m m m m w m m mmm mmm m mm u e if. m m v w Distribution des prix au Collége St-Vineent La Musi que religieuse au Congrès Eueharistique Plafn-chan! et Musiqsie religieuse m ta if' Carnet cSyndicats Féminins le Concert de i'üarmonie Communale de Wervicf m/'j» w m parmi eux pourrait vous dire... comme l'au- re... nous na sommes pas si bêtes que vous hen avez Fair. On pourrait après cela tirer l'échelle mais il y a encore «une perle» a enchasscr I v N'en déplaise a notre pieux confrère, nous continuerons a affirmer, en période electorale et en tous temps, que la doctrine libérale n'est animée d'aucune hostilité contre la RELIGION CATHOLIQUE que nous respectons. C'est le Progrès lui-même qui imprime Religion Catholiqtte en caractères trés gras, sans doute pour mieux faire ressortir... le gros calibre... de son respect pour la religion catholique 1 Mais est-ce incons:ience, ou est ce cynisme On se moque d'un clogme fondamental et d'une pratique essentielle de la Religion Chre'tienne de la prière, on traite de bigots les Evêqites qui demandent des prièrcs et les fidèles qui la font. Et puis avec un aplomb imperturbable on nous déclare que ce n'est pas cela qui empêchera le Pro grès d'affirmer en tous temps qu'il respecte la Religion Catholique Voila certes une déclaration a retenir, et qui jette une opportune lumière sur des questions trés intéressantes. Elle nous dit trés nettement en quel sens il faut entendre le grand principe que la doctrine libérale respecte la Religion n. 11 faut entendre cela d un respect qui permet parfaitement de nier tous et chacun des dogmes que la Foi enseigne, et de traiter de nigauds tous ceux qui y croient, et d'exploi- teurs de la bêtise humaine tous ceux qui les enseignent. Nous sommes tout-a fait de 1 avis du Progrès pour dire que le libéralisme s'accorde facilement avec ce respect la de la Religion mais le Progrès voudra bien a son tour reconnaitre (au moins dans son for intérieur, s'il ne veut pas le dire tout haut), que tous ceux qui pensent que le respect de la Religion Catholique exige plus de consistan- ce et plus de logique, ne devraient pas s'éga- rcr dans les rangs du parti iibéral. Mais voici encore une autre conclusion bien digne d'etre notée et retenue. Lorsque les libéraux nous affirmeni sur leur honnsur (en caractères trés gras au be- soin) que dans leur pensée le respect de la Religion Catholique peut et doit règner, et règne de fait dans leurs écoles neutres, cela doit évidemmeot se comprendre de ce res pect... trés relatif, tel que le charmant rédac» teur du Progrès nous le fait connaitre et tel que les libéraux le pratiquent dans leurs journaux libres-penseurs et sectairesun respect qui s'accommode le plus naturelle- ment du monde aves toutes les négations et tcutes ies moqueries. La distribution solennelle des prix aux élèves' du Collége St-Vincent de Paul a eu lieu Mercredi matin. L'assistance, trés nonibreuse, ét ail rehaussée de la presence de M. la Chaiioine de Brou wer, curé-doyen de St-Martin M, Co- laert, bourgmestre; MM. Fraeijs et Van- denboogaerde, 'échevins MM. les séna- leurs Vanden Peereboom el baron de Vinck MM, Iweins d'Eeckhoutte, con- seiller provincial; Sobry, Begerem, con- seillers communaux Meersseman, curé de St-Jacques, et de beaucoup Üe citrés du doyenné, Le programme de la séance compre- nait. deux chceurs Lentekoor de MEN DELSOHN et Gods eere in de. natuur de L, VON BEETHOVEN interprêté's d'une facon parfaite par les élèves 'sous la direction de M. Alb. Van Egroo. M. L. Va.nhoutte l'accompagnait