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-va.
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Chers Concitoyens,
Christen Volksonderricht
Pourquoi un nouveau
theatre
Harmonie Communale
Société dramatique
•Willen is &unrm||
Conférence pour
Dames et Messieurs
Conseil Communal
Repos dominical
PHARMACIEN DE SERVICE
I cs bienfaits de TAvent
Quelques avis sur le théatre
»S
Pensées diverses
S O.®.®
Errata
Nécrologie
Jubilé (Notarial
Albert ler et les re'formes soclales
Les titres du nouveau Roi
Les enfants du Roi
le Lundi 24 Janvier 1910
ai
Lundi 20 De'cembre
R. COLAERT.
Cercle d'études et de conférences
- EXCELSIOR!
V
- jJ
prêlé le serment de fidélité au Roi, obéissance
a la Constitution et aux iois du Peuple beige
Leopold II prit la parole, pour rappeler aux
officiers autour de lui rangés que, dans cette
même cour, il avait jadis prêté le même ser
ment, et que le prince Baudouin y avait aussi
promis fidélité au drapeau beige.
Le prince Albert fit son service en soldat ai-<
mant le métier des annes, accompagnant son
régiment aux périodes de tir, aux grandes
manoeuvres. Et le 26 décembre 1894, il était
promu lieutenant; le 8 avril 1896 le grade de
capitaine-commandant lui était conféré; suc-
cessivement major, le prince était promu colo
nel-commandant des grenadiers et enfin gé-
nSral-major et lieutenant général.
Bruxelles, 17 décembre. Un journal
publie eet après-midi, des extraits d'un livre
paru en 1905 Socialisme et monarchie
et qui a pour auteur M. Emile Sigogne. Ce
livre dédié au prince Albert, a été publié avec
Tagrément de ce dernier. II contient des ren-
seignements des plus intéressants sur les idéés
du nouveau Roi au point de vue social. Le
prince est d'avis que la monarchie peut trés
bien s'accommoder des réformes sociales et
il ajoute que lui même admet la nécessité de
ces réformes. Le Roi des Beiges doit être le
Roi du peuple.
Albert-Léopold Clément-Marie Meinrad,
prince de Belgique, due de Saxe, prince de
Saxe-Cobourg-Cotha, lieutenant-général,
commandant en chef de l'armée beige,grand
cordon de l'ordre de Léopold, grand cordon
de l'ordre de la Branche Ernestine de Saxe
grand cordon de l'ordre de Saint-Hubert de
Bavière, grand cordon de l'ordre du Saint-
Sépulcre, grand cordon de l'ordre de Chry-
santhème, décoré de la croix d'honneur de
ire classe de l'ordre princicr de la maison de
Hohenzollern, chevalier de l'ordre de l'Aigle
noir de Prusse, chevalier de l'ordre de Saint-
André de Russie, grand cordon de l'ordre de
l'Osmanié de Turquie, grand cordon de
l'Etoile de Roumanie, grand cordon de
l'ordre du Lion d'or du Luxembourg, grand
cordon de l'ordre du Double Dragon de
Chine, grand cordon de l'ordre de Saint-
Alexandre de Bulgarie, grand cordon de
l'ordre royal illustre de Charles III d'Epagne,
naquit a Bruxelles, le 8 avril 1875.
Le 1 octobre 1900, il a épousé a Munich,
Elisabeth-Gabrielle-Valérie-Marie, duchesse
en Bavière, née a Possenhoven, le 25 juillet
1876, dame honoraire de l'ordre bavarois de
Thérèse et dame de l'ordre de Ste-Elisabeth
De ce mariage sont nés
I. S. A. R. le prince Léopold-Philippe-
Charles- Albert- Meinrad- Hubertus- Marie-
Miguel, prince de Belgique, né a Bruxelles,
le 3 Novembre 1901, prince héritier.
II. S. A. R. le prince Charles-Théo-
dore-Henri-Antoine-Meinrad, prince de Bel
gique, né a Bruxelles, le lo Octobre 1903.
III. S. A. R. la princesse Marie-José-
Charlotte-Sophie-Amélie Henritte-Gabrielle,
princesse de Belgique, née a Ostende, le 4
aout 1906.
Une douloureuse nouvelle vient de nous
Katholieke vereeniging van
Hoogeschooluitbreiding en
Volksontw ik kei ing.
