TUINDAG
^CONCERT
Téléphone 53
Téléplione 52
SanifHli 13 A out I 'A l t)
10 ceniiruos Ip N"
45 An*ée
N 4642
La Sainle Marie
1910
par la Fanfare l oyale
CONCEUT de CUULUn
Plaisirsde Kermesse
1'rières publiques
I
On s'abonne rue au Beurre, 36, Ypres, et
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Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
La veille de l'Assomption sera mar
quee, cette année, en Flandre, par un
imposant hommage au Dieu-Eucharis-
tie, clöturant le congrès eucharistique
régioual de Roulers.
Tout annonce, dès maintenant, une
manifestation de foi comparable, en
grandeur, aux principales de celles qui
eurent lieu naguère en pays wallo-n.
La fête de l'Assomption sera suivie,
dès le lendemain ou a peu de jours d'in-
tervalle, de grandes solennités mariales
célébrées aux sanctuaires de Hal, Aver-
bode, Foy, etc.
L'on ne saurait mieux honorer la Mè-
re de Dieu qu'en rendant un premier
et principal hommage a son divin Fils.
C'est pourquoi nous pouvons être as-
surés que nos hommages de fête seront
mieux que jamais agréés par l'Auguste
Viergc et nous vaudront de sa toute
puissance suppliante une abondance de
graces pour la chrétienne Belgique.
Ainsi, a Lourdes, les incomparables
manifestations de piété mariale sont tou
jours dominéés par les manifestations
eucharistiques, Quoique d'une sobriétc
extréme dans leur appareil, et d'une
simplicité rappelant les premiers ages,
les processions du Saint-Sacrement y
revêtent un caractère de foi et de piété
si intense, elles plaisent si manifeste-
ment a la divine Mère, que Celle-ci les
cboisit de préférence a toute autre cé
rémonie, a tout autre moment de la
journée pieuse ,pour témoigner sa bon
té et manifester la puissance de son
intercession,
Le Congrès eucharistique de Roulers
ne groupera pas seulement les adora-
teurs du Saint-Sacrement. La Flandre
y enverra en foule ses chevaliers de la
Reine des Cieux,
PROGRAMME
Dimanche 14 Aoüt
Tir a l'Arbalète au But, organisé par la So-
ciété Les Vrais Arbalétriers
A midi, CONCERT, Grand'place.
A 3 heures, place Vandenpeereboom,
Grande Fête Acrobatique, sous la direction de
M. B. Bredford, impresario, a Bruxelles.
A 6 heures, CONCERT, Grand'place.
A q heures. Feu d'Artifice, a la Plaine
d'Amour.
Lundi 15 Aoüt
Tir a la Cible Chinoise, au Quartier St-Pierre.
A 3 heures, CONCERT, Grand'place.
Mardi 16 Aoüt
A 3 heures, aux Halles, Distribution de
Prix aux Elèves de l'Ecole Communale pour
Garcons.
Mercredi 17 Aoüt
A 3 heures, aux Halles, Distribution d
Prix aux élèves de l'Ecole Communale puur
Filles, de la rue de Lille.
Dimanche 21 Aoüt
Concours de Pêche a la Ligne, organisé par la
Société De Ware Liefhebbers».
A 8 heures, CONCERT, Grand'place.
FÊTES DIVERSES
Des concours de jeux divers auront lieu
pendant la Tuindag et les Dimanches sui-
vants.
Des fêtes seront organisées dans les sec-
bons rurales.
Les détails des concours et lêtes seront
annoncés par affiches spéciales.
Fait en séancea Ypres, le 18 Juin ipio.
Le Secrétaire, Le Bourgmestre-Président,
Rector Vander Donckt. R. Colaert.
s*.-
1 Dimanche 1 4 Aoüt, h 6 h. du soir
1
sur la Grand'Place,
1
a
PROGRAMME:
A. Van Eegroo.
1. Moderu-Marsch
(redemandé)
2. Hulde aan Hans Memlinc H. Waelput.
I 3. aDanse Hongroise urs 1 en 2 J Brahms,
ij b) Finaal der Fantaisie
i Doorheen het werk van P. Benoit.
4 4. Freischutz, fantaisie
Weber.
5. Beiaardklokjes, polka G. Deöramault.
i (redemardé).
1
j l.ts'tdi 15 Aoüt 6 1/2 h.,
par M. SEC HE ltS
I carillonneur a Roulers.
f
1. Juoelmarsch I Seghers.
J 2. Le Moulin de la Forêt Noire Eilenberg.