au piano. Un drame 'flamand en deux 'a cl es KINDERLIJKE HELDENMOED a beaucoup intéressé l'assistance. La co- rnédie en 1 acte LE DOCTEUR RI CHARD a eu le plus grand succes, II convient de 'féli citer les jeunes acteurs MM. Louis De Jode, A Brulez, A Cop- pens, G, Bossaert, P. Sobry, E. Iweins d'Eeckhoutte, H. Declercq, O. Versteele, G. Van Raes et G. Lammens. Les élèves dont les noms suivent bnt remporté les premiers prix d'excellen- ce dans les Üiverses classes Section préparatoire 2? année d'étu- des Laurent Prooi, d'Ypres; 3e année d'études Joseph Dewachter, d'Ypres; 4e année d'études Léon Monkerhey, d'Ypres 5e année d'études 2e division: Onze accessits ont ëté décernés Re yi- vision quinze accessits. Concours spécial de doctrine chrétieime Albert Rodenbach, de Roulers. Section moyenne. Classe de sep- tième Re année d'études moyennes on ze accessits Re division Valère Roets, d'Oostcamp. Humanités mod ernes, Classe de six- ième cinq accessits classe de cinquiè- me Maurice Van den Kerckhove, d'Y pres, Humanités anciennes, Classe de sixième Gerard Devoldere, de Lange- marck classe de cinquième André .Watelet, de Bruges; classe de quatriè- me Onze accessits classe de troisiè- me, Gaston De Salmon, d'Ypres Classe de seconde sept accessits classe de rhétorique Michel Moncarey, d'Ypres. Prix accordé par la Section Yproise du Davidsfonds a M. Joseph De Maeght, de Wynghene, qui a remporté .la pre mière place dans l'ensemble des bran ches de la langue flamande. La médaille d'honneur accordée au laureat de rhétorique a été obtenue cet- te année par M, Michel Moncarey, d'Ypres. M. le Chanoine Deschrevel, secrétai re de l'Evêché et Archiprêtre, qui pré- sidait au nom de sa Grandeur Mgr. l'E- vêque de Bruges, la distribution des prix de son ancien collége, a Tail remarquer, que selon l'habitude le collége d'Ypres figure encore celte annce en tête des colleges ëpiscopaux, Honneur a Messieurs le Principal et Professeurs qui se dévouent a l'éducation et a 1 in struction de notre 'jeunesse yproise, hon neur a cette même 'jeunesse qui s'appli- que avec tant de zèle aux études, Voici les résultats du Concours diocé- sain Lal sol en ni té s'est termiriée par la pro clamation du résultat du concours entre les 'élèves (Ju collége du diocèse de Bru ges. Le College Saint-Vinetent de Paul figure cette année a la tête, Classe de quatrième latine Thètne latin, 169 concurrents: Prix, M. Daniel Peene, ler accessit, M, P. Waterbley, 2e accessit, M, P. Sobry; '4e accessit, ex- cejquio, MM. R. Canepeel et F. Pollet; 7« accessit, M. E. Vanden Bulcke 14e accessit, M. D, Verbaegen. Version latine, 169 concurrents 9e accessit, M. D.. Peene; 10e accessit, M. P. Waterbley; 12e accessit, M. P. Sobry14e accessit, M. G. Vanden Bulcke. Rhétorique. Discours latin, 116 concurrents 6e accessit, M. D. De clercq; 8e accessit, M. M. Moncarey. Discours flamand, 121 concurrents: 12e accessit, M. D. Declercq. Discours francais, 120 concurrents Prix, M. M. Igodt; 9e accessit, M. J. De Maeght; IR accessit, M, H. Dekemele. de Bouk-rs Nous avons dit que la perfection lnu- sicale et liturgique des cérémonies re- lïgieuses serail une des notes earacté- ristiques du procbain Congres. En vi- 'sanl a cette perfection, le comité n'a eu qu'un but rehausser par toutes les beautés de Part musical, la Solennité déja si imposante de ces assises Euclia- ristiques, II y aura done, a Roulers, de la 'mu- sique religieuse, et pour en dire un pre mier mot, déja, il y aura d'abord, a la reunion générale du jeudi 10 aoüt, une