Section GELOOFSONDERRICHT.
arrtver
JWL
S|
Le Comité remercie les catholiques qui,
par centaines, ont pris part aux lecons d'apo-
logétique. La prochaine réunion se tiendra
en la Salle Iweins, a 8 1/2 heures précises,
M. l'abbé FrUTSAERT, S. T, L. traitera le
sujet suivant«De \iel van den mensch.
Hare onstoffelijkheidhare vrijheid, hare
onsterfelijkheid.
je Section ONTHOUDING.
Sous les auspices de 1' Ypersche Onthouders-
bond
en la salie Iweins, a 8 1/2 heures précises,
conférence par M. l'abbé F. DEWITTE.
Sujet: Alcoholisme en Volksontwikkeling
of de noodzakelijkheid der drankbestrijding
voor en door de werklieden.
notre Roi bieu-aimé, est décédó au Chateau
de Laken, aujourd'bui, 17 Décembre 1909,
a 2 heures 35 miautes.
Cette mort plonge le pays tout entier daus
le deuil, et sera ressentie par les nations
étrangères, qui partageaient nos sentiment»
d'estime et d'admiration envers le Roi.
Fil» du fondateur de la dynastie nationale,
qui avait su maintenir notre indépendance
et consolider nos libertés, LÉOPOLD II a
continué, pendant 44 ans, l'oeuvre de son
illustre Père. Par de longs et généreux
efforts, II a doté le pays d'un vaste Empire
Colonial et aidé puissamment a créer une
Belgique incomparablement grande, heureu
»e et prospère 1
Ypres, le 17 Décembre igeg.
Le Bourgmestre d'Ypres,
Le Concert annoncé pour le 19 Décembre
n'aura pas lieu.
Pour cause de deuil national la fête an-
noncée pour le Dimanche 19 Décembre est
remise au Lundi 27 Décembre a 7 heures.
'3è 1^* 'tss*-*' l" i - i*
Samedi 18 Décembre, a 8 1/2 heures trés
précises, en la salie Iweins,
L' Aviation
par M. OSCAR Lambot, ingénieur.
(Suite et fin)
Hospices civils vente d'ut.e pature.
M. le Président. II s'agit d'un terrain de
un hectare 56 ares 10 centiares, a Ypres,
section C, numéro 1 642, dont l'achat est
demandé par M. Claeyssens, de Wambre-
chies. Le prix d'estimation de 11.707 francs
est accepté.
M. D'Huvettere. II est inutile d'avoir
recours a la vente publique. La pature de»
hospices est entièrement enclavée et ne peut
servir qu'au propriétaire qui l'englobe. Au-
cun autre n'a intérêt a lacheter. Pourquoi
alors infliger a l'acquéreur des frais frustra-
toires Ou est convenu du prix, impossible
d'obteuir une majoration par la vente publi-
que.C'est augmenter inutilement les charges
peur urte personne qui donne déja le grand
prix.
M. le Président. Vous avez parfaitement
raison.
M. D'IIuvettere. Je Bais que ce n'est
pas l'administration des hospices qui de-
mande la vente publique. C'est la députa
tion permanente qui refuse de laisser vendre
de gré a gré.
M. Sobry (en flamand). On omet de dire
que la propriété deM.Poupart est également
attenaute. Je propose de passer outre
l'afïaire n'est pas de grande importance.
MM. Begerem et D'Huvettere estiment
qu'il n'est pas raisonnable de prendre de
terres mesure».
Un avis favorable pour la vente publique
est émis moins deux abstentions.
Messageries suppression d'un service
entre Ypres et Courtrai. M. le Président
donne lecture d une lettre de M. !e Gouver
neur informant que M. Vanlerbergbe, de
Menin, demande a cesser son service Avis
avorable a l'unanimité.
Bureau de bienfaisance compte igo8
budget igio (dépot). Mla Pi ésident an
nonce le dépot de ces compte st budget.
Finances communales Budget de la ville
pour igio (dépot). M. le Président. Le
budget pour 1910 est dressé. Je demande
que nous Texamiuions samedi procbain, en
sections, k trois heures.
Je demande de voter l'urgence pour un pre
mier prélèvement a faire sur 1'emprunt de
400.000 francs Chaque fois que nous oulons
en faire usage, nous devonsêtreautorisés par
la députation permanerte. II y a douc lieu de
lui faire parvenir une deliberation motivée.
