Téléphone 53 ïéléplione 52 'm m m m m m m rn rn P* Pt P~> Pi êP, pi. P~t P Progrès et sincêritê mm M Samedi 10 Septembre 3 910 10 centimes ie iV 45 Aniée N 4646 Le Cercle Brugeois d'études j A Notre Dame de Dadizeele liistoriques a Ypres Gloria mundi 7 Septembre Pensées diverses Choléra Une interview de Pie X La Première Communion en Espagne fa et la On s'abonne rue au Beurre, 36, A Ypres, Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine. Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays pour l'étranger le port en sus. Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre. Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus. et A tous les bureaux de poste du royaume, Les annonces coütent i5 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal 3o eenfinWMS la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les auméros supplémentfiires coüteait 10 francs les cent exemplaires. Pour les annonces de France et de Belgique (exceptë les deux Flandres) s'adresser k l'AgmCê Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et Paris, 8, Place de la Bourse. Nous appreaonsavec plaisir quels Cercle d'Etudes historiques d Bruges a déeidé de faire une excursion en notre ville, Jeudi prochain, 15 de ce mois. Le matin, reunion a 9 30 aux Halles, pour la visite de 110s monuments arehéologiques et souvenirs historiques. L'après-midi, k 2 heures, au Collége Epis copal, se tiendra une réunion dent voici le programme. 1. Quelques particularités sur l'épiscopat de Mgr Simoens (1585 löüo) par le Cha- noiue De Schrevel. 2. Roomsche oorkonden over Yper en om streken, par l'abbé II" Gallewaert, vi- caire de St-Martin a Ypres. 3. A propos de monuments Yprois, par Hub. Hoste, architects a Bruges. 4. Jansenius" gr af perken,par l'abbé Legrand. 5. Over de abdij van Zonnebeke, par l'abbé Ptl. 6. Eene merkwaardige Keure van Yper De Keuren van Veurns-Ambacht (1422). Ces remarquables études faites par des hommes compétents, seront du plus grand intérêt pour uos eoncifoyens qui auront l'avantage d'ètre invités a cette importante réunion. $Pifc p* p*_ p» p> ff» pp pt Quelle plus grande marque de notie fai- blesse que le désir de briller aux yeux de ceux-!a mêmes que nous méprisons! Effrayés du vide de notre §me, nous cherchons dans atitrui une approbation qui nous serve d ap- pui et nous rassure sur notre néant. La louange, l'opinion, le seul regard même du vulgaire, n'exprimat il que l'étonnement, suffit a repaitre notre vanité Nous nous entourons d'objets précieux, nous defiant de notie propre valeur, et nous nous formons ainsi une auréole qui colore la pêieur de notre être. Les uns batissent a grands frais un palais d'autres vivent dans les (estins quelques uns roulent par les rues a grand fracas, et tachent de rayonner de par les roues de leur char tel autre, fait étalage de toilette dernière mode et porte des souliers oü, hom- me efféminé, il trouve nécessaire d'adapter des noeuds de soie. Chez tous perce le même désir d'etre remarqués, applaudis, et en tous leurs actes se révèlent les caractères de la mendicité I lis te tendent leur sébile, bon public 1 Sois leur secourable en songeant aux southances qu'ils endurent pour te plaire ou t'inspirer Ie respectAccorde-leur un pcu de ton admiration, un peu de ton estime tu les enfleras de joie. Extasie-toi sur les dorures qu'ils t'étalent, salue-les gravement en te ran- geant a leur passage, et tourne la tête pour les suivre du regard jusqu'a perte de vue Ces témoignages d'attention ou de defe rence sont les seules faveurs qu'ils ambition nent et les cncouragent a vivre. 