execution trés soignée d'un oratorio da Perosi. La section du plain-chant, que pré side avec tant d'autorité le R. M. De Meester, professeur de chant reli- gieux au grand séminaire de Bruges, hvait songé tout d'abord a faire exé- cuter la seconde partie de la trés belle oeuvre de M. Jos Ryelandt «De Komst des Heeren oeuvre profondément religieu se, cél'ébrant dans cette seconde partie la venue mystique du Christ en nos antes par Faction de la grace qu'alimen- te FEucharistie, oratorioi qui euf cer tes trouvé sa place dans une des assemblees du Congrès et dont 1'execu tion ne fut abandonnée qu'a regret par suite de difficultés matérüelles insur- mon tables. On songea alors a Perosi. Né en 1872, Don Lorenzo Perosi, prê- tre et compositeur Italian, maitre de chapelle du Vatican, s'est acquis en pen d'années line imputation d'artiste chré- tien dont personne ne contestéra le mé rite.; Cion tentons-nous de rappeler que, cette année encore, a l'occasion de 1'exe cution de son poême symplionico-vocal, «Dies isteau Trocadéro a Paris, le savant critique d'art musical, Camilla Bellaigue, a fait jiaraïtre sur lui dans la «Revue des Deux Mondes un Ar ticle extrêmeiment élogieux. L'oratorio la Passione di Cliristoi fut composé en 1897, C'est une trilogie sacrée pour chant et orchestre, 'dont on donnera a Roulers, la première par tie La Cena del SignoreDans cette première partie, Perosi a vqulu célébrer l'institution de la Sainte Eucharistie, el il l'a fait en une oeuvre noble et sin- cère comprenant un prélude, un Fécita- lif pour barylon relié par des formules psalmodiques harmonisées, et, pour fi- nir, un choeur fugué, Et liymno dicto se terminant sur un largo 'trés Impres- sionnant In hymnis et can.ticisLes amateurs de musique religieuse se don- neront done rendezvous a la première assemblee générale du Congrès et nous leur rappelons une dernière fois qu'elle aura lieu le jeudi 10 aoüt, en la grande salie des fêtes du Petit Séminaire, a 4 li. de l'après-midi. Les choeurs et 1 orches tre (assez restreint dans celte première partie de l'oratorio) sont confiés a 1 ha bile direction de M. Matthys et compren- dront 200 executants. Nous nous propos ions ëgalement de dire un mot des auLres cxéculions mu- sicales, mais, force nous est d'abréger cette communication, Ce sera pour une prochaine Fois. gs pi pi §r» Nous avons dit un mot de la trilogie sacrée la Passione di Christo dont oh donnera la première partie au Con grès Eucharistique de Roulers. Ileve- nons aujöurd'liui sur les 'autres' audi tions musicales dont ön cömpte rehaus ser les solennités du Congrès. Aux messes solennelles qui seronl phanlées chaque joair, en l'Eglise de St-Michel, il nous sera donné d'enten- dre le jeudi, la messe a 4 voix mixtes in bon. SS. Cordis Jesu de M. VanhoulLe; le vendredi, la messe a deux voix ëgales de l'Abbé Verhèlst; le samedi, la missa de Beataen plain-clianl grégórien, M. Van Moutte est un des plus 'brillants élèves de M. Edgar Tinei, un örganiste virtuose et artiste, et tous ceux qui le cönnaissent seronl heureux d'apprendre que c'est lui qui tiendra les örgües pen dant une grande par lie des offices re- ligieux du Congrès. La messe a 2 voix de l'Abbé Verhelst est une oeuvre origi nate, sincèrement religieuse, accessible a tous les jiibés et dont l'auteur a com- pris admirablehient, que Funiquc ei ve ritable róle de la musique sacrée est de so-uligner et de' jdéVelopper le sens du texte liturgique. Enfin la messe en chant grégórien, tout comme le pro prium des deux autres, sera rendue a la