Les parts d'intervation de la ville dans les
travaux sont les suivantsRestauration de
l'aile oriëntale des Halles 49.651 fr. 40; res-
taurations de St-Martin 16,947 frs 84
restaurations de St-Pierre 6.207 frs 38
travaux de Zillebeke 73.793 fr. 20 voirie,
(boulevard Malou)9.989 francs voirie, rue
d'Elverdinghe14.938 fr. 10 La somme
totale de 171,427 fr. 35 est imputable sur
sur 1'emprunt.
L'urgence est votée et la délibération
approuvée.
M. D'Huvettere. La construction de la
nouvelle salie de spectacle a-t elle fait un
pas en avant
M. le Président. J'ai interpellé der-
nièrement l'ingénieur qui m a assure que
les plans d'approbation du théatre seraient
prêts au nouvel an. II faut que neus les
ayons au plus tot, car mon avis, conforme
a celui d'une graade partie de la population,
c'est que le local actuel n'est pas décent.
M. Begersm. Dans ce cas, il faut le
fermer. (Rires). M. D'Huvettere parle pour
jui-mème, paree qu'il est un habitué du
théatre.
M. D'Huvettere.—- Je me fais 1 echo de la
popolation entière, et je demande formelle-
ment que M. Coomans soit invité a ne pas
dépasser la date du lr janvier promise pour
la dépot de ses plans.
La séance publique est levéo aCh. 1/2.
J. R.
Dimanche ig Décembre ifog
C. MAY, Grand'Place, 35.
La belle question! répondront les quelques
douzaines mettons même, en exagérant,
les centaines de bourgeois qui voudraient
voir la Ville oonstruire un nouveau théatre.
Est-il possible d'ignorer que notre Salie de
spectacle constitue line honte pour notre ville,
maintenant surtout, que la coquette a fait si
belle toilette; que c'est un danger public,
une vieillerie, un anachronisme, une infeete
baraque, que nos frèrés eongolais seraient
capables de dédaigner pour leurs séances de
bamboula?
Non, je n'ignore rien de tout eela. Mais dans
tout cela, je ne trouve a uc 111.1 motif plausible
pour que la ville reste de son röle, et crée
un établissement qui 11e soit pas d'utilité pu
blique.
Jnutile d'invoquer Ies droits sacrés de l'Art.
La Ville s'acquitte amplcment des sacrées
obligations correspondantes, en subsidiant les
manifestations de l'art;. en subsidiant encore
et toujours, les yeux fermés 011 presque, des
représentations qui n'ont plus avec l'art que
des rapports fort élóignés.
Elle s'en acquitlerait encore mieux, en y
mettant plus d 'éclectisme, plus de démocratie et
plus de protectionnisme, et en rompant avec
l'usage de subsidier invariablement et exclu-
sivement les troupes étrangères qui utiiisent
noire salie de spectacle. II est des baraques
foraines, des théatres Renouprez quelconques
qui nous servent des spectacles plus dignes des
subsides oommunaux, que bien d'autres qui
se 'donnent au théatre.
II est surtout des scènes locales mille fois
plus dignes encore d'émarger au trés or yprois;
des scènes éclairées, chauffées et outillées sans
frais pour la ville; des scènes oü les acteurs
des concitoyens de talent el de moralité connue
ne mettent en hoïïneur ni une langue élran-
gère, ni des moeurs plus étrangères encore.
I ,Si la Ville éprouve le btsoiu de oonstruire
un théatre au profit des troupes exoliques,
1 qu'elle subsidie chacune des représentations
dramatiques de Willen is Kunnen
.Vla is laissons de cöté cetle question des
subsides et de Péelectisme a mettre dans leur
octroi.
j Pourquoi faut-il que la Ville ait son théatre?
A-t-elle son. hippodrome, son vélodrome. son
tir pigeons, son skating, son tennis, etc. etc.?
