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Modérés rèvolutionnaires
s* M s* S# 'St s* b$_ b*
Louis Van Houtte
et C horticulture Yproise
COySEIL COMMUNAL
La réeeption du lieutenant
Ripet
Notre Foire aux chevaux
Mauvais joueurs
Mort suhite d'un cyelisie
a Gheluvelt
i Jeunea enfants, des beaux jours flu
collége,
»Ne perdez point le touchant souvenir;
Aux jours mauvaisv ce souvenir allége
i/Le poids des maux qu'il nous faut
tous subir.
'Que les doux noms de vos amis d'en-
fance
Soient jamais gravés dans votre
coeur;
C'est l'amitié qui calme la souffrance,
C'est la vertu qui mène au vrai bon-
heur.
C'est entendu le Progrèsne ba-
taille pas l'aide de pincettes et de
balais ce sont-la, dit-il, des instruments
trop inoffensifs pour se mesurer (avec
des gens tels que les catholiques.
II était inutile de le dire. Anseele l'a-
vait prédit depuis longtemps la vieille
doctrine suivra le drapeau rouge oil elle
aura yécu
L'e drapeau rouge Précisément ce si-
gne de ralliement n'entend pas que ses
soldats aillent en guerre avec des armes
inoffensives Des pincettes, des balais
INonNon II "faut des armes plus rè
volutionnaires
Mais, Progrèsc'est ce que nous
n'avons cessé de. soutenir. Seriez-vous
done en aveu
Est-ce, vraiment, le programme socia-
liste que vous suivez Sont-ce les ar-
meS de vos alliés que yous désirez ma
nier Vous ne pouvez, en ce cas, ignorer
ce que firent les rèvolutionnaires, leurs
prédécesseurs, qui allèrent jusqu'ü en-
voyer a l'échafaud des femmes dont tou-
te la vie ne fut que dignité et honneur
Toutéfois, votre réponse, Progrès»',
n'est-ce pas adéquate a notre question
accusatrice vous fuyez le terrain,
pourageux
Dites-nous done, vous qui partez en
guerre avec d'aulres armes que des ba
lais et des pincettes, dites-nous ce que
sjgnifient, dès lors, vos protestations de
modération. VouS les modérés, vous, 'les
prétendus doctrinaires dont róugiraient
et qua repousseraient les doctrinaires
du temps jadis, ëtes-vous, oui ou non,
'les alliés des socialisfes oui ou non
ceux-ci ont-ils assuré par leurs votes,
votre triomphe éphémère Ou bien, ré-
jpudiez-voüs ces encombrants amis, a
présent que vous avez besoin, en yue des
luttes futures, de renouveler vos protes
tations de modération
Ehl bien, non, Progrès;il n'y a plus
un seul modéré par mi vous, et ceux qui
jusqu'ici se flattaient de remplir le róle
de modérateurs sont confondus leur
sectarisme éclate au grand jouret
votre silence, Progrès ace sujet, est
la preuve la plus manifeste 'de leurs hon-
teuses compromissions. A triompher k>
ce prix, ces modérés ont perdu tou-
te considération.
La ville d'Ypres n'oublie pas ses en
fants illustres et sait les bonorer comme
il conviènt. L'e grand hprticulteur Louis
Van Houtte, dont on célèbre demain le
centenaire k Gentbrugge, quitta, dès son
plus jeune üge, sa ville natale, et c'est
ainsi qqe son souvenir n'est pas resté
plus vivace Ypres. II convénait, dans
ces conditions, d'accorder une large par
ticipation aux fêtes de Gentbrugge plu-
tot que d'organiser des fêtes spéciales
"Ypres.
La1 participation officielle de notre
harmonie communale, l'envoi d un cliar
et la présencé de notre bourgmestre
qui, avec son talent habituel, pronon-
cera un discours, témoigneront du prix
que la ville d'Ypres attache a l'hon-
neur d'avoir vu naitre celui qu'on a
justement dénommé le père de l'hor
ticulture beige.
L'ouis Vanhoutte descend d'une famil
ie de bonne bourgeoisie établie a Ypres
depuis 1687. Son arrière grand-përe,
Francois Van Houtte, qui se maria
Bruges le 14 janvier 1687, vint s'établir,
3a même année, comme épieier, k Ypres
dans une maison située au cóté Sud de
la Grand'place.
