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Samedi I Janvier 1910
10 centimes ie N°
45 Année N 4610
Les E Ir enne s Pontificates
li él! ex ions de fhsKTannée
Pensets diverses
Bendez a César...
Visite royale a Ypres
ALCOOL E
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L'Association des Journalistes Catho-
liques ouyre aujourd'hui la souscription
annuelle (les 'étrennes Pontificates," sous
le haut Patronage de Son Eminence le
Cardinal Merci er, Archevêque de Ma
lines et de NN. SS. les Evêques de Bel
gique.
II y a quelques semaines, FEpiscopat
conviait les catholiques a s'unir au pied
des autels, pour célébrer, par des priè-
res, le XXVe anniversairc de la consécra-
lion episcopale de Mgr. Sarto, aujour-
d bui S. S. Pie X. Le Dimanche 28 No-
veinbre, la Belgique entière, jusque dans
ses haraeaux les plus reculés, vibrait
d un menie sentiment de reconnaissan
ce et d'attachement au Pontife Romain.
Une foi vivante appelle des oeuvres
et celui qui aime véritablement ue sau-
rait se cönteuter de manifester settle
ment en paroles son affection et son dé-
vouement. A l'heure présente, le Souve-
rain Pontife est obligé de compter sur
1 appui généreux et spontaué de ses en-
fan ts pour subvenir aux lourdes charges
de sou auguste ministère. A mesure que
Fardeur de nos zélés missionnaires ëlar-
git le domaine de l'Eglise par la cönquê-
te des antes païennes a Jésus-Christ, les
rfécepifeés malërielles s'accroissent ét
appcllent chaque jour de nouveaux sa
crifices. De tous cötés e est vers le Pas
teur Universel que se. tournent nos Frè-
res, attendant de Lui l'aide propice, soit
pour crécr, soil pour consolider les oeu
vres nécessaires a la propagation et a la
préservation de la foi dans le monde.
C'est uil devoir pour quiconque veut
être un veritable enfant de l'Eglise, de
prendre sa part. 'du fardeau et de cher-
ch-er a seconder dans sa tache le Chef
suprème de la Calholicité, devoir bien
doux a qui le comprend et auquel les
Catholiques toelges n'ont jamais failli.
Chaque année, encouragés par leurs
Evêques, ils ont répondu avec le plus
bel emppesscment a l'appel de 1'Associa
tion des Journalistes Catholiquesil en
sera encóre ainsi cette' année et la XIIe
liste de souscription u-aura pas mollis
de succes que ïes préeëdentes, nous en
avons l'absolue confiance.
Le jubilé sacerdotal du Saint-Père ex-
citera encore le zèle de nos amis; ils y
yerront l'occasion de manifester avec
éclat leur iiiébranlable 'fidélité au Siège
Romain et Peur affection pour la per
son 11e du Vénéré Pontife S. S. Pie X.
La souscription est ouverte dès ce
jour. i
La liste de'sousenption sera publiée en
mê'me temps par tous les journaux ca
tholiques du pays.
hes ïioms des souscrip tcurs sel-ont
réuiiis dans un album qui sera remis
au Saint-Père avec le produit <le la'; sous
cription.
Lo Bureau de 1'Association des Jottr-
v
Le President.
Jules Moiilinasse.
- Le Secrétaire.
Léon HJfallié.
nalistes Catholiques:
Les Vices-Presidents,
Fernnnd Neuray.
Jean van Meuten.
Le Trésorier.
Franz De Ceuster.
O11 peut addesscr les souscriplVons lau
bureau du Journal ou a M. LÉON MAL-
LIE, Secrétaire, 7, rue de la Têtd-d'Or,
Tournai, <f
Le Chanoine de 'Broulwer, ctfré-
doven. fr. 100.00
Mr et Mme Ernest Fraeijs. fi". 100.00
Éi Éi t» ÉS ÉS ÉS ÉS ÉS
La 8760me et dernière h&iire* de Famiée
'a sonner.
