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GHMflt/QUEFPM&iM
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Ecole Industrielle
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Actes officiels
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Repos dominical
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Les alliés des libéraux
L'enfant et THostie
Pensées diverses
Un projet
Les travaux du canal
i
Vols de fruits
Ecole de Musique
Conseil communal
Grand Concert Symphonique
m st* m m m. m
Des pensions oovrières
ou l'équilibre difficile
tombola
de l'Exposition de Rruxell^
8. Et dans la zinc ne placeras
Fruits ou vinaigre inconsciemmeat.
9. Dans le cuivre ne laisseras
Refroidir aucun aliment.
10. Poisons toujours ecfermeras
Pour éviter triste accident.
Recette de Bonheur conjugal
Mettez d'abord dans un bocal
Deux ou trois livres d'espérance
Puis vous y joindrez un quintal
De petits soins, de complaisance
Une me»ure de bonté,
Un quarteron de contiance
A discretion de la gaité
Quatre ou cinq pots d'obéissance
Cinq ou six livres de douceur,
Et, crainte de monotonie,
Ajoutez a la bonne humeur
Un kilogramme de folie.
Quant au sel n'en mettez qu'un grain
Car si vous passiez l'ordonnance,
Au lieu d'une once, il faudrait bien
En mettre deux de patience.
Cuire le tout a petit feu,
D'une chaleur bien soutenue
Qu'amour et qu'amitié tous deux
Ne le perdent jamais de vue.
Vous obtiendrez par ce moyen
Une pate fort bien durcie,
Dont une dose par matin
Suffitpour embellir la vie.
Avec tant de bons préceptes dans la tcte
et de nobles sentiments dans le cceur, les
anciennes élèves de l'Institution royale ne
sauraient manquer d'être heureuses en mé
nage, pour peu qu'eiles possèdent en outre
ces quatre choses que l'on demande k la
femme au dire d'une inscription relevée
dans leur maison d'éducatioa
1. Que la vertu habite son coeur
2. Que la modestie brille sur son front
3. Que le travail occupe ses mains
4. Que la douceur découle de ses lèvres.
Et, leur vie durant.ces heureuses béniront
leurs anciennes maitresses en même temps
que lamémoiredu roiMarie-Thérèse.
On a lu dimanche. dans nos églises, la
lettre de l'autorité ecclésiastique dénoncant
le caractère antireligieux du socialisme et
defendant a tous fidèles de s'affilier a ses
oeuvres.
Avec combien de justesse cette lettre
hélas I bien tardive inflige un démenti
aux fausses déclarations de neutralité reli-
gieuse que l'intérêt politique inspire aux
propagandistes de la plus antisociale des
hérésies contemporains 1
Voici que précisément le Comité central
du syndicat socialiste gantois vient de ré-
pandre un recueil de chants populaires oü
cette prétendue neutralité se révèle dans les
négations les plus formelles et dans les atta
ques les plus outrageantes contre Dieu et sa
Sainte Mère
Peuple crédule 1 Cessez done de prier Dieu
Pour l'amélioration de votre sort
Mais écoutez la voix de votre Raison
Qui vous crie: O non,il n'y a point de Dieu 1»
Page 8, nous copious ces lignes abomina-
bles
Que demande un bon républicain
Qu'il n'y ait plus de prêtres.
Le Chri.t a la voirie,
La Vierge k l'écurie,
Et le pape a tous les diables
Grace a ce recueil, les électeurs de M
Nelf auront de quei varier les chants par
lesquels ils célébreront la prochaine victoire
libéro-socialiste.
fcfi 62 li li li es CJ
Raymond avaiteusix ansa la Saint Pierre.
C'était un charmant be'bé aux yeux blancs,
aux cheveux bouclés.
Raymond avait appris, dès qu'il avait com
mence a be'gayer, a dire Jésus 1 les mains
jointes et les yeux au ciel. Sa maman lui
enseigna de bonne heure l'histoire de notre
doux Sauveur, et il connaissait tout ce
qu'un enfant peut connaitre de nos beaux
et grands mystères.
Raymond se rendait souvent i la messe,
avec sa bonne mère comme elle, il s'in-
clinait respectueusement a la consecration,
et il n'ignorait plus qu'a ce moment-la, le
pain et le vin sont changés au corps et
au sang de Jésus-Christ.
Or, un jour, Raymond accompagna sa
maman chez la Supérieure d'un monastère.
Cette digne religieuse préparait elle-même
les pains qui devaient servir le lendemain a
l'autel. L'enfant s'approche, saisit dans sa
main une grande hostie blanche et y dépose
respectueusement un gros baiser.