perfection par la schola du petit sémi naire de Roulers et celle du grand sé minaire de Bruges, Au salut du soir, a Fassemblée géné rale du vendredi, Ce seronl d'autres öeu- vres polyphouiques et grégoriennes, que l'on a chosies surtout parmi les meil- leures productions de l'Ecole Italienne ancienne et moderne, des oeuvres de Palestrina, Caxiolini, Pérosi et Thermi- gno-n. Signaldns aussi une excellente production allemande, le sub tuum de M. Kothe. Mais ce qui dépassera tout et ce que tout le monde voudra entendre, ce sera le chant religieux colleclif qui marquera la journée de cloture du Congrès, Chant öoHectif, de toutes les schola-es, de nos colléges reünies et de tout le peuple, a la grand'messe du matin et au salut pontifical de l'après-midi; chant collec lif de toute la foule des sociélés parti- cipantes, quand, a la grandiose mani festation du soir, a la grand'place ri- chement décorée, des fmilliers de voix d'hommes entonneront avec un accent unanime de foi et d'amour leur hymne de louange au D-ieu de FEucharistie, nédiction sur toutes les lèvrrs féminines. Qui d'entre vous, Mesdames, pourr Remarque' a une vitrine de la ville une bonbonnière représentant un bébé couché dans sa berce, et tenant a la main le caout chouc d'un biberon a long tube. Lobjet potte incrusté letitre du sujetbaby mo di me Oh non, alors. se résigner a vivre au salaire d'un fr par jour Or ce salaire la est 'raii jef Denyn, le célébre carillonneur maliriois qui doit venir, demain soir, mettre en relief la beauté de notre nouveau carillon, vient de remporter a Caliistock (Angleterre) un vrui triomphe. Les auditions qu il y a données au campanile de 1 église des SS. l'ierre et Paul, furent applaudies par plusieurs milliers d'auditeurs enthousiasmés. II convient de i dire que ce coquet village du comté de Dot- set possède un carillon de 35 cloches similsire j au notre c'est le seul carillon vraiment cost plet de l'Angleterre Visitez dans la Section beige d'alimen- tation (Grand Palais) le Stand de la So- ciété en nom collectif ADOLPHE DEL- II AI ZE et (A0 (voir plus loin annonce). Relevé, sur le programme de la Tuindag, une dizaine de concerts de Grand Piace. En faisant consciencieusement le manége autour du kiosque, les Yprois, amateurs de musique, parccurront ainsi chacun, en l'espace de huit jours, une trentaine de kilomètres. Trente kilomètres sur le pavé de la Grand' Place, c'est assez pour détruire tous les charmes des plus brillants concerts prome nade. II est vrai que les hommes, les céliba- taires du moins, se dispensent aisément de ce supplice. Commodément installés a la terras- se des cafés, ils s'ingurgitent les llofs d'har monie entre le passage d'une blonde et d'une brune devant ies yeux, d'une blonde ou d'une brune a travers le gosier. Mais les dames, aux pieds mignons, celles- ia sont vraiment a plaindre. Le bon Père de la cité, si plein de sollici- tude pour les pedestrians, lui qui vient de transformer en trottoirs la moitié du pavé de la rue Carton, e'coutera certainement les doléances des petits pieds qui l'implorent et qui lui demandentd'établir autour du kiosque une piste pour piétons, une voie piétinable, quoi. Qu'il ne craigne pas que les cyc-omanes accaparent cette piste il est armé contre eux. Mais que son coeur de féministe se laisse attendrir et sou nom achèvera d'etre en bé- On annonce de Hoboken (Etats Unis) )a mort de Joseph Thomas, inventeur de la cri noline. Si son invention eut son heure de vogue, il faut convenir qu'en ce moment elle est singulièrement