NOËL!
Marei var Mijn
m
PENSEES DJ VERSES
Hepos dominical
PHARMACIEN DE SERVICE
Jus!ice a rendre
Conseil Commuii'al
S989 8S ©O©
Une Oasis
A la Chambre
Le Sénat
'J$ tP s& dfr
#5 pi W, pi pi pi
Monsieur le Bourgmestre d'Ypres
ne recevra pas ie Jour de Fan.
Monsieur le ChanoineDe Brouwer
euré-doyen de St Martin, ne re
cevra pas le Jour de Fan.
Monsieur le Procureur du Roi, ne
recevra pas le Jour de 1'an.
i* i, v iaiiott
Vendredi 17 Décembre
Mercredi 22 Décembre
cr«'i
i
\cf-4g.'
Le service funèbre célébré Mercredi, a 10
beures a l'église de St Nicolas a été particu-
lièrement solenuel.
Coïncidant avec les funérailles de Leo
pold II, toutes les families Yproises ava'ent
tecu a s'y faire représenter. Des souve irs
mortuaires avec le portrait du Roi ont été
distribués pendant l'offrande. L'école régi-
mentaire y assistait en corps.
La décoration de l'église était trés réus-
sie. Le choeur entièrement tendu de noir,
formait un ensemble parfait avec le ma-
jestueux catafalque surmonté du mauteaiu
royal bordé d'hermine, de la couronne et du
sceptre.
Das drapeaux beiges et congolais endeuil-
lés, l'écusson de Belgique et les écussons
des neuf provinces formant tropbées aux
colonnes du temple, un vasto dóme fixé a
la voute couronnant l'ensemble, et un trés
brillant luminaire, offraient un coup d'ceil
trés impressionuant.
Le service solennel pour S.M. Leopold II
sera chanté en l'Eglise St-Martin le Mardi
Janvier, a 11 h.
II est a espérer que tous ceux parmi les
fidèles, qui ont déja acquis une certaine
pratique de chant Grégorien, tiendront a
honneur de rendre ce service aussi solennel
que possible en prenant part au chant et
qu'ils ne refuseroDt pas de s'y preparer par
les quelques repetitions auxquelles ils se-
rout conviés.
NoëlNcël Chant clair et joyeux, caril
lon ineffable qui rompt soudainement le
silence de la nuit, en plein deuil de la nature
désolée et glacée
Vraie fête du renouveau de la vie spiii-
tuelle et liturgique, que célèbrent des canti-
ques intiniment doux et non moms joyeux
que les alleluias de Paques. Fête univer-
eelle, que célèbrent avec autant d'entrain
que nous mêmes les peuples séparés de
l'Eglise ronraine.
Fête a 1'égFse, fête au foyer, fête dans les
milieux mondains inênre, taut e9t grand
l'événement commémoré en la nuit du 25
dócembre.
Fête qui veut pour témoins ces soleils
semés a profusion dans l'espace par oe même
Dien qui se fait si petit dans la crcche fête
que couronne le souvenir des Mages qu'nne
éloile nouvelle guida jadis vers le berceau
de l'Enfant-Dieu.
La science des astres cependant a fait de»
progrès prodigieux depuis l'époque des
savants Rois Mages. Et tandisque des im-
pies se vantent d'avoir éteint les lumières
du ciel, les savants a i'envi reculent tou
jours davantage les limites de l'espace
stellaire et apportent au pied du Dieu de la
crèche le tribut toujours plus riche de leur
science, confondue devant l'immrnsité et la
splendeur de la créatioD.
En ce moment ils s'efforcent de décliifï'rer
l'énigme de la pluralité des mondes habités.
Et a mesure que s'élargit l'univers connu,
Aussi bien, a méditer les abaissemeuts
divins de la crèche, peut-être est-ce précisé-
ment a raison de uotre infimité et de notre
misère excessives quece Dien d'amour nous
achoisis pour objet particulier de sa bonté
infinie.
Combiea volontmrs cependant notre pen-
sée s'en va peupler ces milliards de mondes
issus, comme le notre, de la nébuleuse
chaotique II semble que ce sffit a la fois
blasphemer et pousser l'orgueil a ces der-
nières limites que de nous croire, nous
Terriens, seuls intelligents, seuls créés a
'image do Dieu, dans co sublime univers.
