Olilif Téléphone 52 Téléphone 52 Samedi 11 Juin 1910 10 centimes Ie Nf 45 Année N 4633 Harmonie Communale ©e® ©©«.o©s El maintenant... dormons PENSÉES Dl VERSES Ou s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, et Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. A tous les bureaux de poste du royaume. Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o centimes la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les numéros supplémentaires coüteüt 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adresser 1 IV Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et k Paris, 8, Place de la Bourse. Diraanche 12 Juin, a 6 h. 1/2 PROGRAMME 1De lustige boerallegro F. Deconinck 2. Lugdunum, ouv. de concours G. Allier 3. Parfum d'éventail, valse lente 4. La veuve joyeuse, pot pourri Lehar 5. Tzigane, marche F. Popy. ft m if m ifif if. if. if if Veil! ons Nous assistons en ce moment it un phénomène bizarre mais singulièrement instructif. Nous1 savons tous que si le parti li béral a survécu dans une certaine me- sure a rintroduction du suffrage uni- versel dans notre pays, c'est grace p rinstauration de la R. P£ Nous savons aussi que si le parti li beral a! fait litière de toutes traditions patriotiques pour s'acoquiner, sur les terrains communal ou provincial, avec les sdcialistes républiCains, il a d'onné prétexle qu'il veut forcer ainsi la ma- jorité catbolique a introduire le système de la R. P£ dans le regime electoral la commune et a la province. Nous savons encore que la confiance du parti libéral dans la R. P. était tout récemment a ce point sans mélange qu' il en attendant pour le 22 mai la défaite du gouvernement et l'avènement défini- tif d'une coalition socialiste-liberale dans des conditions que l'on aurait du reste débattues ;au lendemain de la victoire. Mais la journée du 22 mai a été la confusion éclatante d'une polémique sans vergogne et d'un bluff immoral. Dès lors, la R. P. ne vaut plus guère Nous avons reproduit queiques- uneS des imprécations proférées par ces hurleurS dépus cöntre le régime éiecto ral qui ne les fait pas les mai tres |du pays. Lai brulalité parfois grotesque de leurs préten lions dépasse ce que nous avons; jamais entendu en papeilles matières. II est clair qu'aux yeux Id'e ces poilitï- ciens affolés, il ne s'agit plus guère d'e savoir si tel ou tel régime éiectoral assu re de fapon équitable et rationnelle l'ex- pression sincere et fidéle de la volonté nationale. II y a que la nation Ce doit être eux seuls, que le pouvoir doit être eux seuls et que Ie pays ne peut s'aCcömo- <ler que de rapplicatiön de leur pro gramme'de violences et de destruction. Car s'ils doivent être les maitres sous la forme d'une coalition hybride dont les troncons jureraient de se trouver en semble et ne formeraient pas la moitié (de la1 population beige, ce ne s'erait point, 'entendez le bien, pour pratiquer tout aa moins une politique moyenne et pon- dérêe dont l'ensemble de la1 nation se Pourrait accommoder. Pas du tout. Pal nation ne voulant pas se dónner a eux légalement, ils devr'aient pouvoir sen saisir révölutionnairement pour la sounieitre au régime de tyrannie aveugle et de démölition systématique qui carac-- térise toujours surtout dans les dé1- mocraties les pouvoirs usurpateurs'. Aprés le dévergondage de menaces dont on nous ;avait assourdi avant les elections, celte fapon de se consoler de la déception finale est bien édifiante. Certes, nous estimöns l'opinion publi- que encore assez saine, parmi nous, pour juger coimme il convient cette facon touï fait jacobine d'entendre la vie politi- que et la pratique constitutionnelle. Seulement, nous considérons aussi comma le suprème devoir de nos amis, non seulement dans la presse mais en core dans les régions pari ebden taires et gouvernèmentales, d'opposer a ces pre tentions une attitude nette et irïédueti- ble. Le pays' nous confie légalement la conduite de Ses affaires et le soin de ges destinées. II s'est habitué depuis plus de vingt-cinq ans a nous voir nous ac quitted de cette tache avec un esprit de justice et un souci de modération auxquels les juges les plus autorisés et les plus impartiaux de l'étranger ont toujours rendu un hommage sans ré serve. Nous n'avons pas le droit de traliir sa confiance. Nous avons abondamment prouvé que ;nous redoutons moins que personne les reformeS utiles et opportunes dans quel- 1 que domaine