w* #5" ar* of ar* m La crise de la dentelle 1fö Conseil Communal Soirée Tabagie PENSEES DIVEUSES Acles officiels Repos dominical PHARMACIEN DE SERVICE J La tombola de 1 Exposition. Yous voulez consacrer, c'est-a-dire bendre sainte, l'année qui commence Celui qui, seul est même de se suffire a Lui-même a Celui auquel nous di- 'sons Tu solus Sanctus, tu solus Do- minus, tu solus Altissimusnous ve- nons, nous qui ne sommes rien, deman- 'der de rendre nos personnes, nos fa milies, nos actes dignes de Lui.i Le cardinal fait ensuite, sur la signi fication du mot consécration une dissertation dont la caractère de haute érudition n'exclut pas la Clarté, limpi- de et tangible pour les esprits les plus simples. i Sa conclusion pratique est celle-ci Comment ferons-nous pour obtenir que 1910 soit effectivement pour nous une année consacrée Dieu? Je trouve la réponse 5 cette question dans les trois premières invocations du Patercette prière qui nous fut en- seignée par Dieu Lui-même. Que tous vos actes Soient animés d'une intention religieuseappelez sur vos Smes le regard de Dieu n'ayez pas un Inot de révolte contre Lui. II vous a promis Sapaix, qui h'est pas celle que rêve le monde. Toutes, 'tant que vous êtes, vous aurez pertainement A souffrir au cours de cette année. Celui qui permettra ces souffrances est 'Celui qui a dit Bead qui lugent(Bien- Iheureux ceux qui pleurent). ,Ge n'est qu'en souffrant pour Lui que vous Lui montrerez votre amour. Pendant les quelques lieures qu'est notre existence terrestre, ne restons pas agglutinés' k la créature, ne soyons pas esclaves des sens et des passions, mais élevons nos ccettrs et nos a mes vers Ce lui qui a promis k ses Serviteurs des récompenses ëternelles Le cardinal a dit alors en chaire la formule de la consécration. Le soir, k 8 heures, la cérémonie avait lieu pour les hommes. Plus de monde encore peut-être, que l'après-mi- di. Derrière le clergé, prennent place MM. les ministres Liebaert, Davignon, et De Lantsheere De Voider et Lejeune, mi nistres d'Etat M. le représentant De Sadeleer, ancien président de la 'Cham- bre; M. le sénateur Dupret; M. de Beau fort; MM. Nerincx, Coifs, Wauwermans, députés; Mgr Keesen, sénateur, etc. Son éminence y a pronóncé une al locution pareille pour le fond A celle de 1 après-midi, mais différente de forme. On sait que, depuis un certain nombre d années, 1 industrie de la dentelle passe, en notre pays, par une crise aigtie. La ques tion de son relèvement, tant au point de vue artistique qu'au point de vue économi- que, a semblé, néanmoins, jusqu'en ces der- niers temps, laisser le public et la presse indifférentes. Qa et la, quelques initiatives, d ailleurs isolées, ont bien été prises, notam- ment de la part de quelques dames du mon de qui ont vu.avec raison,dans le relèvement de l'industrie de la dentelles, une question sociale a laquelle est intimement liée la sau- vegarde de la moralité de la class j ouvrière. Plusieurs journaux catboliques, eux aussi, ont élevé la voix pour signaler le mal et s'attacher a la recherche des remèdes. Mais ces divers efforts sont,en somme, demeure's plutot vains, ils n'ontguère obtenu d'e'cho dans le public, et faute d'avoir éte' se- conde's comme il 1'eAt fallu, ils n'ont abouti jusqu'a p.e'sent k aucune solution vraiement pratique. Cependant, un mouvement plus general commence a se dessiher. La p-esse libe'rale, que le sort denos dentellières n'avait jusqu'- aujourd'hui nullement préoccupe'e, se prend a s'intéresser a leur sort. La Gazette a pu. blié, notamment, divers entretiens quelle a eusavecles de'léguésde la Chambre syndicale de Bruxelles. Et notre confrere a pu se con- vaincre