1 Dans les rares moments de lucidi'é que
lui laissentdes aberrations incessantes,notre
raison se révolte a l'idée que, sur d'auties
sphères, d'autres êtres raisonnables,témoins
comme nous de la puissance, de la sagesse
et de la bonté divines, fassent preuve de la
même déraison et qu'il s'ólève de ces mon
des a l'adresso du Maitre de l'univers, le
même eneens maudit d'orgueil et de perver-
sité.
Nousne communiquerons peut-êtrejamais
avec nos frères des autres mondes. Mais qui
sait si eux, plus intelligents que nous et
restés mieux doués,ne connaissent pas notre
décbéance et nos ingratitudes toujours re-
nouve'ées. Qui sait si ce n'est grace a leur
commisération et a la puissance de leur
intercession que l'humanité tsrrestre est
toujours épargnée depuis le deluge et
qu'après tant de miséricordieux avertisse-
mënts (maladies, orages, tremblements de
terre, etc.) nous n'avons déja tous péri dans
la pulverisation de notre globe, ii l'instar
des destructions de mondes dont nous pou
vons lire le récit, de nos yeux, dans le livre
ouvert de l'immensité cosmique.
Mais nonL'intereession de tous les
surhommes, de tous les sous-anges des
autres globes ne suffirait pas a expliquer la
clémence divine. Pour comprendre une telle
miséricorde, il nous fallait cette évidence
d'un amour infini qui éclata jadis aansla
nuit de Noël, sous le ciel étoilé d'Orient, au
fond d'une crèche réchauffée par le souffle
de deux créatures sans raison... Noël 1
NoëlGloire Dieu
Eh bien superbe, o pi tit dieu, voici
le grand Dieu vivant qui s'abaisse pour te
con'ondre l'hoamae se fait dieu par l'or
gueil, et Dieu se fait hoirmo par condescen-
dance. Bossuet
1*1
Beth'óem G'est la Iralcheur des aurores
c'i st le premier sourire du c:el c'est ie
souffle pur et léger qui étabht Fame dans je
te sais quel azur, !a remplit de je nesais
quels parfums, .comme ceux qui monterst
uans nos rêves, quand nons soageons au
paiadis joyeux ofi s'ébattajt le pixmier
bom me.
Betbléem II y a un air de iêle dars ce
om, il éveille en f< ule des bruits lointams,
comme des chants angéiiques et des bruis-
sement: d'ailes DAs que. notre cajur ie pro-
nonce, aussitot l'imaginat'on y suspend tous
s carillons de Noël, toutes les impressions
joyeuses de l'r-nfance.
Sertillanges
les penseurs s'mtéressent p'us passionné-
ment a leurs recherches.
Avec eux, ils se demandent si des êtres
pareils aux Terriens n'habitent point une
foule de ces mondes, notamment cette pla-
nète aux reflets de sang dédié au dieu de la
guerre. Et, devancant leur découverte, no3
savauts discutent déja Fhistoire et la neutra-
iité de ces frères planétaires. Les habi
tants de Mars, dit l'un d'eux,en voyant no're
placète si luraineiise, si blanche et si pure,
s'iniaginent probablement quelle est un
séjour
paix perpétuells, oü Ie mal n'a pu naitre, c
les fleurs du bien sont seules écloses, oü
tout est beau, trut est vrai tont est bon...
ASsurénient, si quelque messager céleste
ven ai t leur afflriner que lhumaniié de notre
globe est partagée en troupeaux parlant
diflérentes langnes et dirigéspar des gouver- j
Le roi chrétien qui affirms son droit pour
ea user en chrétien, affirms en même temps
tous les autres droits et tous ces droite
affirmés ctconbrmós se rangeant autour du
d oit royal lui fout uu invincible rempart.
On dit que les rois s'en vont. Si ies row s'en
vont, les tyrans viennent,
0 roi, si vous voulez durer, défeudez-
nous des tyrans 1 Que la religion, que la
I familie, que la propriété, menacées de toutes
j parts, soient gardens par vousNous ne
vous demandons pas des charges de cour.
des faveurs, de vaines pompes. Nous vous
fo urm rang, même au prix de notie sang,
ique, au sein duquel règne une j tout ce qu'il faut pour entrètenir tout ceia,
pour suffice aux besoins et a la spie,, deur du
trone mais garantissez-nous la liberie de
l'autel, i'honneur de la conscience, la eécu-
i ité du foyer 1
j Pour ssuver cos biers qui sont on peril,
affirmez la justice 11 se ciaignez pas qui!