1 oi dispai u, ils prendruient en dégout cette vie oü ils veulcnt t'apparaitre en triomphateurs. Quelle est leur si gtande folie? De vouloir, en dépit d'eux-mêmes, paraltre et rcsplendir et de se croire admirables pour s'être logés en un masque de beauté Si la vanité est pardon- nable, c'est dans les glorieuses années de la jeunesse, alors que l'adolescent cherche a ses rêves un cadre brillant et qu'il se mêle aux foules pour y faire rayonner sa joie. L'amour du luxe niest alors que l'instinct de la beauté, et non ce désir de domination qui ronge les esprits futils. Aux fieurs d'embaumer les prés et les champs, éparpillant leur pétales augrédes brisss ro.ais aux fruits de germer lentement a la branche, sous le soleil fécondant, jus- qu'uu jour oü, dans leur maturité, ils tombe- ront d'eux-mêmes ou seront cueillis paria main du Maitre. j Les! pélerinages, c'est la résiirrec- tion», a dit feu Mgr. Pieraerts. Cette i parole se vérifïe admirablement Parallèlemenl a la faveur croiss'ante j des pélerinages, se dessine toujours plus nettement une veritable renovation de j la vie catholique, du cöté des hommes I sur to ut. 1 En presence des besoins sociaüx nou- i veaux, devant les assauts toujours plus I furieux de l'impiété, les catholiques sen- i tent la nécessité de cesser d'être bliré- j liens a demi, timides et indifférents ja Paction, Et c'est dans nos 'mai sons de retraite et dans nos pélerinages qu'ils tnouvent le rendez-vous tout naturel pour se compter, se retremper et s'en- trainer a Paction, i C,es! manifestations pieuses d'hommes i sont un des spectacles les plus conso- lants de F époque;, lis nous permettent i de eons tater que si, par endroits, nous perdons quelque peu en quantité, nous f le regagnons amplement en qualité, I Ces manifestations de foi se font de preference, et c'est justice, auteur |du i Saint Saorement, Souvent aussi c'est au- i tour de l'im'age de la Mère de Dieu, l Sous ce rapport, i! nous semhle que notre grand pélerinage de Dadizeele de- ij vrait devenir le témoin annuel d une manifestation de l'espèce, indépendam- j ment de celle que nous nous vaudronl désormais, ch'aque année, les congrès eucharistiques Westflamands, si brillam- I inent inaugurés a Roulersa Le Fils de Marie n'est point jaloux, f bien au. Contraire des hommages rendus a sa trés sainte Mère, j Nous avons eu la bonne fortune, der- nièrement, d'a'ssister a la belle proces- sion de Nol re-Da me d'Anvers, Or, c'est i véritablement une procession de Fête- j Dieu, et incofcl estab 1 ement la plus belle qui se fasse 'dans tout le pays, Elle est exclusivemenl composée d'hommes et se i déroule, interminable, par les principa- les artères' de la Métropole, notamment j place de Meirs La se dresse un repo- söir monumental, surmonté de la sta- tue de la Vierge et du liaut duquel pe donne la benediction du, Saint Sacre- ment, avec une solennité extraordinai- re^ Pas' 1111 nfécréant de la grande ville ne se risque a co n I rem a nif es ter, si peu que ce soit, II parait que M^ CanalejaS avail été j invité par nos matadors libéraux a une visite de notre Exposition, li devait se Irouver a Bruxelles le 7 septembre, Comme bien l'on pense, la visite a l'Exposition n'était que le prétexte. On avait autre chose a échanger que jdes compliments quelconques sur les char mes du Pavilion espagnol et sur ceux iele B r uxelles-K onnesse, Nos' Fr, éprouvaient le besoiu d'une parole réconïortante a l'adresse du chef du gouvernement espagnol, aux prises avec l'immense inajorité de son pays, décidée a repoiusser toute entreprise COmbiste, Allons, courage lui diraient- ils, ne vous laissez pas intimider par quelques manifestants, Un beau jour, voici 26 ans, les jclé- ricaux étaient venus manifester, ici-mê- me, au nombre de cent mille, et ils se souviennent toujours de la raclée que nous leur avons adm i nis tr ee, Mais voici que, dans Fintervalle, le gouvernement beige vient de reconduii e a la frontière une troupe de toréadors castillans, D'autre part, M. Canalejas, avant de parlir pour la Belgique, s'est mis rapidement au courant de 1'Iiistoire contemporaine du pays qu'il allait visi ter, Et cette étude lui a appris que Si les libéraux bruxejlois ont assommé, p coups de matraque, des manifestants ca tholiques, ces derniers n'ont cessé, 'de- puis 26 ans, de manifester quand même et d'assommer, a leur tour, a coijps de crayons! de