que l'industrie de la dentelle, qui constitue une des sources principales du ne- goce deluxe a Bruxelles et dans plusieurs autres yilles beiges, est gravement atteinte et que le pain de demain de nos ouvrières de Flandre et de Campine parait bien compro- mis, si 1 on ne s attache au plus tot a vaincre la crise actuelle. Mais laissons la parole a la Gazette Combien y en a-t-il, e'crit-elle, de maga- sins a la vritrine desquels s'étalent ;ies mots magiques pour l'e'trangère surtout Real Lace - A vrai dire, la plupart de ces maga- sins sont tenus par des étrangers. C'est la un des étonnements que Ton e'prouve trop souvent quand on s'occupe d'une industrie nationale c'est que des étrangers plus souples, ayant plus d'initlative, et une vue plus nette des besoins d'un commerce, sen sont emparés en grande partie. Si la dentelle dite de u Venise est fabriquée en grande panie en Belgique, la dentelle flamande est faite sur dessins de Paris, exportée en grande partie par des Francais et des Allemands, et vendue a Bruxelles par des Allemands a des Américaines ou a des Anglaises. Et c'est ainsi que la crise américaine ré cente a eu sur le marché de la dentelle aussi, une grosse répercussion. La dentelle est un des articles de luxe qui ont été le plus at- teints. En automne 1907, lorsque se produisirent les premières secousses du cataclysme mo- nétaire, les contrats de vente étaient con- clus. Septembre et mai sont, il est utile de le signaler, les deux époques de l'année oü nos laces-manufacturers recoivent la visite des acheteurs du Nouveau Monde. Mais 1903 devait fatalemeDt apporter au bilan do rotre exportation dentellière un néant al solu. Pas uno de nos grandes firmes commerciales dentellières n'enregisfra d'or- dre pour l'Amérique achtte époque. En septembre 1908, on signale un timide, trés timide essai de lelèvement. En septem bre 1909, l'acheteur, le grand acbeteur américain boude toujours Une légère aug mentation pourtant se manifeste dans la proportion des commandes (l'article or ii- naire surtout est en progression), asccz pour que ros grandes firmes de production aien l'espoir d'un mois de mai 1910 moins calme et qui leur permette de commencer a écouler le stock de marchandises qu'il a fa'lu épui- ser pour donner du travail tout au moins aux bonnes mains Gr&ce a cette nécessité pour les fabricants de conserver un noyau les ouvrières ne manquèrent done pas trop de besogne. D'au- tant plus que, malheureusement l'a cheteur du Nouveau Monde, gardantjalou- sement ses banknotes, les fabricants ont élargi le domaine de «Partiele de fantaisie», ce qui a donné de la besogne a pas mal d'ou- vrières inoccupées, mais ce qui a déclassé encore un peu plus le produit d'art. En effet, rindustrialisation de la profes sion diminue de plus en plus le nombre des travailleuses rraiment artistes. La grande majorité des ouvrières est constituée a pré sent de toutes callev qui n'ont plus d'autre préoccupation que de faire vite et gagner Ie plus dargent possible. Et encore la plu part de ces dernières n'hésitent-elles pas a abandonner leur besogne aussitót qu'une autre, plus lucrative, vient leur être offerte. Un des spécialistes consultés k ce propos paria Gazette, M. Stroobant, membre du eonseil supérieur de l'industrie et du com merce, et ancien fabricant de dentelles de Bruxelles, ne semble pas aussi pessimiste. Selon lui, la situation se serait plutöt amé- liorée depuis 1903. Voici, a titre purement objectifet documentaire,un passage saillant des declarations qu'il a faites k notre con frère 11 n'y a pas de crise proprement dite, nou3 a t il déclaré, car les salaires se sont beaucoup élevés dans ces