Mais, mon enfant, lui dit la Supérieure,
Jésus n'est pas encore la.
Oh 1 Madame, je sais bien, Il n'y vien-
dra que demain a la messe mais quand II
viendra, II trouvera mon baiser.
f; Semaine rel. de Marseille
II y a dans toutes les maisons un endroit
oü l'on conserve les provisions de la familie
c'est l'office. L'Eglise est la maison des ames:
c'est notre maison a nous qui sommes Chre
tiens. Eh bien, dans cette maison il y a
un office. Voyez-vous ce tabernacle Si
l'on demandait aux ames des chrétiens
Qu'est ce que cela Vos ames répondraient
C'est l'office. C'est la qu'est le Corps de
Jésus, la qu'est son Sang et ce bon Sauveur
nous dit Prenez et mangez... Prenez et
buvez...
Bienh. Vianney.
91
Je crains moins pour un temple les furieux
qui veulent le démolir que les fidèles qui ne
songent guère qu'a leur potage en présence
de ce danger. Ceux-la détruisent vraiment
l'Eglise, qui ne lui font pas un rempart
de leur corps, qui ne se font pas massa-
crer sur ses marches pour la moindre de
ses prérogatives.
Jadis les parents chrétiens, plutot que
d'adjurer, vouaient leurs enfants a la misère
et les voyaient, d'un ceil ferme, massacrer
sous leurs yeux. Aujourd'hui, on s'expose
plus volontiers a leur voir perdre la foi qu'a
leur voir manquer le diplome... On appelle
cela songer a leur avenir. Le mot dit tout.
Quand on était chrétien, l'avenir était au
Ciel il n'y est plus il est ici, dans 1'admi-
nistration, dans les boutiques, dans les né-
goces,dans les affaires, dans la boue et pour
y arriver, on marche d'abord sur le crucifix.
II n'y a plus de chrétiens, car il n'y a plus
de foi. S'il il y avait de la foi, on saurait
qu'avec tant de lttchetés on expose son ame,
et l'on verrait ce que nous ne voyons pas
des hommes.
L. Veuillot.
La meilleure religion, quand on ne la pra
tique pas, n'a pas plus d'efficacité au point de
vue social, que n'a d'utilité le trésor enfoué
par l'avare.
F. LePlay.
Un mauvais livre est un séducteur mais
c'est un séducteur que vous admettez dans
l'intimité, qui vous accompagne partout, et
finit par vous faire adopter sa manière de
voir et de juger.
N.N. S.S. de Belgique.
Les hommes prêchent sans cesse aux fem-
mes la douceur et la patience, paree qu'ils
trouveront plus facile de les habituer a sup
porter leurs défauts que de s'étudier a s'en
corriger.
Jean le-Sincère.
Nous en avons plus d'un dans notre sac,
mais, pour commencer, nous n'en extraye-
rons que le plus modeste, partant le plus
réalisable. Par des gradations successives,
nous espérons arriver ainsi a la construetion
d'un thé&tre, qui n'entraiue pas le sacrifice
du jardin public, a l'édification d'un passage
a l'instar des galeries St-Hubert et a la dé-
molition compléte des remparts ces
vestiges d'un autre age, brrr... que nous
remplacerions par un vaste Palace Hotel,
un Casino et des villas, s'amorcant a la
somptueuss gendarmsiie qui doit un jour
faire le principal ornement de la place de la
gare.
Ma's n'anticipons pas et restons dans le
domaine des choses réalisables aussitót. En
cuisine, il existe un art, celui d'utiliser les
restes. On pourrait s'en inspirer parfois en
matière de travaux publics, et ce serait
assurément plus économique que de songer
toujours a démolir et a reconstruire.
En face de la gare, un chélet édifié jadis
par la société nationale des chemins de fer
vieinaux sur terrain de la ville, est devenu
sans emploi depuis la construction, toute
récente, d'une petite gare avec pan de bois
et selon la formule «style Yprois». Désaffac-
tée, eet édicule vrai rogaton de la cuisine
administrative deviendra petit a petit une
ruine dont l'effet ne peut être que désagréa-
ble a l'entrée de la ville. Sa reprise serait
probablement aussi facile que peu onéreuse.
L'utilisation que nous proposons a un cóté
pratique qui n'échappera a personne. Le
quartier de la gare s'est étendu dans des
proportions qu'on ne pouvait prévoir jadis.