Un fils du second lit, Jean-Denis Van
'Houtte, eumulait les différentes situa
tions de maitre menuisier, de négociant
et de potier. Son établissement cérami-
que s'appelait Nieupoort poterieet
était situé au cóté Est de la rue de
Boesinghe, actuellement Marché au bé-
tail. L'e fils de celui-ci, qui fut le père
de Louis Van Houtte, s'appelait Thi-
caothêe. et était établi comme négociant
dans larueauBeurre. II mouruten 1821,
D'après un souvenir que nous avons
pu recueillir auprès d'un vieillard, Louis
Van Houtte débuta, tout jeune encore,
chez le peintre Spotbeen, et c'est en
soignant les pots de fleurs de son mai
tre que lui vint le goüt des plantes.
A l'age de onze ans, il perdit son père,
et comme la plupart de ceux qui sont
Cabandonnés eux-mêmes, il chercha sa
(voie et la trouva en allant se fixer
Gand.
Un portrait en lithographie conservé
a l'hótel de ville énonce les qualités sui-
vantes Louis Van Houtte, né a Ypres
le 1 juillet 1810, décédé k Gentbrugge
le 9 rnai 1876, fondateur de l'établisse-
ment horticole de Gentbrugge, directeur-
fondateur de l'éoole d'hör ticulture de
l'Etat a Gentbrugge, fondateur et rédac-
teur de la Flore des serres et des
'jardins de l'Europe», ancien directeur j
du jardin botanique de Bruxelles1, bo-
taniste, voyageur au Brésü, aux iles du
Cap Vert, etc. etc., bourgmestre de Gent
brugge, chevalier de l'Ordre de Leopold,
du Christ de Portugal, de Ste Anne de
Russie, de la Rose du Brésil, Comman
deur de l'Ordre de Charles: III d'Es-
pagne.
De toutes ces decorations, la Rose du
Brésil était celle qui était la plus sym-
bolique pour le savant qui explora les
provinces brésiliennes de Matto-Grosso,
Sao-Paolo, Parana, Soyaz, Minas-Gereas,
etc. et en rapporta les raretés florales
xmr les acclimater sur le sol gantois.
L'établissement Van Houtte avec ses
serres a perte de vue, ses ïnnombra-
bleS hangars, sa vaste administration,
son personnel qui est une année, öccu-
pe une Superficie aussi grande qu'un
village entier. Toutes les espèces végé-
tales sont repr*ésentées dans ces serres
qui ont les 'températures de toutes les
latitudes. Des cactus aux formes rébar-
batives contrastent avec les élégarices
des palmiers. Des lianes montent a l'as-
isauf des géants des tropiques et des
vrilles viennent s'accröcher a töutes les
branches pour laisser retoinber ensuitet
leur verdure impondérable. Les! azalées
ètalent la pompe de leurs vives eolo
rations et les orchidées, cette aristocra
tie de la 'flore, multiplient a l'infini les\
caprices de leurs formes imprévues.
A cóté de l'industriel qui vit pros-
pérer ses vastes établissements, Van
Houtte fut aussi un savant et on put dire
de lui qu'il aimait la fleur en poëte
plutöt qu'en spéculateur. II fut le fon
dateur et l'éditeur de la Flore des
serres et des jardins de l Europedont
leS planches coloriées, oeuvre d'un grou-
pe d'artistes de valeur, repröduisent les
fleurs avec tous leurs chatoiements.
Cet oiuvrage, vrai monument 'élevé k la
flore, suffirait k lui seul a immortaliser
le nom de Van Houtte. Le village de
Gentbrugge, dont il fut bourgmestre, lui
éleva un monument avec une figure éle-
vant des palmes jusqu'è son buste.
L'extension donnée par Van Houtte
a 1'horticulture ne pourrait manquer
d'avoir de nombreux imitateurs, et gra
ce a son initiative, 'Gand est devenu le
plus grand marché de fleurs flu monde.
Ce commerce intense ne pouvait man
quer de s'étendre êgalement en d'au
lres: villes, et 'Bruges et Ypres ont lar-
gement profité de 1'exemple.