vote, leurs rosseurs triom- phants, M. Canalejas a r'éfïéchi et il s'est dit que, puisque la Belgique n'en- tend ait pas importer les inoeurs lauro- machiques espagndlës, il ne lui plaisait j pas non plus d'importer cbez' lui les moe li rs cléricomachiques bruxelloises^ Ci'est de bonne réciprocité, C'est de sage inspiration surtout, M, Canalejas n'est peut-être pas aussi dénué de sens politique que ses der- nières maladresses pourraient le faire ci'oire, Ca fait deux il v a belle lurette qu'on le sait, Prcnons la; peine, quancl même, |de le faire pessortir une fois de plus, Plusieurs fois déja, et notamment dans son der nier numéro, notre confrè re a parléj d'un carillon de 80,000 fr. Or, it sait trés bien que 'c'est lfi (une oontre-vérilé, enflée a peu prés du sim ple au triplev Il sait pertinemment que dans les 40,000 fr. votes sous la rubrique «nou veau carillon figure,nt les frais de cer tains travaux de restauratiön, de con solidation et d'aménagement intérieurs du beffröi, de percement de fenêtres, placement d'abat-sons, remise en état du jeu du tambour, du cadraa, ptc,, ek'i 1 Ein outre, l'ancien jeu de cloches est toujours la, susceptible d'être réalisé, en tou t ou en par tie, en déduction jdes frais du nouveau carillon. Tout cela devrait être dit, même quand on parle de 40,000 fr, seulement. Mais l'organe de la foi et de la bon ne foi libérale, rédigé 'de Finspiration de papa Voltaire, airne mieux n'en rien dire et lancer un chiffre 'épatant de 80,000 fr,, représentant trois Ou qua- tre carillons II en restera toujours quelque Cho se u'est-ce pas Éi ËI ÊS M M M M Lu sur les parois d'un compartimeat de l'Exposition, avant 1 incendie L'eau et le feu exercent de grands ravages dans le do- maine matériel. Ces ravages sont bien plus terribles dans le domaine moral, quand l'eau et le feu combines se transforment en alcool.» Lorsque des journaux prétendüment neu- tres s'attaquent aux choses de la religion et aux miracles, avec la perfidie qui guide habi- tuellemcnt leurs polémiques, ces articles, lus par une clientèle de lecteurs aux idéés peu stables, aux convictions peu arrê'.ées com me celles de ces journaux sont de nature a produire une certaine impression. II semble malheureusement que les catho liques ne se rendent pas bien compte de ce faitquand vous leur reprochez de lire et de propager ces journaux, ils vous répondent qu'ils n'y rencontrent jamais d'attaques violentes contre la religion. Cela est trés vrai, et suffit a dérnontrer la perfidie de la tactique. Aussi ne saurait-on assez dénoncer le danger de la lecture de ces journaux soi- disant neulres qui, lentement mais sürement, tuent chez leurs lecteurs tout esprit religieux. Br esse. Prêchez hardiment leurs devoirs aux petits il vous appartient de former la con science du pcuple et des pouvoirs publics. La question sociale sera bien prés d'être résolue, lorsque les uns et les autres, moins exigeants sur leurs droits mutuels, rempliront plus exactement leurs devoirs. Pie X Décret sur le Silion Les vrais amis du peuple ne sont ni révo- lutionnaires ni novateurs, mais traditiona- listes. Pie X iibid.) L.es catholiques ne sont bons qu'a être rossés. Presse libérale {passim.) Le choléra sévit en Russie il se met a ravager l'ita'ie; on a signalé des cas en Hollande et en Allemagne. Bref, il 10de autour de nous. Un beau matin il peut él ire domicile au beau pays de l'Yperlée. C'est le moment de faire notre examen de conscience, sur le chapitre de Fhygiène pu- blique service du nettoiement, question du Wieltjegraeht, etc. etc, Uue question des plus importante» est celle du lazaret, dont la construction fut décidée, croyons-nous, voici une année déja. Attendrons-nous pour me tre la main a l'ceuvre que le choléra soit installé chez nous Nos adversairea politiques auraient beau jeu, alors, pour nous reprocher, sinon notre imprévoyauce, du moins notre inaction. C'est trè3 bien d'avoir décidé, en principe, la construction d'un lazaret. Mais n'oublions pas que l'enfer est pavé de bonnes inten tions. 