derniers temps, pour certains genres de dentelles. Souvent l'ouvrière, d'ailleurs, souffre par sa faute, en s'obstinant, malgré tous les avis, a con fectionner une dentelle qui n'est plus a la mode, et vous savez combien celle-ci est capricieuse. Cependant, la situation des ouvrières laisse toujours a désirer 1 Sans doute, mais encore ne faut-il rien exagérer. II faut vous souvenir que le sa- laire de la deutellière n'est généralement qu'un salaire d'appoint,paree que ce travail permet do se livrer, a cöté, a toutes les oc cupations menagères. Tous les métiers ma- nuels de la femme sont mal .rétribués. L'on ne peut que s'appitoyer sur le sort de toutes les ouvrières travaillant a domicile, quo ce soit pour la dentelle, la lingerie, les modes les fleurs ou tou^e autre manufacture. Mais il s'agit d'un métier d'art, dit-on C'est la une grande erreur si on attribue a ces mots uu sens général. II n'y a plus une ouvrière sur dix qui fasse un métier vrai- ment artistique. Les bonnes dentellières sont devenus rares, trés rares. La plupart ne s'occupent que des dentelles ordinaires dont l'exécution ne demandequ'un trés court apprentissage. Mais ne faudrait-il pas, précisément, s'efforcer de relever cette industrie d'art Sans doute, ce serait désirable. Mais il faudrait que la dentelle d'art revint a la mode,et allez done commander a la mode... On dit que les dames du monde pourraient le tenter. Nous ne demandons pas mieux, mais ne sont-elles pas plutot les esclaves de la mode que ses directrices En attendant, reste cette anomalie a coup sür regrettable, mais certaine, que les dentellières d'art ga- gnent moins que les ouvrières dont le métier est de produire des dentelles courantes. Telle est l'opinion de M. Stroobant, qui qui n'est, d'ailleurs, point partagée par la Métropole. Voici, en effet, la réponse que notre confrère anversois fait a la Gazette La Gazette prétend faire résulter d'une intervieuw de M. Stroobant, memrie du Conseil supérieur de l'industrie et du com merce,que le sort des dentellières est k l'heure actuelle moins a plaindre qu'on ne le dit, par conséquent aussi que nous ne l'avons affirmé. Nous pourrions prouver l'inanité de cette conclusion, en rappelant que les plus habiles dentellières peuvent se fairejusqu'a soixante- dix centimes, trés rarement un franc par jour. II n y a, d'après le même organe, ni beau coup A art dans leur travail, ni des bénéfices excessifs de la part des débitants. II a aussi des parries de découragement contre la noble initiative des dames du monde qui voient dans )e relèvement de la dentelle une question sociale a laquelle Ia moralité de ia classe ouvrière est loin d'etre étrangère. La Gazette fait en cela une mauvaise ac tion qui, nous en avons l'espérance, ne pro- duira pas les fruits qu'elle en attend. On le voit, la question est aigüe et le pro- blème ne semble pas aisé résoudre. Aussi ne peut-on qu'applaudir a l'initiative que vient de prendre le gouvernement pour en faciliter et en hater la solution. Celui-ci vient en effet, d'en confier l'étude a l'un des services compétents du ministère de l'indu strie et du travail, l'Office des métiers et ne'goces. Son distingue et compétent direc- teur-général, M. Jean Mommaart, a présidé jeudi passé 20 janvier, une réunion officieuse a laquelle ont été convoqués M.VI. Piron, auteur de publications trés remarquables sur 1» question Van Overloop, conservateur en chef des M usées du Cinquantenaire Pierre Verhaegen, qui fit en iqo3,un rapport trés documenté sur 1'industrie de la dentelle en Belgique le R. P. Rutten, qui se place- ra, dans la discussion, au point de vue éco- nomique et syndical Stroobant, dont