C'est l'heure de l'examen de c< mscience..
8760 heures Chacun oserait-xl prétendw
qu'il a bien employé toutes ces houres et
qu'il en a fait un juste partage^ rendant a
César ce qui revient a César, et a Dieu ce
qui revieat au Maltre de la vie
J'entends déja certaines personnes pré'
teedfiment fort affairées, répondre qu'elles
n'ont pas le temps de faire eet examen de
conscience.
Faisons-le charitablem-nt a leur place
11 n'est certainement pas exagéré de dire
que la plupart des gens qui passent pour
affai,és (eominercants, industriels, fonction-
naires, etc.) ne consacrent, en moyenne, a
leur travail que 8 ou 9 heures tout au plus
(et nous fermons les yeux sur les bouts de
causette et les bi uts de somme ou de sieste
flémarde dont s'agrémente leur travail
Ajoutons-y 7 heures de sommeil, toilette
comprise; 2 heures pour les repas et une
heure pour des devoirs divers, sociaux, ci-
viques, etc.
II reste 5 heures, en moyenne, par jour
(jeuts iértés et congés comrris, c'est-a-dire
plus d uue centaine de jours) qui sout a peu
prés uniquement consacrés aux voyages,
excursions et promenades, a la lecture des
journaux et revues aux séances de café,
aux réunions de sociétés, au theatre, aux
conc rts, aux soirées intimes ou publiques,
a Ja musique, aux sports (tir, chasse,[pêche,
equitation, escrime, athlétisme, etc. etc
Mal ré cela, com bien se disent chrétiens
et prenneut prétexte e leurs afF&ircB pour
se préteudre empêchés do consacrer une
heure par Jour, unestule,soit un cin-
quiéme seulemcnt du total des heures libres
a Celui qui. depuis leur uaissance, leur
en a octroyé déja un quart de million, peut-
être le double ou le triple
Avouons que c'est d'uue générosité plutót
crasse.
É&£S£S££ÉiÉ££££l£SÉ£
Fin d'année Nouvel an
L'année, en s'enfuyan;, par l'axinée est suivie.
Encore uue qui meurt Encore un pas du
[temps
Eucore une limite atteiute dans la vie I
Encore uu sombre hiver jeté sur nos prin-
[temps 1
Le temps, les ans, les jours, mots que la
[foule ignore
Mots profonds qu'elle croit a d'autres mots
[pareils
Q land l'heure tout a-coup léve sa voix so-
[nore,
Combien peu de mortels écoutent ses con-
[seils
L'homme les use.hélasl ces fugitives heures,
Fin folie passion, en folie volupté,
Et croit que Dieu n'a pas fait de choses
[meilleures
Que les chants, les banquets, le rire et la
[beauté.
Quaud ses projets hatifs, l'un sur i'autre
[s'écroulent
Quand ses illusions nieurent a son cóté
Quand il sent le niveau de ses jours qui
[s'écoulent
Baisser rapidement comme un torrent d'été,
Aloi s, en chancelant, il e'écrie, il réclame,
II dit Ai-je done bu toute cette liqueur
Plus da vin pour ma soif, plus d'amour pour
[mon arne I
Qui done vide a la fois et ma coupe et mon
[cceur
Mais riea ne lui répond. Fit triste, et le
[front blême,
De ses débiies msius, de son souffle glacé
Vainement il reiuue, cn s'y cherchant lui-
[même,
Ce tas do cendre éteint qu'on nomme le
[passé 1
Victor Hugo
Ilénis, Seigneur, la grande aurore
Qui m'éclaire un nouveau chemin
Bén's en la faisant éclore
L'heure que tu tiens dans ta main 1
Si nos ans ont aussi leur germe,
Dans cette heure qui le renfevme
Bónis la suite de mes ans,
Comme sur les tables propices
Tu consacrais dans leurs premie s
La terre et les fruits de nos champs.