que ce soit. I Mais notre moderation ne peut aller jusqu'au point de nous railler a des in novations qui ne s'inspireraient en réa- lité que de la rage de nös adversaires de s'assurer par tous les moyens une suprematie qu'ils en sont a s'arrqger en quelque Sorte de plein droit et a priori. II est permis d'espérer que toute cCtte fermentation de jacobinisme et de corh- biSme rentré s'apaisera d'elle-même, h mesure que re sep timen t de la défaite Sera moins euisant. Mais en tout cas, nous avons, de no tre cöt'é, a nous1 garder contre des: en- trainements irréfléfehis et que le pays nous pardonnerait d'autant moins qu' il nous a témoigné plus de confiance et que nös défaillances seraienl plus ir- i réparables. La Belgique n'est pas müre pour la tyranie socialiste avec ou sans l'allian- ce libérale. Nous ne l'y laisserons pas conduire. L. Ms St s« s* m Contre le vote plural La R. P. et le 22 mai Le pourcentage des votes Naguèrc, au presse de l'opposition reprochait au gouver nement et a ses amis d'avoir corrompu le corps éiectoral en jetant l'or a pleines mains. Aujourd'hui, comme nous vivons en pays de suffrage étendu et de vote secret, pareal grief ne serait plus pris au sérieux par personne. Depuis la révision constitutionnelle, libe'raux et socialistes accusent le régime c'est une facon d'accuser la destinée. Hier, c'est au suf frage plural qu'ils s'en prenaient mainte- nant, c'est au suffrage plural et a la R. P. (la. Représentation Proportionnelle). Si le suffrage plural était aboli, il est bien certain que l'effectif des voix catholiques di- minuerait dans une sensible mesure. Mais iL est non moins certain que l'effectif des voix d'opposition diminuerait également. Pource qui est des libéraux, aucun doute n'est possi ble, et toute démonstration est superflue. De leur propre aveu, les libéraux recueillent leurs adhérents presque exclusivement dans la bourgeoisie, c'est a dire parmi les électeurs pluraux, et plutot encore dans la haute bour geoisie. Ils pfitiraient done du suffrage uni- versel pur et simple, beaucoup plus que n'en pfitiraient les catholiques, lesquels ont de fortes racines dans le peuple ouvrier et agri cole. Mais c'est une erreur de croire que les socialistes, eux, conserveraient, sous le régi me du pur et simple, leur contingent de voix actuel. II y a, en effet, paimi les socialistes, un trés grand nombre d'électeurs pluraux. En voulez vous la preuve A Soignies, le nom bre des électeurs a une voix est de 22.192; or, les socialistes, en 1908, ont recueilli 39.170 suffrages dans eet arrondissement. II y a, a Mons, 33.379 électeurs a une voix; or, les socialistes ont recueilli dans eet arrondis sement 49.863 suffrages. II y a, a Charleroi 52,928 électeurs a une voix; or, les socialistes y ont recueilli 84.110 suffrages. Je ne cite que les circonscriptions ou les socialistes sont particulièrement nombreux parce que, dans ces circonscriptions, la preuve ressort d'un simple coup d'oeil jeté sur les chiffres. Evi- 61,1); Roulers'(84,6 et 80,9) Arlon (57,1 et 54); Neufchateau (56,9® et 56,i)Dinant (49,7 et 45,4). Le pourcentage nous révèle que dans cer- taines circonscriptions,encore que le nombre demment, la même situation se présente par- i des voix catholiques se soit accru depuis dix tout, et il n'en faut point être surpris i° ans, il y a eu un certain fléchissement,contre parce que les seconde et trolsième voix ne ij lequel il y a lieu de se mettre en garde, sont pas réservées a la grosse bourgeoisie, j mais accessibles même a de toutes petites I C9IS9Hff9SSS3f9i3f9Bi gens 2° parce que les socialistes ne sont pas i nécessairement les plus indigents des Qui se fache a tort ouvriers. On peut même dire que les caté- gories ouvrières les mieuxpayées fournissent t, L'honnête Progrès ne se contient plus; au socialisme un contingent proportionnelle- mensonge, diffamation, outrage, expectora- ment plus nombreux que les déshérités du tion d'insanités, inepties, effronterie, four- salaire. II semble que l'esprit révolutionnaire 1 beries, trafic de votes, infamies, démocratie s'affirme avec d'autant plus d'énergie que le j de mauvais aloi, cléricaux tripoteurs d'élec- bien-être monte, Preuve que le bien-être J tions,.,. telles sont quelques-unes des amé- s'il ne s'accompagne pas d'un relèvement l nités que ce digne organe du trés digne parti moral et religieux ne constitue pas un f radical-socialiste