Association Cathoiique et Conservatrice
GRAND CONCERT
emommmwise
Téléphone <j$
Téléplione 52
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Samedi !9 Février S?10
10 centimes ie Aiu
IJ
de {'Arrondissement d'Vpres
Designation d s candidats d l'ékction legislative du
Tl Mn i 1910
Chronique Beligieuse
Christen Volksonderrichl
€erc!e Excelsior
Mardi 1 Mars, a 8 h. trés précises
Congregation des Jettnes
Gens de St-Martin
Fanfare Royale
Kaitefeest
Un bon Revenant
mq &qq m q@ ©m
PENSEES ÜJVEUSES
Mise au point
Un A pot re
n~°
On s'abonne rue au Beurre, 36, Ypres, et
Le Journal d*Ypres parait une fois par semaine.
A tons les bureaux de poste du royaum®.
SAMEDI 26 FEVRIER, a 2 3/4 heurest au Volkshuis a Vpr s,
réuniou du ron$e<l Général.
Ordre du Jour
Katholieke Vereeniging voor
Hoogeschooluitbreiding
en Volksontwikkeling
MURILLO ET SON CEUVRE
Mardi 8 Mars, a 8 1/2 h. précises
LES LETTRES DE CACHET
dans la légende et l'histoire
G£ GS GS Gi GS £i GS Gd
Dimanche 27 Février 1910
JOURNAL D'YPRES
©rgane (Eatholique
de I'Arrondissement
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 c. par an pour tout le pays
pour l'étranger le port en sus.
Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre.
Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus.
Les annonces coütent i5 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal So centimes
la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplément&ires coüte&st
10 francs les cent exemplaires.
Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser I ïAgmm
Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse»
Les S' rmons frangais du Carêrne seront
prêchés cette année par le R. P. LA MOTTE,
Dominicain, en résidenco a Lille, le Lundi
de chaque semaine, depuis le 14 Février,
a l'église de St-Nicolas, pendant le Salut de
5 heures et demie.
Sujet
L'Eglise et sa mission dans le monde,
pij pi p, pi pi^ pi p* pi p' p*
i' Af deeling Geloofsonderricht
onder leiding der KATHOLIEKE JONGE WACHT.
5" Voordracht op Maandag 21 Februari
1910, om 8 1/2 ure, in de Iweinszaal vierde
les Noodzakelijkheid van den Godsdienst
voor den mensch in 't bijzonderdoor E. H.
E. FRUTSAERT, S. T. L.
y Af'deeling Taal, Kunst en Wetenschap
onder de leiding
Ypersche afdeelingvan 't DAVIDSFONDS.
Zaterdag 26 Februari 1910, om 8 1/2 ure,
in de Iweinszaal,voordracht met lichtbeelden
over DE KANKER» door Dr FR. DAELS,
oud assistent aan de Vrouwenkliniek te Ber
lijn, leeraar aan de Hoogeschool van Gent.
Conférence avec projections lumineuses
par M. J. VAN DEN HEUVEL, Ministro
d'Etat, professeur a l'Universiié Catholi
que de Louvain.
en la salie Iweins, Conférence M. Maurice
GAND, professeur aux facultés catho]j.
ques de Lille.
Dimanche 6 et Lundi 7 Mars, Soiree
Musicale et dramafique, offerte aux bien-
faiteurs de i'oeuvre.
BS
a 8 heures,
a la SALLE IWEINS.
PKOftïi.lMME
lre Partie
1. Marche Jubilaire Paul Lebrun
exécutée par la Fanfare Royale.
2. Finale du Concerto en sol mineur pour vision
Max Bruch
exécuté par Monsieur Henry Gadeynk.
3. a) Marguerite au rouet Fr. Schubert
b) Chant Hindou Bemberg
chantés par la Baronne Bonaert.
4. Sonate en mi mineur pour piano Ed. Grieg
a) Allegro b) Andante c) Menuetto
d) Finale-Allegro
exécutée par la Baronne van Zuylen van
Nyevelt.
5. Grande-fantaisie sur ie Drame lyrique Clodwig
et Clothildis Oscar Roels
a) Prélude b) La Chasse c) Ballade
d) Marche c) Hosannah I
1" execution paria Fanfare Royale.
2me Partie
1. Fantaisie pour Trombone solo Leo Moeremans
avec accompagnement de Fanfare
soliste Mr JulienDesramault (1" exécution).
2. a) Arabesque Schumann
b) Arabesque pour piano Debussy
exécutées par la Baronne van Zuylen van
Nyevelt.