Que chaque instant, chaque minute
Te prie et te loue avec moi
Que le sablier dans sa chute
Entraine me pensée a toi
Qu'un soupit- a chaque seconde
De mon coeur s'élève et réponde 1
Que chaque aurore en remontant,
Chaque uuit en pliant soa aile
Te dise Toute heure est fidéle
Comple ta gloire en les comptant 1
Lamartine
Les bonnes aunées ne sont pas celles oü
Fon souffre, oü l'on pleure le moins, mais
celles oü l'on pêche le moins, oü Fon mérite
le plus Ici bas nous semons notre óterni-
té, et quelle est la semenee Ce sout noi
bonnes pensees, nos bonnes ceuvres, nos
petits mérites de chaque jour ce sont tou
tes les minutes qui composent nos journées
et dont l'ensemble forme le tout de notre
vie le temps, voila la semenee de l'éternité.
Si, pendant cette aunée, nous semons, com
me autant de petits grains d^fromeito toutes
nos minutes et toutes iq s beures 3ans la
terre éternellement féconde, éternellement
heureuse du royaume des Cieux,nous aurons
une bonne annce, en dépit du diable et de
ses compères.
St Francois de Sales
Le service solecnel pour S.M. Léopold II
sara chanté en l'Eglise St-Martiu le Mardi 4
Janvier, a 11 h.
II est a espérer qu8 tous ceux parmi les
fidèles, qui ont déja acquis une certaine
pratique de chant Grégorien, tiendrout k
honneur de rendre ce service aussi soleunel
que possible eo preuaut part au chaut et
qu'ils ne refuseront pas de s'y preparer par
les quelques répétitions 'auxquelle3 ils se-
rout conviés.
Le carillon s'est tu pendant les récentes
journées de deuil national. Seule la sonnerie
de l'heure a été maintentie.
Le Progrès prend prétexle de cette tolé-
rance pour faire preuve d'intolérance en
critiquant la suspension de la sonnerie de
l'heure les Jeudi et Vendredi saints.
Serait-il indiscret ds demander a notre
confrère pourquoi il n'a pas arboré son dra-
peau en berne a l'occasion de la mort du
roi Le royal défunt, ne méritait-il pas, a ses
yeux, cette petite marque de considération
Nous aimons mieux nous en rapporter, a eet
égard, aux paroles de notre confrère plutot
qu'ê son geste et croire a la parfaite sincérité
des condoléances qu'il exprime et au souve
nir reconnaissant qu'il garde du grand mo-
narque qui a contribué pour une large part a
assurer la grandeur et la prospérité de la
Belgique.
L'absence de drapeau n'en faisait pas
moins l'effet d'une sourdine mise au dithy
rambe,sourdine de bon jeu, sourdine-
repoussoir d'eft'ets plus lyriques encore, réser
vés pour des monarques de grandeur su
prème.
C'est un peu ce que fait le carillon. Con-
formément aux voeux du Progrès, il n'in-
terrompt pas sans raisons majeures un service
public. Deux jours par an seulement il le
fait, lorsqu'il s'agit de prendre part au deuil
de la nation chrétienne qui pleure la mort
du Roi des rois.la mort de Dieu fait hornme.
Le Progrèssi respectueux de la foi de.
nos pères surtout en période électorale, ne
saurait logiquement s'offusquer de cette
courts suspension d'un service pub'ic dont
1'importance n'est tout demême pas capitale.
Le moniteur du theatre n'a pas encore pro-
testé, que nous sachions, contre la relache
générale des théétres le Vendredi saint. Or
ce doit être autrement dur, pour un fervent
du theatre, de se passer, pendant vingt-
quatre beures, d'opérettes et de ballets que de
se passer de la sonnerie du quart etdu demi
quart a l'horloge publique.
'fr'*' if\ $T' §f' if
A Finstar des grandes festivités qui s'ou-
vrent généralement par un lêcher de pigeons
monstre,un nouveau règne débute régulière-
ment par un lêcherde criminels.