3. Treurige herdenking a) romance Seghers,
b) Quelqu'un qui m'aime, Hattic Star.
mélodie arnéricaine.
4. Chceur de Judas Machabée Handel.
5. Danse espagnole I. Seghers.
6. Final d'une sonatine Diabellij
7. Ballet égyptien (tre partie) Luigini.
8. Le Retour de la Chasse,
marche Gabrielle Masure.
isflP isflP iö# sSP s# sflP sfl® söP s#
A nos Amis
Pendant quclques semaines nos villes
de province seront désertées C'est
l'exode cpte provoque la période des Va-
cances, des kerm esses et des fêtes.
Jadis les citoyens d'une même locali-
té voyaient arriver avec joie la ker-
messe annuelle long letups d'avance 011
s'y préparait toute la familie, pensez-
donc, allait se trouver réunie autour
do son chef Aussi les cceurs étaient
de la fête.
Combien les temps sont changés
N'entend-on pas souvent cette amè-
re réflexion la kermesse approche; oh,
quel ennui! Ne ferions-nous pas mieux
de ia fuir et d'aller au loin jusqu'a ce
que soit passé ce temps désagréable 1
Quelle est done la cause de cette men
tality
Serai-je taxé d'injustice en disant que
la principale cause réside dans l'affai-
blissement progressif de 1'esprit de fa
milie
L'esprit de familie Oh comme le
bon vieux temps l'entretenait! Les pa
rents et les enfants unis par des liens
d'une affection basée sur les principes
de la foi et de Tamour (de 'Dieu trou-
vaient un bonheur sans égal a se re-
trouyer a différentes époques de l'an-
née; tout alors était matière a expan
sion des coe.urs on riait en familie,
on dressait la grande table de familie,
011 restait en familie paree qu'on s'ai-
mait comme 011 11e s'aime plus aujour-
d'hui. De nos jours, la grande préoccu-
pation de la jeunesse, n'est-ce pas le
plaisir bruyant au dehors; 011 avale les
repas le plus vite possible paree que le
sport réclame tous les instants de la
journées i i i J
Et cependant, combien douces sont
les joies de la familie comparées aux
plaisirs souvent amers et toujours dis-
pendieux, cherchés loin de ce centre üe
véritables amis 1
Cet esprit d'union familiale avait, en
outre, rimfnense avantage de provoquer,
d'entretenir et d'augmenter runion, en-
tre elles, des families d'une même loca-
lité et favorisait tout effort vers la créa-
tion d'eeuvres sociales.
A nous catholiques de faire revivre
les anciens temps avec leurs bonnes et
saines coutumes. Song cons-nous assez
que le peuple, 1'ouvrier, le petit bour
geois, a raison même de leur situation
sociale et economique nous donnent l'ex-
emple de la stabilité et de la cöncorde?
Et n'esl-ce pas la un puissant motif de
nous lier d'amitié avec eux
Toute la solution de la question socia
le est la la fusion des classes de la
manière opposée aux tendances socialis-
tes. Les socialistes entendent tout ni-
veler par la supression des classes di-
rigeantes et de la bourgeoisie.
Utopie que de vouloir amener l'cga-
lité par rabaissementII faut Lendre,
au contraire, a ce nivellement par le
relèvement des classes moyenne et ou-
vrière. Non, il ne faut pas supprimer le
bien-être des u ns les au tres n'y trou-
veraient aucun profit. Il faut plutöt et
uniquement tendre a augirienter le bien-
être de ceux qui sont moins bien paria-
gés c'est l'unique remède efficace aux
rnaux effrayants du siècle.
Comment remplir cette tache
Oh 1 c'est bien simple Catholiques,
soyons unis entre nous faisons et pra-
tiquons les oeuvres de miséricorde que
le Christ nous enseigna dans le Ser
mon sur la montagne. Riches, donnons,
donnons a pleines mains; procurons
du travail bien rémunéré a l'ouvrier.