3. Air de Samson et Dalila C. Saint-Saëns
cliantéa par la Baronne Bonaert.
4. a) Polonaise Van Laub
b) Caprice pour violon Paganini
exécutés par Monsieur Gadeyne.
PIANO ERARD.
Trèva a la politique Voiei la kermesse,
la trève du plaisir.
Va done pour le plaisir et vive la joie
Mais quoi Qu'est ce done 1
C'est dröle, inais il serntle que cela ne
va pas nous changer plus que ca. Acrobates
pour acrobates, ceux de la politique ne sont
peut-être pas les moics intéressants.
Et les clowns parlementaires done! Et les
marebands d'orviétan
Peuh les tourniquets de foire. Ce n est
pas précisément devant le Pactole quils ar-
rêtent leur aiguille. Parlez-moi plutöt d'un
député sur la sellette. C'est lui, lui seul qui
commande au Pactole et qui s'engage A le
faiie couler dans la poche de ses électeurs.
Votez pour lui, et vos feuilles de contribu
tions se changerent en billets bleus, foi de
candidatDe savants tours de passe-passe,
d'habiles jongleries avec les chiffres, le tout
agrémenté d'un aplomb imperturbable et
ponctué de coups de grosse-caisse... ce n'est
pas plus malin que ga. Et ce que cela aura
de succès
Et les cabrioles done, avec ou sans trem-
plin les pattes en l'air les danses de
corde et les prodiges d'équilibre sur les
principes, pour faire passer toutes les pali-
nodies et tous les cartels
Que veut-on nous offrir des comédieset
des pantomimes On ne nous sert que cela,
de la CirconciBion a la Saint SylveBtre.
Le théatre des marionnettes Mam on est
blasé de ce spectacle-IA. D'autant que sur la
scène oü manoeuvrent les pantins en chair
eten os, les ficelles ont parfois la g osseur
de cAbles.
Le jeu de massacre Ah bien ouipour
nous changer sans doute de notre jeu favori?
La diseuse de bonne aventure Une mo
deste concurrente, vous dis-je, des oracles
de meeting.
Le veau a deux têtes Vraim.mt, ga rap-
pel'e trop les canards de presse et les cou-
leuvres de politicieiis.
II n'est pasjusqu'a la loge des lntteurs,
jusqu'a la menagerie même qui n'aient a
souffrir de la concurrence des grandes bai a
ques pariementaires.
Décidémeut ou courir pour trouver du
116 uf
Ah mais. voici l'affairo N'oublions pas
la kermesse du ventre.
Gargon, un russe Et unegauffre
de Bruxe'les en suiv&ot
Après tout, le3 pommes frites ne sont pas
des pommes cuites.
1*,
Mais voila que j'oub ie Is salon de tir, le
stand de foire, la consolation des tireurs qui
attendent l'autre, le grand, le beau, celui
dont la création est imminente et dont nous
venons même déja de solder les premiers
frais, la note de confection du projet, ci
847 fr. 90. Uu s^and qui s'annonce coquet,
comme on le voit.
Maintenant que les standistes n'ont plus
de pommes cuites a lancer a la tête de notre
bourgmestre, ils s'amusTont a casser des
pipes au stand de la foire.
C'est du reste plui amusant que de casser
la sienne.
Parler carème en pleiae kermesse, cela
fait un peu l'effet d'une gageure, a ceux du
moins qui ne sont pas confils en devotion.
C'est pourtant A ceux-lA que je voudrais
rappeler que, pour tomber en temps de
foire, le carêrne n'en doit être que davantage
le bienvenu. Car, visant moins les dévots
que les autres, je vise moins aussi l'hygiène
de l'ame que celle du corp3.
C'est un médecin interprête du sentiment
de la généralité de ses col.ègues, qui a dit
<1 Si le carêrne u'était pas a'institution reli
gieuss, il devrait être destitution médi-
cale
L@ carêrne nous apporte la cure nécessaire
du printemps. Son aspect a b, au être sévère
comme celui du docteur Tant-Pis, ce n'en
est p as moins Thimme de 1'art, plus compé
tent que nous-mèmes a l'endroit des besoins
de notre organisme.
Oui certes, quand il arrive ainsi en pleine
saison de ripailles, il fait un peu l'effet du
trouble-fête du festin offert par le rat de
ville au rat des champs mais u'est-ce pas
plutót nous-mêmes qui abusons de la per
mission, alors que le régal a déjA trop duré?