manque autour de vous des bras et des cceuts
pour soutenir le trace, et des poitrines pour
nenients rivaux dont lo premier ministère 1 vous 'a"'e uu remPart contra les assassins.
est le min'stère, de la guerre, ils s'imagine-
raient que ce messager se joue de leur bonne
foi et se plait a peindre notre monde sous
de fausses couleurs car comment admettre
qu'une planète si belle de loin puisse être
ba'bitée par une bumanité si peu intelli
gente
il e-,t vrai qu'en détinitive la Terie n'a pas
grand poids dans la Creation. Elle est l'nne
des plus petites et des plus médiocres pla-
nètes de la familie du soleil, et le système
solaire lui même n est qu un minuscule
canton dans la population sidérale. Neus
sommes littéralement perdus dans l'immen
sité comme une imperceptible fourmilière
Sans doute, b s dessins de Dieu ne doivent
pas se mesurer au kolomètre et a la toise.
Et si notre Terre est minuscule, notre amo,
créée a l'image de Dieu, a cerlainement plus
de prix, a ses yeux,que la matière inanimée
des globes géants. Le mystère de Bethléem
est la pour l'attester, tout en confondant
notre esprit. Qu'est ce que l'bomme, mon
Dieu, pour q^e vous daignioz vcus souvenir
de lui, et le fils de rhomme pour que vous
daiguiez le visiter
Louis Veuillot
Sacbez, Roi, que la souveraine puissan
ce vous est accordce den hüut, alin que la
vertil soit aidée, que les voies du ciel soient
argies, ct que J'empire de la terre serve
lempire du ciel. Saint Grégoire
Samedi a5 Décembre (Noël)
A. W'ÉCKESSER, rue de Dixnaude, 68.
Dimanche 26 Décembre igog
L. AERTSENS, Marché au Beurre, 9.
Des morts il ne faut parler qu'en bien.
Telle est la regie chre'tienne.
Mais nous reeonnaissons volontiers que le
silence absolu sur les fautes n'est pas toujours
possible, surtout lorsqu'il s'agit de person-
nages publics ayant nécessairement leur
place dans l'histoire.
Les circonstances même, et les exigences
modernes de la curiosité publique achèvent
souvent de rendre la chose impossible.
Mais puisque tel est malheureusement le
cas aujourd'hui, il n'est que plus nécessaire,
pour nous, cathoüques. de redoubler de dé
licatesse chrétienne et d'accompagner les ré
serves qui simpos-nt de la tranche mise en
lumière d.s vertus du royal défunt.
Or, il faul ie proclamer hautement, le roi
de lacatholique Belgique s'est toujours com-
porté publiquemeni ea chrétien, et loin de
rougir de son Dieu, il a en maintes circons-
tancesdonné de nobles lecons aux mécréants,
voir a des catholiques des plus quilifiés.
A l'étranger cornmc dans le pays il a tou
jours tenu a remplir ses devoirs religieux,
sans aucun respect humain, a la frre des
étaigncur d'étoiles de la France magon-
nique comme devant nos braves populations
fbimandes élifiunt ii l'óccasion nos campa-
gnards ou nos pêcheurs du littoral auxquels
il se inêlait pour assister a la grand'-messe,
notamment a, t'humble église de Mariakerke.
Et chacun sait que cette fidélité au devoir
chrétien s'est manifesté jusqu'a sa dernière
heure. Ge courage chrétien et cette fidélité
perséve'rante pèseront certainemcnt d'un
grand poids dans la balance de la Justice
divine.
Disons aussi que dans quelques années
s'élèvera au coeur du pays une monumentale
basilique nationale dédie'e au Sacrc-Goeur
la remplacunte peut-être de Montmartre —et
la Belgique catholique n'oubliera jamais dans
ses prièresque Leopold II en fut l'inspirateur.
Mais un titre d'honneur impérissable pour
la mémoire de noire second Ro:, c'est la
puissante impulsion ct l'appui qu'il a donnés
a l'oeuvre d'émancipaiion, de civilisation et
d'évangélisalion des races congolaises. II
serait superflu d'insister la-dessus. Comme
l'a dit le Patriote
L'histoire op toute gloire a droit a sou ebapltre,
Saura do, ner an Eoi son plus glorieux tilre
Gelui de Civil'sateur.