Et plusieurs de ces inslallations-la ne peuvent-
elles pas invoquer le perfectionnemcnt de
1'homme, son délassement el sa santé, même
morale, avec plus de raisons que le théatre?
i Et contre un bourgeois a même et désireux
I de se payer le plaisir du théatre, n'y en a-t-il
j pas cent qui préfèrent d'autres plaisirs, d'ail-
leurs, plus accessibles a leur bourse?
j Que ce soit done l'initiative privée qui con-
struise un théatre, a ses risques et périls, tout
j comme pour le vélodrome. La Ville sera heu-
reuse de le subsidier, peut-être même d'inter-
I venir dans la dépense, moyennant le droit de
j controle et la libre disposition du local pour
j les représentations populaires gratuites; moy-
ennant aussi, comme en France, nn droit du
pauvre d'au moins dix pour cent.
Aussi bien, du train dont nous allons, le théa
tre communal serait a peine construit, que ses
plus ardents partisans "d'aujourd'hui seraient
peut-être ies premiers a crier a la dépense
inutile. D'une part, la fièvre des sports nou-
veaux et de leur littérature, la concurrence
des sociétcs sans nom et des cafés sans nom-
bre, les déplacemenls fréquents, etc.; d'au-
tre part, du cöté des catholiques, le retour a
des moeurs plus familiales et plus chrétiennes
enfin, du cöté du théatre même, sa décadence
rapide et la vogue croissante des music-halls,
cafés-concerts, etc.; sans omettre la concurren
ce des cercles dramatiques et littéraires, des
fêtes privées, etc., tout conspire a faire dé-
serter le théatre vieux-système.
La presque lotalité de notre population n'a
d'ailleurs jamais mis le pied a la salie de
spectacle; beaucoup ignorent même oü elle se
trouve.
Au surplus, beaucoup de catholiques sont
bostiles, sinon en principe, du moins en fait,
au théatre public, et prolestent a bon droit
contre l'emploi de leurs deniers pour l'amuse-
ment de quelques bourgeois et au profit de
quelques étrangers, cabotins ou non, alors
que tant de concitoyens méritants doivent
se serrer Ie ventre et se payer pour tout specta
cle la vue de leur sombre taudis et les dra
mes poignants de la vie réelle.
...Les peuples qui respecten! la femme el la
chasteté, grandissent et prospèrent; ceux qu'en-
vahit l'immoralité déclinent et tombent. On
l'a vu dans toute l'antiquité: ils deviennent 111-
capables de vivre libres.
Emile Laveleye (letlre a la Gazette.)
II peut exister des pièces oü le prêtre est
montré misérable et vicieux par quelque in
fame regratteur des informations calomnieuses
et des feuilletons sectaires, offerts quotidienne-
ment a la voracité des lecteurs de la Lanterne.
A coup sur, rien n'est plus odieux qu* des
spectacles pareils. Mais... on na voit presque
jamais de ces oeuvres au grand jour de la scène.
II en est autrement du vaudeville, oü la
vertu d'un prêtre est représentée sous les
traits de l'ignorance, oü son innocence est
transformée en niaiserie, sa miséricorde en
faiblesse, oü l'on tourne en infériorités d'esprit
toutes les qualités de son ame- oü l'on s'attache
enfin k divertir grossièrement Ie public aux
dépens de son eoeur et de sa dignité! Voilé
la comédie dangereuse et perfide! Elle 11c pa-
raït point caloninieuse; au milieu des éelats de
lire, on trouve plaisante et bien rendue Ia naï-
veté de ce brave homrne imbécile. Et le res
pect du prêtre est miné sourdement, progressi-
vement, dans les ames!
Si les chrétiens et les indifférents de l'Egli-
so allaient en moins grand nombre a tous
cos spectacles cyniqües, oü le prêtre et la ver
tu sont effrontément raillcs, les auteurs, avant
tout désireux du succès, le chercheraient par
une autre voie.
,F. Veuillot
1 1
i 1
Mais, direz-vous, l'« Abbé Constantin.»
est un conté.
Conto inquiétant, d'un optinisme délirant
et cynique! Mcfions-nous d'une idylle oü Ia
vertu est dépouillée de ses caractères les plus
nécessaires, et oü la religion consacre l'union
de l'amour et de Tangent, après en avoir
été l'eintremetteuse. En (ennant lVAbbé Con
stantin», on n'est plus absolument sür de ce
que c'est que. la vertu.
Jules Leinaitre.
i.
Finissons-en done avec l'hypocrisie de ce
mot: «C'est immoral (le théatre), et sachons
bien, que le théatre étant la peinlure ou la sa
tire des passions ou des moeurs, il ne peut
jamais être qu'immoral, les passions et les
moeurs moyennes étant toujonrs immorales
elles-mêmes.