Quels enfants nous sommes de faire grise
mine A ce bon revenantNous oublions
qu'il nous est envoyé par une tendre Mère
qui ne veut que notre bien et qui ne nous
fait prendre l'amère pilule que lorsque celle-
ci doit neus être plus bienfaisante que les
douceurs, les plus inoffensives.
Mais que parlé je de cette bonne Mère
D'aueuns n'en veuleut pas, réservant touie
leur piété filiale pour la Science, pour
cette science qai p©urtant se mon ra si sou-
veut impuissante et qui vient encore de ran-
gonoer si durement les Frangais, trop aveu-
glément enamourés d'elle.
Ob loin de rnoi la pensée de mé lire de
cette entóleuse. Je la proclame volontiers
une trés charmante compagne de route et
un guide précieux pour nos jérégrinations
terrestres Et quand il lui arrive de faire
faillite, ce n'est qu'a de prétendues promes
ses qu'invente et lui prête indüment une
coufiance excessive.
Or, la science méd'cale, Bi elle n'a pas les
pouvoirs du Maitre de la vie, n'en est pas
moins une émanation de l'Omniscience
incraée. Et lorsque ses indications se trou-
vent être conformes avec les enseignements
de l'Église, on peut leur accorder toute con-
fiance.
Prêtons-leur un moment d'attention, puis-
qu'il y va de notre précieuse santé et de
réchéance plus ou moins éloigaée de notre
saut dans l'inconnu.
La Faculté nous enseigne que le Carêrne,
ariivant vers la fin d'une saison oü la nour-
i riture échauffante et le surmenage alimen-
taire sont q-'asi de regie, constituo une
1 période de repos et de rairaichissement ré-
clamée par l'orgauisme. Aussi ne saurait-il
j être question de ruser avec l'ordonnaace et
j de transformer le carêrne en une période de
j gourmandise encore plus raffinée que celle
j d- nt il doit rép&rer les méfaits. Cette ten-
tative-ia pourtant est mocnais courante,
même parmi les fibres opanseurs» les moins
j libres-penseurs. A les entendre,
Carêrne est la saison subtile
Chère aux estomacs raffinés,
Digérant sans saveur ni bile
Les plats savamment combinés.
Carêrne est la saison bénie
Du convive spiriluel,
Sachanr vivre en bonne harmonie
Et grace avec le rituel.
I Pas besoin d@ dire, n'est-ce pas que cette
i bonrse harmonie n'existeplus, aès lors, qu'en
j rimes; rt qu'au point de vue hygiénique
j Terreur n'est pas moindre. Gourmaïdiso et
hygiène ne sauraient faire bon ménage en-
l semble.
j Un régime simple, végétal, purifie Is sang
et prévient cette foule de maladies qu'en-
I gendre une alimentation irritante et échauf-
fante.
Le jeune et l'abstinence comptent parmi
les plus précieuses ressources de la théra
peutique pour le rétablissement de tempéra-
ments déJabrés, Mieux que cela, ils nous
dispensent couramment. du ministère de ces
aimables morticoles qui vivent des maux qui
affligent notre corps.
On est unanime a dire que nous inangeons
trop, et notamment trop de viaifee. L'exa-
men-critique dee consequences de cet abus
a fait écrire A M. Gautier: Je ne douta pas
que la dégénérescence qu'on a remarqué
dans beaucoup de families aisées ne tienne
parïiculièremeDt a ra'imentation presque
exclusivement carnée.
Les régimes faiblement carnés ou végéta-
riens jauissont d'une notoriété séculaire
centre la goutte et les affections siroilaires.
L'alimention abondanie et trop riche. sur-
tout carnée, est le principal facteur de
1 appendicite, de Tarthritisme, de diversgs
congestions, de la dégénérescence graisseu-
se, elc.
Les observations staiistiques du régime
des centenaires renseignent comme Ton des
facteurs les plus importants de leur longé-
vité; nne alimentation simple, composée
presque spécialement de légumes.
Nous nous garderons d'abuser, en ces
jours de kermesse surtout, de la bienveil-
lante attention des lecteurs auxque's nous
nous adressons.
En faut-il davantage, d'eilleurs, pour
inontrer le parfait accord qui existe entre
les préceptes de l'Église et ceux de la Fa
culté
Lorsque je vois la table couverte de tant
de mets,je m'imagine voir la goutte, l'hydro-
pisie et la plupart des maladies en embus-
cade sous cbaque plat. Addison.