Nos établissements horticoles ont, de
puis un certain nombre d'années, vu
leur importance s'accroïtre considéra-
blement. Les deux sociétés horticoles
(Sont êgalement florissantes et les expo
sitions qui s'organisent parfois, sous les
auspices de 1'administration, en susci-
tant rémulation, arrivent a donner des
résultats surprenants.
Par son importance toute spéciale,
l'un de nos établissements, la Société
horticole yproise, dépasse tous les au-
tres en importance et s'est spécialisé en
certaines cultures qui font actuellement
sa réputation. Son directeur, M. Valère
Bouckenooghe, qui fut membre du ju
ry a I'exposition temporaire qui eut lieu
récemment a Bruxelles, obtint un pre
mier prix pour ses fleurs remarquables
d'ceillets américains. C'est la première
fois que ce genre de culture fut fait en
Belgique sur un pied aussi considéra-
ble et avec un 'tel succès. M. Boucke
nooghe, de l'avis de tous les connais-
seurs, n'est pas seulement un cultiva-
teur, c'est un semeur d'élite. Le jour
de l'inauguration, il fut félicité person-
nellement par le Roi et par la Reine,
qui adore les ceillets. Nous croyons sa-
voir qu'en suite de l'accueil si aimable
qu'il a reen de notre Souveraine, (un
ceillet d'un coloris absolument nouveau
portera le nom de REINE ELISABETH.
M. Bouckenooghe, natif d'Ypres comme
Van Houtte, s'inspire "noblement de l'ex-
ernple du célèbre botaniste et mérite tou
tes les félicitations pour ses brillants
succès.
Au dernïer Longchainps-Fleuri, M. le
bourgmestre proclama apostoliquement
et ex-cathedra que le culte des fleurs
affinait les peuples. 'C'est trés vrai, et
il n'est pas possible qu'on voie fréquem-
ment des fleurs sans que le goüt s épure.
Allons, chers concitoyens, allons a 1 éco-
le des; fleurs.
ti C» U fci 6i Cd tê ÜS
VILLE D'YPRES
Séance du 18 juin igio
Smt présents: MM.CoIaert,bourgmestre;
Fraeijset Vandenboogaerde, échevinsFiers,
Vanderghote, D'Huvettere, Bouquet, Sobry,
Iw< ins d'Eeckhoutte, Lemahieu, Begerem,
Biebuyck, conseillers Vander Donckt, se
crétaire communal.
M. le secrétaire donne lecture du procés-
verbal de la séance précédente qui est
approuré. En comité secret, le Conseil a
accordé différentes concessions de sépultures
au cimetière.
Communications j
M. le Président. J'ai été saisi de plain- 1
tes au sujet de la situation du canal d'Ypres
a Dixmude. Des émanations putrides se dé-
gagent du fond de vase et presque tout le
poisson est mort. On a cru devoir attribuer
ceci aux orages, mais je crois plutót que
c'est un effet de la contamination de Peau.
L'opinioD publique s'est alarmée. Nous nous
sommes empresses de signaler la situation
au Ministre, en nous basant sur l'opinion
d'un organe francais. Nous avons demandé a
bref délai un curage a fond du canal. En
attendant, nous avons fait enlever le poisson
mort sur le territoired'Ypres.
M. Begerem nous a Bignalé les succès
remportés au concours hippique de Londres
par le lieutenant Ripet, instructeur a l'école
d'équitation. Je propose de nous assoeierü
la réeeption qui sera faite lundi a la gare a
1 h. 1/2, par l'autorité militaire. Le conseil
se rendrait en corps avec l'Harmonie com
munale a la gare et recevrait le vainqueur
a l'Hótel de Ville.
Instruction publique
compte ipop de Vécole moyenne.
Les recettes s'élèvent a 33.484.69 francs
et les dépenses k 33.626,02, soit un déficit
de 141.35 frs. qui sera couvert par l'Etat et
la province.
Culte.
Procés-verbal d'adjudication de travaux
de restauration de la tour de l'Eglise Saint-
Jacques. L'église de Saint Jacques a fait
procéder a l'adjudication de ces travaux. Sa
délibération prise ensuite porte, entr'autres
considérants, M. Albéric Vandenkerekhove,
d'Ingelmunster, a donné des preuves multi
pies de ses connaissances en matières de
travaux. Sa soumissiou ne diffère que peu
comme prix, de celle qui est la plus basse!