Alexandre Dumas.
pï ff, ffi fp, fp fp ip
(Suite et fin)
P.
Les comédies ne porrigent personne: les Céli-
mènes continuent toujours faire des misan-
trophes. t
Arsène Houssaye.
t
Le théatre est cf#\Tenu une école de in(iu-
vaises moeurs et 1111 foyer d'infeetion morale.
Le sujet est toujours la même: Tadultère,
tantöt pris au sérieux et parfois au tragi-
que dans la haute comédie; tantöt rendu comi-
que ou burlesque, matière a jeux de mots et
facétics érotiques dans le vaudeville.
Nous avons montré les bienfaits de l'Arent
en nous placant au seul point de vue de l'hy-
giène. Que d'avantages d'un autre ordre, in
comparablement plus précieux, viennent
s'ajouter a ces bienfaits, pour celui qui s'im-
pose ce régime de temperance dans un but de
santé morale.
Ces avantages sont même d'autant plus
importants qu'ils se doublent du mérite de la
spontanéité. Notons, en effet, que la nature
de la pénitence imposée pendant l'Avent n'est
pas spécifié ni jeune, ni abstinence ne sont
obligatoires.
Quelle preparation plus belle aux joies de
la Nativité que cette mortification volontaire!
La commemoration du drame du Galvaire
ne se concoit pas sans mortifications corpc-
relles faites en union avec les soufïrances du
Rédempteur. Mais le Petit Carême, lui, s'il
les admet tout naturellement aussi comme
élément de purification, ne les impose pas
avec la même rigueur disciplinaire. La plus
grande marge est laissée ici au bon vouloir
C'est qu il s'agit de se préparer a la venue
de eet Enfant divin qui, par la yoix de ses
anges, annoncera la paix aux hommes de
bonne volonté.
C'est un sacrifice volontaire gu'U nous de
mande; gardons-nous de ne Lui apporter que
l'offrande de Caïn, ou moins encore 1
Point de grises mines! C'est le front joyeux
qu'il nous faut puiser aux sources du Sau-
veur. L'Avent, c'est la pierre de touche de
notre générosité. Plus encore que le Carême,
c'est un bon Revenant. II nous apporte a la
fois la santé du corps et celie de Pdme.
Les Anciens le proclamaient déja La
sagesse consiste dans deux choses savoir
souffrir, savoir s'abstenir.
Aux clartés de la Foi, combien plus évi
dente la vérité de cette sentence 1 L'expérien-
ce en confirme d'ailleurs la justesse. Comme
le fait observer un psycologue, la mortifica
tion élëve 1'homme en donnant l'empire ii
Tintelligence sur la matière, a l'esprit sur les
sens, a la raison sur les passions.
Or, il faut bien l'avouer, ce n'est plus seu-
lement le reau d'or que notre siècle adore
c'est tout autant le ventre. Et ce culte n'est
que la traduction en actes de sa doctrine de
cette doctrine que Lacordaire, du haut de la
chairede Notre-Dame, traitait de canaille
de doctrine qu'il faut repousser du pied la
doctrine qui fait de 1'homme un tube digestif,
sans plus.
Notre doctrine, a nous, chrétiens, a beau
être plus relevée, encore faut-il éviter de lui
infliger d'humiliants démentis, en adulant
trop le tube.
C'est la mission du jeöne d'assurer la vé-
ritable predominance de l'esprit sur les sens.
II élève Tintelligence dit la préface du
Carême. Qui n'en a fait Texpérience ainsi que
la contre-épreuve
Les bons chrétiens, disait pittoresque-
ment le saint curé d'Ars, sont comme certains
oiseaux qui font leurs nids sur la pointe des
rochers, sur le toit des maisons, dans les
lieux éleve's. De même le chrétien doit tou
jours être sur les hauteurs. Dès que nous
rabaissons nos pensees vers la terre, nous
sommes pris.
L'Avent, c'est le renouveau de la vie litur-
gique. Tout comme la graine meurt dans le
sillon pour devenir plante nouvelle et s'élan-
cer vers le ciel, ainsi le chrétien doit mortifier
ses sens afin de revivre d'une vie nouvelle et
d'atteindre sa destinée supérieure.
