NOËL! Marei var Mijn m PENSEES DJ VERSES Hepos dominical PHARMACIEN DE SERVICE Jus!ice a rendre Conseil Commuii'al S989 8S ©O© Une Oasis A la Chambre Le Sénat 'J$ tP s& dfr #5 pi W, pi pi pi Monsieur le Bourgmestre d'Ypres ne recevra pas ie Jour de Fan. Monsieur le ChanoineDe Brouwer euré-doyen de St Martin, ne re cevra pas le Jour de Fan. Monsieur le Procureur du Roi, ne recevra pas le Jour de 1'an. i* i, v iaiiott Vendredi 17 Décembre Mercredi 22 Décembre cr«'i i \cf-4g.' Le service funèbre célébré Mercredi, a 10 beures a l'église de St Nicolas a été particu- lièrement solenuel. Coïncidant avec les funérailles de Leo pold II, toutes les families Yproises ava'ent tecu a s'y faire représenter. Des souve irs mortuaires avec le portrait du Roi ont été distribués pendant l'offrande. L'école régi- mentaire y assistait en corps. La décoration de l'église était trés réus- sie. Le choeur entièrement tendu de noir, formait un ensemble parfait avec le ma- jestueux catafalque surmonté du mauteaiu royal bordé d'hermine, de la couronne et du sceptre. Das drapeaux beiges et congolais endeuil- lés, l'écusson de Belgique et les écussons des neuf provinces formant tropbées aux colonnes du temple, un vasto dóme fixé a la voute couronnant l'ensemble, et un trés brillant luminaire, offraient un coup d'ceil trés impressionuant. Le service solennel pour S.M. Leopold II sera chanté en l'Eglise St-Martin le Mardi Janvier, a 11 h. II est a espérer que tous ceux parmi les fidèles, qui ont déja acquis une certaine pratique de chant Grégorien, tiendront a honneur de rendre ce service aussi solennel que possible en prenant part au chant et qu'ils ne refuseroDt pas de s'y preparer par les quelques repetitions auxquelles ils se- rout conviés. NoëlNcël Chant clair et joyeux, caril lon ineffable qui rompt soudainement le silence de la nuit, en plein deuil de la nature désolée et glacée Vraie fête du renouveau de la vie spiii- tuelle et liturgique, que célèbrent des canti- ques intiniment doux et non moms joyeux que les alleluias de Paques. Fête univer- eelle, que célèbrent avec autant d'entrain que nous mêmes les peuples séparés de l'Eglise ronraine. Fête a 1'égFse, fête au foyer, fête dans les milieux mondains inênre, taut e9t grand l'événement commémoré en la nuit du 25 dócembre. Fête qui veut pour témoins ces soleils semés a profusion dans l'espace par oe même Dien qui se fait si petit dans la crcche fête que couronne le souvenir des Mages qu'nne éloile nouvelle guida jadis vers le berceau de l'Enfant-Dieu. La science des astres cependant a fait de» progrès prodigieux depuis l'époque des savants Rois Mages. Et tandisque des im- pies se vantent d'avoir éteint les lumières du ciel, les savants a i'envi reculent tou jours davantage les limites de l'espace stellaire et apportent au pied du Dieu de la crèche le tribut toujours plus riche de leur science, confondue devant l'immrnsité et la splendeur de la créatioD. En ce moment ils s'efforcent de décliifï'rer l'énigme de la pluralité des mondes habités. Et a mesure que s'élargit l'univers connu, Aussi bien, a méditer les abaissemeuts divins de la crèche, peut-être est-ce précisé- ment a raison de uotre infimité et de notre misère excessives quece Dien d'amour nous achoisis pour objet particulier de sa bonté infinie. Combiea volontmrs cependant notre pen- sée s'en va peupler ces milliards de mondes issus, comme le notre, de la nébuleuse chaotique II semble que ce sffit a la fois blasphemer et pousser l'orgueil a ces der- nières limites que de nous croire, nous Terriens, seuls intelligents, seuls créés a 'image do Dieu, dans co sublime univers. 