démodée, et l'on concoit que l'inventeur, d'ailleurs agé de 83 ans, n'ait pu survivre a l'apparition du dernier cri de la mode. Les journaux de toutes les opinions son! unanimes a critiquer et a condam- ner les salaires dérisoires qui soul accör- dés aux jeunes filles ct aux femmes, dans l'industric. Ce sont des salaires de famine, Hit- on; il faut, d'urgence, remédier a la situation. Get appel, malheureusement, ne pa- rait pas avoir beaucoup d'écho. C'est pourquoi, nous croyons bien fai re en insistant. Mesdames, qui vous consacrez si 'vo- lontiers au bien-être des üéshérités de la terre, faiteis, quelque jour, une en quête personnelle. Allez visiter, chez elles, quelques-unes de nos ouvrières; interrogez-les; vous sentirez vos coeurs saigner a la vue de ces hialheureuses qu'un travail assidu el permanent ne parvient souvent pas a susteuterü Notre siècle qui se targue de progrès, devrait en avoir bonte Et cependant, le remède est a cöt'é du mal; c'est le Syndicat. D'aucunes objecteront que l'ouvrière est indifférente a l'idé'e syndicale. Elles out r ai son, cette indifference existemais c'est a vous, Mesdames, a la combattre. Et vous le pouvez incontestablement il suf fit d'un pen de bonne vol on té. Qu'elle est la cause de cette indifferen ce? En premier lieu, le sentiment du provisoire pen de 'jeunes filles com- mencent le métier de couturière, de mo diste, de dentellière, avec l'intention de rester ouvrières, Elles comptent se ma- rier et ainsi quitter lë métier. Puis, l'ouvrière est, par nature, in- souciante, elle souffre de sa situation, mais elle la croit sans remède, Sauf une élite, la masse ouvrière n'a pas l'initiative de s'affilier a un Syn dicat et moins encore de créer un nou veau groupement la oü il fait défaut, C'est done aux femmes dirigeantes, se préoccupan t du bien-être du public qu'il inoombe de créer et de développer des Syndicats féminins, Quelques-unes se sont mises en mou vement en notre .ville; nous les en fé- licitons clialeureusement et siucèreinent, Mais la plupart, jusqu'ici, yse sont 'te nues sur la réserve,. Craignent-elles, peut-être de faire fausse route? Pourquoi ces craintes? Celles-ci seraienl-elles, d'ailleurs, un mo- LiT de rester sur place? Ou bien ces personnes voieni-elles, dans le fait des Syndicats, une révolte contre l'état social actuel? On pourrait leur faire remarquer que si des circonstances imprévues les met- taienl, pour vingt-quatre heures, a la place de celles qu,'elles critiquent, elles se révolteraient sürement avec une bel le énergie Le syndicat est un contrepoids a 1'association des capitaux; il est plus nécessaire encore aux femmes qu'aux hommes, Pourquoi Parceque moins encore que l'homme, la femme a la liberie de conventions. L'ouvrière n'est pas li brei de discuter son coiitrat de travail, Elle doit accepter ce cjue la puissan ce industrielle lui com mandé, Elle est pressée par le besoin, Si elle refuse le bas salaire présenté, c'est la misère, 11 faut done bien qu'elle cède aux exigences des employeurs, même s'ils réduisent les tarifs des salaires au dessous du minimum nécessaire pour vivre. PLs coinmun qu on ne se 1 imagine généi-ai ment. Les causes de celle décadenee des laires sont doubles la concurrence f commerqants' entre eux et la concl S rence des ouvrières elles-mêmes p0 obtenir du travail. Quant a l'organisation du sync];c c'est affaire de convenances locales 5'' ton. s°ÜlaaQ, les misères, ne. (manqueront pas proprier ces organismes aux néc&L?' de notre ville. Plus, Mesdames, vous pénétrerez da le