nous avons cité le nom plus haut Antoine Car- lier, Verwart, Declercq-Mughe, l'abbé Bernaerts, l'abbé Barbier,directeur de notre école dentellière Yproise. Ajoutons que M. Piron, dans le Bulletin des Métiers d'art a préconisé, comme mo- yens propres a améliorer l'industrie et a relever la situation des ouvrières, la création d'unions professionnelles de la dentelle et l'organisation d'un enseignement artistique a établir surtout k Bruges, ville qui, d'après lui, est le centre véritable de 1 industrie den tellière. II nous semble qu'une organisation iden- tique serait aussi opportune a Yprcs qu'è Bru ges.Qu'on mette done la main a l'oeuvre pour relever chez nous cette vieille industrie fa miliale si féconde en avantages moraux pour nos families ovrières chrêtiennes. Séance publique du Samedi i5 Janvier igi0 k 5 h. de relcvée. Sont présents MM. R. Colaen, bourg- mestre-président Vandenboogaerde, éche- vinFiers,Yanderghote.D'Buvettere.Sobry, Iweins d'Eeckhoutte, Lemahieu, Biebuyck, Begerem, Boone, conseillers Van der Donckt, secrétaire communal. MM. Fraeijs, Struye et Bouquet,empêchés d'assister a la séance, se sont excuses. M. le Secrétaire communal donne lecture des decisions prises, en comité secret, k la dernière séance. Le traitement du carillonnen!' Clément a été porté de 550 a 800 fr. celui de M. Van Craenenbroeck, sergeut-major de police, de 1600 a 1800 fr. celui do M. Wittebroodt, directeur de l'Harmonie communale, de 1600 a 1800 fr. Sont nommés, pour un terme de cinq années k prendre cours le lr Janvier 1910 M. Jules Beesau, en qualité de m-mbre de la commission administrative du Bureau de bientaisance M. Louis Biebuyck, e qualité de membre de la commission administrative des Hos pices civils. M. Frangois Graypt est désignó pour re- présenter ladminiatration communale au s in do la commissian admiuistrati e de l'école industrielle,durant un nouveau Drme de six années. Sont proposés pour représenter au sein de la elite commission 1°) la Province M.Eugène Struye. comme premier candidat; M. Remi Bouquet, comme second candidat. 2°) Le Gouvernement M. Charles Baus, U candidatM. Albert Biebuyck, second can didat. Est nommé membre de la commission administrative de l'Ecole de musique, M. Jules Antony-Creton, pour un nouveau terme de cinq années. Est nommé membre de la commission administrative de l'Harmonie communale, M. i rnest Fraeijs, pour un nouveau terme de cinq années. Le conseil a décidé que le cours dominical da peinture decorative,k l'école industrielle, serait donné dorénavant le Samedi de chaque semaine, durant les six mois de l'année scolaire. M.Brillon Camille, peintre décorateur, a Ypres, a été désigné pour professer ce cours, et son traitement a été fixé a 300 fr. par an. Une augmentation de traitement de 100 francs a été accordée a M. Wu'lus, profes- seur a l'Ecole Industrielle. Des concessions de sépulfures ont été accordées a Mad. Veuve Gustave Santy, et a M. Arthur Stoffel. En séance publique le conseil a arrêté aux chiffres de fr. 10740 en recettes comme en dépenses le budget pour 1910 de l'Ecole Industrielle et aux chiffres de 671.843.82 francs en recettes et 665 958.44 fr. en dc- penses cxcédent fr. 5.885 38, le budget de la ville pour 1910. L'ordre du jour porte Propriétés communa'es. Proposition d'écbange de bjens. M. le Bour^mestre fait rapport sur la question. Ce titre, dit-il, n'en dit pas assez. II vise en réalifé deux questions qui iutéressent vivementla ville. La première est connue et a été longue- ment examinee c'est la construction par l'Etat d'une muvel e caserne de Gendar merie, dans laque'le nous avons a interve- nir par voie d'écharge ce certain