1 Dans les rares moments de lucidi'é que lui laissentdes aberrations incessantes,notre raison se révolte a l'idée que, sur d'auties sphères, d'autres êtres raisonnables,témoins comme nous de la puissance, de la sagesse et de la bonté divines, fassent preuve de la même déraison et qu'il s'ólève de ces mon des a l'adresso du Maitre de l'univers, le même eneens maudit d'orgueil et de perver- sité. Nousne communiquerons peut-êtrejamais avec nos frères des autres mondes. Mais qui sait si eux, plus intelligents que nous et restés mieux doués,ne connaissent pas notre décbéance et nos ingratitudes toujours re- nouve'ées. Qui sait si ce n'est grace a leur commisération et a la puissance de leur intercession que l'humanité tsrrestre est toujours épargnée depuis le deluge et qu'après tant de miséricordieux avertisse- mënts (maladies, orages, tremblements de terre, etc.) nous n'avons déja tous péri dans la pulverisation de notre globe, ii l'instar des destructions de mondes dont nous pou vons lire le récit, de nos yeux, dans le livre ouvert de l'immensité cosmique. Mais nonL'intereession de tous les surhommes, de tous les sous-anges des autres globes ne suffirait pas a expliquer la clémence divine. Pour comprendre une telle miséricorde, il nous fallait cette évidence d'un amour infini qui éclata jadis aansla nuit de Noël, sous le ciel étoilé d'Orient, au fond d'une crèche réchauffée par le souffle de deux créatures sans raison... Noël 1 NoëlGloire Dieu Eh bien superbe, o pi tit dieu, voici le grand Dieu vivant qui s'abaisse pour te con'ondre l'hoamae se fait dieu par l'or gueil, et Dieu se fait hoirmo par condescen- dance. Bossuet 1*1 Beth'óem G'est la Iralcheur des aurores c'i st le premier sourire du c:el c'est ie souffle pur et léger qui étabht Fame dans je te sais quel azur, !a remplit de je nesais quels parfums, .comme ceux qui monterst uans nos rêves, quand nons soageons au paiadis joyeux ofi s'ébattajt le pixmier bom me. Betbléem II y a un air de iêle dars ce om, il éveille en f< ule des bruits lointams, comme des chants angéiiques et des bruis- sement: d'ailes DAs que. notre cajur ie pro- nonce, aussitot l'imaginat'on y suspend tous s carillons de Noël, toutes les impressions joyeuses de l'r-nfance. Sertillanges les penseurs s'mtéressent p'us passionné- ment a leurs recherches. Avec eux, ils se demandent si des êtres pareils aux Terriens n'habitent point une foule de ces mondes, notamment cette pla- nète aux reflets de sang dédié au dieu de la guerre. Et, devancant leur découverte, no3 savauts discutent déja Fhistoire et la neutra- iité de ces frères planétaires. Les habi tants de Mars, dit l'un d'eux,en voyant no're placète si luraineiise, si blanche et si pure, s'iniaginent probablement quelle est un séjour paix perpétuells, oü Ie mal n'a pu naitre, c les fleurs du bien sont seules écloses, oü tout est beau, trut est vrai tont est bon... ASsurénient, si quelque messager céleste ven ai t leur afflriner que lhumaniié de notre globe est partagée en troupeaux parlant diflérentes langnes et dirigéspar des gouver- j Le roi chrétien qui affirms son droit pour ea user en chrétien, affirms en même temps tous les autres droits et tous ces droite affirmés ctconbrmós se rangeant autour du d oit royal lui fout uu invincible rempart. On dit que les rois s'en vont. Si ies row s'en vont, les tyrans viennent, 0 roi, si vous voulez durer, défeudez- nous des tyrans 1 Que la religion, que la I familie, que la propriété, menacées de toutes j parts, soient gardens par vousNous ne vous demandons pas des charges de cour. des faveurs, de vaines pompes. Nous vous fo urm rang, même au prix de notie sang, ique, au sein duquel règne une j tout ce qu'il faut pour entrètenir tout ceia, pour suffice aux besoins et a la spie,, deur du trone mais garantissez-nous la liberie de l'autel, i'honneur de la conscience, la eécu- i ité du foyer 1 j Pour ssuver cos biers qui sont on peril, affirmez la justice 11 se ciaignez pas qui! manque autour de vous des bras et des cceuts pour soutenir le