C'est une ville-extension venant se greffer
sur l'ancienne. A un état de chose3 nouveau
correspondent des besoins nouveaux. Deux
services d'une utilité incontestable, celui des
pompiers et celui de la police, établis dans le
centre de la ville, se trouvent, par rapport
au nouveau quartier, a une distance assez
cousidérable. C'est par la rapidité des se-
cours que nous n'avons que rarement a
déplorerdes incendies c-onsidérables. Cepen-
dant, il n'y a pas a se le dissimuler, ce n'est
pas a la bonne organisation des pompiers
seule qu'on est redevabls de cette prompti
tude des secours. Le rapprochement des
distances y est certainement aussi pour une
bonne pait.L'extension de la ville du cóté de
la gare peut rotarder les premiers secours en
cas d'incendia. II semble done indiqué que
letablissement d'une pompe dans l'ancienne
gare du tram ne pourrait que faire gagne
un temps toujours précieux quand il s'agit
d'incendia.
Un autre service qu'il nous semblerait
utile de voir établir dans ce pavilion, serait
un poste auxiliaire de police. Pour des
raisons multiples, les abords des gares mé-
ritent une surveillance toute spéciale. Cette
existence existe de longue date, mais elle
s'exercerait plus efflcacement encore par le
voisinage d'un bureau de police, ea même
temps que celui- ci constituerait une protec
tion pour le quartier nouveau.
Ce bureau auxiliaire de police pourrait,
sans difficulié, se compléter, pendant la
saison d'été, d un bureau de renseignements
a l'usage des touristes. L'agent de perma
nence disposerait du plan de la ville et serait
ioitié ses monuments et curiosités. II
aurait sous la main la liste des hotels et les
prix que csux-ci feraient connaitre. Un ser
vice de ce genre, tout gratuit, est établi
depuis eet été, a Gand et a Bruges et a donné
les meilleurs résultats. Le nombre, toujours
croissant, des étrangers en notre ville, auto-
riserait de le calquer.
Aucun de nos honorables conseillers ne
verra d'objection sérieuse, croyons-nous, a
ces projets d'un... conseilleur.
On sait que depuis le mois d'avril dernier
ont commence' les travaux de déblaiement du
tunnel construit a Hollebeke sur le canal
d'Ypres tunnel qui s'est eflondré en son
milieu.
Mercredi dernier, vers 2 heures trois
quarts, a eu lieu un essai dans le but de dé
terminer la charge de melinite qui sera néces
saire pour faire sauter tout l'ensemble, e'est-
a-dire, les 3oo mètres environs de voüte en
béton armé qui ne se sont pas effondrés.
D'après cet essai sur3 ou 4 mètres seulement,
on a calculé que trois mille kilos de melinite
devront être employés pour l'explosion totale
des deux troncons de voüte. On dit que ce
dernier travail aura lieu vers le ier octobre.
Un major du génie, un ingénieur électricien
de Rouen et le directeur de la fabrique de
mélinite de Rouen également, dirigèrent
l'essai d'hier.
La grève des terrassiers du eanal
est déja quasi terminée, une bonne moitié
des ouvriers ayant repris le travail jeudi
matin, aux mêmes conditions qu'auparavant.
Quelques-uns les meneurs, furent con
gédiés, les autres seraient décidés a reprendre
le travail sous peu.
La nuit de dimanche a lundi, Henri De.
raedt, domicilié rue de l'Abreuvoir, enten-
dant du bruit dans son jardin, se leva et sur-
prit deux soldats d'infanterie occupés a cueil-
lir des poires. A l'approche du propriétaire,
les maraudeurs s'esquivèrent en escaladant
une barrière. Deraedt alla aussitót porter
plainte a la caserne oü il ne fut pas difficile
de connaitre l'identité des maraudeurs, deux
soldats seulement ayant manqué a l'appel.
La nuit précédente, des maraudeurs ont
pénétré dans le jardin de M.Emile Merlandt-
Verfaillie, a la Plaine d'Amour et ont volé
environ 70 kilos de pommes. Les auteurs
sont inconnus. Une enquête a été ouverte
par la police.
La réouverture des cours aura lieu lundi,
3 octobre 1910, a six heures du soir. Les
inscriptions peuvent être prises le dimanche
2 octobre, de 11 h. 11 h. 1/2.
La réouverture des cours aura lieu lundi 3
octobre 1910, aux heures habituelles. Les
inscriptions se feront le dimanche 2 octobre,
de 11 heures a midi.
Le Conseil communal de notre ville se
réunira en séance publique ce soir, a cinq
heures, avec l'ordre du jour suivante
1. Propriétés communalesprocés-verbal
de vente de noix.