terrain et d'aménagement des abords de cette caserne La seconde n'a étó soulevée qu'il y a peu de jours, au couis des pourparlers que nous avons eus avec l'autoritée militaire. II est question depuis plusi urs années de la construction d'une nouvelle casen e de gendarmerie. L'eruplaceuaent actuel est ir- suffisant et impropte au casernement des hommes. Les batiments appartiennent aux Hospices qui lesdonnenten location a l'Etat au prix annuel de 3.000 fr.Malgré les efforts qui ont été faits par l'administration chari table pour mainteuir cette location, le Dé partement de la Guerre a décidé d'y renon- cer, les locaux étant humides et d'ailleurs trop restreints pour y loger le per-onnel qui sera porté a 18 ménages et 9 gendarmes célibataires. Après de longues recherches, le génie militaire a décidé d'élever la nouvelle gen darmerie al'angle N.-E. de l'Esplanade, face a la caserne d'infanterie. Cffte décision fut vivement critiquóe par la presse et par cer tains membres du Conseil. C'est a cette occasion que les esthètes.qui ont quelquefois tort, mais qui ont souvent raison aussi, ont fait valoir que le cachet pittoresque des remparfs et leur aspect de vétu3té étaient, a l'entiée de la ville, précurseurs des monu ments anciens. La conservation des sites est chose t;ès louable, mais il y a lieu de con- cilier tons les imtérêts. Le Boulevard serait prolongé sur une longueur de 20 mètres, et la gendarmerie s'élèverait al'angle d'une part en prolonga tion du Boulevard Malou et d'autre part dans l'alignement de la rue du Progrès. Le vieux bastion, conservé des remparts se dresserait en face d'une partie des bati ments, et au bout de ceux-ci, perpendicu- lairement a l'axe du boulevard Malou pro longé dóboucherait un boulevard a créer qui irait rejoindre les promenades intérieure et extérieure pour aboutir a la rue de l'Ar- senal. Les batiments de la gendarmerie seraient de style dit yprois.ee qui occasionnerait une dépense supplémentaire de 40 a 45.000 fr. A raison du caractère artistique de ces con structions, la ville peut consentirA faire les aménagements nécessaires aux remparts et cette dépense ne dópasserait pas 10.000 fr. Ce serait un embellissement trés appréciable a l'enti ée de Ia ville. A suivre. f3 f3 's# sap f3 »fl| Société Chorale L'ORPHEON aujourd hui Samedi, 22 Janvier, k 8 1/2 h du soir, au local Hotel de l'Industrie Placs Vanden Peereboom. .Voici cette année qui s'en VA s'abt- mer dans1 le gonffre toutes les autres se sont anéanties. Oh! que l'éternité est incoinparablement plus aimable puisque sa durée est sans fin, que ses jours sont Sans nuit et que Ses satisfactions sont invariables O Dieu, elles passent done, ces années temporelles, elles courent imperceptible- ment les unes après les autres; en 'dé- vidant leur durée, elles üévident notre vie mortelle, et en finissant, elles finis- sent aussi nos jours. Disons-le nous souvent Tout passe. D(ono il ne nous importe guère que nous ayons ici des peines öu des joies, pour- vu qu'a tont jamais nous soyons bien- heureux et qu'après le peu de 'jours qui nous restent de cette ,vie mortelle, vien- ne la' sainte Eternité qui nous est pro mise en l'abondance des Iniséricordes de Dieu. Mais liélasquand je pense comine j'ai mal employé le temps de Dieu, je suis bien en peine qu'il ne yeuille point me donner son eternité, puisqu'il ne la pro- met quA (ceux qui auront bien use de son temps. Mais, mon Dieu! pourquoi yivrons-nous l'année suivante, si ce n'est pour mieux aimer cette bonté souve- raine? Oh! qu'elle nous 'öte 'de ce monde) ou qu'elle öte le monde de nos coeursl Qu'elle nous fasse mourir, pu qu'elle nous Fasse mieux aimer la