1 Un correspondant de 1' «Univers a recueilli, de la bouche du Souverain Pontile lui-même, ces déclaralions sur le Décret de Ia première communion NouS beurtons des préjugés, nous bou- levcrsons des habitudes séculaires, Mais il était tempsj de rappeler le monde ca- tholique aux vraies; doctrines sur la communion des1 enfants^ Il y avait sni ce point dans beaucoup d'esprits de vé- ritabiesj erreurs, Ainsi j'ai reeu des let tres tie parents me demandant de dis penser de quelques mois des enfants qui n'avaient pas atteint l'age de Onze 011 douze ans, nécessaire, leur disait-on, pour lal première communion, C.'était exactement comme s'il se fut agi de rccevoir les Ordres, Or, c'est Un droit pour les pelits enfants de récevoir Notre-Seigneur aussitöt qu'ils atteignent l'age de raison, Cet age, nous l'avons dit dans le Dé cret, peut varier. Dans les pays du Nord, le développement intellectuel, c'est (un fait souvent constaté, est moins rapide que dans! les peuples méridionaux, Mais que de fois ces enfants aspirent eux-mêmes a la Communion Tenez... Et le Saint-Père lit une lettre qu'il vient de recevoir d'un petit garcon du Nord de la France, L'enfant qui l'a iécri- te toute entière de sa main remercie le cher Saint-Pèrede lui permettre jde recevoir le petit Jésus, bien qu'il n'ait pas encore buit ans^II lui demande de bénir Ses parents et son petit frère qui a fait, lui, sa première communion jl y a' trois miois il lui promet de bien prier la bon Dieu pour qu'il accorde au Pape une longue vie, lui permettant de sauver beaucoup de ses petits frè- res et soejurs de France »i Le Saint-Père donne encore d'autres exeniples de la même ardeur de désirs, cheij de tout petits enfants. (La| Démocratiepubliait, il y ja quelques jours, un récit d'un directeur de collége en Espagne. Nous le résu- nions Un colonel, excellent chrétien, et sa femme, sainte femme viennent pré senter leur 'fils, un cbérubin de 7 ans», pour être inscrit au nombre. des ëlèves. On inscrit Don Luis Ramon Men- doya yj Carmona, né le 28 mai 1885,»; On interroge Confirmation? (car. lü-baS on est confirmé de bonne heure.) Il |aj été confirmé sur mes brasv jdit la Colonelle, le 15 mai 1887^ 'Bien, et il va! suivre le catéchisme pour faire sa Première Communion dans deux ou trois ans Pardon, Monsieur le directeur, dit le colonel, majs il a fait sa Premiè re Ciommunion le jour de la Virgen jde Agosto(l'assomptionji Oui, le 'jour de la Virgen de Agosto'j'ai recu le Corps du, Seigneur, jdit k son tour l'en- fanti 1 Je lui demandai Mais sais-tu qui est le Seigneur C'est Jésus, Fils de Dieu, let' Dieu vivant, me répondit-il aus sitöt, Oui, maiS sais-tu ce qu'il faut fai re pour Ie bien recevoir insistai-je,»; La i'éponse fut brève Reverenciarle y aniarle(Le respecter et Faimer), Et dona Casilda ajouta lei, jdans les provinces du, Nord, vous faites Com me en France vous donnez la Premiè re Communion tard et solennellement nous, nous venons de la Nouvelle Cas- tille, nouS faisons comme on a toujours! fait chez! nous, nous les faisons commu niën tout petits;nos prêtres disent Que le Christ entre dans leurs ames avant le péché, I «WiBl2«»HiaRHIS9SR Un rédacteur de la Presse est aller; interviewer M, Woeste au sujet de Fat- titude a prendre concernant la ques tion militaire et l'instruction obligatoire, et sur les conseils qu'il vient de jdon- ner au gouvernement en réponse cette lettre^ C'est inutile,.. N'insistez pas... Je ne puis rien vou,s dire Pourtant, M, le ministre, les jour naux ont parlé de cet échange de let tres,.. II est des secrets qu'on ne divul- gue pas Soit, Je re spec te votre réserve. Mais comment envisagez-vous la situation Qu'il vous suffise de savoir que JE SUIS TRES SATISFAIT Le confrère n'en a pas. demandé da- vantages JOURNAL D'YPRES ©rgane Gatholique de l'Arrondissement l I 9 1 ■»i

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Journal d’Ypres (1874-1913) | 1910 | | pagina 1