trace, et des poitrines pour nenients rivaux dont lo premier ministère 1 vous 'a"'e uu remPart contra les assassins. est le min'stère, de la guerre, ils s'imagine- raient que ce messager se joue de leur bonne foi et se plait a peindre notre monde sous de fausses couleurs car comment admettre qu'une planète si belle de loin puisse être ba'bitée par une bumanité si peu intelli gente il e-,t vrai qu'en détinitive la Terie n'a pas grand poids dans la Creation. Elle est l'nne des plus petites et des plus médiocres pla- nètes de la familie du soleil, et le système solaire lui même n est qu un minuscule canton dans la population sidérale. Neus sommes littéralement perdus dans l'immen sité comme une imperceptible fourmilière Sans doute, b s dessins de Dieu ne doivent pas se mesurer au kolomètre et a la toise. Et si notre Terre est minuscule, notre amo, créée a l'image de Dieu, a cerlainement plus de prix, a ses yeux,que la matière inanimée des globes géants. Le mystère de Bethléem est la pour l'attester, tout en confondant notre esprit. Qu'est ce que l'bomme, mon Dieu, pour q^e vous daignioz vcus souvenir de lui, et le fils de rhomme pour que vous daiguiez le visiter Louis Veuillot Sacbez, Roi, que la souveraine puissan ce vous est accordce den hüut, alin que la vertil soit aidée, que les voies du ciel soient argies, ct que J'empire de la terre serve lempire du ciel. Saint Grégoire Samedi a5 Décembre (Noël) A. W'ÉCKESSER, rue de Dixnaude, 68. Dimanche 26 Décembre igog L. AERTSENS, Marché au Beurre, 9. Des morts il ne faut parler qu'en bien. Telle est la regie chre'tienne. Mais nous reeonnaissons volontiers que le silence absolu sur les fautes n'est pas toujours possible, surtout lorsqu'il s'agit de person- nages publics ayant nécessairement leur place dans l'histoire. Les circonstances même, et les exigences modernes de la curiosité publique achèvent souvent de rendre la chose impossible. Mais puisque tel est malheureusement le cas aujourd'hui, il n'est que plus nécessaire, pour nous, cathoüques. de redoubler de dé licatesse chrétienne et d'accompagner les ré serves qui simpos-nt de la tranche mise en lumière d.s vertus du royal défunt. Or, il faul ie proclamer hautement, le roi de lacatholique Belgique s'est toujours com- porté publiquemeni ea chrétien, et loin de rougir de son Dieu, il a en maintes circons- tancesdonné de nobles lecons aux mécréants, voir a des catholiques des plus quilifiés. A l'étranger cornmc dans le pays il a tou jours tenu a remplir ses devoirs religieux, sans aucun respect humain, a la frre des étaigncur d'étoiles de la France magon- nique comme devant nos braves populations fbimandes élifiunt ii l'óccasion nos campa- gnards ou nos pêcheurs du littoral auxquels il se inêlait pour assister a la grand'-messe, notamment a, t'humble église de Mariakerke. Et chacun sait que cette fidélité au devoir chrétien s'est manifesté jusqu'a sa dernière heure. Ge courage chrétien et cette fidélité perséve'rante pèseront certainemcnt d'un grand poids dans la balance de la Justice divine. Disons aussi que dans quelques années s'élèvera au coeur du pays une monumentale basilique nationale dédie'e au Sacrc-Goeur la remplacunte peut-être de Montmartre —et la Belgique catholique n'oubliera jamais dans ses prièresque Leopold II en fut l'inspirateur. Mais un titre d'honneur impérissable pour la mémoire de noire second Ro:, c'est la puissante impulsion ct l'appui qu'il a donnés a l'oeuvre d'émancipaiion, de civilisation et d'évangélisalion des races congolaises. II serait superflu d'insister la-dessus. Comme l'a dit le Patriote L'histoire op toute gloire a droit a sou ebapltre, Saura do, ner an Eoi son plus glorieux tilre Gelui de Civil'sateur. Aussi, comnre lont rappelé NN. SS. les Evcques, le défunt souverain du Congo est assure de l'intereession reconnaissante