Son bordereau de minimum de sa'aire appa-
rait comme le plus avantageux pour les
ouvriers. M. Caron a envoyé a une tierce
personne une lettre par laquelle il 6e plaint
de ne pas avoir été déclaré adjudicataire. La
fabrique d égiise a déclaré M. Vandenkerek
hove adjudicataire. Le Conseil donne unavis
favorable sur cette délibération, a l'unani-
mité moins cinq abstentions dont tiois de
membres de la Fabrique d'église.
Culte reconstruction de la petite sacristie
de l égiise Saint-Martin.
M. le Président. Le coin formé par le
choeur et le transept demandait un achève
ment. II ne peut ètre mieux trouvé que par
la construction d'une petite sacrisiie. II en
existait une trés banale, il y a environ
goixante ans, mais celle-ci n'avait fait que
succéder a une première qui était dans le
caraclère du monument. Nous en avons re-
trouvé la naissance d une voüte. Le devis est
do 8901.47. La fabi ique d'église a délibéré et
demande que la ville inkrvienne pour un
sixième, soit 1483 frs. Vu le peu d'importan-
ce de ce tiavail, nous n'avons paspensé de
voir procéder par voie d'adjudication publi
que. Ceci ce doit pas, toutéfois, préjudicier
a ce qui se fera a l'avenir les travaux plus
importants se feronf, comme précédemment
par adjudication publique. Nous sommes
d'avis de donner ce supplément a l'entrepre-
neur qui a exécuté les autres travaux du
portail. Approuvé.
Règlements communaux circulation de
véhicules de toute nature.
M, le Président. Nous devons voter a
nouveau tout le réglement de 1899. II y a eu
depuis lors un réglement général trés judi-
cieusement élaboré par M. le Gouverneur.
La discussion est commencée article par
article, mais a la suite de divergences de
vues portant notamment sur la circulation
sur les chemins de ronde extérieurs, M. Be
gerem propose le renvoi a une commission
et le Conseil décide 1'ajournement.
Féte communale programme.
M. le président donne lecture du program-
me. (Son étendue ne neus permet pas de le
reproduire ici. Nous le publierons séparé-
ment).
A propos de l'heure de la sortie de la pro
cession de N.-D. de Tuyne, lecollègepropose
de fixer 9 h. plutót que 10 h. et motive sa
preference. La proposition,mise aux voix, est
est admise a 1'unani.mité moins la voix de M.
Sobry. Celui-ci faisant plaisamment observer
qu'il est seul défenseur de l'autorité ecclé.
siastique. M. le bourgmestre répond Vous
défendez l'arrogance sacerdotale. (Rires).
M. Begerem.— On a supprimé !e concours
de pinsons aveuglés. Ne pourrait on pas or
ganiser un concoursde pinsons non aveuglés?
M. le président.Nous nous exposerions
aux mêmes observations, puisqu on ne p^ut
pas prendre ces oiseaux.
M. Vander Ghote. Je proposerais plutót
un concours de chant de coqs a six heures du
matin. Ce serait du Chantecier.(Rires).
M. le président fait remarquer que la dé-
pense totale des fêtes communales n'excède
pas 6.3oo fr. C'est le chiffre habitue), même
aux années électorales. II y a cependant une
légere difference en moins cette année. Les
festivités de toute l'année, cor cours hippique
compris, coütent 20.000 fr. ou a peu pies. II
importe qu'il n'y ait plus d'erreur la dessus.
Le programme est approuvé.
Propriétés communales plan d'aménage-
ment de la maison éclusière a Zillebeke.
M. le président. Un crédit de 4.5oo fr.
avait été voté le 16 avril dernier. II a été de
mandé d'augmenter les dimensions de la
salie. L'ingénieur a fourni un nouveau plan.
Le chiffre nouveau est de 4,954 fr. 67.
Approuvé.
M. Lemahieu (en flamand) réclame l'exé-
cution des travaux de réfection du Wielije-
straat et du Wulvestraaat. En dehors de la
saison des betteraves on obtient aise'ment le
transport du macadam. Une autre route,dite
Kortrijkstraat, ne présente que des fosses et
des bosses. Avec l'excédent du macadam, on
pourrait remplir ces dépressions, sinon elle
deviendra bientót impraticable.
M. Lemahieu demande encore que le gaz
soit placé jusqu'a l'Hoekje.