Le Carêrne est l'automne de la vie spiri-
tuelle, auquel on doit recueillir les fruits et
les ramasser pour toute l'annéa. Faites-vous
riche, je vou3 supplie, de ces trésors pré
cieux que rien ne peut ni ravir ni gAter.
Souvenez-vous que nous ne ferons jamais
bien un Carêma tant que nous ne penserons
A en faire deux.Faisons-donc celui-ci comme
le dernier, et nous le ferons bien.
S. Frangois de Sales.
Lc Progrès n'a pas attendu notre ré-
ptonse pour se rétracter au sujet de
Vaf jirmation fantaisiste de notre Maïeür,
disant que le toit des dalles a été re-
couvert jadis de tuiles plates, et qu'il
(s'était effondré sous le poids de ces
tuiles.
Un de ses abonnés lui a fait obser
ver, dit-il, que les détails donnés par M.
Colaert se trouvent en effet relatés tout
au long dans les Ypriana.
Qui done avait raison, ou notre Bourg
mestre ou l'élève de sixièmë a qui nous
avons donné une bonne chiquenaude,
et qui est le plus bel ornement du Pro
grès.
Le Progrès, au lieu 'de faire l'humble
confession de l'immense bêtise, dont il
est du res ie coutumier, tache encore
d'argoter. Notre correspondant a raison,
dit-il, mais M. Alphonse van den Peere:-
boom est loin d'être affirmatif en ce qui
concerne 1'effondrement de la toiture
des Halles. Voici en effet comment il
s'exprime a ce sujet
Vers 1377, 011 remplaca l'ancienne
toiture en tuiles de tous les bailments
:»;(a l'ouest du beffroi, par une toiture
en jardoises, et l'on fit le même travail
'a l'iaile oriëntale, en 1393 ctte1 partie
du toit s'était, parait-ileffondrée sous
des lourdes tuiles qui le couvraient
Dionc, notre Bourgmestre avait raison
en disant qu'avant 1377 et 1393 il y avait
des tuiles plates et le Progrès lui avait
donné tort
Quant a 1'effondrement du toit, si M.
van den Peereboom n'est pas tout-a-fait
(affirmatif, indique la source oü il a
I puisé le détail. Nous avons reproduit le
texte des AnalecteS Yprois, Oü il est dit
que ces toils s'étaient effondrés ende
slouck neder. Or, M. Diegerick, l'ancien
j arebiviste de la ville, est précisément
i 'celui a qui M. van den Peereboom em-
prunta il le reconnait pour partie
la plupart des détails qu'il a publiés dans
t ses Ypriana.
5 Allons, Progrès, congédiez le fanlcii-.
siste auteur de vos articles locaux, et
bornez-vous a copier ceux du correspon-
i dan t Yprois de la Chronique et de ia
I Bonne Parole, el les interviews de voire
Député.
L*J
Nous ne pouvons nous passer de viande
un seul jour!... Cela nous rend malades
cela nous abat. Cependant la moit'é des
hommes ne font jamais usage de viande. Ne
sommes nous point pétri3 du même limon
Nous chercbons a nous mettre A la mode
afin que le monde neusconqt© au nombre
des sieas, et pourtant nous nous croyons
chrétiens cardinal Manning.
r*i
ÜL*
Le Décalegue a fait beaucoup plus d'in-
crédules que le Symbole. P. Delcourt.
fJHÏ
Tu t'abuses, chrétien, si tu penses donner
Tel est bien le mot qui caractérise la per-
sonnalité si attachante et si intéressante a
la fois du R. P. Rutten. Le jeune religieux
dominicain,qui s'est fait entendre lundi soir
a la Salie Iweins, possède tous les dons
requis pour plaire, pour instruire et pour
convaincre. II joint a une éloquence sincère,
exempte d'artifices, servie par une diction
agréable et qui ne manque pas d'élégance,
une connaissance profonde d9 Fhomm©, des
besoins matériels et moraux de la classe
ouvrière et de la société actuelle, ainsi que
des moyens de les satisfaire, a une clarté
de méthode et de pensée remarquables.
Ajoutez a cela que le R. P. Rutten est aTant
j tout un homme d'action, un organisateur
d'oeuvres sociales, qui met au service du
A ta pénitence d'autres bornes que celles de relèvement de la condition des ouvriers, et
ta vie. Bossuet. I plus particulièrement des ouvriers flamands,
tout son talent, tout son coeur de prètr e e