Aussi, comnre lont rappelé NN. SS. les
Evcques, le défunt souverain du Congo est
assure de l'intereession reconnaissante de la
jeune Eglise Africaine,
Rappelons encore une noble parole de
Le'opold II que ie Giel aura entendue. Lors
qu en 1884 le ministère dela restaurationn
s'occupa d élaborer une loi scolaire destinée j
h remplacer la loi de malheur, il se trouva j
qu'il était divise sur ia question de l'incrip- 1
Hon de la religion au nombre des branches j
de l enseignement. Le roi s'enquit des hési-
t (ions ct y mit fin par cet avis Eh quoi,
Ies enfants beiges ne plus recevcir a l'éco'e lr
.Venseigneaient du cathécbisme? Mais c'est
impossible
Disons encore que !e Roi se recommaimait
volontiers aux prières des prêtres avec les- j
l homme j Sans avoir lu les récits de ceux
terre, est un rêve aussi ancien que
lui-même les tentatives faites dans eelte j versèrent les deserts africains,
voie furcnt ties nombreuses mais il a fallu
altendre jusqu'au XXC siècle pour assister
aux véritables débuts de sa réalisalion.
Dans une conférence trés claire, accom-
pagnée d'une série de projections lumineu-
ses, M. l'iogenieur Lambot a 'exposé Samedi
dernier, le problème de 1'aviation, devant le
notnbreux public choisi qui suit régul èrc-
rnent les seances du Cercle Excelsior
A l'aide de graphiques et de schémas pro-
jetéssur l'écran, il expliqua d'aborJ ia tech
nique du vol des insectes et des oiseaux. II en
est apparu une difference trés nette entre la
facon de voier de ceux ci et de ceux la, a
Fimpossibilité pour 1'homme de songer a
imiter,a singer la nature a l'aide de procédés
ïïiécaniqucs.
Dans la seconde partie de sa causerie, M.
Lambot mit en lumière les piincipes qui
sont a la base de la construction et de la di
rection des aéroplanes,les difficulfés ava'nere
et les appareils a l'aide desquels on a re'ussi
a les surmonter. II finit en faisant voir sous
des angles divers les appareils les plus con-
nus, ceux que les semaines d'aviation de
PUi
qui tra
on s'imagiö(
sans peine le charme de ces ilots de verdur
semes avec fa'reimonie dans un ocean d,
sable aride et torride, souvent démonté
l'Apre sitnoun.
Mais qu'est-ce done quo la vie si ce n'es
un voyage a travers un monde désolé pa,
le vice, le scepticisme ou la désespérant!
tristrsse du terre-a terre La oü ne coulee
point les vraies sources de vie, c'est forc^
ment la stérélitó et la mort, et des miraoec
trompeurs y remplacent seuls les fra^
ombrages que l'ame réclame impérieuSe
ment.
Heureuse la jeunesse qui, déja aux pri8e8
avec le souflla desséebant du siècle
méfie des mirages décevants et sait tro'uve
le chernin de l'oasis ou coulent los raux
vivifiautes du Sauveur
C'est la q i'elle retrc mpe ses forces
apaise
sa soif d'idéal et puise le courage nécessaire
pour fournir une nouvelle étape a travers le
dangereux désert.
Et les charmes de cetie oasis n'oul rien
des illusions qu'offrcbt les vains miragesd
monde rien des déiices do Capoue ni'des
Reims, de Tournai et de Spa et les exploits mortels plaisirs qui amoliissout et fatigiiön(
ri'riQtflnrip i« AP io M jnr-hp 1 au lieu de déffisser et do retremper
II est d'beureux asiles oü l'enfant du riche
est lougtemps soustrait aux périls ciq moa.
de. Ma's l'enlaut <je Touvrier se trouvê
exposé beaucoup plus tot a ces perils. fie
bonne heure, de faux amis de 1 ouvrier
s'etlorceDt de ravir 4 celui-ci, avee sou piu.
idéal et ses immortelles espérarces, les seuls
tréaors, le seul heritage auquel il lui soit
souvent permis de prétendre.
d'Ostende et de la traverse'e de la Manche
ont rendus célèbres.
Les progrès réalisés dans le cours d'ucd
seule annéccn janvier 1908, on enregis-
trait officiellement, pour la première fois, un
vol cn aeroplane de j minute et deipie, en
décembre de la même ar.ne'e, le record de la
du;ée dépassait 3 beures! ces projets si
rapides permettent d'espérer que dans un
avenir assez rapproché, i'aéroplane devien:
dra un mode de locomotion aussi commode 'j G'est pour Tenfout de l'puvrier surtout
eten même temps plus rapide et peut être j que la (Gongrégation est précietise. Lij les
plus sür que l'automooile, |i beaux noms de liberté, d'égalité, de frater-
nitó ne sont pas détournés de leur sens.