M. le président. Cela nous mènerait
bientót jusqu'a Brielen. Ce n'est vraiment
pas possible.
M. D'Huvettere. Pendant qu'on s'oc
cupe de reparations, je demanderai la réfec
tion de notre quai.L'industrie et le commerce
se trouveraient bien a'un meilleur état de
nos bassins.
M. le Président. Les chariots lourde-
ment chargés produisent ces affaisements
dans le pavage. Cet entretien est tres onéreux
pour la ville, et j'estime que nous pourrions
nous entendre avec les intéressés.
M. D'Huvettere.C'est a l'autorité pu
blique, me semble-t il, qu'il incombe de faire
ce travail. Cette réfection est trés nécessaire
et ne peut être imposée aux particuliers.
M. le Président. Je proposeraide pren.
dre des mesures en matière de charriage.
Dorénavant nous repaverons avec de plus
grands pavés.
La séance est close a 6 h. 15.
a laquelle l'autorité militaire ne désirait
donner aucun caractère officie], n'en a eu
que plus de charme dans sa stricte intimité.
A leur descente du train, a 1 keure, M. et
Mm6 Ripet ont été cha'eureusement compli-
mentés au 1:0111 de l'école d'équitation par
le lieutenant De Hondt, et une superbe gerbe
de fleurs a été offerte a Mme Ripet. Devant
la gare, le groupe des officiers de l'école, a
cheval, a vivement acclamé le vainqueur. Le
break de l'école, attelé de quatra cheveaux
a conduit le lieutenant Ripet, dans une
marché quasi triomphale, jusqu'a l'école
d'équitation. Mme Ripet avait pris p'ace a
l'intérieur de la voiture. Les deux chevaux
qui ont contribuéa ce succès, Miss Ketty et
Speranza, faisaient partie du cortege, cou
verts de guirlandes de fleurs. Place de la
Gare et sur tout le parcours du cortege une
foule considérable témoigi ait sa sympathie
au vainqueur.
A l'arsenal, M. le lieutenant-colonel ad
joint d'état-maj 'r Hagemans, commandant
l'école, attendait dans la grande salie du
mess» le retour du champion d'Angleterre
Eu termes trés choisis, il félicita M. Ripet et
lui expnma sa vive reconnaissance d'avoir
porté aussi brillamment a 1 étranger le bon
renom des officiers beiges. M. Ripet reiner
j cia son commandant pour ses paroles élo
gieuses et pour l'entrée triomphale qui lui
avait été ménagée. II avait été fier, dit-il,
d'avoir été désigné pour aller a, Londres
défendie les couleurs nationales mais ce
ne fut pas sans crainte qu'il affronta l'é-
preuve. Son titre d'instructeur devait aug
menter encore ses appréhensions. Sajoie fut
d'autant plus comprehensible quand lui fut
i remise la coupe du Roi. Après le succès de
Bruxelles oü le lieutenant de Blommaert
sortit vainqueur du military international
après six défaites beiges consécutives, la
I victoire remportée a Lmdres vieut affirmer
la valeur de l'école d'équitation. M. Ripet
boit a la Belgique. Les cris de Vive l'école
Vive le ColonelVive le Roi retentissent
Les coupes de champagne circulent et les
conversations prennent un vif entrain.
EXPOSITION DE BRUXELLES.
T03IB0LA. Gros lot 200,000 francs, con-
ver lis sable en espèces. Tiraga prochain.
Prix du billet1 franc. 1
Le succès de la foire, dile de St-Jean,
a dépassé toutes les espérances, lant au
point de vue du nombre fles chevaux que
de la qualité et des transactions qui
y ont été faites. II nous revient que pas
moins: de quatre-vingt chevaux auraient
été livrés hier aux nombreux marchands
allemands qu'on rencontrait partout.
Ce succès est tout a l'honneur de nos
ódiles, qui subsidient largement ces 'foi-
res et concours.
Ce sont de mauvais joueurs ceux qm
cherchent dispute quand lis perdenL au
jeu, ou qui usent de chicane quand i]s
prévoient que la partie sera perdue.
Voilü oü en sont présentement nos ad-
versaires.
Ils croyaient fermement l'emporter
aux élections' du 22 mai et déjü se par-
tagaient la proie ministérielle, mais ils
sont reveuus du scrutin Gros-Jean com
me devant.