de la jeune Eglise Africaine, Rappelons encore une noble parole de Le'opold II que ie Giel aura entendue. Lors qu en 1884 le ministère dela restaurationn s'occupa d élaborer une loi scolaire destinée j h remplacer la loi de malheur, il se trouva j qu'il était divise sur ia question de l'incrip- 1 Hon de la religion au nombre des branches j de l enseignement. Le roi s'enquit des hési- t (ions ct y mit fin par cet avis Eh quoi, Ies enfants beiges ne plus recevcir a l'éco'e lr .Venseigneaient du cathécbisme? Mais c'est impossible Disons encore que !e Roi se recommaimait volontiers aux prières des prêtres avec les- j l homme j Sans avoir lu les récits de ceux terre, est un rêve aussi ancien que lui-même les tentatives faites dans eelte j versèrent les deserts africains, voie furcnt ties nombreuses mais il a fallu altendre jusqu'au XXC siècle pour assister aux véritables débuts de sa réalisalion. Dans une conférence trés claire, accom- pagnée d'une série de projections lumineu- ses, M. l'iogenieur Lambot a 'exposé Samedi dernier, le problème de 1'aviation, devant le notnbreux public choisi qui suit régul èrc- rnent les seances du Cercle Excelsior A l'aide de graphiques et de schémas pro- jetéssur l'écran, il expliqua d'aborJ ia tech nique du vol des insectes et des oiseaux. II en est apparu une difference trés nette entre la facon de voier de ceux ci et de ceux la, a Fimpossibilité pour 1'homme de songer a imiter,a singer la nature a l'aide de procédés ïïiécaniqucs. Dans la seconde partie de sa causerie, M. Lambot mit en lumière les piincipes qui sont a la base de la construction et de la di rection des aéroplanes,les difficulfés ava'nere et les appareils a l'aide desquels on a re'ussi a les surmonter. II finit en faisant voir sous des angles divers les appareils les plus con- nus, ceux que les semaines d'aviation de PUi qui tra on s'imagiö( sans peine le charme de ces ilots de verdur semes avec fa'reimonie dans un ocean d, sable aride et torride, souvent démonté l'Apre sitnoun. Mais qu'est-ce done quo la vie si ce n'es un voyage a travers un monde désolé pa, le vice, le scepticisme ou la désespérant! tristrsse du terre-a terre La oü ne coulee point les vraies sources de vie, c'est forc^ ment la stérélitó et la mort, et des miraoec trompeurs y remplacent seuls les fra^ ombrages que l'ame réclame impérieuSe ment. Heureuse la jeunesse qui, déja aux pri8e8 avec le souflla desséebant du siècle méfie des mirages décevants et sait tro'uve le chernin de l'oasis ou coulent los raux vivifiautes du Sauveur C'est la q i'elle retrc mpe ses forces apaise sa soif d'idéal et puise le courage nécessaire pour fournir une nouvelle étape a travers le dangereux désert. Et les charmes de cetie oasis n'oul rien des illusions qu'offrcbt les vains miragesd monde rien des déiices do Capoue ni'des Reims, de Tournai et de Spa et les exploits mortels plaisirs qui amoliissout et fatigiiön( ri'riQtflnrip i« AP io M jnr-hp 1 au lieu de déffisser et do retremper II est d'beureux asiles oü l'enfant du riche est lougtemps soustrait aux périls ciq moa. de. Ma's l'enlaut <je Touvrier se trouvê exposé beaucoup plus tot a ces perils. fie bonne heure, de faux amis de 1 ouvrier s'etlorceDt de ravir 4 celui-ci, avee sou piu. idéal et ses immortelles espérarces, les seuls tréaors, le seul heritage auquel il lui soit souvent permis de prétendre. d'Ostende et de la traverse'e de la Manche ont rendus célèbres. Les progrès réalisés dans le cours d'ucd seule annéccn janvier 1908, on enregis- trait officiellement, pour la première fois, un vol cn aeroplane de j minute et deipie, en décembre de la même ar.ne'e, le record de la du;ée dépassait 3 beures! ces projets si rapides permettent d'espérer que dans un avenir assez rapproché, i'aéroplane devien: dra un mode de locomotion aussi commode 'j G'est pour