monde du travail et plus Vous Ver, que la condition actuelle de l'ouvriè^ dépend de causes complexes dont T patrons ne sont pas seuls responsabl« Vous rencontrerez, chez Foüvrière ell même des contradictions, dés m'éfiancj Polit ies Dames d'Ypres qui montrent jours tant de dévouement a décourageantes, et, faut-il le dire être nous-memes aurons-n'ous a fair notre «mea culpa», en dëëouvranl exi- qu'a notre insu, c'est parfois, notre gence, notre caprice, notre passion bon marchqui force l'ouvrière a r0 gner son salaire. Si nous marchandons ül'extréme |f prix demandé par le commercanl, k si nous reculons le paiemënt de ses factures, jugeant qu'il peut al tendre nous risquons non seulement dele inet- tre lui-même dans l'embarras, mais en core de l'obliger a retarder on a rédui- re, par notre faute, Je salaire de ses ouvrières. Les syndicats couperont le mal dans sa racine; ils sont done non seulemenl utiles, ils soul nécessaires; ils sont 'd'or- drc moral. Le grand Pape Léon XIII n'a-t-il pas dit, en effet, que si l'ouvrier sobre et honnête est contraint d'accepter des conditions qu'il ne lui est pas loisiblc de refuser paree qu'elles sont impo- sées, c'esl la subir une violence contre laquelle la justice proteste. Or l'ouvrière isolée, que peut-elle fai re pour s'opposer a cette injuste vio lence A 1'oeuvre done, Mesdames; formez des Unions professionnelles, suscilezdes eer cl cs d'études, composées 'des ouvriè res d'élite pour ëtudier la meilleure Or ganisation possible, Vous aurez fait oeuvre d'apostolat, el quelle joie ne ressentirez-vous pas quand ces ames frustes' et bonnes voi témoigneronl leur reconnaissance pom le bien que vous leur aurez fail! Quoi de plus enviable! B m B B H S S Le 24 Jü-illet derrier, a. l'occasion de li fête de la Reine, nous avons eu la satisfac tion de recevoir l'excellente phalange Wei vicquuise dont la reputation arlistiquef bien comue. A 6 1/2 heures du soir, brillant concert a eu lieu, au kiosque de I Giand'Place. Malgré le temps désagréabk beaucoup d'Yprois étaient présents. Le programme trés bien composé a1 exécuté avec un grand succes et les noa- breix connaisseurs ont apprécié les quality de riche orchestration, d'ensemble et justesse du corps musical de notre ciü voisine. Citons particulièrement la Marche Galibots, de M. A. Gabelles, Officier d'Ac* démie et Directeur de 1'Harmonie Com"11', riaie de Wervicq. Les musiciens ont ft honneur a l'art sain et solide de Fauteuf executant a ia perfection cette oeuvre s'atteste une personnalité virile et origi^1 La bri'lante ouverture de Silvio P^'Ci et la magistrale sé'ection du Cid de Massen- ont produit un grand charme d'execut1011 La délicieu e Polka pour pistons Mayeur, a faitvaloir les solides quality solistes et de leur» accompagnateurs Les ceilente musique de Wervicq a fait P1®11 denouveauxet brillants progrès. Ses^eC tauts donnenfc {'impression de musicl zélés travaillant d'avance leur Partie anivant a la jouer avec fluidité, avstl passer au jeu d'ensemble. C'est la une marq ie de vitalite le^on dont devraient profiler certains ciei s de notre ville négligeant les répó"" partielles. Nos vif's remerciements aux metB et "1 KsS comité de l'Harmonie comuiuuale du vicq pour le beau concert dont ils gratifiés, et nos chaleureuses félicita"" l'excelient Directeur Mr Gabelle9 e méritants iuterprêtes. Nous espérons avoir eucoie s°uV plaisir de hs applaudir a Ypres. *4 >*1 rrer ntr cr» car ftcr cTE» cïu clts Cis GS it

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1910 | | pagina 2