Pauvres, montrons-nous dignes des
oeuvres de cbarité. Ouvriers et bour
geois, ayons conscience de la dignité,
de la grandeur et de la noblesse qu'in-
spire le travail,
Unis toujours, unis eu tout, unis par-
tout, aimons-nous vivement et sincère-
mentloin de nous l'esprit d'égoïsme
qui ne crée que l'esprit de vanité et
de domination personnelle; faisons le
bien pour lui-même, Comprenöns que
ceux qui nous dirigent trouvent dans
ces directions bien des labeurs souvent
rudes et pénibles, soyons-leur reconnais-
sants. Que les dirigqanls, a leur tour,
se souviennent que l'autorité dont ils
se trouvent investis leur vient de Dieu
Qu'ils fravaillent uniquement au bien
ccmmun, et qu'au besoin, ils soient prêts
a tous les sacrifices pour accomplir
cette oeuvre grande et sainte qu'ils sa-
chent, d'ailleurs, que rien n'est plus prés
de la faveur que la disgrace,
A quoi sert un pilote qui n'aurait en
vue que d'aboutir seul au port, au ris
que de faire sombrer le reste de l'équi-
page
La vie de tout homrne a ses revers
celle du chrétien grandit par le sacri
fice de ses joies, de ses intéréts et de
ses preferences.
Plus d'bonneur que d'honneurs, telle
doit être la devise idu catholique par
ces temps oü de nouvelles idéés exigent
de nouveaux combats et nécessitent des
sacrifices qui, aux yeux de l'armée êhré-
tienne valent plus que de longs règnes!
Le Journal d'Ypresest un orga-
ne catholique et, comme tel, il a le
souci de la vérité et ce qu'il sait ou
croit être la .vérité, il le dit en toute
indépendance, aux amis comme aux ati-
versaires politiques,
C'est peut-être beaucoup de solennité
pour l'exorde d'une petite critique que
nous éprouvons le besoin de for mul er
a l'adresse de nos amis. Mais bette affir
mation de notre indépendance, a re-
nouveler de temps en temps n'est peut-
être pas mauvaise, gurtout lorsque la
gestion de nos amis est bonne el reste
longtemps sans prêter le fianc aux cri
tiques. La crainte de l'opinion publi-
que est le commencement de la sages-
se cliez les gouvermmts. Or, nous ne
crayons pas nous tromper en disant que
nos administrateurs communaux ont
mal préjugé l'accueil que réserverait
l'opinion publique a l'un des numéros
qu'ils ont cru pouvoir inscrire au pro
gramme de la Tuindag. Nous voulons
parler de 1'ascension d'un ballon monté
par des enfants. Quel que soit le de-
gré de perfectionnement atteint par la
navigation aérienne, au moyen de bal
lons, le danger subsiste toujours, et il
ne faut pas y exposer des enfants, pour
corser un plaisir dont la foule s'est bla-
sée,
Rien ne justifie cet appat nouveau
offert a la curiosité malsaine, a la soif
de sensations barbares. C'est du pha-
raisme de notre part de protester con-
tre les courses de taureaux, comme le
fait en ce moment la société protec-
trice des animauxa l'oceasion des
corridas projetées a Namur, et de ne
pas nous soucier de protéger avant tout
la vie des 'êtres humains, des enfants
surtout.
Nous n'avons pas protesté plutót par
ee que nous ate voulions pas croire k
Ia réalité du spectacle annoncé, et c'est
pourquoi, en faisant allusion a ce nu
méro du programme de Tuindag, nous
ócrivions, le 16 juillet A vrai dire,
il ne serait peut-être pas plus mal qu'on
fit la part bien plus large aux animaux,
paur pouvoir supprimer du programme
co numéro par trop sensationnel qui
nous promet rascension et la chute, tou
jours possible, d'aéronautes enfants, A
moins que,., mais ne vendons pas la
mèche.
Nous nous attendions a l'ascension de
manequins, Ce furent bel et bien des
enfants en chair et en os
Lia partie saine da l'opinion publique
proteste en moyenne partie, et doit avoir
raison contre la foule, plus inconscien-
le que méchante.
Les follies sont férocement logiques:
elles exigent, quel qu'il soit, le plaisir
qu'on leur apromis, contre paiement
ou non, Elles sifflent les aviateurs quand
ceux-ci jugent imprudent de se lancer
dans l'espace agité; et elles ont ainsi
provoqué la mort de plus d'un aviateur,
qui avait fini par céder a leurs exigen
ces.,
Aussi estimons-nous que les aerodro
mes et les semaines d'aviation n'ont déja
plus leur raison d'etre et leur légiti-
mité.
Que les circuits aériens remplacent
maintenant les exploits d'aérodrome,
mais pour peu de temps et après cela
qu'il n'y ait plus d'enoouragements que
pour des exploits bit l'aviateur garde tou
te sa liberté d'allures et n'ait plus a
tenir compte de la foule et des organi-
sateurs de plaisirs publics.