M, Lambot n'est ni un aviateur, ni un
constructeur d'aéroplanes, mais dés la pre
mière heure il s'est attaché a 1 étude du pro-
blème du plus lourd que l'air sa belle
conférence dp )8 décembre a montrée qu'il 1
connait merveilleusenient son sujet et que sa 1
parqle agréable se p ête parlaiiernent a la
ruigarisation.
Aussi ne sera-t-on pas supris d'apprendrë
qu'il a été chargé de donner le cours d'avia?
tion qui s'ouvrira procbaincment a l'école
des Arts et Métiers a Bruxellcs.
Fète charmante, intéressante lout point de
vue, quo cello qui fut donnéo mardi soir au
(VOLKSHUIS par M. Karei van Rijn, du
theatre fiamand d'Anvers.
Ta section yproise du DAVfDSFONDS, et
le eercle EXCELSIOR avaient eu l'hpureu-
quds ii lui arrivait de sentretenir. se pensée de s'unir, pour offrir a leurs mem-
Au sutpms, autorite e.césiastiquc a eer- bres et au public yprois une séance, dont
t fié ct ptouvé que le Roi s était mis en règle beaucoup gardcront lougtemps le souvenir,
avec iss prescriptions de la loi religieuse. j M. van Rijn, qui n'était connu que de quel-
Combicn de ceux qui Je bonnissent sont ques amateurs de theatre, vit rapidement croi-
motns scrupuleux j ire sa renommée, grace l'habile publicité
Un chrétien se rappelle d aideurs toujours j qui fut organisée en sa faveur, et il conquit
Ia parole evangéiique que celui qui n'a imméidatement les sympathies et l'admiration
jamais pécbé lui jette la première pierre I
D'autre part, le vrai pafiote, s'inspirant
de son loyalisme et de son souci de sauve-
gardcrle principe d'autorjtécontre les mene'es
des ctinemis de Ia patrie, sait imiter la con
duite des deux dignes fils de Noé et jeter un
voile sur les défaillances hum tines du chef
de la familie nationale.
C est pourquoi nous de'plorons viveméht
l'attitude
de ses auditeurs.
.Les scénettes De Neus traduction d'une
scène fameuse du Cyrano de Bergeracde
Rostand, - De Broek In den Schouw
burg, - el hel .Tubileurn der moedige Ke
gelaars.»; furent djtes par M. van Rijn, avec. un
art parfait.
(Mais oü il est incomparable, c'est dans l'ex-
écution successive des sept röles de la pièce
inconvcnante qu'ont eue, en l'occu Brand in den Jongen Jan», oeuvre du Hol-
rence, beaucoup de nos compatriotes nous
pjotestons non moins coatte ia tolerance ex
cessive dont on a fait preuve jusque dans !a
capitale et en face du cercueil.
A Paris même, oü ion ne-se pique point
de rigorisme' en ces matières, les mystères
élyséens trouvent plus de protection que cela
cont.e ies irreverences de la foule.
Nous regrettons également, une lois de
plus, que trop de Beiges ne sachent pas faire
ie cepatl entte le caractere privé et le carac-
tère public, et que, dans notre region surtout
cette mentalité se double de 1 apathie du
tempérament ou dela mvsquinerie pour faire
tort aux demonstrations nécessaires du loya
lisme.
Paix au mort
Ltndi 27 décembre 1909, a 5 heurer,
téanee publique du Conseil Communal.
1° Ecois induotiielie budget 1910.
2" Finances communales budget 1910.
La conquête de lair, la possibilité de se
mouvotr librement dans l'air sans appui sur
landais H. Ileyermans. On assiste dans le ca
binet du juge d'instruiction a l'interrogatoire
des injculpés el des témoins clans une affaire
d'infeendie. M. van Rijn mul.ti.plie sa pefsonna-
lité aveje une aisance si remarquable, et incarne
si parfaitoment chacun des personnages cpii ap-
paraissent sur la scène, que 1c spectateui' non
prévenu, serait convaincu que sept acteurs
différents ont défilé devant lui; l'illusion est
telle, que même le speclateur prévenu ne
parvient pas a trouver une ressemblance quel-
conque, soit dans les traits de la physionomie,
soit dans l'accent clc Ia voix, soit dans les
gestes.