La clémence est une trop noble préroga-
tive de la royauté pour qu'il vienne a l'idée
de personne de blamerle roi Albert d'avoir
inauguré par l'exercice du droit de gréce un
règne qui s'ouvre sous de si heuréux aus
pices.
II n'en est pas moins vrai que cette se-
maille de mauvaise graine s'agrémenterait
heureusement d'un correctif un redouble-
ment de vigilance de la part des gardiens de
la sécurité publique. Notre population
compte.
Espérons que cela nous vaudra aussi une
plus prompte solution de la question de la
nouvelle gendarmerie.
Espérons encore, comme bienfaits locaux
du nouveau règne, un sérieux coup de collier
pour toutes les ameliorations en projet ou en
voie d execution'. Nous pouvons nous atten
dre, en effet, pour 1911a la joyeuse entrée a
Ypres de nos nouveaux souverains. Quel
événement sensationnel et marquant dans les
annaies d Ypres si la visite des dignes succes-
seurs et homonymes d'Albert et d'Isabelle
pouvait être signalée par inauguration du
canal Lys-Yperlée et par celle de tous nos
grands monuments restaurés; par celle aussi
de la nouve'le gendarmerie, du stand, du
ring compléte par un Rotten-roiv, du nou
veau Musée-bibliothèque, de la fontaine mo
numentale de la Grand'Place, du nouvel
hopital, des quais de gare abrités, etc. etc.
Pour le coup, la mémoire de Le'opold-le-
Batisseur serait effacée, a Ypres du moins,
par celle de Colaert-le-Rebatisseur d'Ypres,
Nous attendons avec confiance, nous souve-
nant que c'est au pied du mur qu'on con-
nait le macon.
C est eotendu 1 Les sciences les plus di-
verses (religieuses, médicales, sociales, etc.)
corroborées par la statistique et par l'obser-
vation quotidienne, sont unanimes a dénon-
cer la gravité du fléau alcoolique.
Et il n'est nullement exagéré de dire que
l'on ne saurait plus être parfaitement chré-
tien, de'mocrate ni patriote, sans apporter sa
contribution h la croisade antialcoolique et
réagir par son influence et par son exemple
contre la tyrannie du démon de l'alcool.
Mais ne nous faisons pas illusion! Ce dé
mon est vénéré a legal d'un dieu, et il
compte parmi ses adorateurs bien des
croyants abuse's, comme aussi bien des adep-
tes désillusionnés et en voie de conversion
mais dont l'esprit est prompt et la chair
faible.
Un torrent révolutionnaire sans précédent
dans l'histoire ne parviendrait pas a renverser
tous les autels érigés au dieu malfaisant. Et
qui done oserait se fiatter de de'ehainer ce
torrent
C est dire que pour réduire 1 ennemi, il
faudra se résoudre a une campagne iongue et
varie'e, avec ses attaques de front,'jmais aussi
avec scs embuscades et ses ruses. II faudra
également veiller a entretenir les forces et le
courage des soldats de l'armée antialcooli
que. II faudra enfin se re'signer a quelques
sacrifices, a une certaine tolérance, et se bor-
ner, en pre'sence de deux maux, a choisir lo
moindre.
Uu de ces maux d'importance moindre
c'est le tabac, qu'on substituerait d'ailleurs
fort bien aux langues d'Esope.
Mais lorsque, d'aventure, il devient nuisi-
ble, sa nuisance est négligeable en regard de
celle de l'alcool.