Quelle invitation plus pressante a le faire
que la naissance du Fils de Dieu dans les
abaissements et les privations de Bethléem I
Une bonne conscience et une bonne
hygiène ont des rapports plus étroits qu'on
ne pense. Carton de Wiart.
i*.
II faut manger pour vivre et non pas vivre
pour manger. Molière.
Un sacrifice, quel qu'il soit, est plus beau,
plus difficile que tous les élans de Tame et de
la pensée. Mme de Staël,
Le sacrifice aide plus que tout le reste a
trouver Dieu et ne s'appuyer que sur Lui
seul. Père Gaubert.
i in.
C« fut avec une profonde sagesse que les
Romains appelèrent du même nom la force
et la vertu. If n'y a, en effet, point de \ertu
proprement dite sans victoire sur nous
mêmes, et tout ce qui ne nous cofiteiien ne
vaut rien. Joseph de Maistre,
Les maladies nous inspirent le désir de la
mort, le renoncetnent a Torgeuil de la vie, a
Torgueil des espérances et des projets. Elles
nous mettent un pied dans le tombeau et
nous empêchent ainsi de fixer sur ce monde
un regard trop se'duit.
L'important n'est pas d être fort, ni sa
vant, ni actif... L'important est d'être si se
place dans le monument éternel que Dieu
construii avec amour, et si notre place est la
souffrance, l'impuissance, la mort prématu-
rée, il n'y a plus qu a vouloir et a répéter
quand même, dut la nature en frémir et en
pleurer Jésus, AMEN Abbé Perreyve.
Dans Tarticle «Jules Malou (N° du 11
c') le passage suivant, a placer avant le si-
xième alinéa, et ocnis par inadvertance du
typographe et du correcteur, a rendu inin-
telligible une partie de Tarticle
Jules Malou avait le patriotisme dans le
sang. Est-il nécessaire de rappeler que son
grarid'père Pierre Malou-Riga avait sacri-
fié le plus clair de sa vie et toute sa granda
fortune a la défense des intéréts de la nation
qu'il avait brave' la mort et souflert l'exil par
amour de la patrie
Samedi passé huit jours est décédé a Vla
mertinghe réconforté par les Sacrements de
Notre Mère la Ste Eglise, Monsieur Amand
Vandaele, le sympathique Bourgmestre de
cette importante commune, qui perd en lui
un administrateur prudent et éclairé, un
homme charitable et de bon conseil, un
généreux bienfaitcur.
Monsieur Vandaele avait remplacé il y a
deux ans a peine au conseil provincial le
regretté Monsieur Léon de Gheus. Son grand
Sge et h maladie qui le minait depuis long-
temps ne lui ont pas permis de prendre
une part active aux travaux de la Province.
Nous présentons a la familie du regretté
défunt nos chrétiennes condoléances.
Que sa mémoire demeure en bénediction!
M. le notaire Eugène Vander Meersch a
célébré, la semaine dernière ses 2i ans de
notariat, dans une fête intime, oü il a réuni
son personnel et ses anciens clercs et candi-
dats notaires. Fait assurément tres rare, M.
le notaire Vander Meersch est le fils du no
taire Louis-Hippolyte Vander Meersch,dont
la figure digne et respectable est encore
présente a la mémoire de beaucoup de nos
concitoyens, petit-fils du notaire Gérard-Ni-
colas Vandermeersch et arrière-petit-fils du
notaire Nicolas-Gérard Vandermeersch.
La familie Vandermeersch est arrivce a
Ypres au XVIlle siècle. Nicolas-GeranJ
Vandermeersch,
arpenteur et partageur jure
des ville et ch^tellenie d'Ypres, grefiïer de la
paroisse de Saint-Jacques (extra muros) et de
la seigneurie de Nonnenbossclten mourut
Ypres, le 25 juillet 1786.
Le nombreuses pierres tombales de cette
familie existent encore a Téglise de Saint
Martin et aux autres paroisses. On y remar-
que des alliances avec les families de Cousse-
maker et Meezemaker. Un chanoine Vander
meersch, natif de Bourbourg, fut vicaif-
général pendant la vacance du siège episcopal
d'Ypres et mourut en 1721. J. H-
Un nouveau CABINET DENTAIRE est ou-
vei t cliez le DOCTEUR DIERYCK, rue de-s
cluena, 25, 4 Ypres.