Nous sommes heurcux de joindre nos féii-
citations aux appiaudisscmenls chaleurcux, qui
ont accueilli M. van Rijn a I issue de la séance
de mardi, et nous exprimons fespoir, qu'il
veuille dans quelques années, gratifier nos
concitoyens d une nouvelle representation.
Nous 110 pouvons négfiger, en terminant,
do mention ner la participation gracieuse que
la Symphonie du hfuziekkringdonna a
cette fête, sous la direction de M. Lucien Ver-
haeghen.
1*
C'est bien aiusi qu'on peut qualifier cetto
Gongrégation de St-Martin qui eéléhrait
dimanche dernier, sa tc-te titulaire de lTm-
maculée Conception.
A cette occasion, parents et amis des Coa-
gregamstes avaient été admis a visiter l'oasis
et a s'y reposer pendant quelques trop
courts instants.
lis se sont rendu coiupte de ses multiples
attraits et plus encore de ses inestimably
biet ftits.
Mais, h. Fombre de la croix et sous les re
gards de leur céleste Mère, les congrégs,
nistes apprenuent h connaifre cette vraie
liberté quignorent ks esclaves du vice-
cette égaliié dar s Ie Christ, !a seule qui soit
dans 1 ordre et d'ailleurs la seule possible
ici-bas enfiu cette douce fraternité d'en,
fflnts de la même céleste Mère, qui ne riva-
lisent entre eux que d'ardepr dans Ja jnatii-
festafjou de leur piété filiale,
Les bienfaits de cette fraternisation au
pied de l'autel impress'onnèrent vivemeut
ies visiteurs de 1 oasis et miieut tout natu-
rellemert cur les lèvres du R. 1'. Thomas la
parole des Bjcritures tQuam honutn fratras
habitare in mum
La Cnambre écoute debout la déclaration
faito par M. Scbollaert, ministro de i'Iuté-
rieur et de l'Agriculture
II y a, dit-il, jour pour jour quarantc-
quatre aus que Leopold II, ap; èsavoirprato
le seriuent constitutionnel et pris possession
du Tróae, pron mgait, lo 17 décembre 181)5,
devant les Chambres assemblees, ces paroles
mémorables
8 Si jo ne promets a la Belgique 111 un
grand Règne, comtne celui qui a ioijjjdéson
independence, ra un grand Roi. comtne celui
qu(> nous pleur ns, je lui promets du ntoiu
un Roi belgede cceur et d'ame, dont la via
entière lui appartient
Lotte promesse, vous le savez. Messieurs,
a été t"nue ei dépassée.
Le Souverain dont nous pffiurons la perta
sist co u sac ré tout entter a la grandeur et»
la pro-périté de la Patrie. II l'a, par sa clair
voyance, son énergie, savolonté, dotéed'uue
vaste et admirable colonic.
I! l'a grandie et élevée parmi les Nations,
La Felgiquo reconnaissante ne l'oublieiu
point.
- Désormais nos esperances reposeut si"1
1 hériMi t' do la Couronne. Nous reportcro®
sur lui Jtolrc. dóvoucment et notre fidélil»
pour pouisuivie, sous sa direction, l'oeuvrt
g'orieuse du règne qui vient de ftnir.
M Cooreman, président ('e la Clittniba-I
rend a sot; tour uu supreme hommage
Roi défunt.
La Cbambre decide de suspendre sos b-
vaux cn signs de deuil et d'assister en corps|
aux funérailles rovales.
M. la Prés'dent annonce la mort do
Fossion, dój utó socialists de Namat', e,l
pronorcj quelques paroles de deuil
quolles s'assoeient le gouvernement ct-
Horlait et itambuisiü.
M. Vuiidcrvelde développe, sorsToraic1'1!
nrtion d'orlre, les motifs pour D squejsJ
sccialistes ne parliciperont pas a la 'I
tion de PAdres.se et propose que Ia
sion de celle ci se fasse en séance P' aif
M. lo Président. La comité secret»
demandé par plus de 10 membres.
Vandervelde. Dans ces rondit"?".!
notre préseDce deviant inutile. (Les me' j-
de l extréme gauche quiltenl la sa'
séances).
La Cnambre se constitute en comité se"
M. Scbollaert fait, p tri an
mort du Roi ct donne fficturo dela'10 I
tion qu'il a faite a lx Cnambre. ,,.0|lli
Aprf's une allocution do M.
Simonis, président, la séance est m
signede, deuil.