Tenfout de l'puvrier surtout eten même temps plus rapide et peut être j que la (Gongrégation est précietise. Lij les plus sür que l'automooile, |i beaux noms de liberté, d'égalité, de frater- nitó ne sont pas détournés de leur sens. M, Lambot n'est ni un aviateur, ni un constructeur d'aéroplanes, mais dés la pre mière heure il s'est attaché a 1 étude du pro- blème du plus lourd que l'air sa belle conférence dp )8 décembre a montrée qu'il 1 connait merveilleusenient son sujet et que sa 1 parqle agréable se p ête parlaiiernent a la ruigarisation. Aussi ne sera-t-on pas supris d'apprendrë qu'il a été chargé de donner le cours d'avia? tion qui s'ouvrira procbaincment a l'école des Arts et Métiers a Bruxellcs. Fète charmante, intéressante lout point de vue, quo cello qui fut donnéo mardi soir au (VOLKSHUIS par M. Karei van Rijn, du theatre fiamand d'Anvers. Ta section yproise du DAVfDSFONDS, et le eercle EXCELSIOR avaient eu l'hpureu- quds ii lui arrivait de sentretenir. se pensée de s'unir, pour offrir a leurs mem- Au sutpms, autorite e.césiastiquc a eer- bres et au public yprois une séance, dont t fié ct ptouvé que le Roi s était mis en règle beaucoup gardcront lougtemps le souvenir, avec iss prescriptions de la loi religieuse. j M. van Rijn, qui n'était connu que de quel- Combicn de ceux qui Je bonnissent sont ques amateurs de theatre, vit rapidement croi- motns scrupuleux j ire sa renommée, grace l'habile publicité Un chrétien se rappelle d aideurs toujours j qui fut organisée en sa faveur, et il conquit Ia parole evangéiique que celui qui n'a imméidatement les sympathies et l'admiration jamais pécbé lui jette la première pierre I D'autre part, le vrai pafiote, s'inspirant de son loyalisme et de son souci de sauve- gardcrle principe d'autorjtécontre les mene'es des ctinemis de Ia patrie, sait imiter la con duite des deux dignes fils de Noé et jeter un voile sur les défaillances hum tines du chef de la familie nationale. C est pourquoi nous de'plorons viveméht l'attitude de ses auditeurs. .Les scénettes De Neus traduction d'une scène fameuse du Cyrano de Bergeracde Rostand, - De Broek In den Schouw burg, - el hel .Tubileurn der moedige Ke gelaars.»; furent djtes par M. van Rijn, avec. un art parfait. (Mais oü il est incomparable, c'est dans l'ex- écution successive des sept röles de la pièce inconvcnante qu'ont eue, en l'occu Brand in den Jongen Jan», oeuvre du Hol- rence, beaucoup de nos compatriotes nous pjotestons non moins coatte ia tolerance ex cessive dont on a fait preuve jusque dans !a capitale et en face du cercueil. A Paris même, oü ion ne-se pique point de rigorisme' en ces matières, les mystères élyséens trouvent plus de protection que cela cont.e ies irreverences de la foule. Nous regrettons également, une lois de plus, que trop de Beiges ne sachent pas faire ie cepatl entte le caractere privé et le carac- tère public, et que, dans notre region surtout cette mentalité se double de 1 apathie du tempérament ou dela mvsquinerie pour faire tort aux demonstrations nécessaires du loya lisme. Paix au mort Ltndi 27 décembre 1909, a 5 heurer, téanee publique du Conseil Communal. 1° Ecois induotiielie budget 1910. 2" Finances communales budget 1910. La conquête de lair, la possibilité de se mouvotr librement dans l'air sans appui sur landais H. Ileyermans. On assiste dans le ca binet du juge d'instruiction a l'interrogatoire des injculpés el des témoins clans une affaire d'infeendie. M. van Rijn mul.ti.plie sa pefsonna- lité aveje une aisance si remarquable, et incarne si parfaitoment chacun des personnages cpii ap- paraissent sur la scène, que 1c spectateui' non prévenu, serait convaincu que sept acteurs différents ont défilé devant lui; l'illusion est telle, que même le speclateur prévenu ne parvient pas a trouver une ressemblance quel- conque, soit dans les traits de la physionomie, soit dans l'accent clc Ia voix, soit dans les gestes. Nous sommes heurcux de joindre nos féii- citations aux appiaudisscmenls chaleurcux, qui ont accueilli M. van Rijn a I issue de la séance de mardi, et nous exprimons fespoir, qu'il veuille dans quelques années, gratifier nos concitoyens d une nouvelle representation. Nous 110 pouvons négfiger, en terminant, do mention ner la participation gracieuse que la Symphonie du hfuziekkringdonna a cette fête, sous la direction de M. Lucien Ver- haeghen. 