Au lieu d'attribuer leur échec k leur
programme débordant de menaces con-
Ire la religion ét la tranquilité publique
que nos: populations veulenl pleinement
respeciées, ils s'en prennent a la repré-
sentation proportionnelle qu'ils lont
eux-mêmes rèclamée comme Une plan-
che de salut et qu'ils ont votée avec
plus d'empressement que la droite.
Au lieu de rechercher des arguments
sérieux, contre nous pour préparer leur
evanche, ils' se 'fachent, ils parient d'u
ne guerre sans merci et de moyens vio
lents qui ne sont nullement d'un joueur
honnête.
De plus, prévoyant que, dans fleux
ans, k la suite du recensement décennal
qui provoquera un laccroiss'ement du
nombre des députés, ils seront b'attus
plus encore, les voilü qui ïnventent une
nouvelle chicane et demarident pour lors
une dissolution des Chambres, a l'en-
contre de tous les antécédents depuis
l'existence de la Belgique indépendante.
Le dernier recensement aussi amena
une augmentation du nombre des flépu-
tés et des sénateurs, en 1S02. Alors nous
étions sous le régime proportionnel com
me maintenant alors 11 y avait quel-
ques députés a élire par le système rna-
joritaire comme ce sera le cas en 1912,
lequel cas se présentera du reste cha-
que fois qu'un député sans suppléant
meurt ou démissionne.
A cette date, nos adversaires n'ont
nullement éprouvé les scrupules propor
tion nalis tes qui paraissent les hanter
aujourd'hui. II est vrai qu'alors ils
avaient beaucoup de chances d'einpor-
ter la majorité des sièges a conférer
sans application du système proportion
nel. Mais maintenant que les chances
leur paraissent défavorables, Ils récla-
ment cor et cri une dissolution des
Chambres que rien ne justifie,
Un beau joueur se sou met toutes les
chances du jeu, qu'elles soient bonnes
ou mauvaises. Voilü ce que nous avons
fail lors du dernier recensement, quand'
l'accroissement du nombre de députés
nous semblait défavorable. Yoilü ce que
nous ferons encore dans dix ans, dus-
sent les chances nous être contraires.
Que nos adversaires en fassent de même
aujourd'hui, sans réclamer pour les be-
soins de leur cause un système de disso
lutions décennales dont nous avöns fléi
montré la flagrante ïllégalité.
ïA% s$ s* *4
Federation des Jeunes Gardes
Catholiques de Belgique
Ober-Ammergau La Passion.
Les programmes élaborés sont acces-
sibles tous les catholiques A leurs
families. Les inscriptions se font immé-
diatement. II reste un certain nombre
de places dans les premiers groupes.
La formation des suivants est trés avan-
cée. Demander les prospectus détaillés
et prendre les inscriptions chezi M.
GLAEYS, trésorier de la Fédération, 20,
RUE LEOPOLD A COURTRAI.
Ilinéraire de 8 jours 3me classe 215 f.
2me classe 280
l'e classe 345 f.
Itiuérairede 13 jours Pas de 3me classe
2me classe 490 f.
l'e classe 570 f.
CeS prix constituent des forfaits. Les
trajets sont réglés de fa co 11 a réduire
au minimum les fatigues du voyage
les' itinéraires cqnviennent admirable-
ment aux familiesles vdyageurs n'ont
se soucier d'aucun détail matériel
d'organisation, chaque groupe étant ac-
compagné cette fin d'un courrier spé
cial. 1 j
Yisitez dans la Section beige d'alimen
tation (Grand Palais) le Stand de la So
ciété en nom collectif ADOLPHE DEL'-
TIAIZE et Ci° (voir plus loin annonce).
Dimanche matin, Pierre Cardoien, agé
de 40 ans, tenancier de la Maison jdu
peiq^le Menin, traversant en vélo 1®
village de Gheluvelt pour se ren-
dre Ypres, tomba lourdement, la lê-
te contre la bordure du trottoir. On
sortit précipitamment d'un cabaret poih'
le relever, mais déjü il ne donnait plus
signe de vie. M, Jules Vuylsteke, boui'g"
i ineslre, aussitót prévenu, fit chercher
j un médecin qui ne put que conslater
I que Gardoen était mort d'apoplexie fou--
j droyante, J
i
I