sert au parti catholique. rempart contre le progrès du socialisme. Nous ne dirons pas, comme le fait le Pour les partisans du régime plural, une 1 Progrès dans son style d'écurie, en autre conclusion se dégage des c'uiffres cités J s'adressant au Journal d'Ypres que voila ci-dessus c'est que le régime plural n'est pas un article vomi au bas d'une de ses colonnes, aussi antidémocratique qu'on l'a allégué, et et nous lui laissons le plaisir de se vautrer qu'il ne mérite point les avanies dont on l'a dans sa fange anticléricale. abreuvé. Nous rions de ses avis vertueux il se pro- j*{ clame l'ami de l'ouvrier, lui qui avec tout son Plus encore que le régime plural, la repré- parti n'a jamais eu cure de la situation de la sentation proportionnelle écope, en ce mo- j classe ouvrière. C'est sa hainecontre l'ouvrier ment. Non que personne demande le retour J qui a créé le parti socialiste; c'est son mépris au régime majoritaire mais ceux que le s de la classe ouvrière qui a creusé sa propre scrutin du 22 mai n'a point favorisés, récla- fosse oü il ne tardera pas a être enfoui a tout ment l'adoption d'une formule serrant de .js jamais. - plus pres la représentation exacte. On vou- Le Peuple n'écrivait-il pas, il y a quel- drait, par exemple, que les circonscriptions i ques jours, que le parti socialiste repousse- fussent plus étendues, et qu'il n'y eüt qu'une rait énergiquement 1 idéé d'une collaboration seule circonscription par province. On vou- s ministérielle socialiste, et que jamais le parti drait aussi du mOins que!ques-uns vou- socialiste n'accorderait son concours a un draient la suppresion de la case de tete. Enfin, d'autres.sans préciserce qu'ils veulent, découvrent dans les chiffres du 22 certaines anomalies qu'ils attribuent a la R. P. mais qui, en fait, ne sont pas plus imputables a cette réforme qu'a la comète. Notammcnt, on signale que dans tel arron dissement, un nombre déterminé de suffra ministère libéral Un parti, ajoute le Peuple qui compte parmi ses chefs des Mayet des Warocqué ne saurait longtemps marcher d'accord avec des socialistes con- scients. Le Journal d'Ypres avait done raison de dire que le parti libéral vivait ses dernières années, et qu'il doit inévitablement être ab- ges assure la conquête de trois sièges, tandis sorbé par son allié d'occasion. que dans tel autre arrondissement un nom A bre de suffrages sensiblement égal ou supé- f aucune réf en emain e la défaite, la j rjeur ne donne droit qU'a deux sièges... f Nous le jsition reprochait au gouver- r, i„ /,-a^v Est-ce la de la proportionnelle demande- t on. Non, certes mais on oublie que le nom- hie des sièges etleurrépartition ne sont point déterminés par le nombre des électeurs, ni parte nombre des votes émis, mais d'après la population. La R. P. n'a rien h voir en cela c'est la Constitution, en son article 49, qui a posé la règle. Supposez deux arrondis- sements de population égale, dont l'un est de natalité forte, et l'autre de natalité faible.Ces deux arrondissements auront droit a un même nombre de sièges, encore que le pre mier renferme beaucoup plus d'électeurs que le second. La R. P., en somme, a victorieusement passé par le creuset de l'expérience depuis dix j ans.et il n'y a nul danger qu'on en restreigne j le champ d'action, bien au contraire I 8£ Les journaux n'ont pas fini d'épiloguer sur les résultats du scrutin. Toutefois.on risque d'émettre des conclusions fausses en s'ap puyant sur des chiffres absolus. II faut pour apprécier le reeul ou l'avance des divers partis, tenir compte du pourcentage des votes. Cette arithmétique-la, que je sache, n'a point été faite elle est pourtant plus in structive que nulle autre. Un statisticien de mes amis m'en communique quelque don- nées. J'y vois que les catholiques sont en progrès depuis 1900 dans les arrondissements de Turnhout oü leur pourcentage s'est élevé de 78,8 81i), d' Ypres (64 a 68,3); de Fumes (6i,i5a64); de Namur (45,1 a 46,9). Ail - leurs, c'est soit le statu quo, soit une baisse plus ou moins forte, par exemple a Louvain (57,75 57,2) Nivelles (40,7 et 38,9) An- vers (51 et 5o) Malines (64,6 et 61,85); Bruges (61,35 et 60,7) Courtrai (64,6 et A cela le Progrès n'a jusqu'ores donné réponse, mettons au défi de contester que le parti libéral doit a Pappoint des voix socia listes d'avoir conservé son siége dans Varron dissement d'Ypres. Que l'honnête Progrès ami de toutes