostiles, sinon en principe, du moins en fait, au théatre public, et prolestent a bon droit contre l'emploi de leurs deniers pour l'amuse- ment de quelques bourgeois et au profit de quelques étrangers, cabotins ou non, alors que tant de concitoyens méritants doivent se serrer Ie ventre et se payer pour tout specta cle la vue de leur sombre taudis et les dra mes poignants de la vie réelle. ...Les peuples qui respecten! la femme el la chasteté, grandissent et prospèrent; ceux qu'en- vahit l'immoralité déclinent et tombent. On l'a vu dans toute l'antiquité: ils deviennent 111- capables de vivre libres. Emile Laveleye (letlre a la Gazette.) II peut exister des pièces oü le prêtre est montré misérable et vicieux par quelque in fame regratteur des informations calomnieuses et des feuilletons sectaires, offerts quotidienne- ment a la voracité des lecteurs de la Lanterne. A coup sur, rien n'est plus odieux qu* des spectacles pareils. Mais... on na voit presque jamais de ces oeuvres au grand jour de la scène. II en est autrement du vaudeville, oü la vertu d'un prêtre est représentée sous les traits de l'ignorance, oü son innocence est transformée en niaiserie, sa miséricorde en faiblesse, oü l'on tourne en infériorités d'esprit toutes les qualités de son ame- oü l'on s'attache enfin k divertir grossièrement Ie public aux dépens de son eoeur et de sa dignité! Voilé la comédie dangereuse et perfide! Elle 11c pa- raït point caloninieuse; au milieu des éelats de lire, on trouve plaisante et bien rendue Ia naï- veté de ce brave homrne imbécile. Et le res pect du prêtre est miné sourdement, progressi- vement, dans les ames! Si les chrétiens et les indifférents de l'Egli- so allaient en moins grand nombre a tous cos spectacles cyniqües, oü le prêtre et la ver tu sont effrontément raillcs, les auteurs, avant tout désireux du succès, le chercheraient par une autre voie. ,F. Veuillot 1 1 i 1 Mais, direz-vous, l'« Abbé Constantin.» est un conté. Conto inquiétant, d'un optinisme délirant et cynique! Mcfions-nous d'une idylle oü Ia vertu est dépouillée de ses caractères les plus nécessaires, et oü la religion consacre l'union de l'amour et de Tangent, après en avoir été l'eintremetteuse. En (ennant lVAbbé Con stantin», on n'est plus absolument sür de ce que c'est que. la vertu. Jules Leinaitre. i. Finissons-en done avec l'hypocrisie de ce mot: «C'est immoral (le théatre), et sachons bien, que le théatre étant la peinlure ou la sa tire des passions ou des moeurs, il ne peut jamais être qu'immoral, les passions et les moeurs moyennes étant toujonrs immorales elles-mêmes. Alexandre Dumas. pï ff, ffi fp, fp fp ip (Suite et fin) P. Les comédies ne porrigent personne: les Céli- mènes continuent toujours faire des misan- trophes. t Arsène Houssaye. t Le théatre est cf#\Tenu une école de in(iu- vaises moeurs et 1111 foyer d'infeetion morale. Le sujet est toujours la même: Tadultère, tantöt pris au sérieux et parfois au tragi- que dans la haute comédie; tantöt rendu comi- que ou burlesque, matière a jeux de mots et facétics érotiques dans le vaudeville. Nous avons montré les bienfaits de l'Arent en nous placant au seul point de vue de l'hy- giène. Que d'avantages d'un autre ordre, in comparablement plus précieux, viennent s'ajouter a ces bienfaits, pour celui qui s'im- pose ce régime de temperance dans un but de santé morale. Ces avantages sont même d'autant plus importants qu'ils se doublent du mérite de la spontanéité. Notons, en effet, que la nature de la pénitence imposée pendant l'Avent n'est pas spécifié ni jeune, ni abstinence ne sont obligatoires. Quelle preparation plus belle aux joies de la Nativité que cette mortification volontaire! La commemoration du drame du Galvaire ne se concoit pas sans mortifications corpc- relles faites en union avec les soufïrances du Rédempteur. Mais le Petit Carême, lui, s'il les admet tout naturellement aussi comme élément de purification, ne les impose pas avec la même rigueur disciplinaire. La plus grande marge est laissée ici au bon vouloir C'est qu il s'agit de se préparer a la venue de eet Enfant divin qui, par la yoix de ses anges, annoncera la paix aux hommes de bonne volonté. C'est un sacrifice volontaire gu'U nous de mande; gardons-nous de ne Lui apporter que l'offrande de Caïn, ou moins encore 1 Point de grises mines! C'est le front joyeux qu'il nous faut puiser aux sources du Sau- veur. L'Avent, c'est la pierre de touche de notre générosité. Plus encore que le Carême, c'est un bon Revenant. II nous apporte a la fois la santé du corps et celie de Pdme. Les Anciens le proclamaient déja La sagesse consiste dans deux choses savoir souffrir, savoir s'abstenir. Aux clartés de la Foi, combien plus évi dente la vérité de cette sentence 1 L'expérien- ce en confirme d'ailleurs la justesse. Comme le fait observer un psycologue, la mortifica tion élëve 1'homme en donnant l'empire ii Tintelligence sur la matière, a l'esprit sur les sens, a la raison sur les passions. Or, il faut bien l'avouer, ce n'est plus seu- lement le reau d'or que notre