2 Propriétés communales vente de ter
rain demande d'acquisition de gré a gré.
3. Acquisition d'une machine pour le ser
vice de la distribution d'eau. Clause de ga
rantie.
4. Ecoles primaires budgets 1911.
5. Ecoles gardiennes budgets 1911.
6. Culte travaux a l'e'glise Saint Jacques;
procés-verbal d'adjudication.
7. Culte budget 1911 de la fabrique d'é-
glise Saint Martin.
8. Culte budget 1911 de la fabrique d'é-
glise Saint Nicolas.
9. Ecole ménagère budget 1911.
10. Bureau de bienfaisance répartition de
sa contribution dans l'instruction gratuite
1909 1910.
1 r. Messageries service entre Courtrai et
Ypres,
12. Hospices civils location de biens ru-
raux.
13. Hospices civils cession do droits de
co-propriéte' a un passage donnant accès a
l'asile La Bourse
mm&sAsAsAsAsAsAsAdkAm*
Un
organisé par le Muziekkring sous la
direction do M. Lucien Verhaeghen, avec
le concours de plusieurs artistes renom-
més, aura lieu a la Salie Iweins le Lundi
10 octobre prochain, a 7 1/2 h. du soir.
Dans son testament olographe, en date du
10 mai 1908, M. Charles Vanpraet, premier
président honoraire de la cour d'appel de
Gand, demeurant a Ypres, a disposé notam-
ment comme suit
«Jedonneau bureau de bienfaisance de
Westroosebeke, le petit bois que j'ai aclieté
dans la vente des biens de l'église de Pas-
schendaele..., et, en outre, une somme de
dix mille francs a charge de faire célébrer
tous les ans, vers le 28 mars, un anniversaire
dans l'église de Westroosebeke, avec une dis
tribution de 400 kilogrammes de froment
converti en pain, et une messe chantée dans
la semaine de iommegang.
Par arrêté royal du 6 septembre, le bureau
de bienfaisance de Westroosebeke est auto-
rise' a accepter le legs qui lui est fait, a charge
notamment de remettre annuellement et a
perpétuité, a la fabrique de l'église de Saint-
Bavon, a Westroosebeke, une somme de
46 fr. 35 c., en vu de l'exonération des ser.
vice religieux prescrits par le testateur.
La fabrique de l'église de Saint-Bavon a
Westroosebeke est autorisée a accepter la
rente annuelle et perpétuelle de 46 fr. 25 c.
L'immeuble légué, a une contenance de
1 h. 74 a. 70 cent. et une valeur de 4,600
francs.
Milice Nationale. Nomination des
membres civils des conseils de milice pour la
levée de igu.Arrondissement d'Ypres.
Président effectif: M. Parret Henri, Zonne-
beke. SuppléantsM. D'Huvettere C.,
Ypres. 2e M. de Thibault de Boesinghe,
E Boesinghe. Membre effectif: M. Victoor
Eudoxe, Messines. Suppléants ier M.
Vuylsteke Jules, Gheluvelt. 2« M. Fraeys E.
Ypres.
Les conseils communaux de Comines et
Moorslede sont autorisés a percevoir une
cotisation personnelle.
Par ar. r. du 18 Aoüt sont nommés rece-
veurs des contributions directes et accises a
Oostvleteren, M. De Geeter (E.) et a Neuve-
Eglise, M. Sandyck, tous deux actuellement
vérificateurs des douanes a Anvers.
Par ar. r. du 9 sept, est nommé notaire a
la residence de Beerst, M. Pollet (G.) candi-
dat notaire a Ypres, en remplacement de M.
De Graer, démissionnaire.
Enfin ils les auront, leurs pensions ou-
vrière3, ces bons ouvriers francais... dans
quelque temps.
1 our le moment, rien ne fait prévoir qu'on
leur pourra donner satisfaction immédiate.
Tous les jours, survient un retard nou
veau, un empêchement imprévu dontle plus
grave est toujours le manque dargent qui
met obstacle a la réalisation de ces heureux
projets.
Plus modestes dans notre libre Belgique,
nous faisons moins de bruit mais meilleure
besogne. Nous ne promettons pas monts et
merveilies, mais tenons nos promesses et les
projets une fois adoptés peuvent être réalisés
aussitót.
En outre, au lieu de recourir au dieu-Etat
pour toutes choses, on a coutume en notjv
pays de bon sens de compter beaucoup Sur
soi même et d'entreprendre l'institution de
caisses de retraites auxqueiles i'Etat accorde
ua patronage qui leur est une aide pécu-
niaire efficace. On arrive ai osi sans bruit a
des conséquences plus belles que tout ca
qu'ontrêvé les utopistos parlementaires.