1* C'est bien aiusi qu'on peut qualifier cetto Gongrégation de St-Martin qui eéléhrait dimanche dernier, sa tc-te titulaire de lTm- maculée Conception. A cette occasion, parents et amis des Coa- gregamstes avaient été admis a visiter l'oasis et a s'y reposer pendant quelques trop courts instants. lis se sont rendu coiupte de ses multiples attraits et plus encore de ses inestimably biet ftits. Mais, h. Fombre de la croix et sous les re gards de leur céleste Mère, les congrégs, nistes apprenuent h connaifre cette vraie liberté quignorent ks esclaves du vice- cette égaliié dar s Ie Christ, !a seule qui soit dans 1 ordre et d'ailleurs la seule possible ici-bas enfiu cette douce fraternité d'en, fflnts de la même céleste Mère, qui ne riva- lisent entre eux que d'ardepr dans Ja jnatii- festafjou de leur piété filiale, Les bienfaits de cette fraternisation au pied de l'autel impress'onnèrent vivemeut ies visiteurs de 1 oasis et miieut tout natu- rellemert cur les lèvres du R. 1'. Thomas la parole des Bjcritures tQuam honutn fratras habitare in mum La Cnambre écoute debout la déclaration faito par M. Scbollaert, ministro de i'Iuté- rieur et de l'Agriculture II y a, dit-il, jour pour jour quarantc- quatre aus que Leopold II, ap; èsavoirprato le seriuent constitutionnel et pris possession du Tróae, pron mgait, lo 17 décembre 181)5, devant les Chambres assemblees, ces paroles mémorables 8 Si jo ne promets a la Belgique 111 un grand Règne, comtne celui qui a ioijjjdéson independence, ra un grand Roi. comtne celui qu(> nous pleur ns, je lui promets du ntoiu un Roi belgede cceur et d'ame, dont la via entière lui appartient Lotte promesse, vous le savez. Messieurs, a été t"nue ei dépassée. Le Souverain dont nous pffiurons la perta sist co u sac ré tout entter a la grandeur et» la pro-périté de la Patrie. II l'a, par sa clair voyance, son énergie, savolonté, dotéed'uue vaste et admirable colonic. I! l'a grandie et élevée parmi les Nations, La Felgiquo reconnaissante ne l'oublieiu point. - Désormais nos esperances reposeut si"1 1 hériMi t' do la Couronne. Nous reportcro® sur lui Jtolrc. dóvoucment et notre fidélil» pour pouisuivie, sous sa direction, l'oeuvrt g'orieuse du règne qui vient de ftnir. M Cooreman, président ('e la Clittniba-I rend a sot; tour uu supreme hommage Roi défunt. La Cbambre decide de suspendre sos b- vaux cn signs de deuil et d'assister en corps| aux funérailles rovales. M. la Prés'dent annonce la mort do Fossion, dój utó socialists de Namat', e,l pronorcj quelques paroles de deuil quolles s'assoeient le gouvernement ct- Horlait et itambuisiü. M. Vuiidcrvelde développe, sorsToraic1'1! nrtion d'orlre, les motifs pour D squejsJ sccialistes ne parliciperont pas a la 'I tion de PAdres.se et propose que Ia sion de celle ci se fasse en séance P' aif M. lo Président. La comité secret» demandé par plus de 10 membres. Vandervelde. Dans ces rondit"?".! notre préseDce deviant inutile. (Les me' j- de l extréme gauche quiltenl la sa' séances). La Cnambre se constitute en comité se" M. Scbollaert fait, p tri an mort du Roi ct donne fficturo dela'10 I tion qu'il a faite a lx Cnambre. ,,.0|lli Aprf's une allocution do M. Simonis, président, la séance est m signede, deuil.

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1909 | | pagina 2