les compromissions les plus scandaleuses, reste muet, cela se conjoitsa réponse ne pourrait être qu'un aveu ou une dénégation; a répondre, il risquerait de s'attirer les foudres vengeresses de son allié ou le mépris des honnêtes gens. Ceux-ci savent que le so cialisme a pour programme la lutte contre la religion et l'expropriation de la propriété individuelle au profit de la masse, et jamais ils n'admettront que des libéraUX Qui S8 font un titre de gloire d'etre des mode're's aient jamais pu s'unir a des gens qui ne sont que des re'volutionnaires. Pareille tactique peut réussir une fois elle n'aura eu pour résultat que d'ouvrir les yeux ceux que ce masque de PRÉTENDUE MODÉRATION a leurrés, et opérer le re- virement que toute compromission de ce genre entraine inévitablement. Ainsi se Uiront, ainsi ferönt, en tout Cas, presque tous nos amis. Pendant quelques; jours, quelques semaines peut- être, ils1 ont fait preuve d'un certain zèle pour le triömphe de la bonne cau se. Les 'élections sont passées.r. adieu le beau zèle Assez travaillé Dans quel ques années on recommencera..^ Oui, Sans douteet dans ^quelques 'annéeS ön se fera battre encore un peu plus qu'aujourd'hui. Et pendant que nous dormirons, l'en- neimi, lui, veillera, tenu en éveil gans re- laehe par les Loges. Les' plus chrétiens de nos atnis se dé- penseront certes encore trés généreuse- inent dans les ceuvres de cliarité, (de preservation, de moralisation sous toutes les1 formes. Car si les ennemis de la! Foi sont stimulés par l'esprit du mal, les: chrétiens, eux, alimentenl leur adcur aux sources mêmes de la vie et du; dévoft- 111 ent le plus1 pur. i Loin de nous done la pensée de contes ter le zèle de ces bons catholiques, trop peu nombreux, malheur eu sent en t. Ce que nousi rcprochons a tous, c'est de trop peu, oonsidérer le travail poli tique comme une oeuvre, et en tout cas, de ne s'öccuper de cette oeuvre qu'a la veille des scrutins, oublieux de la Fable du lièvre et de la tortue. Est-il possible pourtant d'e s'illusion- ner encore sur la portée des 'élections, t'ant communales que législatives Avec l'autonomie laissée, chez nous, aux communes, avec les éléments d'in- fluence de toute nature que possèdent les administrations, en plus de la liberie qui leur est laissée, oin peut dire que les élections communales ont, au point de vue religieux, une importance qui ne le cède guère a celle des élections le gislatives. El quant a Ces! dernières, est-il encore nécessaire de faire ressorlir cette impor tance Dans! presque tous les pays chré tiens, les luttes politiques se circönscri- vent toujours davantage sur le terrain religieux. C'est le conflit du bien et du mal, la1 guerre entre le Christ et Satan., La question dominante qui se pose de- v'ant l'éleeteur c'est de savoir si Dieu, son Eglise et sa loi doivent Ou ne doi vent pas être bannis de la söci'été et de ses institutions. Et dans ces conditions, Ie travail po litique ne prendrait done pas rang par mi les1 oeuvres de première néfcessité.? Cömbien d'oeuvres des plus cOnsidé- r'ées, telle l'oeuvre scolaire, ne sont pas pas vouées! aux pires vicissitudes, a une Stérilité relative, a riabéantissement pres que, si, faute d'avoir préparé les bon nes' élections nous laissons tomberj le pouvoir aux mains d'un adversaire 'hos tile toutes! Ces oeuvres et mis en app'étif de revanche par une longue diète! La victoire nous est devenue coutu- mière, et volontiers nous nous reposons Sur nos lauriers. "Mais rappelons-nous les! délices de C'apoue, et tenons compte des salutaires avertissemenfs du dernier SCrutin. i j A' quelque cKös'e mal beur est bon, dit l'a|dage. Puisse la lecon du 22 mai porter ses fruits Et elle ne pöurra manquer d[e le faire si nöus sommes vrainfent catholiques 7. Diligentibus Deum omnia cooperantur. in bonum.1 QuanU On combat pour une cause juste, la victoire, c'esf la gloire ici-bas_, la défaite, c'est la gloire bVbauf. Roux. r*J Dans les1 mauvais jours, la lacbeté des' böjnnétes1 gens ne cause pas moins d'e désastres que la rage des méebants dont elle fait la force. P. Qlivaintr Etre décöuragé, c'est n'avolr plus de courage en d'autres termes, c'esï être un lache'. André B'essön.- Tout h'omme, quelle que soit sa con dition, doit faire en ce mönde 1'ceuvre JOURNAL ©rgane Gatholique TPRES de l'Arrondissement '*1 r*i 1

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1910 | | pagina 1