Nous avons déja expliqué ceci ailleurs et
assez longuement pour qu'il ne soit pas né
cessaire d'y revenir. Nos ccntradicteurs n'en
continuent pas moins a crier Vive la Fran-
cepays de cocagne
Pourtant les faits sont la qui ne justifieut
pas cet enthousiasme, même pour l'ohjet
qui nous occupe.
En effet.s'occupant du budget du prochain
exercice et des pensions ouvrières qui vont
le grever, le Temps constatait récemment
que
Le gouvernement francais ne dispose pas
actuellement d'éléments suffisants pour fixer
la date approximative de mise en vigueur de
cette loi. Celle-ci est subordonnée a l'élabo-
ration des douze ou quatorze règlements
d'administration publique prescrits paria
loi elle-même. Or, !a commission extraparle
mentaire chargée de la réJaction des avant-
projets est en cours de travail, et il faudra
ensuite que les textes qu'elle aura rédigés
soient soumis a la sanction du Conseil d Etat
qui statuera en dernière analyse.
Quand cette oeuvre sera terminée, on
pourra fixer la date d'application de la loi et
par suite l'étendue des charges qu'el'e fera
peser sur le budget. Le ministro des finances
sera done oblige d'apporter au Parlement
une sorte de budget additionnel ou rectifica-
tif pour compléter celui qu'il dépose aujour
d'hai.
Si précaires qu'il faudra, malgré toutes
les récentes inventions fiscales, trouver de
quoi combler le déficit prévu déja pour le
budget de 1911 qui est en ce moment de...
12 millions.
C est a quoi va s'occuper la commission
du budget qui dès lundi reprendra ses tra
vaux au Palais Bourbon. Elle examinera les
cbapitres des dépenses qu'elle avait réservés
lors de son étude avant les vacances, puis
elle abordera l'examen des recettes et de la
question de l'équilibre budgétaire. Elle sera
saisiea ce moment des propositions que le
ministre des finances doit lui soumettre pour
couvrir les dépenses de première applica
tion eu 1911 de la loi sur les retraites
ouvrières.
On sait, écrit a ce propos un journal fran
cais, que le projet du budget de 1911, lors-
qu'il a été déposé.ne contenait aucune previ
sion de ressources pour ce service des
retraites. M. Cochery s'était seulement en-
gagé a présenter des propositions en temps
utile, lorsqu on serait fixé sur les conditions
générales d'application de la loi des retraites.
Aujourd'hui on sait que la charge qui
pèsera de ce chef sur l'exercice 1911 sera de
45 millions.
Pour faire face a cette dépense, M.Cochery
proposera entre autres mesuresi° de re1
prendre les propositions relatives au tarif
gradué du timbre des quittances qu'il avait
proposé dans son projet primitif du budget,
et dont la commission n'a pas eu faire état
a raison des réductions de valeur égale a ce
supplément d impöt qu'elle a pu opérer sur
les dépenses20 M. Cochery reprendra les
dispositions disjointes lors du vote du bud-
get de 1910 et relatives a la majoration des
droits de succession pour la ligne directe en
cas d héritier unique 3° enfin le ministre
des finances doit proposer l'application d'un
tarif progressif pour un certain nombre de
drotts d'enregistrement.
Cette graduation du timbre sur les quittan
ces dont il est question ci-dessus, se ferait de
la facon suivante les sommes inférieures
10 francs restent exemptes de droit le tarif
actuel de 0,10 est maintenu jusqu'a200 fr. i
le taux serait porté a o, 15 pour les somffl'5
de 20r francs a 5oo fr. 0,25 pour celUs
5oi fr. 1,000 francs a 0 5o pour celles <k
1,000 a 10,000 fr. et enfin a 1 fr. pour ks
sommes plus élevées,
Seulement ce ne sont la que des prop05''
tions a faire, qui doivent encore subir le feU
de la discussion et l'épreuve des débats par'
lementaires. Cela peut mener loin. fnns
1 entretemps la situation générale du budje'
francais de 1911 n'est pas plus brillante
ne faut et une fois de plus les bons ouvrie'1-
de la-bas apprendront a leur dépens qu'il5 1
a loin de la coupe aux lèvres.
PHARMACIEN DE SERVICE
Dimanche 25 Septembre
E. GAIMANT, rue de Menin, 6.
Gros lot: 200.000francs
Prix du billetI franc.
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