siècle adore c'est tout autant le ventre. Et ce culte n'est que la traduction en actes de sa doctrine de cette doctrine que Lacordaire, du haut de la chairede Notre-Dame, traitait de canaille de doctrine qu'il faut repousser du pied la doctrine qui fait de 1'homme un tube digestif, sans plus. Notre doctrine, a nous, chrétiens, a beau être plus relevée, encore faut-il éviter de lui infliger d'humiliants démentis, en adulant trop le tube. C'est la mission du jeöne d'assurer la vé- ritable predominance de l'esprit sur les sens. II élève Tintelligence dit la préface du Carême. Qui n'en a fait Texpérience ainsi que la contre-épreuve Les bons chrétiens, disait pittoresque- ment le saint curé d'Ars, sont comme certains oiseaux qui font leurs nids sur la pointe des rochers, sur le toit des maisons, dans les lieux éleve's. De même le chrétien doit tou jours être sur les hauteurs. Dès que nous rabaissons nos pensees vers la terre, nous sommes pris. L'Avent, c'est le renouveau de la vie litur- gique. Tout comme la graine meurt dans le sillon pour devenir plante nouvelle et s'élan- cer vers le ciel, ainsi le chrétien doit mortifier ses sens afin de revivre d'une vie nouvelle et d'atteindre sa destinée supérieure. Quelle invitation plus pressante a le faire que la naissance du Fils de Dieu dans les abaissements et les privations de Bethléem I Une bonne conscience et une bonne hygiène ont des rapports plus étroits qu'on ne pense. Carton de Wiart. i*. II faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger. Molière. Un sacrifice, quel qu'il soit, est plus beau, plus difficile que tous les élans de Tame et de la pensée. Mme de Staël, Le sacrifice aide plus que tout le reste a trouver Dieu et ne s'appuyer que sur Lui seul. Père Gaubert. i in. C« fut avec une profonde sagesse que les Romains appelèrent du même nom la force et la vertu. If n'y a, en effet, point de \ertu proprement dite sans victoire sur nous mêmes, et tout ce qui ne nous cofiteiien ne vaut rien. Joseph de Maistre, Les maladies nous inspirent le désir de la mort, le renoncetnent a Torgeuil de la vie, a Torgueil des espérances et des projets. Elles nous mettent un pied dans le tombeau et nous empêchent ainsi de fixer sur ce monde un regard trop se'duit. L'important n'est pas d être fort, ni sa vant, ni actif... L'important est d'être si se place dans le monument éternel que Dieu construii avec amour, et si notre place est la souffrance, l'impuissance, la mort prématu- rée, il n'y a plus qu a vouloir et a répéter quand même, dut la nature en frémir et en pleurer Jésus, AMEN Abbé Perreyve. Dans Tarticle «Jules Malou (N° du 11 c') le passage suivant, a placer avant le si- xième alinéa, et ocnis par inadvertance du typographe et du correcteur, a rendu inin- telligible une partie de Tarticle Jules Malou avait le patriotisme dans le sang. Est-il nécessaire de rappeler que son grarid'père Pierre Malou-Riga avait sacri- fié le plus clair de sa vie et toute sa granda fortune a la défense des intéréts de la nation qu'il avait brave' la mort et souflert l'exil par amour de la patrie Samedi passé huit jours est décédé a Vla mertinghe réconforté par les Sacrements de Notre Mère la Ste Eglise, Monsieur Amand Vandaele, le sympathique Bourgmestre de cette importante commune, qui perd en lui un administrateur prudent et éclairé, un homme charitable et de bon conseil, un généreux bienfaitcur. Monsieur Vandaele avait remplacé il y a deux ans a peine au conseil provincial le regretté Monsieur Léon de Gheus. Son grand Sge et h maladie qui le minait depuis long- temps ne lui ont pas permis de prendre une part active aux travaux de la Province. Nous présentons a la familie du regretté défunt nos chrétiennes condoléances. Que sa mémoire demeure en bénediction! M. le notaire Eugène Vander Meersch a célébré, la semaine dernière ses 2i ans de notariat, dans une fête intime, oü il a réuni son personnel et ses anciens clercs et candi- dats notaires. Fait assurément tres rare, M. le notaire Vander Meersch est le fils du no taire Louis-Hippolyte Vander Meersch,dont la figure digne et respectable est encore présente a la mémoire de beaucoup de nos concitoyens, petit-fils du notaire Gérard-Ni- colas Vandermeersch et arrière-petit-fils du notaire Nicolas-Gérard Vandermeersch. La familie Vandermeersch est arrivce a Ypres au XVIlle siècle. Nicolas-GeranJ Vandermeersch, arpenteur et partageur jure des ville et ch^tellenie d'Ypres, grefiïer de la paroisse de Saint-Jacques (extra muros) et de la seigneurie de Nonnenbossclten mourut Ypres, le 25 juillet 1786. Le nombreuses pierres tombales de cette familie existent encore a Téglise de Saint Martin et aux autres paroisses. On y remar- que des alliances avec les families de Cousse- maker et Meezemaker. Un chanoine Vander meersch, natif de Bourbourg, fut vicaif- général pendant la vacance du siège episcopal d'Ypres et mourut en 1721. J. H- Un nouveau CABINET DENTAIRE est ou- vei t cliez le DOCTEUR DIERYCK, rue de-s cluena, 25, 4 Ypres.

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 2