Et par contre, lorsqu'on y recourt avec
modération, quelles consolations et quelles
ivresses il nous procure, infiniment plus sub-
tiles que celles dont nous gratifie le meilleur
alcool 1
O les griseries délicieuses de la feuiile
aromatique 1 O les charmes"£délicats de ce
digne rival de Fencens qui semble vouloir di-
viniser notre cerveau et ,lui prodiguer, en
tribut, le parfum le plus exquis de la créa-
tion 1
Mais que parlé-je de griserie O la noire
calomnie Endossez a l'alcool, même pris a
dose modérée, ce crime inhumain de la
démence volontaire dont parleJSénèque
c'est raison. Mais lejléger nuagej qui monte
du calumet, loin d'obnubiler la pensée, la
dégage au contraire des impressions physi
ques et des viles matérialités et, suivant
1 expression du Dr Richet, il n'émousse la
sensibilité des organes que pour laisser plus
de liberté a 1 évolution [des fonctions psychi-
ques, -y
Tandisque 1 ajcool égare la raison et le
sens moral, le tabac n'a jamais porté atteinte
aux nobles facultés de l'entendement, de la
volonté ou de la sensibilité il n'a jamais
perverti le sens[moral^de[personne.
Et ses méfaits, possiblesjchez quelques in-
dividus seulement, ne commencent qu'a ce
deg-é d'abüs qui rend nuisiblesles meilleures
chosesi
Le labac, dit le savant hygiéniste Ro-
chard, est 1 auxiliaire du labeur intellectuel.
A la faveur de ce doux narcotique, l'idée
apparait claire et limpide a travers le petit
nuage bleuatre dans lequel le lümeur s'en-
veloppe.
Et Aurelien Scholl a écrit que - le tabac
est a l'esprit humain ce qu'est I'accómpagne
ment au ténor. II y a 35 ans que je fume
qumze e.gares par jour, et la pipe pour me
reposer. Je n'ai jamais" écrit moins de six-
cents lignes par semaine et je n'ai jamais été
maiade. Ajoutez a cela que j'ai une mémoire
de phonographe
burner 1 Plaisir noble entre tous et que
les plus nobles dames pre'fèrent a ceux de la
fine gourmandise et de lame'disance de salon,
«Maisoui,je fume! nous apprend la du»
chesse d'Uzès. Je crois même que j'aime
assez la cigarette. Et puis, les gens que ca
formalise d'entrer dans mon salon oü l'on
fume sont si amusants a observer 1
II n est même plus de five-o'clock distingué,
en Amérique du moins,sans quele program-
me porte Afternoon tea. A whiff of the
weed (une bouffe'e .de tabac). Et en Angle-
terre on commence a réserver dans les trains
des compartimen ts de i" pour les dames qui
fument (lady smokers).
La cigarette monte même sur Ie tróne et
plusieurs Reines européennes apprécient les
charmes de 1 herbe de la reine
Mais me voici en pleine aristocratie, alors
que je y isais avant tout k apporter au proleta
riat qu on veut priver de sa goutte consola-
trice, une juste compensation. Ge sera pouf
un prochain numéro.
Ne quittonspourtant pas les hautes spheres
sans ajouter que, même sous sa forme la
moins subtile, le tabac a ses entrées jusque
dans le Palais'de 'ti Nation, tout comme il
aromatise parfois notre petit Parlement
communal.i
Si notre de'puté Ernest ne caresse la démo-
cratique bouffarde qu'au milieu de ses élec-
teurs, par contre, notre député René, lors
qu'il lui arrive de laisser a Ypres sa tabatière
aimée, prise beaucoup, dans l'hémicycle,
l'empressement de son collègue Allard a lui
offrir de quoi Iégiférer avec plus de lucidité
u 5? Llillli
L usage du tabac constitue le plus souvent
un réel besoin, créé par l'habitude et c'est
ordinairement l'esprit d'imitation qui fait
contracter cette habitude dans Ie jeune age.
II semble d'ailleurs que l'homme ne puisse
se passer d'une sucette quelconque bébé, il
lui faut un tutécolier, son berlingotado
lescent, la cigarette plus tard Ie cigare, la
pipe... ou la chique.
JOURNAL
TPRES
©rgane 0atholique
de l'Arrondissement
•SS, -
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