mort que no tre propre vie! St FRANQOIS DE SALES. (Médit. sur la fin 'de l'année), Revenir a la religion, qui sauve les ames, c'est revenir aux doctrines qui sauvent les peuples et les intéréts du temps ne sont jamais mieux protégés que par ce qui sauvegarde ceux de l'é ternité. i 1 Card. PIE. (Mandement de Carême, 1875). Nous: traversons des jours mauvais jamais la rage de l'impiété ne s'est dé- chainée avec plus de fureur contrei l'Eglise et le sacerdoce catboliques ce n'est pas assez) que le clergé soit livré chaque jour aux insulteurs de la presse voici que les pouvoirs publics viennent a leur tour le trainer Sur la claie. (Sur tons les points du pays, les ennemis avoués de l'Eglise montent Sur des tré- feaux qu'ils voudraient transformer en tribunal foiain, et, faisant comparaitre nos prêtres k leur barre, ils essaient de les revetir d un manteau d'ignominie et de les exposer aux regards de la popula ce, en disantVoilé le prêtrel... Mais notre amour est plus fort que leur hai- ne le peuple catholique ne se laisse pas ébranler ipar les clameurs 'de la rue on du prétoire il n'a pas de peine a ,percer lei secret de la comédie inquisito riale, et il continuera a répondre aux raooleurs de 1'enseignement officiel N011, vous 11'avez pas fame de nos enfants Jules LAMMENS. (Discours prononcé Gand en 1881). II faut que la passion contre l'Eglise? soit bien forte pour que des gens qui n'ont rien de plus clier que l'honneur de leur esprit risquent tout, même de se faire accuser d'ignorance, dans le seul (but de l'outrager et d'affranchir ce qu'elle réprime. Louis VEUILLOT. (Mélanges Sainte Beuve et Rabelais? 1850.) Un supplément est joint au N° de ce jour. Un subside de 5.5oo fr. est accordé au co mité d inspection et de surveillance de l'école de bienfaisance de l'Etat, k Ypres, pour lui permettre de remplir sa mission de patronage a l'égard des élèves sortis de cette école. Dimanche a3 Janvier C. MAY, Grand'Place, 35. BURGERSTAND VAN \PER van den 14 tot den 21 Januari -W O Geboorten Verhelle Andreas, Veurnest^enweg. Hoflack Henri, Rjjselstraat. Verduyn Marietta, St-Jacobsnieuwweg. Debruyne I eo, Hondstraat. Vermiiick Margareta, Neêrstraat. Deroo Georges, Dickebusch steenweg. Huwelijken Ingels Adolf en Hoet Joanna, leurders-, beidérn teYper. Ver helst Henri, landwerker, wedr Hoornaert ff'. Demey Joanna, kantwerkster, wed*- AngillisEduard, beiden teYper. Marrecau Isi loor, schilder te West-Nieuw- kerke en Tahon Maria, dienstmeid te Yper.. Vanhove Joannes, vormmaker, te St-Pieters Jette, eu Becquaert Julia, z. b. te Yper. Deberdt Emite smid, te St Jan, en'Verbeke Maria, dienstmeid te Yper, Stratsaert Theophiel, handelaar, te Recelaere, en Stragier Eugenia, winkelierster Wwe Ban- ckaert Gustaaf, te Yper. Derudder Thomas, speelman, en Hahn Maria, kantwerkster beiden te Yper. Sterfgevallen Decramer Maria, 13 dagen, Tegelstraat. Notredame Beatrice, 63j.,z. b Wwe Plan- queel Petrus, Poperinghesteenweg- Vantomme Juliana, 78 j., z. b. ongehuwd, straatCka6rt Gustaaf' 1 maani1 Eigen Heerd-- BSkWirnn°,8*J-ï- b- Wed' Parmentier Rosalia, L. Thouroutstraat. lingstraal'.8 MatbÜda' 57 j" Z' b' on^huwd rRol- Rofflaen Ludovic, 76j., daglooner, We' ir ne mey Barbara. Tegelstraat. d De Verhaege Ludovic, 71 i werkman Landtsbeere Eudoxia, Rijselsteenweg ecllt8te Tibergbein Ludovic, 4 maand, Rjj' ,ejstraat. Aux libéralités dé,a menr' 10nnées au ofit des orphelines de Ia Ville de Bruxelles, nous devons a,outer un don d ,e 3oo francs> hh M Vanheyen, le gaga-ant du lot de l5o (foo ndeladern.ere série de la Tombola de 1 Exposition de Bry.xelles T *1

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1910 | | pagina 2