Si, dans ces conditions, les progrès
de la locomotion nouvelle exigent en
core leur rangon, honneur d'avance aux
glorieuses victimes! Les vilvants saluent
les héros qui vont mourir,
Mais maintenant que rinvention a fait
preuves, maintenant que rinstrument e-
xiste, il importe de le perfectionner a-
vant tout au point de vue de la sécu-
rité de l'aviateur, au lieu de continuer
l'exploiter indéfiniment, pour l'amuse-
ment des foules, sans se préoccuper du
reste, 1 1
Nous ne mettons, eoinme on le voit,
dans nos protestations aucune sensible-
tie excessive, aucune timidité retrogra
de
La place de l'homme est aujourd'hui
bien haut au-dessus du plancher des
vaches, c'est entendu; mais ce n'est pas
la place des f em mes; et la place des
enfants est toujours cóté de leur mère.
Et puisque nous en sommes k
trouver nos édiles trop complaisants
pour les mauvais instincts de la foule,
prenons-en pour nos frais d'exorde yt
relevons encore au programme de la
Tuindag le Concours de volailles,
Nous n'aurions que du bien a en dire,
beaucoup de bien, énormément même,
si... scie nous mêmes, peut-être 1
si l'Exposition n'avait constitué untan-
tinet une réclame et un encouragement
en faveur de l'élevage des coqs de com
bat, et, par taut, eu faveur des combats
de coqs.
Barbarie pour barbarie, les concours
de pinsons aveuglés yalaient peut-être
mieux, a tout prendre, que les encou
ragements aux combats de coqs, Car
la musique adoucit les mceurs,.. dit-on.
Nous avons montre, daus de precedents
articles, combien sont injustes, plusou moins
inconsciemment, ceux qui se plaignem con-
stamment du temps qu'il fait, et, a plus forte
raison, ceux qui y cfierchent prétexte
blasphemes contre la Providence et a atta
ques contre la Foi et contre l'Eglise. 11 nous
reste a justifier les prières publiques.
L'on concèdeia assez facilement que le
Créatcur ne puisse consentir a suspendre le
libre jeu des forces naturelles, e'est-a-dire
opérer un miracle tangible, a l'ocrasion de
chaque procession, voire, au gré des rédac
teurs du Progrès, a chaque sortie du S. Sa-
crement ou du S. Viatique.
A nous d'etre prévoyants, et non pas de
tenter le Ciel.
Mais si la météorologie est si bien ordon-
née, si les désastreuses intempéries ne sont le
plus souvent que des bienfaits dissimulés,
sinon toujours dans l'ordre matériel, en tout
cas dans l'ordre spirituel, que signifient ces
prières publiques a l'oceasion de situations
météotOiOgiques qui deviennent calamiteuses
pour un grand nombre Que veulent-elles
Que peuveut-elles 1
De. telles questions ne pouvaient être po-
sées que par un de ets journalistes libéraux
chez lesquels 1 esprit vobairien supplée a
tout, même a la documentation la plus élé
mentaire.
Notre voltairien du Progrès a lu dans la
Tatrie que notre Evêque ordonnait des
prières publiques. Maia, ne connaissant plus
le chemin de leglise, il ne s'est pas soucie'
d'assister a ces prières et d'en prendre con-
naissance, avant d'en prendre prétexte pour
faire douter de la Providence.
Ainsi en agit-il, de temps a autre, lorsque
l'envie lui prend de ridiculiser certaines de
votions et de décanoniser, par exemple,
Saint Hubert, en déclarant la sacrosainte
Science seule digne de notre confiante véné-
ration.
Nous avons eu beau, en pareil cas, pro-
curer a notre sceplique les éclaircissements
qu'il dédaignait de chercher a l'église nous
avons eu beau faire le départ de la conflance
que nous mettions respectivement dans le
pouvoir des Saints et dans celui de la science,
nous préchions dans le desert car il n'est
pire sourd que celui qui ne veut pas entendre
Mais il ne s'agit plus, cette fois, de recours
aux Saints, mais au Tout-Puissant lui-
même. II ne s'agit pas non plus d'un mal
individuel, de la guérison d'un hydrophobe,
par exemple. II s'agit de détourner de nos
JOURNAL D'YPRES
©rgane Catholique
de I'Rrrondissement
1?
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